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5^
T
•^T^
DWfciBn
of
Mollusks
CONCHYLIOLOGIE FRANÇAISE
Hlr'^lf
""'
LES COQUILLES
DES EAUX DOUCES ET SAUMATRES
DE FRANCE
DESCRIPTION DES lAMILLES, GENRES ET ESPÈCES
P
,\
V,
ARNOULD LOCARD
Avec 302 figures dessinées d'après nature
et intercalées dans le texte
r.L
l'A Kl S
LIBRAIRIE
19,
RLE
J.-I!.
BAILLIÈRE
HvLTrF::.:iM.i:, p;vi:<
i>i
1!i>l[,i.vari)
1803
Sectional Lit^rary-
Cept.ofMoU. UJ/il.iî.
Lea
COixwÇtion.
kt El
s\int-germ»in
ES
-
INTRODUCTION
But de l'ouvrage.
aucun
— Depuis bientôt
|>rès
de quarante ans,
traité descriptif, relatif à la faune nialacologique ter
rcstre, des
eaux douces ou saumàtres de France, n'a été publié.
Au milieu de ce
siècle, les
œuvres de l'abbé Dupuy
Moquin-Tandon avaient déjà marqué une heureuse
étape dans
naud,
le
la carrière
et de
longue
entreprise par l'abbé Poiret, Drapar-
chevalier de Laniarck et leurs dignes continuateurs.
Mais, depuis lors,
fait
et
il
semblerait que l'histoire des coquilles n'a
aucun progrès nouveau. Pourtant, n'y
a-t-il
pas lieu
d'enregistrer à leur tour les découvertes acquises par les
soins d'éminenis naturalistes,
comme
les
Baudon, Bourgui-
gnat, Bérenguier, Clessin, Coutagne, Drouét, Fagot, Fischer,
Gassies, Hagenmùller,
dilhe, Pollonera,
vain,
Westerlund
A. LocARD, Coq.
Jousseaume, Mabille, Moitessier, Pala-
Rambur, Ray, de Saint-Simon, Sayn, Ser
et tant d'autres!
i
I>TUODlICTION
6
Déjà, en 1882, nous avons donné
le
catalogue complet de
tous les MolhiS(|ues connus jusqu'à ce jour (1). Mais pareil
travail
tions
ne iiouvail nécessairenienl comporter que des indica-
synonymiques accompagnées des divers habitats assi-
gnés aux différentes espèces.
Encouragé par
bienveillant accueil accordé au
le
que nous venons de publier sur
les coquilles
volume
marines des
côtes de France (2), nous nous proposons de donner aujourd'hui
une seconde
en présentant
la
eaux douces
et
partie à cette étude de
saumàtres. Et, puisque
avons suivi a paru bon, c'est encore
suivre
:
grouper toutes
suivant un
faire suivre
la
faune française,
description des coquilles qui vivent dans les
mode
les
le
le
même
plan
espèces connues jusqu'à ce jour
de classification rationnel et méthodique;
chacune de ces espèces d'une description courte,
que chacun puisse arriver facilement
précise, mais telle
avec certitude à
et
détermination exacte de toutes ces formes;
la
accompagner ces descriptions d'un nombre de
fisant
que nous
que nous allons
pour permettre de
du tout un volume
naturelles, tel est
les
à la portée
figures suf-
bien comprendre; faire enfin
de tous les amis des sciences
but que nous espérons pouvoir encore
le
atteindre,
Connne nous l'avons
nous donnerons
ici
fait
à l'occasion des coquilles marines,
quelques indications technologiques
les
indispensables à toutes les personnes qui désirent s'occuper
de conchyliologie;
(1)
et
comme
Prodrome de malacologie
bien souvent ceux qui s'adon-
française.
Catalogue général des Mollusques
eaux douces et des eaux sautnd-
ricayits de France, Mollusques terrestres, des
tres. Lyoïi-Paris, 188?,
(2)
1
vol.
gr. ia-8, 462 p.
Les Coquilles marines des côtes de France, description des familles, genres
et espèces, t'aris
1892,
1
nature et intercalées dans
vol.
gr. in-8,
le texte.
334
p.
avec 348 Cgurts dessinées d'après
-
INTRODUCTION
7
nent à l'élude des coquilles marines laissent de coté
les
coquilles des eaux douces et réciproquement, nous croyons
utile
de reproduire ces courtes notions indispensables.
Mais, avant de terminer, qu'on nous permette de rendre
un profond témoignage d'estime
ici
de reconnaissance à
et
notre bien regretté maître et ami, M. Juk's-René Bourguignat.
Personne plus que
la
lui n'a
su se consacrer plus utilement à
science qui nous occupe; ses sages et bienveillants conseils
nous ont toujours été particulièrement précieux;
méthode
si
claire et
si
de suivre. On trouvera dans
nombre d'espèces
mort trop
c'est
sa
précise que nous nous somiues elTorcé
le
cours de cet ouvrage un grand
inédites qu'il
avait
instituées
et
qu'une
l'a
empêché de
comme ceux
de noire livre
malheureusement prématurée
publier.
.\joulons
que tous nos dessins,
sur les coquilles marines, ont été dessinés d'après nature ou
originaux
d'après les types
iM""
des auteurs par les
soins
de
Anna Barbenès.
Terminologie conchyliologique.
chyliologie,
livré à
il
n'est
— Pour
nullement besoin de
faire
s'être
de
la
con
préalablement
de bien grandes études d'histoire naturelle. Quelques
notions générales, quelques mots de terminologie que nous
allons exposer, sufliront
amplement pour mettre
au courant des expressions dont nous aurons
Les Mollusques sont des animaux
à
le
à faire
corps mou,
lecteur
usage.
le
plus
souvent protégé par une coquille solide; cette coquille est
U7iivalve, bivalve,
ou plurivalve. La faune de nos eaux douces-
comporte des univalves ou Gastropodes
et
des bivalves ou
Lioneilibranchcs.
Les Gastropodes ont une tète dislincle et rampent sur leur
8
1>TK0DIICTI0N
pied charnu;
le
vulgaire escargot en qsI
le
prototype. Les
Lamellibranches n'ont pas de lèle distincte; quelques-uns,
comme
les
partie de
Dreissensies, sont fixes durant
la
plus grande
leur vie, les autres sont susceptibles d'un faible
déplacement.
La coquille
les
recouvre
est l'enveloppe testacée qui protège et
Mollusques. C'est surtout à l'aide de cette coquille qui
joue en
somme
le
rôle
du squelette chez d'autres animaux, que
Tours embryonnaires.
Sinus labial.
Callum.
-
.
_
FiG.
1.
—
l'on peut arriver à les
Bord columellaire.
-
-
Ombilic.
-
Opercule.
Labre.
.
.
Vivipara commioiis:, Morj.-Taml.
déterminer
et à les classer
mort
titude; elle seule survit après la
et
avec cer-
parfois se conserve
avec une merveilleuse délicatesse après sa fossilisation. Chez
les univalves, la
coquille est tantôt
(Ancyhis), tantôt enroulée
suivant
tours. L'axe sur lequel se fait cet
molle
(fig.
I);
s'il
est creux,
la
spire
un certain nombre de
représente
le
nom colxinomme ombilic.
enroulement a
son entrée se
Les tours supérieurs constituent
rieure de
simplement tectiforme
la sj)irc;
l'extrémité supé-
sommel de
la
coquille
;
nécessairement ce sommet doit toujours être placé en haut.
Les premiers tours, au voisinage du sommet sont qualifiés de
KMTRODUCTION
iouj'S
ewbrijonnaires; tout les tours, quelle que soil leur
forme, sont séparés par une sitliwc.
rement de beaucoup
ture; celle
nomme
on
9
F^e
dernier four, ordinai-
plus grand, se termine par l'ouver-
le
s'ouvre en avant, tandis que, par opposition,
ci
dos de
la
coquille le côté du dernier tour qui lui
La périphérie aperturale est appelée péristome;
est opposé.
ce péristome peut être continu ou discontinu
sente son bord externe
le
;
boi-dcoluinclhiire
;
le
es.t,
labre re|)ré-
au contraire,
bord opposé au labre; parfois ce bord columellaire est
le
accompagné d'un développement calleux ou caltum qui
s'étend
sur une partie du dernier tour. Chez quelques espèces,
existe,
dans
le
moins profond,
c'est le sinus labial.
prolonge suivant une
se
il
haut du labre, une fente ou sinus plus ou
La base du dernier tour
ou moins allongée,
région plus
ouverte ou fermée, désignée sous
le
nom
de canal. Enfin,
l'ouverture peut être close ou non par une pièce accessoire
mobile, que l'on désigne sous
Chez
le
en
est situé
haut
A^opercule.
par
opposition
anale, placée à droite
;
sommet ou
crochet
plus ordinairement infléchi sur la
le
et
gauche, c'est-à-dire dirigé vers
buccale,
nom
les coquilles bivalves (fig. 2), le
à la
le
la réjji/on
antérieure ou région
région postérieure ou
coté opposé au
sommet
se
région
nomme
région inférieure ou ventrale. La coquille étant placée à plat,
son
sommet
droit,
ou dirigé vers
la
région antéiieure, nous
qualifierons de valve supérieure ceWe, qui est en dessus, et de
valve inférieure celle qui est en dessous'. Chez quelques
coquilles des eaux douces, on observe dans
rieure un
(I)
la
la
région posté-
allongement plus ou moins prononcé que
Quelques auteurs, supposant
le
l'on
Mollusque en marche, qualifient de valve droite
valve inférieure, et de valve gauche,
la
valve supérieure.
INTRODUCTION
10
qualifie de ?05//'e; la ligne qui joint le
la
h'(jiu'
dorsale délimite
sommet au
rostre est
ou avoir dorsale; parfois cette arête
(ipico-7ns(rale
en dessus
d'elle
une région triangulaire
amincie ou créle posléro-dorsnlc ; l'angle opposé à
dorsale dans
l'arête
de celte crête est Vonglc postévo-dorsal.
le liant
Les valves sont reliées entre elles à
logé an voisinage des
sommets
l'aide d'un
ligament
plus souvent à leur droite;
le
Bord supérieur
Laniello lalér.
_ _ _
l'entcanlinolo
Iinpr
Dord poster.
Lignn palWale
Uord inférieur ou
Fio. 2.
—
Unio rhomboideus,
—
Sclirût.
Vue
intérieure
de
valve
inférieure
ou valve droite.
en outre, à l'intérieur on observe quelquefois des
des creux formant charnière
rement sont logées
lamelles latérales.
sous les sommets
et
saillies et
antérieu-
dents cardinales, tandis que sur les
les
cùtés et surtout dans
;
la
région postérieure s'allongent les
En dehors,
et
au voisinage du sommet, on
dislingue parfois un écusson que l'on qualifie de lunule.
Les coquilles des Lamellibranches peuvent être équilatéralcs ou inéqvilalérales
;
dans
la
faune des eaux douces elles
sont toujours équivalvcs ;\e plus souvent elles sont libres;
d'autres fois, le tout premier âge ou
période embryonnaire
passée, elles sont fixées aux corps voisins
poils
soyeux appelés byssus.
|)ar
une
touffe de
INTIIODUCTION
11
seules données fondamentales que
Telles sont les
aurons besoin de formuler pour déterminer
dans
la variété, soit
soit
de
dans
la
galbe, soit dans
le
mode d'ornementation
le
dépendent
coquille,
la
de ces différentes parties
les caractères spécifiques.
s'atténue et disparait avec
mort de l'animal,
la
De
position relative,
évidemment que chose accessoire,
ration n'est
nous
les coquilles.
La colo-
puisqu'elle
et lors
de sa
en outre, chaque espèce est susceptible
fossilisation. Mais,
de présenter un plus ou moins grand nombre de variations
générales ou individuelles, basées sur sa forme et sur son
mode d'ornementation. Pour ne
pas compliquer inutilement
notre étude, nous n'avons pas cru devoir tenir compte
ces variétés.
Il
est
admis en principe,
que chaque espèce,
tible
que nous
telle
la
et
une
fois
ici
de
pour toutes,
comprenons,
est suscep-
de présenter, outre une série de variétés ex colore, des
variétés major,
minor,
clongata,
curta,
vcntricosa,
atte-
nuata, etc.
—
De l\ recherche des mollusques.
La pèche aux Mol-
lusques dans les eaux douces ou saumàtres nécessite certains
En général, tous
soins.
rivières, ruisseaux
cours
les
ou ruisselets, tous
d'eau,
fleuves,
les lacs, marais, étangs,
bassins ou fossés sont susceptibles de donner asile à une
faunule aussi riche que variée.
connaître
les
récolter au sein
L'engin
On
le
mœurs
même
de
nos
plus simple et
résistant,
solide, et
ira
Mollusques
pour
aller
les
de leur habitai.
le
plus pratique pour
coquillages consiste en un petit
ment
peut, sans doute à coup
d'abondantes récoltes; mais mieux vaut encore
sûr, y faire
lilet
la
pèche des
en canevas suffisam-
emmanché au bout d'une canne
légère, mais
aussi longue que possible. Avec cette pochette on
cueillir
sur place
la
|)lupart
des Mollusques
;
et
si
ses
INTRODUCTION
11
bords sont assez résistants pour ne pas craindre une trop
rapide usure, en
la
promenant
corps plongés dans l'eau,
long des parois de tous les
le
pierres,
plantes
ou détritus de
toutes sortes, on aura grande chance de trouver dans son
fond, à sa sortie de l'eau,
Dans
eaux calmes
les
nombre de
petites esjjèces.
tantôt grimpant
et tranquilles,
le
long des tiges ou cachés sous
les
aquatiques, tantôt errant sur
vase ou gracieusement bercés
la
à la surface des eaux, vivent les
même
Physes ou
les
mauvaise saison, on
larges feuilles des plantes
Limnées,
les
Planorbes, les
Vivipares. Lors de l'approche
les
voit
s'enterrer
de
la
pour attendre
le
retour du printemps. Les petites espèces donnent toujours
la
préférence aux eaux plus claires et aux milieux de moindre
surface. Los Scgmcnlina et toutes les petites Bylliineliidées
ou Mélanidées, de complexion sans
recherchent les eaux
doute plus
délicate,
fraîches et plus pures, dans les
i>lus
sources d'eau vive, les réservoirs de leur voisinage ou
ruisselets qui s'en échappent. Là,
Dupuy, tantôt sur
les pierres
«
on
les
les trouve, dit l'abbé
au fond des fontaines peu pro-
fondes ou des rigoles, tantôt sur
la terre
tout à lentour, ou
bien sur les racines dites queues de renards des saules, des
aunes ou des peupliers qui se forment dans ces fontaines,
ces réservoirs ou ces ruisselets, ou bien sur les herbes plon-
geant dans l'eau. Lorsque
le
fond des sources, réservoirs ou
ruisseaux, est garni de mousses plus ou moins
épaisses,
comme
Potcwwgelon
et
les
Fontinolis, les
d'autres
menues
Sphagnnm,
plantes
grandes
etc.,
et
ou de
aquatiques, on
trouve d'ordinaire des petits Mollusques en abondance sur
ces plantes.
« Lorsqu'ils sont sur les pierres
prend un
à
un avec
les doigts
en petite quantité, on
auxquels
ils
adhèrent
les
facile-
INTROntCTION
ment, mais quand
13
sont sur les petites herbes et surtout à
ils
travers les mousses ou les conferves, les lentilles d'eau, etc.,
meilleur
le
moyen de
les avoir
une quantité de ces
recueillir
ment des mousses,
en grand nombre,
petites plantes, et
c'est
de
spéciale-
d'en exprimer l'eau, de les emporter chez
de les mettre sécher au soleil sur une grande feuille de
soi,
papier ou sur un mouchoir blanc. F^orsqu'elles
sèches, on les secoue en séparant les brins, et
lusques sont abondants parmi ces mousses,
mouchoir
s'en
mêmes
des
trouvent couverts.
Il
les
Mol-
papier ou
le
le
n'y a qu'à les séparer
débris (I). »
Les Ancyles
et
sur les pierres du
tout en vivant dans des eaux
les INérites,
mœurs
plus courantes, ont des
lit
de
plus paisibles encore; c'est
la rivière,
sur les enrocheuients qui
bordent son cours qu'ils adhèrent; c'est
chercher; dans ce cas
c'est à la
sont bien
si
main
le filet n'est
qu'il faut les
là
qu'on
ira
les
plus d'un grand secours,
enlever un à un, en les détachant
délicatement de leur demeure.
Certains Mollusques sont
éminemment
éclectiques dans le
choix de leur habitat; dédaignant parfois les eaux pures qui
courent à
les
la
lumière du
soleil, ils
donneront
la
préférence,
uns aux eaux souterraines, d'autres aux eaux chaudes,
d'autres encore aux sources minérales
;
telle
renfermera une espèce bien différente de
Ce sont en général de
petits
la
source donnée
source voisine.
Mollusques qui vivent dans ces
conditions presque anormales
;
les
conduites d'eau de
la ville
de Paris sont riches en coquillages; ailleurs, une température
constante de 25 et
(1)
même
30 degrés permettra encore
à cer-
L'abbé D. Dupiiy, Be la recherche des Mollusqiirs terrestres et d'eau douce,
et des
moyens de
se les
procurer. Paris, 1878,
p. 25.
14
INTRODUCTIO?»
taines espèces de s'y bien développer
;
d'autres au contraire ne
redoutant pas les rigueurs des grands froids s'établiront dans
les lacs
même
des sommets alpestres
;
dans des sources ferrugineuses
un assez haut degré, on
à
de Bythinelles. Et
comme
de
a trouvé de riches colonies
milieux exercent nécessai-
tels
rement une influence toute particulière sur
reproduisent,
il
miner avec
plus grand soin.
le
les êtres qui s'y
intéressant de les exa
sera toujours très
Les grandes Nayades, Margaritanes, Anodonles, Pseudanodontes et Unios recherchent presque toujours des milieux
mieux en rapport avec leur
ment dans
elles
vase ou
la
un léger
présence.
Si
le
faire
senfonçant peu profondé-
;
fin, elles laissent
sillon qui servira bien
le
le filet
armé de
sa
jour. .Mais dans les grands fonds,
usage de
la
vraie drague
si
derrière
souvent à révéler
milieu n'est pas trop profond,
passer au-dessous d'elles
ramener au
taille
sable très
letu-
suffira
de
canne pour
les
il
conviendra de
il
l'on veut les explorer
conve-
nablement.
Enfin pour les petites Nayades
les Pisidies,
filet.
il
est très
En écrémant
en
l'agiter
la
la
comme
les
avantageux de substituer
surface de
la
Sphœries ou
la
passoire au
vase, on n'aura plus qu'à
ramenant au jour, pour tamiser
les
menus
détritus qu'elle renferme, de manière à ne laisser dans le fond
de l'instrument que
les petites
coquilles qui pouvaient s'y
trouver.
Mais
ici,
on
devra
du
sol.
comme
tenir
la
faune terrestre,
conditions
pétrograpbiques
lorsqu'il s'agira
compte
des
de
Les fonds calcaires seront toujours beaucoup plus
riches en Mollusques que les fonds siliceux.
Dans ces
dilTé-
rentsmilieux, les Mollusques cherclieront à s'abriter contre les
intensités d'un courant trop rapide qui i)ourrait les entraîner
INTRODUCTION
au loin
;
en
même temps ils
les sables trop
rité (le leur
15
éviteront les graviers trop lourds,
anguleux qui jiourraient compromettre
même
enveloppe ou
la
sécu-
les blesser lorsqu'ils sortent
de leur demeure. Dans les grands cours d'eau,
il
est à
peu
près inutile d'explorer les parties trop rapides, les Dreissen
sies seules, retenues par leurs byssus,
dans
les anses,
dans
les
petites plages qui se dessinent
viendront s'accumuler de
le
dans
fins
coquillages pourront vivre
Le milieu
peuvent résister; mais
trous laissés par
les
la
coudes
drague, sur les
el les contours,
débris à travers lesquels nos
mieux
plus propice pour
à leur aise.
la
récolte des Mollusques de
toutes sortes, ce sont les alluvions des cours d'eaux petits ou
grands.
Beaucoup d'espèces,
même
des plus rares,
n'ont
encore été récoltées que dans de semblables conditions. Lors
des crues de quelque imporlance, l'eau, ravageant ses bords,
entraine avec elle des débris de toutes sortes qu'elle vient
ensuite déposer plus loin sur quelques points de sa rive.
Il
convient de recueillir avec grand soin ces détritus alluviens,
de
les tamiser,
de
les laver,
est fort probable qu'ils
de les examiner à
la
loupe, car
il
renfermeront des formes souvent des
plus intéressantes.
Conservation des coquilles.
—
Pour conserver dans
collections les coquilles ainsi récoltées,
il
conviendra de
débarrasser de l'animal qu'elles renferment et dont
la
les
les
conser-
vation n'est pas toujours chose facile. Sont-elles de très petite
taille ?
Après
les avoir
soigneusement lavées pour débarrasser
leur test de toutes les impuretés dont
il
suffira
il
est
souvent souillé,
de les exposer au soleil ou à une douce température
pour obtenir
ainsi toute
la
dessiccation complète de Tanimal et enlever
mauvaise odeur. Mais
si
les coquilles
sont plus
l^TROD^cTlo^
t6
grosses, on les plongera dans l'eau bonillanle; les bivalves
s'cntr'ouvant d'eux-mêmes,
à
d'un
l'aide
couteau, on
en
détachera facilement les chairs adhérentes; pour les coquilles
enroulées, au
moyen d'un
petit crochet,
on
ira
profondément que possible l'animal, pour
en suivant
le
ment ouvenule
la spire. Si
embrocher aussi
l'extirper ensuite
l'extérieur est en-
croûté, un grattage adroitement pratiqué, suivi d'un bon coup
de brosse, suffira pour
le
débarrasser des parasites de toutes
sortes qui ont pu l'envahir. Enfin,
peu d'eau
gommée
passée
à
toute sa fraîcheur primitive.
Lyon, décfiiihre
I89"2.
la
si
cela est nécessaire,
surface rendra à
la
un
coquille
GASTROPODA
INOPERCULATA
LIMN.EID.E
Coquille turbinée, spire saillante ou déprimée à enroulement dexlre ou
sénestre
;
ouverture ovalaire, péristome simple, discontinu.
Genre LIMNjEA, Bruguière.
Coquille dextre, plus ou moins allongée, spire saillante
ouverture à bords réunis par un mince callum
—
A.
Groupe du L. staijnalis
;
;
ombilic nul;
columelle tordue en bas.
.
Coquille grande; spire allongée; dernier tour assez gr05.
Limnsea stagnalis,
Ilelix stagnalii
an,, p. 91.-
Linné.
L., 1753. Sj/st. nat., p. 774.
Loc,
1882. Prodr., p
Coquille grande, ovoïde-allongée
effilée;
;
5 à 6 tours assez convexes,
gros, ovalaire
;
blement égale à
204
—
L. stag., Lamck., 1801. Syst.
et 451.
spire haute,
le
dernier
ouverture subarrondie, sensila
moilié de la hauteur totale,
un peu oblique, faiblement anguleuse dans
le
haut; péristome subcontinu; bord columellaire
dilaté,
fortement lordu
sinueusement arqué;
comme
lest
bord externe simple,
;
mince, luisant, souvent
martelé, avec stries longitudinales peu
sensibles, d'un corné-blond.
—
II.
23 à 25 millimètres.
Assez
commun; presque
partout.
40 à 50; D.
18
GASTROPODA
Limnaea Locardi, Coctagme.
L. Locardi, Coul., 1891.
grande
Taille plus
;
Slss.
galbe plus ùlroitenient allongé; spire
trôE effilée; G à 7 tours assez convexes, le dernier
un peu
moins haute que
étroite,
—
plisséo.
5.')
II.
Peu commun
Limnœa
à 03
raphidia, Bouhguignat.
Très étroitement
convexes,
delà coquille; columcUe bien
le reste
D. 24 à 27 millimèires.
Ain, I>è:e, Saônc-et-Loire, etc.
;
i. mphùiia, Brgt.,
reste de
;
18(30.
eftilé,
Amen, maiac,
lancéolé
;
p. 184, pi. 18, lig
II,
s]jire très
allongée
C-8.
8à
;
9 tours peu
dernier étroit: ouverture notablement moins haute que
le
—
coquille; columelle peu plissée.
la
1res haute,
peu gros; ouverture
II.
le
54 à 70; D. 18 à24 mil-
linièlres.
Très rare; lac de Silans (Ain).
Limnaea "Westerlundi,
Locard.
Fauna Suce,
L. stagn., rar. vulgaris. Weslerl., 1871.
Voisin du stnynitli^, un peu plus petit
lièrement effilée
étroite
;
;
plus régu-
dernier lour moins gros, plus allongé; ouverture plus
—H. 40
columelle moins tordue.
;
Assez rare
p. 315.
plus étroit; spire
et
45
à
;
D. 16 à 19 millimètres.
un peu paitoul.
Limnaea colpodia, Bourguignat.
"
L. colpodia, Brgt., 1862. Spic. 7nalac., p. 90,
Voisin du stngnalis; spire plus courte
tru; croissance
plus
;
pi.
régulière; suture moins
ample, columelle plus tordue
;
11, fig. 12-14.
dernier tour plus ovoide-ven-
oblique; ouverture plus
spire souvent arquée.
—
H. 40 à 50;
D. 18 à 20 millimètres.
Assez rare
;
un peu partout.
Limnaea Borealis, Bourguignat.
L. Borealis, Brgt., 1862. Spic.
Galbe ovoïde-court, trapu
dernier très haut,
haute que
58
;
le
;
malac,
p. 96, pi. 12, fig. 6.
spire très courte
;
G tours peu convexes,
reste de
la
coquille
;
columelle à peine tordue.
D. 27 à 30 millimètres.
llare
;
les
le
subcylindroïde- arrondi en haut; ouverture bien plus
étangs de
la
Loire, entre Feurs et Montbrison.
— H.
50
à
19
LIMlN.ÎÎID.t;
Limnœa
turgîda, Menkiî.
L. turgida, Menke, in Hait.,
Galbe ovoïde-ventru
;
Gast. Schic, p. 19,
lt'44.
spire courte
très gros, court, ventru-arrondi
pi. 8, fig.
tours bien convexes,
;
1-7.
le
dernier
ouverture très ample, plus haute que
;
—
reste de la coquille; columelle bien tordue.
le
H. 40 ù 50; D. 28 à
30 millimètres.
Assez
commun; un peu
partout.
Limnsea helophila, Bourguioat.
L. elophila, Brgt., 1862. Spic.malac,
du iurgida
Voisin
convexes
moi'.is
subanguleux
droïde,
la
dans
courte
haut;
en
;
tours
subcylin-
ouverture
plus
vaguement subrcclangulaire, plus grande
étroite,
que
p. 97. pi. 12, lig
dernier très gros,
le
;
plus
.spire
;
moitié de la hauteur totale, peu anguleuse
haut; columelle allongée,
le
bord externe simple,
flcxueux.
Assez
— H. 40 à
à
profil
moins tordue,
légèrement ondulé-
50; D. 24 à 28 millimètres.
commun presque
partoui.
;
Limnsea Coutagnei, Locard.
L. Coutagnei, hoc, 1S9I. t^ov. fp.
Voisin du iurgida; plus
courte
très
haut
;
;
petit,
tours très convexes,
plus ovoïde-ventru; spire
plus court,
dernier moins haut, bien arrondi en
le
ouverture plus petite, plus ovalaire.
—
H. 35
ik
-iO
;
D. 20 à 24 mil.
Assez rare; Eure, Seine-Inférieure, Seine-et-Marne, etc.
Limnsea variegata,
HaZay.
L.stagn., var. variegata, Haz., 1881.
In Mal.
Bldtt., p.
4(5, pi.
i?,
fig.
1-2.
Voisin du stagnalis; spire plus étroitement effilée; dernier tour plus
court, plus ventru; ouverture plus arrondie,
la coquille.
— H. 40
à
50
Rare; principalement
le
;
D. 23
Nord
à
moins haute que
le reste
de
2G millimètres.
et l'Est.
LiiuQsea arenaria, Colbeau.
L. stagnalis, var. arenaria, Golb.,18i55.
Taille plus petite; galbe
In Soc, mal.Belff.,p.
69, pi. 2, fig. 5.
fusiforme assez allongé; spire effilée; 5 à
GASTROPODA
20
G tours peu convexes,
dernier peu ventru
le
— H.
plus haute que le reste de la coquille.
Assez rare
Limnsea
;
un peu partout, surtout
le
ouverture un peu étroite,
;
25
Nord
;
D. 12 millimètres.
et l'Est.
fragilis Linné.
Hélix fragilis, L. 1758. Syst. nat.,
Edinb. Encycl., VII, I, p. 77.
p. 774.
—
L. ft-agilis, Flem.,
18i4.
lyi
Assez petit; étroitement allongé; spire haute; 5 tours peu convexes,
le
de
dernier très haut, très
la
eftilé
;
ouverture étroite, plus petite que
coquille; columelle épaissie,
peu tordue.
—
le reste
10à2j;
H.
D. 7 à
9 millimètres.
Assez rare
;
B.
un peu partout.
—
Groupe du L. psilia.
Taille petite; galbe allongé
Limnsea
;
dernier tour peu gros.
psilia, Bourgvignat.
L. psilia, Brgt., 1862. Spic. malac,
Galbe ovoïde assez allongé
minée
;
allongé
p. 101, pi.
spire un
;
U,
fig.
7-10.
peu courte, acu-
dernier tour grand, un peu ventru en haut, ensuite
ouverture égale aux 2/3 de
;
melle tordue
;
test
hauteur totale; colu-
la
— H. 7 à 8
mince, corné pâle.
;
D. 4 à
5 millimètres.
Rare
Limnaea
environs de Troyes, de Lyon,
;
etc.
debilis, Bourgcignat.
L. debilis, Brgt., in
Servain, 1881. Lac Balaton,
45 {sine descr.).
p.
Galbe étroitement allongé; 6 tours à peine convexes,
haut, assez étroit
;
sommet pointu ouverture peu
droite; test mince,
Rare
;
;
fragile, corné.
—
11.
large
8 à 12
;
;
le
dernier
très
columelle presque
D. 4 à 5 millimètres.
environs de Troyes.
Limnaea Thommasellii,
Menegazzi.
L. Thommasellii, Men., 1855. Malac. Veron.,
Galbe subconique; spire peu haute
;
p. 288.
4 1/2 à 5 tours un peu convexes.
21
i,imiNjEiD;E
le
dernier très grand,
moins haute que
H. 5
un peu
le reste
de
en bas; sommet oblus
renflé
la coquille;
ouvertnre
columelle droite et longue.
—
7; D. 2 3/4 à 3 1/2 millimètres.
;\
Rare
;
environs de Troyes.
Limnœa
Moitessieri, Bourguignat.
Lac
L. Moitessieri, Brgt., in Serv., 1881.
Fusiforme-allongé
;
spire courte
très haut, bien allongé
;
— H.
Rare;
Balat.,
4 tours
;
p.
48 {sine deicr.).
h peine convexes, le dernier
ouverture égale aux 3/4 de
étroitement ovalaire; columelle
clair.
;
très
allongée;
la
hauteur
totale,
mince, corné très
test
5j D. 3 millimèirts.
le Lez,
Limnsea
près Montpellier.
Foreli, S. Clessin.
Clés., 18*7.
L. Foreli,
Ovoïde-allongé
;
In Mal.
Blàtt., p. 172,
spire peu haute
;
pi. 3,
fig.
tours convexes,
2-4.
dernier long,
le
peu
ventru en haut, bien allongé en bas; ouverture plus grande que les 2/3 de
la
hauteur
mince.
—
Rare;
totale, assez étroite;
H. 12
;
columelle tordue dans
le
haut;
de Genève, jusqu'à 50 mètres de profondeur,
lac
test
assez
D. 6 1/2 millimètres.
le
Boucau
(Basses-Pyrénées).
Limnsea Vagoritana,
L. Vagorilana,
Boukguignat.
Brgl., in Serv., 1881.
Lac Balaton,
p.
48 (sine descr.).
Voisin du Foreli, un peu plus court; dernier tour plus ventru; ouverture plus ample, plus arrondie
solide.
— H.
10 à 12
;
;
columelle plus tordue
;
test
un peu plus
D. 6 à 8 millimètres.
Rarejl'Erve (Mayenne).
C.
—
Groupe du L. Bodamica.
Coquille assez grande; spire assez allongée; dernier tour ventru.
Limnsea Bodamica^
—
S. Clessin.
Bodamica,
L. Bodamica, Brgt., in
L. stagnalis, var.
A. LocAHD, Coq.
Cless., 1877. Deutsch.' excurs., p. 358, fig. 205.
Serv., 1881.
Lac Balaton,
p. 46.
2
22
GASTROPODA
Galbe suliovoïdeble; spire
un
court, renflé
peu allongée,
acuminéc 5 à 6 tours,
;
convexes,
dans son ensem-
assez
courte,
mais
les prcmicîrs très petits, assez
dernier ventru, subanguleux en haut;
le
suture peu profonde; ouverture ample, subrectangulaire; columelle bien tordue, bord externe sim-
—
ple, faiblement ondnlé-flexueux.
D. 18
H. 26 à 33;
22 millimètres.
à
Assez
commun
;
bords du
lac
de Genève.
Limnsea lacustris, Studeu.
Limneus
Un peu
convexes,
ample,
tordue
?
lacustris, Stud., 1820. Syst. J'er:., p. 27.
plus gros;
ubarrondie, égale aux 2/3 de la hauteur totale
—
mincC: corné-blond.
test
;
spire a.ssez haute, pointue; 5 à G tours
un peu
dernier très gros, ventru, arrondi en haut; ouverture très
le
;
H. 32 à 38; D. 22
columelle peu
à
24 millimè-
tres.
Peu commun
Limnœa
;
bords du
lac
de Genève.
Helvetica_, Servain.
L. Helvetica, Serv., 1881. Lac Balaton,
Plus petit
;
plus arrondi
;
spire
p.
46 [sine descr.).
moins aiguë
moins allongé, plus régulièrement arrondi
circulaire, plus hante
tordue.
Rare
— H. 23 à 26;
;
que
les
D. 16
2/3 de
Limnaeus
hauteur totale
;
columelle plus
à 17 millimètres.
effusa, Rùster.
effusus, Kùst., 186?. Conch, cab., p. 6, pi.
Galbe un peu plus ovoïde-allongé
plus étroitement arrondi, plus
melle plus tordue
;
dernier tour moins gros,
;
ouverture plus petite, semi-
bords du lac de Genève, environs de Lyon.
Limnsea
Rare
la
;
;
effilé
;
en bas
test plus épais.
1, fig.
15-16.
dernier tour moins renflé en haut,
— H.
;
ouverture moins ample; colu-
20
à
23
;
D. 12 à 16 millim.
environs de Paris et de Lyon.
D.
—
Groupe du L. auricularia.
Coquille assez grande
;
spire courte; dernier tour irès ventru.
Limnaea auricularia,
LiiMnk.
Hélix auricularia, L,,' 1708. Syst. nat., p. 774. — L. auricularia,
Hist. moU., p. 480, pi. 2î, fi?. S. - Loc. Prodr., \k 197.
Galbe ovoïde -globuleu.x, un peu
large
j
haut que
[lUis
spire liés courle; 3 1/2 à 4 tours convexes,
dernier constituant presque toute la coquille;
le
ouverture très
totale,
ani|ile,
H. 20 à 35
Très
;
coluraelle bien
moins épanoui;
plus ou
—
égale aux 5/6 de
la
subarrondie, ne dépassant pas dans
ravaiit-dornier tour
D. 17
;
commun
;
test
hauleur
le
haut
tordue; labre
mince, corné-pàle.
20 millimètres.
à
presque partout.
Limnsea Hartmanni,
Limneus Hartmanni,
Stcoer.
Stud., 1S70.
Kur:. Verz.,
p. 27.
Plus petit; galbe plus large que haut; spire extra-courte
ovalaire-arrondie, atteignant
à
Diip., 1851.
le
sommet en hauteur.
— H.
j
ouverture
12 à 20; D. 14
20 millimètres.
Rare
;
un peu partout.
Limnsea Monnardi,
Gulnaria Monnardi,
Lallem. Serv., 1870,
Hartmanix.
Hart., 1844.
MoU.
Gaster.,
p.
71,
]il.
—
'6.
L.
Monnardi
JauUj., p. 37.
Voisin de {'auricularia; plus large que haut; spire rudimentaire; ouverture arrondie,
extrêmement ample, dépassant
le
sommet.
—
II.
20 à 30
;
D. 22 à 33 millimètres.
Peu commun
;
un peu partout,
le
Nord
et l'Est.
Limnsea ampla, Hartmann.
Gulnaria ampla, Hart., 1844. Gaster.,
Serv., 1881. Lac Balaton, p. 49.
p. 69, pi.
5.
—
L.
ampla,
Voisin de V auricularia; à peine plus haut que large;
taille
Bi-gt.,
in
un peu
plus petite; spire très courte; ouverture ample, ovalaire, dépassant le
sommet.
— H.
Peu commun
18 à 24; D. 17 à 23 millimètres.
;
un peu partout,
le
Nord
et l'Est.
GASTROPODA
24
Limnsea acronica, Stcder.
Limneus
acronius, Stud., 1820.
Kuri.
ver:.,
un peu allongé
Plus haut que large,
p. 28.
spire 1res courte
;
ovale, rétrécie, ne dépassant pas l'avant-dernier tour
columelle allongée en bas.
— H.
Assez rare; un peu partout,
;
ouverture
Gassies.
L. Trencaleonis, Gass., 1849. Moll. Agen., p. 163, pi. 2,
quelleoni, Brgt., in Serv., 1831. Lac Balaton, p. 50.
Voisin de V aurkulavia ; un peu plus large que haut
fîg.
;
1.
—
Rare
;
;
labre tranchant.
— H. 20
28
à
Tren-
L.
ouverture arron-
extrêmement ample, ne dépassant pas l'avant-dernier tour
melle épaissie
;
18 à 25; D. 15 à 19 millimètres.
l'Est.
Limnsea Trenquelleoni,
die,
;
labre tranchant
colu-
;
D. li à 22 millimètres.
;
l'Agenais, le Lyonnais, etc.
Limnœa ampulla,
Limnxus
KiisTER.
ampulla,Knsl., 1S62. Conclu Cab..
p. 10, pi. 2, fig. 12-14.
Voisin de Vauricularia
large; spire
très
;
courte,
arrondi-ventru dans
un peu plus haut que
atténué vers
ouverture ovahiire, notablement
tour;
l'avanl-dernicr
columelle
tour
dernier
obtuse;
le haut,
le
bas
plus basse
presque
;
que
droite;
labre tranchant, à profil légèrement ondulé, flexueux.
—
25 à 35
II.
Peu
commun
U. 22 à 28 millimètres.
;
c\
;
ot
là
dans
l'Est,
Lyonnais
et
Dauphiné.
Limnsea multizonata, Bocrgcioat.
L. iiiHltizonala, Brgt., in Serv.,
lt>.Sl.
Lac Balaton,
Plus arrondi que Vauricularia; spire plus
allongé
;
p.
&8 {sine descr.).
élevée; dernier tour plus
ouverture plus ronde, très notablement plus basse que l'avanl-
dernier tour; columelle bien tordue; labre tranchant; test souvent zone.
— H. 20 à 30;
D. 14 à 24 millimètres.
Assez rare; Ain, Uhône,
Limnsea regularis,
Isère,
Aube, Loire-Inférieure,
etc.
Locard.
L. regularis, Loc, 1890. lYor. sp.
Voisin de Vauriadaria; plus régulièrement ovalaire-allongé
;
même
25
UMtiMlOM
spire
dernier tour
;
plus haut, moins
ventru
ouverture plus étroite
;
périsiome bien bordé; coiumelle moins tordue.
— H. 23
à
;
25; D. 17 à
18 millimètres.
Rare;
Bugey
le
E.
Même
—
(Ain), Saône-et-Loire, Seine-et-Marne.
Groupe
L. luucronata.
ilii
galbe auriculiforme;
Limnsea mucronata,
IJmnxus mucronatus,
IIelu.
Held, 1836. In Isis,
Galbe ovoïde, un peu ventru
obtus
5 tours convexes,
;
;
p. 2'S.
spire peu haute,
;
somme:
dernier bien arrondi, renflé
le
en haut, légèrement atténué
arrondie
plus petite.
taille
e:i
bas
;
ouverture ovalaire-
coiumelle sinueuse,- labre tranchant; test un
peu mince, corné
clair.
—
H. 15 à 19
;
D. 10
14 milli-
à
'"^"''"^'-
1.V,.9.
Rare; région subalpine, Jura, Isère, Savoie, Rhône,
Aveyron,
etc.
Limnœa
Alpestris,
S. Clessin.
L. mucronata, var. alpestris, Clessin, 1816. Deutsoh. eatc,
L. alpestris, Serv., 1881. Lac Balaton, p. 51.
Voisin du mucronata; spire plus haute,
court et moins ventru;
laire
;
Rare; régions subalpine
Limnsea albescens,
et
— H. 12
in.
;
D. 9
;
ouverture plus ovaà
13 millimètres.
S. Clessin.
Serv., 1881.
Voisin du mucvonala
;
pyrénéenne.
L. auricularia, var. albescens,
cens, Bi-gt.,
à 17
Cless., 1874. Corr. Bliitt., p. 73.
Lac Balaton,
—
L, albes-
p. 50.
galbe plus auriculiforme-veiitru; spire un peu
plus haute; dernier tour ventru en haut, plus allongé en bas
plus ample, plus arrondie
;
coiumelle plus sinueuse.
—
;
ouverture
H. 13 à 15;
D. 10 i 12 millimètres.
Rare
;
—
plus pointue; galbe moins
dernier tour plus allongé
coiumelle moins tordue.
p. 370, fig. 220.
un peu partout, Ille-et-Vilaine, région pyrénéenne,
Lixansea Mongazonse, Seryain.
L. Mongazonse, Serv., 1887. In Bull. Soc.
malac, IV,
p. 241.
etc.
CASTKOPODA
"26
Galbe auriciiliforme
dernier tour très ventru en haut, un peu allongé
,
en bas; spire courte; ouverture subarrondie; columelle très dilatée en
—
labre simple.
bas et bien sinueuse en haut;
H. 13 à 15;
I).
8 à
10 millimèlres.
Rare;
deGrandIieu (Loire-Iiiféneure).
lac
Limnsea marginata, Mich\ud.
L. marginata. Midi., 1831. Cn,niil.,\: 88,
p. 201
Ovoïde un peu allongé
ê
Fin.
pi.
10,
li;,'.
15 16.
—
Loc. Prod,-.,
et 454.
;
spire
peu haute
dernier tour
;
bien convexe- arrondi en haut, un peu allongé en bas
)
bord colunicllaire
lure ovalaire;
bas, bien plissé en ha\it
1».
à 18;
très épaissi, bien
labre un peu renversé.
;
;
ouver-
épanoui en
—
11.
13
D. 9. à 12 milliniclre?.
Rare; région subalpine, Ain,
Isùre,
Rhône,
etc.
Lininsea stricta, Locard.
L. stricta,
Voisin
Loc, 1890. Nov.
de Vauricularia
;
sp.
taille
pitile
arrondi en haut et bien allongé en bas
périi-tome très peu bordé
D.
l^'
;
galbe bien
;
;
éiroilemenl
plus
presque subcylindroïde; spire courte; dernier
allongé,
ventru-
tour
ouverture étroitement ovalaire
columelle bien tordue-allongée.
—
11.
18
îi
;
20;
milliiiiètres.
Rare
;
Saint-Nazairc (Loire-liiférieure), environs de Paris.
F.
Taille
—
Crroupe du L. aûijjullucea.
moyenne
;
galbe bulliforme; spire obtuse.
Limnaea ampullacea,
Rossmàssleh.
Limntnis ampullaccus, Rossm,, 1835. /cou.,
Galbe
p.
irès globuleux,
19, fig. 124.
surtout en haut;
trois tours
convexes; spire extrêmement courte, aiguë; dernier
tour sphérique en hau', un peu allongé en bas
ture ample,
subarrondie,
anguleuse en haut
melle épaissie; labre tranchant
clair.
— H.
Assez rare
18
;
;\
24
;
test très
;
colu-
mince, roux
D. 13 à 20 millimètres.
Ille-et- Vilaine,
phiné, Lyonnais.
;
ouver-
;
Pyrénées, Nièvre, Uau-
27
llMNyBlD.ï;
Limnsea subampullacea, Bourguignat.
L. subampullacea,
Bi'gt.,
Voisin de Vampullacea
Lac Balaton,
in Serv., 1881.
p. 54.
; plus petit, plus étroitement allongé; dernier
tour moins ventru en haut, plus élevé; ouverture plus elliptique; colu-
melle moins plissée
Rare
;
Limnaea dolioliformis,
Limnxus doUolum,
D. 8 millimètres.
;
à peine plus haute
;
;
;
un peu plus
—
II.
11
Ji
911.
fîg.
un peu plus allongé; spire
pelit,
dernier tour plus long
columelle sinueuse.
etc.
Kuster.
Kùst., 1869. Gonch. cab., p. 10, pi, 2,
Voisin du microcephnla
ovalaire
— H. 12
test très mince.
environs de Rennes, lac de Grandlieu (Loire-Inférieure),
;
ouverture un peu étroitement
;
4
1
D. 8
;
fi
9 millimètres.
Assez rare; un peu partout.
Limnaea tumida,
Limnxus tumidus,
\ o'isin
Hëld.
Held, 1836. I>î Isis,
da Vampullacea
;
p. 278.
dernier tour moins allongé, plus étroitement
columelle moins
ventru en haut; ouverture plus ample, plus ronde;
large, plus épaissie
;
test plus solide,
striolé
ou mallée.
— H.
16 à 22
D. 12 à 16 millimètres.
Rare
;
dans
l'Est,
Côte-d'Or, Isère, Aveyron, etc.
Limnsea microcephala,
Limnxusmicrocephalus,
KiisTER.
Kïist., 1832.
Conoh. cab.,
Ovoïde-ventru; spire extrêmement courte
le
dernier renflé
que
;
;
ouverture bien ovaUiire,
p.
9, pi. 2, fig.
7-8.
2 i\3 tours,
plus
basse
l'avant dernier tour; columelle forle, tordue; labre
tranchant
;
test
mince, corné très
clair.
— H.
15 à 20
;
D. il à 15 millimètres.
Assez
rare;
Rhône, Var,
région orientale,
Aisne,
Seine,
Isère,
''"
''
etc.
Limnaea Nouletiana,
Gassies.
L. Nouletiana, Gass., 1849. Moll. Agenais,
Plus petit que Yampullacea, plus allongé
p.
;
166, pi. 2, fig. 2.
spire obtuse
;
dernier tour
plus long; ouverture un peu plus étroite; bord externe très fragile.
H,
13à 15; D.
7;i 8 millimètres.
Rare; Agenais, Iluule-Saôn^ Vosges, Côte-J'Or,
etc.
—
;