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Monographie des elaterides V01, By Candeze, 1837 to 1859

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(.-.

,5/

MONOGRAPHIE

ÉLATÉRIDES
M. E,

DOCTEUR EN MÉDECINE

,

CANDÈZE

/

,

MEMBRE DE LA SOCIÉTÉ ROYALE DES SCIENCES DE LIEGE ET DES

SOCIÉTÉS ENTOMOLOGIQUES DE FRANCE ET DE STETTIN.

TOME PREMIER.

OCT

LIÈGE,
H.

DESSAIN, IMPRIMEUR-LIBRAIRE,


PLACE S'.-LAMBERT

,

N" 9-28.

Mai 1857.



,

PRÉFACE.

Lorsque

commençai

je

il

,

y a quatre ans

qui font l'objet de celle monographie

,


l'étude des insectes

,

j'étais loin

de connaître

toute l'étendue et toutes les difficultés du travail que j'entreprenais.

Ce ne

que plus tard

fut

,

quand de nombreux matériaux

Tobligeante intervention des entomologistes
brasser d'un seul coup d'œil

,

me

ganes

tous jetés à peu près dans


et le

le

même moule

bibliographique préparatoire fut ébauché, et que
classification qui avaient été tentés, ainsi

noms

les

l'abandon

à

multitude des espèces de cette

et la

,

dans

dus

,


permirent d'em-

peu de ressource que présentent leurs différents or-

famille
,

,

,

ce fut, dis-je, alors

relatif

que

que

quand

;

le travail

je vis les essais

de

la confusion qui régnait


je

compris

dans lequel se trouvait ce groupe

si

les

causes de

intéressant à

tous égards.

En

effet

n'existe chez les coléoptères

il

,

fondant aussi insensiblement

et se


aussi

des caractères distinctifs d'aussi

considérable d'espèces, qui offrent

peu de valeur

aucun ensemble
les

uns dans

les

autres.

Certains genres

par exemple

,

que

,

l'on considère


naturels lorsqu'on n'a sous les yeux qu'un petit

deviennent

quand on
autres le

que

,

pour

ainsi dire

,

;

:

de ce genre remarquable

du prothorax

,

les

Pyrophores qui m'ont


originaire
,

du

Brésil

,

été

;

jusqu'ici

la famille.

communiqués,

il

,

les

de cette

faisaient


coupe générique Vune des mieux caractérisées de

genre

,

je citerai entre
une série plus considérable
genre Pyrophonis rien de plus facile au premier abord

taches ou vésicules phosphoriques

un

très-

d'espèces

impossibles à limiter exactement

a affaire à

d'établir la diagnose

parmi

comme

nombre


Mais

s'en trouve

qui rentre incontestablement dans ce

par sa forme générale

,

son système de coloration

,

la

con-

formation de sa tète, de ses yeux , la structure de ses antennes et
de ses pattes, enfin par ce cachet particulier que l'œil saisit de suite
et

qu'on ne peut souvent exprimer par des mots,

le

faciès- et


VI


PREFÂCF..

néanmoins, malgré cette similitude d'organisation, ce Pyropiiore
entièrement dépourvu de lâches sur le prolhorax.
Cet exemple, que je choisis entre cent , montre clairement les

est

que

ohstacles

rencontrés lorsqu'il

j'ai

de diviser

s'est agi

la famille

en groupes primaires, ou tribus. Après beaucoup de tâtonnements,
après avoir plusieurs
d'autres bases

ment

,


satisfait,

fois édifié

parvenu

j'étais

mon

lorsque

seur Lacordaire

abferda

,

Heureux de pouvoir

démoli pour reconstruire sur

ami

et

ma

,


,

l'expérience de ce

remis immédiatement tous

je lui

profes-

le

son immense

genres de l'ordre des coléoptères.

maté-

les

disposition.

Après une étude approfondie de plusieurs mois
resta

M.

actuelle dans


famille

les

médiocre-

résultat dont j'étais

profiler des lumières et de

célèbre entomologiste

riaux que j'avais à

un

savant maitre

la

de révision de tous

travail

et

à

,


M. Lacordaire

convaincu que les Elateridcs étaient composés d'un ensemble de

formes tellement reliées entre

elles

par des passages insensibles, que

tout arrangement naturel de leurs genres, ainsi
la famille

que toute division de

en tribus nettement tranchées étaient impossibles

si

ne commençait par mettre de côté quelques types principaux
formeraient autant de types de tribus

du

rendraient ainsi

et

,


l'on

qui

la division

reste plus facile.
11 a

vrais

donc admis une grande tribu qui sous le nom ô'Elatérides
renferme le plus grand nombre des insectes de cette famil,

,

groupes de

le, et sept autres

dérables

mais qui

,

même

valeur beaucoup moins consi-


par leur soustraction

,

,

permettent de tenir

compte, pour l'arrangement des Elatérides vrais, de caractères
qui, sans cette mesure, eussent été dénués de valeur.

L'élude de ces insectes, que je poursuivais de

convaincu que ces idées étaient justes. Je
hésiter

de sorte que

,

monographie

celle

la

classification

est, quant


les ai

de

la

uses bases,

le

volume contenant

temps que

celui-ci.

ront sur les genreS;,

veaux

,

tandis que

les

côté,

m'a


exposée dans

famille

identique avec celle

qu'on trouvera dans le« Gênera des Coléoptères
dont

mon

donc adoptées sans

»

de M. Lacordaire,

Elatérides paraîtra presque en

même

Les différences entre nos deux ouvrages porte-

M. Lacordaire
j^ii

s'étant interdit d'en créer

dû nécessairement en


établir

de nou-

un assez grand

nombre.
Cela dit
bien voulu

,

qu'il

me

me

soit

permis

d'offrir

fournir les matériaux de

but de reconnaissance.

aux entomologistes qui ont


mon

travail

,

un

juste tri-


PRÉFACE.

Rn premier
Enlomologie
voir

sans

,

m'eût été

il

je livre aujourd'hui la
ici

itn


maître en
et fier d'a-

excellents con-

ses

riche bibliothèque en-

possible d'entreprendre l'ouvrage dont

première partie au public. Qu'il reçoive donc,

dévouement que

l'expression sincère de l'inaltérable

,

heureux

Sans

la carrière.

secours indispensable de sa

le

tomologique,


mon

professeur Lacordaire,

le

direction duquel je suis

la

premiers pas dans

fait les

seils

,

M.

lieu, à

sous

VII

je lui ai

voué.


M.
je

le

marquis de

ne puis

le

Ferté Sénectère

la

remercier en termes assez

avec une générosité dont

,

m'a confié sa magnifi-

vifs,

composée des espèces de la collection du comte
augmentées de celles de MM. Gory, Reiche et Buquet;

collection,


(|ue

Dejcan

,

trouvé une grande quantité de types nouveaux

j'y ai

Irès-remar-

et

(juables.

A

Paris

,

M.

comte de

le

crites


Mni.«zecli

,

-,

delà Sibérie,

types intéressants du Caucase et

nant du voyage de Kindermann dans
la

bien voulu m'envoyer une

a

parmi lesquels figuraient
j'ai trouvé, dans
par Faldermann et Gebler

multitude d'Elatérides

Sibérie

,

dans l'Amérique russe, enfin


,

Perse

les
,

MM. Holmberg

du voyage de

celles

la

espèces dé-

les

nombre, des

le

espèces prove-

mineure

l'Asie
et


et

Frankenhaûser

rapportées de l'Orient par

d'autres

divers voyageurs.

MM.

Je remercie également

Reiche

,

L. Dufour

Deyrolle

et

Chevrolat

Guérin

,


Méneville

-

pour leurs nombreux envois.

,

,

J'ai

trouvé dans leurs cartons beaucoup de types décrits, dont l'identité

m'est ainsi assurée.

Je dois aussi
blés à

la

communication de plusieurs espèces remarqua-»

MM. Doué et Jekel.
même mes

J'adresse de

Rouen,


à

M. EcolTet

remercîments

de Nismes

,

et à

à

M. Ott

,

M. Mocquerys

,

de

de Strasbourg, à qui

je dois plusieurs espèces nouvelles.

L'Allemagne entomologique m'est également venue en aide. Je
ne puis exprimer assez vivement

de

la

ma

reconnaissance au Président

Société entomologique de Stettin

rosité et Tobligeancc sans

borne sont

qui ont eu des rapports avec lui
ses propres richesses

,

mais encore

,

si

à

M. Dohrn, dont

la


géné-

bien connues de tous ceux

et qui
a bien

non-seulement m'a
voulu

me

livré

prêter sa puis-

sante recommandation auprès d'autres entomologistes.
L'illustre

aux amis de

Klug
la

,

que

science


,

la

mort vient, tout récemment

,

d'enlever

par une faveur sur laquelle je n osais comp-


Vm

PREFACE.

m'a procuré

ter,
le

Musée de

me

de

IVI.


le

de Germar que possède

et

docteur Gerslaecker veut bien continuer

de cet immense avantage.
Schaum a généreusement prévenu mes désirs en
collection de Germar dont il est le possesseur
et

faire jouir

M.

me

types d'Eriehson

les

Berlin.

le

docteur


confiant

la

,

qui avait pour moi cet avantage inappréciable de renfermer une

grande partie des types de
ressantes

A
man
j'ai

provenant surtout du Chili.

,

Stockholm

,

également éprouvé

j'ai

qui m'a procuré

,


été

les

espèces du

heureux de rencontrer

MM. Westermann
et

cet auteur.

obtenu de M. Riehl, de Cassel, beaucoup d'espèces très-inté-

J'ai

,

la libéralité

Musée

de M. Bohe-

royal parmi lesquelles

ses types de la Cafrerie.


de Copenhague, Waterhouse, de Londres

Murray, d'Edimbourg, se sont aussi privés en

ma

faveur et pour

un long espace de temps d'une partie de leur collection.
Enfin M. J. Le Conte, de Philadelphie, a bien voulu me
communiquer un grand nombre des espèces qu'il a décrites dans
,

son travail sur

les

Elatérides des Etats-Unis.

La bienveillance des entomologistes que
espérer d'être à

;

de décrire

,

je viens


de

dans cet ouvrage

citer

,

la

me

fait

presque

des Elatérides qui existent actuellement dans les collec-

totalité

tions

même

aura donc au moins

il

d'un grand


nombre

le

mérite de renfermer

la

description

Pour

le

reste, j'ose

d'espèces encore inédites.

compter sur l'indulgence des entomologistes^

donner à
cause de

mon

inexpérience les fautes que

la difficulté

la


surmonter, dans

je

me

du

le

travail et des efforts

but de

me

rendre

qiii

voudront bien par-

pu commettre , à
que j'ai dû faire pour

j'ai

utile à la science à laquelle


suis consacré.

Liège, Avril 1857.


MONOGRAPHIE
ELATERIDES.

GÉNÉRALITÉS.

L'ancien groupe des Sternoxes de Latreille est depuis assez long-

temps divisé en un certain nombre de familles
des Elatérides

Mais

fait partie.

nombre de

près d'accord sur le

si

les

dont

celle


Entomologistes sont à

peu

ces familles

distinctes

il

,

s'en faut de beau-

on remarque bientôt un certain

d'elles. Quand on
un coup d'œil sur les collections ,
nombre de genres cfui sont ballolcs

des Eucnémides aux Elatérides

,

coup

qu'ils le soient

sur les limites de chacune


étudie les auteurs ou qu'on jette

ou de ces derniers aux Cébrioni-

des, sans qu'il soit possible de se rendre compte des motifs qui ont
porté à les placer dans l'un ou l'autre de ces groupes.

séquent absolument nécessaire, avant de définir

de connaître

celles qu'il faut établir

parmi

la

Il

est

par con-

famille actuelle,

Sternoxes et quels

les


sont les caractères qui les distinguent les unes des autres.

M. Lacordaire

dans son Gênera des Coléoptères

,

assez nettement définies

,

pour

qu'il

y

ait

,

en admet

rarement place à

six

,


l'incer-

titude lorsqu'il s'agit de déterminer à laquelle doit être rapportée

une espèce donnée. Le tableau suivant qu'il
à ma prière , donnera une idée suffisante de

a bien

,

voulu rédiger

leurs caractères dis-

tinciifs.

I

Hanches postérieures lamelliformes, canaliculées sur leurs bords
postérieurs et logeant au repos les cuisses de

la

même

paire.

A


Saillie prosternale

reçue à poste

fixe

dans une cavité du mé-

soslernum.

Trochantins des quatres pattes antérieures disUncls.



B

«_

Saillie prosternale jouant

ternum

,

nuls.

Bcprestides.
TlIROSCIDES.

librement dans une cavité du mésos-


souvent n'y pénétrant pas; irocbanlins toujours

nuls.

a Antennes insérées sur le front; leurs cavités obliques rétrécissant i'épisîome; celui-ci trapézilorme.

Eics^.«ides.
1


,
,

2

GliNEUALITES.

Antennes insérées sous un rebord antérieur du front.

flfl

Jambes antérieures non



fouisseuses.

Céerionides.


11 Hanches postérieures lamelliformes
les cuisses

En

El\térides.

fouisseuses.

de

la

même

enfouies, recouvertes par

,

paire.

Cérophytides.

njoutant aux caractères qui précèdent ceux qui n'ont pu trou-

ver place dans ce tableau, on obtient

que j'emprunte également

verticale.


— Antennes insérées près

de onze ou douze
res.



articles

ouvertes en arrière

buleuses,

les

;

postérieures lamelliformes

trochantins nuls 5 jambes linéaires
tincts

;

tarses

— Abdomen
lie


;

iner-

parfois linéai-

antérieures

subglo-

et intermédiaii^es
,

canaliculées en arrière;

leurs éperons très-petits

ou indis-

,



la

plupart d'une mentonnière en avant; sa sail-

postérieure très-variable
,




elle

,

reçue en général dans une cavité du

joue librement.

Les Elalérides varient considérablement sous
taille.

,

rarement

pentamères
souvent munis de lamelles en-dessous.
composé de cinq segments, tous distincts.
Pros-

lernum muni chez
mésosternum

fîabellées,

cavités cotyloïdes des

hanches antérieures


;

,

du bord antérieur des yeux

dentées ou

,

non fouisseuses

Pattes

:

— Labre distinct. — Tèle penchée

lamelliformes.

et

formule générale suivante,

— Deux lobes aux mâchoires

Languette sans paraglosses.

mes


la

M. Lacordaire

à

Certaines espèces

,

telle

que

rapport de

le

la

Tetralobus flahellkornis

le

atteignent une longueur de soixante-dix à quatre-vingts millimètres,
tandis
celle

que les dimensions des plus


de deux à

verts de téguments assez durs

;

ristique,

que

cette famille

à la

l'œil le

parmi

ou moins allongé,

pour

et flexible

forme du corps

plupart

,


recou-

nombre seulement
comme celle des ma-

,

elle est

moins exercé reconnaît de

tous les autres coléoptères.

et

la

chez un petit

(Campylus), l'enveloppe reste molle
îacodermcs. Quant

ne dépassent guère

petites espèces

trois millimètres. Ils sont,

quelques-uns sont


même

tellement caracté-

suite
Ils

un

ont

le

insecte de

corps plus

remarquables par leur

forme étroite et linéaire.
La tète est médiocre et presque toujours 5 demi engagée dans le
prothorax. Elle est plus large que longue la bouche est dirigée
soit en avant , soit tout-à-fait en dessous, le plus souvent dans une
;

direction intermédiaire.
tôt

fortement convexe


,

Le

front est variable

,

tantôt concave, tan-

quelquefois déprimé avec

ses côtés redrcs-


O

GENtnVLITKS.

La manière dont

ses.

,

avant mérite de fixer plus

attendu que son bord antérieur fournit de


bons caractères de genres

nombre des espèces

termine en

se

il

spécialement l'attention

et

même

de tribus. Dans

plus grand

le

une

ce bord forme au-dessus du labre

,

saillie


horizontale, aboutissant aux yeux de chaque côté. Celte saillie qu'on
est

convenu d'appeler Carène frontale

soit

improprement appliqué,

est plus

,

bien que

parait quelquefois entièrement sur la ligne

peu

alors s'abaisse

chaque côté

nom

peu jusqu'à

à

de Crète siis-antennaire


où sont insérées

petite cavité
tale existe

sur

du labre

un espace

,

,

les

les cavités

de
le

la

on observe entre

elle

,


carène fronet la

racine

Cyathodera, Di-

(Ampedus, CardiophoriiSy Cratonyde séparation entre

sert

demi cachés par

grandeur, delà profondeur

la

peu de chose

a

,

antennaires dont je viens de parler, et qui elles-mêmes va-

rienlsousle rapportde

à

j


qui donne quelquefois des caractères d'une certaine valeur.

) ,

y

front

la

Cet espace, que j'appellerai plaque nasale

Il

elle dis-

et le

forme un rebord au-dessus de

,

tantôt très-large {Tetralobus

propiis, etc.), tantôt très-étroit

chus

médiane,


antennes. Lorsque
,

de carène

en cet endroit, sous

et alors

,

elle

médiane

la ligne

nom

suture d'insertion du labre

la

elle persiste toujours

le

ou moins prononcée;


à dire sur

prolhorax

le

;

les

yeux.

Ils

et

delà forme.

sont ordinairement

leur forme est généralement hé-

misphérique.

Les antennes sont tantôt aussi longues que
courtes que

dépassent

le


prothorax

un peu

dans

:

le

base

la

corps

nombre

,

tantôt plus

des cas

,

elles

angles postérieurs de cet organe. Elles sont


les

presque invariablement filiformes
trémité qu'à

plus grand

le

;

,

c'est-à-dire aussi grêles à l'ex-

plusieurs espèces les ont pectinées

,

quelques-

Le nombre de leurs articles est de onze, bien qu'on
en compte QHemirhipus par exemple ) quelquefois douze. Ce
dernier nombre n'est souvent que simulé par une structure particu-

unes

flabellées.


,

lière

du dernier

article

,

qui présente à peu de distance de son ex-

un rétrécissement plus ou moins brusque, en général séparé du reste de l'article par une suture Cette portion rétrécie de

trémité

,

:

l'article

prend alors

nom

le

de faux


tuellement une forme triangulaire
drique.

Quant

,

article.

aplatie, plus

à leur insertion, elle a lieu

des yeux, sous le rebord du front dont

Le

j'ai

rarement subcylin-

invariablement au-devant
parlé plus haut.

labre est toujours visible et remplit le vide que laissent entre

elles les

que


Les autres ont habi-

mandibules

;

il

font ces dernières.

est
Il

par conséquent subordonné à

est semi-circulaire

la saillie

ou transversal

;

dans


,

*


GÉNÉnALITIÎS.

genre Cardiorhimis,

le

présente une échancrure au milieu qui

il

le

rend subcordiforme.
Les mandibules courtes

et

robustes

leur concavité d'une petite dent
lout-à-fait simples

celle des

,

Hémirhipides

On


peut tirer

,

ou

bifides à l'extrémité

ou

,

dans une tribu entière

dans une grande partie des Chalcolépiet cou-

et

les

le voit

un grand

,

parti

de ces or-


genres.

Les mâchoires sont toujours
;

ordinairement munies dans

,

,

rarement (Oxynoptérides) longues

comme on

ganes pour caractériser

iobées

sont

ainsi qu'on l'observe

diides. Elles sont plus

dées.

,

petites,


cornées

et

uniformément

bi-

la

conformité qu'elles présentent dans leur structure ne leur

donne aucune importance au point de vue de la classification.
Les palpes maxillaires sont d'un plus grand secours sous ce rapChez

port.

la

tus, etc., ils

plupart des Oxynoptérides, les Catnpsosternus

dépassent longuement les mandibules; mais dans

néralité des espèces

repos.


ils

par exemple

,

gé-

sont courts et cachés sous les mandibules, au

dernier seul mérite d'être mentionné quant à sa forme

icriiis

Ois-

la

leurs articles est toujours de quatre dont le

Le nombre de

jours en fer de hache

,

,

:


presque tou-

devient dans quelques cas, chez les DraS'

il

subovoide

et

acuminé.

languette et les palpes labiaux ne nécessitent aucune remarque

La

spéciale

:

le

dernier

article

de ceux-ci

construit sur le


est

même

plan que celui des palpes maxillaires.

Le prothorax

est surtout la partie

du corps qui donne aux Ela-

térides leur forme caractéristique. Dans
tes,

il

affecte la

forme d'un demi

principalement à

la

base

,

la


majorité de ces insec-

ellipsoïde plus

avec ses angles postérieurs généralement

L'union de l'arceau dorsal avec

irès-saillants.

ou moins déprimé,

qué par une arête quelquefois

très-saillante

,

les flancs est
ici

fort épaisse

mar,



presque nulle. Les angles antérieurs sont variables. Le bord postérieur est coupé plus ou moins carrément et à peu d'exception prés


déprimé, ce qui permet à

pour exécuter

le

l'insecte

mouvement

de renverser son dos en arrière,

saltaloire

propre aux espèces de cette

famille.
Il

sur

n'y a rien de bien important 5 ajouter à ce qui vient d'être dit

le

pronotum

;

il


même

n'en est pas de

première pièce du thorax

celte

,

plus haut degré d'importance que chez
léoptères.
lides

,

il

Le proslernum
est

de

la face

inférieure de

qui prend chez les Elatérides un


est allongé

muni en avant d'une

la

plupart des autres Co-

et, excepté

saillie

chez

les

Campy-

généralement arrondie

,


GfM-'RALlTl-S.

qui s'avance en dessous de
la

partie inférieure


la lète

dont

,

il

cache souvent (oul-à-fail

nom

cette saillie porte le

;

de Mentonnière,

A

rétrécit brusquement entre les pat-

prosternum se

l'autre extrémité, le

î$

une pointe,


lesantérieures, etseprolongeenarrièreen

soit droite, soit

mais plus rarement, légèrement courbe
recourbée en dedans ,
en dehors. Cette pointe, ou sailïie proslernale ^ qui s'enfonce dans
soit,

une cavité du mésosternum forme une
nisme curieux qui donne à ces insectes

du méca-

partie essentielle

,

de sauter

faculté

la

lors-

,

qu'ils sont renversés sur le dos. Elle


peut néanmoins manquer pres-

que complètement (Cardiophorus)

ce qui

exception dans

La façon dont

famille.

la

,

constitue

le

une

prosternum

véritable

s'unit

aux


du prothorax mérite aussi de nous arrêter un moment. Dans
une tribu toute entière , celle des Agrypnides , la suture de séparation entre ces deux parties présente une particularité extrêmement

flancs

remarquable
talité

;

ses lèvres sont ouvertes

de sa longueur

lorsque l'insecte

ou

,

et le sillon

,

suture

la

mité du prolhorax


,

,

,

quand

La direction

fait le mort,

sa terminaison à l'extrémité

la to-

antennes

qui en résulte reçoit les

pour un motif quelconque

qu'il s'apprête à sauter

arquée de

dans une partie ou dans

est effraye


il

ou

rectiligne

ou avant

l'extré-

doivent aussi être prises en considération.

,

Les flancs du prothorax présentent chez quelques espèces des
canaux pt^othoraciques, chez d'autres des sillons tarsatix. Les canaux
prothoraciques sont deux
entre

et

,

une

petite crête longitudinale qui leur sert

dehors. Ces canaux servent à loger

nimal applique


comme

on

le

observe chez
naires

voit,

les

les tarses

et l'absence

nommés

des pattes antérieures

,

la

chez beaucoup de Lacan

quelquefois


guer des

;

,

dans

quand

parce qu'il servent à loger
celles-ci

son contractées

suture prosternale
et

les descriptions

,

d'Adelocera. Je les
sillons obliques

ai

pour

;


il

base des

et la

nommés

les distin-

sillons antennaires qui sont placés longitudinalement.
et sa position

sont varia-

fournit quelquefois de bons caractères.

La portion
qui

l'a-

du corps. C'est,

complète de sillons anten-

L'écusson est toujours visible. Sa forme
il


de limite en

base des antennes, quand

une disposition intermédiaire entre ce qu'on

Agrypnides,

sont situés obliquement entre

bles

,

beaucoup d^Hémirhipides nous présenteront ce caractère.

:

,

la

celles-ci contre la face inférieure

Les sillons tarsaux sont ainsi

flancs

au sommet des flancs


suture prosternale souvent plus ou moins ouverte en cet

la

endroit

situés

sillons

la

plus remarquable du mcsosternum est sa fossette

par suite des différentes formes qu'elle présente

et

,

des élé-


6

GÉNÉRALITÉS.

ments qui concourent
tance réelle pour


former ses bords latéraux

à

la classification.

Dans

e'cst-à-dire chez les Elatérides vrais

voir

la saillie

tout-à-fait verticale,

tement en avant

;

une impor-

celte fossette destinée à rece-

plusieurs genres

Hémirhipides

_,


au point qu'elle s'ouvre direcne

alors ses bords latéraux sont divergents et

font pas saillie au-dessus

tinuent

a

prosternale est plus ou moins déclive, et cliez quelques

même,

espèces

,

,

majorité des espèces,

la

du niveau de

Dans

l'insertion des pattes.


appartenant surtout aux tribus des Mélanactides

et Chalcolépidiides

,

les

bords de

la fossette se

con-

au moins dans leur portion postérieure, de niveau avec le
métasternum et sont dits alors horizontaux en ce cas il sont tres,

,

;

beaucoup au-dessus du point d'insertion des

saillants et s'élèvent

Une

pattes intermédiaires.

tribu entière


celle des Chalcolépidiides,

,

a pour caractère constant la soudure intime des branches de la fossette avec la troisième pièce

paraissent être

du sternum, de sorte que ces dernières
un prolongement du métasternum en avant.

Les Elytressont allongées
le

prothorax

soit

et

ordinairement de

même

largeur que

leur extrémité qui est souvent atténuée

,


est

par une échancrure, par une ou deux épines, ou

,

ce qui est le

;

cas ordinaire, par

pleure

,

est tantôt

un angle simple. Leur
peu

repli inférieur,

peu rétréci en arrière

à

terminée


,

ou

tantôt rétréci

épi-

brus-

quement et anguleux quelquefois très-large (Myrmodes).
Le métasternum n'a qu'une valeur restreinte au point de vue
,

Deux de

tématique.

mères dont

la

ses pièces seulement, les

épisternums

réunion constitue ks parapleures

,


sys-

et les épi-

exigent

un mot

de remarque.
Les parapleures étroites

grand nombre des cas
Tétralobides.

les

De

,

,

allongées et

linéaires

le

plus


leur côté, les épimères souvent presque invisi-

bles et partout très-petites, prennent plus de

certains Oxynoptérides

même

dans

deviennent remarquablement larges chez

,

sans que

les

développement chez

épisternums participent au

degré à cet agrandissement.

L'abdomen

est

invariablement composé de cinq segments. Les


particularités secondaires qu'il présente seront exposées à

mesure

qu'elles se présenteront.

Les pattes des Elatérides sont relativement courtes
fait

que

ces insectes

position naturelle à
res jouent

selon

que

un
les

,

placés sur le dos

l'aide

,


et c'est ce

qui

ne peuvent reprendre leur

de ces organes. Les hanches postérieu-

rôle important dans la caractéristique des genres

,

lames qu'elles forment s'élargissent plus ou moins


7

CÉNÉRALirÉS.

au côté interne ou que leur bord postérieur

est rectiligne.

Les iro-

chanters, les cuisses et les jambes ne donnent lieu à aucune remar-

que particulière,


ce n'est de signaler l'état rudimentaire,

si

commun

qui est plus

encore

ou ce

l'absence des éperons terminaux des

,

dernières.

Quant aux

Dans

leur longueur égale, en général

,

moins comprimés

et très-plats


,

Cardiotarsus

,

,

,

[Synaptus

a

devien-

(Etidactylus

y

Aeoliis

,

ce sont tantôt les quatre premiers

;

,


,

Pomachiliits)

,

tantôt

deux des

Physorhinus, Atraclodes, etc.),
le

Monocrepidius)\e quatrième, etc.,
,

ils

un ou plusieurs de

tantôt les trois premiers (Semiotus)

moyens (Dipropiis, Dicrepidius

verrons

plus ou

rudes ou


etc.), chez

braneux de longueur variable
(Tctralobus)

,

jambes.

,

un grand nombre enfin,
sont terminés en dessous par un appendice mem-

G'epidomemis

certains articles

,

,

Anaissiis)

,

chez d'autres

leurs articles sont bilobés et cordiformes


le

celle des

revêtus en-dessous de poils serrés

et

mais chez quelques-uns {Melantho

;

nent très-larges

ailleurs

,

plupart des espèces ces articles sont filiformes

la

veloutés

qui sont constamment composés de cinq articles

tarses,

bien distincts


troisième, ou bien (Conoderus,
etc.

Eschscholtz,

comme

nous

largement mis à profit ces différentes dispositions des

lamelles. Les crochets des tarses sont ordinairement simples et ar-

qués

mais certains genres

,

ont pectines

,

(

Cratonychiis

Synaptus

,


,

etc. ) les

d'autres (Cardiophorus) diversement appendiculés ou

fendus, soit à leur extrémité seulement, soit dans toute leur étendue.

Ce

moment de parler de la faculté
comme cette faculté, considérée au

serait ici le

lérides

;

mais

siologique

ne saurait figurer dans

la classification

que de nombreux auteurs en ont parlé
à ce qu'ils en ont dit


aucun

,

détail à ce sujet.

résolue, et

c'est

je crois pouvoir

La question

et

que

me

de ces insectes

,

je n'ai rien à ajouter

dispenser d'entrer dans

d'ailleurs est


qucGermar

avec raison

saltatoire des Ela-

point de vue phy-

encore loin d'être

(1) a dit qu'il n'y a point

d'indices extérieurs infaillibles qui puissent faire préjuger l'énergie

avec laquelle ces insectes peuvent sauter
la

,

disposition des muscles dans rinlcrieur

et

qu'il est

probable que

du thorax joue


ici le

prin-

cipal rôle.

Les Elatérides vivent aux dépens des végétaux.
bituellement sur
(l)Linnœu enlom.

les feuilles

I

,

pag, 148.

,

On

les

trouve ha-

accrochés aux troncs d'arbres où

ils



,,

,

GÉNÉnU-lTtS.

8
boivent

sur

les fleurs.

tritus

sous

ou bien

,

Plusieurs habitent l'intérieur du bois mort ou

qui remplit leurs cavités

,

gazon


,

les

de l'écorce

sève qui suinte entre les fissures

la

pierres

,

sous

le

pour

racines. Ils volent

la

le

dé-

quelques-uns enfin se trouvent




paraissent se nourrir de

ils

plupart très-bien

uns

les

,

le

jour,

les

autres la nuit.

Quant

à leur distribution géographique et à leurs premiers états,

ces détails trouveront

en


tête

mieux leur place dans

de chaque tribu.

les généralités placées

de rappeler

Il suffira

le

ici

néral qui distingue essentiellement leurs larves de

Sternoxes (1).

tres

ton

de

Il

que


consiste en ce

les

caractère gé-

des au-

celles

mâchoires

et le

men-

plus ou moins allongés et logés dans une profonde échancrure

,

la face

inférieure de la tête

sont soudés entre eux dans toute

,

leur longueur et ne forment plus ainsi qu'une seule pièce présentant sur sa face externe


deux sutures longitudinales. Ces larves qui

ressemblent beaucoup à celles des Tenebrio, connues vulgairement
sous
tres

le

nom

sont les unes carnassières

,

,

les

au-

rhizophages. Les premières se rencontrent ordinairement sous

les écorces



Longicornes
le

de vers de farine


,

elles font la

chasse aux larves des Bostrichides

des Diptères, etc.

,

les autres

,

des

sous les pierres ou sous

gazon. Toutes sont plus ou moins allongées, linéaires, déprimées

ou cylindriques et se divisent en deux catégories selon que leur
dernier segment abdominal est divisé en deux saillies cornées

(AgrypnuSf Lacon

,

Alaiis


,

etc.), ou entier (Elater

,

Ludius

Agriotcs).

aux diverses

J'arrive maintenant

ont été proposées jusqu'ici
celles

,

qui

me

et à

i

de

este


la

famille qui

,

à parler de

exposer en peu de mots

paraissent s'opposer à leur adoption. Elles sont

au nombre de quatre
treille et

me
ce nom

en

qui méritent réellement

les motifs

classifications

bornant du

:


celles d'Eschscholtz

,

de Slephens, de La-

de M. J.-L. Le Conte.

A part quelques genres établis aux dépens du genre Elater de
Linné parlMM. Lepelletier de Saint-Fargeau et Serville , dans l'Encyclopédie méthodique, et par Latreille , dans le règne animal,
cette famille était

nérique qui

encore classée dans

lui avait été

les collections

sous

le

nom

gé-

assigné par le célèbre naturaliste Suédois


Les personnes qui désireraient plus de détails à ce sujet peuvent consulter
description générale très-exacte qu'Ericbson a donnée de ces larves dans ses
Archiv., 184-1 1. p. 85,et_ce que M. Chapuis et moi en avons dit dans les Mémoires
(1)

la

de

la

Société royale des sciences de Liège

,

VIII. p. -iSD.


9

GÉNÉRALlTllS.

lorsque Eschscholtz publia en 1829, dans les archives

(H

T.

,


p. 31

),

un

dans lequel

travail

genres qui on été admis par tous
culier par le

les

en trente deux

entomologistes

,

comte Dejcan dans son catalogue. Voici

cationj en retranchant les

de Tiion

elle est divisée


et

en parti-

cette classifi-

Eucnémides qu'Eschschollz y

avait

com-

pris.

A PREMIÈRE COHORTE.
Elatéridesà tarses munis de lamelles en -dessous,

b PREMIÈRE SECTION.
Elalérides à crochets des tarses simples.

Tarses à premier, deuxième et troisième articles laminifères

;

front épineux ou tuberculeux.

1

Tarses à deuxième et troisième arlicles laminifères


2 Dicrcpidlus,

court.

Tarses à troisième article laminifère;

au som-

élytres épineuses

met.

5 Fomachilius.

Tarses à quatrième article

que

Scmioius.

prothorax

;

;

laminifère

5


prolhorax long, coni-

élytres biépineuses à rextrémité.

i Conotlcrus.

Tarses à (luatrième article laminifère; prothorax large;

élytres

sans épines à l'extrémité.

S Monocrepidius.

h' DEUXIÈME SECTION.
Elatérides à crochets des tarses pectines.

6 Sijnaplus.

Tarses à troisième article laminifère.
Tarses à quatrième article laminifère.

DEUXIÈME COHORTE,

A'
Elatérides à tarses

7 Esl/iesopus,

comprimés sans

,

lamelles.

b PREMIÈRE SECTION.
Crochets des tarses pectines.

Angles postérieurs du prolhorax très-courts; élytres présentant

une petite carène sur

8 Àptoptis.

les côtés.

9 Mdanoiu».

Angles postérieurs du prothorax grands.
b'

DEUXIÈME SECTION,

*

Première division.

Crochets des tarses simples.

Front infléchi


,

le

plus souvent déprimé ou excavé

,

rarement

convexe; bouche saillante ou inclinée,

+ Pronicre
Front transversalement caréné en avant.

subdivision.


GÉNÉIIALITÉS.

10

fostérîeiircs atiéimécs

a Hanches

pou à peu de dedans en dehors.

Prolhorax présentant en-dessous deux fissures destinées à rece10 Agrypnus.
voir les antennes au repos.

Prothorax présentant en avant une gouttière pour loger la base
seule des antennes; antennes du mâle flabellées

,

leur der1 1

nier article bipartit.

Deux

Hemirliipm.

12 Pijro})horm.

vésicules phosphoriques sur le prolhorax.

iôChalculcpichusEcusson obcordifornie; métalhorax caréné.
Carène frontale nulle au milieu; premier article des tarses un
peu plus long que le suivant deuxième article des an;

l'i-

tennes très-petit.

Alaus.

Carène frontale grande; premier article des tarses plus petit
que les deux suivants réunis deuxième et troisième ar;


ticles

13 Limonius.

des antennes très-petits.

Premier article des tarses égal aux deux suivants réunis
hanches postérieures étroites labre transversal étroit.
Premier article des tarses égal aux deux suivants réunis

;

16 Jthous.

,

;

;

hanches postérieures larges; labre élargi, voûté; élytres
17 Cosmesus.

bidentées au sommet.

Quatrième

18 Jeolus.

article des tarses bilobé.


19 Campylus.

Métalhorax tronqué en avant.

b

Hanches postérieures subitement

dilatées en dedans.

Ces hanches présentant une dent au milieu tarses soyeux en
dessous leur premier article deux fois plus long que le
;

,

20 Aphanoh'ms.

suivant.

Mêmes

caractères; tarses poilus en

dessous; leurs articles de

21 Elater,
plus en plus courts du premier au quatrième.
22 Draslerius.

Dernier article des palpes acuminé jambes ciliées en dehors.
Dernier article des palpes sécuriforme, élargi écusson large,
;

;

tronqué en avant; antennes épaisses

Ecusson cordiforme

;

;

23 IhjpoUthus.

supperfoliées.

cuisses postérieures plus épaisses

que

les

24 Cardlophorus.

autres.

+ 4- Deuxième subdivision.
Carène frontale nulle.

Labre transversal hanches postérieures étroites, lancéolées.
Labre transversal; hanches postérieures visibles seulement

23

;

26 Bdiophorus.

l'insertion des pattes.

Labre cordiforme

;

Ltidiiis.

à

une élevure poncliformesurle prosternum.
* *

Deuxième

27 Cardiorhinus.

division.

Front convexe, sans carène; fossettes antennaires reliées entre
elles par


et le labre

une
;

fissure

médiane située entre

le

chaperon

bouche dirigée en bas.
-!•

Première subdivision.

Côtés du thorax non rcboidés.

Antennes

subuionilii'oriues.

28 Agriotea.


GÉNÉRALITKS.


+

1

1

Deuxième subdivision.

•+

Cûlés du tliorax rebordé?,

a Antennes dentées en scie.
Hanches postérieures peu élargies en-dedans

;

antennes allon29 Ectinus.

g(îes.

Hanches postérieures larges

régulières

,

b

;


50 Sériais.

antennes courtes

Antennes filiformes.

Hanches postérieures brusquement dilatées en dedans.
Hanches postérieures peu à peu dilatées en dedans.

reproduit cette classification dans ses détails parce qu'elle

J'ai

époque dans

fait

dans

51 Dolophis.

52 Adraslus.

des Elatérides et qu'elle est encore suivie

l'iiistoire

Eschscholtz avait soigneusement


plupart des collections.

la

étudié cette famille et les caractères de ses genres sont excellents
ainsi

que ceux de

vait

les

,

divisions

ses

;

mais depuis l'époque où

il

écri-

espèces se sont tellement multipliées que les phrases ca-

conséquemment des


ractéristiques des genres et

venues insuffisantes

que

,

la classification

divisions sont de-

elle-même

trouvée

s'est

nombre

défectueuse par suite de l'introduction obligée d'un grand

de genres nouveaux.
C'est ainsi

,

pour ne


plus naturelle de
tout-à-fait

la

qu'un seul exemple

citer

famille

,

les

Agrypnides

,

,

que

tribu la

la

qui correspondent

au dixième genre du tableau qui précède


serait

,

coupée

méthode d'Escbscholtz, quelques-uns d'entre
eux ayant des lamelles aux tarses tandis que les autres plus nombreux en sont dépourvus et prennent ainsi place dans sa deuxième
en deux en suivant

la

,

,

cohorte.

M. Laporte de Castelnau
de Silberman, année 185G
tion d'Escbscholtz
avait

,

a donné, dans la
,

un tableau synoptique de


postérieur au

précédent

ajouté plusieurs genres nouveaux

naître les espèces auxquelles

Je ne

citerai

Revue entomologique

ils

,

,

la classifica-

dans lequel l'auteur

sans du reste faire con-

se rapportaient.

que pour mémoire


classification

la

de Stephens

qui ne s'applique qu'aux genres propres à l'Angleterre
parle

même

même

que parce

temps qu'EschschoUz. Outre

elle a été

le

;

disposé ses genres vers

qu'il a créé et

,


je n'en
le

grand ouvrage dans lequel

exposée (Illustr. Brit. Entom.

1850)

,

cette mélhotle se

trouve reproduite par M. Laporte dan? l'Histoire naturelle des Coléoptères.


,

GÉNÉRALITÉS.

12

En 1834

la

,

de Latreille


Société entomologique de France publia

sur

,

Slernoxes

les

genres fondés par Eschscholiz

,

et

,

dans lequel

l'auteur

un

travail

admet

les


en ajoute un assez grand nom-

bre de sa création. Ce mémoire, en établissant d'autres caractères

pour point dedépart,

dans lequel on pressent

et

célèbre entomologiste français
famille où les

la fin

renferme une

,

caractères sont tellement embrouillés

possible de suivre le

de

fil

mélbode synoptique

la


procbaine du

classification
,

et

qu'il

de
est

la

im-

de s'y recon-

naître.

Germar

Ericbson, dans

et

tomologie, publièrent
térides


bus.

nouveaux

Germar

,

la collection

du

surtout le premier

,

Zeitschrift fur die

En-

plusieurs genres d'Ela-

,

des monographies de genres et des essais de

reprit les genres d'Eschscholtz et

tri-


en développa

les

connaître dans un

mé-

caractères avec plus de soin.

Enfin tout récemment M. J.

moire spécial
ladelphie (1)

,

les

,

Le Conte

fit

inséré dans les Transactions

de

la


Société de Phi-

espèces de cette famille propres aux Etats-Unis.

nombre de genres

L'auteur y crée un certain

un ordre nouveau que

je

ne puis

me

dispose d'après

qu'il

,

dispenser de faire connaîlrc

en résumé.

Le savant Américain comprend dans
milles


,

les

Eiicnémides

tour dans les deux divisions suivantes
nides. Je ne m'occuperai

Les Elatérides p.

que de

la

Elateridœ deux sous-fa-

î

Elatérides p. dits et Cebrio-

première.

dits se répartissent en trois sections, qui se sub-

divisent à leur tour en dix groupes

ainsi qu'il suit

,


SECTION
Tarses pubesccnts, souvent lamdlès

mucronc
A.

ses

Elatérides; ceux-ci se rangent à leur

et les

;

;

Proslernum toujours raucroné

,

I.

vte'sostrrnxm de'clivc

antcmies

:

libres


au

;

prosternum toujours

repos.

droit sur les côtés

;

front généralement con-

cave, quelquefois aplati; les cavités antennaires niai limitées; hanches postérieures étroites

,

peu dilatées en dedans, à peine dentées; premier article des antennes

petit; crochets simples,

G'.

Athnus PytMohius
Pcdctcs
Campylus Oeslodcs
Gambrinus*, Corymbilcs Asaphes * (2).
===,


,

,

,

*,

Lîmonius

,

B.

Prosternum mucroné

et

muni d'une mentonnière,

sa suture

concave non

ouverte en avant; front généralement convexe, sans carène en avant,

(1)

Tom. X


,

18u3,

(2) L'a<;térisqne

indique les genres créés par Tauteur.

les fosset-


13

GÉNÉRALITÉS.

bien limitées; hanches postérieures de forme variable

tes anlennaires écartées,

;

antennes dentées en scie, leur premier article médiocre.

G^ Crigmus

^, yitractopterus *, Ludiiis.

rrosternum mucroné


C.

muni d'une mentonnière,

et

sa suture concave et ou-

verte en avant; front fortement convexe, dépourvu de carène transversale

ches postérieures peu dilatées

,

peu dentées en dedans

;

han-

;

antennes à peine den-

tées, leur premier article allongé.
G«. Dolopîus

Adrastus,

,


D. Prosternum mucroné et muni d'un mentonnière, sa suture concave généralement ouverte en avant; front plus ou moins convexe, rebordé en avant;
hanches postérieures munies en dedans d'une grande dent aiguë; premier article

des antennes médiocre.

Anchastus *, Brachycrepis

G.«

Dicrepidius

*,

,

Elater

Blauta *

,

,

Cra-

tonychus.

Prosternum mucroné


E.

verte en avant

ment

;

;

muni d'un mentonnière,
,

arrondi

sa suture subconcave, ou-

hanches postérieures subite-

;

munies d'une dent arrondie; premier

dilatées en dedans,

nes allongé

et

front rebordé en avant


article des anten-

crochets simples.

G". Monocrepidius,

Prosternum mucroné

F.
et

fermée en avant

article très-long

;

;

et

muni d'une mentonnière,

front rebordé en

sa suture

avant; antennes flabellées


hanches postérieures étroites

,

presque droite
,

leur premier

présentant en dedans une dent

arrondie.
G*.

Hemirhipus.

G. Prosternum

mucroné

et

muni d'une mentonnière

rebordé en avant, arrondi, peu convexe
cre

;

premier


,

élargi au milieu

article des

;

front

antennes médio-

hanches postérieures portant une dent à peine saillante; tarses sans la-

;

melles.
G*.

Cryptohypnus , Oedosthetus

*.

SECTION

II.

Tarses sans lamelles, plus denscmenl pnlesccnt en dessous ,pliis souvent épais-


mésosternum souvent horizontal proslcrnum toujours mupeu ou à peine rebordé; hanches postérieures étroites non ou à
peine brusquement élargies en dedans.
sis

et

cronc

penicillcs;

et

;

lobé;

H. Antennes cachées au repos, pas de vésicules sur le prothorax.
G'. Adelocera
I.

Agrypnus.

Antennes libres; des vésicules lumineuses sur ce prolhorax.
G''.

K,

,

Pyrophorus,


Antennes

libres

,

mésosternum horizontal

G\ Aphanohius Melanadcs, Alan s
.

,

;

pas de vésicules sur
Chalcolepidius,

le tlioras.


,
,

**

CÉNI'UAIJTF.S.

SECTION

Tarses

pithcscetits

libres

,

antennes
épaissis ni penicUlcs
, jamais
prosternum muni dune mentonnière, sa saillie

quelquefois lamelles

mcsoslemum

;

III.

postérieure courte

,

saillant;

tronquée

;


front rcboi'dé; crochets

;

déforme

variable,

G" Cardiophorus.

L'auteur a

comme

on le voit, tenu compte de la structure de
que les trois pièces du sternum qui avaient
ou à peu près , par ses prédécesseurs. Cependant sa

,

plusieurs organes,
été négligées

,

classification

tels


ne peut être appliquée à

la totalité

des Elatérides à

cause du désordre qu'y apporterait l'introduction d'une mullitudede

genres étrangers aux État-Unis

,

mais

ses idées ont été mises à pro-

M. Lacordaire pour la formation de ses tribus et l'arrangement de ses genres. En construisant la première
l'auteur du
par

fit

,

Gênera

s'est

attaché


,

non pas

un

à

organe

seul

,

mais à un en-

semble de caractères basés sur la structure des différentes pièces
des téguments ou de leurs appendices d'où il résulte que ses tribus
,

paraissent

en

réalité

,

au premier abord, moins clairement définies mais sont


beaucoup plus naturelles que

s'attachait surtout à
tels

que

le

un

nombre des

mais trop exclusifs

,

petit

nombre de

celles d'Eschschollz

lamelles des tarses et

ainsi

que

je


dit

l'ai

qui

,

caractères faciles à saisir
la

forme du front

plus haut

,

pour une

mille où tous les genres se relient entre eux plus que dans

la

fa-

plu-

part des autres groupes de l'ordre des Coléoptères.


Je

me

suis

quelque peu étendu sur

la

partie de l'histoire des

Elatérides qui concerne les changements que ces insectes ont subi

dans

le

groupement de leurs genres

les difficultés qu'ils

que
sirer

si la
,

on


,

afin

de mieux

faire ressortir

présentent sous ce rapport et montrer ainsi

classification

que

je suivrai laisse encore

doit plutôt en voir la

cause dans

la

beaucoup

à dé-

trop grande confor-

mité d'organisation de ces insectes que dans une étude insulïisante
de la famille.

J'arrive à l'exposé des caractères distinclifs des tribus

M. Lacordaire

les a

,

tels

donnés dans son Gcncra des Coléoptères.

que


,

CLASSIFICATION.

1

?)

CLASSIFICATION.
MLTASTEniNUM

I.

OU TRONQUÉ EN AVANT


AIlUONDl

j

l>l\OSTEliNUM

MUM

d'une mentonnière.

A. Antennes reçues dans des

silloiis

pros'

par l'écartement des bords

ternaiix formés

laléranx du prosternum des flancs prothoraciqUCS,

1.

AGRYPNIDES,

B. Antennes libres ou reçues dans des ca»
naux proihoraciques situés en dehors do la
suture prostcrnale.
Labre transversal


a.

antennes médiocres

;

sées d'articles triangulaires

dans

deux sexes

les

aplaties

,

libres au repos

,

née, concave en avant

,

,

compo-


dentées en scie

,

peu

tête

;

incli-

dépourvue de carène frontale ;

mésosternum ordinai-

mandibules dentées ou

hiftdes

rement horizontal,

bords saillants; tarses revêtus

à

;

en dessous de lamelles, ou de poils courts formant


une brosse ou des \ie\oi\.es, quelquefois très-élargis;
corps déprimé
ordinairement large, glabre, ou re,

,

IL MÉLANACTIDES.

vêtu de poils squamiformes.

Labre presque toujours fortement transversal

b.

entier ou légèrement échancré

;

antennes générale-

ment courtes souvent reçues au repos dans des canaux prothoraciques parfois flabellées chez les mâ,

,

les

tête

;


penchée

,

plus ou moins concave en avant:

front sans carène transversale en avant

simples

;

tarses revêtus en dessous

mant une brosse continue ou des

num

allongé

,

à

bords saillants

,

mandihides


;

de poils courts forpelottes

mésoster-

;

horizontal ou déclive,

séparé du métusternum par une suture très distincte;

mentonnière saillante

;

corps glabre ou

le

plus souvent

rexèlu de poils squamiformes.

IIL HÉMiRHIPIDES.

c. Tête penchée, plus ou moins concave, son bord
antérieur variable; antennes parfois reçues au repos


dans de courts canaux prothoraciques
petites, parapleures linéaires;

ternum confondus ensemble
de

la

,

;

épimères très-

métusternum

celui-là

cavité stcrnale, celui-ci ses côtés

horizontal et en

général

,

mésosle

fond


ce dernier

mentonnière
munis de brosses

très-allongé

très-saillante chez la plupart; tarses

et

formant

;


CLASSIFICATION.

16

OU de lamelles en dessous; corps glabre ou revêtu de
IV. CHALCOLÉPIDIIDES.
poils squamiformes.
d.

Palpes allonges

bules simples

forme de

cavée

,

tenailles

;

tête

Iront déprimé

;

flabellées

surtout les maxillaires

saillatites

,

,

;

mandi-

brusquement recourbées en


,

penchée, en général très-ex-

non caréné en avant

antennes

;

chez les mâles; tarses sans lamelles, munis

de brosses ou de pelottes en dessous; mentonnière
du prosternum médiocre; mésosternura et métaslernum distinct ; le premier de forme variable; épimères
métathoraciqucs grandes chez

la

V. OXYNOPTÉRIDES.

plupart.

formant
e. Tête penchée, front très-épais eu avant,
une plaque nasale eu général aussi haute que large
mandibules dentées avant leur extrémité; antennes
;

très-fortement flabellées


chez

mâles

les

parapleures

;

métathoraciqucs larges, leurs épimères grandes; mésosternura déclive, distinct du métasternum;

munis de
f.

tarses

pelottes et de lamelles en dessous.

VI.

Tête penchée ou verticale, front souvent caréné

en avant

;

échancrées

mÎ!i\es


;

mandibules presque toujours fendues ou
libres au T(ipos plus

au bout; anleanes

longues que

le

prothorax

mésosterman

,

,

rarement flabellées chez

miné en avant,

ses parapleures

,

celui-ci


corps glabre

,

fine

non acu-

étroites; tarses revê-

tus d'une vestiture variable en dessous

néralement en une

les

déclive très-rarement horizontal,

toujours distinct du métasternum

villosité,

,

consistant gé-

souvent lamelles;

pubescent ouvilleux, très-rarement reVII.


vêtu de poils squamiformes.

II.

TETRALOBlbES.

MÉTASTERNUM ACUMliNÉ EN AVANT

;

ELATËRIDES VRAIS.

PROSTER-

NUM DÉPOURVU DE MENTONNIÈRE.

VIII.

CAMPYLIDES.


AGnVPMUES.

TRIBU

17

I.

AGRYPNIDES.

Prothomx muni en dessous de rainures formées par L'écartément des lèvres de la suture prosternale et destinées à recevoir les
antennes au repos.

Mandibules échanerées

dentées ou bifides.

,

Antennes généralement courtes.

Front

aplati ou concave

presque toujours dépourvu de carène

,

transversale en avant.

Bords de

la fossette mésosternale

ordinairement déclives.

Tarses munis en dessous de brosses de poils

de pelottes ou de


,

lamelles.

Celle tribu

,

Elalérides vrais

plus considérable de la famille après celles des

la

correspond exactement au genre Agripnus , établi

,

par Eschscholtz dans

les

la

son Mémoire posthume sur

1854

)


Thon en 1829.

archives de

Quelques années après

création de

sternoxes

les

ce genre, Latreille

,

(Ann. Soc. entom.

dans
III,

crut devoir en séparer quelques espèces dont le prothorax

présentait en dessous sur les flancs

,

à côté des rainures destinées


à loger les antennes, d'autres sillons placés en dehors des premiers à
l'effet

le

de recevoir

nom

à laquelle

il

tarses

les

cVAdelocera.

donna

Il

le

sence de lamelles sous
J'ai

des pattes antérieures


nom

aux

un grand nombre

collections depuis la création

montrer que

le

caractère fondé

saux aux flancs du prolhorax

,

donna
la

pré-

mais en donnant au

,

le

célèbre ento-


d'espèces nouvelles, acquises

de ces genres, étant venues désur

la

présence de sillons tar-

n'avait tout

au plus qu'une valeur

Quant au second je l'ai admis avec
que Germar lui a fait subir plus tard.

spécifique.

leur

les tarses.

adopté ces deux genres de Latreille

,

il

de Dilobitarsus^ caractérisée par


premier d'autres caractères que ceux assignés par
mologiste français

;

en sépara également une espèce du Brésil

,

M. Laporte de Castelnau, en 1840,

les

(Hist. nal. d.

modifications

Ins. Col., I),

5


AGUYP.NiDES.

1

un genre

établit


deux

nomma Amaunis

qu'il

précisément

étaient

chollz et le plaça à côté

sans valeur

et

d'Elatérides

sur trois

dont

,

des Alaus en lui donnant des caractères

qui pourraient s'appliquer à

sillons prosternaux.


espèces

Agrypnus d'Eschs-

un nombre considérable

passant complètement sous silence

,

proprement

,

types du genre

les

Ce genre

la

présence des

synonymie des Agrypnus

vient en

dits.


Le même auteur avait distrait des Agrypnus quelques temps
auparavant (Revue Enlom. de Silberm. IV, 1836) le genre Lacon
,

qui a été conservé avec d'autres caractères. C'est actuellement

genre

le

qui ont

que

nombreux de

plus

deuxième

les

suivants

les

j

renferme tous


i!

les

Agrypnides

antennes plus

petits

tarses sans lamelles et la suture prosternale

les

,

tribu

la

et troisième articles des

le

ouverte seulement en avant.

Germar

(Zeitscbr.


Entom.

d.

f,

II

1840) en délimitant mieux

,

genres précédents, fonda au dépend des Lacon son genre Tylo-

les

tarsiis

sur des espèces dont

,

Enfin

tout

,

Coléoptères


,

récemment

sont munis d'une lamelle.

les tarses

M. Lacordaire dans son Gênera

,

tionner. J'ai adopté les coupes qu'il a

des

men-

limita définitivement les genres qui je viens de

établies en y ajoutant quel-

ques genres nouveaux.

La

en

tribu actuelle contient


cent quatre-vingt-dix espèces

l'Europe jusqu'aux

nent du Brésil

et

tout quatorze genres

de POcéanie. Les plus

îles

de Madagascar

;

les

depuis

,

billes csjjèces vien-

Indes Orientales sont

la


pa-

du plus grand nombre.

trie

Les Agrypnides sont essentiellement caractérisés par
des sillons prosternaux
tes

de

et près

réparties sur tout le globe

,

;

ordinairement courtes

vent

ont

ils
,

replis


complètement lorsque

son corps

;

la

présence

médiocre ou petite,

contractiles et susceptibles

de se loger dans des

,

s'effacer

la tète

ménagés

l'insecte les

à

cet effet


lient

le

,

,

pat-

les

plus sou-

de façon à

appliquées contre

leurs téguments sont, à part quelques exceptions

,

ru-

gueux et opaques, généralement revelus d'écaillés ou de poils squamiformes raides ; peu sont parés de couleurs brillantes
qu'ils
,

doivent alors à leur vesliuire

ait

,

et l'on

n'en rencontre

aucun qui

téguments métalliques.

les

L'histoire de leurs métamorplioscs est encore

peu avancée.

On

ne

connoit que quatre larves appartenant à des insectes de celle tribu
ce sont
1"

la

,


:

larve de

YAgrypmis fmcipes

,

décrite

et

figurée

par


19

ag«ypn{uî:s.

Lcquien

en 1851

,

dans

,


Magasin

le

larve de VAnthîa scxguttnta

Audoin

2-G.

lig.

G7

p,

et ^vxiWit

,

,

Col IV

fig.

2

(8)


,

to th.

annales de

les

X,p. 268,

la

société

pl.lV, n''2,fig.

mêmes

dans

les

fig, 2.

4" Enfin celle

chard,

268


p.

,

modem.

pi.

,

IX

,

1859, I,

Class.

décrite et figurée par

,

t.

décrite et figurée par

ÏV

du Lacon miirmus


,

de la 2* série

,

p.

M.
63

MM. Weslwood

par

Blisson
,

pi, II

et

,

Blan-

plus haut, le second dans

cité


Ins. (1843)

,

M. Lucas

1, 1, a-d.

annales (1846)

Règne animal de Cuvier

le

,

premier dans l'ouvrage

le

la

entomologique de France (18ol), tom.

0° Celle de YAdelocera varia

n" î,

étant


qui releva l'erreur.

2° Celle de VAdelocera atomarla

dans

1834

,

comme

,

figure reproduites par

description et

{Hist. nat. d.

ctWestwood (Inlrod.

)

de Zoologie

,

pK


XV

,

fig.

7, 7-a.

Les genres des Agrypnides se reconnaîtront aux caractères mentionnés dans le tableau synoptique qui suit

Tarses dépourvus de lamelles en dessous.

I.

A.

:

Suture prosternale ouverte dans toute sa longueur.
Troisième article

a.

des antennes plus petit que

ou tout au plusdemème longueur, mais
que
a.


,

finement caréné

Jcjrypnns.

long de ses bords latéraux; tète sans tubercules.

aa. Prolhorax Fortement excavé au milieu

Troisième

;

tête tuberculeuse.

antennes égal au (jualrième

article des

plus grand que lui

a.

quatrième,

moins large

lui.


Prolhorax plus ou moins convexe en dessus
le

art.

le

alors

et

Scajihodcrus,

souvent

cotés du prothorax ne présentant point

;

de carènes parallèles

à leurs

Antennes dentées en

scie ou

bord.---,

Adclcccra.


légèrement pectinées.

a«. Antennes lamellées.

* Prothorax tuberculeux, raccourci.
** Prothorax non tuberculeux allongé.

Ocnciis.

EidoUis.

,

AA. Suture prosternale fermée en arrière; deuxième et troisième
articles des antennes petits ordinairement égaux entre eux.
a. Ecutson présentant une .Naiilie longitudinale en forme de ca;

MerisUais.

rène.
an.

Ecusson dépourvu de carène.

«.

Corps moins de deux

tement concave


médiane

,

,

foi.s

plus long

que

large; prothorax for-

présentant un fort tubercule sur

la

ligue

Jgracus.

en avant.

aa. Corps deux fois ou plus aussi long que large

convexe ou plan, rarement concave

et


;

prothorax

dans ce dernier cas

sans tubercule médian à sa partie antérieure.


×