MANUEL
D'ORNITHOLOGIE,
ou
TABLEAU SYSTÉMATIQUE
DES OISEAUX QUI SE TROUVENT EN EUROPE;
PRÉCÉDÉ
D'UNE ANALYSE DU SYSTÈME GÉNÉRAL D'ORNITHOLOGIE
,
ET SUIVI
table alphabétique des espèces
d'une
PAR
MEMBRE
DE
C.-J.
;
TEMMINCK,
PLUSIEURS ACADEMIES ET SOCIÉTÉS
SA.VAN TES.
SECONDE ÉDITION,
CONSIDÉRABLEMENT AUGMENTEE ET MISE AU NIVEAU
DES DÉCOUVERTES NOUVELLES.
SECONDE PARTIE.
/£•£/
8 /û
A PARIS,
CHEZ
H.
COUSIN, LIBRAIRE-ÉDITEUR
RUE JACOB N°. 25.
,
l820-l84o.
/%
-
\
MANUEL
gà*
D'ORNITHOLOGIE.
ORDRE NEUVIÈME.
- COLVMBM.
PIGEONS.
Jjeg médiocre comprimé
,
,
man-
base de la
dibule supérieure couverte d'une peau molle
dans laquelle
les
narines sont percées
plus ou moins courbée. Pieds
,
pointe
trois doigts
,
devant, entièrement divisées, un doigt derrière.
Ce sont des oiseaux qui, par leurs mœurs douces et famirapport avec les Gallinacés ; leur
, ont beaucoup de
lières
nourriture, qui consiste en graines et semences
en
fruits
dans
,
obtient préalablement
ou gésier
le jabot
,
, rarement
une espèce de macération
avant de passer dans
l'estomac
;
ce sont ces alimens macérés qu'ils dégorgent dans le bec
de leurs
petits.
Les jeunes ne quittent
sont en état de voler
les
,
et
alimens plus ou moins macérés que
dans
leur
boire
d'un
sophage. Tous
trait
,
le
nid que lorsqu'ils
reỗoivent jusqu' celte ộpoque
les
les
vieux dộgorgent
pigeons ont l'habitude de
en plongeant leur bec
dans
le
fluide.
L'acte de la reproduction est précède de caresses et de rou-
coulemens, uniquement propres aux oiseaux de cet
Partie
II
e
.
29
ordre
,
MANUEL
44a
qu'on peut diviser en deux genres. Dans quelques pays
de l'Europe ce sont des oiseaux de passage: dans d'autres
ils
sont sédentaires.
,
iiwi /W\i\iV>
GENRE QUARANTE ET UNIÈME.
Vmm^. — COLUMBA.
(Linn.)
Bec médiocre, droit, comprime', voûte', pointe
courbée base de la mandibule supérieure couverte
d'une peau molle plus ou moins renflée. Narines
au milieu du bec percées en fente longitudinale
;
,
dans la peau molle qui les recouvre. PrEDS le plus
souvent rouges, \\ trois doigts devant, entièrement
divisés
un
,
doigt postérieur s'articulant a niveau
de ceux de devant. Ailes médiocres ou courtes
chez toutes les espèces européennes, la r % rémige
5
i
un peu plus courte que
ỵa 2
e
.
,
qui est la plus longue.
Les Pigeons vivent par couples
fois unis,
il
1rs
,
est rare qu'ils se séparent
sons sont leurs demeures habituelles;
;
deux époux une
les bois et les
buis-
font le plus
sou-
ils
composées de deux œufs ; le
vent deux pontes par an
mâle et la femelle couvent alternativement. La mue est
,
simple;
les
sexes, dans les trois espèces d'Europe, ne dif-
fèrent point à l'extérieur, et
c'est
aussi le cas chez le plus
parmi lesquelles on
grand nombre des espèces étrangères
en trouve un petit nombre dont les femelles ont des cou,
leurs différentes
:
les
jeunes de l'année se
adultes, seulement jusqu'à leur
espèces de ce genre
sont devenues
meures en
,
réduites à une sorte de
tributaires
captifs
distinguent
,
4et
volontaires
;
des
première mue. Quelques
vivent
domesticité
autour de nos
de-
d'autres sont asservies sans
D'ORNITHOLOGIE.
retour
leurs races et en crée de nouvelles
Le genre du pigeon
trouve en Europe seulement
à la
i
te
division, sous le
Remarque. Dans
pigeons
tions.
nom
suivant ses
,
les espèces
M. Cuvier
publiée
j'ai
mes colombars par
le
nom
assez faciles à saisir et propres à toutes les espèces dont
compose, parmi lesquelles
il
des
trois sec-
gé-
fondé sur des caractères
ce genre est
;
dont on
de Colombes.
monographie que
a désigné
nérique de OEnas
caprices.
,
qui appartiennent
grande tribu se trouve divisée en
celte
,
la
,
qui perpétue
en deux sections
divise
se
443
de l'homme
vivent par les soins
et
il
se
trouve une qui marque
s'en
le passage de ce genre à celui de Columba. Ce dernier
genre continuera d'être composé des sections Colombes et
Columbi-gallines
précises
tibles
,
divisions dont ies limites ne sont point
,
et qui passent par gradations presque
trouve dans
phique
ia
qui
Colombes des Columbi-gallines,
forme dos ailes; une division géogra-
peut servir à séparer
se
impercep-
à l'autre; la seule différence extérieure
de l'une
les
dans cette grande famille
serait peut-être enmieux vu pour servir à sectionner
ce genre
ainsi que tous ceux très-nombreux en espèces.
Plusieurs espèces, très-récemment découvertes, m'ont enf;iite
core ce qu'il
,
aurait de
y
,
core déterminé
cation.
i
re
.
On ne
section, car
dans
les
Ramiers
à suivre de préférence ce
il
n'existe dans
formes ou dans
et
le
fait
classifi-
mœurs
les
ma
aucune différence
entre nos soi-disant
nos Tourterelles;- on a depuis
supprimé ce mode de division
taille
mode de
trouve en Europe que des Colombes de
long-temps
qui n'est fondé que sur la
des espèces. Ceux qui veulent former des Columbi~
gallines de
M.
,
Vaillant et des miennes
un genre
distinct,
en suivant leur manière de voir, multiplier ces
genres presque pour toutes les espèces connues car les
devraient
,
;
nuances et
les
formes et dans
petites
les
différences
mœurs du
qu'on observe dans
plus
grand
les
nombre, sont
d'une valeur égale aux différences qui existent entre certaines Colombes et entre quelques Columbi-gallines ; on
MANUEL
444
pourrait multiplier aussi
lombes ;
trente
noms
ou
grecs
des langues modernes
sent suffire
les
doute qu'en
et je
genres nouveaux chez les Co-
dans
latins introduits
,
du jour
suivant la méthode
le
surtout de la langue franỗaise
pour classer rigoureusement
et
.
vocabulaire
dans
,
puis-
prin-
le
cipe adoptộ toutes les espốces de pigeons connus.
COLOMBE RAMIER.
COLUMBA PALUMBUS.
(Linn.)
Sur les côtés du cou et sur les bords des ailes
un grand espace blanc; tète tempes gorge, crou,
pion et partie supérieure de
bleuâtre
;
du ventre d'une
poitrine et haut
couleur vineuse, mais à
parties latérales
du cou
,
queue d'un cendré
la
belle
reflets
chatoyans sur
dos et
ailes
;
les
d'un cendré
brun rémiges noires bordées de blanc pennes de
la queue terminées par un grand espace noir ven;
;
;
abdomen d'un cendré blanchâtre pieds
r©uges peau molle du bec comme saupoudrée de
tre et
;
5
blanc;
iris
d'un jaune blanchâtre. Longueur, 17
pouces 6 lignes.
La femelle,
en ce que l'espace blanc des
moins grand; les bords blancs des
rémiges sont moins larges et toutes les couleurs
côtés
du cou
diffère
est
,
sont plus pâles.
Les jeunes avant leur mue n'ont point encore
,
,
du cou, ni les couleurs
de leur plumage sont en
l'espace blanc sur les côtés
chatoyantes
;
les teintes
général moins pures.
Columba palumbus, Gmel.
Sijst.
1.
p. 976.
sp.
19,
—
,
D'ORNITHOLOGIE.
445
— Le Pigeon ramier.
— Gérard.
3
24. —
34- — Temm. Pig.
— Ring
Lath. Syn.
Lath. Ind. v. 2. p. Ç>o\.sp. 32.
Ois. v.
p. 78.
V.
53 1.
2. p.
Tab.élém.
—
v.
Buff.
ld. pi- enl.
t.
Id. Sïipp. V.
1.
— Meyer,
i38. — Naum.
—
—
Frisch. Vôg. t.
p. 286.
CoLOMBACcro. Sfor. degliucc. v.3. pi. 272.
i .
1.
RlNGELTAUBE.
198.
p.
Tasschenb.
Bechst. Naturg. Deut. v. 3. p. 949.
v.
v.
pigeon.
Id. édit. fol. pi. 2.
4-^.635.
16.
et Gall.
2. p.
i4- /• 33.
t.
Ringdoif.
Sepp. Nederl. Vog. v. i.t. p. 9.
Habite
tempérés
;
;
l'espèce
cependant
est
contrées méridionales
les
;
dans
vit
passage dans les pays froids
bois et dans les forêts, de
les
et
nord
jusque vers le
:
plus abondante dans
sédentaire dans les pays chauds.
Nourriture
toutes
:
mais particulièrement
sortes
de graines
de semences
et
noix de hêtre et de faine
les
aussi
;
des pousses de diverses plantes.
Propagation
:
niche sur
les
arbres
;
pond
deux œufs
blancs.
COLOMBE COLOMBIN.
COLU MB A
Tète, gorge,
OE N A
S.
(
Lin
n.
)
ailes et parties inférieures
d'un
bleu cendré ; côtés du cou d'un vert chatoyant
poitrine de couleur
cendré brun
;
lie
de vin
;
;
haut du dos d'un
sur les deux dernières pennes secon-
daires des ailes
,
et sur
quelques couvertures une
,
tache noire, croupion d'un cendré bleuâtre; pen-
nes des
de
queue de cette couleur et
terminées de noir du blanc sur la barbe extérieure de la penne latérale de la queue; pieds
rouges; iris d'un rouge brun. Longueur, i5 pouailes et
la
;
ces, ceux
du nord de
l'Afrique en ont souvent 14
»
MANUEL
446
Les jeunes de V année n'onl point, avant leur
,
première
côte's
mue
ni les couleurs chatoyantes sur les
,
du cou,
deux taches noires sur
ni les
l'espèce suivante
,
par
les
dans cet âge des jeunes de
ailes; ils se distinguent
le seul
caractère d'avoir le
croupion d'un bleu cendré, tandis que cette partie
,
chez
les
jeunes Bisets, est d'un blanc pur.
— Lath.
p.
—
Om.
p. 86. sp. 5.
— Colombe colombin. Tetnm. Pig. Gall. v. p. 118.
— Stock, pigeon.
—
Syn.
pi.
4»
CoLOMBELLA. StOT.
SUpp.
p. 6o4. —
p. I97.
deg. ucc.
Naturg.
pi. 271. — Holtz xaube.
Deut.
287. —
p. 957. — Meyer, Tasschenb.
Columba
Ind.
Gmel. Syst.
oenas.
v. 2. p.
589. sp.
i.
-569.
Briss.
1.
sp,
1.
v. 1.
et
Id. édit. fol.
1.
11.
Id.
V.
Latli.
Beclist.
v. 3.
v. 3.
Frisch. V'ôg.
v. t.
t.
i3g.—Naum.
Scpp. JSederl. Vog.
Habite
:
v.
I.
comme
v. 5.
t.
— Derboschduif.
i5. /. 54-
fi,
p. 407.
t.
l'espèce
précédente
dans
mais se trouve en bien plus grand nombre dans
trées
méridionales
;
les
bois,
les
con-
de passage régulier en Allemagne et
dans quelques parties de
la
France.
Ne
vit point
en Afri-
que, au delà du tropique.
Nourriture
toutes sortes de graines
:
et
de semences
;
quelquefois des baies.
Propagation : niche toujours dans
pond deux œufs blancs.
COLOMBE
COLUMBA
les
trous des arbres;
BISET.
LIVIA.
(Briss.)
Parties supérieures et inférieures d'un bleu cendré; côtés du cou d'un vert chatoyant; croupion
d'un blanc pur
sur les ailes
;
deux bandes transversales noires
pennes de celle-ci et de la queue
;
[D'ORNITHOLOGIE.
terminées de noir du blanc sur
447
barbe extérieure
de la penne late're de la queue pieds rouges ;
iris d un rouge jaunâtre. Longueur, 12 pouces;
ceux des colombiers ont souvent une plus forte
la
;
;
taille.
Les jeunes
,
de ceux de l'espèce
se distinguent
précédente, par leur croupion blanc.
Columba uvrA.
18.
p.
—
Colombe
Lath.
Briss.
Om.
Ind.
v.
v. x.p.
biset. Buff. Ois. v. 2. p.
— Gérard. Tab. élém.
p. 125- —
V.
Sljïl.
,
Id.
m-8
enl.
5io.
et Gall.
P' 6o5.
4'
.
—
—
white
HAUSTAUBE.
— Meyer, Tasschenb,
288.
Remarque. A
ger
—
— Id. pi.
— Temm. Pig.
12. — Biset and
Bechst. Naturg. Deut. v. 3. p. 971.
v. 1. p.
%.
^qS.
v. 2. p. 3i.
Id. édit.fol. pi.
v. 1.
KUMPE» PIGEON. Lath.
Sz.sp.
5go. sp. 2. var. B.
2. p.
comme
la suite
de cette espèce viennent se ran-
descendans
ses
,
les
pigeons de colombier et
quelques races de pigeons de volière.
Habite
les plus
:
rarement en état de sauvage dans
peuplées de l'Europe-, elle
sorte de captivité volontaire
l'homme
lui
prépare
et
,
et
qu'on
vit
contrées
les
parmi nous en une
s'accommode des
nomme
gỵtes
que
colombiers.
On
trouve encore l'espèce vivant dans une entière indépen-
dance, dans quelques contrées rocailleuses
telles
que dans quelques
de
ỵles
la
et
montueuses,
Méditerranée;
elle
est
très-abondante dans le nord de l'Afrique, surtout à Ténériffe.
Wémigre
point au delà du tropique.
Nourriture
:
Propagation
et
dans
trous
les
toutes sortes de graines et des semences.
.*
niche en état de sauvage dans
trous des rochers
;
des masures ou des toUrs isolées
blancs.
les
fentes
souvent en Europe dans les
;
pond deux œufs
,.
MANUEL
448
COLOMBE TOURTERELLE.
COLUMBA TURTUR.
(Linn.)
Tète et nuque d'un cendré vineux
tés
sur les cô-
;
du cou un espace composé de plumes
noires
terminées de blanc; devant du cou, poitrine et
haut du ventre d'un vineux clair; dos d'un brun
cendré bord des ailes d'un cendré bleuâtre , les
;
autres couvertures d'un roux de rouille avec
une
tache noire au centre des plumes; abdomen, couvertures inférieures de la queue d'un blanc pur
pennes de la queue d'un cendré noirâtre , toutes
à l'exception des deux intermédiaires terminées de
blanc la latérale blanche en dehors tour des yeux
;
,
,
;
et pieds rouges
gueur,
La
1 1
iris
;
d'un rouge jaunâtre. Lon-
pouces.
femelle, n'a point
le front
des couvertures aussi vifs
;
ses
blanc
,
ni le roux
rémiges sont bru-
nâtres , tandis qu'elles sont noirâtres chez les mâles
—
Columba turtur. Gmel. Syst. i. p. 786. sp. 32.
Lath.
La Tourterelle. Buff. Ois.
v. 1. p. 6o5. sp. 47.
Ind.
—
—
—
—
Id. pi. enl. 3g4.
Gérard. Tab.
545. t. 25.
Temm. Pig. et Gall. v. 1. p. 3o5.
élém. v. 2. p. 37.
ïd.édit. fou pi. 42.
Common turtle. Lath. Syn.
v. 2. p.
—
—
—
—
Penn. Brit.
Id. supp. v. 1. p. 199.
v, 4- P> 644Zool. t. 88.
Turteltaube. Bechst. Naturg. Deut. v. 3.
—
p. 1076.
t.
— Meyer,
140. | la femelle.
— Tortelduif.
Tasschenb.
— Naum.
v. 1. p.
Vôg.
t.
289.
—
Sepp. Nederl. Vog. v. i._t. p.
Tortora commune. Slor. deg. ucc. v. 3. pi. 289.
Habite
;
Frisch.
16. /. 35. le mâle.
jusques assez avant dans le
11.—
nord, mais point
D'ORNITHOLOGIE.
dans
les
du
régions
arctique
cercle
;
bre veftle midi; vit dans les bois, les
sédentaire
dans
pays
;
taillis et les
émigré
nom-
jardins;
périodiquement
la plupart.
Nourriture
:
Propagation
pond deux
sons ;
quelques
dans
449
en plus grand
toutes sortes
:
niche
de" graines
et
de semences.
sur les arbres ou dans
oeufs blancs.
les
buis-
MANUEL
45o
»VVllVVVVV»/VVVVVVVVVVVVVVvVVlWVVVVVVVVVVV\VV*>AWVVVVVVVVVVV^^
ORDRE DIXIEME.
— GALLINjE.
GALLINACÉS.
Jjeg court, convexe; dans le
nombre des genres couvert d'une
dibule supérieure voûtée
plus petit
cire;
courbée depuis sa
,
Narines
base, ou seulement à la pointe.
latérales, recouvertes
man-
membrane voû-
d'une
ou bien garnie de plumes. Pieds,
tée, nue,
à tarse long
;
devant
trois doigts
par une membrane
le
;
sarticulant plus haut sur
,
réunis
doigt de derrière
les tarses
,
au-des-
sus des articulations des doigts de devant
rarement
sans
doigt
doigts
trois
postérieur
ou réunis
divisés
,
ou
;
;
celui - ci très-
petit.
Les oiseaux de différens genres qui composent cet ordre,
sont lourds et ont le corps très-charnu
bre a
les ailes courtes
dans
la
poussière
;
;
tous grattent la
se
ils
un
graines et de semences;
tent à cet
aliment celle
petit
le gésier
terre
,
,
d'espèces ajou-
des baies et des
;
les
nom-
et se vautrent
principalement de
nombre
une première macération.
sans aucun apprêt
plus grand
terre
nourrissent
plupart mangent aussi des insectes
dans
le
5
bourgeons
;
la
alimens subissent
Ils
construisent à
un nid caché dans
les buissons;
D'ORNITHOLOGIE.
font plusieurs pontes par an
les petits
courent et mangent
conduit
les
et ils
,
renouvellement
de
au
45i
toutes très-nombreuses;
et
,
de l'œuf;
sortir
continuent à vivre en famille
la
des amours
saison
;
les
,
la
mère
jusqu'au
mâles ne
couvent point.
Remarque.
que
J'ai cru
ne devoir indiquer, dans ce Manuel,
de pigeons
les espèces
et
de gallinacés qui se repro-
duisent en Europe dans l'état de sauvages
,
sans faire
men-
que les soins des hommes nous ont rendus
tributaires. Pour ceux qui désirent conntre l'histoire de
ces oiseaux , la Monographie des pigeons et des gallinacés
que je viens de publier en trois volumes et sous deux diftion de celles
féreras
sirent;
formats, pourra leur fournir les détails qu'ils dél'édition
en in-folio
est
accompagnée de planches
examinant
coloriées *. Les gallinacés paraissent former, en les
superficiellement,
une coupe entièrement séparée des autres
oiseaux; mais vus avec plus d'exactitude
parmi eux des genres qui établissent
de ces êtres
geons par
:
d'une part
les
l'autre elles
genres
,
les
le
,
on trouve
chnon ou
gallinacés tiennent
Ganga, Pénélope
et
aussi
la série
aux Pi-
Crax ;
et
de
viennent se grouper tout près des Outardes^
des Casoars et des
Autruches par
les
genres
Tinamus
et
Hemipodius.
*
que demandent des ouv^ges de luxe tel que celui
mention , sont causes que seulement le premier
volume contenant la monographie des pigeons a paru. Les gallinacés nouveaux partront dans les planches additionnelles de
Les
dont
il
frais
est fait
Buffon.
MM\ \M /VSA W\ Wi IW\ MW
MANUEL
452
[GENRE QUARANTE-DEUXIÈME.
— PHASIANUS.
FAISAN.
Bec médiocre
périeure voûtée
,
,
(Linn.)
fort
base nue mandibule suconvexe courbée vers la pointe.
;
;
,
Narines basales, latérales, recouvertes par une
membrane voûtée. Joues nues verruqueuses.
,
Pieds
trois doigts devant réunis jusqu'à la pre-
,
mière articulation, un doigt derrière; chez les
mâles
un éperon en forme de cône. Queue trèsétagée, conique, composée de 18 pennes. Ailes
courtes, les 3 rémiges extérieures également éta,
gées
que
plus courtes
,
les
4
e
*
et 5
e
,
qui sont les
plus longues.
La seule espèce dansée genre, qui vit en état de sauvage,
le nord de l'Europe; elle s'y
est répandue et naturalisée. Les Grecs en firent hommage
habite jusque fort avant dans
à leur patrie
au retour de
temps, l'espèce
puis ce
la
conquête de
s'est
la Toison d'or : derépandue de proche en proche;
aujourd'hui on peut considérer
en Europe.
taires
art des
sailles.
et
nids
,
ordinaire;
mâles
,
lantes
,
les
portent encore
et
herbes et dans
espèces connues
diffèrent
,
et leur
les
est
broussimple
considérablement;
les
plus riches et les plus bril-
huppes et d'auplumage des femelles est
plus souvent des
le
d'ornemens
plus modeste
point de huppes
maies.
sexes
comme séden-
construisent sans
les
parés des couleurs les
tres accessoires
sombre
toutes
et
les
cachés dans
La mue chez
ces oiseaux
sont polygames
Ils
,
;
le
quoique assez varié
queue
est plus courte
;
elles
que
n'ont
celle des
1
D'ORNITHOLOGIE.
453
FAISAN VULGAIRE.
PHAS IANUS COLCHICUS.
Tète et cou d'un vert doré
,
(Linn.)
changeant en bleu
des côtés de l'occiput partent deux
et en
;
bouquets de plumes d'un vert doré; joues garnies
de papilles rouges ; bas du cou poitrine ventre
et flancs d'un marron pourpré très-brillant toutes
violet
,
,
,
plumes de ces parties bordées et terminées de
plumes scapulaires et celles du
dos brunes dans leur milieu bordées de marron
pourpre avec une bande blanchâtre pennes de la
queue d'un gris olivâtre varié de bandes transversales noires
ces pennes sont frangées de marron
pourpré; iris jaune, bec couleur de corne pieds
et éperons d'un gris brun. Longueur, 2 pieds 1
pouces. Le mâle.
les
violet noirâtre
;
,
;
;
,
La femelle
,
est plus petite ; la
couleur générale
de son plumage n'est qu'un mélange de brun, de
gris de roussâtre et de noirâtre.
,
Varie accidentellement
,
d'un blanc parfait ;
quelquefois ce blanc parsemé de plumes colorées
;
plus souvent à plumage coloré et varié irréguliè-
rement de plumes blanches.
Remarque. Les variétés hybrides ou les races , fruits
du mélange du Faisan vulgaire avec les différentes espèces exotiques at avec nos coqs de
des
propres
caractères
ces productions.
du Faisan à
La race bâtarde
cellier
,
basse-cour
,
portent
aux espèces qui ont concouru
la plus
répandue est
à
celle
qui est le produit mixte de l'espèce
,
MANUEL
454
Vulgaire avec celle du Faisan à collier de la Chine
(Phasianus lorquatus , Temm. ). Cette race, qu'on rencontre fréquemment dans les parcs de quelques grands seia les couleurs du plumage semgneurs en Allemagne
,
blables à celles de l'espèce
rieure
du cou
Vulgaire, mais
partie infé-
la
entourée d'un collier blanc.
est
de ne pas confondre
(comme
On
doit
tant
de
naturalistes), cette race bâtarde avec la véritable espèce
du
observer
Faisan à collier de la Chine, dont
mages sont très-disparates.
—
Ois. v. 2. p. 328.
Tab. élém.
v.
2.
du plu-
i.
3.
Buff.
Id. pi. enl.
et
—Temm.
p. 91.
couleurs
les
—
p. 741. sp.
— Le Faisan vulgaire.
121
122. — Gérard.
PhAsianus colchicus. Gmel. Sysl.
Lath. Ind. v. 2. p. 62g. sp. 4.
l'ont fait
Pig.
G ail.
et
v. 2.
p. 289. Der gemeine fasan. Bechst. Naturg. Deut. v. 3.
Mejer , Tasschenb. v. 1. p. 291.
Frich.
p. 1160.
t.
123.
—
— Naum.
t.
21.
/.
—
—
Commun pheasant.
4° et 4»Fagiano commuxxe. Stor. deg.
—
Lath, $ijn. v. 4. P- 712.
ucc. v. 3. pi. 258. le mâle, et pi. 259. variété blanche.
Fasant. Sepp. Nederl. Vog.
Habite
:
t.
p. i5g.
en grand nombre dans
nales situées
aux confins de
l'Asie
;
les
provinces méridio-
très-abondant sur toute
l'étendue de cette vaste partie
du globe
ment dans
boisées de
la
plusieurs contrées
France, de l'Angleterre
Nourriture
:
des baies et des
et
et
se trouve
l'
ộgale-
Allemagne
,
de
jusqu'en Hollande.
toutes sortes
bourgeons
;
;
de
graines
,
habituellement
de semences
des limaỗons
de gros insectes.
Propagation : niche à terre dans les buissons fourrés
pond depuis douze jusqu'à vingt-quatre œufs ; d'un olivâtre
clair,
WVVWWWVH/WWVW5!
D'ORNITHOLOGIE.
455
GENRE QUJRJJYTE- TROISIÈME.
— TETRAO.
TÉTRAS.
(Lira.)
Bec court, fort, base nue; mandibule supérieure voûte'e convexe
courbe'e depuis son ori,
,
une
plumes avan-
gine. Narines basales, a moitié ferme'es par
membrane voûtée
du
cées
cachées par
,
Sourcils nus
front.
,
les
garnis de papilles
rouges. Pieds, trois doigts devant, réunis jusqu'à
la
première articulation
;
un doigt derrière
garnis sur les bords d'aspérités; tarse
jusqu'aux doigts,
et
>
tous
emplumée
souvent jusqu'aux ongles.
Queue composée de 18 ou de 16 pennes. Ailes
e
courtes, la 1". rémige courte, la 2 moins longue
e
e
que les 3 et 4
qui sont les plus longues.
.
.
-
,
Ces oiseaux vivent en
forêts
que
,
plaines, et que les
dans
les
centre
,
habitent les grandes
également
fréquentent
Gelinottes
les
polygamie
dans celles en montagnes
particulièrement
Lagopèdes
plus spécialement
,
quoi-
,
forêts
les
régions glaciales ou sur les hautes montagnes
de l'Europe
broussailles,
dans
se tiennent
,
les halliers
en
confinés
du
habituellement dans les
ou dans
les
amas de bou-
leaux et de saules. Leur nourriture consiste presque uni-
quement en
feuilles
ou en baies
des accessoires, dont
grande
ils
;
les graines
sont pour eux
ne font usage que daos
la
plus
Dès que les femelles sont fécondées , le
mâle s'en éloigne pour vivre solitairement; les jeunes restent avec la mère jusqu'au renouvellement de la saison des
disette.
amours. Les seuls Lagopèdes vivent en bandes très-nombreuses.
Ce
le corps est
sont de
gros oiseaux, pesans et lourds, dont
très-charnu
;
ils
annonceut
l'acte
de
la
repren
,
MANUEL
456
duction par des
mouvemens
voix est très- sonore. La
l'année
,
mue
et des
cris
quoique certaines espèces muent deux
changent périodiquement de couleurs
celles-ci
que toutes
les espèces sont sujettes à
mâles chez
les
roux
les
et
leur
fois
que
et
,
peut-être
;
une double mue? Les
un plumage diffé-
très-grandes espèces ont
rent des femelles
guent
particuliers;
part n'avoir lieu qu'une fois
;
des couleurs foncées et lustrées distin-
premiers; les femelles ont
de noir; chez
les
petites
garré, les sexes diffèrent peu
,
le
plumage varié de
plumage bi-
espèces à
quoiqu'il
de les
soit facile
distinguer; les jeunes mâles de l'année jusqu'à l'époque de
leur première
mue ,
ressemblent aux femelles
;
se dis-
ils
tinguent encore des adultes pendant leur première année.
Remarque. Il me part qu'on a tort de former des Lagopèdes un genre distinct du Tetrao de Linnée ; ces oiseaux ont , il est vrai , sous quelques rapports des mœurs
un peu
ception
que
les
différentes
,
des doigts
celles propres
mœurs
il
mais
les
caractères extérieurs
emplumés, sont absolument'
aux
à l'ex-
,
les
autres tétras de petite taille
n'y a de différences
que
celles qui
mêmes
;
dans
dépendent
de la localité et qui sont en rapport , dans chaque espèce
avec les lieux plus ou moins élevés où elle habite. Pour
les caractères extérieurs , on trouve un passage gradué
car
,
le vrai
Tetrao scoticus semble placé sur
la limite
des vrais
Lagopèdes et des Tétras proprement dits ; ses doigts sont
emplumés plus ou moins suivant la saison et la mue ne
change point les couleurs du plumage son bec est absolument semblable à celui du Tetrao saliceti , et ses mœurs
tiennent le milieu entre les Lagopèdes et les Tétras proprement dits,' la température où cette espèce habite est
aussi mitoyenne. Voyez encore ce que j'ai dit à ce sujet
dans mes observations sur la classification méthodique des
;
;
oiseaux
,
dont
j'ai
fait
mention
ailleurs.
,
D'ORNITHOLOGIE.
4$ 7
TÉTRAS AUERHAN.
TETR\AO UROGALLUS.
Plumes de
vert
à
(Linn.)
gorge allongées ; poitrine d'un
queue arrondie ; bec blanc.
la
reflets ;
Les plumes allongées de la gorge noires; le
reste de la tête et du cou d'un noir cendré ; sourailes et scapulaires d'un brun parsemé
cils rouges
de petits points noirs ; poitrine d'un vert à reflets ;
;
ventre et abdomen noirs avec des taches blanches
;
croupion et flancs parsemés de zigzags cendrés
sur un fond noir pennes de la queue noires, avec
;
quelques petites taches blanches, disposées à deux
pouces de leur extrémité; bec de couleur de corne
blanchâtre
10 pouces.
;
d'un brun clair. Longueur, 2 pieds
mâle.
iris
Le
La femelle
,
d^un
tiers plus petite
,
est
rayée et
tachetée de roux, de noir et de blanc; les plumes
de
la
barbe sont d'un roux
clair
,
et celles
de
la
poitrine d'un roux foncé; la queue est rousse,
rayée de noir
;
bec d'un brun noirâtre.
Les jeunes mâles, après leur première mue, ont
d'un vert moins lustré, et le cendré domine sur le noir; on voit souvent encore quelques
plumes rousses tachées de noir, semées irrégulièrement sur ce plumage. Avant la première mue y
les sexes n'offrent que peu de différences; lesjeunes
mâles ressemblent alors aux femelles.
la poitrine
Tetrao urogallus. Gmel. Syst.
Lath.
Ind.
v.
2. p.
Partie IIe .
634- sp.
1.
1.
p.
—Retz.
746* sp.
1.
—
Fcmn. Suec.
3o
,
MANUEL
458
— Coq de bruyère ou tétras. Buff.
— Gérard. Tab. élém.
p. 191.
p. 5z. —
Gall.
Tétras auerhan. Temm. Pig
p. 114. —
Auerwaldhuhn. Bechst. Naturg. Deut.
p. 1298. —
supp.
mâle,
TYisch.
107.
107. femelle. —
Naum.
—
298
Meyer. Tasschenb. Deut.
17./. 36.
p.
mâle. — Woodgroos. Lath. Syn.
^.,729. — Penn.
p. 207. n". i83.
v. 2.
Ois.
v.
5.
t.
et
.
v, 3.
3.
v.
n°.
et
le
t.
2.
v. 1.
t.
le
Brit. Zool.
Habite
:
Allemague
Hollande. Vit dans
les
jeunes pousses
alpestres,
le
Hongrie
dans
feuilles
;
en
et jamais
j
n'émigre point.
;
d'arbres
les
bourgeons
et
d'arbustes
aussi des insectes, mais rarement des graines.
Propagation
:
niche à terre dans
d'un blanc sale
ics
hautes herbes, et
pond de six jusqu'à seize œufs obtus,
marqué de taches jaunâtres.
sous les broussailles
;
Anatomie. La trachée-artère du mâle forme une
convolution à peu près vers
entre les os de la fourchette
environ un pouce
elle
en
;
assez
en montagnes
;
de baies
sortes
des
l'Asie
di
237.
dans certaines
et
bruyères
les
et
Livonie
France,
rare en
236
nord de
plus grandes forêts
plusieurs
:
— Gallo
Jemelle.
commun en
;
en
,
plus
;
les plaines ni
Nourriture
les
Sibérie
la
l'Arciiipel
jamais dans
M.
t.
en grand nombre dans
en
parties de
et
Stor. deg. ucc. v. 2. pi.
Russie jusque vers
abondant
mâle
31. le
t.
monte d'urogallo.
mâle et femelle.
et
4»
v>.
demi
et
;
les trois
;
la
puis
cir-
quarts de sa longueur
courbure du tube remonte
,
se
courbant de nouveau
descend à gauche du gosier jusque sur
les
muscles du
cou d'où elle se dirige dans les poumons. Deux muscles
larges d'une ligne sont attachés de chaque côté du larynx
supérieur; ces deux muscles suivent latéralement
tion
du tube auquel
passent sur
le gésier
ils
,
la
direc-
adhèrent par des fibres très-déliées,
et réunissent leurs
fibres sur la crête
du sternum. La trachée de la femelle se rend en ligne
droite aux poumons
et les deux muscles en ruban d'cxïs,
tent point.
—
D'ORNITHOLOGIE.
45g
TÉTRAS RAKJ&ELHAN.
TETRA O MEDIUS.
(Meyek.
)
Plumes de la gorge un peu allongées; poitrine
cou à reflets pourprés ; queue légèrementfour-
et
chue ; becnoir ; aspérités des doigts très-longues.
Tête cou et poitrine d'un noir à
,
et
pourprés; sourcils rouges
dos et croupion
d\m
petits points cendrés
de
petits
reflets
bronzes
;
ventre d'un noir mat;
noir lustré, parsemé de trèsailes noirâtres
;
,
parsemées
points et de zigzags cendrés et bruns
;
base des pennes secondaires d'un blanc pur; ab-
domen
et flancs variés
de 'grandes taches blanches;
queue d'un noir profond; bec noir. Longueur, 2
pieds 3 ou 4 pouces. Le vieux mâle.
La femelle
Remarque.
est
probable que
les
et sont distribuées
à
peu près
des espèces de tétras dont
naturalistes, et encore
nion
,
n'est point
encore
décrite
;
il
couleurs de son plumage ressemblent
que cette espèce
les
comme
chez
femelles
les
mâles sont noirs. Quelques
récemment M. Nilsson sont d'opiest un bâtard
fruit de l'accouple,
,
ment de Tetrao urogallus
et
Tetrao tetrix; mais
ils*
sont
t.
i5.
dans l'erreur.
Tetrao hïbbidus. Sparm. Mus. Caris, fasc.
1.
—
Reiz. Faun. Suec.
figure très-exacte du vieux mâle.
Urogallus minor punctatus.
p. 208. n°. i84- var. Y.
—
Briss.
Om.v.
Grnel. Syst.
1
.
ỵ.p. 191.^.2. A..-— Tetrao tetrix. var. FLath. Ind. V. 2. p. 636.
p. 7^8.
Té-
tras BAKK.ELHAN.
—
—
Temm. Pig.
et
Gall. v. o. p. 129.
—
Rakkelhawar. Beseke. Vôg. Kurlands. p. 69.
Bastard
waldhuhn. Bechst. Naturg Deut. v. 3. p. i555.
.
Les jeunes mâles après leur première mue, res,
MANUEL
460
semblent aux vieux, hormis que les reflets du cou
et de la poitrine sont moins vifs, que la queue est
alors moins fourchue et terminée de blanc enfin
,
un plus
toutes les parties inférieures portent
que
grand nombre de taches blanches, et que le blanc
qui termine les pennes secondaires des ailes est plus
étendu: Das mittlere waldhun. Leisler Nacht.
e
zu. Bechst. Naturg. Deut. 2 livraison, avec une
bonne figure du jeune mâle après sa première
,
.
mue.
Habite
:
le
nord de
Russie
la
,
de
Suède,
la
rarement en Livonie, en Fionie et dans
magne
;
très-accidentellement dans
de l'Europe
;
nulle
part aussi
les
le
la
Laponie
provinces du centre
commun
qu'en Russie. Vit
toujours dans les grands déserts couverts de haules bruyères
se
montre très-rarement dans
Nourriture
:
Propagation
;
nord de l'Alle-
;
les Lois.
inconnue.
:
pond des œufs
plus petits et plus oblongs
que ceux de l'espèce précédente, d'un jaunâtre
clair, avec
des taches ferrugineuses plus foncées et plus distinctes.
Anatomie. La trachée dans le mâle se rend en droipoumons et les deux grands muscles dont il a été
fait mention dans l'espèce précédente ne se trouvent point
,
ture aux
.
,
dans celle-ci.
TÉTRAS BIRRHAN.
TETRA O TETRIX. (Linn.)
Point deplum.es longues sous
la gorge, tout le
plumage d?un noir à reflets violets ; queue trèsfourchue les deux pennes extérieures contour,
nées; couvertures inférieures de la queue blanches.
Tète
,
cou, poitrine, dos et croupion d'un noir
,,
D'ORNITHOLOGIE.
à reflets violets; sourcils rouges
tures des ailes et pennes de la
;
461
ventre, couver-
queue d'un noir
profond une large bande blanche sur les ailes; les
pennes secondaires termine'es de cette couleur;
;
couvertures inférieures de la queue d'un blanc
pur; bec noir; iris bleuâtre. Longueur, pied 10
pouces. Le vieux mâle.
1
Les jeunes mâles, ressemblent, avant leur première mue, aux femelles; âge's d'un an , ils ont le
plus souvent quelques plumes tachées de roux
mêle'es avec les
plumes noires.
La femelle, est moins grande
; sa queue est trèscou roux avec des raies noires dos croupion et pennes de la queue noirs
avec des bandes rousses; poitrine et croupion rayés
peu fourchue
;
tête et
,
;
de roux
et
de noir; ventre d'un brun noirâtre avec
quelques raies rousses et blanchâtres.
Varie accidentellement, à plumage entièrement
blanchâtre; l'une ou l'autre partie du corps d'un
blanc pur, souvent tapiré de roux et de blanc.
Une
femelle blanchâtre est figurée par Sparm.
Mus. Caris, fasc.
et
de blanc
65 est
remarquer
qu'il
on doit cependant
5. t.
de noir figuré dans
un mâle:
66;
le
l'oiseau tapiré
même
ouvrage
t.
,
porte des plumes sur les doigts, ce qui me fait
soupỗonner quelque mộprise de la part du dessinateur, ou bien que l'individu qui a servi de modèle, ayant été mutilé,
on
lui a substitué
du Lagopède ptarmigan, dont
des pieds
ces parties portent
tous les caractères; cette supercherie est d'au-
—
—
MANUEL
46a
que d'autres espèces d'oiseaux
portent de semblables marques ostensibles d'un manque de bonne
foi si contraire aux progrès de Tëtude de la nature.
tant plus probable,
qui composent cette collection
Tetkao teteix. Gmel. Syst.
Ind.
635. sp. 3.
v. 2. p.
l.
— Retz.
chue*. Buff. Ois. v. 2. p. 210.
— Gérard.
Temm. Pig.
Syn.v,
p. yfô. sp. 2.
Faun. Suec.
— Lath.
p.
208.
— Petit Tétras ou coq de bruyère a queue four-
n°. i84.
et 173.
,
et
Tab. élém.
6.
t.
—
Gall. v. 3. p. 140.
4« V' 1^3-
—
— Id. pi. enl.
172
Tétras birkhan.
i.p. 57.
v.
Blackgrous. Lath.
—
—
2i3.
Ld- supp. p.
Penn. Brit.
Gabel schwanziges waldhuhn.
Zool. p. 85. t.M.f 1 et 2.
Meyer, TasBechst. Naturg. Deut.* v. 3. p. ỵ3ic).
supp. n".
— Frisch.
Naum.
—
V'ôg.
10g. la femelle.
Gallo
monte. Stor.
schenb.
Deut.
p. 295.
v. 1.
t.
di
cleg.
berkhoen. Sepp. Nederl.
109. le mâle,
18./. 37 et 38.
t.
ucc. v. 2. pi. 235.
Vog.
2.
v.
t.
— Ror of
p. i65. mâle et
femelle.
Habite
plus répandu dans les provinces
:
l'Europe que
espèces précédentes
les
Allemagne
grand nombre en
Hollande
:
vit
dans
les bois
,
en
;
se
France
situés dans
du centre de
trouve en assez
le
,
et
jusqu'en
voisinage
des
bruyères et des champs.
Nourriture
leau
,
du
alpestres
pin
:
du
:
boutons et bourgeons du hêtre, du bou-
du
,
sapin
sarrasin
que plusieurs espèces
,
;
de
du
noisetier et d'autres arbustes
la vesce
et
autres graines
,
ainsi
d'insectes.
Propagation : niche dans les bruyères ou dans les buispond depuis huit jusqu'à douze œufs, d'un jaunâtre
sons
;
terne, parsemé de grandes et petites taches rousses.
* Je me suis tu dans la nécessité de substituer à cette phrase
un nom plus court l'espèce précédente portant également une
queue fourchue, il s'ensuit que ce caractère ne peut plus servir
;
à distinguer exclusivement celle de cet
article.
D'ORNITHOLOGIE.'
463
TÉTRAS GELINOTTE.
TETRA O BON A SI A.
Plumes de
la tête
(Linn.)
un peu allongées ; une bande
noire vers V extrémité des pennes latérales de la
queue y partie inférieure du tarse et doigts nus.
Sous la gorge un grand espace noir entouré
d'une bande blanche cette bande prend son origine entre le bec et l'œil; un petit espace rouge
au-dessus des yeux; toutes les plumes des parties
,
inférieures noires
,
mais rousses dans leur milieu
et bordées de blanc ; parties supérieures variées
de taches rousses, noires et blanches une bande
blanche sur les scapulaires croupion et pennes de
la queue cendrés avec des zigzags noirs vers le
;
;
;
queue est une large bande
excepté les deux du milieu ter-
bout des pennes de
noire
toutes
;
ỵa
,
,
brun
minées de cendré;
bec d'un brun noirâtre. Longueur, i3 pouces. Le
mâle,
pieds d'un
iris et
La femelle,
est
noir sous la gorge
roux
un
ties
;
la poitrine
plus grand
moins grande
;
,
elle
l'espace entre
n'a point de
l'oeil et le
bec
rousse avec des taches noires
nombre de
supérieures
;
clair;
;
taches noires sur les par-
particulièrement sur
les
plumes
du croupion; la bande longitudinale des scapulaires
d'un jaune couleur d'ocre,
Tetrao bonasia. Gmel.
Syn.-v.
2.
p. 2i3. n°.
p. 540. sp.
S'yst.
i4»
—
—
Lalh.
ï>p. 753. sp. 9.
Reiz. Linn. Faun. Suec.
187.— La Gelinotte.
BufF. Ois.
v.*2. p. 233.