Tải bản đầy đủ (.pdf) (259 trang)

Systeme silurien du centre de la Boheme V3 text and plates (1867)

Bạn đang xem bản rút gọn của tài liệu. Xem và tải ngay bản đầy đủ của tài liệu tại đây (17.35 MB, 259 trang )

SYSTÈME SILURIEN
du

par

JOACHIM BARRANDE.
C'est ce que j'ai vu.

Le témoin au

ère

I

Partie:

Recherches Paléontologiques.

Vol. III.

Texte et 16 Planches.

Classe des mollusques.
Ordre des Ptéropodes.

1§67.
Chez P auteur
a Prague,
Kleinseite Nr. 419 Cliotekssasse.

et éditeur


à Paris,
Rue Mézière Nr. 6 Faubg.

St.

Germain.

juge.


INPRIMERIE DE CHARLES BELLMANN A PRAGUE.


TAB&B

AIff

ALYTIQUE

des matières contenues dans ce volume.
Page.

Table analytique des matières

I.

Introduction

ES.


Classe des Mollusques.
Ordre des Ptéropodes.
Genre

Conularia.

Miller.
Page.

Aperçu historique
Etude sur

les

1

Caractères génériques

10

Bohême

Distribution verticale des Conularia, en

.

Forme générale des Conularia

11


dans les contrées siluriennes des deux grandes

Seclion transverse

12

zones paléozoiques, septentrionale

Faces

de

pyramide

la

Angles dièdres des faces
Ouverture de

Sommet de
Test,

sa

la

la




13
Rainures

coquille et cloisons

doublure, ses ornemens

Dépôt organique
Position

du bord ventral

coquille

caractères génériques

Dimensions
et

16

du bord dorsal du mol-

lusque

Rapports

15

18

et

Etat de conservation de la

Résumé des

14
15

coquille

différences

Groupement des Conularia

.

25

New York

pôts siluriens de l'Etat de

....

26

Distribution verticale des Conularia, dans les dé-

pôts siluriens de l'Angleterre et de l'Irlande


Tableau

comparatif de

dans

18

septentrionale

20

centrale

Tableau général de

la

et

la

grande

dans

.

la


durant

la

période

zone paléozoique

grande zone paléoz.
.

la distribution verticale et

28

hori-

22

zontale des Conularia, dans les contrées paléo-

22

zoiques

23

27


distribution verticale et

Conularia,

horizontale des

Description des espèces de la Bohême.
Conul.

et centrale

Distribution verticale des Conularia, dans les dé-

silurienne,

21

24

Distribution verticale et horizontale des Conularia,

30


IV
14

Conul. invertens

15


modesta

.

16

munita

17

nobilis

.

18

plicosa

.

19

p ri

20

Proteica

m


il

la

.

.

.

.

.

Barr.


Genre Pterotheca.

Salter.

Page.

99

Aperçu historique
Caractères génériques

••


...

101

Page.

Rapports

Distribution

de Pterotheca Bohemica

Description spécifique

Barr. PI.

102

différences
verticale

horizontale

et

des Ptero-

theca, dans les contrées paléozoiques


102

Dimensions

et

.

.

.102
104

15

Genre Phragmotheca. Barr.
Page.

Caractères génériques et description spécifique de

Phragmotheca Bohemica.

Barr. PI.

15

105

.


Genre Coleoprion. Sandberger.
Page.

v

108

Aperçu historique

Caractères génériques

108

Description des espèces de la Bohême.

1.

Coleopr. Sandbergeri. Barr. PI.

15

Page.

Page.

....

108

2.


Coleopr. (?) Bohemicum. Barr. PI.

15.

.

.

109

Genre Tentaculites. Schlotheini.

....

Aperçu historique

Page.

Page.

110

Distribution verticale et horizontale des

Etude sur caractères génériques de Tentaculites 120

Dépôt organique

Bord ventral




Bord dorsal

......

123

Etat de conservation

123

Résumé des

123

caractères génériques

et

124

différences

Distribution verticale et horizontale des
lites

et


des Styliola, en

dans les contrées paléo-

127

zoiques
des espèces dans les contrées dévo-

Répétitions

128

niennes
des espèces

Répétitions

124

Dimensions
Rapports

lites et des Styliola,

123

Tentacu-

dans


les contrées

silu-

128

riennes

128

Réapparitions des espèces

Tentacu-

Bohême

125

Description des espèces de la Bohême.

1.

2.

Barr. PI.

14

.


intermedius. Barr. PI.

14

.

Tentacul. elegans.



.

.

Genre

Page.
131

Page.
3.

Tentacul. longulus. Barr. PI.

14

.

Styliola. Lesueur.

Page.

Page.

Aperçu historique

133

132

135

134

Rapports

Caractères génériques

135

Distribution verticale et horizontale des Styliola

Dimensions

135

Description de l'espèce de

la


et

différences

135

Bohème.
Page.

Styliola clavulus.

Barr

PI.

14.

130


VI

Genre Salterella.

Billings.
Page.

Aperçu historique. Caractères génériques

137


sur les 3 espèces connues

et Notice

Genre Hemiceras. Eichwald.
Page.

Aperçu historique. Caractères génériques

et

139

Notice sur les 3 espèces connues

Résultats des nos études sur les Ptéropodes paléozoiques.
Page.

140

les paléozoiques. en deux zones principales
Groupement des contrées

Distribution horizontale et verticale des Ptéropodes.
Page.

Sect.
I.


II.

Genres

Distribution horizontale et verticale des

I.

Tableau de

Genre*

distribution des

la

Observations relatives à

de Ptéropodes par contrées

diffusion horizontale des

la

142

de Ptéropodes

{lettre*


et

par faunes successives

.

.

.143

de Ptéropodes, sur les deux zones paléo-

143

zoiques
III.

Tableau

de

horizontale de chacun

diffusion

la

Genres

des


de Ptéropodes,

sur les deux

grandes

145

zones paléozoiques
IV.

Parallèle entre les

deux grandes zones paléozoiques

,

sous

le

rapport

de

la

distribution verticale des


Genres
Diagramme pour

la

zone septentrionale

pour

la

zone centrale

id.

Résumé de

V.

distribution verticale

la

des

146

Genres

de Ptéropodes.


dans l'ensemble des deux grandes

.148

zones paléozoiques

Diagramme général de
Sect.
I.

la

Genres

Espèces

Distribution horizontale et verticale des

II.

Tableaux exposant
et

distribution verticale des

la

149


de Ptéropodes

150

de Ptéropodes

distribution verticale et horizontale des

Espèces

de Ptéropodes,

par contrées

150

par grandes faunes successives
Tabl. N°.

1

.

Espèces

Distribution des

de Ptéropodes. dans les contrées de la grande zone paléo-

151


zoique septentrionale
Tabl. N°. 2. Distribution des

Espèces

de Ptéropodes, dans les contrées de

la

grande zone paléo-

152

zoique centrale
Tabl. N°. 3. Distribution des
Tabl. N°.

4.

Résumé de

Espèces

distribution des

la

152


de Ptéropodes. dans les contrées diverses

Espèces

de Ptéropodes. dans les contrées de la grande

153

zone paléozoique septentrionale
Tabl. N°. 5.

Résumé de

distribution des

la

Espèces

de Ptéropodes. dans les contrées de la zone

154

paléozoique centrale
Tabl. N°.
II.

6.

Résumé de


Répétitions et Réapparitions

la

distribution des

d'Espèces

dans

la

grande zone septentrionale

dans

la

grande zone centrale

Résumé général des

Espèces

.

154
154
155

155
156

répétitions et réapparitions

IU. Observations sur la distribution horizontale des

paléozoiques

de Ptéropodes, dans les contrées diverses

de Ptéropodes, dans les terrains paléozoiques

Espèces

de Ptéropodes,

dans les diverses contrées

156


VII
Page.
IV. Parallèle entre les

deux grandes zones paléozoiques

,


sous

le

rapport de leur richesse en

Espèces
157

de Ptéropodes

V.

Résumé de

la

distribution verticale des

Espèces

de Ptéropodes, dans chacune des deux zones paléo-

158

zoiques et dans leur ensemble
ïabl. N°.

7.


exposant les nombres des

.159
Espèces distinctes, par faunes et par systèmes
Espèces entre les 3 faunes générales dévoniennes 161
.

.

.

Tabl. spécial N°. 8. exposant la répartition des

Conclusions finales

de nos études sur les Ptéropodes paléozoiques

Appendix.



163

Fossiles divers.

Genre Cornulites Schlotheim.
Page.

167


Aperçu historique

Description des espèces de la Bohême.
C.

173

Bohemicus Barr

C. confertus Barr

173

major Barr

174

C.

174

Tige de Trochocystiles Bohemicus Barr.

Genre Chiton Linné.
Page.

175

Chiton Bohemicus Barr


Genre Rhombifera Barrande.
Page.

Rhombifera Bohemica Barr.



Caractères génériques et spécifiques

175


Addenda

Genre
p.

et Corrigenda.

Schlotheim.

Tentaculites
113

1853. M. Edouard Guérauger



ajouter la notice suivante:


signale l'existence de

diverses formes de Tentaculites,

dépôts dévoniens du dépt. de la Sarthe, en France, en les désignant par les
Tent. annulatus

(Eépert. paléont.

Ce savant

du Dépt. de
faisant

T.

scalaris

T.

striatus

la Sarthe. p. 13.)

observer, que les

.

.


noms

dans les

suivans:

Schl.

.

Schl.

....

Guér.

,

deux premières formes pourraient ne représenter qu'une

son moule interne, nous avons adopté de préférence le nom scalaris, appartenant
seule espèce
forme
bien
caractérisée du même horizon dans les Contrées Rhénanes.
à une
et

Le


tableau de distribution des Tentaculites (p. 127) ayant été réimprimé ainsi que la p. 128, la
de notre oubli, au bas de la p. 154, au sujet de la répétition de Tent. scalaris en France,

rectification

doit être considérée

comme non

avenue.

p.

1859. Le

Doct.

115



ajouter la notice suivante:

Schmidt constate présence de Tentac. annulatus. His. Schlot. et de T. inael'île de Gothland. ÇBeitr.

qualis Eichw. dans les dépôts siluriens renfermant la faune troisième, dans
z.

Geol. der Ins. Gothland p. 56.)


Ces deux espèces sont comprises sur le Tableau "de la distribution des Tentaculites (p. 127) et
sur celui des répétitions (p. 128) parceque ces deux pages ont été réimprimées. Mais nous avons
155 156.
oublié de comprendre la répétition de Tent. inaequalis sur les pages 153

— —

Comme

cette espèce n'est pas comprise dans le chiffre des Ptéropodes, relatif à la

cette double omission se compense, et les chiffres totaux de nos tableaux

p.

453—159

Suède

(p. 145),

—restent

exacts.


Système Silurien du centre de
l

è e


Partie.

->



la

Bohême.

Recherches paléontologiques.

Classe des mollusques*
Ordre des Ptéropodes.

Introduction.
En
ment

attendant

le chiffre

le

complet achèvement de nos planches de Céphalopodes, qui dépassent notable-

de 400, nous publions notre Vol. III


,

renfermant nos études sur

zoiques et accompagné de 16 planches gravées sur pierre,

Ces planches ont été imprimées, pour

la plupart,

comme

celles

les

Ptéropodes paléo-

de nos Trilobites.

en 1856, époque à laquelle nous étions prêt à

Des circonstances imprévues nous ayant forcé à en ajourner l'impression,
nous avons pu y ajouter successivement quelques documens nouveaux. Ainsi, la PI. 16 a été récemment gravée, pour pouvoir figurer Conularia imperialis, dont le seul spécimen connu nous a été proposé dans ce but, par M. le géologue en chef, Dionys Stur, au nom de l'Institut Impérial géologique
faire

paraître

ce


travail.

En offrant, à cette occasion, nos remercimens à M.
nous constatons, que nous devons aussi à la même collection la
communication d'un beau spécimen de Hyolithes elegans, conservant ses cloisons et figuré sur notre
de Vienne, auquel ce beau

D. Stur
PI.

15.

le Prof.

et

fossile appartient.

à l'Institut Impérial

,

Nous l'avons reçu, il y a déjà bien des années, par
Edouard Suess, que nous remercions également.

l'obligeant intermédiaire de notre

ami M.

A l'exception de ces deux fossiles, tous ceux qui sont reproduits sur nos planches font partie

de notre collection particulière.
Outre

les

Ptéropodes, auxquels ces 16 planches ont été destinées, quelques autres fossiles, de

nature très diverse, y ont été aussi figurés, par suite de causes accidentelles ou d'erreurs.

D'abord, les formes qui semblent représenter, dans notre bassin, le genre CormUites, que certains
savans ont associé aux Ptéropodes, ont été placées sur l'espace qui restait libre sur notre PI. 16.

Une

tige

de notre Trochocystites mitra, que nous avious d'abord considérée
parmi les formes auxquelles nous donnons ce nom provisoire.

se trouve figurée

comme un

Cornulites,


SYSTÈME SILURIEN DU CENTRE DE LA BOHEME.

X


les vides de la même planche, nous y avons fait dessiner une série de
appartenir à la seule espèce du genre Chiton, connue dans notre terrain et

Pour achever de remplir
qui paraissent

fossiles,

qui auraient

dû naturellement se trouver sur

les

planches de nos Gastéropodes.

sur notre PI. 11, un fossile très singulier,
Enfin
les savans verront avec quelque surprise
que nous avons eu d'abord l'extrême simplicité de regarder comme un Hyolithes, à cause de sa
forme alongée, figurant une pyramide à base triangulaire. Nous nous sommes convaincu depuis lors,
que ce fossile est réellement un Echinoderme, allié à la famille des Blastoides, très bien décrite et
,

,

illustrée par le Prof. F. Roemer, en 1852. En attendant que nous ayons l'occasion de compléter convenablement les figures que nous en donnons nous ne pouvons mieux indiquer la conformation anomale de ce fossile, qu'en le comparant à un Pentatrematites, présentant 3 pseudo-ambulacres, au lieu
de 5, et caractérisé, de plus, par la répétition ou la séparation en deux de ces ambulacres, sur sa
longueur, de sorte qu'on serait tenté de le définir comme un Pentatrematites trinôme et à deux étaNous le nommons: Rhombifera Bohemica.
ges.

,

réservant de décrire plus complètement ces fossiles, dans l'ordre assigné à chacun d'eux

En nous
par

méthode

la

nous leur consacrons une courte notice, à

scientifique,

Ptéropodes, qui occupent ce volume et qui doivent être aussi

le sujet

la suite

de nos études sur les

de cette introduction.

les genres et espèces de Ptéropodes, qui caractérisent les dépôt siluriens de
constatant les progrès
nous semble convenable de résumer les documens historiques
des découvertes, soit des études, au sujet de cet ordre des mollusques, et de présenter


Avant de décrire
la

Bohême

,

il

,

successifs, soit

ensuite

un aperçu des principaux

1818.

J.

Sowerby publie

résultats de nos propres travaux.

la description

et les ligures de

diverses


formes, représentant deux

espèces du genre Conularia Miller, associées et confondues avec un fragment d'un Nautilide.
(Miner. Conchology.)
rapporte avec doute aux Conchifères crassipèdes tubicolés de Lamarck.

Conularia est à

la fois le

plus ancien, le mieux caractérisé et le

plus

Il

les

important des types de

l'ordre des Ptéropodes.

Pendant plus de 20 ans, la plupart des savans, qui ont reproduit les noms des fossiles figurés
Sowerby, les ont considérés comme des Céphalopodes. Ce n'est qu'en 1842, que le genre
te
d'Archiac et de Verneuil.
Conularia a été rapporté aux Ptéropodes, par M. M. le V

par


J.

.

1820.

Schlotheim établit

le

genre Tentaculites pour de petits

fossiles,

incomplètement

définis

8—9.) Cette
prolongée jusqu'en 1845, époque à laquelle M.

et confondus avec des ramifications extrêmes d'Enclines. (Petrefact. I. p. 377. PI. 29. fig.

confusion, continuée et

augmentée par Goldfuss,

Austin a assigné, aux véritables Tentaculites,


1840.

Le

Prof.

dEichwald fonde

le

la

s'est

place qu'ils occupent aujourd'hui parmi les Ptéropodes.

genre Hyolithes, sans

Mollusques, mais en indiquant ses affinités avec les Orthocératites.

Les

fossiles ainsi

nommés, ayant

par M. M. de Verneuil et

le


C le

.

été confondus avec le

Keyserling, dans

le

le

classer

dans aucun ordre des

(SU. Sch. Syst. in Ehstl. p. 97.)

moule interne du siphon des Orthocères,

grand ouvrage sur

la

Russie et l'Oural, en 1845,

nature des Hyolithes a été longtemps méconnue. Ce type est aujourd'hui presque sur le même rang
que Conularia, sous le rapport de son importance, et il paraît avoir précédé celui-ci dans l'existence.

la


1840. Dans
fossiles

le

même

ouvrage, M. le Prof. d'Eichwald établit le type Hemicer alites, pour d'autres
(Ibid. p. 99.)
qu'il attribue à la famille des Orthocératites.

d'apparence problématique,

Ce genre a

été classé parmi les Ptéropodes en 1849, par Bronn.

(Index pal. Enum. p. 354.)


INTRODUCTION.

1842.

M. M.

le

V te


d'Archiac

.

XI

Ed. de Verneuil
les Ptéropodes,

et

dans leur revue sommaire des faunes
genre Conularia, en lui attribuant

,

paléozoiques, classent provisoirement, parmi
11

espèces, sans les

nommer.

(On the Foss. of the

le

depos. in the Rhen. Prov.


old.



Geol. Trans.

VI. p. 325.)

Ces savaus n'admettent, dans cette revue, aucun autre type dans Tordre des Ptéropodes, parmi
les fossiles paléozoiques.

1845.

M. M. de Verneuil
des espèces du genre Conularia.

1845.

M. Austin expose

C te Keyserling indiquent
(Russie et Oural. IL p. 348.)

et le

les motifs qui doivent faire considérer

appartenant à l'ordre des Ptéropodes.

déjà

lecki.

(Ann.

Mag. Nat.

a.

le

genre Tentaculites

comme

Hist. p. 406.)

1845. J. Sowerby donne le nom générique de Theca à une forme de même nature que celles
nommées Hyolithes par le Prof. d'Eichwald et il l'associe aux Ptéropodes. (Morris in C". Strze-

New

South Wales. p. 289.)

1847.
le

principaux caractères distinctifs

les


.

Le

Doct. Guido Saudberger publie une monographie des Ptéropodes fossiles, comprenant

genre Conularia, dont

une seule forme

1847.

décrit 14 espèces, et

il

(Jahrb.

spécifique.

Nous donnons

le

Leonh.

v.

nom


u.

un nouveau
Bronn. p.

Coleoprion, alors représenté par

type.
8.)

générique de Ptigiunculus, à des formes de

classons dans l'ordre des Ptéropodes, et que nous avons reconnues

genre Hyolithes

1849.



Theca.

(Jahrb.

Leonh.

v.

Bronn énumère parmi


Bronn. p. 554. PI,

u.

Ptéropodes paléozoiques,

les

en 1854,

les

la

Bohême, que nous

comme

appartenant au

9.)

4 genres suivans, dont

il

nomme

les espèces:


....

Tentaculites

Hemiceratites

.

.

.

....

Coleoprion



3 espèces.

Eichw
Sandb

2
1

Sow

Conularia


(Index palaeontol,

Schlot

16

22

Enumerator. p. 354.)

1850. Bronn et le Prof. Ferd. Roemer publient une nouvelle énumératiou des Ptéropodes,
dans laquelle sont indiqués les genres paléozoiques, qui suivent.
Les noms spécifiques ne sont
pas reproduits.
?

Tentaculites

.

Hemiceratites

Pugiunculus

Theca

.

.


.

.

.

.

Schlot

3 espèces.

.

Eichw

2

Barr

.

Coleoprion
Conularia

.

Hall

.


?

.

Sandb

.

Mill.

5

....

1
1

.

.

.

,

20
32

(Leth, Geognost. Lief.


1850.

IV. p.

30.)

Aie. d'Orbigny admet,

parmi

Conularia, dont

les
il

Vaginella Daudin

(Cours

éléni.

de Paléont, stratigr.

IL

Les espèces sont nommées dans

p. 37
le


Ptéropodes
reconnaît

=

....

(Theca)

...

deux genres suivans:

13 espèces.
1

14

— 38.)

Prodrome

fossiles, les

L

qui a paru durant la

même


année.


SYSTÈME SILURIEN DU CENTRE DE LA BOHÈME.

XII

1851. 1852.

M. Salter classe parmi

nom de Cleodora

Ptéropodes, d'abord sous le

les

Assoc. 1851. p. 64.

1859.
chison.



et en-

(Rep. Brit.

suite sous celui de Pterotheca, des fossiles jusqu'alors confondus avec les Brachiopodes.


1852. p. 61.)

Pterotheca transversa Portl.

pour

sp. est figurée,

première

la

par Sir Rod. Mur-

fois,

(Siluria. p. 218.)

1861. 1863.

M. E. Billings fonde le genre Saltereîla, pour des fossiles de nature donteuse,
Catal. in Logaris
énumère en 1863, parmi les Ptéropodes. (Palaeoz. Foss. 1851. p. 19.
Geol. of Canada, p. 949. 1863.)



qu'il


1864.

Le

Ludwig sépare de Tentaculites

Prof. Rucl.

(Pterop. ans

au genre vivant, Styliola Lesueur.

anneaux

les espèces sans

dem Devon.

XL

in Palaeontogr.

et les rapporte

p. 318.)

1867. Nous admettons, dans le présent travail, 9 genres de Ptéropodes paléozoiques, dont les
noms suivent, avec l'indication du nombre des formes spécifiques, distinctes, qui sont attribuées
à chacun d'eux.


Nous venons d'indiquer
le

nom de Phragmotheca,

l'origine

Le neuvième, que nous
Bohême.

de 8 de ces types.

sous

établissons,

est jusqu'à ce jour exclusivement propre à la

181S.

Conularia

1820.

Tentaculites

1840.

Hyolithes


1840.

Hemiceratites

1847.

Coleoprion

Sowerby

Miller.

....
.

.

.

....

Eichwald
Eichwald
Sandberger

......

3
7


Pterotheca

Salter

1861.

Saltereîla

Billings

1864.

Styliola

Lesueur. Ludwig

1867.

Phragmotheca

.

.

84
4

1852.

.


83 espèces.
52

Schlotheim

3

...

9

Barrande

1

246

Total des espèces distinctes

Ces 9 genres se classent naturellement en deux catégories, d'après leur importance

relative.

Nous nommons genres principaux, ou genres cosmopolites, ceux qui se distinguent à la fois, par
grand nombre de leurs espèces, par leur grande extension verticale, dans la hauteur de la série
paléozoique et par leur grande diffusion horizontale, sur la surface globe. Ce sont: Conularia, Hyolithes, Tentaculites. Nous leur adjoignons Pterotheca, à cause de sa présence sur les deux continens,
savoir: aux Etats-Unis, Canada, Angleterre, Irlande et Bohême, bien que le nombre de ses formes
spécifiques soit encore peu considérable et qu'elles soient restreintes aux faunes seconde et troisième
siluriennes.

Ce type n'étant connu que depuis peu d'années, il est vraisemblable, que sa richesse en
:

le

espèces s'accroîtra successivement.

Nous considérons

les 5 autres

genres énumérés,

comme

secondaires, ou locaux, à cause du

nombre

relativement moins importaut de leurs espèces, et surtout à cause de leur existence très limitée, dans
le

sens vertical,

comme dans

le

sens horizontal.


D'après la distinction que nous établissons entre les types des Ptéropodes,

il

est clair, qu'ils

ne

dans aucune des contrées paléozoiques. La région la plus favorisée,
Bohême, qui possède 7 des 9 genres énumérés. Les Contrées Rhénanes qui

se rencontrent tous à la fois

sous ce rapport, est la

ont présenté 5 genres, clans les dépôts dévoniens, occupent
Britanniques,

la

Russie,

c.

le

second rang.

Les Etats-Unis,


les

à d. les pays qui renferment les plus vastes terrains paléozoiques,

pas encore fourni, chacun, au delà de 4 types.

Nous ferons remarquer, que

les 2 genres,

sont caractérisés par une particularité, qui

Voir

le

tableau

Hemiceras

pouvait faire

p.

Bes

n'ont

143.


et Saltereîla, qui

hésiter à les

manquent à

admettre dans

la

les

Bohême,

rangs des


INTRODUCTION.

XIII

Ptéropodes, et qui consiste dans l'épaisseur extraordinaire, que prennent les parois de la coquille,
le vide interne se trouve extrêmement réduit.

tandisque

Or, on

sait,


que

la

remarquable ténuité de l'enveloppe testacée,

Tentaculites, Coleoprion, Hyolithes &c. a été l'un des principaux motifs,

observée dans

les

Conularia,

qui ont déterminé les savans

à classer ces types parmi les Ptéropodes. Cependant, l'épaississement du test des Hemiceras, par
des couches internes, concentriques, n'a pas empêché Bronn, en 1849, d'associer ces formes au même
ordre.
En 1863, M. E. Billings et M. le Prof. J. D. Dana ont suivi cet exemple, au sujet des fossiles nommés Salterella, qui présentent une structure analogue, dans leurs coquilles.
nous semble, que les vues de ces savans relativement à Hemiceras et à Salterella, sont bien
par l'observation que nous avons publiée en 1855, sur l'existence d'un dépôt organique, sous
la forme de lamelles concentriques, obstruant la cavité interne de Conularia fecunda.
Ainsi, sans
posséder les deux genres en question, ou peut dire que la Bohême contribue à légitimer leur admission dans l'ordre des Ptéropodes.
(Voir ci-après p. 38. PI. 8.)
(Bull. Sér. 2. XII. p. 447.)
(Jahrb. v. Leonh. u. Bronn. p. 388. 1855.)
Il


,

justifiées





D'après ces considérations,

nous n'avons pas hésité à admettre ces deux types dans cet ordre,

en attendant plus ample information, sur

les fossiles qui leur

sont attribués.

Par suite de cette double adjonction, l'ordre des Ptéropodes paraît
9 types génériques,
raison du

durant

Ce

paléozoique.

avoir- été


représenté par

en companombre des espèces, qui ne dépasse pas 246, en ce moment. Mais, l'énumération qui prél'ère

chiffre

est

relativement

considérable,

cède montre,

qu'il n'y a réellement que 3 genres: Conularia, Hyolithes et Tentaculites
qui offrent
une véritable richesse spécifique, comparable ou même supérieure à la richesse des types les plus
favorisés parmi les Céphalopodes Nautilides, à l'exception de Cyrtoceras et Orthoceras, qu'on peut
,

regarder

Les

comme

hors ligne, sous ce rapport.

6 autres genres


de Ptéropodes, qui ne fournissent chacun que quelques espèces, peuvent

aussi être mis en parallèle avec les types locaux, ou les plus pauvres, parmi les Nautilides.

Quant au nombre total des espèces connues pour chacun de ces deux ordres, nous rappelons,
que ce nombre peut être évalué à environ 2,000 pour les Céphalopodes, c. à d. à peu près 8 fois
autant que nous connaissons de formes de Ptéropodes. (Vol. IL Introd. p. XXXII.) (39.)
L'existence de cloisons, dans certaines espèces de divers genres de Ptéropodes, établit une connexion entre leurs coquilles et celles des Céphalopodes. Mais, l'absence constante de siphon, dans le
premier ordre, suffit pour empêcher de le confondre avec le second, dont toutes les coquilles sont

invariablement pourvues de cet organe.
la Bohême, sous le rappoi
du nombre des genres
on conçoit, qu'elle doit aussi jouir d'un avantage semblable, sous le rapport du nombre
des espèces de Ptéropodes. En effet, notre bassin a fourni jusqu'à ce jour 68 formes spécifiques

D'après l'avantage signalé en faveur de

qu'elle possède,

distinctes, qui se répartissent

comme

il

suit,

entre les 7 types qu'elle possède:


2.

Hyolithes

3.

Pterotheca

.

.

.

.

.


SYSTÈME SILURIEN DU CENTRE DE LA BOHÊME.

XIV
Or,

étendues en surface et aussi les plus riches en Ptéro-

les trois régions siluriennes les plus

podes, possèdent les espèces ci-après indiquées:
1.


Etats-Unis

2.

Iles

3.

Russie

...

.

Britanniques

.

25 espèces.
27
25
77

Eu

déduisant de cette

et Tentaculites,


somme

8 répétitions ou réapparitions, signalées pour les genres Conularia

dans ces trois contrées,

il

La Bohême possède donc, dans son
Ptéropodes

,

que Ton en connaît sur

reste seulement 69 espèces distinctes, pour leur ensemble.
petit bassin,

la surface

à peu près autant de formes spécifiques de

des trois plus vastes régions siluriennes de

la

grande

zone septentrionale.


Nous ajouterons, que

les

connues, pour cet ordre, dans

68 espèces de

monde

le

la

Bohême

représentent

o.

27 du nombre total des formes

paléozoique.

Les nombreux tableaux synoptiques

,

verticale, soit des genres, soit des espèces


sur lesquels nous présentons la distribution horizontale et

de Ptéropodes, sur chacune des deux grandes zones paléo-

zoiques et dans leur ensemble, donnent lieu à diverses considérations intéressantes, que nous exposons,
à la suite de nos descriptions géuériques et spécifiques, dans la dernière partie de notre travail,
intitulée: Résultats de

On remarquera

nos études sur

surtout la

les

Ptéropodes paléozoiques.

concentration des espèces de

la diminution rapide de leur nombre,

dans

les

cet ordre

dans


,

systèmes subséquents,

ainsi

système silurien et
que le montrent les

le

chiffres suivans:

espèces distinctes.

246
Sous

Au

le

rapport de cette remarquable concentration des espèces dans

comme une

le

système silurien


,

con-

y a complète harmonie entre les Ptéropodes et les Céphalopodes.
contraire, ces deux ordres offrent un notable contraste, sous le rapport de l'époque de leur déve-

sidéré

seule unité,

il

loppement spécifique maximum, si l'on prend pour unités les faunes générales. En effet, nous avons
constaté dans nos études précédentes, que ce maximum, pour les Nautilides paléozoiques, correspond
à la faune troisième silurienne, tandisque nous montrons dans les tableaux qui suivent, que la plus
grande richesse des Ptéropodes, eu espèces, s'est manifestée dans la faune seconde de ce système.

En comparant les deux grandes zones paléozoiques, sous le rapport du nombre d'espèces de
Ptéropodes quelconques, qui leur sont propres, on trouve que la zone septentrionale en a fourni 161,
tandisqu'on n'en connaît que 80 dans la zone centrale. Mais, les 161 espèces représentent les contingens réunis de 15 contrées, qui, par conséquent, ne possèdent chacune, en moyenne, que 10.73 espèces.
Au contraire, les 80 espèces de la zone centrale, provenant seulement de 4 contrées, le contingent
moyen, pour chacune d'elles est de 20, c. à d. presque double de celui que nous venons de trouver

pour

les contrées

Nous devons


de

la

zone septentrionale.

faire

observer à ce sujet,

raires sont dûs, eu grande partie

,

comme pour

les

Céphalopodes, que ces résultats tempo-

à l'introduction des contingens de

la

Bohême

,

dans


les

dénombre-


XV

INTRODUCTION.

mens paléontologiques. Les maxima

et les

minima peuvent donc

être modifiés ou renversés, par d'heu-

reuses découvertes, dans quelque autre contrée, jusqu'ici peu explorée.

Les Ptéropodes, objets de nos études, appartenant exclusivement aux terrains paléozoiques et
concentration de leurs formes génériques et spécifiques, dans les dépôts
siluriens, se trouvent, sous ce double rapport, en parfaite harmonie avec la tribu des Trilobites.

présentant la plus grande

Ainsi, les Ptéropodes contribuent par leur ensemble,

comme

les Trilobites, à confirmer la déli-


mitation établie par nos maîtres, entre l'ère paléozoique et l'ère mésozoique.

En

second

lieu, ils four-

nissent également, par leurs formes génériques, ou spécifiques, des caractères saillans, pour la distinction des diverses

systèmes reconnus dans

l'ère

paléozoique,

comme pour

celle

des faunes générales,

qui correspondent aux principales divisions stratigraphiques de chacun d'eux.

Nous

faisons cependant remarquer, que les importantes connexions dues

aux Ptéropodes dérivent


principalement de l'extension, soit horizontale, soit verticale de ceux de leurs types, que nous

genres cosmopolites. Par contraste, les connexions établies par

la diffusion horizontale

nommons

ou par

la

pro-

pagation verticale des espèces identiques sont très limitées.

D'après ces considérations, bien que, sous

Ptéropodes occupent
à

la science

l'un des derniers

le

rapport du nombre et de la variété des formes, les


rangs parmi les ordres de

la classe

des mollusques,

ils

offrent

de très précieuses ressources, pour la classification des terrains et l'établissement de la

chronologie géologique.
Enfin, cet ordre présente aux savans, qui étudient les apparences successives, sous lesquelles la
vie animale s'est manifestée sur ce globe,

deux sujets dignes de leurs méditations:

Le contraste remarquable, entre les grandes dimensions de
dans les mers siluriennes, c. à d. aux temps les plus rapprochés de
1"

ses

plus

anciens représentans,

sa première


apparition connue,

et l'exiguité de celles de ses espèces, qui peuplent les mers actuelles.
n

L'intermittence extraordinaire de son existence, durant toute l'ère mésozoique, jusqu'ici dépourvue de traces fossiles des Ptéropodes, qu'on retrouve dans les terrains tertiaires, comme on connaît
aussi, dans la faune vivante, certaines formes du même ordre, très analogues aux formes paléozoiques.

2

Si cette intermittence n'est qu'apparente et peut être attribuée à l'existence exclusive d'espèces
dépourvues de coquille, pendant cet immense laps de temps, il ne sera pas moins intéressant de
se demander, pourquoi l'ordre des Ptéropodes est le seul qui, durant cette longue lutte pour la vie,
ait successivement porté, quitté et repris une enveloppe testacée, comme le guerrier dont un

grand poète a

dit:

Il prit, quitta, reprit, la cuirasse et la haire.

Prague, 30 Mai 1867.

J.

Barrande.



Genre Conularia.

Les

fossiles

Miller.

appartenant à ce type sont généralement

fondus avec ceux d'aucun autre type. Ainsi,

bien caractérisés,

si

n'ont été con-

qu'ils

genre Conularia est exempt de toute synonimie.

le

Aperçu

historique.

1818. Le genre Conularia
cata, figurée par Ure, dans
,


:

est fondé par Miller (Gâtai. Mus.) pour l'espèce Conul. quadrisulHistory of Eutherglen and Kilbride, p. 330, pi. 20, fig. 7.

Nous trouvons ces documens dans la Conchologie minéral*, de James Sowerby
M. M. Desor et Agassiz, p. 304 1844.

;



çaise par

Les caractères génériques sont

définis

comme

il

suit,

par

J.

Sowerby

(p.


Traduction fran-

303).

„Coquille univalve, conique, creuse, séparée à l'intérieur par des cloisons imperforées.

Ouverture

à demi-fermée."

Sowerby ajoute: „On ne connaît que deux espèces de ce genre, en sorte qu'il y a peu de
La coquille représente une pyramide, dont la surface est plus ou
moins ornée et dont la base est en partie fermée. Les cloisons occupent peut-être la moitié de la longueur;
elles sont convexes vers le sommet et imperforées, à moins qu'il n'existe un très petit siphon à l'un des
J.

choses à dire de sa forme générale.

angles.

Jusqu'à présent ce type n'a été trouvé qu'à

l'état

fossile;

il

se pourrait qu'il appartienne


à la famille des Conchifères crassipèdes tubicolées de Lamarck."

L'observation suivante de M. le Frof. Agassiz accompagne ce texte:

„La plupart des auteurs rangent maintenant

les

Conulaires dans la classe des Céphalopodes."

Les deux espèces mentionnées par J. Sowerby sont décrites et figurées par
les
noms de Conul. quadrisulcata Miller et de Con. teres Sow.
sous

Le premier nom
horizons géologiques.

pour type dans

Le spécimen

la description,

Con.

Soiverbyi Defrance,

principal


qui

ne montre aucune

la

5

sur la

PI.

260,

est appliqué a 4 spécimens d'apparence très diverse et provenant aussi de divers

Mais

fig.

lui

trace

tandisque

provenant du terrain Carbonifère.

le


fig.

attribue

lui

5,

trouvé dans le terrain de transition, a été pris

des cloisons légèrement

nom de

G

et

irrégulièrement striées.

le nom de
quadrisulcata a été restreint aux autres formes

de ces cloisons.

Cette forme, a reçu plus tard

(Voir 1828.)


Quant au fossile nommé Con. teres, il ne paraît pas appartenir à ce genre. Il est cylindroide,
un peu arqué et montre 3 à 4 cloisons vers la pointe. Ses apparences sont celles de certains Cyrtoceras du terrain carbonifère, comme Cyrt. unguis Phill.
Nous remarquons que M. Salter, en citant
ce fossile, ajoute, qu'il est généralement considéré comme un Céphalopode.
(Syn. Brit. Foss. IL

Appendix
par

p.

VI— 1852.)

1828. Defrance donne
Sowerby (1. c. fig. 5)

J.

le

et

nom de Conul. Sotverbyi à l'espèce du calcaire de Dudley, figurée
confondue sous le nom de Cou. quadrisulcata avec l'espèce du cal-

caire carbonifère. (Dict. de Sci. nat.)

Ce nom a

été


reproduit par Blainville avec la figure.

(Malacol. p. 377. PI. 14.

fig.
1

2. c.

e.)


SYSTEME SILURIEN DL CENTRE DE LA BOHEME.

2

1832. Hoeninghaus donne

May

près Caen, en Normandie,

nom de

le

à

c.


Conuï. pyramidata à une espèce provenant du grès de
la faune seconde silurienne. (Dechen, Handb.

appartenant à

d.

Geogn. de la Bêche, p. 535.)

d.

La même forme a

nommée

été

Con. undulata par Eudes Deslongchamps

mais nous ne savons

;

pas dans quelle publication.

1837. Hisinger
de

paraît différente

1'

Ostrogothie,

forme anglaise, dont

la

le

nom

il

emprunte

Conul.

de

quadrisulcata Sow. une espèce qui

nom.

le

Suédoise

L'espèce


provient

seconde.

(Leth.

de

Suec.

5.)

fig.

1839.

J.

Sowerby

de Wenlock,

c.

à

La

figwe, sous


et

à d. du calcaire à Orthocères, et elle appartient à la faune

c.

p. 30. PI. 10.

décrit

d.

de

nom de

décrit et figure, sous le

Con. quadrisulcata, une espèce du calcaire

(SU. syst. p. 627. PI. 12.

faune troisième silurienne.

la

22.)

fig.


description indique, dans le spécimen figuré, l'existence d'une cloison parfaitement conservée,

de deux siphons, aux angles les plus distans. Mais on n'aperçoit pas la moindre
sur la figure donnée. Cette espèce a été distinguée de l'espèce Carbonifère
élémens,
trace de ces
Sotcerbyi
Defrance. (Voir 1828.) Nous remarquons, que le genre Conularia est
Con.
par le nom de
et l'apparence

associé aux Céphalopodes, dans le tableau général des fossiles décrits (p.

constate, qu'ayant fait scier en long et en travers un spécimen de Conul.

1839. Hoeninghaus
quadrisideata,

Bronn. p.

n'a

il

706).

dans

reconnu


l'intérieur

aucune

de

trace

(Jahrb.

cloisons.

Leonh.

v.

u.

71.)

1840. M.

d'Eichwald décrit Conul Biichi, d'Odinsholm, et

le Prof.

mais qui se trouve dans le calcaire à Orthocères,
et Pawlowsk. (Silur. syst. in Esthland p. 102.)


c.

à

d.

dans

la

indique l'existence d'une

il

du

autre espèce qui lui paraît très peu différente de Con. quadrisideata Sow.

de Wenlock,

calcaire

faune seconde, à Odinsholm, Reval

ayant constaté l'absence des cloisons dans ses spécimens en conclut que ce genre
convenablement placé parmi les Céphalopodes, mais qu'il appartient plutôt aux Zoophytes
(Pflanzenthieren), à moins qu'on n'admette que ce corps était une coquille interne, analogue à l'os

Ce savant


,

,

n'est pas

des Sepia.

1842. M. M. Le
les

V

,e

d'Archiac et de Verneuil rangent provisoirement

.

Ptéropodes, sans cependant indiquer les motifs de leur détermination.

sauce de

1 1

espèces, à cette époque, savoir

Dans

le Syst.


L'une de ces espèces est indiquée
à 11 le

nombre des espèces

Dans

le

même

toutes au syst.
le Syst.

ouvrage

(On

carbonifère

2

dévonien

4

silurien

6


comme commune aux

ornata

A. V.

the foss. of the old.

1843. Le
31,.

connais-

syst. silurien et dévonien, ce qui réduit

savans décrivent et figurent

ces

,

la

première est indiquée

les

4 espèces suivantes


appartenant

,

comme ayant antérieurement apparu dans

.

.

.

.

Kenimenau-Néhou.

Conul. Gerolsteinensis A. V.

Refrath.

C.

Bronguiarti

11.

10.

Prof. F. A.


fig.

A. V.

.

.

.

.

.

.

Eifel.

Néhou.

dep. in the Rhen. Prov. in Trans. geol. Soc. VI. p. 351. PI. 29

Roemer

décrit et figure, sous le

nom de

voniennes du Harz, qui ne paraissent pas identiques, du moins
p.


la

:

silurien.

Conul. Gervillei. A. V.
C.

genre Conularia parmi
constatent

distinctes.

Mais

dévonien.

le

Ils

12—13.)

Conul.

actita,

— 31.)


deux formes dé-

d'après leurs ornemens.

(Uarzgeb.


GENRE CONULARIA. MILLER.

1843. Portlock

3

noms suivans:

décrit et figure 3 espèces d'Irlande sous les

Conul.

quadrisulcata Sow.

C.

quadrisulcata Sow.

C.

elongata


Terr. Carbonifère.
Terr. Silurien

1

(faune seconde).

Port.
J

Ce savant fait remarquer que, la forme silurienne qui a été nommée quadrisulcata, présente sur
ses faces une rainure médiane, qui la distingue de la forme carbonifère de même nom.
(Report.
Londond. <&c. p. 393. PI, 29. A.)
Portlock maintient les Conularia parmi les Céphalopodes, malgré
savans, non

nommés, de

les classer

parmi

1843. Maximilien Duc de Leuchteuberg décrit
Thier reste der Urwelt p. 14. PI. 2. fi g. 1 2.)



et figure Con.


Cette espèce provient de Popova près Pawlowsk,

Dans

même

le

à Pulkowa

(p.

mémoire,

la

la

proposition faite par certains

les Rudistes.

c.

à

de

d.


présence de Con. quadrisulcata

Buchi Eichw. (Beschr.

la

Mill.

ein.

neuen

faune seconde silurienne.
est signalée sur le

même

horizon,

15).

1844. Le

Koniuck n'admet pas

Prof, de

l'existence

sidère l'association de ce genre aux Céphalopodes


de cloisons dans
fondée dans

comme non

les

Conularia et

Au

la nature.

il

con-

contraire,

confirme la détermination de M. M. d'Archiac et de Verneuil, qui,

les premiers, avaient classifié
Conularia parmi les Ptéropodes. Ce savant rappelé que: „le test de tous les animaux vivans
que l'on range dans cette classe, est mince, transparent, plutôt corné que calcaire et en outre, très
souvent ridé en travers. Seulement, leurs coquilles sont très petites, comparativement à celles des
il

les


Conularia, mais c'est là une considération qui n'a pas la moindre importance. Quelle que soit la taille
des coquilles de ce genre, elles restent toujours extrêmement et uniformément minces dans toutes
leurs parties."

M. de Koninck

décrit

et

Foss. de Belg. p. 496. PI. 45.

Conul.

figure
fig.

irregularis

du

calcaire

carbonifère

de Visé.

(Anim.

2.)


1845. M. M. Ed. de Verneuil et le C Keyserling décrivent et figurent sous le nom de Conul.
Sotverbyi Defrance, un spécimen provenant de Chotim en Bessarabie, sur les bords du Dniester, dans
des couches probablement contemporaines du calcaire de Wenlock où existe le type de cette espèce,
te

.

,

(Russie

en Angleterre.

et

Oural.

IL

p. 348. PI. 24.

fig.

5.)

Ces savans restreignent le nom de Conul. quadrisulcata à l'espèce de la formation carbonifère,
en Angleterre, et ils adoptent le nom de C. Soiverbyi donné par Defrance à la forme silurienne, initialement comprise par J. Sowerby dans la description de Con, quadrisulcata. (Voir 1818.)

En même


temps,

ils

indiquent

„L'angle d'ouverture au

comme

sommet de

caractères distinctifs des espèces de Conularia:

pyramide et la forme plus ou moins élancée de la coquille
des faces; la continuité ou la discontinuité des plis transverses au sommet de
leur courbure; enfin, la présence ou l'absence des stries dans les sillons transverses et leur direction
la

;

l'égalité

ou

l'inégalité

par rapport à ceux-ci."


1845. Le
Conul. laevigata.

une espèce de New South Wales, sous
(Cu StrzelecM, Neu South Wales and Van Diemen's land. p. 290. PI.

Prof. J. Morris décrit et figure
.

le

nom de

18.

fig. 9.)

L'horizon géologique auquel appartient cette espèce n'est pas indiqué, mais semble être dévonien
les observations générales sur la faune paléozoique de cette contrée (p. 296).

ou carbonifère, d'après

1846.

Le

Prof.

Geinitz


range les Conularia parmi

les Céphalopodes,' et

C. quadrisulcata Sow., C. teres Sow. et C. irregularis Konck.

1847. Le Doct. Guido Sandberger
les genres

Conularia Miller

et

(Gnmdr. der

énumère 3 espèces:

Verstein. p. 314.)

publie une monographie des Ptéropodes fossiles, comprenant

Coleoprion Sandb.

(Jahrb.

v.

Lconh.

u.


Broun. Heft

I.

p. 8.)
1*


SYSTÈME SILURIEN DU CENTRE DE LA BOHÈME.

Ce savant admet la détermination de M. M. d'Archiac et de Verneuil qui, en 1842, avaient
rangé les Conularia parmi les Ptéropodes. Il confirme ces vues en indiquant l'analogie qui existe
entre ce type fossile et le genre Çleodora Pérou, aujourd'hui vivant. Il reproduit ensuite la diaguose
conuue de Conularia et il énumère les caractères suivans, comme devant servir à la détermination
,

des espèces:
transverse de la pyramide.

1.

Forme de

2.

Angle solide au sommet.

3.


Angle, ou inteusité de

4.

Largeur des côtes transverses, par rapport aux

la section

courbure des côtes transverses.

la

sillons qui les séparent.

ou crénelée, ou granulée.

5.

Surface des côtes,

6.

Surface des sillons, lisse ou ornée de

7.

Sillons des arêtes de la pyramide étroits et profonds ou bien aplatis, avec des côtes alternantes.

lisse,


filets

dans

la direction

de

la ligne

médiane.

En appliquant ces caractères, déjà signalés pour la plupart, par M. M. de Verneuil et O. Keyserling,
en 1845, le Doct. Sandberger détermine 14 espèces, qu'il décrit sommairement. Il donne un nom
nouveau, à chacune d'elles, d'après son caractère le plus apparent et il relègue dans la synonimie
Nous reproduisons la nomenclature comparée de ces
le nom originairement adopté par l'auteur.
14 Conulaires:

....

1.

C. curta

2.

C. carinata

3.


C. tenuistriata

4. C.

.

Sandb.

C. quadrisulcata

.

Sandb.

C. acuta

.

.

Sandb.

C. Gerolsteinensis

.

A. V.

.


Sandb.

C. Gervillei

.

A. V.

.

.

Sandb.

C. irregularis

Sandb.

C. nouvelle espèce dévonienne de Wilmar.

sub-parallela

5. C. lati-sulcata
6.

.

.


C. deflexicosta

.

7.

C. pectini-costata

8.

C. serrata

9.

C. calamitacea

.

.

.

.

.

.

Konck.


.

.

.

Portl.

.

.

.

A. V.

A. V.

Sandb.
Sandb.

C. quadrisulcata

.

Sow. in Murch.

C. quadrisulcata

.


Prestw. Coalbrookdale.

.

Sandb.

C. Gervillei

.

.

A. V.

.

.

Hoeningh.

.

Sandb.

Sowerbyi

.

C.

.

.

.

.

.

.

C. Brongniarti

12. C. tuberi-costa

14. C. curvata

.

.

C.

11. C. cancellata

.

.


Roemer.

Sandb.

.

.

C. elongata
C. ornata

(Sow.) His.
F. A.

Sandb.

.

10. C. creni-jugata

13. C. tuberosa

Sandb.

Sandb.

.

-IC.


.

pyramidata
undulata

.

.

.

.

.

.

V. K. Russie et Oural.

Néhou



Sil.

Syst.

non Kemmenau.

Deslongs.


exprimées par Bronn dans une note au bas de la p. 14, le nouveau
par le Doct. Guido Sandberger, dans cette monographie des Ptéropodes
nomenclature
essayé
système de
fossiles, n'a trouvé aucun accueil par mi les paléontologues, et n'a entraîné aucun imitateur dans
Suivant les prévisions

cette voie.

1847.
Trenton,

c.

Le Prof. J. Hall décrit et figure les 4 espèces suivantes, appartenant au Calcaire de
à d. à l'une des phases moyennes de la faune seconde silurienne, en Amérique:
Conul. Trentonensis


GENRE CONULAMIA. MILLER.

1850. Les Doct. Sandberger décrivent
le

5

deux espèces suivantes, déjà décrites par


et figurent les

Doct. Guido, dans le mémoire cité ci-dessus, 1847.

Conul. sub-parallela

(Verst. Nass. p. 243. PI. 21.

fig.

1

.

à

=

Sandb.

.

.

detiexicosta

C.

C. Gervillei


.

.

A. V. partïm.

Sandb.

.

3.)

Ces deux espèces appartiennent aux formations dévouiennes des Contrées Rhénanes.

1850.
Il

parmi

Aie. d'Orbigny classe les Conularia

Ptéropodes, dans la famille des Hyalidae.

les

maximum
IL p. 37.)

constate l'existence de 13 espèces de ce genre, dont les premières et le


rien, et les dernières

(Cours élém. de Pal.

dans l'étage Toarcien.

strat.

dans l'étage silu(Prodr. p. 251.)

L'espèce énumérée par d'Orbigny parmi les fossiles de l'étage Toarcien, ou Lias supérieur, est
indiquée comme: Con. quadrisuîcata Phillips. 1839. PI. 12. fig. 10. Yorkshire. L'ouvrage anglais
n'étant pas à notre disposition, M. le Prof. Suess a bien voulu le consulter pour nous et il a remarqué,

que

le Prof. Phillips

indique Coalbrook Dale

comme

la localité

probable qui a fourni ce fossile, qui

appartiendrait à la première espèce connue du terrain carbonifère.

Nous ne trouvons aucune
Catalogue of Brit. Foss. par M.


de Conularia,

indication

dans le

provenant du Lias d'Angleterre,

le Prof. Morris. 1854. Ainsi, nous considérons la citation de d'Orbigny

coihme fondée sur une erreur.

1851.

M. Marie Rouault décrit les espèces suivantes, découvertes par
paléozoiques des environs de Rennes, en Bretagne.
Conul. Gervillei

(Bull. Soc. géol.

1851.

Le

.

C.

Nobleti


.

C.

Mayeri

.

A. V.
Rou.

\

lui

terrains

les

Faune dévonieune.

f

Rou.

Faune seconde

silurienne.


VIII. p. 361—386.)
Prof. Quenstedt classe le genre Conularia

parmi

les

éuumère les
il
(Handb. der Petref.

Ptéropodes et

principales espèces appartenant aux systèmes: silurien, dévonien et carbonifère.

IL

dans

p. 398.)

1852.

Le

Prof.

M'Coy

classe


confusion de diverses formes sous le

Conularia parmi les Ptéropodes. Après avoir indiqué la
Con. quadrictdata par J. Sowerby, il adopte la nomen-

les

nom de

clature proposée en 1847, par le Doct. Guido Sandberger. (Voir ci-dessus.)

Il

reproduit la description

des deux espèces suivantes:

Con. cancellata
C.

subtilis

.

.

.

.


.

Sandb.

=

C. quadrisuîcata Sow. Sil. Syst. PI. 12.

fig.

22.

dans T Appendix.

Sait, décrite

Le Prof. M'Coy constate que la première espèce se trouve dans la division silurienne inférieure
(Bala) comme dans la division supérieure, tandisque la seconde appartient exclusivement à l'étage
de Upp. Ludlow. (Synops. Brit. Foss. IL p. 287. PI. 1. L.)
M.

J.

W.

Salter, dans V Appendix qui

„Si nous considérons que,


dans

accompagne ce volume

les espèces

angles opposés des côtés les plus plats

dont

représentent

la section
le côte

(p.

transverse est comprimée, les deux

ventral

et le côté dorsal,

un caractère qui nous permettra de déterminer ces parties dans
dans quelques unes qui sont probablement comprimées latéralement: car

je pense,
et

V), s'exprime ainsi:


laquelle les

côtes habituelles,

transverses,

sont brisées ou arquées,

les

nous aurons

espèces plus cariées.

je trouve

que

la ligne sur

vers le milieu de chaque lobe,

mais elle est plus rapprochée des angles ventral et
deux lobes formant le côté dorsal sont quelquefois
face ventrale.
Sans doute, ceci s'appliquera seulement aux

n'est pas réellement au milieu dans tous les cas,


dorsal que des angles latéraux;

et en outre,

les

larges que ceux qui forment la
et dont
espèces symétriques, et non à celles qui ont été décrites et figurées comme rhomboidales
les côtés opposés seulement sont égaux. Il y a aussi diverses autres formes de ce genre remarquable."

plus

,


SYSTÈME SILURIEN DU CENTRE DE LA BOHÈME.

6

A

de ces observations, M. Salter

la suite

silurienne décrite

dans


le

du

texte

cancellata Sandb. en lui adjoignant

d'une cloison finement striée suivant

pu

aurait

un

par

percée

être

décrit, sous le

même volume
comme variété:
le

siphon.


par M.

,

nom de

Con, Sowerbyi Defrance, l'espèce

M'Coy

le Prof.

C. Gerolsteinensis A. V.

,

sous
Il

le

nom

de

Con.

constate la présence

grand diamètre, et portant une protubérance centrale, qui

propose l'explication de ce phénomène
Il
dans les
,

termes suivans:

„Le sommet de
fermer

avait

la coquille

comme dans

le trou,

et la cloison a été construite par le mollusque pour

été brisé

Cuvieria; cela peut rendre compte des ornemens de

la surface et

peut-

être la saillie du point central.


Mais Hall mentionne positivement une cloison et un siphon excentrique dans cette espèce, de sorte que la question exige de nouvelles observations. Con. teres Sow. qui
a de véritables cloisons, est considérée d'un commun accord comme un Céphalopode."

En

décrivant ensuite Con. subtilis, nouvelle espèce de l'étage de Ludlow, figurée dans ce volume

L

fig.
24), M. Salter fait ressortir: ,,1'inégalité des lobes
non dorsale, dans cette forme. D'après cette conformation,

dune compression
submédiane est considérablement plus rapprochée des sillons qui indiquent le dos et le front. L'observation de ce caractère
nous permettra probablement, dans tous les cas, de reconnaître quelle est la partie du corps que
nous observons."
(PI.

1.

latérale,

l'existence

et

la ligne

Nous regrettons vivement de ne pouvoir pas distinguer, sur la figure de C. subtilis, les partique le texte de M. Salter rend très intéressantes. Nous ne pouvons pas


cularités de conformation

même

nous rendre compte

de

la

forme

de

parceque

coquille,

la

sa

section

transverse

n'a

pas


été figurée.

1852. Le
trouvées

dans

d'Amérique.

Prof. J. Hall décrit et figure

deux espèces nouvelles: Con. Niagarensis et Con. longa,
la faune troisième silurienne, aux Etats-Unis

groupe de Niagara, c. à d. dans
(Pal. of N. York IL p. 294. PI. 65.)
le

1852. Le Prof. Fr. A. Roemer décrit et figure, sous le nom de Conul.? pinnata, une forme
douteuse, provenant des formations dévoniennes du Harz.
(Beitr. IL in Palaeontogr. p. 75. PI, 11.
Nous retrouvons cette espèce indiquée par l'auteur, sur son tableau général. (Beitr. V. in
fig. 24.)
Palaeontogr. XIII. p. 23. 1866.)

1853.

Le


Geinitz

Prof.

décrit

et

Holleben, dans la formation du Zechstein.

Cette

espèce est une de

Conul. Hollebeni,

figure

découverte à Ilmenau par M.

(Zeitschr. d. deutsch. geol. Ges.

une carène, au

celles qui présentent

de

V. p. 465.)


d'une rainure, au milieu

lieu

des faces.

1853.

Steininger décrit, sous le nom de Conul. Eifeliensis Schnur, une espèce dévonienne de
rapprochée de C. Gerolsteinensis A. V. mais distinguée par ses stries transverses simples,
aiguës et sans tubercules. Le spécimen original, appartenant à la collection Schnur, a été trouvé à
Waxweiler, dans la Grauwacke. (Geogn. Besclir. d. Eifel. p. 44.)
l'Eifel,

1854.

Le

Prof. J. Morris

énumère toutes

les

espèces du genre Conularia alors connues dans

les Iles Britanniques, savoir:
1.

Conul. quadrisulcata


Sow

2.

C.

subtilis

Sait

Sowerbyi

Defrance

id.

id.

'

4.

JC.
\C.
C.

elongata

Portl


Terrain carbonifère.
Silur. supérieur.
.

.

.

.

.

.

Silur.

super.

Silur. infér.
Silur. infér.

(Catal. of Brit. Foss. p. 231.)

1855. Nous constatons l'existence d'un dépôt organique dans
présence des cloisons dans nos espèces: C. Bohemica, C. consobrina,
XII. //. 147.) (Jakrb. v. Leonh. h. Bronn. jp. 388.)

notre


C

Conul.

anomala.

fecunda,

et

(Bullet. 2* S>

la


GENRE CONTJLARIA. MILLER.

7

1555. Le Prof. G. C. Swallow constate la présence d'une espèce nouvelle, non nommée, du
genre Conularia, dans l'Etat du Missouri, sur l'horizon dévonien du groupe de Chemung. (First and
Sec. Ann. Rep. geol. Surv. of Miss. Append. p. 218.)
1855. Le

Prof.

Min. Conch.

à cette espèce, figurée par Sowerby,


en restreignant ce
C. tubericosta par Sandberger en 1847.

1856. Le

du calcaire carbonifère,

décrit Con. quadrisulcata (Miller. Mss.) provenant

M'Coy

nom

PL

260.

fig.

5,

et

nommée

(Syn. Prit. Foss. III. p. 520.)

Prof. J. Hall décrit Conul. subulata, trouvée dans la formation Carbonifère des Etats-

(Trans. of the Albany Instit. IV.)


Unis.

1856.

M. Angelin nous signale verbalement l'existence de diverses formes de Conularia, dans
de la Scandinavie et nommément une ou deux espèces trouvées à Bôda, dans l'île
de la faune troisième, dans
c. à d. dans la faune seconde et au moins une autre forme,

le terrain silurien

:

de Oeland,
l'île de Gothland.

52— 59.)

(Paraît. Poh. et Scand. p.

dans

1856. M. Argéliez constate la présence d'une espèce de Conularia, qu'il nomme
les couches du Lias moyen de Milhau, dans le Dépt. de l'Aveyron, en France.

géol.

XIII.


qu'il

peut y avoir

(Pullet. Soc.

p. 186.)

1857.

Le

Roemer

Prof. Ferd.

place

occasion,

cette

genre Conularia parmi

le

les

Ptéropodes, en admettant


encore quelque doute au sujet de cette classification, à cause de

notable qui existe entre ce type fossile et

A

C. cancellata,

le

type vivant Cleodora, qui est

savant réfute l'opinion du Prof.

ce

J.

la

différence

plus analogue.

le

D. Dana (Unit. States Explor.

Ex-


pédition p. 709) qui considérait les Conularia comme des Céphalopodes, d'après les observations faites
par le Prof. J. Hall, sur Con. Trentonensis. (Voir ci-dessus 1847.)

Après avoir indiqué l'extension verticale du genre Conularia, à partir de
inférieure jusques dans le Zechstein

,

le

Prof.

Roemer

décrit et figure

,

sous le

la

division

nom

silurienne

de Con. grandis,


une nouvelle espèce dévonienne, du groupe de Hamilton, dans l'Etat de New York. Il reproduit aussi
et la figure de Con. pyramidata Hoeningh.
(Leth. Geogn. IL Lief. p. 434. PL IIP.

la description
fig.

21. et

PL

I.

fig.

12.)

Les caractères principaux attribués par

Roemer

le Prof.

à Con. grandis, savoir

:

sa grande taille,

et la ténuité de ses stries transverses, très serrées, sont aussi signalés dans Con. undulata, décrite par

le Prof. J. Hall.

de Cazenovia,

1857.

il

Le Chev.

Puclii Eichw.

Comme

(Voir ci-après 1862.)

les

fossiles qui ont

d'Eiclrwald décrit Conul. lineata et

appartenant au terrain silurien de

il

Russie.

la


même

une

est probable qu'ils appartiennent tous h

reçu ces deux noms proviennent
espèce.

énumère aussi

C. Soicerbyi Defr. et C.

(Beitr. in Bull, de la Soc. des Natur.

de Moscou, p. 147.)

1858.

Le Doct. Schmidt indique

siluriens des Provinces

Russes de

la

l'existence de plusieurs formes de Conularia dans les dépôts

Baltique, savoir:


Con. Sowerbyi

Trentonensis

C.

Buchi

C.

sp.

C.

(Unters.

iib.

d.

1859. Le

SU. Form.

v.

.

.


Defr.

.

Hall

....

(zone

1)

.

sp. (zone 2a.)

.

Faune troisième.

Eichw.
Schmidt

Faune seconde.

Schmidt

Ehstl. N. Livl. u. Oes. p.


208

in Archiv. fur Naturk. éc.)

Prof. J. Hall décrit et figure 4 espèces nouvelles sous les

Conul. lata
C.

C
C
(Pal. of N.

.

C.

York.

III

....

desiderata

Huntiana

.

.


.

.

pyramidalis

.

p. 34.6. 479.

PL

72.

Hall

Hall
Hall

)

,

e

..„

.


noms suivans:

.

J

J
]

rou lJe de Helderberg inférieur.
Hall / §

A.



111.)


SYSTÈME SILURIEN DU CENTRE DE LA BOHÈME.

s

D'après les vues exposées dans notre Déf.

d. Col. III.,

les

4 formes citées appartiennent à la


faune troisième silurienne.

Nous ferons remarquer, que
volume, mais aux Ptéropodes (?).

le

le

genre Conularia n'est pas associé aux Céphalopodes dans ce

1859. Le Doct. Ernst Boll signale
Diluvium du Meklenburg. Il considère

la

découverte faite par

cette

espèce

lui

de Conul. Sowerbyi Defr. dans

comme appartenant

à


la division silurienne

Mais il indique aussi l'existence d'une autre espèce trouvée dans un galet de roche qui
correspond au grès de Caradoc en Angleterre. (Archiv. d. Ver. d. Freunde d. Naturg. in Meklenb.
XIII. p. 163.) Voir ci-après 1867, un document plus récent, dans lequel M. le Doct. Boll attribue
C. Sowerbyi de sa collection à la division silurienne inférieure.
supérieure.

,

1859.

M. M. Salter

et

Angleterre.
1.

Conul.

Morris énumérent les

3

espèces

suivantes,


du terrain

silurien,

en


GENRE CONULARIA. MILLER.

9

La taille de Con. undulata, comme aussi les stries fines et serrées de ses faces, caractérisent
également Con. grandis Roem. qui provient de la même localité, Casenovia. Il est donc vraisemblable,
que ces deux noms ont été donnés à une même espèce dévonienne. (Voir ci-dessus. 1857.)
1863. Le

Prof. J. D.

Con.

Trentonensis Hall

Pal

of N.

York.

I.


PI. 59.

Ce savant admet
(p.

Dana

nom de

reproduit, sous le

(p.

,

(Man. of Geol.

2 15.)

4.

c,

1847.)

455) que

la

dernière espèce de ce genre se trouve dans le Lias.


fig.

496) au sujet affinités naturelles des Conularia, les vues

Stat. E.iplor.

Conul. gracile Hall, quelques figures de
avec l'apparence d'un siphon. (Voir.

dont l'une représente une cloison

,

p.

Il expose
antérieurement exprimées. (Unit.

qu'il avait

Nous traduisons ce passage:

Exped. p. 709.)

„Les Conularia paraissent avoir été les seuls représentans des Céphalopodes dibranches, durant
les temps paléozoiques.
On les rapporte généralement aux Ptéropodes; mais ces coquilles, grandes,
minces, pyramidales, cloisonnées au fond, suivant l'observation de Hall, et admettant quelque mouvement dans leurs angles, vers la partie supérieure, ont plus de rapports avec la coquille interne ou
osselet d'un Céphalopode."


1865.

Le

Doct. Reinhard Richter décrit et figure les deux espèces suivantes:

Con. reticulata. Richt.

sur rhorizon
{

^simUé à
de

\
t

.- ,.

.-,

t,.

l'étage calcaire

F

Bohême.


couche calcaire sur 1 horizon de 1 étage cale.
.
_ ,
.,
,
,•.-interrupta.
r,
L de la Bohême, avec Cardiola

,,

Con. quercifolia. Richt.

la

{

.

[

.

seconde espèce est fortement caractérisée par ses ornemens transverses, qui paraissent
Ils forment une courbe convexe vers l'ouverture, en passant sur la carène médiane, très
prononcée sur chacune des quatre faces égales de la pyramide très alongée.
Cette

sans


relief.

Ces deux espèces appartiennent donc à

Dans une communication
n'a jusqu'ici

la

faune troisième silurienne.

(Zeitschr.

d.

deutscli.

XI)

geol. Gesells. 1865. p. 369. PI.

particulière

découvert la trace

du 15 janv. 1867, M. le Doct. R. Richter constate, qu'il
dans les schistes alunifères (à Graptolites) qui

d'aucun Ptéropode,


sont au dessous de la couche calcaire renfermant Con. quercifolia, et qu'il considère
tant la base de notre étage E.

Cette

observation

s'étend

également

rées par ce savant, en Thuringe, au dessous de cet horizon,

à d.

comme

représen-

toutes les formations explo-

renfermant

la

faune seconde.

un contraste frappant, dans la distribution verticale
en Bohême, puisque la grande majorité des espèces de cet ordre


Ainsi, d'après les faits connus,

des Ptéropodes, en Thuringe et

c.

à

il

y aurait

caractérise la faune seconde de notre bassin.

1865. Le Prof. Kjérulf énumère parmi les fossiles de ses régions 3 et 4, c. à d. de la faune
seconde silurienne, aux environs de Christiania, deux espèces de Conularia. L'une est Con. Sotverhyi
Defr. et l'autre est très analogue à Con. elongata Portl.
(Weiv.-i Christ, p. 8.)
1865. Nous constatons la présence,
Con. aliéna, C. fragilis, C. Proteica. (Déf.

dans notre faune troisième silurienne, des 3 espèces:
d.

Col. III. p.

il.)

1865. Le Prof. Winchell décrit Conul. Neivberryi, trouvée dans l'Ohio et provenant du Marschall
Group, qui paraît appartenir à la base du terrain Carbonifère. (Froc, of the Acad. of Nat. Sci.

Philadelph. Jidy 1865.)

1866. M.

J.

W.

Salter décrit et figure quatre espèces nouvelles

rieure, en Angleterre, sous les

noms

qui suivent:

Conul. laevigata

.

.

de la division silurienne infé-


×