Tải bản đầy đủ (.pdf) (386 trang)

Atlas de Microbiologie, Doyen and Roussel 1897

Bạn đang xem bản rút gọn của tài liệu. Xem và tải ngay bản đầy đủ của tài liệu tại đây (25.37 MB, 386 trang )

MICROBIOLOGIE
PAR LES

E.

DOCTEURS

DOYEN
ET

G.

ROUSSEL

AVEC LA COLLABORATION DE MM.
E.

CHAZAREN

F.

AVEC

541

ROTH

I

E R


PHOTOGRAPHE A REIMS

BACTERIOLOGISTE

FIGURES TIRÉES EN PHOTOTYPIE DANS LE TEXTE

PARIS
RUEFF ET C", ÉDITEURS
106,

BOULEVARD SAINT-GERMAIX, 106

1897
Tor.s droits réservé».



ATLAS

DE MICROBIOLOGIE

L'insuffisance du dessin, déjà
et

en histologie, devient

telle

flagrante en anatomie descriptive


si

en Microbiologie, que

plus soignées n'ont servi bien souvent qu'à jeter

la

les

planches

les

confusion entre

des espèces parasitaires voisines.

Une épreuve photographique seule
avec précision

la

y retrouvera les
l'œil aidé
bilité, la

structure et

moindres


la

est susceptible

morphologie des infiniment

détails,

petits.

On

souvent presque inappréciables à

du microscope, mais qu'aura

fixés,

dans son exquise sensi-

plaque de gélatino-bromure.

Nous passerons successivement en revue
Moisissures qui infectent

le

les


Mucorinées

et les Teignes,
les Cladothrix,

-

les

et les

plus souvent nos milieux de culture

:

— nous étudierons ensuite
Oïdium, —
Beggiatoa,
Fusisporium,

Aspergillus et les Pénicillum;



de représenter

les Botrylis

les


les Streptotrix et

puis les Saccharomycètes.

les

-

les

-

particulièrement l'Actinomycose,


ATLAS DE MICROBIOLOGIE

6

Cette étude préliminaire, dont l'importance croît en Microbiologie

depuis qu'on

y

différencie des espèces pathogènes de plus en plus

nombreuses, nous

conduit


à

la

description

des

Microcoques, des

Bacilles et des Spirilles.

Nous terminerons en
connus,

tels

que

représentant des

les Coccidies,

qui,

tout

parasites


moins

en s'éloignant du

bien

règne

du règne animal,
n'en sont pas moins, en raison de leurs dimensions exiguës, du

végétal pour atteindre les degrés les plus infimes

domaine de

la

Microbiologie.

Nos clichés ont été obtenus dans notre laboratoire privé, à l'aide
des instruments les plus perfectionnés. Nos appareils optiques pro-

viennent de

la

maison Cari

Zeiss, d'Jéna; les plaques sensibles ortho-


chromatiques d'Otto Perutz jusqu'en 1802

et,

depuis cette époque,

plaques isochromatiques d'Attout-Tailfer, fabriquées par

Lumière, de

Lyon, sont celles qui

nous ont donné

les

la

les

maison

meilleurs

résultats.

Grâce à une série de dispositifs particuliers, nous photographions
sans difficulté les préparations incolores, moisissures et levures. Les

préparations colorées peuvent être indifféremment teintes en bleu, en


en rouge ou en brun.

violet,

Les teintes les moins photogéniques donnent d'excellents résulsi

tats,

l'aide

l'on modifie

convenablement

l'éclairage de la

préparation à

d'une cuve remplie d'une solution plus ou moins concentrée

d'aride picrique ou de bichromate d'ammoniaque. Nous employons de

préférence

comme

source de lumière une lampe à arc de 60

volts,


débitant 16 ampères.

Les tubes et les cristallisoirs ont été photographiés

du jour, dans

le

laboratoire de M. Rothier.

à

la

lumière


ATLAS DE MICROBIOLOGIE

7

Avant de passer à l'étude des différentes espèces microbiennes, nous

sommes heureux

d'adresser nos remerciements à tous les bactériologistes

qui ont apporté, chacun


à

une partie de notre ouvrage, leur précieuse

collaboration: MM. les professeurs Cornil, Laveran, Nocard, Sanfelice,

Macé; MM. Houx, Metchnikoff, chefs de service
M. Netter, professeur agrégé à
colle, professeur
r

I)

la

Faculté de médecine de Paris; M. Mi-

de médecine expérimentale à Constantinople; M.

Tullio Rossi Doria, assistant à

MM

Yvon

et

à l'institut Pasteur;

Berlioz;


MM.

la

clinique gynécologique de

Sabouraud, Bodin,

Borrel,

le

Rome;

Cantacu-

zène, etc....

Nous indiquerons l'origine de toutes

celles des préparations figu-

rées dans ce livre qui ne proviennent pas de notre laboratoire privé.

Tous nos clichés sont reproduits dans
tirés

texte,


tout

en étant

sur gélatine bichromatée.

Le
les

le

lecteur

appréciera

planches intercalées

publications

C'est

sur une

à

à

les

avantages


part,

telles

de

qu'on

analogues (Atlas de Frœnkel

cette
les

disposition

observe dans les

et Pfeiffer, etc.).

M. Silvestre qu'appartient l'ingénieuse idée de

môme

planche, et de tirer d'un seul coup

tivement typographie, et

les figures,


sur

le

réunir

texte, primi-

reproduites en phototypie.

Le mérite de l'édition revient particulièrement

à

MM. Rueff

et

C

ie
,

qui n'ont reculé devant aucun sacrifice pour assurer à cette nouvelle
publication toute

la

perfection et l'originalité désirables.



MUCORINÉES

Les Mucorinées, qui affectionnent tout particulièrement les milieux
sucrés, se développent également sur la gélatine peptone ordinaire.

Le

moût de

houblonné ou non,

bière,

est

leur milieu de

prédi-

lection.

PHYCOMYCES NITENS

Fig.

1.

Phycomyces nitens (grandeur naturelle).


Nous figurons ci-contre une colonie de Phycomyces
remarquable par

brillants,

espèce

développement de la tige ou pédicelle, qui peut
même 20 centimètres de longueur (fig. 1)

le

atteindre 10, 15 et

Un grossissement de

soixante diamètres

d'implantation des sporanges sur

le

(fig. 2)

pédicelle,

On

nous montre


mode

le

devine, dans

1

ïate-


MUCORINÉES
rieur des sporanges, l'existence des
spores, qui sont encore dans le

premier stade de leur développement.

Fig. 2.

Sporanges de Phycomijces nitens

(gr.

50 diam.).

Les spores se laissent entrevoir figure 5, où l'on
distingue leur forme

ovale et la disposition régulière de


Fig.

la

couche périphérique.

5.

Sporange de Phycomijces nitens

(gr.

180 diam.).

La figure 4 représente l'aspect des spores ovalaires du Phycomyces


ATLAS DE MICROBIOLOGIE

10

nitens, qui

viennent d'être mises en liberté par suite de l'écrasement

d'un sporange sous une légère pression de

Fig.

la


lamelle.

4.

Spores de Phycomyces nilens

(gr.

400 dinm.).

MUCOR SPINOSUS
*

Le Mucor sjrinosus est l'un des plus petits mucors connus. La figure 5

l

y

*

.Oh

t ff

w
KlG. 5.

Colonie de Mucor sphtosits


r

(;,

r.

20 fiiam

).


M

MUCOIUNKES

représente une colonie de Mucor xpinows sur l'agar-agar, au grossisw

sement de 20 diamètres.
Nous représentons, figure

un groupe de Mucor spinosus nu grossis-

0,

sement de 150 diamètres; on

y observe des sporanges à tous les degrés

de maturité. Les sporanges mûrs sont d'un noir intense.


YV

%

'



iiPLJÉ

,

)

*

&r,

-:

Fig.

6.

Sporanges de Mucor spinosus

A gauche du sporange
sur
la


la

gauche de

la

déhiscence de

riients

le

(gr.

150 diam.).

plus volumineux, qui se trouve en haut et

préparation, une columelle mise à nu par suite de
la

membrane d'enveloppe montre deux prolonge-

épineux terminaux qui ont donné lieu

à l'appellation

de cette


espèce (Jôrgensen).

La figure 7 montre

le

développement d'un pédicelle sur

les

rameaux

aériens du Mucor spinosus, qui otfreà ce niveau unecloison transversale.

Le sporange, très jeune, est hérissé à sa surface de petites aspérités.

MUCOR RACEMOSUS
Le Mucor racemosus

(fig. 8)

est

ramifications enchevêtrées des

remarquable par le développement

et les

rameaux aériens. Ces rameaux forment,



ATLAS DE MICROBIOLOGIE

12

à la surface des liquides sucrés et des

Fig.

milieux de culture solides, non

7.

Sporange jeune de Mucor spinosus

plus des tiges droites

comme

celles

*r~*'

(gr.

400 diam.).

du Phycomyces


nitens,

du Mucor

"'"j".

Sporanges de Mucor racemosus

(gr. 2(10

diam.).

mucedu ou du Mucor spinosus, niais un paquet de lilaments grisâtres où
l'on remarque, à un examen attentif, de nombreux pédicelles surmontés


MUCORINÉES

13

chacun d'un sporange d'abord grisâtre, puis franchement noirâtre.
Nous représentons, figure 8, trois de ces sporanges encore jeunes, qui
laissent entrevoir leur

1

contenu au travers de

9.


Sporanges jeunes de Mucor racemosus écrasés

membrane

et se plisse après s'être

On
dans

voit, figure 9,
le

d'enve-

-

Fis.

loppe. Cette

membrane

la

est plus résistante

rompue sous

la


que

(gr.

160 diam.).

celle

du Mucor spinosus

pression de la lamelle.

deux sporanges écrasés, ayant déversé leur contenu

liquide de la préparation.

MUCOR MUCEDO
Nous figurons, page 14

(fig.

10),

un sporange de Mucor mucedo qui

vient de céder à la pression de la lamelle et déverse ses spores au

dehors. Les pédicelles du Mucor mucedo sont blanchâtres, et

attei-


gnent 10, 15 et jusqu'à 20 millimètres de hauteur»

MUCOR STOLONIFER
Le Mucor stolonifer ou Rhizopus nigricans
loppe avec rapidité sur les poires cuites, sur
tion sucrée, etc., et présente cette

(fig.

le

11 et suiv.) se déve-

pain imbibé d'une solu-

particularité

que ses filaments


ATLAS

11

aériens donnent naissance

iih

à


.HlLliOlSJOLO),

des prolongements de plusieurs centi-

.

fjiii

viennenl

duels voisins; de

se fixer,

ers

.

.

.

10.

l-IG.

Alucor muce.do

mètres,


Ifc

.r.

connue

160

le

diatn.).

lierre à

nue

nouveaux points d'attache

niui aille

s'élaj CCIll

autant de petits groupes de eolunielles fertiles.
...

f*


*t. *.




*



\

/

/.

'i

&
r

v ,

^

Vu:.

Uliizopus

t

n\(jr'ir

(Mucor

11.

sloIi>iiilt*r)

(gr.

•">

(Ji.'im.).

»

si if

1rs

DH'IIKU


MUC0R1NÉES
La figure 14

représente

le

15


couvercle d'un cristallisoir où se sont

développés des bouquets secondaires de Rhizopm nigricans.

Fig.

12.

Groupe de Mucor stolonifer

Un de

(gr.

15 diam.).

ces bouquets est reproduit, figure 12, au grossissement de 15 dia-

mètres. Les sporanges se sont

rompus au montage de

Fig.

la

préparation.

13.


Déhiscence du Mucor stolonifer (gr. 200 diam.).

A un grossissement de 200 diamètres
le

(fig.

mode de déhiscence du Mucor stolonifer,

15)

on remarquera mieux

déjà visible sur la préparation


ATLAS DE MICROBIOLOGIE

16

membrane

précédente. La

en forme de parapluie

et

des sporanges, très résistante, se retourne


demeure adhérente

à l'extrémité

du pédicelle.

THAMNIDIUM ELEGANS
Le Thamnidium elegans
fructification.

est

remarquable par son double mode de

Autour d'un pédicelle central, porteur d'un sporange

arrondi, se développent des sporangioles secondaires, portés
pédicelles

dichotomiquement

elegans proviennent

divisés.

Nos cultures de Thamnidium

du laboratoire du professeur Macé, de Nancy.

Fig.


14.

Thamnidium elegans

(gr.

70 diam.)

La figure 14 représente un sporange vide
gioles

par des

secondaires photographiés dans

l'air

un groupe de sporansans aucun artifice de

et

préparation.
Il

le
.

nous


a été

impossible de monter sous une lamelle, sans en détruire

groupement remarquable, les éléments du Thamnidium elegans.
Lafigure 15 démontre l'identité de structure des sporanges centraux


wrcmuNKES

17

avec ceux des autres espèces de Mucorinces. On

y

remarque, au milieu

T.:-

m
ë*
Fig.

15.

Groupe de Thamnidium elegans

des sporanges principaux


à

70 diam.

(gr.

divers degrés de maturité,

deux groupes

de sporangioles secondaires.

Fig.

16.

Sporangiole de Thamnidium elegans (gr

Nous avons représenté figures
secondaires. Le premier

(fig.

16 et

16) est

17

100 diam.).


deux de ces sporangioles

photographié dans

l'air.


ATLAS DE MICROBIOLOGIE

18

Le second

On

(fig.

y distingue le

17) est

mode de

monté dans

l'acide acétique cristallisante.

ramification du pédicelie et


le

groupement

des spores.

PROPRIÉTÉS RIOLOGIQUES DES MUCORJNÉES
Aucune de

ces moisissures n'est pathogène. Elles agissent

ferments alcooliques dans

les

comme

milieux sucrés et sont susceptibles de

donner dans un moût de bière houblonné, contenant 14 grammes
d'extrait, de 5 à 5 pour 100 (Mucor mucedo), à 5,50 pour 100 (Mucor

\i
Fig.

17.

Sporangiole de Thamnidium elegans (gr. 180 diam.).

-.pinosus),


7

pour 100 (Mucor racemosus),

et

même

8 pour 100 (Mucor

ïrectus) d'alcool.

Cette dernière espèce se développe sur les
a

:t

le

même

aspect que

le

pommes

Mucor racemosus. On


rendement alcoolique.
Le Mucor racemosus produit de

de terre pourries

l'en distingue

par

jon

e sucre de

canne

interverti.

l'invertine et fermente directement


MOISISSURES

ASPERGILLUS NIGER
Parmi les moisissures,

des mieux étudiés.

le genre Aspergillus est l'un

W"


S
8

>

^

à
-

Fig.

18.

Germination des spores de YAspergilîus niger

Nous figurons ci-contre

(fig.

18) le

(gr.

250 diam.).

mode de germination

des spores


de YAspergilîus niger.

La figure 19 représente

la

môme

culture sur plaque, plus âgée.

constate des cristaux d'oxalate de chaux.

On

y


ATLAS DE MICROBIOLOGIE

20

nu ou

L'aspect d'une colonio d Âspergillus est reconiiaissable à l'œil

Fig.

19.


Germination dos spores do Y Aspergillus niger.

à

un grossissement de 5

mode de

à

10 diamètres.

fructification spécial

— Cristaux
On

y

(gr.

250 diam.).

remarque

très

bien

le


aux Aspergillées.

Fie.

20.

Colonie d'Aspergillus niger (gr. 7 diam.

La figure 20 reproduit une colonie

d' Aspergillus

niger sur agar-agar

Les tètes noirâtres tranchent sur l'aspect blanchâtre des rameaux aériens


MOISISSURES

Pour étudier

la

21

structure de YAspergillus niger,

faut


il

examiner

?;

w

>

^

s

Fie.

21.

Aspergillus niger à divers degrés de maturité (gr. 200 diam.).

les

têtes

très

jeunes, avant

l'apparition


du pigment noirâtre, qui

bientôt voile jusqu'au moindre détail.

\

Am&
Fie. 22.

Aspergillus niger. Stérigmates principaux (gr. 350 diam.).

On remarquera
tète très jeune,

trte de

(fig.

21),

en haut et

à droite

de

encore vésiculeuse et simulant à

Mucor. Cet aspect


est

la

préparation, une

s'y

très fugace; bientôt

méprendre une

pousscut les sté-


22

ATLAS DE MICROBIOLOGIE

rigmates primitifs, visibles sur

les têtes voisines, puis les

stérigmates

secondaires qui doivent porter les spores.

Fig.

23.


Aspergillus niger. Stérigmates secondaires (gr. 400 diam.).

La naissance des stérigmates primitifs de Y Aspergillus niger est particulièrement manifeste sur

la figure

22.

~*'

Fig.

24.

Aspergillus niger. Naissance des spores (gr. 800 diam.).


MOISISSURES

On observera
caractérisent
sent, à

la

(fig.

25


25), la naissance des stérigmates secondaires qui

variété dite

l'extrémité des

:

Stcrigmatocyslis.

stérigmates

spores rondes à double contour

(lig.

A leur tour

secondaires,

se produi-

des chapelets

de

24).

ASPERGILLUS FUMIGATUS


V Aspergillus fumigatus.

dont

la

culture, est d'abord d'un vert intense,

Fig. 25.

Aspcrgillus fumigatus (gr. 1000 diam.).

de

la

peu

même

à

teinte

qu'une culture vivace de Penicillum glmicum, brunit

peu par suite de

la


pigmentation des spores. Cette espèce ne

possède qu'une seule rangée de stérigmates.

ASPERGILLUS ORIZJE
Il

en

est

de

même de

YAspergillus orizx, dont la culture est d'un vert

plus pâle.

Comme nous

le

verrons plus loin,

YAspergillus orizx sert

à

la



ATLAS DE MICROBIOLOGIE

24

fabrication d'une boisson des Japonais, le Saké, Ses cultures sont d'un

./

Fig.

26.

Aspergillus orizse (gr.

beau vert pâle
cultures

et

.*

1000 diam.).

ne présentent jamais

d' Aspergillus

l'aspect


fumigatus.

Fig. 27.

Structure d*un Stérigmatocyste (gr. 1000 diam.)

fuligineux

des


MOISISSURES

25

STRUCTURE D'UN STÉRIGMATOCYSTE
Le mode d'insertion des stérigmates primitifs

et

des stérigmates

secondaires, qui caractérisent le genre Stérigmatocyste, puis le

spores sur ces derniers, sont très évidents

d'insertion des

figure 27, qui représente au grossissement de


1

mode

sur la

000 diamètres un

petit

Stérigmatocyste d'espèce non déterminée.
*

STERIGMATOCYSTIS GLAUCUS
Une des variétés les plus curieuses par

ses formes de souffrance est le

Sterigmatocystis glaucus{ûg. 28), qui se développe en couches duveteuses

if

tffe

iM.

Fig. 28.

Sterigmatocystis glaucus (gr. 300 diam.).


de 4 à 6 millimètres d'épaisseur. Les fructifications sont
a

si

grêles qu'on

peine à les distinguer à l'œil nu.

Sur

le

moût de

bière, la culture est d'un

Sur Pagar-agarau jus de viande,

les

beau vert tendre.

organes de fructification demeu-

rent au contraire d'un blanc éclatant.
Cette

espèce


présente

comme

particularité

ce

fait

que

les


ATLAS DE MICROBIOLOGIE

26

tètes

fructifères

anormale

(fig.

portent


des

parfois

stérigmates

d'une

longueur

28).

N.'
/

'1^
-



S

v..

>

Wffifes,.

T


!

i

^
-
Fig.

29.

Sterigmalocyslis glaucus (gr. 180 diam.).

Ces stérigmates anormaux sont susceptibles eux-mêmes de se bifur-

Fig.

30.

Sterigmatocyslis glaucus (gr. 350 diam.).


MOISISSURES
et

quer
se

de donner naissance


développent

(Hg.

29

de

à

27

des renflements conidiens sur lesquels

nouveaux stérigmates, puis des spores externes

et 50).

Nous n'avons pas cru devoir figurer d'autres espèces d'Aspergillus

:

A. flavus, A. glaucus, A. ochraceus, etc., qui n'offrent pas en microbiologie d'intérêt particulier.

PROPRIÉTÉS RIOLOGIQUES DES ASPERGILLUS
Les Aspergillus
crés

affectionnent


légèrement acides. Le

et

particulièrement les
des

pigment

loppe bien que sur ces derniers, et

spores

milieux

ne

se

su-

déve-

espèce qui croît mal et

telle

demeure d'un blanc de neige sur un milieu pauvre (Sterigmatocystis
glaucus) prend une teinte d'un beau vert tendre sur le moût de
bière.


Une des espèces que nous avons
pouvoir saccharifiant
des

Japonais.

fiante

Cette

utilisé

dans

boisson

est

en glucose

et

la

par

produite

en dextrine, tandis que


orizse, jouit

d'un

préparation du Saké, boisson

sur l'amidon du

de ce champignon

VA.

figurées,

les

riz,

sacchari-

l'action

qui est transformé

albuminoïdes sont pepto-

nisés et deviennent solubles.

ACTION PATHOGÈNE

On

Certains Aspergillus sont pathogènes.

des colonies d'Aspergillus dans
tive

une blessure de

à

espèces,

la

un

a trouvé, chez

l'homme,

cas de kératite purulente, consécu-

cornée par un grain d'avoine. Quelques

notamment Y Aspergillus

niger,

ont été rencontrées dans


conduit auditif externe.

le

Chez quelques animaux, l'injection dans
gillus

sang des spores d'Asper-

une mycose
du pigeon, du

fumigatus est susceptible de déterminer

mortelle (pseudo-tuberculose aspergillain^

en

le

est

spores.

de

même

pour


le

poumon

à la

viscérale
lapin).

mite de l'inhalation de

Il

ces

/

sY

&*

->*-

A

<+** //*>)
^w M

uj


>Ygx

LIBRARY UJ

\


×