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Manuel classique et élémentaire de Botanique, d''''anatomie et de Physiologie végétale, Clerc 1836

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-^T
^^

MAIVUEL
LMENTAIRE

CLASSIQUE ET
DE

BOTANIQUE, D ANATOMIE
ET DE

CONTEKTAKT
diverses
l'histoire naturelle de toltes les parties des plantes, leur fonction, l'exposition des
MTHODES ESIPLOYES POUR l'TUDE ENFIN UN ARTICLE BIOGRAPHIQUE DES BOTANISTES FRANAIS
;

ET

TRANCERS, AVEC l'INOICATIOC DES OUVRAGES QU'iLS ONT COMPOSS.

OUVRAGE
Orn^ de S

jolies

dessines et peintes par
Lithographies reprsentant 160 figures,
peintre d'histoire naturelle, et prcd d'une


Acarie-Baron

,

PETITE FLORE PRANOAISS,
nu TiBLElO

GNRAL

DES PLANTES QUI CROISSENT NATURELLEMENT EN FRANCE, CLASSES D

APRS

LE

SYSTME UE LINN; EXTRAIT DE L'ENCYCLOPDIE BOTANIQUE ET AGRICOLE.

Par
Membre de

plusieurs

Socits

m

LOUIS CLERC, D. M.

savani es, DaUonales et


trangres, auteur de pluienrs ouvrages adopts

l'Acadmie royale de
eaco'irag!. par

Mdecine

et le

et

GonTernement.

botanique occupe un rang distingu parmi les sciences
rbomme chaque jour elle claire et rend quelque service
l'conomie rurale et domestique, aux
l'agriculture,
impoi'lant
la mdecine thrapeutique.
A. Richard.
arts et
Dictionnaire de mdecine, t. 3, article Botanique,
I.a

utiles

;

PARIS,


AUDIN, LIBRAIRE,
QUAI DES AUGLSTIIVS,
1836.

25.



MANUEL
LMENTAIUE

CLASSIQUE ET
DE

BOTANIQUE, D'ANATOMIE
W^ltl^M,

lP31ilILD(ail

SOMMAIRE.

Premire
des

Des organes intrieurs

lude.

Du


vgtaux.

Des modifications prin-

tissu vasculaire.

du

cipales

derme.
3

De

Des couches
5"

De

corticales.

vgtaux.
la

sve.

1

De


7

l'tui

m-

Des fluides
De la moelle.
Ascension de
De la sve.

De

laboration de la sve.

Des sucs propres.

scrtion.

2"

Deuxime
1

liber.

Du

Causes de l'ascension de


De

tude.

Des

sve des1
De la

.

rameaux

tiges, des

les tiges suivant

mode

sa

consistance,

Structure

et

usage des


Troisime
aux

sa direction et sa

Bulbe.

Perfoliation.

feuilles.

ou chute des

soires

et

tige offre suivant sa

dure,

Des

Turion.

la

Des boutons.

composition.


tion

leur organisation

particulier de dveloppement.

Dfolia-

feuilles.

feuilles.

lude.

feuilles.

Des organes acces1
Des stipules.

2 Des
Usage des stipules.
3 Des pines et des aiguillons.

vrilles.

Des organes de

Qualrims


lude.

Division des

reproduction.

De

Modifications

rceptacle, des nectaires, des bractes, de

que prsentent les racines suivant leur forme
et leur structure.

leur

Des organes extdure.

Des

2

des branches. -^ Modifications qu'prou-

vent

sve.

l'excrtion.


racines.

racines suivant leur

la

la

des racines.
et

Modifications que

6

bois.

cendante.

rieurs.

Du

4

ou faux

bois proprement dit.


8"

l'pi-

l'enveloppe herbace.

l'aubier

dullaire.

De

i"

tissa vasculaire.

2

Du

tissu cellulaire.

Structure anatomique

la

l'inflorescence.

la


Du

cupule.

Cinquime

tude.

Des enveloppes flo1


lales.

De

A.

Du

1

la

tion des

la corolle.

De

B.


corolle monopctale.

la

Structure anatomiquo

corolle polyptale.
lie la

De

2"

calice.

Des organes sexuels.
Sixime tude.
i" De l'tamine, ou organe sexuel mle.
2" Du
B. Du filet.
A. De j'anthre.

De

ou organe sexuel

l'ovaire.

11.


Du

femelle.

1.

m. Du

style.

Septime
et

De la fcondation

tude.

des

phnomnes

des

qui l'accompa-

Huitime

Du


tude.

fruit

ou des or-

,

De

III.

pre.

De

11.

l'arille.

la

timique pro-

Du tgument, ou

enveloppe

a. Du pDe l'amande.
De l'emb. De l'embryon.

risperme.
De
2"
l'embryon
bryon dicotyldoii.

interne.

iv.

1

Neuvime tude.
De la germination.
De
l'eau.
Du
m
11.
S
calorique.
De l'air.
Phnomnes gnraux de la
I.

geriRinatioii.

et
-i.


B.

classe.

des familles naturelles.

Lichens.

])licalion

B.

des plantes sans
i.

grains.

dissmination

Moyens

le

De

Onzime

cotyldones

n.


la

de

la

le

distribution

plices.

Mthode

,

nom de systme sexuel. Des

caractres propres

chaque

classe.

en nombre dtermin
B.

et fa-


de Linn

et

A.
gales

tamines en nombre non

rigoureusement dtermin.

tamines

pigynes.

Etamines prigyAtri-

Polygones.

AmaEtamines hypogynes.
Classe viii.
Plantagines.

ranthaces.

Co-

C. Propor-

Jasmi-


Primulaces.

hypogine.

SoScrophularies.
Convolvulaces.
Borragines.

Labies.

lanes.

Classe

Apocines.

Rhodoraces.

Classe

nulaccs.

pigyne.

ptales.
fi'-res.

xi.


Classe

nonculaces.
res.

Vinifres.

.anthres

distinctes.

Caprifolies.

Plantes dicotyldones poly-

f^lamines

polyptales.

Campa-

Plantes dicotyldones.

Rubiaces.

Dipsaces.
Classe

x.


ix.

Co-

Plantes dicotyldones monoptales.

Corolle

et familles.

Des mthodes
A.

milles naturelles.

entr'elles.

et

pigy-

Plantes di-

Classe vu. Plantes dicotyldones

rolle pri.2yne.

De

lude.


Treizime lude.

Ktajiiines

ptales.

Thimles.

nes.

Des maladies

tude.

v.

Classe vi. Plantes di-

Gentianes.

des plantes en espces, genres

connue sous

ptales.

colyldoncs
nes.


secours des

vgtaux.

Douzime

Classe

Orchides.

nes.

rolle

naturels.

tamines

Plantes monocotyldones.

multi-

la

ta-

Liliatamines prigynes.
tyldones.
Classe
iv.

Narcises.
ces.
Irides.

artificiels.

.Mort des

Hpatiques.

Plantes monocotyldones.

11.

Plantes dicotyldones monoptales.

multiplication.

dissmination.

la

Moyens

la

la

HeypoxyFou-


Licopodiaces.

Jlousses.

Classe

Des

i"^^.

Plantes acotyldones.

Champignons.

Algues.
les.

Classe

tude.

Quatorzime

ptales.

De

lude.

des autres moyens de


De

Des ordres propres
chaque
Mthode de M. de Jussieu, ou

ches.

Aristoloches.

monocotylcdon.

Dixime

G. Fleurs

tamines.

H. Fleurs invisibles ou ca-

Aroides cypraces.
mines hypogynes.
Classe ui. Plantes monocoGramines.

dite.
ganes de la fiijciificatlon proprement
la
semence.
B.

De
A. Du pricarpe.
I.

des

pistil et

unisexues.

gres.

gnent.

D. Soudure

entr'elles.

familles naturelles.

stigmate.

plantes

des

dure du

corolle.


])istil,

tamines

tamines par leurs filets.
E. Soudure
tamines par les anthres.
F. Sou-

des

xii.

pigynes.

Ombelli-

Plantes dicotyldones

Etamines hypogynes.

Papaveraces.

Grannies

Re-

CrucifMalvaces-



3
Cisles.

Tiliaces.
Caryopliilles.

Etaniines

Crassules.

Saxifiagtes.

Onagraires.

Rhamnes.

Plantes dicotyldones

spares du

pistil.

licines,

tude.

Quinzime

nom


Cu-

Ulmaces

Sa-

Conifres.
-Des termes de bota-

Des signes employs

en botanique.

Dix-septime

de cellules,

,

et leur

Biographie des

tude.

divers botanistes franais et

trangers, avec

qu'ils ont


l'indication des ouvrages

com-

Ce

tissu se compose de cellules
contigus
unes aux autres, et dont la forme dpend en gnral des rsistances qu'elles
les

prouvent. Lorsqu'elles n'en prouvent d'aucelles qu'elles s'opposent naturelle-

que

ment

,

de

moelle

la

ce qui a lieu d 'ordinaire au centre
,

dans


et

racines et les fruits

les

charnus ou pulpeux, leurs coupes horizon-

frquemment des

tales et verticales offrent

comme

hexagones rguliers

les

Les parois membraneuses
sont trs- minces

du verre

millimtre
DES ORGANES INTERIEURS DES VEGKTAUX.

de fentes

;


plus rarement elles sont

transversales

quelques espces, que
transformes en un vrai

que

la

Le
Les organes des plantes,

lides et

ceux de

de liquides. Les solides forment un

toute

organique dans lequel on distingue,
du moins en apparence deux sortes d'or,

ganes diversement modifis. Les premiers
forms de filomens alongs'qui se croi-

sont


sent en diffrens sens, s'entrelacent,

couches

s'anastomosent
les

uns sur

un rseau

,

se ra-

,

et

prsen-

mailles trs-ingales plus

ou moins serres; on
laire ou rticulaire.

le

nomme


tissu

vascu-

si

les

coupes

multiplies dans
cellules y

sont

tissu rticulaire, tel

ne reoit

les fluides et

transmet que trs-lentement.
tissu cellulaire

la

compose ordinairement

forme aussi presque toute

l'observe en grande abondance

moelle

l'corce.

On

il

;

cotyldons pais , dans les racines
charnues, dans les fruits pulpeux, etc.; madans

les

cr

dans l'eau

,

il

s'altre et se dtruit faci-

lement.

Les couches ligneuses des dicotyldons


s'appliquent par

les autres

cellules

moelle du jiclumbo.

tissu cellulaire

les

Le

composs de

tissu

,

ne

.so-

tres vivans, sont

tous les

comme


dos

transparentes que

sont ordinairement cribles

elles

:

et aussi

de pores dont l'ouverture n'a peut-tre pas
pour diamtre la trois-centime partie d'un

PREMIERE ETUDE.

tent

alvoles des

abeilles.

poss.

mifient

le


ensem-

DU TISSU CELLULAIRE.

tres

lude.

d'utricitles

Etamines

nique.

Seizime

:

petites vsicules qu'on dsigne sous

ble sous celui de tissu cellulaire.

Euphorbiaces.

Corylacccs.

de

Classe xiv.


ptales.

Utriccs.

curbitaces.

priGro-

seconde sorte occupent
des mailles ce sont

la

l'intervalle des fibres et

Rosaces.

Lytliraires.

Lgumineuses.

di-

Ficodes.

Poitulaces.

sularies.

Plantes


xiii.

colylrloncs polyplales.
gynes.

Les organes de

rvustaccs.

Classe

sont
ligneux des monocotyldons
en grande partie, du tissu cellu-

et les filets

forms,
laire;
et

mais

les cellules

y sont -trs-alonges

comme


des petits tubes pa-

V paraissent


4
rallles les uns aux autres

Tissu

:

de

le

l

nom de:

along. Leurs parois
demi opaques, quelquefois

celluliiire

anguleux

ils

;


dans toutes

distribuent

fluides ncessaires

parties, l'air et les

la

les

v-

s'ob-

gtation. Leurs parois sont fermes,
paisses, peu transparentes. Ces vaisseaux sont

ture dans les anciennes couches des arbres.

de trs-longues cellules unies au reste du

sont

paisses,

perces de pores


trs-fins.

Leur

cavit

tissu, qui constitue la partie la plus so-

Ce

lide des
l'eau.

ne se dissout pas dans

vgtaux,

Les rayons mdullaires qui marquent

perces d'ouvertures latrales qui
permettent aux fluides de se rpandre de

tissu

tous

coupe transversale des tiges des arbres
dicotyldons de traits semblables aux lignes

,


et

cts.

la

MODIFICATIONS PRINCIPALES DO TISSU

horaires d'un cadran, sont presque toujours
des espces de cellules alonges du centre
et

la

circonfrence,

la

direction coupe

bois.

Les

des rayons

rencontrent chemin

tissu cellulaire


sistance

se

;

fil

du

mduHaires

faisant les vaisseaux

bois, et s'abouchent par le

Le

moyen

du

des pores.

rgulier a peu de con-

aussi arrive-t-il quelquefois qu'il

dchire


et laisse,

aprs

:

le

plantes aquatiques

bues

et elles

,

avec tant de symtrie

,

que

les

bota-

considres comme reprsenstructure primitive du vgtal. Elles

nistes les ont


tant la
se

forment dans un ordre de choses

ment combin^

qu'elles

si

sage-

n'apportent aucun

vgtation. Le plus ordinaire-

la

prjudice

seaux poreux; 3
fausses

les

traches;

vaisseaux


trop grande quantit

d'eau, s'altrerait en

peu de temps.

les

5

les

vaisseaux

Je vais examiner successivement ces di-

espces de vaisseaux.
Les vaisseaux en chapelets sont com-

poss de

cellules

superposes ou

de distance en distance

mes percs comme un


,

trangles

avec des diaphrag-

crible; ces vaisseaux

remarquent aux racines et la naissance
des branches et des feuilles; la sve s'y filtre

se

pour passer dans les plus gros vaisseaux.
1 Les vaisseaux poreux sont cribls

rangs en

transversalement de pores

cellulaire;

par une

enfin

verses

ne sont pas continus


pntr

les vais-

's traches;
6

mixtes;

aquatiques, dont

le tissu,

esp-

vaisseaux fendus, ou

4

ne contiennent que de l'air, ce
ment,
qui peut-tre les rend trs-utiles aux plantes
elles

six

propres.

1


y sont distri-

de

savoir: i" les vaisseaux

de vaisseaux,
en chapelets, ou inonillformes; a

ce sont des

Lacunes. Elles se montrent surtout dans
les

form

tissu vasculaire est

ces

sa dfection, des

vides plus ou moins considrables dans

corps du vgtal

Le

dont, par consquent,
angles droits le


cellules

VASCULAIRE.

ils

se

fins

remarquent partout

dans

3"

leurs

les

,

lignes:

vgtal

,

terminent en


et se

pores

le

mais
tissu

extrmement

sont

bois les plus compactes.

Les fausses traches j ou tubes fen-

dills transversalement, ne diffrent despr-

UU Tissu VASCULAIBE.

Ce

tissu est

des plantes

:


compos de tubes ou vaisseaux

ils

parcourent

les dlffcrens

or-

ganes, s'unissent par de frquentes anasto-

moses,

Leur

et

forment

ainsi

une sorte de rseau.

calibre est cylindrique,

ou ovale, ou

et se


cdens que par

ces fentes

surtout dans

bois poreux; ce sont les prin-

les

,

remarquent

s'en
panche
cipaux canaux de la sve, qui
fentes.
des
aussi latralement au moyen
/,"

Les traches

,

qu'on

a


long-temps

des canaux ariformes ou respiprijcs pour
ratoires

du vgtal, d'aprs Malpighi, Hed-


wing, Halei, Duhamel, qui les comparaient
aux traches des insectes sont formes de

3" Les vaisseaux ariens, dans lesquels
on ne trouve jamais que de l'air ou d'autres

lames argentes , lastiques, roules en spitravers
rale ou en tirc-bourie, et passes

fluides

,

un

tissu

environqui leur sert de gaine. Elles

nent la moelle centrale des

vgtaux


concentrent vers

et se

ldonSj

dicoty-

les filets

li-

Elles

gneux des liges nionocotyldones.
abondent dans les tissus jeunes et spongieux
des

qui croissent rapidement; puis

vgtaux

elles s'obstruent

la nutrition.

par

double


y a des traches

Il

donner ce nom

leur
tre

prcdens

ment

les

ils

,

B.

cts

feuilles

et

,


fendills,

aux racines

s'pacnher dans

les

,

la

ils

liber.

sve

l'huile,

corces, aux
:

les

qui va

,

entre l'tui mdullaire et l'-


,

rentes parties

formes ext-

ils

etc.;

DE l'piuerme.

1

L'piderme

de

la

est

une membrane trs-mince,

incolore et transparente,
lules

compose de


cel-

d'une forme excessivement variable

,

nombre d'ouverqui prsente un grand
l'absorption des fluides

tures servant

pandus dans l'atmosphre^,

et

r-

qui servent

l'alimentation de la plante.

communs

sont

feuilles, _aux

en procdant de l'extrieur

,


vers l'intrieur.

et

qui ne sont

dans leurs parois,

ni fendills

qu'au tronc

Enfin

corce, les couches ligneuses ,

laissent

vaisseaux poreux.

Les vaisseaux propres

rsine, de

,

dgnrent

contiennent des sucs particuliers,


aux

la

extrmits; comme

leurs
et

poreux

poreux,

A

circonfrence, l'ccorce qui se
de
de l' enveloppe
l'piderme
compose
iierbace
des couches corticales et du

;

ni

le


centre,

rieurement par le bois proprement dit.
Je vais dcrire successivement ces diff-

pancher leurs liquides les seules traches
ou grands tubes conduisent de bas en haut,

6

Au

qui se modifient, se transforles autres dans leur lon-

uns dans

tissu cellulaire

ou des

les objets

rieurement par l'aubier ou faux bois , int-

se

recourbent de tous

sont


vgtal

composent des qua-

,

gueur. Except les traches , qui s'avancent
toujours directement , les autres vaisseaux

en

vient d'tre ques-

il

le

,

l'on peut

si

,

dont

canal mdullaire, qui
constitue les parois de ce canal
et de la

moelle qui en occupe la cavit.
A.

C

Lts vaisseaux mixtes

les parties

on rencontre dans

suivans:

tronc des bananiers.
5

se

tion

,

triple,

,

quadruple spirale, trs-remarquables dans
le

lastiques.


Outre

ptales, ainsi

uns sont en faisceaux

,

2

DE l'enveloppe herbace.

les

vasculaire diffrent enire elles, non-seule-

Immdiatement au-dessous de l'piderme,
on trouve une lame du tissu cellulaire unie
aux couches corticales nomme par M. Mir-

ment par leur position

bel, enveloppe

autres solitairej.

Les

six modifications principales


core suivant

la

du

tissu

respective, mais en-

nature des fluides qu'elles

renferment. Sous ce rapport, on peut

les

distinguer en trois sries savoir
1
Les vaisseaux sveux ou lymphatidans
ques
lesquels circule la sve,
,

a"

;

Les vaisseaux des sucs propres.


,

nralement

herbace. Sa couleur
surtout

verte,

est

quand on

g-

l'ob-

serve dans les jeunes pousses. Elle recouvre

toutes les parties extrieures de la tige et

des branches

,

et les ramifications, et

intervalles
plit les


vures des

rem-

nerqui existent entre les

feuilles.

Elle

parat

de nature


G
souvent
glanduleuse et renferme
contenus
sont
seaux dans lesquels

les vaisles

sucs

ligneux

L'enveloppe herbace


est le

les

phnomnes chimiques

sige d'un des

plus remarquables

que prsente la vie vgtale c'est dans son
trieur que s'opre la dcomposition de l'ain-

:

dans

cide carbonique absorb

plante est

Quand

l'air.

de

l'influence

expose


corce dans
les

due

nouvelle couche cor-

la

forme.

vgtaux

les

dicotyldons. Dans

cette partie n'existe

monocotyldons,

pas chez eux, ou du moins
tellement

l'on

l'en distingue pas.

110


elle

si

adhrente avec

elle est

existe,

bois que

le

l'air

lumire, le carbone reste dans l'intrieur du vgtal et l'oxigcne est rejet
de

et

qu'est

Telles sont les diffrentes parties de l'-

propres.

la


,

qui se

ticale

la

DE L AUBIER ou FAUX

5

BOIS.

,

l'extrieur.

Les couches ligneuses

les

c'est--dire celles qui ont

COUCHES CORTICALES.

3" DES

se


rencontrent
dit,

pa s dans tous les vgtaux
tellement confondues qu'il
de

que

le

point

dont

c'est

lger,

une

du bois encore jeune

bois dentelle, ou la-

Entre

un

parfaitement


I.IBER.

,

duret,

ni toute

la

G" DU BOIS

PROPREMENT

DIT.

On dsigne

sous

le

nom

de bois,

cou-

les


plus ou moins

consid-

rable.

Le

l'extrieur, et les couches ligneuses qui sont

pins intrieures

qui n'a pas

et

ches les plus intrieures de l'aubier qui ont

couches corticales qui sont

les

la

tre

acquis une duret

DU


proprement

tard.
qu'il doit prsenter plus

tnacit

sorte de dentelle.

4"

distinct

les offre

lorsqu'elles viennent

tendues, ressemblent
tissu

les

couches sont situes au-dessous;

encore acquis toute

sugetla. Elles forment plusieurs couches

perposes qui,


un organe

les

est fort difficile

Aucun vgtal ne

les distinguer.

plus apparentes

ou sont parfois

,

formes

dernires, constituent l'aubier. Cette partie
n'est

Les couches coilicalcs ne

plus externes,
t

se trouve le liber.

Cet or-


gane se compose d'un rseau vasculaire
dont les aroles alonges sont remplies par

bois est

compos de

toutes les couches

circulaires situes entre l'aubier et l'tui

Chaque anne

dullaire.

che d'aubier,

il

c'est-.^-dire

se

m-

forme une cou-

que


la

couche

la

.

du

bois

mesure

tissu cellulaire.

De

mme que

les

autres parties, le liber

peut se reproduire lorsqu'il a

Cependant, pour que
lieu,

il


faut

que

la

cette

place d'o

il

a

soit

stance visqueuse que ce savant a

nom

de

enlev.

t

rgnration

garantie du contact de

l'a
Duhamel
que
prouv. C'est

ch

convertit en
plus intrieure de l'aubier se

t

ait

surface

rgnre

l'extrieur

relie qui existe

dj.

dta7

DE l'tui MDULLAIRE.

une sub-


donn

Cambitini ou substance otgonisiitrice
la

centrique

l'air, ainsi

le

:

qui suinte de

qu'il se

une nouvelle couche d'aubier; en sorte qu'il
s'ajoute tous les ans une nouvelle zone con-

,

et

externe du corps

Ainsi que je

cupe
che la


le

l'ai

dit, l'tui

centre de la tige;

i)lus

il

mdullaire octapisse la cou-

intrieure du bois,

usage de contenir

la moelle.

et

a

pour

Ses parois sont



_
formes de vaisseaux trs-longs

])arallles,

7

pose de

disposs longitudinalcmcnt. Ces vaisseaux
sont des (radies, ou fausses traclies, et
des vaisseaux poreux.

gnral

et

tissu cellulaire,

par un

fois

cellules, qui constituent la

le

encore jeunes
canal mdullaire n'est pas


dri

mme dans tous les vgtaux.

Palissot

de

Heauvois a prouv que sa forme tait toujours en rapport avec la disposition des
feuilles sur la tige. C'est ainsi qu'il est
1

Along

Icuilles

2

dans

,

opposes
Anguleux dans ceux qui ont les

et ses

et restent

les


On
form,

mmes

les

du

vgtaux
dullaire.

DE

La sve

une substance spongieuse,

diaphane, forme presque
tissu cellulaire

dicotylcdons

Dans

au contraire,

les
la


,

,

et

plantes

,

dans

les

le

canal

m-

qui

remplit

en to-

monocotyldones,

moelle, au


d'tre cir-

lieu

conscrite par les parois de l'tui mdullaire
forme en quelque sorte toute la masse de la
tige. Dulrochet luiadonn le nomi mdiitc
,

interne, par opposition

externe, sous lequel

herbace de

il

celui

de incdule

dsigne l'enveloppe

qui n'en parait

tre

en


quelque sorte qu'une dpendance avec
quelle elle est en communication par

la-

moyen

vgtaux,

la tige,

des rayons ou intersections

le

mdul-

la

que

terre

qui

,

,

ainsi


que

je

l'ai

dit

,

et

la

la

nutrition du

du vgtal

les

sommits

est

com-

elle


;

s'lv e des racines vers
se

des branches, et

le tissu

pendamment de

ce

rpand
ind-

des feuilles. Mais

mouvement

d'ascension,

manifeste au printemps dans certains

gtaux,
la

vgtal.


sang dans le corps huparcourt les diffrentes par-

sve

jusque dans

sve

et

suit

et

labora-

le

que

ties

si

dans l'atmosphre,

avoir suli une certaine

mme


main,

racines puisent dans le sein de

les

aprs

SVE.

fluide transparent inco-

et les feuilles

tion, sert

De

luPi.

un

est

v-

particulirement dans la vigne,
aussi une marche inverse c'est,

-dire que, des parties suprieures


de

la

les raplante, elle redescend jusque vers

cines

:

de

l

la

Ascendante

laires.

La moelle,

sve

savoir: la

sucs propres.

pendant


DE LA JIOKLLE.

est

VGIAUX.

distingue deux sortes de fluides con-

tenus dans les
les

lore,

talit

FLUIDES

DiiS

qui ont

vgtaux

du vgtal.

La moelle
et

appartenant au systme


les

dimensions ne changent plus,

8

lgre

comme

disposes en hlice

constamment

toute la vie

leurs parois parse-

feuilles

L ne fois que l'tui mdullaire est

forme

et

,

autres


les

ou en quinconce.
sa

,

de points verdtres que les uns regardent comme de nature glanduleuse ,

;

Polygone dans
feuilles alternes et

les

d'un fluide diaphane

mes

plantes

remplies

;

verticilles par trois

3


les

et

tout

ris

j

cellules sont

les

,

sches

nerveux.

:

dont

arbres

les

sont


a

vgtal

diaphanes lorsque
son accroissement. Mais dans

Forme.

La forme

moelle, sont en

vides et ont leurs parois
,

la

parcouru quelquevaisseaux. Ces

nombre de

petit

distinction de la
et

Descendante.


en

sve en


ASCENSION DE LA SEVE.

vgtaux acquirent un dveloppement considrable.

L'ascension de

sve

la

au

a lieu

du printemps,

Certaines causes internes, c'est--dire in-

leloiir

couches

les

hrentes au


li-

et c'est par
particulirement par celles qui

vgtal lui-mme, paraissent
agir aussi sur l'ascension de la sve. Telle

avoisincnt le plus le canal mdullaire que ce

est la quantit
plus ou moins grande des
pores corticaux que prsente le vgtal ^ et
l'tendue plus ou moins considrable de sa

gneuses

,

et

mouvement

a lieu.

les vaisseaux lymphatiques rservent
dans
le bois et l'aubier qi
pandus

nourricier.
ce
fluide
charrier
de canaux pour

Ce sont

En
sa

tiaversaiit ainsi les

couches du

marche ascendante,

avec

leurs

la

directement par l'anastomose de
soit

vaisseaux,

en


rpandant de

se

et la force

de

marche du

la

fluide

sveux.

sve communique

branches latrales de

les parties et

tige, soit

la

bois dans

deux circonstances favorisent


surface. Ces
la rapidit

Aprs cet expos
de

la

des causes de l'ascension

je vais dire

sve,

un mot de son

boration, puis je parlerai de

la

sve

la-

des-

cendante.

proche en proche par les porcs intermolculaircs dont sont percs les canaux qui la


Elaboration de la sve.

charrient. I/eau, qui en fait la base essen-

charge de principes

tielle,

rparateurs
et les

dans

dpose

Tel

sve:

le tissu

je vais

,

vgtal.

Lorsque par l'ensemble des causes que je
viens de signaler, la
les


l'ascension de la

mcanisme de

est le

nourriciers et

dpouille chemin faisant

s'en

,

maintenant en indiquer

les

causes.

dans
rentes

quantit

laborations qui

d'eau par


sphre

sve

dans d'autres

sont externes et internes.
les causes externes,

temprature,

du

rpand

Les causes qui dterminent l'ascension de

Parmi
la

fluide

on doit placer
la lumire et

de

l'influence

lectrique. Ainsi,


on

sait

qu'en

gnral une temprature chaude favorise
singulirement le cours de la sve. Pendant
l'hiver

,

l'arbre est

dans un

tat

en ramenant

gorg

de sucs qui sont

stalionnaire.
la

chaleur,


Le printemps,
dtermine aussi

l'ascension des sucs.

La lumire
aussi

et le

une influence

fluide

marque

lectrique ont

sur les

,

le

parvenue vers
elle se

prouve

la


phno-

tites

mesure
,

rpand
diff-

l

convertissent en

perd une grande
moyen de la transpielle

ration, eau qui, dans le plus grand

.ci'c.

de cas, se

la

est

et elle


les feuilles,

suc nourricier. Ainsi

Causes de l'ascension de la

sve

extrmits des branches,

nombre

en vapeurs dans l'atmo-

qu'elle se

et

forme,

s'amasse sous

la

qui,

forme de pe-

gouttes.


La sve
feuilles,

rejette aussi,

parle moyen des

des substances gazeuses

de l'oxigne ou de

l'acide

,

comme

carbonique, ce

qui forme l'expiration vgtale. Mais d'un
ct elle se trouve dans les feuilles

autre

mises en contact avec l'atmosphre, et y

prouve un changement encore peu connu,
celui que le sang prouve
mais analogue
dans


le tissu

subi ces

des poumons. C'est

laborations diverses

,

aprs avoir

qui exercent

sur sa composi-

le

une influence bien

marque

remarqu que quand l'atmosphre

tion intime, et par

consquent sur son mode

mnes


de

monde

a

la

marche de

reste long-temps

la

sve. Tout

charge d'lectricit,

les

d'action, que

la

sve, ayant acquis

toutes



9
la nutrition, et suivant
les qualits propres
une marche inverse, descend des feuilles

vers les

racines

:

maintenant

nutrith'e

tudier les

dont

,

je vais

phnomnes.

Lorsque

la

sve


est

la

matire vgtale, sont dus

Scrtion

i"

la

plus

grande partie de ses principes aqueux elle
redescend des parties suprieures jusque

sve

habituel de la

,

formation de plusieurs substances diffrentes des sucs propres , la cration de la

dsignes

oprations particulires
nom de


dpouille de

cer-

propre

la

sve, de

De la sve descendante.

est

vgtaux.

Le renouvellement

ce qui constitue la

c'est

sve descendante ou

scrtion particulire qui
tains

sous le


et

'Excrtion

2

,

des

et

,

je vais

que

passer

successivement en revue.

vers les racines, par l'aubier et
l'corce, ou

dpose, dans l'intervalle

elle

qui


spare

ces

On

,

ganise et se convertit insensiblement en une

nouvelle couche d'aubier et d'corce. C'est

dsigne sous le nom
de canibium , et qui joue un rle si important dans l'accroissement en diamtre des
cette

matire que

vgtaux

l'on

DE LA SCRTION.

I

deux organes, une matire fluide, visqueuse,
qui par les progrs de la vgtation , s'or-


entend par scrtion toutes

sub-

les

stances particulires qui diffrent de la

des sucs propres, mais que

et

doivent
ces

tre

deux

regardes comme

fluides

et

,

le

sve


la

plupart
produit de

peut-tre de quelque

autre principe qui s'y runit.

dicotyldous.

Des sucs propres.

faut ranger

il

Ainsi,

scrtes

,

sentielle

parmiles substances

ces vsicules remplies d'huile es-


sur les feuilles, sur l'-

rpandue

corce des fruits et des tiges; ces liqueurs

Indpendamment de
on trouve dans

sve

la

certains

descendante,

vgtaux

des sucs

colors d'une nature particulire, suivant
chaque vgtal, et qu'on dsigne sous le
nom de sucs propres; tels sont les sucs
blancs
le

et laiteux

des euphorbes, des figuiers,


suc jaune des chlidoines, etc.

Les sucs propres sont en

mielleuses, concentres dans
le

pollen

une

les poils;

des

gnral

le tissu

de l'corce, quelquefois dans le
bois, plus rarement dans la moelle: ils sont
contenus dans les vaisseaux propres.
cellulaire

Ces sucs ne sont pas,
physiologistes
et

descendante


le
,

pensent

,

mais bien

comme certains
la sve
labore
le

rsultat d'une

nectaires ;

les

;

glandes

les
et

des rsines particud-;


diverses na-

la

,

mais qui s'en distinguent lorsqu'elles oc-

cupent des oiganes particuliers. La plus

dont

dans

les

anthres

manne, etc., qu'on peut
que
confondre avec les sucs propres

vrit

sucs se rencontrent en

,

gommes,


tures, telles

marquable

soute

les

lires; des matires sucres

d'mulslon compose d'une rsine disou pour mieux dire tenue en
suspension dans l'eau au
moyen de la gomme. Ces
sorte

dans

sucs divers que contiennent

la

gnral

renferm

,

et la

plus essentielle des


tions est celle qui a
j'ai

dj

parl

re-

scr-

reu le nom de cambium,
,

et assez

au long pour

d'en parler de nouveau.

tre dispens

2

DE l'excrtion.

Les djections vgtales sont des fluides
ou moins pais rejets
l'extrieur


plus

,

2


10
par la force de

vgtation. Leur nature

la

trs-varie; ce sont tantt des rsines

est

,

des huiles volatiles, tantt des matires su-

cres, de

la

Divisions des racines suivant leur dure.

manne, du sucre, de la cire, etc.

dtails de l'tude des or-

Ici finissent les

ganes intrieurs des vgtaux je vais passer
maintenant l'tude des extrieurs.

On distingue les
re en annuelles
,

bisannuelles

,

du-

vivaces et

,

ligneuses.

i" Les racines annuelles sont celles des

:

plantes qui, dans l'espace d'une

sont le bl


et le

anne,

meurent

fructifient et

dveloppent,

se

tels

;

coquelicot.

Les racines bisannuelles sont celles

2

saires

annes

qui deux

des plantes


[DEUXIEME ETUDE.

racines, suivant leur

pour acqurir leur

sont

parfait

nces-

dvelop-

pement.
Les plantes bisannuelles ne produisent

DES ORGANES EXTERIEURS.

ordinairement,
feuilles;

aprs

la

la

premire anne que des

,

seconde anne,

elles

avoir fleuri et fructifi

,

meurent,

comme

lu

ca-

rotte.

On

parties bien distinctes

La

1

2
et


du vgtal en deux

divise le corps

tige,

La racine, qui

de laquelle

,

savoir

:

s'lve dans l'atmosphre.

qui

s'enfonce dans la terre,

je vais

m'occuper mainte-

Les racines vivaces appartiennent aux
celles qui, durant
plantes ligneuses, et

3

un nombre indtermin

d'annes, poussent
des tiges hei'baces , qui se dveloppent et
meurent tous

nant.

nes
1

La racine

est

de

la

ensemble,

et

trition

peut

tre


l'organe principal de la nu-

plante

divise en

;

;

telles

considre dans son

manire gnrale,
trois parties

,

savoir

ou partie moyenne

suivant leur forme

On

:


,

de

et

carotte.

s'enfoncent

ou

nud

vital, qui est

le

L

,

perpendiculairement

vaces.
C.

dans

la


rave et

compose de fibres plus
ou moins dlies qui terminent ordinairement la racine sa partie infrieure,
se

,

celles qui

dans

la

la carotte.

IL La racine fibreuse

se

compose d'un

fibres, quelquefois sim-

ples et grles, d'autrefois

Le chevelu

forme


fibreuses

terre; elles sont simples et sans divisions,

grand nombre de

racines vi-

,

Les racines pivotantes sont

geons de

les

leur structure.

et bulbifcres.

comme

tige annuelle dans

et

en pivotantes

point ou ligne de dmarcation qui spare la

racine de la tige , et d'o
partent les bourla

des as-

divise les racines, suivant leur

leur structure

tubrifres

collet

luzerne,

,

etc.

elle

et

Le

la

Modifications que prsentent les racines

de consistance varie, plus ou

moins renfle, comme dans le navet et la
B.

sont celles des asperges

phodles, de

DES RACINES.

d'une

A. Le corps

forme

tandis que leur ra,
un grand nombre d'an-

ans

les

cine vit pendant

paisses et rami-

fies.
III.

Les racines tubrifres sont


celles

qui pi'sentent sur diffrens points de leur


11
tendue des tubercules pins ou moins

nom-

breux. Ces tubercules appartiennent exclu-

sivement aux plantes vivaces;

de

la

de terre

pomme

La racine

IV.

tels

hulbifcre est


et

aplati

nomme

plateau, produisant par sa
partie infrieure une racine fibreuse, et

supportant suprieurement une bulbe ou

que prsente
structure

racine

forme

autres caractres extrieurs.

et ses

cine est

sa consistance

racine prsentent

Couronne, quand


F.

plus grosse et plus

paisse que la base de

les

de

o.

Capillaire

fibres
la

,

elle offre

plusieurs

sens.

celle

forme de


qui est

capillaires trs-dlies, coninie dans

plupart des gramines.

Chevelue

H.

quand

,

les filets
capillaires

comme

sont raraeux et trs-serrs,

manifestement

lorsqu'elle est

,

,

qui prsente de dis-


celle

Articule,

courbures en diffrens

la ra-

:

Charnue

dans

la

bruyre.
Structure anatomique et usage des racines.

tige.

Ligneuse

chyme

la

duret


du

Simple ,\or&qa'e\\e
vot

comme

,

Rameuse,

dans

approchant plus ou

est

pi-

mme

moelle. Quant
le

la betterave.

divise en ramiet

d-


nature qu'elle.

Considre quant

racine peut

forme par un

ou moins nombreuses

lies, toujours de

diffre de celle de

sa direction,

vgtal

DES TiOFS, DES RAMEAUX ET DES

2

BRANCHES.

tre

comme

celle


de

la carotte.

celle

de

l'iris.

croit

l'orme.

dire qu'il

.

Horizontale

,

comme dans

Les varits de forme
quables sont

les

suivantes


les

plus remar-

:

Fusiforme, ou en forme de/(ji>a, lors-

alonge, plus mince

extrmits, plus grosse

comme dans

la

sa partie

sa partie

La

que

la

lige est cet organe des vgtaux qui
en sens inverse de la racine c'est-,


s'lve dans l'atmosphre,

aprs s'tre divis en branches et en rameaux, porte les feuilles et les organes de

deux

moyenne,

Modifications qu'prouvent les tiges suilant leur organisation

elle

est

tandis

racine s'enfonce dans la terre, et qui,

la fructification.

ses

rave.

Napiforme, quand

renfle

manque


par consquent de

son usage, elle sert fixer
terre, ou au corps sur lequel

U

comme

B.

racine ne
le

doit

yerticale,

qu'elle est

la

et

la

que par

vire, et
y puiser une partie des

son accroissement.
matriaux nces.'iaires
il

Oblique

A.

la tige

de canal mdullaire,

bois.

lorsqu'elle est

fications plus

B.

La structure anatomique de

lorsqu'au contr.iire son paren-

,

est plus solide,

moins de


et

,

la

tance en distance des articulations.

sa

principales modifications que
organe peut subir quant sa consistance,

A. Relativement

la

relativement

de

mens ou de nuds qui lui donnent
quelque
ressemblance avec un chapelet.

les

prsenter
sa


la

particulire; maintenant je vais

forme

distance en distance, des espces de renfle-

E.

Telles sont les modifications
principales

la

Noueuse, ou filipendule, lorsque

D.

ramifications

ognon.

cet

Conique, celle qui prsente
renvers.

cne


d'un

forme par

une espce de tubercule mince
qu'on

c.

sont ceux

du topinambour.

et

termine brusquement en pomte inf-

et

rieurement.

arrondie

suprieure, amincie

ticulier

On

et


leur

mode par-

de dveloppement.

divise les tiges, suivant leur organisa-


12

cinq espces

chaume,

savoir

,

le tronc, le stipe

:

et la tige

souche,

la


Modifications que la tige offre suivant sa
consistance, sa dure, sa direction, sa

mode de dveloppement, en

leur

et

tioti

le

,

et

forme

proprement

sa composition.

dite.

Le tronc

i"

de nos forts;


conique, along,

est

sa base, et qu'il diminue vers sou

dons;
nal

tre

est

mdullaire central

,

autour duquel sont

places les couches ligneuses , disposes par
anneaux concentriques, et enveloppes
corce bien distincte:

l'extrieur d'une

il

s'accrot par l'addition successive de no'uvelles


couches qui se forment chaque

entre

le

tels

,

que

les

vg-

stipe se

masse de

tissu

du bouton qui

ou

le

elle est


base
F.

G.

qui

,

nouvelles tiges ou de nouvelles feuilles,

gnral

l'autre

extrmit

on donne

de tiges

se dtruit.

nom commun

d'elles.

elle se

et


relve ensuite vers

Couche, quand

elle

est

et

le ciel.

tendue sur

,

tendue sur

la

points de

tendue.

Traante ou
et

l


stonoUfere, lorsqu'elle

des drageons qui s'enracinent

produisent de nouvelles
I.

sa

sans y jeter de racines.

Rampante, lorsque

tiges.

Grimpante, quand, trop

appui,

prcdentes, ne pouvant

aucune

,

se soutenir

toutes celles qui diffrent

des quatre espces

Otre r.ipportes

le

s'incline

coude

lorsque,

terre, elle s'enracine par tous les

son

entirement ou en partie sous la terre et
qui pou.ssent par une de leurs extrmits de

5" Enfin

Ascendante,

la terre

jette

mesure que

Penche, quand son sommet

E.


la tige

est la tige

la li-

vers la terre.

dveloppement

H.

,

l'ho-

Oblique, lorsqu'elle s'carte de

D.

horizontale des plantes vivaces couches

soucJie

lorsqu'elle

il

propre aux

ramirarement
simple,

est

redresse,

c. Incline ou courbe, lorsqu'elle forme
une courbe ou arc plus ou moins marqu.

souterraine

4
et

p'erticale

s'lve perpendiculairement au plan de

les

fie, et toujours fistuleuse (creuse).

La

suivant sa direction, la tige

le

Le chaume


gramines;

Considre

gne perpendiculaire.

tcimine suprieurement,
et en paisseur parla multiplication des filets
ligueux de sa circonfrence.
3

B.

B.

parses sans ordre;

en hauteur par

s'accroit

3" Ligneuse, celle qui est dure, persis-

sa

qu'

dans laquelle


cellulaire,

sont herbacs.

tante dans toutes ses parties.

c'est-

compose intrieurement d'une

fibres ligneuses sont

meaux

rizon.

base.

Le

2" Sufjrutescentc ou demi-ligneuse, celle
et dont les raqui subsiste pendant l'hiver,

il

palmiers;

son sommet

-dire aussi grosse


qu'elle

A.

forme d'une colonne cylindrique,

a la

Herbace, quand elle est tendre,
verte, plus ou moins charnue ou fibreuse,
anne.
et
prit compltement chaque

est:

des
stipe est la tige ligneuse

taux dicotyldons

tige peut

anne

bois et l'corce.

Le


2"

la

:

1

sommet.

propre aux arbres dicotylcompose intrieurement d'un ca-

Le tronc
se

c'est-

paisseur est

-dire que sa plus grande

il

A. Suivant sa consistance,

ligneuse des arbres

est la tige
il


et

faible

pour

un
par elle-mme, elle cherche
s'lve le long des corps qui l'a-

voisinent.
j.

Radicante, quand

elle s'y attache

par

des racines.
K.

Entortille ou

volubile,

lorsqu'elle


15

monte en

La

spirale sur les corps qui lui servent

I.

d'appui.

rection

,

elle

M. Flexiteusc,

Fourchue ou bifurque, quand elle
son sommet en deux branches
divise

II.

courbe en

elle est

quand


se

simples.

Tournenteuse

quand

,

courbe

elle est

dans diffrentes directions.
C. I.a

tige

:

forme appro-

Cylindrique , quand sa
che de celle d'un cylindre.
1

I.

ceux que

Ils

i"

4

Triangulaire

est

lorsqu'elle

,

aplatie sur les deux
,

lgre-

cts.
offre trois

5

Quadrangulaire

elle

a quatre
angles et


angles sont
est

gaux

ttragone

quand

,

quatre faces. Si

ainsi

les faces,

que

les

elle

carre.

6

Pentagone


,

lorsqu'elle

prsente

faces,

7"

Hexagone, quand
Strie , lorqu'elle

elle

est

lignes longitudinales

en offre dix.

marque

de pe-

peu profondes.

Cannele ou sillonne, quand

ses li-


9
gnes sont beaucoup plus profondes et plus
larges.

10" Lisse

n

,

quand

elle est

unie partout.

Apre, charge de points rudes,

sail-

lans, accrochant.

12
poils

Velue, quand

est


couverte de

un peu fermes.

fins,

ces

poils sont

Cotonneuse, quand
entrelacs, d'un aspect blanchtre.

D. La composition des tiges porte particulirement sur leur division en branches et
en rameaux.

se distin-

les tiges.

pour

:

Epars

,

placs dans un ordre dterlorsqu'ils naissent


Opposs,

Alternes, situs l'un au-dessus de

,

Distiques, ou

,'>"

Croiss, quand,

paires se

Verticills

,

tant

angles

l'^iu-

gales.

sries.
les

opposs,


droit.'=.

lorsqu'ils

forment, par

un anneau autour de

Compars

tige, les

peu prs

rangs en deux

runissent

leur insertion,

A.

par pai-

deux points opposs.

4

la tige.


dans leur direction avec

rameaux sont

la

:

Sagitts, lorsqu'ils sont appliqus con-

tre la fige,

et

parviennent tous

hauteur; quelquefois

ils

offrent

la

mme

une forme

pyramidale.

B.

Dresss ,(\\iAn

c.

Ouverts, divergens, quand

ils

cartent peu.

s'en

ment un angle presque droit avec

ils

for-

la tige.

lorsqu'ils

s'cartent en

lorsqu'ils n'ont

aucune direc-


Dii'ariqus

,

diffrens sens.
E.

Pubescente, lorsque ces poils sont
faibles, courts et mous.

rameaux

mmes caractres que

les

des dislances

D.

elle

i3

1/1

'i"

II.


8
tites

2

6
six

et les

min.

trc

angles.

plusieurs {01% bifur-

je viens d'exposer

sont

res des

elle

quand

Les branches


guent en partie par

2" Effile ou en baguette, celle qui est

Comprime

ou

,

lorsque ces deux dernires divisions

se divisent.

grle, longue, droite, et qui s'alonge considrablement de la base au sommet.
3

Dichotome

III.

que,

un grand nombre de
on l'appelle

offre

modifications; ainsi


ment

Simple lorsqu'elle n'a aucune ramifiou qu'elle n'en a que de trs-faibles.
,

cation

s'alonge en ligne droite.

zig-zag.
N.

:

,

Droite, lorsque, quelle que soit sa di-

L.

tige est

tion
F.

Diffus

,

dtermine.


Rflchis ou recourbs formant une
,

courbure plus ou moins marque.
G. Pendons, quand ils tombent pei'pendiculairement vers

la

terre.


14

DES BOUTONS.

Selon

les parties
qu'ils

encore distingu
l'tude des tiges , des branches

Aprs

des rameaux

A.


ment

on

,

a

:

Florifres, renferment une ou plusieurs

fleurs sans feuilles.

l'tude des boutons, qu'on di-

rellement
vise en

et

nou5 sommes conduits natu-

,

renfer

boutons en

les


B.

Folifres

ne renfermant que des

,

feuilles.

:

Boulons proprement
Bulbes,

dits

,

en

Mixtes

c.

et

contenant


,

des fleurs

la fois

des feuilles.

et

Tarions.
B.

A.

BOUTONS.

Le bulbe
tenant

Les boutons sont de

j)etits

corps, ovales

ou coniques, composs d'caills imbri-

ques, contenant


branches

les

avant leur dveloppement.
Les boutons naissent sur

brandies de

la

aibrisseaux.

On

les fleurs

tiges et les

en

les divise

En

ce tubercule

bulbe

le


icailleujc.

sont ceux qui

point d'caills

n'offrent

On

l'extrieur.

externe est

appelle

,

cailleux, ceux

dont

forme d'caills

plus

la

Suivant


les organesdonl leurs cailiessont
on
formes,
distingue les bourgeons cail-

aplati

que sont fixes, pai

cailles

charnues qui forment

l'extrieur, l'intrieur renferme

rudimens de

la

branche

Le bulbe

est

Simple

lorsqu'il


,

ceux dont

,

les

sont que des feuilles avortes
ceptibles

;

cailles

feuilles.

est

form

d'un seul

Multiple, lorsque sous une seule enveloppe on trouve plusieurs petits bulbes runis

,

auxquels on a donn

le


nom

de

Caieux.

Perfoliacs quand
,

la

cailles sont

base persistante des

,

quand

la

ils

tre

nom

de turion ou bouton


nouvelles tiges. Ainsi,

perge que nous mangeons
plante de ce nom.

celui qui

la

partie

de

est le turion

,

anne
l'as-

de

la

jeune pousse.
sont

forms

DES FEUILLES.


des ptioles
garnis de stipules.

Les boutons peuvent

le

en se dveloppant, produit chaque
les

p-

Slipiils,\orsque ce sont les stipules qui

Fulracs

TUP.ION.

souterrain des plantes vivaces,

leurs

en se runissant
composent

On donne

souvent sus-


tioles.

p.ir

des

ne

de se dvelopper.

constitues par

4

et

:

C.

3"

,

vritable racine. C'est

:

Foliacs


2

es-

inter-

corps.

ou moins nombreuses.

1

nous

:

et

au contraire, boutons

leux en

support
de plateau solide , horizontal
lui et

,

par une


tait

qu'il

leur base, les

premiers

la partie

parlant des racines bulbifrcs

mdiaire

les

Les

certaines plantes vivaces, et parti-

avons vu

des

et

une sorte de boulon appar-

culirement aux monocotylJons.


pce
les

plupart des arbres

Boutons nus ,

Boulons

et

est

BULBE.

simples ,

c'est-

On donne

le

nom

de

feuilles

-dire ne donner naissance

qu' un seul
scion y ou bien
composs , c'est--dire ren-

planes

fermant plusieurs tiges ou rameaux.

meaux, ou immdiatement sur

pansions
,

ordinairement

des ex-

membraneuses,

vertes, naissant sur la tige et les rale

collet

de


15
la racine.
la


Ce sont

organes principaux de

les

Avant de se dvelopper,

sont

les feuilles

toujours renfermes dans les boutons
elles sont

diversement arranges

les

,

o

unes

dans

foUation

et


bouton qu'on nomme Perdont je vais dire un mot en

le

ranges sur deux

sont

cts

6

Imbriques quand
,

et qu'elles se

les tuiles

Fascicule es ,

8

d'un

Opposes par

paires


tre

peuvent

le

bouton

,

paires se croisent

:

1
Plies en longueur, moiti sur moiti,
c'est--dire que leur partie latrale gauche

applique sur la droite, de manire que
leurs bords se correspondent parfaitement

est

de chaque

4

imiter les plis d'un

comme dans


certains figuiers.

Roules

par exemple

,

,

c'est

dans toutes

les

Telles tont les diverses dispositions qu'of-

bou-

ton. Maintenant je vais considrer les

nom-

breuses modifications de forme, de consisetc.,

qu'elles

sertion,


leur

Quant

considres dans

disposition,

leur

,

de deux

chaque verti-

leur direction elles sont

l'horizon

,

elles

:

tant ])erpendicu-

forment avec


la tige

B.

Appliques encore

c.

Ouvertes, horizontales selon leur de-

,

d'loignement de
D.

plus rapproches,

la lige.

peu prs horizontales, in-

Relefes,

leur partie

clines, se redressant

sup-


E. Pendantes
quand elles sont entirement abaisses vers la terre.
,

r.

Nageantes

,

quand

elles se

soutiennent

elles

y sont tout-

sur l'eau.

peuvent

prsenter.
A. Les feuilles

disposes en anneaux
formant une espce


et

rieure.

frent ordinairement les feuilles dans le

tance, de direction,

les

un angle trs-aigu.

gr
;

,

Dresses, lorsque

A.

ventail.

en crosses ou en volute

tige

opposes,

cille.


laires

plantes de la famille des fougres.

1

tant plus

Roules sur elle-mmes en forme de

ce qui a lieu

sont

d'toile

plusieurs fois

Plisses suivant leur longueur, de ma-

spirale

5"

la

B.
,


sur elles-mmes.

nire

Verticilles

,

la tige.

angles droits.

autour de

ct.

2" Plissces de haut en bas

3

10

s'insrent

sur deux points

tant

9" Croises, lorsque


unes

mme point.

diamtralement opposs de

renfermes dans

parses,
les

toit.

lorsqu'elles

plusieurs ensemble sur un

rERFOlIATION.

sont

elles

recouvrent en partie

comme

les autres
7


feuilles

la

opposs

lige.

passant.

Les

la tige.

tant alternes, elles

Distiques, lorsque

.5

des
l'gard des autres. C'est celte disposition
feuilles

parses, lorsqu'elles sont Irs-nom-

4"

breuses et disposes autour de


nutrition des plantes.

G.

Submerges quand
,

-fuit

plonges.

C.

D'aprs

leur in-

direction

sont

leur

insertion

,

les

feuilles


:

:

Radicales, lorsqu'elles sortent

diatement du collet de

imm-

1

que

la racine.

elles

rameaux.

3 Alternes, places une
lon autour de

la tige.

une par

,


nomme

soutenues par une queue
ptiole.

a" Sessiles, lorsque, prives de ptiole

2" Caulinaires, lorsqu'elles s'insrent sur
la lige et les

Ptioles
l'on

s'insrent

y Pellcs,

chele

ptiole

,

immdiatement

sur

la

,


tige.

ou ombiliques, insres sur
non i)ar le bord, mais par un


16
du centre de

point souvent rapproch

XIV. Filiformes

leur

degr

disque.

4" Conjointes
tant

lorsque

ou soudes par leur

,

opposes


,

elles

A.

base,

se runissent

par leur base.
tige par leur base.

6
elles

par leur base.

la tige

Perfolies,

,

Fistuleuses cv^aats
,

et


la tige traverse le disque.

8 Engainantes ou vaginales, leur base
forme une espce de tuyau qui entoure la
,

comme celles du

pin

comme

l'ail

celles

de

de l'ognon.

Comprimes

aplaties latralement, ayant

,

plus d'paisseur que de largeur.

Ensiformes ou en glaive, tranchantes
aux deux bords trs-aigus au sommet.

,

,

tige.

D. Les

considres d'aprs

feuilles,

structure et leur figui-e
I.

selon leur

leur forme, les feuilles sont:

D'aprs

Demi-cylindriques

tant sessiles,

,

7

,


sauvage.

Amplexicaules lorsque,
embrassent

slaces

,

finesse.

Cylindriques , alonges et arrondies en
cylindre dans toute leur longueur.

5 Dcurrentes, leur base se prolonge sur
la

de

Orbicidaires

approche de
II.

la

,

,


sont

leur

l'un

:

ou rondes, leur contour

forme d'un

Arrondies, cjuand

J cinaciformes

ne sont pas

exactement rondes.

Trigones
faces.

IV. Elliptiques , deux fois plus longues
nue larges , et arrondies aux deux extr-

faces.

Ohlongues


longues que

,

leur base qu'

leur sommet.
elles se

rtr-

cissent insensiblement vers le

sommet

et se

,

largies et

,

rtrces

obtuses

en coin


leur

sommet.

VIII. Spatules larges et arrondies au
sommet alonges et rtrcies vers leur base.
,

,

Lancoles, alonges

et

presque

quatre

X. Linaires,

troites, alonges, et presleur longueur.
toute
dans
que gales

XI. Snbules, ou en alne, linaires, plus
rtrcies en une pointe aigu.
et ai-

gus.

XIII. Capillaires , menues et flexibles.

,

formes des

feuilles

:

lorsque plus longues que

sont partages en deux lobes

elles

Obliquement au

trs-carts

et

cur, quand

les

lobes

rejets en dehors.


Sagittes quand elles se prolongent en
deux lobes aigus peu carts.
Hastes quand les lobes sont trs-car,

,

ts en dehors.
C.

Considres quant

feuilles sont

gales dans toute leur longueur.

XII. Oriculaires , menues, raides

,

trois

arrondis.

sont

terminent par un bord arrondi.

,

les


elles sont

Cordiformes
larges

VI. Paraboliques , quand

IX.

En considrant

B.

leur base

Cuniformes

alonges, ou en prisme

,

,

V. Ovales, plus larges

VII.

trois faces, amincies


courtes

,

,

en arrire.

Tlragones alonges en prisme

larges.

mits.

leur base,

ou en sabre, aplaties,
mince tran-

aux deux bouts.

c'est--dire un peu plus

III.

^

pais, l'autre

chant, recourb


Deltodes

cercle.

elles

des bords,

Obtuses

,

sommet

,

les

arrondies au sommet.

Emousses
gre

leur

:

,


Tronques

termines par une trs-l-

chancrure.

et large
,

termines brusquement par

une ligne transversale.

Aigus, termines
longement.

en jiointe sans pro-


17
cumiinves

,
quand 1.1 pointe est prortrcissement prolong de la
vers le sommet.

duite par
feuille

le


Cuspides

grle

coles,-

termines par une pointe

,

1

Ancines

termines par une pointe en

,

,

lorsque

,

Composes

,

leur


:

que par une seule

1

crochet.

,

considres d'aprs

sont

Simples

min

isole.

s'talent en l'orme d'aile.

ei qu'elles

composition

surmontes d'une pointe

,


quand leurs dcoupures
un peu troites, lan-

,

E. Les feuilles

dure ou piquante.

Mucronncs

Pinnalifies

sont trs-profondes,

le

ptiole n'est ter-

feuille.

nime

lorsque le

ptiole
aux,

porte plusieurs feuilles trs-distinctes


Tridentces , ou termines par trois dents,

on a donn

quelles

nom

le

de

folioles.

quelquefois par quatre ou par cinq.
D. Considres quant la forme de leur

Ailes, pines, lorsqu'un grand nombre de folioles sont ranges en forme d'aile

sont

long du ptiole commun.
4 Ailes avec impaire, termines par
deux folioles opposes sans impaire.

contour,

les feuilles


i"

le

:

Entires ou trcs-entirfs,\0TS(\ne

le

bord

ou leur circonfrence ne prsente aucune

S Ailes avec iiUerrupiion , les folioles
sont alternativement grandes et petites.

division.

Crneles quand

leur

,

bord

dents ou crnelures arrondies

Dentes


,

Denticules

ment

,

en

la feuille.

elles sont

extrme-

quand

On

suprieure

le

bord forme de lgres

sont

des espces d'ondulations.


Anguleuses lorsque
,

angles saillans en
Cilicees,

le

bord

comme

poils

B.

de

entoures de

tingu

sche

,

lorsque

bord


est dis-

,

et

Nerveuses , quand

base au
D.

est

les feuilles

Colores, quand leur couleur diffre

ou nervures

par une substance plus dure, plus
que celle de la feuille.

Epineuses leur bord
dures

la terre.

:


durillons.
le

et leur

la verte.
c.

Cartilagineuses

,

glandes.

les cils

des paupires.
,

vers le ciel

A. Nues et lisses j lorsque leur surface est
unie sans ingalits, sans poils, ni sans

a plusieurs

nombre indtermin.

bordes do


Calleuses

tourne

,

les feuilles

on distingue leuryce

Sous ces nouveaux rapports,

Sinues, quand
,

:

face infrieure tourne vers

courtes.

sinuosits

peut encore considrer

dans leur superficie

dents diri-

sommet de


le

'

et obtuses.

mmes

lorsque ces

gent leur pointe vers

est divis

garni de pointes

elles

saillantes qui

sommet

ont des ctes

s'tendent de

la

sans se ramifier.


freines, munies de

petites nervures

trs-ramifies.

piquantes.

Dchires

,

leur

bord

dcoupures ingales

Lyres ou

est

E.

partag par des

et difformes.

en lyre, quand


les

F.

lobes lat-

face

raux sont petits en comparaison du lobe
terminal qui est trs-ample.

Lobes

,

les incisions

pntrent

,

marques de

Rides quand
,

renfermes

les


entre

nervures sont leves,
G.

peu prs

du disque ou plus et forjusqu'
ment des dcoupures largies.
deux ou trois Ipbes.
Bilobes, trilobes
moiti

Sillonnes

petites exca-

vations nombreuses et parallles.

Bulles lorsque
,

portions de leur surles

et

ramifications des

forment des vides.


les rides

sont conca-

ves en dessous.

,

,

s.
|

Ponctues

concaves ou

,

parsemes de

petits pois

saillans.

3


18

I.

Mamelonnes, charges de points Tsi-

culeux,

Gla/ululeuses , ou charges de glandes
leur base, dans leurs dentelures, ou sur
j.

comme

Visqueuses, gluantes,

sneon

du

celles

visqueux.

Pubescentes, couvertes d'un duvet fin,

L.

Les

feuilles sont


formes par
par un

nes principaux, savoir

:

vaisseaux provenant de

leur dos.
K.

STDCTURE ET USAGE DES FEUILLES.

ou de tubercules charnus nombreux.

qnan

les poils

,

l-

et

tendue.

traches


sont des

ces poils sont

o.

mous,

Soyeuses, quand
couchs, entasses et luisans.
p. Cotonneuses ou totnenteuses charges
,

de poils abondans, entrelacs

les

uns dans

des fausses traches et

,

le

ptiole,

ils

l'extrieur par une couche


sont envelopps

de substance herbace qui se prolonge sur
eux, au moment oi ils sortent de la tige.
C'est par leurs ramifications et leurs anasto-

moses successives

les autres.

le

Ces vaisseaux

celui-ci existe.

des vaisseaux poreux; dans

ches.

dans

les recouvi'e

l'piderme qui

ptiole, quand

lorsque ces poils sont


par du pade l'enveloppe
enfin par une por-

la tige;

Les vaisseaux vasculaires constituent

qui les couvrent

sont serrs et frquens.
V. Pileuses

tion de

orga-

faisceau de

provenant

renchyme
herbace de l'corce;
toute leur

court, un peu lche.
M. Velues,

vert


trois

rseau

qu'ils constituent le

sont moins denses et d'une couleur moins

ou squelette de la feuille. Les mailles qu'ils
laissent entre eux sont remplies par le tissu

blanchtre.

parenchymateux, venant de l'corce. Ce

Q. Lanugineuses,

R.

si

les poils

entrelacs

Rudes, scabres, raboteuses , quand

leur surface est

parseme d'asprits.


Hispides, hrisses de poils raides et

s.

F. Suivant leur
les feuilles

dure
en

sur la tige

,

on

dis-

est

,

en

gnral ,

la face

temps aprs leur apparition.

a"

de dentelle.
recouvre

Dcidues , quand

elles

tombent avant

quemment
Les

et

des poils que

feuilles,

poreux

la

sur

Marescentes, lorsqu'elles se desschent
la

li"


place avant de tomber.

plus d'une

Telles sont en

anne.

gnral

les

nombreuses

modifications

que prsentent les feuilles
dans leur forme leur consistance, leur di,

rection, etc.

plter
leur

Il

l'histoire

ne


me

fr-

suprieure.

vgtaux.

nutritives qu:

peuvent

servir

les

substances
l'alimenta-

tion,

Persistantes , celles qui restent sur le

vgtal

,

feuilles


surtout

sont avec les racines, les or-

sorbent dans l'atmosphre
3

les

et de la
ganes principaux de l'absorption
En effet, elles ab-

nutrition des

une nouvelle floraison.

mince,

infrieure, qui prsente plus

:

Caduques, lorsqu'elles tombent peu de

1

sorte

L'piderme qui


spars.

tingue

parenchyme manque quelquefois, etlafeuille
rduite son rseau qui forme une

est alors

reste plus

des feuilles, qu'

structure, de leur usage,
dfoliation ou chute.

Outrecet usage, elles en remplissent encore
d'autres d'une plus haute importance dans

l'conomie vgtale; elles servent la
fluides devenus inutiles
piration des
gtation

,

et c'est

en


elles

que

h sve

transla

se

v-

d-

pour com-

nouille des sucs aqueux qu'elle contient en

parler de

et
qu'elle acquiert
trop grande abondance ,
toutes ses qualits nutritives.
la surface insitus
les
C'est

et


de leur

par

pores


19
frieuic des

feuilles

gneux que

les

dans

fluides

les

et

vaporeux

rpandHS dans l'atmosphre

gazeux


sont absorbs.

Leur surface suprieure, au contraire j
l'excrtion des fluides inutiles
tion de la plante.

Lis Epines;
Les Vrilles;
Les Aiguillons.

li-

\pgtaux

Quant aux

sert

la nutri-

feuilles

DKS STIPULES.

1

des

plantes herhaces, elles absorbent galement

par leur face suprieure et infrieure.

Les stipules sont de petites
appendices foliaces qu'on rencontre au point
d'origine
des feuilles.

D^POLIATIOK ou CHUTE DES

Ces stipules offrent

EILLES.

et leur

Tous

ans

les

plupart des

aux approches de

,

l'hiver^ la

dpouillent de leurs

feuillages; ce phnomne ne doit pas tre
attribu au froid, comme on le pense
gn.

vgtaux

se

raleraent, mais bien

cessation de

la

la

gtation, au manque de nourriture que
feuilles
cette
prouvent
poque o
cours de
seaux de
cet
il

est

la feuille se


se

organe
s'tait

sve

la

vles

desschent ,

dvelopp. Ce

sont

lequel

tige

sont sessiles

et

,

plus forte raison

,


celles

qui sont amplexicaules.

Dans tous
lirement

les

les

conifres,

,

particu-

les feuilles restent

les tiges,

gne-t-on gnralement sous

aussi les
le

dsi-

nom d'arbres


verts.

on

dans leur structure
caractres que

les

distingue encore por

ou leur point

d'attache. Elles

Caulinaires , lorsqu'elles sont places

que par un point
B.

n'adhrent aux feuilles

peine sensible.

Extrafoliaces

,

du


lieu

de l'insertion

feuilles.

Latrales

c.

cts

la

places sur
base du ptiole.
,

la

tige

F.

des deux

, quand elles forment autour
un tube qui se termine trs-sou-


vent en tube plane
E.

la tige

Tuhules

D.

de

largi.

Ptiolaires , quand
base du ptiole.

Marginales

,

renles ou currentes

elles sont

sont

lorsqu'elles
le

attaches


dcur-

long de chaque

ct

du ptiole dont elles se sparent
leur
sommet sans se runir
la lame de la
,

feuille.

G.

sur

TROISIME

TUDE.

DES ORGANES ACCESSOJRr.S AI.X FEUILLES.

Intermdiaires

la tige

Les organes accessoires aux


les feuilles et

mme

partie de ces dernires

Les Stipules;

sur

:

feuilles naisles

quand

elles naissent

ne m'tendrai pas davantage sur

cet article, je passe

sent sur les branches,

,

entre les feuilles opposes.

Les autres caractres des stipules tant

exprimes par les mmes noms que ceux des
feuilles, je

parmi

les

la tige, et qu'elles

des

,

mmes

:

A.

sur

la

vgtaux rsineux

ordinairement sur

sont

surtout les


ptioles qui sont articules avec la
qui s'en dtachent plus tt que celles qui

feuilles

ainsi

feuilles;

bientt

et

dtache du rameau sur

les

leur position

le

interrompu. Les vais-

forme,

leur usage.

Usage des


stipules.

rameaux,

quelquefois font

ces organes sont

:

L'uSiige des stipules parait

ger

les

ainsi

feuilles

tre

de prot-

avant leur dveloppement,

que le montrent videmment leurs

dis-



20
dans les
positions respectives
araentaces

,

des rosaces ,

bourgeons des

Les stipules n'existent que dans les plantes
dans les modicotyldones , trs-rarement

les aisselles

des feuilles.

Intra-axillaires

D.

nais-

lorsqu'elles

,

sent au-dessous des feuilles et des rameaux.

E.

nocotyldones.

situes

Axillaires, quaud elles sont

c.

dans

etc.

Simples

,

aucune

lorsqu'elles n'offrent

ramification.

Les aiguillons sont regards par quel-

2" DES VKILLES.

ques auteurs
Trilles sont


Les

des appendices ordinai-

rement filamenteux

roulant en spirale

ce

,

autour des corps voisins et servant ainsi
soutenir la tige des plantes faibles et grim,

comme

Lei modifications

que

des

endurcis.

poils

prsentent quant
forme sont les mmes


qu'ils

leur situation, leur
celles

des

,

pines.

pantes.

Les

vrilles

ne sont jamais que des organes

avorts. Tantt, en

effet, ce

cules floraux qui se sont

rablement

;


sont des pdon-

alongs consid-

QUATRIME ETUDE.

tantt ce sont des ptioles; d'au-

tres fois enfin, ce sont des stipules

ou

mme
DES ORGANES DE LA REPRODUCTION.

des rameaux avorts.

Les

vrilles

sont

ou rameuses.

I.

Simples,

II.


Ptiotaires , lorsqu'elles sont formes

bifides,

III.

Pdonculaires

,

quand

elles sortent

du pdoncule.
IV. Axillaires,

elles

quand

sortent de

V. Opposes aux

duction

diffrentes parties dont


l'aisselle .des feuilles.

feuilles

,

comme dans

la

La
par

vigne.

VI.

le nom d'organes de la reproceux qui servent la nutrition de
la propagation des races.
l'espce et
Ces organes sont la fleur, le fruit, et les

On donne

par des ptioles.

organes sexuels

les


mles

Roules en dehors ou en dedans.

,

sous

DES

On donne

PINES ET DES AIGUILLONS.

le

dices piquans

gine de

nom

ou raidts qui

la p.nrtie

les aiguillons

que
de l'piderme.


d'pines

A.
la

caractrise

dsigns

,

pour

les

;

pour

les

sous celui de

la

nomme

d'autres fois les


alors

hermaphro-

mles sont placs dans

des appen-

;

tirent leur ori-

une

fleur, les femelles

dans une autre sur

le

mme

individu

ques

ou sur des individus spars, alors

,


:

ce sont les fleurs

mono-

elles sont dioiques.
les

pines sont

:

elles naissent sur

tige.

Terminales, quand elles se dveloppent
l'extrmit des branches et des rameaux.
B.

forms.

'ctaniines

dite

ne naissent seulement que

Caulinaires , quand


nom

le

mme fleur; on

ligneuse de la tige, tandis

Suivant leur direction

sont

pistil. Ces prcieux
femelles
runis dans la
trs-souvent
sont
organes
,

3

ils

fleur est essentiellement

Trs-ordinairement

la


nature

a

protg

une double enveloppe une
extrieure, qui porte le nom de calice ; une
ces organes par

:

autre intrieure, celui de corolle; mais
arrive quelquefois

que

l'une des

deux,

il

et


21

mme


deux manquent dans cer-

toutes les

taines

d'o

suit

la fleur est

espces,
que
romp'/e ou /ncoOT^/Vp; complte lorsqu'elle

d'-

pourvue d'un calice, d'une corolle,

est

tamines et de
1

iJ

pistils;


incomplte lorsque

une de ces deux parties manque.
Mais, avant de faire connatre

les carac-

tres de

ces diffrens organes,

drer

position des fleurs sur les plantes

la

il

organes accessoires qui

gnent. Cette disposition a

les

accompa-

nomme

t


5
les

les

AxiUaire,

la fleur sur le

la

Les

fleurs sont

Solitaires

A.

sent seules

-vgtal. Cette fleur peut

tre

fixe de diverses manires aux branches ou

aux rameaux qui


tt

elle

y

est

la

supportent. Ainsi, tan-

immdiatement attache par

sa

base, sans le secours d'une autre partie accessoire
la

ou intermdiaire; dans ce

dit sessile.

On

nomme

la

fleur pc-doncule,


cas,

on

au contraire

elle

fixe par

est

quand
y
un prolongement particulier qu'on dsigne
sous le nom de pdoncule. Le pdoncule de
la fleur,

peut

de

tre

mme

que le ptiole de la feuille,
simple ou ramifie ; chacune de


ses divisions
portant

de pdicille,

une fleur prend

le

nom

sont dites pcili-

et les fleurs

cilles.

connatre.

ou

feuilles.

:

toutes les fois qu'elles nais-

,

de diffrens points de


seules

la

des distances plus ou moins grandes
unes des autres.

Terminales
la

Latrales

,

des

Ternes

F.

trois d'un

elles

quand

,

naissent


feuilles.

elles naissent

mme point de la

deux d'un

sont situes

tige.

Gmines, quand

E.

elles

quand elles se dveloppent
des tiges ou des rameaux.

cts

l'aisselle

quand

,


Axillaires

D.

,

quand

deux

tige.

elles naissent trois

mme point de la tige.

Fasciculcs ou eu faisceaux , quand

G.

plus de trois

elles sortent

mme

point de

Telle est


la

la tige

ensemble d'un

ou des rameaux.

disposition des fleurs

l'inflorescence simple

;

dans

examinons-les main-

tenant dans l'inflorescence

compose.

Dansl'inflorescence compose on distingue:
1-ec/iaton, dont les fleurs luiisexues

1

insres

sont


sur des

h'pi , dont

2

cailles

qui leur servent

que

Radical, quand

il

,

il

est

les fleuis sessiles

ou pres-

sont disposes le long d'un axe

sessiles


commun

Ainsi, suivant sa situation
1

la tige

en quelque sorte de pdoncule.

"Le pdoncule ou
support des Jleuis offre
diffrentes modifications qu'il est utile de

faire

des

tige,

c.

disposition de

nat sur

les aisselles

continuation.


sur les

donc

prend origine

il

Terminal, quand il termine le sommet de la tige, dont il ne parut tre que la

B.

L'inflorescence est

lorsqu'il

rameaux dans

au sommet de
DE L INFLORESCENCE.

rameaux,

6

les

Inflorescence.

ou


la tige

sur la surface des feuilles.

faut consi-

qui les produisent, ainsi que quelques autres

sur

ordinairement remarquable par sa

laideur dans une position verticale.

:

part de Faisselle

L'pi

est

:

d'une feuille radicale.

Caulinaire ou ramaire, suivant
nat de la tige ou des rameaux.
a


3

Ptiolaire

une partie de
4

sa

,

quand

il

fait

longueur avec

Eplphylle ,

lorsqu'au lieu

Simple ou ramifi.

E.

Digit,


qu'il

corps dans

le

A.

ptiole.

de natre

lorsqu'il

se divise jusqu'

sa

base en rameaux simples.
3"

La grappe, qui diffre peu de l'pi

,

mais qui s'en distingue par ses fleurs toutes


-- 22
commun


un axe
pdicelles, runies sur

fausses ombelles aux fleurs dont

,

la disposi-

souple, point ramifi.

tion approche des vritables ombelles^ mais

qui est une grappe mdiocrement ramifie, dont les fleurs sont ru-

qui n'en ont pas les autres caractres

4" Le thyrsc

,

nies en pelites grappes disllnctcs, formanl

5

du

L. panicule


qui

,

est

trs-rapproche

les divisions

doncule partent de diffrens points,
vienafll tous

La

j"

dans

fleurs est

mme

hauteur

comme

les

la disposition


mme point

arrivent

,

et

,

A. Simple, quand
d'un seul ordre de rayons.

la

s'cartent

Compose, lorscjue chaque rayon
son sommet de petites ombellures.
les

gnrale

porte

iinU'er-

Xombelie partielle ou


forme

par \e&pdicelles. ou
seconds rayons placs l'extrmit des

ombetlure
les

est

premiers.
L'ombelle

que

est

les fleurs

de

la

circonfrence sont diff-

plus grandes, irrgulires,
et les

souvent entoures


plalesingaux.

leur base

de

;

nomment

qui accompagnent
involiicres. Les ombelles sont nues qnand

On

a

dpourvues

donn

l'axe qui les porte.

Agglomres j quand

B.

:

ces ttes se di-


groupes rappro-

c.

Composes,

sont

lorsqu'elles

runies

un rceptacle comentoures d'un invoucre que Linn

plusieurs ensemble sur

mun
a

,

nomm

calice

commun.

distingue les fleurs
dites


et les

,

composes pro-

fleurs

agrges

les

:

sont remarquables parla disposi-

premires
tion des anthres runies en forme de gaine
on de cylindre
:

corolle.

au travers duquel passe

^

sont des fleurons ou


ces fleurs

demi-fleurons

Les
se

:

il

fleurs

en sera question

agrges ou
,

et

le

ds

l'article

fausses

distinguent par leurs


poses
non runies ou cylindre

com-

tamines

par plusieurs

autres caractres.

le

DU RCEPTACLE, DES NECTAIRES.
DES BRACTES, DE LA CUPULE
ET DE LA SPARTHE.

d'involucre.

nom

d'oi/tbelles

On donne

le

nom de

d'oii naissent les


On
plet.

ou de

DD RicEFTACLE.

1

pelites_/b-

les ombelles se

sont

elles

ombellures sont trs-

lioles ou bractes auxquelles on a donn
celles
le nom d'iiuolucre ou de collerette

elles

quand

radie ou irrgulire^ors-


rentes de celle du centre, ordinairement

Les ombelles

moiti

visent en plusieurs petits

pistil

parties d'une

compose forme Vombelle
:

verticilles

Ttes capites, quand elles sont ramasses en boule, sessiles, ou dpourvues

On

forme que

B.

ou

sont dis-

distingue encore les fleurs en


prement
elle n'est

seile

les fleurs

A.

des

est:

L'ensemble de toutes

dont

chs.

divergent
rayons d'un parasol ouvert.

L'ombelle

ombelle

,

trs-remarquable. Les pdoncules


parlent tous du

demi

n'entourent qu'

p-

ombelles.

les

Vombelte, dont

8

du

mme point

doncule commun partent du

comme

p-

par-

,


de pdicelles trs-courts.

les divisions

dont

,

et

mme hauteur.

la

cy.'/ie

du

verticille

sont

elles

On

Le corymbe, doni

tel


,

fleuri.

poses en anneau autour d'un axe commun;

thyrse.

6

jonc

Le

9"

,

sorte de pyramide
par leur corolle, une
redresse
souvent
pendante.
que
plus
'

que


le

le

rceptacle au point
diverses parties de la fleur.

distingue en complet et en inroni-

Il est

complet, lorsqu'il porte immla fleur renles
parties de

diatement toutes


23
fermes dans
lorsqu'il
le fruit

:

la

que

le


calice;

fleur, telles

fonctions

les

inine orga-

la

1)40^ ce cas, ce sont de

rceptacle du

autres par leur situation et souvent par leur

le

et

repli

forme

trs

est
est


il

dans

vas

-

plane,

peine sensible

;

troit,

ses

il

convexe ou concave

,

il

de l'ovaire

tamines


et les

comme

On
des corps

glanduleux, ordinairement placs
rceptacle, mais qu'on trouve aussi

charnus

,

sur les autres parties des fleurs, et qui dis-

des sucs diffrens

scrts

de ceux

feuilles.
glandes des ptioles et des
La forme des nectaires est trs-variable

les

:


ordinairement ce sont des glandes

,

ou s-

pares ou places entre les filamens des tamines, ou runies en un bourlet , ou une
sorte d'anneau

la

base de l'ovaire.

3" DES

BRACTES,

telles,

leur

sont

nom de bractes

folioles particulires

des


et

places,

DES

,

soit

la

pdicelles
pdoncules
presque immdiatement sous le calice
,

base

Considres

les

enveloppent

rieur. Si elles sont plusieurs, et

ternativement, elles s'lalenl

bractes


les

comme

,

les

leur forme, leur situation,

d'aprs

leur

nombre,

elles

les feuilles.

ranges parmi

dure,

Ainsi elles

etc.

:


A.

Iinbricjiies

entre les fleurs

lorsqu'elles sont

,

ment, par leur rapprochement

,

places

elles for-

avec lesquelles

,

un

pi serr

ou une tte.
l'extr-


Chevelues, quand, places

B.

d'un

mit

pi

de

prsentent une
forme de couronne ou

fleurs, elles

touffe de feuilles en

elles sont

Colores, quand

ou que leur couleur

est

tachetes,

diffrente de


la

cou-

On donne

Vinvolucre.

tour du pdoncule.

l'exlal-

places
mesure que

nom

aux

,

au

,

ce

bractes lorsqu'elles sont disposes en forme
soit immdiat

de verticille ou d'anneau
sous les fleurs, soit

avant l'panouissement des

bractes

grande

distingues

qu'autant qu'elles sont pla-

soit

rang des pdoncules.

fleurs, les

ne sont

leur verte.

de petites

des

les feuilles la plus

pdoncule; autrement


le

tre

feuilles,

2
le

les

en^

de chevelure.

CUPULES ET DE LA SPATHE.

On donne

bractes pro-

involitcres,

elles

:

distingue


c.

DES INVOLUCRES

les

qui ont avec

ressemblance

doivent

nectaires

distinguer trois

savoir: les

Les bractes proprement dites sont

1

celles

2" DES NECTAIRES.

nom de

gnral,


dites,

ces sur

le

nom de

cupules.

ptales.

On donne

mais distingues des

,

de bractes,

prement

,

sa partie su-

portant

glanduleuse les


et

prieure

,

peut, en

sortes

campanule, mais libre,

est

feuilles

on leur donne quelquefoisle

:

On

largi,

d'autrefois

qu'ellci.

feuilles florales.


demi ouvert, large, aplaferm,
sur lui-mme , et presque retour-

tantt

dtach

fruit

la fleur.

pais et pulpeux

par

oui

elles

:

vritables

quelquefois

tillent

remplacent alors les
et en remplissent
,


vient qu'en d'autres

formes: tantt,

sur le

,

manquent

d'o

,

Le rceptacle

n;

s'alonge

corolle et les

d'avec celui de

ti ,

par

pdoncule


feuilles qui lui

suite

nisation

termes on distingue

creux

le

Incomplet,
et

tamines, s'insrent

alors sur l'oyaire

est

est

Il

ne porte que l'ovaire
les autees parties de la

quelque distance au-


Quelquefois l'involucre semble tellement
la base duquel il
faire partie du calice,

adhre qu'on
,

Cclicule

y

,

lui

a

donn

le

ou de second

La cupule

,

nom de


calice,

qui est un assemblage de


×