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Le Naturaliste Canadien V47

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LE

V

NATURALISTE CANADIEN
BDI,LETIN DE RECHERCHES, OBSERVATIONS ET DÉCOUVERTES
SE

RAPPORTANT A

L 'HISTOIRE

NATURELLE DU CANADA

O*

TOME QUARANTE-SEPTIEME
(vingt- SEPTIÈME DE LA

DEUXIÈME SÉRIE)

o*Le chanoine V.-A. HUARD, directeur propriétaire

-*^^'^^*-

QUEBEC
Imprimerie Laflamme

1920-192:



IZ^Oi 0^^<=\

U/cO'vU^

1

^


LE

NATURALISTE CANADIEN
Que bec.

Juillet fÇ20

VOL. XLVII (VOL. XXVII DE LA DEUXIEME SERIE)

Directeur-Ppoppiétaire

:

No.

1

Le chanoine V.-A. Huapd

PRIX D'HISTOIRE NATURELLE
(Fondations Huard)


4e année



Séminaire de Québec.

— 1920

ler prix,

M. Léger Létourneau

;

2e prix. M. Jean-Baptiste ^Vlichand.
Sé}iiinaire de Chicoiitiini.

— Prix. M.

Ecole noniialc de Chicoutimi.

Lorenzo Angers.

— Mlle

Marie-Rose Des-

biens.


Pensionnat du Bon-Pasteur de Chicoutimi.



Mlle Léa

Savard.

LA QUARANTE-SEPTIEME ANNEE
La

présente livraison

commence

raliste canadien, lequel est aussi

exposions

nous

çais et le

série
I.

de

ici


au mois de

donné d'ajouter

est

juillet

47e volume du Nafnle

le

à la bibliothèque

2ye dont nous avons

la

le

— suivant
que nous
IQ19 —
103e volume
la joie

calcul

qu'il


du Canada fran-

d'accroître la longue

revue fondée par Provancher en 1868. Notre

—Juillet

1920.

il-


LE NATURALISTE CANADIEN

2

lustre prédécesseur n'avait

pu atteindre lui-même, dans

publication du Naturaliste canadien, que

le chiffre

la

de vingt

volumes.


Mais.

.

en est maintenant

.
le

A'afiiralistc

au

de

i)()int

vue financier? nous demandent nos lecteurs, habitués de
longue date à trou\-er

au commencement de chaque nou-

ici,

veau Nolume, un exposé de
situation

aujourd'hui


est

pondre. Finie,

la

situation de la re\ue.

période déprimante des déficits

la

même

— La

pouvons-nous

.. .brillante,

!

ré-

L'année

laissé

un surplus, ce qui ne


s'était

xn depuis longtemps dans

l'histoire de la re\ue.

11

19 19 nous a

que ce surplus

montre

n'est pas lourd :.. .$5.05

ce fait dé-

sans l'aide que veut bien nous donner

(lue,

vernement de

Province,

la

la


— D'autre

part, ce

nous avons dû

\'alue le travail

Nous pouvons

abonnés avaient

le

et

de

la
la

espèce de " record ",

dit aujourd'hui.

sous enveloppe

lui


La maigreur d'un
comme on

publication des 288 pages de l'aimée 1919.

une

gou-

montant de $5.05 représente

rémunération personnelle que nous a

pareil profit doit être

le

publication du Naturaliste ne

serait pas possible a\-ec l'extension cpie

donner.

Mais

!

pas

est vrai


bien ajouter que

courage de s'imposer
de nous adresser

la

si

tous nos

peine de mettre

la piastre

d'abonnement

annuel, notre rex'enu s'augmenterait sensiblement. Mais, en
attendant,

le

modeste bénéfice dû

à notre travail reste déses-

pérément dans leur porte-monnaie.
Pour empêcher que l'on ne nous regarde
.


incompétent de tous

les

.

comme

le

plus

gens d'affaires, nous devons bien

dire que, de temps à autre, nous éliminons de nos listes le

nom

des abonnés qui semblent bien décidés à ne jamais

s'acquitter.

Mais

c'est là

une mesure

qu'il


nous répugne ex-

trêmement de prendre, ^wur bien des raisons.

Nos

lecteurs ont

dû remarquer

(|ue,

dans

présentes du coût des travaux d'imprimerie,

les
le

conditions
Naturaliste


EXHIBITION DE L'ESPKCE CANINE
canadien,

qw

n'a pas


augmenté son prix de souscription,
dont l'abonnement est

est bien l'une des publications

A'ement

le

3

plus faible. C'est là encore un " record

''

relatî-

(]ue

nous

pouvons nous attribuer sans fausse modestie.

Nous

finissons cette causerie avec nos lecteurs, en signa-

lant le fait que


nous voyons maintenant poindre, avec espoir

d'y atteindre, l'aurore
tion.

du cinquantenaire de notre publica-

" record "

c[ue nous établirons alors ne
Le nouveau
minime importance, pour une publication scien-

sera pas de
tifique

de langue française sur cette terre d'Amérique.
•:oo:-

L'EXHIBITION DE L'ESPECE CANINE
TENUE À Québec les

23 et 24 juin 1920
SUR EES TERRAINS DE e'ExPOSITION

APPRECIATION GENERALE
Il

n'y a qu'un cri, dans tout Québec, parmi les amateurs


et le public

en général, pour proclamer que cette exhibition,

tant pour ce qui concerne les organisateurs et les exposante

que pour ce qui regarde
furent tous admirés
nés, fut

un

très

et

les

nobles chiens eux-mêmes, qui

presque tous honorablement couron-

remarquable succès.

Les organisateurs, c'est-à-dire

du Québec Kcnnel Club,
égard, vu (|u'une
velle à


telle

les

n'étaient

membres

et les officiers

pas sans crainte à cet

exhibition était une chose toute nou-

Québec. Mais l'empressement avec lequel une foule

d'amateurs de notre

ville

même

(la plupart ignorés

ou peu


LE NATURALISTE CANADIEN

;4


.connus jusqu'ici), de Montréal, de Toronto,
hiber leurs prodiges

de Son Honneur

le

;

la générosité

soit

vinrent ex-

avec laquelle, à

lieutenant-gouverneur

nistre de notre Province,

etc.,

et -le

la suite

Premier mi-


de nombreux citoyens offrirent

sommes

des coupes artistiques, soit des

d'argent va-

un fonds de prix

riant de $50.00 à $5.00 pour constituer

et

de récompenses en faveur des plus méritants; l'assistance
nombreuse d'un public émerveillé aux séances des deux
jours;

la joie qui,

ardente que

les

pupilles,

même,

dans


ciel

le

sur les visages des exposants, éclatait plus

aboiements pourtant très vigoureux de leurs
plus vive que les grondements

pendant l'orage qui nous

visita

du tonnerre
deuxième

le

jour; tout cela est une excellente preuve d'un grand et

magnifique succès.

On

voyait bien que les amateurs se promettaient de con-

tinuer, de redoubler

même


leurs travaux d'élevage

;

que

les

eux-mêmes dans
mouvement par de futures

organisateurs se proposaient de persévérer
leurs effors pour encourager ce

exhibitions toujours de plus en plus grandioses; et que
public enfin se réjouissait déjà à la

le

pensée de revoir encore

d'autres belles fêtes semblables à Ouéebc, à des intervalles
aussi rapprochés que possible.

Tant mieux donc. Et nous-même nous sommes heureux
de prendre part à cet unanime concert. Nous souhaitons de
tout notre

cœur


la parfaite réalisation

tes espérances pour la multiplication,

de toutes ces brillan-

comme pour

la glorifi-

cation du précieux animal que tous les siècles et toutes les
nations, d'accord avec l'idée du Créateur, ont honoré

plus haut titre qui soit

:

celui

à tel point qu'un penseur humoristique, identifiant

avec

le

du

de meilleur ami de l'homme

chien, a pu dire, d'une


;

l'homme

manière assez juste quoique

paradoxale, que ce qu'il y a de meilleur dans l'homme, c'est
le

chien!

/


EXHIBITION DE l'espèce CANINE

$,

DÉTAILS PRATIQUES
L'espèce canine était représentée par au delà de 150' indi-

vidus appartenant à plus de trente races di\erses.

beaucoup

assurément, dans

plus,


New- York.

Montréal, de Toronto, de

pêche pas

celle-ci,

En nous
relle, et

etc.

un magniti(|ue

dégageant des entraves de

en nous restreignant

nombre des

ici

à

;

en voit

mais cela n'em-


comme nous

relati\ement parlant,

dit plus haut, d'avoir été

On

grandes exhibiti(3ns de

les

l'avons

succès.

la classification

natu-

seule considération

la

races et des individus, voici

le

fidèle


du

tableau

que nous pouvons dresser de cette première exhibition qué-

Notre exposé

bécoise.
les races

ira crescendo; c'est-à-dire

en apparence plus rares

sentées par un petit

nombre de

à des chiffres plus hauts avec

dont

laire,

le

qu'après


plus précieuses, repré-

et

sujets,

nous nous élèverons

les races,

à l'aspect plus popu-

nombre de représentants

est

de plus en plus

considérable.

A

tout- seigneur tout

honneur. Fort heureusement

il

ar-


rive que les premiers chiens en valeur monétaire et en va-

leur

de

$5,000,

et d'avoir-du-poids, un lévrier anglais de
deux Saint-Bernards de plus de 200 livres pesant,

taille

et

même

frappent tout d'abord nos yeux, au

même

rang, et sur la

ligne d'exposition.

Donc, étaient représentées, chacune par un
perbe individu,

Le
Le

Le
Le
Le
Le
Le

Greyhound,

les races

qui suivent

seul,

mais su-

:

lé\rier anglais de $5,000.

St-Bernard à long

St-Bernard à

poil

(roitgli).

poil ras (suiootli).


Lévrier d'Ecosse {Deer hoiind

)

Whippet (chien de course anglais).
grand Danois (Greaf Dane)
chien de carrosse {Dalinatian dog).

\


LE NATURALISTE CANADIEN

6

Le chien de police (espèce de chien de berger).
Le Choiv-chow (chien de berger des Chinois).
Le chien de renard anglais (English foxhound).
Le chien de renard américain {American foxhound).
Par deux spécimens

:

Le Lé\'rier de Russie, superbe animal.
Le Terrier Yorkshirc, dont le poil est de la
Le petit Epagneul anglais (Toy spanicl).
Par

trois


Le Caniche
Par

Le
,
Le

spécimens

(Citrlcy Poodlc des Anglais).

spécimens

(juatre

f,

,,

.

:

.

écossais.
.

,


Le B(niIedogue
Par

)

.^

Deux

>

,

irlandais

Chiens couchants

f

.

,

,

oettcr irlandais

Le Terrier
^
Le J errier


.

...

terriers-griTTons.

l

français {French bulldog).

six individus

:

Collie (l'aristocrate des chiens de berger).

Par

Le

:

Setter angolais.

T

Le

soie.


sept individus

:

Bullferrier (le roi des Terriers-dogues).

Par dix individus

Le Cocker
Par

:

spaniel {Cocker anglais).

treize individus

:

Le Terrier de renard (Fox Terrier), un terrier-griffon.
Le Terrier de Boston {Boston Terrier), un terrier-dogue.
Le Airdalc Terrier, un terrier-griffon, le roi de tous ses
congénères.


EXHIBITION DE U'ESPECE CANINE
Par 15 individus
Les Spitzdogs
rubri((ue


ment

et

:

Pomcramans, tous rangés sous

mais

:

premiers,

les

la

même

sont entière-

gros,

])lus

blancs.

Par 17 individus

Les

f

(Epagneul de Chine).

Pc/ci iigcsc

'

Par 20 spécimens

Le Bouledogue
Voilà pour

;

:

BuUdng).

anglais (English

le

nomljre des races (30)

et

nombre des


le

individus (154).

Nous ne pouvons
tous ces individus

et

rien dire de la beauté particulière de

de toutes ces races

généralement digne de tout éloge,
éloge.

Nous dirons seulement

rareté et originalité, ont

le

et

;

les

(jue


charmé

plus

car elle nous a paru

même

Grand Danois,
d'Ecosse,

le

le

Lévrier russe,

Whippet,

le

et

noms de loudous

des

rencontrer


Grand Saint-Bernard,
Lévrier anglais,

le

le

Lévrier

tous les Terriers-gï-itfons,

et

là,

les Setters,

Epagneuls Cockers, entin

les

toyante variété des Spit.zdogs

la

le

cha-

des Ponicranians plus con-


De

toute beauté

de tout premier ordre nous avons trouvé tous

les indix'idus

nus sous
et

le

les

Chien de renard, tous

tous les Terriers-dogues

Bouledogue français,

le

par leur

l'œil et le c.eur

amateurs un peu exercés, enchantés de
sont à coup sûr les sui\antes:


au-dessus de tout

races qui,

les

et

de rocpiets.

de ces différentes races.

Lacunks dk l'exhibition de 1920
Tout en

se réjouissant

de voir ces 30 races

dividus figurer avec tant

et ces 154 ind'honneur dans cette première

exhibition de Québec,

amateurs tant

les


soit

peu avertis


LE NATURALISTE CANADIEN

8
avaient

de constater que pas moins de trente

regret

le

pu y paraître
augmenté de beaucoup

autres, variétés auraient

ment

;

ce qui eût

mens, intéressé
est


et instruit

davantage

nombre de

public.

le

Parmi

Notre devoir

vrais chiens domestiques, on aurait voulu

les

du

Chien de berger ordinaire qui

Collie. le

pas à dédaigner,

le

ger de Belgique


Parmi

Lévrier

et le

d'Italie,

Chien de

le

le

Lévrier d'Irlande (ll'olhoiuid ) et

race à laquelle appartiennent beaucoup

Lévriers-mignons répandus partout,

petits

ber-r

fameu.K chien des Esquimaux.

Lévriers,

les


même

ici

Canada. Nous-mêmes, nous en avons possédé un qui

un

/

n'est

Chien de berger anglais axec sa queue

courte, sa robe d'ours et sa face de barbet,

de

spéci-

de signaler ces lacunes.

voir, à côté

le

avantageuse-

aussi
le


en

était

bijou.

Parmi
glais, le

Molosse

Parmi
set

DoGuEs ou Chiens de garde,

les

Chiens de chasse:

les

tournebroche,

corps,

le

Masfiff an-


irlandais, et le Carlin {Piig des AnglaisJ.

le

Basset ordinaire,

le

Basset allemand

{

Bas-

le

DachsJiund au long

emblème légendaire de l'Allemagne), le Chien de
Chien d'arrêt (Pointer) à côté du Setter, le Chien
{Rctriever), le Chien de Sang ou de St-Hubert

loutre, le

d'eau

(5/oo(//îo//y;(y),

vre, tels


Parmi

que

le

l'incomparable limier,

Harrier

Terriers-dogues:

les

et

les

Chiens de

liè-

et le Becujle.
le

petit

Terrier anglais,


et le

Black and tan (Terrier de Manchester) à réputation universelle.

Panni

les

Epagneuls: notre beau, notre fameux, notre

admirable Terre-neuve dont on ne comprend pas l'absence

dans une exhibition
le

telle

que

celle-ci

;

à côté

du Terre-neuve,

chien du Labrador. l'Epagneul d'eau, ainsi que

Epagneul de chasse,

Charles, et

le

le

Clmnher à

côté

le

Grand

du Cocker, le Kinij
et du Pékin-

Blenheini à côté du Yorkshire


EXHIBITION DE
g^se; enfin

le

CANINE

L' ESPÈCE

Bichon (Terrier de Malte)


et

9

TEpagneul

du.

Japon. Tous ces petits chiens d'agrément sont de grande
beauté, de grande réputation et de grande valeur.

Parmi

les

Griffons:

Griflfon ratier et le Griffon singe

le

(Griffon de Bruxelles).

Et parmi

les

Terkiers-griFFons


Skyc

le

:

terrier et

le

Dandy Dinmont.
Espérons que ces différentes lacunes
duellement dans

les

se combleront, gra-

exhibitions subséquentes, et que la race

canine, de plus en plus cf^nnue, sera de plus en plus aimée,

appréciée, cultivée.

x\PPENDICE
Il

plet
les


nous semble que nore rapport ne
s'il

serait ni juste ni

com-

ne se terminait par une mention honorable de tous

éleveurs et exposants de Québec.

rellement \a notre grand

hommage

x\

ceux-ci tout natu-

de félicitation

connaissance, mên:e d'encouragement; car

ils

reux de \oir que leurs tra\'aux sont appréciés,
geront qu'à mieux faire encore

p(.var


de re-

et

seront heu-

ne

et ils

nous préparer

s<3n-

les su-

jets des futures expositions.

MENTION HONORABLE
des exposants de Québec à l'Exposition canine

des 2^ et 24 juin tq20

Messieurs

Eugène Dussault. rue

St-Cyrille,

pour un St-Bernard à long


poil.

A. Lépine. rue St-\'alier,

pour un St-Bernard à

poil ras.


LE NATURALISTE CANADIEN

lO
Messieurs.

T. Fiset, rue St-Valier.

pour un Grand

JJ)anois.

E.-R. Bélanger, rue d'Artignv,

pour un Airdalc

Madame

terrier.

P. Belleau. rue St-Louis,


pour un

Fox

terrier.

A. Bergeron. rue du Ponl.

pour un

Cullie.

L. Bergeron, rue St-\'alier,

pour un

Collie.

Josepli Beseau, rue St-Paul.

pour un Bouledogue français.
L.

Borne, rue StA'alier,

pour un Terrier de Boston.

Miss Boulter. rue St-Louis.
l^our


un B}iU

terrier.

J.--\. Cliiquette. rue St-C vrille,

pour un Terrier écossais.

H.

]3esri\ières.

Grande-Allée.

pour un Setter anglais.

Madame

Y. Fortin, rue St-Francois.

pour un

Collie.

Mlle Guay. rue Dorchester.
.

])our


un

Poiiieraiiidji et

un Caniche (Poodie).

Lt-Colonel Howard. Cirande-Allée.

pour un Airdale
N. Jac{|ues. rue St-François.

pour un Pouieraniaii.
E. Lachance. rue du Roi,

pour un Pdinerauiau.

terrier.


EXHIBITION DE L ESPECE CANINE

II

G. La\allée. Côte de la Montagne.

pour un
G. Laroclie, rue de

la Fal)ri(|ue,
l)()ur


,

terrier ^'()rksllire.

un

Collie.

A. Laroche, rue St-Alatbias,

un Poincrauian.

jjour

JVîajor E.

Laliberté. rue Ste-Hélène,
])()ur

un Epagneul Cocker.

Lt Léonard. Grande-.Mlée.
pour un Airdalc

terrier.

G.-E. Létourneau. rue du Pont,
])()ur


cinq Bouledogues anglais.

H.-R. Alatthews. rue ,\l)erdeen.
pour un Fo.v
J.

terrier.

Alorin, rue St-\'alier,
])our

S.-].

deux Epagneuls Cocker.

Myrand. St-Roch.
pour un Bouledogue anglais.

Miss 0"Gil\ie. Ste-Gene\'iéve.
pour un Chow-Chow.
W.-J. Feters, Côte

du

Palais,
p*)ur

C.

un Air date


terrier.

Raymond, rue Fraser,
]jour

un

/r/.sVz

setter.

J.-A. Scott, rue St-Valier.

pour un Epagneul Cocker.

H. Smith, rue

St. Patrick.

pour un Poineraniaii.
,

.

J.-R. Strang. Grande-Allée,

pour un Terrier

irlandais.



I.K

1.2

NATURALISTE CANADIEN

Miss A. Walsh, rue Saunders,
pour uu terrier de Boston.
G.-L. \'ézina, Grande-Allée.
[)our

un Bouledogue

anglais.

L'abbé F.-X. Burque.

L'ETOILE DE

MER

SOX UTILITE COMME EXGRAIS'
Lorsque

je

il y a cinq ans. à nie joindre aux
Commission biologique du Canada, à St.

on m'a demandé de faire une étude spéciale

fus invité,

travailleurs de la

Andrews. N.
des Astéries,

B..

appelées vulgairement étoiles

me

faire l'analyse et de

rendre compte

pas être utilisées ix)ur amender

les

si

elles

terres.

de mer, d'en

ne pourraietit

En

effet,

ces

échinodermes causent des ravages énormes aux bancs d'huîtres,

de sorte

qu'il faut

nécessairement

des régions habitées par

le

les faire

disparaître

précieux mollusque, dont

les

Astéries font leur principale nourriture.


On

se

demandait

telles quelles

s'il

comme

n'y aurait pas nio} en de les

engrais ou d'en extraire

la

employer

potasse qui

pourrait s'y trouver en assez grande abondance. Après que
le

fut

commerce

a\'ec


l'Allemagne fut interrompu,

un produit dispendieux

et difficile à

obtenir:

la

on

potasse
sait

que

des recherches coûteuses ont été faites afin de trou\'er une

I. Mémoire présenté à la Société royale
(Sectioa V), en mai 1920'
par M. l'^abbé Vachon, professeur à l'Université Laval, et dont l'auteur
veut bien donner la primeur à nos lecteurs.


L^

ÉTOILE DK MER


3

3

antre source d'où l'on ponrrait extraire avantagensement
cette snbstance nécessaire an

développement des plantes.

Les grands défwts de potasse, près de Stassfurt et Magdebcmrg. ont fourni ce produit au monde entier jusqu'au com-

mencement de
porté

En

191

3,

les

Etats-Unis ont im-

l'importation

4,

chiffrait à près


vaux ont

En

guerre.

une valeur de 15 millions de dollars de potasse.
canadienne de cette substance se

p<:)ur

191

la

de six cent mille dollars. Beaucoup de tra-

été faits

pour détruire ce monopole

potasse des minéraux qui

et extraire la

renferment, surtout du feld-

la

on y a réussi par un procédé long et coûteux.

Les montagnes de leucite du Wyoming et le glauconite

spath orthose

;

du New-Jersey

et

de

Virginie contiendraient 2.034,000,-

la

000 tonnes de potasse (K2O), d'après les calculs du docteur
Henrv S. Washington, du Carnegie Geophysical Laborato-

Le même prétend que

rv.

cans de

la côte

ouest de

les laves


l'Italie

des six principaux vol-

renferment 10.000,000.000

tonnes de potasse \

Les plantes marines,
ont été

varechs, de la côte du Pacifique

les

exploités par des compagnies américaines qui ont

réussi à en extraire

une grande quantité de potasse à un

prix élevé, comparé à ce que coûtait cette substance avant

guerre

la

Les sources de


".

ix)tasse sont très

nombreuses

^,

sans parler des cendres de bois dont on se servait à peu près

exclusivement autrefois pour
potassium,

et

centième partie de

la

la

qui ne sauraient
la

préparation du carbonate de

suffire

aujourd'hui à préparer


potasse utilisée dans l'industrie.

I.

Scientiftc

American,

2

ScientiÂc

American Supplément, No

3.

QonitT Scientijic American, Supplément,

La Nature, \']']6,
1915— >Ç«//. Soc.
août

28, 191 5.

8 juin,
Ind.,

1918,

page


1907;

Mulhouse,

262.

2338, 1918,

No

1862, 30 juin,
avril, 1912.

page 336
2198,

1919;

1918, p.

103.

2192, octobre

Nature, jan.

25,

2,


1913 et


14

NATURALISTE CANADIEN

tvE

Toutes ces sources, cependant, ne peu\ent être exploitées
qu'en faisant subir à
qui élèvent

A

la

énormément

matière première des traitements
coût du produit.

le

part la potasse, les autres éléments nécessaires à la vie

des plantes sont
la partie


le

phosphore

organique des

Le phosphore pouvait

On

et l'azote.

sa^•ait

déjà que

de mer renferme de

étoiles

l'azote.

trouver aussi en assez grande

s'y

abondance. Par conséquent,

dont


les Astéries,

fallait

il

au-

para\ant coûteusement débarrasser certains fonds marins

dans

l'intérêt

des huîtres, au lieu d'être une cause de dé-

penses, pouvaient devenir une source de revenus.

L'analyse a démontré que

les trois

éléments mentionnés

existent dans les étoiles de mer, mais en quantité trop petite

pour

qu'elles puissent être utilisées seules et à


distance du lieu où

donc

les résultats

ment

l'étoile

elle

de

elles

rencontrent.

se

une certaine

Nous donnerons

de nos analyses après avoir décrit briève-

mer

et


montré comment

elle vit et

comment

peut se multiplier par scissiparité.
I

On

appelle Astéries

animaux marins de
dont

la

la

(Asf crias) ou

étoiles

de mer, des

famille des radiaires échinodemies,

circonférence présente des angles ou des lobes; ces


comme

lobes sont disposés en rayons divergents

qui représentent les étoiles.
les points;

il

est orbiculaire et couvert

Le dessous du corps
temps d'anus,

Leur corps

est aplati.

est située

est

la

dessins

d'une peau coriace.

La bouche,


au centre de

les

mobile en tous

qui sert en

même

fac^ inférieure.

De

là partent des gouttières ou sillons longitudinaux qui vont

aboutir à l'extrémité de chaque rayon. Ces silloas sont bor-

dés de centaines d'épines, courtes, grêles, mobiles, ainsi que

d'une

infinité

de petits tubes

faire sortir lorsqu'il est

dans


f|ue l'animal
l'eau.

peut rétracter et

Ces tubes font

l'office

de


mer

l'étoile de
ventouses an

moyen

corps (|uelc()nque

(lesquelles l'étoile peut s'attacher à

un

mouvoir lentement. La surface

in-

se


et

15

d'une Astérie est jaunâtre;

férieure

coriacée est

diversement colorée:

supérieure

partie

la

est

elle

rouge,

violette,

orangée, jaunâtre, suivant les espèces.

Parmi


les

huit cents espèces différentes d'étoiles que le

Mead

docteur

affirme exister dans

n'avons analysé que

plus grande abondance à
et

VAsfcrias
L'étoile de

monde

le

ÏAstcnas forbcsii

.Anrlrews,

St.

nous


entier,

se rencontrent en

deux espèces qui

les

z'ulgaris.

mer

est

vorace

et se

nourrit d'huîtres, de coli-

maçons, de bernacles. de con(|ues. de moules
rentes sortes de coquillages.

En

de diffé-

et


1888. bien qu'on

ait

enlevé

42.000 minots d'étoiles des côtes du Connecticut. Collins a
évalué qu'elles ont dévoré pour $631,500.00 d'huîtres.
L'étoile a
fois

une façon â

mets autour de leur
ont
se

elle

de se nourrir.

On

dit

quelque-

de certains petits gourmands, qui empilent différents

les


assiette sans

pouvoir

les

manger,

qu'ils

veux plus gros que l'estomac. L'estomac de l'étoile
â l'appétit de l'animal dont la bouche est sou-

conforme

vent trop petite pour permettre l'ingurgitation de sa proie-;
l'Asterias, sans cérémonie, projette son

en enveloppe l'animal à dévorer, digère

estomac au dehors,
la

nourriture séance

tenante, et se rentre de nouveau l'estomac après
c'est très

pour cela


commode
il

et

prémunit contre

faut être organisé

comme

le

dîner;

les indigestions,

mais

l'Asterias et tous ne

sont pas des étoiles. Elle peut sortir son estomac à une dis-

tance égale â la longueur d'un de ses bras.

La

plupart des


animaux

qui constituent le

de mer sont recouverts d'une coquille dont
barrasser avant de

les

manger.

On

menu

de

l'étoile

elle doit les

dé-

a imaginé toutes sortes

d'hypothèses plus ou moins plausibles pour expliquer com-

ment un animal comme

l'étoile


de mer pouvait ouvrir

les


LE NATURALISTE CANADIEN

l6

coquilles d'une huître.

Les uns ont

que

dit

prenait

l'étoile

l'huître par surprise lorsc|ue sa coquille était ouverte,

douée d'une prompte

l'hnître

de temps tandis que


sensibilité se

meut

l'étoile se

renferme en peu

très lentement

;

l'étoile injectait

son qui

mourir ou un acide qui dissolvait

faisait

le

le

d'autres

mollusque un poi-

ont prétendu que


dans

mais

pace calcaire, mais l'analyse n'a jamais révélé

la

la

cara-

présence

de ces prétendus liquides sécrétés.
C"est

docteur Paulus Schiemenz qui a trouvé

le

par des recherches

le

secret

zoologique de

qu'il a faites à la station


Naples.
L'étoile entoure sa victime de telle sorte ()ue les suçoirs

qui se trouvent sur la partie inférieure de son corps s'ap-

pliquent bien sur des coquilles bivalves. Les suçoirs sont

nombreux

et

solidement.

tiennent

constant pour se redresser les bras

L'étoile
et

il

mollusque peut résister

à

un rude

sairement à un effort long

produit par

et

l'huître

effort,

continu,

à

mais

si

elle est

s'ouvrir.

comme

Le

cède néces-

il

celui qui est


l'étoile.

Pour donner une
suffise

force

efïort

en résulte une ten-

sion en des directions contraires: cette tension,

prolongée assez longtemps,

un

fait

idée de la voracité de l'étoile, qu'il

me

de dire qu'on a constaté qu'un seul Asterias a dé-

voré 50 moules en six jours. Cette constatation

fit

le


déses-

poir des gastronomes et surtout des commerçants d'huîtres:

50 huîtres

!

c'est

presque

le

repas d'un bon client

dévore tout cela en six jours!
lutte gastrique

butin.

Ce

fut

On

engagée pour


fut la lutte

pour

la

vie

la possession

Dieu

le lui

d'un riche

aller attaquer l'Asterias

qui, jusque-là, avait

vécu son

de vie sans être incommodé, qui se nourrissait,
•bon

et l'Astérie

mis à l'œuvre; une

!


Des hommes furent payés pour
dans son pays. Lui

s'est

petit train

comme

avait appris, par instinct, fut fort surpris

le

un


mer

l'étoile de

17

bon matin de se voir en lutte avec le roi de la création. vS'il
avait connu la cause de cette déclaration de guerre, il se
serait peut-être abstenu de manger pour se sauver la vie ou
il

aurait probablement cherché ailleurs un


tance.

Jusque-là,

voulait à sa vie

il

avait



c'est

moyen de

subsis-

connu surtout un tyran qui en

Alosa Menhadcn, un poisson de

la

famille des harengs. Celui-là le trouvait aimable à croquer,

mais l'Asterias ne pouvait s'expliquer
" éteigneur

du nouvel


d'étoiles ".

Il

la

manière de faire
que

s'expliquait

le

mangeât puisqu'il l'aimait, mais il ne comprenait
pas pourquoi l'homme le persécutait parce qu'il en aimait
une autre qui était pour lui aussi l'objet d'une affection
spéciale. L'Asterias, voyez-vous, n'est pas humain
Pour se débarrasser de cet ennuyeux échinoderme, pour
lui prouver que la force prime le droit, des hommes, payés
par les gouvernements et les compagnies ichtyologiques, allèrent ramaser les étoiles et sans prendre la peine de les aphareng

le

!

porter à terre pour les brûler ou

les


jetèrent de

que

nouveau à

les étoiles

la

On

mer.

pliaient, car

augmentaient en nombre au

pas,

les

lieu

les

multi-

avaient oublié, ou peut-être ne savaient-ils


que ces animaux peuvent

se régénérer par scissiparité,

deux ou

la dé-

trois parties qu'ils jetaient à la

donnaient naissance à une ou deux nouvelles

étoiles.

Astéries devaient bien s'amuser de l'ignorance des
et

et les

de diminuer.

Astéries,

qu'au lieu de faire disparaître une étoile lorsqu'ils

chiraient en
ils

ils


corrompre,

morceaux

constata avant longtemps

Les hommes, en voulant détruire

et

laisser se

déchirèrent sur place en deux ou trois

les

de leur manière de faire

la

mer,

Les

hommes

guerre.

y a longtemps qu'on a constaté la scissiparité de VAsterias. Cuvier écrivait en 181 7 dans son livre "Le règne
Il


animal distribué d'après son organisation "
p. 8.

:

" Elles (les Astéries) ont



Tom. IV,

une grande force de repro-


LE NATURALISTE CANADIEN

l8

non seulement reproduisent

duction, et

sont enlevés isolément, mais

reproduire

son

les


autres

" Histoire

Tom.

III, p.

un

De Lamarck

".

dit

à son tour dans

animaux sans vertèbres

des

naturelle

rayons qui leur

les

rayon conservé peut


seul

"

232: "Les Astéries sont sujettes à perdre un

ou plusieurs de leurs rayons par divers accidents auxquels
elles
rer.

sont exposées; mais elles ont la faculté de les régéné-

même

Elles repoussent

pour reproduire

les

avec tant de promptitude leurs

deux ou trois jours suffisent
rayons qui leur manquent. Ce qui est

parties perdues que, dans

l'été,


bien plus remarquable, c'est que ceux des rayons qui ont été

entièrement détachés par quelque accident, repoussent eux-

mêmes

à leur origine d'autres petits rayons et deviennent

une Astérie complète, semblable à

Une

dont

celle

ils

proviennent.

simple portion de rayon détaché ne jouirait pas de cet

avantage

".

H. Milne-Edwards nous assure que
constaté bien avant Cuvier."

bord de


quentent

le

marquer

la

A_stéries

se

la

facilité

rompent,

Tous

les

le

mer ont eu souvent

avec laquelle

les


phénomène

l'occasion de re-

rayons de certaines

de voir que ces organes, dont

et

structure est très complexe, repoussent rapidement

rayon peut reconstituer un individu complet
sa base une portion

a été

observateurs qui fré-

du tronc ou

dis(|ue.

s'il

;

un


la

seul

conserve à

Ces phénomènes

furent étudiés expérimentalement en 1741 par Bernard de

Jussieu

et

par Guettard

;

plus

récemment

vés par beaucoup d'autres naturalistes

Physiologie

et

ils


".

ont été obser-

(Leçons sur

l'Anatomie comparée de l'homme

animaux, par H. Milne-Edwords. Tom. IX,

p.

et

la

des

305.)

Récemment des travaux ont été faits par le docteur A.-D.
Mead et Madame Helen Dean King; ceux-ci en sont arrivés à

la

conclusion qu'une étoile mutilée peut reproduire

ses parties perdues,

mais pour cela


il

faut

un rayon com-


MER

L^ÊTOILE DE
plet

ÎC^

un ciiKjuième au moins du disque central;

et

dans ce

cas, la régénération est

une exception.

Une

reproduit facilement un ou deux rayons, surtout

que


peu endommagé.

est

On

la

le

dis-

cinquième partie du

régénérer une étoile complète

pût

si

jamais constaté qu'un

n'a

rayon, qui n'aurait pas au moins
disque,

même
x^stérie


:

un

tel

cependant peut vivre une quinzaine de jours dans

rayon

les

con-

ditions les plus favorables.

II

Voyons maintenant
et

considérons son

pement de

composition chimicpie de l'Astérie

la


utilité,

comme

engrais, dans

le

dévelop-

la vie végétale.

Les analyses dont nous allons donner

le

compte rendu

ont été faites avec l'aide précieuse d'un de nos professeurs

de chimie. Sir Georges Garneau, que nous nous faisons un
tlevoir de remercier

pour son généreux concours.

Nous avons d'abord
telles

qu'on


les retire

fait

l'analyse

de l'eau, avec

coquillages, les matières organiques

les

des étoiles de

mer

plantes marines, les

ou minérales qui y ad-

hèrent nécessairement ainsi qu'avec l'eau salée qui les imbibe,

pratic|uement,

car,

dans

c'est


qu'elles devraient être utilisées.

de

telles

conditions

Ensuite nous avons analysé

des Astéries qui avaient été débarrassées de toute matière
étrangère

compte
étaient

et

si

bien lavées à l'eau courante, afin de nous rendre

les

bien

éléments trouvés dans

dans


étoiles

les

et

la

première analyse

non dans

les

substances

qu'elles entraînent avec elles.

(a) Nous avons pesé environ loo grammes d'étoiles de
mer en décomposition nous les avons desséchées à l'étuve
;

à iio"c.

pendant 36 heures jusqu'à poids constant,

avons constaté

(ju'elles


avaient perdu

56.15% de

et

nous

leur pre-


LE NATURALISTE CANADIEN

20

mier poids. Ce qui

est disparu à l'étuve, c'est l'eau surtout

gaz résultant de

et les

que de

Les

la

décomposition de


organi-

la partie

l'étoile.

étoiles desséchées sont pulvérisées et passées

Un

mis de loo mailles au pouce.

au four. La poudre grise résultant de

l'on incinère

au

ta-

échantillon est prélevé et
l'inciné-

ration est traitée par de l'acide chlorhydrique dilué et la solution évaporée à sec

nouveau

traité


prend encore

au bain de

Le

sable.

par l'acide dilué

et

évaporé à

lo

c.

c.

le

résidu par

résidu est de
siccité.

On

re-


d'acide chlorhydrique

concentré qu'on laisse agir pendant quinze minutes, puis

par 30

c. c.

est lavé

d'eau

;

on chauffe

avec de l'eau chaude

porté à 250

Silice.

on

et

et le

filtre.


Le

volume de

papier-filtre

solution est

la

c. c.

— Par

du

l'incinération

nous avons

papier-filtre

produit sec et 1.46%

trouvé 3,34% de
le
par rapport aux étoiles non desséchées.
sur


silice calculé

Phosphates:
chlorhydrique

:

On

prend 50

c.

on

les traite

par l'ammoniaque pour précipi-

c.

des 250

c. c.

ter les phosphates, puis par l'acide acétique

phosphates alcalino-terreux, laissant

les


(a) non dissous sur

le filtre (|u'on la\'e

Les phosphates solubles
filtré

se

la

solution

pour dissoudre

phosphate de fer

à plusieurs reprises.

trouveraient

dans

le

liquide

(b).


Après avoir

été lavés et sechés, le filtre et le précipité (a)

sont calcinés séparément,

dans un creuset de platine

La

le

de

puis

réunis,

chaufifés

au rouge

et pesés.

solution filtrée (b) pouvant contenir aussi des phos-

phates solubles est évaporée à siccité avec de l'acide nitri-

que


:

cette opération, répétée plusieurs fois en reprenant

de l'eau
sout

et

par

de l'acide nitrique, donne un résidu qu'on dis-

encore dans l'eau

et

qu'on traite par

d'ammonium. Après un long

le

repos, le précipité

molybdate

formé

est



l'étoile de
lavé par décantation et snr
tate

d'ammonium (150

mer

le iiltre

21

avec une solution d'azo-

grs au litre), acidulée par de l'acide

mo-

nitrique et contenant quelques centièmes de la solution
lybdiciue.

Le

précipité lavé est redissous sur le filtre avec

de l'ammoniaque
(


dans 3).

I

On

et

le

est lavé

filtre

avec

même

le

ajoute au liquide obtenu 10

c.

c.

alcali

de mixture


magnésienne, puis, après quelque temps, un volume d'am-

moniaque égal au quart du
niaco-magnésien

précipite

liquide

:

lentement

le

phosphate

ammo-

et

on

reposer

laisse

pendant 24 heures. La mixture magnésienne se prépare en

grammes de chlorure de magnésium et 150

d'ammonium dans l'eau nécessaire
grammes
pour former un litre de solution. Ce repos prolongé a pour
dissolvant 150

de chlorure

but de permettre à
repos

le

la précipitation d'être

complète

;

après ce

ammoniacale jus-

précipité est lavé avec de l'eau

qu'à ce (|ue les eaux de lavage, acidulées par l'acide nitri-

Le

que, ne donnent plus de louche avec l'azotate d'argent.
filtre est


desséché à l'étuve,

précipité séparé

le

dernier est incinéré séparément

au précipité pour

la

et

les

calcination finale.

de ce dernier résidu avec

le

du

filtre,

ce

cendres sont réunies


En

unissant

le

poids

poids du phosphore dans

le

phosphate de fer obtenu auparavant, nous avons trouvé
qu'il

y avait dans notre échantillon d'étoiles décomposées
0.684% d'anhydride phosphorique P2 O5 ce

et desséchées

;

donne une proix)rtion de 0.30% de P2
tière non desséchée.

qui

Dosage de la chaux


— Nous prenons 25

tion chlorhydrique des étoiles à laquelle

l'ammoniaque

jusqu'cà

fonner: ce précipité

ce

est

O5

dans

c. c.

de

la

ma-

la solu-

nous ajoutons de


qu'un précipité commence à se

de nouveau dissous dans

la

quan-

strictement nécessaire d'acide chlorhydrique. Nous y
ajoutons ensuite un peu d'acétate de soude, qui empêchera
tité

les

phosphates de devenir insolubles,

et

de l'oxalate d'am-


tR NATURALISTE CANADIEN

22

moniiim jusqu'à précipitation complète. Après un repos de
plusieurs heures, on filtre, on lave le précipité, on dessèche
et on calcine. Nous avons trouvé 39.o67f de CaO, calculé
sur


poids des toiles desséchées

le

En

mide.

ver dans

dans

la

qu'il

et

poudre

se

il

produit hu-

le

y a 30.55% de carbonate de


trouve 69.75% ^^ ce

—La

l'oxalate de calcium est

acide de sodium

douze heures

même

carbonate

d'étoiles calcinées.

Recherche de ea magnésie.
filtrant

sur

Astéries sous forme de carbonate, nous con-

les

cluons que dans ces animaux

calcium

1%


et 17.1

considérant que cet oxyde de calcium doit se trou-

et

;

le

filtré.

mélange

solution obtenue en

traitée

par du phosphate

laissé

au repos pendant

est

Le magnésium

reste sur le filtre sous


fi)nne de phosphate-ammoniaco-magnésien, que l'on dessè-

che

et

que

l'on calcine d'abord à basse

le

phosphore réduit par

le

creuset de platine.

le

carl)one

Quand

du

que

la


En

le

ne détériore pas

résidu,

on

devenu bien

pesant, nous trouvons que

mer desséchées contiennent

nos étoiles de
et

filtre

tout le charbon est disparu

élève la température jusqu'à ce que
blanc, soit à poids constant.

température pour que

de


3.25 '/<

MgO,

proportion de cet oxyde par comparaison avec

les

Astéries décomposées avant d'être mises à l'étuve est de
1.427..

Rfcherche
de

la solution

des sulfates.

solution de chlorure de
(|ue l'on

—Vingt-cinq centimètres cubes

chlorhydrique des étoiles sont traités par une

baryum;

sépare par filtration. (|ue


il

se

I'imi

forme un
dessèche

et

précipité

que

l'on

Tout le sulfate des étoiles est à l'état de sulfate de
baryum, et nous trou\'ons j)ar calcul que lorsqu'elles sont
pèse.

desséchées

elles

0.32% avant

renferment

0.73'/'


du

radical

Kkchi'RCfik du poTASSir.M ET DU SODIUM.
obtenue en

SO4.

et

d'être mises à l'étuve.

filtrant le précipité

— La solution

de sulfate de baryum ainsi


l'étoile de
que

mer

23

eaux de lavage, évaporées jusqu'à 150


les

c.

environ,

c.

puis rendues alcalines par un peu d'ammoniaque, est traitée
ensuite par une solution saturée de carbonate

On

filtre

Le

filtre.

et

on lave à plusieurs reprises

tilt

rat et les

est

le


anbydre,

prend encore par

l'eau,

On

reprend par l'eau

Le

répétée plusieurs fois.

l'acide oxalique

précipité sur le

eaux de lavage sont évaporés au bain

de sable dans une capsule de porcelaine.

au rouge sombre, on

le

d'ammonium.

et cette


le

résidu

opération

résidu final est traité par de

mélange

et le

on

calcine

filtre

et

est calciné.

on calcine

le

On

résidu au


rouge sombre dans une capsule de platine jusqu'à ce
n'y ait plus rien d'insoluble dans l'eau.

nant

les

carbonates de sodium

et

La

l'acide

chlorhydrique

qu'il

solution, conte-

de potassium, est évaporée

à sec dans une capsule de platine tarée, et

dans

re-


le

résidu dissous

ce dernier transforme les carbo-

:

nates en chlorures de sodium et de potassium qu'on dessè-

che

et pèse.

Ces chlorures sont

chlorure de platine
tance sirupeuse.

et le

les étoiles

En

desséchées, dans

et

insoluble sous forme


de potassium, existe dans

proportion de

la

non desséchées, dans

une solution de

est chauffé jusqu'à consis-

Le potassium, rendu

de chlorure double de platine
les étoiles

traitées par

mélange

la

o.ï-68'/<

.

et


dans

proportion de 0.074%.

retranchant du poids des chlorures alcalins, trouvés au-

])aravant,

le

poids du potassium considéré sous forme de

chlorure, on constate que les Astéries contiennent

de sodium lorsqu'elles ont été desséchées

même

et

i.037f'

0.66% de

ce

élément avant d'avoir été mises à l'étuve.

Abbé A. Vachon,


{A

sitiz'rr.)

:oo:-


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