ANNALES
DE LA SOCIÉTÉ
ENTOMOLOGIE
DE
FRANCE.
Natara maxime; miranda
Deuxième
in
minimisa
SéH<*.
TOME SECOND.
PARIS,
CHEZ LE TRÉSORIER DE LA SOCIÉTÉ,
KUE DAUPHINE, 35.
1844.
ANNALES
DE LÀ
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE
DE FRANGE.
VU Wl/W\ WVW\WVVVVVY\ VV>\WW\'W»IVV*IWVWMVV\'W%*MWV»MV» WIVWW W»\Aft>W>W\kV>WV»
ÉTUDES
sur les Myodaires des environs de paris.
Par M. ROBINEAU-DESVOIDY.
(Séance du 4 Octobre 1843.)
Vers
la fin
de l'année 1826, l'Académie des sciences
notre Essai sur les Myodaires : les
vota l'impression de
deux premiers
tiers
de cet ouvrage se trouvèrent impri-
més en 1830 le dernier tiers resté encore inédit.
Nous avons besoin de rappeler ces détails pour bien
;
faire
comprendre
l'utilité,
nous dirons presque
la
nou-
veauté, du travail actuel.
En
effet,
depuis seize ans nous nous
ment occupé du
essai.
Il
soin
serait difficile
sommes constam-
de perfectionner notre premier
d'apporter
persévérance dans des études, dont
plus d'efforts et de
il
est si pénible d'a-
border les obstacles que les entomologistes n'ont encore
ni daigné ni osé attaquer ce sujet de front
:
nous excepte-
ANNALES
6
rons cependant M. Macquart dans sa compilation pour
le
libraire Roret.
Persuadé qu'on ne saurait approcher de la perfection
la nature sur les lieux mêmes, nous n'a-
qu'en observant
vons pas hésité à quitter
reléguer aumilieu des bois
séjour des villes et à nous
le
et
des campagnes. Notre prin-
cipale occupation fut d'amasser de grandes séries d'individus, parceque nous n'espérions que par ce
moyen
quérir une donnée juste et rigoureuse, d'abord dans
dans
pèce, et ensuite
le genre.
ac-
L'es-
Nous osons nous natter de
n'avoir pas été entièrement trompés dans notre attente.
Peu
à
peu nous nous élevâmes
solides, plus réels et plus décisifs
de
la
science
:
le fait
à Vidée d'avantages plus
pour
la
d'une Monographie
daires des environs de Paris cessa
pratique
même
sérieuse des
Myo-
de nous paraître une chi-
mère. Le dénombrement de nos richesses
nos observations firent naître en nous
le
et l'analyse
de
courage d'aspi-
du travail.
Nous n'hésitons donc point à marcher d'après
rer à ce haut résultat
il
d'autres à compléter
est certain
:
il
cette
restera des espèces à ajouter,
prétention; sans doute
sons absolument rien sur les
que nous ne connais-
mœurs de
plusieurs races;
obtenus depuis quelques années nous gaque ces lacunes ne tarderont pas à être remplies.
11 ne pourrait nous être d'aucune utilité de reculer ces
publications durant un plus long laps de temps. Les an-
mais
les progrès
rantissent
nées s'accumulent sur notre tête; nos forces physiques et
intellectuelles subissent déjà
une assez rapide décrois-
sance pour que nous n'ayons à nous bercer d'aucune
sion à cet égard. Hâlons-nous donc
:
illu-
un peu plus
tard
nous n'en aurions peut-être plus ni le loisir ni la faculté.
Quoi qu'il en soit, l'étude seule des mouches a déjà pris
vingt-cinq ans de notre existence et l'heure
du repos
n'a
DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIE L t.
7
pas encore sonné pour nous. Notre lâche restera quoti-
dienne, et tant que nous conserverons quelque énergie
nous espérons l'appliquer à ce travail. Heureux si à la fin
nous parvenons à lasser dans la science une section assez
convenablement traitée pour épargner des sueurs à nos
héritiers! Nous voudrions la rendre accessible à tous.
Nous prévenons également nos confrères que nous possédons un travail spécial sur la plupart des grandes familles qui partagent les
insectes
immenses
et rédigé
des matériaux
:
nous avons recueilli
des masses d'observa-
nous croyons l'heure arrivée où l'on peut
une véritable Entomologie des environs de Paris.
tions. Enfin,
tenter
Quand verrons-nous
ferait
faire tant
crire son
nom
monument
élever ce
de progrès à
en tête de
la
mettons personnellement à
la
disposition de ceux qui ne
:
l'exécution nous
ble devenir plus facile de jour en jour:
tribu des
la
désiré, et qui
première page? Nous nous
la
craindront pas de l'entreprendre
apporte son brin végétal et
si
science? Qui osera ins-
semque chaque fourmi
hutte ne tardera pas àsurgir.
ENTOMOB1ES.
Les diverses sections devront être décrites avant d'offrir le
tableau synoptique de cette importante tribu et les
généralités qui la concernent
courrions
le
:
d'une autre manière nous
risque de ne pas être compris.
Première section.
Prima
stirps.
LES MACROMYDES.
MACROMYDM.
Antennes descendant presque jusqu'à l'épistôme;
second article toujours plus long que le troisième qui,
le
or-
ANNALES
8
dinairement comprimé sur
diverses
:
chète nu, avec
le
des formes
second article ordinairement
les côtés, affecte
allongé.
Yeux nus
;
épistôme un peu saillant
entièrement solide
;
sommet
;
trompe presque
des palpes arrivant jusqu'à
l'épistôme et toujours
visible. Organe copulateur du
anneaux tuberculeux. Cellule 7 G toujours
ouverte au dessus du sommet de l'aile. Corps épais, hé-
mâle
saillant, à
rissé,
à teintes noires, noir fauve, noir jaunâtre et à tein-
tes flavescenles.
Les larves connues vivent dans
Antennœ
les chenilles.
fere ad epistoma desccndentes; secundus articulus semper longior
tertio lateribus compresse) , et
polymorpho
:
chetum nudum, secundo
articuto sivpius elongato,
Oculi midi ; epistoma leviter prominulum
;
proboscia ferè tota coriacea
palpi ad epistoma porrecti , semper manifesti
fesium, segmentis tuberculiformibus
:
cellulay
;
:
pénis semper mani-
C
semper aperta anlè
apicem alœ. Corpus crassum, hirtum, atrum, atro-fulvumj atro-flavcscens, subflavescens.
Lârv'œ observalœ vivunt in Erucis.
Le second
le
article des antennes, toujours plus long
troisième, qui offre des formes différentes
genres,
un caractère
constitue
si décisif qu'il
seul pour l'établissement de cette section,
épais, hérissé,
qui
le
ne
faisait
si
que
selon les
suffirait
un corps
reconnaître de suite les espèces
composent.
Les yeux nus
l'épistôme
et les
palpes toujours développés jusqu'à
le différencient
philes, qui n'ont
nettement de celle des Anthotrès courts et des yeux
que des palpes
garnis de villosités.
Sous notre climat,
article antennaire
le
second
toujours plus long que
le
troisième,
de l'exposer; mais
pays étrangers en nourrissent des
les
comme nous
est
venons
DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE.
9
espèces sur qui ces deux articles sont à peu près d'égale
longueur.
Ces insectes, qui sont
les plus puissants
daires indigènes, font parfois entendre
ment durant
le
vol.
On
les
rencontre pendant tout
cours de l'année entomologique
le
de nos Myo-
un bourdonne-
:
ils
le
se plaisent à sucer
miel de plusieurs Heurs.
Nous avons
introduits de grands
changements dans
détermination de quelques espèces, qui offrent de
la
nom-
breuses variétés qu'on serait souvent tenté de prendre
pour autant d'espèces distinctes. Ayant opéré sus. des
masses d'individus, nous osons nous flatter que ce trane sera pas sans quelque utilité réelle pour la science.
Tout nous porte à présumer qu'il reste peu d'espèces
signaler pour le climat de Paris.
vail
à
GENRES.
(
1.
PELETERIA.
IL FABRIC1A.
Le troisième article anlennaire
entête de marteau; les deux premiers articles du chète égaux.
Corps cylindrifurme.
Caractères des Echinomyes ; palpes delà femelle dilatés au sommet.
III.
ECH1NOMYA.
Le troisième article antennaire
cunéiforme chez les mâles.
Palpes ne dépassant pas l'épistôme.
Corps épais, sub-arrondi.
IV.
SERY1LLIA.
Le troisième article antennaire
prismatique chez les mâles et non
élargi au sommet.
Le dernier
article
Y. ELR1TI1IA.
des antennes
long, surtout dans les
femelles, et élargi vers le sommet;
premiers articles du chète courts.
un peu plus
Teintes noires.
ANNALES
10
G. Peleterie. Peleteria. R. D.
i.
Caractère des Echinomyes
:
le
troisième article anten-
naire, arrondi en dessus et en devant,
tête
semble former une
de marteau. Les deux premiers articles duchète
d'é-
gale longueur.
Characteres
et
Echinomyarum Antennarum ultimus arliculus supernè
:
anlicè subrolundatus, indè malleiformis
:
duo primi
arliculi
chetalcs œquali longiludine.
Lors de l'établissement du genre Peleteria, nous ne lui
assignions que des espèces
que l'individu unique qui
du nouveau continent, parce-
servit de type à notre
rubescens, était privé de ses
Echinomya
antennes. Plus heureux au-
jourd'hui, nous pouvons remettre cet insecte dans sa véritable section;
ses formes cylindriques
sur elles-mêmes faisaient déjà
non resserrées
soupçonner
qu'il n'occu-
pait pas sa place réelle.
Le troisième article de l'antenne formé en tête de mardu moins chez les mâles, et l'égale longueur.des deux
premiers articles du chète, qui sont assez développés,
empêchent aisément de confondre ce genre avec le Fabricie et les Echinomyes qui, en outre, offrent moins
teau,
d'espace dans l'inlervale inter-oculaire.
1. Peleteria rubescens.
Echinomya
rubescens. R. D. Myod., n. 8.
Macquarl, n. 11.
Id.
Echinomya
argentifrons,
AMennis, pedibus, nigris;
cure linealus
vum,
;
Macquarî, n.
facie argentca;
scutellum apicc rufescente
tessellis albis, villa
7.
thorax niger, cinerco obs:
abdomen
dorsali anoque nigris
:
testaceo-ful-
calypla alba; alœ
sublimpidœ, basi flavescente.
Long. 14-16 mill.
Antennes noires; côtés du front brunissants; face
ar-
DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE.
11
gentée; palpes testacés; corselet noir, obscurément rayé
de gris cendré; sommet de l'écusson testacé fauve
;
men
une
fauve, avec trois fascies de reflets albides et
abdoli-
gne noire le long du milieu du dos; anus noir; pattes noires;
cuillerons blancs ailes claires, un peu jaune à la base.
La description que M. Macquart donne de son Ech.
;
argentifrons
me prouve que
c'est l'espèce
dont
il
s'agit ici.
C'est particulièrement à terre et dans les endroits ari-
des, tout à fait sablonneux qu'on rencontre cette espèce,
qui ne
commence guère
il.
à paraître qu'en juillet.
G. Fabricie. Fabricia. R. D.
Musca, Linn. Fabr. Echinomya, Duméril. Latr. Tachina,
Meig.
Caractères des Ecbinomyes
tennes en forme de coin;
peu plus
petit chez les
Epistôme plus
solide; palpes
le
;
le
dernier article des an-
second article du chète un
mâles que chez
saillant;
les femelles.
trompe presque entièrement
des femelles saillants et dilatés vers
le
sommet.
Corps assez épais, à teintes noires avec du jaune
tes-
tacé.
Characteres
Echinomyarum :
Tertius
antennarum articulas cunei-
formis; secundus articulas cheti paulô minor ad mares.
Epistoma magis prominulum ; proboscis
fcrè lola coriacea
;
palpi ad
fœrninas excedenles, apice laliore.
Corpus sat crassum, nigrum, lutco-lestaceum.
Des palpes dilatés vers
le
sommet chez
pistôme plusrostriforme,
le
second article du chète moins
la femelle, l'é-
ANNALES
42
allongé chez les mâles, donnent une réunion de caractères
qu'il
importe de
saisir
pour détacher cette petite section
de celle desEchinomyes, riches en espèces.
communes
Les Fabricies, qui ne sont pas
climat, vivent dans
le
bois.
On
sur les fleurs des Ombellifères,
1. Fabricia ferox.
sous notre
peut rencontrer
les
du 15 juin au 15
mâles
juillet.
R. D. Myod, n. 1.
Musca rotundata. Ilarris, tab.
Musca ferox. Panzer, civ, 20.
ix, fîg. 2.
Tachina ferox. Meig., n. 2.
Echinomya ferox. Macq,
n. 17.
Alra picea, abdomine pellucidoferrugineo,vitla dorsali nigra medio inlerrupta aut anguslata
;
antennis, pedibus, anoque alris.
Long. 16-18 mill.
Corps cylindrico-arondi antennes
;
d'un jaune doré soyeux, ainsi que
brunissent un peu;
noire
;
dorés
;
et pattes noires; face
le front
sommet des palpes
dont les côtés
testacé;
trompe
tout le derrière de la tête garni de poils épais et
corselet et écusson d'un beau noir de poix luisant
quelques lignes obscures sur
testacé fauve, avec
le
;
dos du corselet; abdomen
une tache plus ou moins
large, noire,
une interruption ou un rétrécissement sur le troisième segment partie postérieure du quatrième segment et anus, noirs; une
sur le milieu du dos des segments
et offrant
;
ligne
médiane de points noirs sous
pieds jaunes; cuiilcrons blancs
;
le
ventre; brosses des
ailes jaunes
à la
base et
plus claires vers le sommet.
Chez
la
femelle
est plus large.
Un
la
tache dorso-abdominale postérieure
trouve les mâles de cette espèce à
la fin
DE LA SOCIETE ENTOMOLOGIQUE.
de juin
et
au
commencement de
VHereclœum spondylium dans
juillet,
les prés
rencontrent guère que sous le bois.
prendre deux individus des
la tin
Il
13
sur les feuilles
les femelles
:
nous
ne se
est arrivé d'en
de février.
m. G. Eciiinomye. Echinomya, Duméril.
Musca. Linn.
Tachina. Fabr. Meig. Fall.
Echinomya. Dumér. Latr. Rob.-Desv. Macq.
Le deuxième
le
article antennaire
deux
fois aussi
long que
troisième, qui chez les mâles est dilaté en palette lenti-
culaire, tandis
quechez les femellesil
peu élargi vers
le
sommet
:
est
deuxième
le
en carré long, un
article
du chète,
au moins double du premier, est souvent un peu arqué.
Front rétréci cbez les mâles; épislôme un peu saillant.
Corps sub-arrondi, à teintes noires
et
fauve lestacé.
Secundus antennarum arliculus bilongior
lerlio, ad mares compressa
ad feminas quadralo longiusculo paulisper ad basim
dilalalo; >ecundus cheli arliculus sallem primo bilongior, cl saipè
lenliculari,el
arcualus.
rrons ad mares anguslala ; episloma lœvilcr prominulum.
Corpus subrolundalum, nigrum
Il
el
fulvo-teslaceum.
est inutile d'insister sur
l'ensemble des caractères
qui constituent ce genre, type de sa section, el qui
le dis-
tinguent avec facilité au milieu de l'immense famille des
Myodaires.
Les Ecbinomyes, déjà riches en espèces, sont très nombreuses sous
puis
le
le
rapport des individus.
mois de mars jusqu'à
répandues dans
les bois,
la lin
dans
les
On
les
trouve de-
d'octobre. Elles sont
champs, dans
les prai-
14
ries. Elles
el
ANNALES
.
aiment surtout à sucer
le
miel desOmbellifères
de quelques Labiées.
A. Corps noir sans testacé.
Echinomya
1.
Musca
grossa.
Dumér.
grossa. Linn.
Tachina grossa. Fabr., Syst. Anll., n.
Echinomya
Atra, nilida
;
grossa.
capite
7.
alarumquc basi
Long. 20 mill.
(lavis
;
calyplis
que
les pattes
d'un beau noir,
nes à
la
Une
base et
n. 1.
;
ftiscis.
larg. 11 mill.
;
Premiers articles antennaires rouges;
ainsi
— Meig.,
Duméril. Latr. Rob.-Dev. Macq.
tête d'un
le
dernier noir,
beau soyeux doré
;
corps
et hérissé; cuillerons noirâtres; ailes jau-
le
long de la côte extérieure.
variété assez rare
oiï're
du fauve sur
les
côtés de
l'abdomen.
Cette belle espèce, qui n'est pas
tre,
commune,
en juillet et en août, dans les bois, sur
se rencon-
des
les lisières
haies, et sur les fleurs de quelques Ombellifères,
B. Corps noir avec
2.
Echinomya
du fauve
fera.
testacé.
Dumér.
Latr.
Musca fera. Linn. Faun. Suec, n.1836.
Tachina fera. Fabr. Fall., n.
Echynomia
fera.
Dumér.
2.
Meig., n. 3.
Lalr. Rob.-Dev. Myod., n.
Macq., n.
9.
5.
Var. C. Echinomya intermedia. R. D., n. 10.
Var. E. Echinomya rubricomis. R. D., n.
7.
Var. F. Echinomya testacea. R. D., 14.
Peu
d'insectes peuvent se flatter d'offrir
une
série
de
DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE.
variétés aussi longues
15
que cette espèce, véritable tour-
l'entomologiste, qui essaie de définir avec préci-
ment de
qui à chaque pas est tenté d'établir plusieurs esnous étions tombés dans cette méprise avant que
réunion d'une grande masse d'individus, recueillis
sion, et
pèces
la
:
dans des circonstances
et des localités, tantôt identiques,
tantôt tout à fait différentes, nous eût mis à
prononcer en dernier ressort.
Il
est probable
même
que cette
de
di-
versité, inhérente à cette espèce, provient des diverses
espèces de chenilles
qui servent à l'alimentation des
les plus gros
individus sortant sans doute des
larves
;
chenilles les plus fortes et les plus adipeuses.
fallu rien
la
moins que l'observation des
copulation pour
à ne plus admettre
Femina
:
me
faits et
ne m'a
Il
de
décider à trancher dans
l'acte
de
le vif et
qu'une espèce unique.
Primis anlennœ articulis fulvis, ultimo brunescente; fronle
facieque aureis; thorax niger, flavescenle sparsus, humeris sculel-
loque leslaceis :
abdomen flavo-fulvescens lesseliis aurulenlis, villa
haud nigro; pedes fulvi, ullimis anteriorum qua,
dorsali nigra;ano
tuor tarsorum articulis brunneis; calypta aurulenta; alœ sublim-
pidœ, basi /lava.
Mas
:
differt
ullimo anlennarum articulo nigriore, facie minus au-
rulenta, humeris sculelloque subleslaceis, abdomine
cente,
minus
fulves-
majorique femorum parte nigra.
La Femelle
:
Long. 9-16 mill.
Les deux premiers articles antennaires fauves;
le
der-
nier fauve-brun, fauve-obscur ou noirâtre; front et face
dorés; parfois un peu de brun obscur sur les côtés du
front; frontaux testacés; palpes jaunes
ou testacés
;
cor-
selet noir rayé de gris-jaunâtre sur le dos; ses côtés testa-
cés
;
écusson fauve; abdomen d'un testacé un peu fauve
avec trois bandes transverses de
reflets
jaunes ou jaunâ-
ANNALES
1G
très, et
une ligne dorso-longitudinale noire qui ne va pas
jusqu'à l'anus; une ligne médiane de points bruns sous
le
ventre; pattes fauves, avec les quatre tarses inférieurs
des deux dernières paires bruns ou noirâtres; cuillerons
jaunes; ailes claires et à base jaune; une variété a les teintes
de l'abdomen plus pâle, avec
noirs
les cuillerons
jaunes.
Le Mâle
semblable
:
;
troisième article des antennes
le
plus noirs; côtés du front plus bruns; corselet d'un noir
plus luisant; le testacé de l'abdomen est d'un noir
peu fauve
;
un
moitié supérieure ou les trois quarts des
la
cuisses noirs.
B.
Tout à
semblable
fait
;
pourtour de l'anus brun.
Echin. analis simillima; ano brunicoso, aut subbrunneo.
G.
La Femelle
sième
article très
llavescents et
:
Antennes entièrement fauves;
rarement brun ou noirâtre
non jaunes. Echin.
:
le troi-
cuillerons
intermedia. R. D.
Myod. y
n. 10.
Fcmina : Simillima; antennis absolulè
non (lavis.
fulvis; calyplis flavescenlibus
D. La Femelle : Tout à fait semblable; le dernier article
antennaire noir; cuillerons blancs; majeure partie des
cuisses noire. Cette variété paraît être très rare. Echin.
nigrO'femorala.
Femina: Simillima; ullimo antennœ arliculo nigro ;
fcmorum majori parte nigra.
calyplis albis;
E. La Femelle
blanchâtres, et
Le Mâle
: Antennes fauves; reflets de l'abdomen
non jaunes cuillerons blancs.
:
paraît plus robuste
que dans
les autresvariétés;
DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE.
il
n'a point
deduvet jaunâtre sur
le corselet
:
il
Echln. rubri-
comis. R. D. Myod., n. 7.
Femina
:
anlennis fulvis; abdominis
albicanlibus ; calypla
iessellis
alba.
Fem. Longueur,
7 mill.
Tout à fait semblable à YEchin.fera
:
le
troisième article
des antennes noir; cuillerons jaunes ou jaunâtres; moitié
quelquefois sur les deux
supérieure des cuisses noire,
sexes
tite
c'est
:
notre Echhi. testacea, n. 14, réduite à une pe-
expression.
On
la
trouve en été et en automne.
Simillima Echinomyœ ferœ; parva ; lerlio antennœ nigro ; calyplis
flavcscentibus ; dimidia parte femorum nigra in utroque sexu.
Au
résumé, cette espèce, qui nous apparaît sous tant
de variétés diverses, est très-répandue durant
l'année entomologique. On le rencontre dans
cours de
le
les bois,
le
long des haies, à terre, et sur les fleurs des Ombellifères.
3.
Tachina
tessellata.
Ecliinomya
Ecliinomya
tessellata.
Fabr. Syst. Antl., n.
tessellata.
5.
Meig., n.
5.
R. D. Myod., n. 10. Macq., n. 10.
Var. R. Echinomya vernalis. R. D. Myod., n. 12.
Femina
:
Primis anlennarum articulis
fulvis,
ullimo nigro; facie se-
humeris ad feminas fnlvescenlibus, scutelli apice subfulvo ; abdomen testaceoflavum aut
fulvescens, Iessellis aureis, rarius albidis, villaque dorsali sœpiùs
latiore et anali; femora nigra, libiis primisque larsorum articulis
riceo argentea vel aurea; thorax cœsius,
fulvis aut subfulvis; calypta alba; alœ limpidœ, basi fulva.
Mas
:
facie solilo,
abdominisque
Iessellis
nonusquam
albidis.
Long., 9-16 mill.
La Femelle Premiers articles des antennes fauves, rarement d'un brun fauve le dernier noir: frontaux fauves;
côtés du front jaune, avec un peu de brun; face d'un
:
;
soyeux argenté ou doré avec des
2e
Série, t. h.
reflets
rougeâtres
2
:
palpes
ANNALES
'18
ou albides
lestacés; poils de derrière la tête dorés
humerai
jaunâtre-, angle
l'au
ve obscur;
reflets
;
cor-
obscurément linée ou saupoudrée de cendré-
selet noir,
sommet de
et
abdomen jaune
testacé,
l'écusson d'un
ou testacé fauve, à
jaunes, rarement albides, avec une ligne dorso-
longitudinale noire, qui s'étend par-delà l'anus; pattes
noires; tibias et premiers articles tarsiens, quelquefois les
genoux fauves ou d'un brun-fauve ; cuillerons blancs; ailes claires, mais jaunes à la base.
Le Mâle : Presque tous ont la face argentée, avec les
poils de derrière la tète blanchâtres ; l'angle humerai du
corselet est toujours noir; les reflets de
albides et jamais fïavescents
;
l'abdomen sont
l'écusson peut être noir en
ou presque entièrement fauve, ou seulement
totalité,
fauve au sommet.
B. Long., 7 mill.
tés
chez
mâle.
le
:
Face
On ne
temps,
et
cantka,
Echinomya
et reflets
de l'abdomen argen-
trouve cette variété qu'au prin-
ordinairement sur
vernalis.
du Mespylus oxya-
les fleurs
R. D. Myod., n. 12.
Tout nous porte à croire que
c'est le Tachina virgo.
Meig., n. 6.
Simillima ; parva; facie ad mares abdominisque
lesscllis albidis
aut
argcnleis.
Celte espèce est assez
prend sur
11
les fleurs
n'es! pas rare
tre terre
parmi
commune
durant
des Ombellifères et
de rencontrer
les petites
le
l'été;
on
la
long des haies.
les femelles voltigeant
con-
herbes et les petites tiges des
buissons.
4.
Echinomya
nigricornis.
R. D. Myod., n. 6.
Femina: Anlcnnis pedibusque nigris; fronte
cœsius, sculello rubricanti;
el facie /lavis;
abdomen leslaccum,
gra, medio inlemipla; ano nigro.
thorax
linea dorsali ni-
DE LÀ SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE
Mas
:
similis; facie albida; sculello cœsio; primas
49
anlennamm
arli-
culis fulvo-brunncis.
Long. 14-16 mill.
Forme
et taille
de VEchin.fera;
arrondi, tandis que celui
La Femelle Front
:
du
et face
la
femelle a
le
corps sub-
mille est cylindriforme.
jaunes; antennes, pattes, noi-
res; corselet noir de pruneau, avec l'écusson rougeâtre;
abdomen
testacé,
ayant sur
dos une ligne longitudi-
le
nale noire, interrompue dans son milieu-, anus noir;
cuillerons blancs et ailes flavescentes.
Telle est
la
description primitive de
autrefois à Paris par Carcel.
la
femelle, trouvée
Nous avons trouvé
le
mâle,
qui diffère par sa face blanche, son écusson noir, et ses
premiers articles antennaires d'un fauve-brun
gement
;
anus
lar-
noir.
Si l'anus n'était pas noir, cette
espèce devrait se rappro-
cher du Tachina promjta de Meigen, n. 4.
La rareté de
peut-être de
cet insecte
la difficulté
de
dans nos collections provient
le
distinguer au premier coup-
d'œil parmi les espèces voisines, avec lesquelles
cile
de
le
il
est fa-
confondre.
5.
Musc a
luricla.
Tachina
Echinomya
cuculliœ.
Fabr.
lurida.
Meig., n. 8.
Echynomia
cucullia.
Echinomya
lurida.
Rob. Dev. Myod., n. 16.
Macq., n. 15.
Tachina leucocoma. Meig., n.
Echinomya
lateralis.
Echinomya leucocoma. Macq.,
La densité
9.
Rob. Dev.,
n. 15.
n. 15.
et la coloration différentes
des poils, qui
re-
VNNALES
20
couvrent celle espèce, ont exercé
ont voulu
logistes, qui
la
sagacité des
la
entomo-
décrire d'après des individus
Mais un examen un peu sérieux sur un grand
nombre d'individus ne tarde pas de les rapporter tous à
un type unique.
isolés.
Tomenlosa,
villis albisccnlibus
aul subfulvis: anlennœ sœpiùs nigrœ,
primisarliculis inlcrdum fulvis; corpus nigro-nilens, ad
quemdam
abdomen macula fulva
per lalcra secundi terliique segmenli; margo poslicus 2, 3, 4 segmenti venlralis leslaceus : femora maris nigra,rarius ad feminam;
lucem subvirescens ; sculello ferrugineo
tibiis larsisque ferrugineis;
:
calypla alba, alœ basi (lava.
Long., 9-14 mill.
Le Mâle
:
Antennes noires, quelquefois avec un peu de
fauve; frontaux bruns; côtés du front d'un cendré-brun
;
face d'un cendré-argenié; palpes testacés; corselet d'un
noir qui verdoyé à une certaine lumière
fauve plus ou moins prononcé
;
abdomen
;
écusson d'un
noir verdoyant,
avec une tache fauve ou testacée sur les côtés du second
et
du troisième segment sous le ventre, le bord postée
cuisses
2, 3 et 4 segments est d'un testacépâle
;
rieur des
;
noires, et la plupart des articles tarsiens ferrugineux;
cuillerons blancs; ailes claires, mais jaunes à la base et
le
long de
la côte.
La Femelle
:
Semblable; premiers articles antennaires
fauves ou d'un brun-fauve
;
le
dernier peut quelquefois
être fauve; les taches latérales de
larges, et
peuvent s'étendre,
l'abdomen sont moins
très rélrécies,
jusque sur
le
dos du second et du troisième segment-, les deux seules
cuisses antérieures noires
les cuisses
;
intermédiaires le
sont rarement; ceci a lieu surtout pour les individus couverts de poils blanchâtres
;
mais
les
femelles, à qui la
DE LA SOCIETE ENTOMOLOGIQUE.
teinte de ces poils
ont toutes
21
donne un aspect fauve-doré ou roux,
les cuisses
noires; sur ces dernières, les an-
tennes sont ordinairement noires.
La variété aux poils fauves constituait notre Ecliinomya
ou le Taclûna lurida de Fabricius, n. 6.
cucultiœ, n. 16,
La variélé aux poils plus pâles constituait notre Echinomya lateralis, n. 15, ou le Tachina leucocome de Meigen,
n.9.
Comme ce dernier a
même espèce,
ainsi
imposé deux noms différents
nous proposerons d'anéantir cette
double terminologie pour lui substituer la significative
à celte
dénomination d'Echynomya cucultiœ
science
mœurs
la
à l'état de larve.
mars, d'une
Cucullia vcrbasci.
teintes fauves se trouve dès le
février, voltigeant à terre
fait
la
rencontrer vers
place aux individus à
vivenl aussi dans les bois
VEuphorbia
silvalica,
spondylium
:
ils
iv.
la
les
Nous l'avons obtenue, au mois de
nymphe du
La variélé aux
cesse de
qui rappelle à
,
première Ecbinomye, dont on connaît
dans
mois de
on
mois de mai, époque où elle
teintes plus pales. Ces derniers
les halliers
des bois
:
le
ils se plaisent sur les Heurs de
du Mespilusoxyacaniha, de YHeraclœum
:
disparaissent vers la mi-juillet.
G. Servillie,
Servitlia.
R. D.
Tachina. Fabr. Meig.
Ecliinomya. Rob. Desv. Macq.
Caractères des Echinomyes; mais
des antennes non plus large que
l.chinomyarum characleres
culo prismalico,
haud
;
le
troisième article
second sur
les
mâles.
maribus tertio anlcnnarum
haud latiorc.
at in
dilatalo,
le
arli-
Déjà les antennes se raccourcissent chez ces espèces, au
ANNALES
22
corps velu, avec les ailes marquées d'un point discoïdal.
Leur véritable caractère consiste dans
troisième arti-
le
cle des antennes, qui n'est ni dilaté ni lenticulaire
dans
les mâles.
On
devra faire abstraction des autres caractères indi-
qués dans notre
noté
le
essai sur les
Myodaires
;
ainsi
nous avions
rétrécissement du front, parce que nous n'avions
que des mâles pour sujets d'études.
Ces insectes sont les avant-courriers du priniemps; ils
éclosent dès que les grandes neiges ont disparu
il faut
:
les
chercher à terre dans
1
La Mouche
.
les
grands bois.
Servillia ursina.
brune à bandes blanches. Geoff.
Tachina ursina. Meig., n. 11.
Echinomya
ursina. R. D.
Myod., n.
1.
Macq.,
n. 18.
B. Echinomya pilosa. R. D. Myod., n. 2.
Pilosa, nigro-nitens ; antennis sœpius nigris, facie grisescenle; abdo-
men
tribus fasciolis Iransversis albiscenlibus
;
larsorumque majori parte /lavescenlibus
basi squalida punclulo discoïdali nigro.
tibiis
Le Mâle,
long. 11-14 mill.
Le Mâle Premiers
:
—
femoribus nigris;
:
alœ grisescenles,
La Femelle, long. 9-16
mill.
articles aniennaires d'un fauve-brun,
quelquefois bruns; le dernier article noir; côtés du front
bruns; face grise
;
poils
du pourtour de
la tête grisâtres;
palpes testacés; corselet noir, avec un duvet gris-verdâtre
;
sommet de l'écusson d'un ferrugineux obscur abdo-
men noir-luisant avec
:
des poils grisâtres
;
une
ligne trans-
verse grise ou blanchâtre au bord supérieur des 2, 3 et
DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOG1QUE.
4°
23
segments; rarement une petite tache latérale d'un fauve
obscur sur
les côtés
du 2 e
et
3 e segments; cuisse noire;
ti-
bias et majeure partie des tarses fauves; cuillerons blancs;
ailes jaunâtres à la base, et à
disque un peu sale, avec un
point discoïdal brun.
La Femelle, susceptible d'acquérir de plus fortes dimensions, a le duvet du corps d'un jaune plus prononcé ses
;
antennes sont noires.
Cet insecte ouvre l'année entomologique
:
on
le trouve,
mois de février, voltigeant sur le sol des bois. Son
existence ne dépasse point le premier printemps.
dès
le
Notre
Servillia pilosa,
R. D., n. 2, n'est qu'une variété à
premiers articles antennaires fauves.
2. Servillia subpilosa.
R. D., n.
3.
Cœsia subpilosa; primis anlennarum arliculis sculelloque fulvis; ab-
domen
albidè Irifasciatum,
macula
latiore fulva
ad lalera secundi
lerliique segmenli.
Le Mâle
:
Long. 14-16 mill.
Corps noir de pruneau, avec des poils moins denses
;
premiers articles de l'antenne fauves, ainsi que l'écusson
;
face d'un brun-albicant; l'abdomen offre également
trois lignes
transverses blanchâtres, mais les côtés des
deuxième, troisième
et
quatrième segments offrent une
large tache testacée-fauve; cuisses noires; tibias et majeure
partie des tarses fauves; cuillerons blancs; ailes grisâtres
avec
la
base un peu sale,
et
un
polit point discoïdal
brun.
Cette espèce nous a été
communiquée par M.
Serville,
qui l'avait prise aux environs de Paris. Nous n'en connais-
sons que
le
mâle.
ANNALES
24
3. ServUlia echinata.
Tachinn echinata. Meig., n.10.
Echinomya
echinata.
Macq., n. 21.
Long, llmill.
«
Semblable à YEch. wrsma;poils blanchâtres; antennes
noires, point de lignes blanches sur l'abdomen.
»
M. Macquart indique celte espèce (si ce n'est pas une
variété de la précédente)comme vivant dans le nord de la
France. Nous ne pensons pas qu'on l'ait encore rencontrée aux environs de Paris. Du reste, nous ne le connaissons pas
même
de vue.
G. Euritiiie. Eurithia. R. D.
v.
Myod.
Erigone. Rob.Desv.
Caractères des Échinomyes;
le
second article anten-
comprimé sur les
second article du chèle
naire plus long que le troisième, qui est
côtés et élargi vers le
sommet
;
le
court, surtout chez les femelles.
Teintes noires.
Characteres
Echinomyarum
:
Secundus anlennœ arliculus longior
tertio lalcribus compresse», et versus
apicem laliore : secundus cheli
arliculus brevior prœserlim ad feminas.
Colores nigricanles.
Nous avions d'abord classé les insectes de ce genre
parmi nos Erigones; mais les caractères mieux observés
des antennes nous obligent de le placer à la suite des
Echinomyes.
DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE.
25
Les antennes, qui descendent jusqu'à l'épistôme, ont
toujours le second article plus long que le troisième, qui
cependant commence à s'allonger, surtout chez
melles, chez lesquelles
met; dans les mâles
est cunéiforme.
il
chète, très-court chez les femelles, est
dans
les
les fe-
va en s'élargissant vers le som-
il
Le secondarticle du
un peu plusallongé
mâles.
Ces insectes, qui affectent des teintes noires, forment
la transition naturelle
1
Erigone
d*
.
auxÉrigones.
Eurithia puparum.
tessellans.
'
Nemorœa
Rob. Desv. Myod.,
tessellans.
Macq., n.
/
Erigone viridulans. R. D. Myod., n. 7.
|
Nemorœa
(
Erigone dubia. R. D. Myod., n. 8.
viridulans.
n. 4.
6.
Macq., 10.
Nigra; facie alba; thorax cinereo-linealus ; abdomen cincreo-trifasciatUm, ad mares lateribus fulvescenlibus; alœ basi haud flavescente.
Long. 41-14 mill.
Corps noir cendré, avec des lignes cendrées sur
selet
;
côtés
du front
et face blancs,
tennes, palpes et pattes, noirs
reflets
les,
;
le cor-
rarement dorés
;
an-
trois fascies transverses de
mâun peu verdisques assez clairs non
cendrés sur l'abdomen, dont les côtés, sur les
sont un peu fauves, et le dos quelquefois
doyant; cuillerons blancs, ailes à
flavescens, à base
un peu
sale.
B.
Un peu de fauve au sommet de Pécusson.
C.
Abdomen du mâle
L'individu décrit sous
sans taches fauves sur les côtés.
le
nom
d'Erigone tessellans, n. 4,
ANNALES
26
et qui était
D.
les,
une femelle,
de cette espèce.
est la femelle
Quand l'abdomen verdoyé un peu sur
on a YErlgone
le
dos des mâ-
viridulans y n. 7.
E. Les côtés de l'abdomen fauves sur les mâles Erigone
:
dubia, n. 8.
Cette espèce,
commune en
été sur les Ombellifères
de
nos prés humides, est éclose chez M. Serville d'une chrysalide de Lépidoptère,
que
cet entomologiste a négligé de
noter.
Seconde section.
Secunda
LES ANTHOPHILES.
A1STHOPHILJE. R.
stirps.
Caractères des Macromydes
;
mais
le
D.
second article an*
tennaire toujours plus court que le troisième, qui
est
prismatique et allongé.
Corps cylindrique ou cylindriforme
;
yeux velus
;
pal-
pes très-courts, jamais saillants au dehors*, faciaux nus
long des fossettes.
le
Teintes d'un noir luisant à reflets cendrés, avec du
fauve ou du lestacé.
Larves ignorées.
Macromydarum
per brevior;
characteres
;
tertio clongalo,
et
secundus antennarum arliculus sem-
prismalico.
Corpus magis elongalum, cylindricum aut cylindriforme
losi;palpibreviores,
:
oculi vil-
nusquam excedenles : facialianuda per
foveas.
Color cœsius, inlerdùm fulvo permixlus, lineis lessellisque cinercis
aut grisescentibus.
Larvœ
ignolœ.
Ces insectes diffèrent essentiellement des Macromydes
par
le
la
proportion des derniers articles antennaires, dont
second se trouve toujours plus court que
le
troisième,
qui est prismatique et allongé. Leurs yeux sont velus,
tandis qu'ils sont nus chez les individus de la section pré-
DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE.
27
cédente. La brièveté de leurs palpes les distingue nette-
ment au milieu des
races congénères
tent que des formes cylindriques
;
enfin
ils
non arrondies
et
n'affec-
comme
ramassées sur elles-mêmes.
On ne
possède pas d'observation directe sur leurs lar-
ves; mais les insectes parfaits se trouvent durant le cours
de l'année entomologique dans
les bois, le
long des haies,
dans
et sur les
fleurs des
les
endroits sablonneux
bellifères des prés;
deux sexes dans
la
il
Om-
arrive rarement de rencontrer les
même
localité.
Les espèces propres au
climat de Paris semblent être peu nombreuses;
il
est pro-
bable qu'il n'en reste guère à y découvrir.
Des observations mieux faites et plus exactes semblent
devoir nous engager à supprimer notre ancien genre Bonellia,
qui n'a été formé que d'après des différences non
encore constatées sur
deux sexes.
les
à la science de le remettre en
11
sera toujours facile
emploi,
si
de nouvelles
études nécessitent son rétablissement.
Nous avons pareillement
nombre des esnombreux individus
restreint le
pèces, parceque l'étude faite sur de
nous a permis de reconnaître plusieurs erreurs relatives
à ce sujet.
Selon nous, M. Macquart a eu tort d'englober toutes nos
Anthophiles dans son genre Micropalpus. Les différences
que
les espaces inter-oculairesétablissent
parmi ces insec-
un obstacle réel.
D'un autre côté, nous devons l'aveu sincère que cette
section d' Entomobies Anthophiles n'offre qu'une dénomination vague et tout à fait incertaine. Ces espèces ne se
tes y apportent
rencontrent pas davantage que leurs congénères sur les
fleurs des Ombellifères
:
elles
ne font que
lorsque la température leur en laisse
ves sont érucivores
:
les
fréquenter
le loisir.*;
aussi les désignations de
Leurs
lar-
Linnœmya