TUDES
SUR
LES INFISOIUES ET LES RHIZOPODES.
DE LA REPRODUCTION DES INFUSOIRES,
Mmoire
auquel l'Acadmie des Sciences de Paris a dcern
le
grand Prix des Sciences physiques en fvrier
IttSB.
--j's^teif-^
GENERATIO iEQLlVOCA.
La croyance
une gnration spontane a
certains esprits. Elle a de tous
temps eu des dfenseurs,
des reprsentants dans l'avenir. Nous ne
lui-mme
toujours
sommes
et
t
pleine d'attraits pour
ne cessera
plus h l'poque o
le
de trouver
grand Aristote
pouvait supposer que les anguilles naissent de dbris en pourriture, parce
qu'il n'avait
su leur trouver trace d'ovaires; ni
celle o
Virgile,
pouvait faire natre des abeilles de la chair en dcomposition d'un
nomnes
i)as
d'une
gnration
quivoque, pour
tre
dans ses Gorqiques,
buf;
mais
repousss chaque jour dans
le
les
ph-
domaine
TUDES SUR LES INFUSOIRES
ij
d'animaux plus
tent
petits, n'en
En
foi.
effet,
perdent nullement en importance aux yeux de ceux qui y ajou-
mesure que
les principes
d'une saine physiologie faisaient reculer
d'un pied cette thorie fovorite des philosophes de
la
nature, elle regagnait
du
terrain
de l'autre par la dcouverte d'animalcules plus minimes encore que ceux qu'on avait
connus jusqu'alors.
adversaires, qui
D'ailleurs, ses
concdaient forcment
quivoque devait avoir eu
habit
par lequel a d
ncessairement s'unir
morphose
un moment
celle
lente, graduelle,
de
mode de
les
la
naissance
animaux tout
fait
infrieurs, cette thorie a
mtamorphose par gnrations
seconds, chez
les
de
alternante.
Hydrodes,
les
connatre d'abord
Trmatodes,
:
etc., etc.,
le
et,
ne devait nullement contribuer
petits,
Leuwenhck
quivoque ou spontane.
ses vibrions
et qui
la
sont comuis sous
poussire aprs leur mort.
tres plus
fort simples.
Ils se
l'tat de libert
passer ensuite
aprs
entrahi
la
cette
la
-
gnration
et les
vgtaux
le
et
lui,
en
ne sont autre chose
rle de germes
d'autres
formation de quelque autre animal, pour re-
la
mort de
celui-ci, et
recommencer
combinaisons.
On
son ori-
se croirait
Leuwenhck
avait
aux
t
vue du mouvement molculaire dcrit par Brown, mouve-
ment auquel ne manquent pas de cder
animal.
la
trouver dans
animaux
de vitalit,
nom
science des inti-
dcomposent, suivant
philosophie antique. M. Dujardin suppose que
ide par
le
la
gine ce cycle de permutations, transmutations et
beaux jours de
les
Ces animalcules peuvent jouer
compliqus, ou concourir
la
(1680), qui tendait cependant
molcules organiques, qui possdent un certain degr
que des animaux
les Salpes; les
renverser la thorie de
une organisation assez complique, pensait que
ne retournent point
mta-
plus tard, M. Sars
premier, chez
L'invention du microscope, en nous initiant aux profondeurs de
niments
successives,
mais qui, au bout d'un espace de temps prolong, devait
M. Steenstrup nous ont appris
gnration
l'tat
coup? Re-
tout
cess
a-t-il
produire des rsultats bien plus singuliers que ceux que Chamisso,
et
une gnration
o
passer notre globe. Pourquoi, demandaient les partisans d'une
peu par l'exprience sur
jete peu
y avait eu
qu'il
savoir l'poque de transition de l'tat inhabit
lieu,
quivoque, pourquoi ce
gnration
d
dfenseurs trouvaient une arme dans l'aveu de leurs
les particules
dsagrges
d'une plante ou d'un
Cette opinion n'est point invraisemblable.
Spallanzani (4766), qui entretenait avec
le
philosophe genevois Ch. Bonnet, une cor-
ET LES RHIZOPODES.
respondance trs-intime, s'tait peu
l'embotement des germes.
Il
directement en faveur de
ler
des arguments contre
elle.
former
nanmoins
des animalcules dans-
Gleichen
'
germes
sut,
fait
le liquide refroidi.
en
Il
preuve, des infusoires
prtendit que
sur
la
substance premire, laquelle est contenue dans toutes
produirait un mouvement de molcules.
savant qui a
Ces ides,
nombre
les infusoires,
la
la
temp-
organisation simple,
com-
sont produits
les eaux,
mme
Celles-ci s'attireraient les
il
unes
les
les
plus
au-
en rsulterait des animaux.
notre reconnaissance,
cause de ses tra-
Otto-Friederich Mller, n'a pas su se dfaire en-
gnration quivoque
bien qu'il
',
admt
la
prsence d'ufs
d'infusoires.
commentes par
Mller des
O.-F.
plus de droit
le
tirement de ces ides sur
chez un grand
conclusion sin-
mouvement. Ce principe, agissant
le
autour de certains centres, et
vaux consciencieux sur
tira la
les infusoires
principe crateur de toutes choses, qui est
le
et qu'il vit st
organisation plus
le
Mme
tirer
se trouvaient dtruits par l'exprience.
rejeta les vues de Spallanzani et
tres, s'organiseraient
au contraire, en
bermtiqucment ferms,
par
pures, y
celui-ci sur
ft bouillir des infusions de substances or-
distingua cependant les infusoires
Il
susceptibles de supporter une pareille
les
il
sont produits par des germes capables de rsister
rature de l'eau bouillante.
plique, dont
(|u'il
son avis tout
les infusoires
gulire que
gnration spontane; mais
C'est ainsi
ganiques dans des vases
peu imbu des ides bien connues de
des expriences qui, au premier abord, semblaient par-
fit
la
7
les uns,
attaques par
les autres,
qui voulaient voir avec
ufs chez les infusoires, ont fait les frais de
disputes oiseuses jusqu'au
commencement de
ce sicle, o
elles n'ont
pas moins
fleuri
que dans des temps moins
scientifiques.
On
vit
Gruithuisen
t. AbliaiidliiiiH iilier
:!.
vouloir faire natre des- infusoires des substances les plus di-
Saincii- iind InfiisiDiislliicrchen.
Partis ncinpe animales
culares.
^
quarum vesicul,
et
Nurnljeii;, 1778.
vegelabiles, dit O.-F. Millier, prr
seu globuli, ceque ac globuli
fungorum
deeompositionem resohnmtur in peliiculas cesicrystallini, in objecta pcr sries excurrenles,
telamque aranensam fingcnles, sensiynemassa communi laxali rcviri
agunt. (O.-F. Mijiler. Animalcula iiifusoria fliiviatilia et maiina. Ilafui*, 1786, Prfalio xxn). Cependant il est loin
d'admettre ce mode de gnration pour tous les infusoires. Il le restreint aux formes infrieures, ses Infusoiia; tandis
les autres,
que
ses Bullaria, produisent des
ufs.
Aussi conlinne-l-il inmidiatement:
quoad sensum nostrum inorganicis farta animalcula simplicissima
mm
iis
7).
et
confundunt auctores gravissimi slbstantia et oiiCAMSatioxf: fiiversa,
Gruithuisen: Fleitrge zur Plijsiolojie uud Eaulognosie. 1812.
Hc ex
molcculis brlis cl
minutissirna, a i-eliquis microscopicis, qu
etc.
TUDES SUR LES INFUSOIRES
8
verses,
comme
par exemple d'infusions de granit
quoique cependant
quilles, etc.,
au
verre,
au
dium,
etc., le
fer,
laiton,
refust
certaines autres matires,
par exemple au
au cuivre, au plomb, aux cyanhydrates doubles, au chlorure de so-
pouvoir de leur donner naissance.
'
Fray
il
de calamine, de calcaire, de co-
et
l'imita,
mais
alla bien plus loin encore,
il
en faisant surgir de certaines sub-
stances inorganiques non seulement des infusoires, mais encore des lombrics, des mol-
De
lusques, etc.
affirmations
pareilles
comme
rveries font paratre relativement raisonnables
celles
de
reviranus
"',
pour son infusion.
Toutes ces erreurs provenaient d'un seul oubli,
phnomne
mme. Une
fut
savoir qu'il est bien difficile de
ce qui est simple dveloppement. Ce dernier
malheureusement souvent confondu avec
fois la
science
sa Philosophie del
13181.
premire de
lance sur une
senses des
qui se contentait de faire natre des infu-
soires diffrents, selon les plantes qu'il choisissait
distinguer ce qui est naissance
et
pareille voie,
la
Oken
production originaire
^
pouvait bien afficher, dans
nature, les principes suivants:
Les animaux
les plus
infrieurs
commencent avec
peine de-
l'eau qui est
venue une espce de gele. Ce ne sont que des grains, des vsicules qui nagent
ment; ce sont
animale de
la
commencer
plus bas.
plante. C'est l'animal
3536. Les monades sont
plui, produite par
la
dsagrg
semence mle;
la
;
l'tat premier
les
forment
la
semence
production des ruisseaux ne peut
la
mer, ou
elle.
difice
de monades.
3538. La putrfaction n'est autre chose que
Aprs
ils
semence du rgne animal dissoute dans
la
3537. Le corps animal n'est qu'un
tour
libre-
les protozoaires, les infusoires.
3182. Les infusoires correspondent
<(
elle-
la
dsagrgation des monades,
le re-
du rgne animal.
travaux de
saine philosophie aurait
MM. Ehrenberg
pntr
dans
et
Dujardin, on pouvait esprer qu'une plus
la science.
L'usage du microscope devenait plus
familier en France, en Angleterre, surtout en
Allemagne. Et cependant les erreurs qu'on
1.
2.
3.
Fraj. Essai sur
rorit;iiie des corps organiss el inorganiss. Paris, 1817.
Treviranns. Biologie oder Pliilosopliie der lebenden Natiir. GoUiiigen, tSO.
Oken. Lelubucb der Naturpliilosophie
;
zweile AiiOage. lena, 1831.
ET LES RHIZOPODES.
9
instruments et
pouvait pardonner autrefois, vu l'imperfection des
philosophique qui tournait
les
le
tourbillon pseudo-
ttes, sont bien loin d'avoir disparu aujourd'hui de l'ho-
rizon scientifique. Qu'on nous permette de nous arrter quelques instants
devant
productions bizarres, qui n'ont pas recul
Nous passons sous
lumire du XIX*
la
silence plusieurs observations
auprs de
ces
sicle.
peu importantes,
nous voulons
et
en venir de suite aux observations rellement merveilleuses que M. Gros a adresses,
n'y a
l'Acadmie des sciences de Paris elle-mme
que quelques annes,
sont pour lui des protocellules
ct,
*
par excellence qui enjambent
donner naissance
t-il, elles
peuvent, d'un
taux. Les
Euglnes peuvent, d'une part, arriver
de
les
Sur
ment comme des hors-d' uvre
presque tous
il
sme
chemin de
des
Euglnes
Deucalion et
emprunte
l'a
de profondeur,
rcolte
et
se mirent
se parifisser et
et
etc.
gnration quivoque
^,
fait
C'est,
donnrent,
du
vg-
etc.,
de
la
si
s-
elles
Zygnmiens
neuve qu'on
grise, prise
et recouvert d'un
et
R-
le croit.-
vingt pieds
disque de verre. Les
unes des animalcules qui mouru-
les
reste, aussi
des
quantit
tres les plus divers.
les
marne
la
en raison de
(!!).
rent, les autres des cellules qui se convertirent en Navicules, les
ferves, des mousses,
des
mtamorphoses,
n'est point
De
Pyrrha.
ensemence d'Euglnes
dit-il, fut
leurs
ci-devant polygastriques
animaux produits par semence! L'ide
colter des
Euglnes
;
pense-
produire des conferves, des mousses;
des Clostriens, des Diatomiens, des
les infusoires utriculaires
M. Gros va plus loin
M. Gros
(!)
le
car,
des animaux, de l'autre
leur taille et des circonstances, c'est--dire en raison de la qualit
substances qu'elles ont assimiles.
Les Euglnes
deux rgnes,
donner des Rotateurs, des Nmatodes, des Tardigrades,
l'autre,
'.
il
troisimes
des*
con-
M. Gros qui, dans un article sur
la
natre des vers intestinaux (Tetrarhynchus, Bothryocphales)
dans un organe particulier, une glandule ento:oopare {\) situe auprs de l'estomac d'une
spia. Nous aurons,
l'occasion
des Volvox, l'occasion de reparler de ces
tranges
aberrations.
MM.
Nicolet
*
et
Pineau
Voyez
Annales des Sciences naturelles,
de
Socit
ont publi,
l'appui
de l'Acadtmie des sciences,
i.
2.
les coni|iles-icndiis
*
m*
srie, tome
17.
de
sance du
des Naturalistes de Moscou. 1847,
H septembre
M7.
Bulletin
i.
Comptes-remlus de l'Acndcniie des sciences de Varis. 1848, n" 3,
Annales des Sciences naturelles, Z' srie, tome 5, p. 18fi et tome
5.
gnration spontane,
i8b2.
5.
la
la
il,
p.
p.
114.
9, p. 99.
1849.
diverses
TUDES SUR LES INFUSOIRES
IQ
observations dont nous reparlerons ailleurs. Aussi passerons-nous de suite
excentricits
les
scientifiques
clore, et l'on
peut dire aussi que
monde
le
Nancy, sous
lve de
de ce volume in-i", imprim
saisi
inspecteur des forts, professeur
vgtaux, par Paul Laurent,
Tome
l'Ecole polytechnique.
l-
l'Ecole
En prsence
I".
en caractres de luxe et sur beau papier,
le
lecteur se sent
d'un certain respect, qui s'amoindrit cependant lorsqu'on jette un coup d'il sur
cet ouvrage, et s'vanouit compltement
planches grossires qui accompagnent
les
l'tude des doctrines de l'auteur. M. Laurent
fort simple;
en voici
la recette'
tendue d'eau de fontaine.
tie
vu
Etudes
le titre:
compars aux organes
les animalcules des infusions vgtales,
physiologiques sur
Impriale forestire, ancien
aient
jamais vu natre. Nous voulons parler
ait
d'un ouvrage de M. Laurent, qui a paru en 1854,
mentaires des
annes
dernires
ces
singulires que
plus
l'une des
des
tables
Du
fiiut
Il
:
de fontaine
Par ce procd,
et
travers
un papier
Il
celle-ci
une temprature convenable,
tel
double
gris
cet usage.
ncessaire pour donner
grossir pendant longtemps,
suffit
avantages que
l'inconvnient de
tiples
tel
la perte
de lumire
(!).
:
Du
tantt
graines de carotte; ailleurs, une tige de
l'auteur ne
labeurs. Qu'on nous
reste,
fois aussi
ici,
v>
un de 1,200,
il
et
jouit des
il
n'a pas
procds mul-
infusion de tiges de Cucurbita
ce sont des gousses de catalpa; l, des
Solanum tuberosum,
nous dclarait que son ouvrage
pardonne de
nu.
gros que ceux que
M. Laurent dispose de
une
c'est
claire.
l'd
.
un grossissement de 300 diamtres,
Pi'po; tantt une dite de graines de chou;
si
d'en jeter dans de l'eau
obtenu des infusoires capables de
j'ai
autre observateur qui en emploie
pour engendrer ses infusoires
sourire
mise dans une bou-
point qu'on peut finir par les apercevoir
a d'ordinaire; de sorte qu'avec
mmes
et
une couleur de topaze
M. Laurent se procure par ce moyen des infusoires quatre
l'on
est
purin ordinaire, ou de l'eau de fumier concentre et sor-
vaches, fdtre
la quantit
La mthode
prendre pour cela de l'eau de fumier, trs-
bien bouche, peut servir longtemps
teille
sait faire les infusoires.
citer textuellement
etc.
est le produit
On
de
serait tent
de vingt annes de
quelques fragments du
rsum
des
chapitres.
L'infusoire (p. 145) qui,
i.
comme
femelle, a
Laurent, Etudes physiologiques sur les infusoires, p.
m.
reu
le
dpt
des jeunes germes que
le
H
ET LES RHIZOPODES.
mle
aient assez grossi pour lui devenir tellement
mle,
il
germes du mle,
les
lanant dans
semble
Planche XXII,
.
s'en
dbarrassent en
un autre ou en
les confiant
fort rare
fig.
17i (Infusion de baies de tomates).
i, p.
son travail particulier, spar
des travaux voisins par un
permettent de communiquer de
Des inspecteurs,
tels
que
la face
gnralement peu.
Grand ouvrage ex-
que
n" 6,
le fait le
comment
coups de leur extrmit
reprsents dans
fcondent en passant.
finit travailler, et
il
antrieure,
mur de
i^fend.
fait ici
Des ouvertures
la face infrieure.
suprieure
les individus
lent les ouvriers, et souvent aussi les
ainsi
les
chez les infusoires; leurs unions durent
par onze tribus d'infusoires, runies en corps de nation. Chaque tribu a
cut
rle de
liquide d'infusion.
le
fidlit
le
immdiatement aprs
y a des infusoires qui repoussent l'accouplement et qui,
reu
La
son tour
charge que, jouant
un autre animalcule.
les confie
Il
avoir
ce qu'ils
a transmis, adopte presque toujours ces germes, et les nourrit jusqu'
lui
les n"' 6, 7 et 8, surveilIls
quelquefois
montrent
mme,
vont jusqu'
punir,
leur
ils
ngligents ou inhabiles.
les travailleurs
D'autres infusoires, n"^ 2 et 5, plus puissants, circulent dans les espaces liquides
qui entourent les travaux,
du n"
3, qui
et,
parmi ces inspecteurs gnraux, on en
peut-tre
celui
l'aristocratie
de
la
nation, et le plus fort de tous en
le roi.
On reconnat
les
tendances d'inspecteur; mais on se douterait peu que de sembla-
bles folies s'impriment en plein
Ailleurs,
comme
voyagent fort longtemps accoupls.
Les gros polypes reprsentent
est
voit,
19
sicle.
M. Laurent s'apercevant que M. Ehrenberg est attaqu
de tous
cts
miciographes actuels, croit de son devoir de ne pas rester en arrire. Cela
involontairement
rions tents de
la
mouche du coche, pour ne pas
nommer
cela le
dire qu'en
fait
par
les
penser
bon franais, nous
se-
coup de pied de l'ne.
Mais, c'en est assez, car nous craignons qu'on nous reproche d'avoir pris au srieux
aux
des infusoires
amou-
cet ouvrage singulier, d'avoir ajout
foi
reux, et de croire avec M. Laurent
que
une infusion de
planche XVIII, sont rellement des infusoires ptrifis.
radis, et figurs sur sa
aventures galantes
les petits cailloux et cristaux qu'il
Nous ne voulons pas entreprendre de rfuter
ici la
a trouvs dans
gnration spontane
des infu-
TUDES SUR LES INFUSOIRES
\
Les expriences
soires.
ce sujet sont nombreuses et bien connues.
faites
aux travaux de
voyons donc ceux qui en seraient curieux
Morren \ qui rsument au fond toutes
telles
celles
que
les
MM.
1.
Poggendorrs Aiinalen. 1837,
Isis.
p.
',
Schwann
'
et
expriences. Les observations plus modernes,
de plus
de M. Gautier de Claubry, n'ont rien ajout
2.
Schultze
Nous ren-
ce sujet
*.
487.
1837, p. 524.
3. lissais pour dlerniiner l'influence qn'exerce la lumire dans la manifestation et le dveloppement des vgtaux
t
attribue
la gnration directe, spontane ou
Observateur
des animaux, dont l'origine aurait
quivoque.
mdical belge, 183i, et Annales des Sciences naturelles, 2" srie, t. 3 et i. 1833.
et
i.
Depuis
donner
rdaction de ces
la
de nouveaux ol
lieu
lignes,
vifs
en 18bS, nous avons vu, en
dbals au
seiu de
I8.i9,
la
question de
l'Acadmie des sciences de
tenues de M. Pouchet, de Kouen. M. Pouchet, en refaisant
Paris,
la
expriences de MM. Schultze
les
la
gnration spontane
suite de recherches souet .Schwann, est arriv
celles de ces savants. Bien qu'en thse gnrale un rsultat positif ne
des eouclusions diamtralement opposes
tre iulirni
par un rsultat ngatif, nous ne sommes point persuads que les procds de M. Pouchet aient
puisse
Nous regrettons cependant qu'on ait, de certain ct, essay de rfuter M. Pouchet, eu
caractre peu orthodoxe et biblique de ses rsultats. Ceux qui, cpmnu; MM. Dojre,
de Quatrefages, Milue Edwards, Payen, ont cherch h rfuter des arguments srieux par d'autres d'un poids gal ou
supric!ur au point de vue scientifique, ont seuls suivi la bonne voie. En somme, malgr le dbat acadmique auquel
liminer toute erreur.
suffi
insistant particulirement sur le
nous venons de
faire allusion,
on peut dire, en
ISliO
comme
en
18,i3,
que nulle preuve
suffisante n'a
t
donne
en
gnratiin spontane. L'ouvrage remarquable de M. Darwin (on the Origln of Species. London, I8ri9), en
donnant peut-tre la cl de la formation des espces, a
diminu l'importance de celte gnration
(piivoque
faveur de
la
mme
dans
poques gologi<|ues qu'a traverses notre globe. Son admission ne parait plus ncessaire que pour la prela surface de la terre. Nous ne pouvons pas non plus passer ici sous silence un
apparition des tres organiss
les
mire
Mmoire
par
publi
.M.
Cienkuwski, sous
le titre:
Zar Gcnesis
eincs ehizilUgenOrganismus^iU'moiie
dansiequeWaa-
gnration primaire ou quivoque. Les observai ions de
ce clbre micrographe peuvent se rsumer de la manire suivante Un grain de fcule, abandonn
lui-mme dans
la surface, se dilate ensuite de manire
l'eau, s'entoure bientt d'une enveloppe qui, d'abord exactement adhrente
teur pensait pouvoir donner des preuves
videntes en faveur de
la
:
laisser un espace libre entre elle et lui. Cette enveloppe produit souvent des prolongements tubuleux. Le grain de
fcule se dissout graduellement de la phriplirie au centre, et sa place se forme une matire miicilagineusc qui reml'intrieur de ce mucilage et s'organisent en monades armes de
plit l'enveloppe. Des granules se pr(i|iitent bientt
deux tlagellum celles-ci percent la membrane enveloppante et vont s'agiter au dehors. Dans ce Mmoire, M. Cienkowski
considrait l'enveloppe comme un organisme unicellulaiiv, et les corps monadiniformes coniinc des zoogonidies re;
productrices.
Le nom
vants
seul d'un observateur aussi consciencieux
mme
les plus sceptiques. D'ailleurs, ces
que M. Cienkowski, devait forcment attirer l'attention des sarptes et confirmes de tous points par M. Regel,
observations furent
M. Merkiin, et l'un des micrographes les plus distingus de l'poque actuelle, M.
de la gnration spontane commenait
rebattre d'une aile.
N;egeli.
La doctrine
dj
dfaillante
Toutefois, M. Cienkowski lui-mme (Veber mcinen Bcweis fiir die Genevalio priinaiia liiilletin de la classe
physico-inalhmaliquc de l'Acad. de St-Ptersbourg, tome 17. l(So><), vient de nous donner la cl de ces singuliers phnomnes. La membiane qui enveloppe le grain de fcule est bien nn organisme unicellulaire mais cet organisme ne
;
form
de tontes pices autour du granule, lia prcdenimeutvcu del vie de monade. M. Cienkowski, en
un grain d'amvluin, pour
poursuivant de petites monades, a vu frquemment comment l'une d'elles venait s'accoler
diflluer en quelque sorte et s'tendre en couche mince tout autour de celui-ci. La petite monade enveloppe le grain de
s'est point
fcule, dont
proie.
la
grosseur est relativement gigantesque,
La provenance de
la
n'offre plus rien d'anormal.
membrane
(IS'ote
qui entoure
de 1S60).
le
prcisment de
la
mme
manire qu'un rhizopode enveloppe
granule se trouvant ainsi explique,
le
reste
sa
du pliuomne
ET LES RHIZOPODES.
\S
PRETENDUE ALTERNANCE DE PHASES VEGETALES ET DE PHASES ANIMALES.
-^s~e*^Mt>-g~-j
A. Spores
Un
ordre de
cialement
des
les
faits
et jet
micrographes,
et des
vgtaux
intrt
d'un haut
a,
vxtaleH.
durant ces dernires annes, occup
un jour tout nouveau sur
animaux. Ce sont
les faits
les
tout
sp-
affinits rciproques
qui ont rapport aux zoospores ou zoogo-
nidies des
vgtaux, espces d'embryons dous de mouvements
dilliciles
distinguer de ceux d'un infusoire. Ce sont ces faits qui peuvent justifier cette
nonce
phrase,
de certaines
Ainsi donc,
la
Depuis
tepolil
",
par M. Dumas, dans son Trait
do statique chimique des tres organiss
poques, dans certains organes,
la
dcouverte des gonidies des Conferves, par Mertens
',
plante se
fait
en 1805,
et
animal.
par Tren-
en 1807, plusieurs algologues distingus, en
particulier, durant ces dernires
annes, MM. Unger, Ktzing,
Derbs,
qui sont souvent bien
Solier, etc.,
Alex. Braun,
Ngeli, Thuret, Decaisne, Pringsheim, Cohn,
ont puissamment contribu
tendre nos connaissances dans ce
chapitre tout nouveau de la science.
Mertens, disions-nous, fut
une conferve,
la
les
remplissant
gonidies
qui
le
Draparnaldia plumosa Agdh {Conferva miitabilis Roth).
les
cellules
ne cessaient qu'au bout d'un
voyait
des
dcouvrir des germes dous de mobilit
premier
phnomnes
tout
s'chappaient en
quart
d'heure.
semblables
se
I.
Wcber und
Hulli's Bolanisclie lienierkuiigen
Mohr's, leilriige
ziir
Nalnrkunde.
I. ISO,
und leobachliingeii.
p.
montrant des
constata que
mouvements
Peu de temps aprs, Treutepohl
passer chez une Vauchrie (Conferva
dicliotoma Lin). Ces observations ne tardrent
pas
2
Il
chez
tre
3i5.
iiJ07, p. 185.
confirmes par
Nes
d'Esen-
TUDES SUR LES INFUSOIRES
14
Dans son ouvrage sur
beck.
douce
les algues d'eau
il
',
l'mission des germes d'ectospermes, germes auxquels
malit,
nom
le
va
d'iiifiisoircs. Il
mme jusqu'
l'intrieur
du jeune embryon, avant
natre.
Nanmoins,
qu'il ait
ces observations
compltement
aujourd'hui, et l'on n'avait pas encore grande
l'imperfection des instruments
foi
lations, qui touchaient,
comme
En 1814,
tions,
Treviranus
Agdh, dont
toires et
il
pour
'
fut
peu prs
mme
il
le
trouvait
anne
Nes
o
Il
le vit
la
est
de
mme
fait
les
que
erreurs
von Esenbeck sur
matire abondante'
la
ses
les
spcu-
nature fort avance.
von Esenbeck publiait ses observala
Draparnaldia plumosa
mouvements
les
l'tat de repos.
passer bientt
contenu des cellules d'une conferve
per par des ouvertures sous
vu
savant.
accueillir avec avidit
seul
tonnement, pendant un certain temps,
vit le
Il
Nes
une philosophie de
l'on sait,
ainsi dire dansants.
il
monde
au microscope, qu'on accusait
observa un corpuscule (zoogonidie) de
suivit avec
plus tard, en 1816,
'
l'a
qui
la perfection qui les distingue
que des jeux de lumire.
de Trentepohl, o
c'est--dire la
le
d'optique d'alors, doit nous faire excuser
ce point-l. Bory de Saint-Vincent
et
la cellule
quitt
qu'une imagination peut-tre un peu vive firent commettre
dcouvertes de Mertens
formation et
prtendre reconnatre des viscres dans
trouvrent peu d'cho dans
faire voir
la
donne, sans plus ample for-
il
Les instruments d'optique n'avaient pas encore atteint
souvent avec sang-froid de ne
dcrit au long
forme d'un nuage, lequel
tait
(C
rota-
Deux ans
compacta) s'chappar une matire
form
d'un vert fonc. Ce nuage se rsolut bientt en une accumulation de petits corps arrondis ou ovales, comparables
un essaim de monades
millions. Cette observation s'cartait des
prcdentes
et
s'agitant
en tumulte
et
par
passa longtemps inaperue, jus-
qu'
ce que les travaux de M. Alex. Braun, sur les microgonidies des algues, vinssent
leur
donner un degr
A ct
de vraisemblance qu'on ne leur souponnait pas.
de cette observation de Treviranus vient se ranger
cent et de M. Gaillon, qui virent les cellules d'une conferve
et
mettre ainsi en libert
nageant dans toutes
1.
Nes
comme
Encyclopi'iiie imHlioiliiiiie.
L.-C. Treviranus. Beilnlge
condides Dillw.)
clater
des infusoires. Les parois qui sparaient les
\on Esenbeck. Die Algeii des siissen Wassers
:*.
(C
de Rory Saint-Vin-
des myriades de petits corpuscules bruns, qui s'en allrent en
les directions
2.
celle
Histoire natiirelle,
ziir
iiach ihror
lome
Pflanzenpbjsiolugie.
Entwicklung dargestellt. Bamberg, t8U.
i.
Vermischte Scbriiteu. Hier Bd.,
p. 79.
45
ET LES RHIZOrODES.
cellules
contenu,
les
les
s'chappait dans
qui
MM. Bory de
que
d'aprs eux,
clataient,
unes aprs
sous
l'eau
les autres, et
lurme d'animalcules. Mais
la
Saint- Vincent et Gaillon ne trouva pas
observations analogues de Gruithuisen
craient ainsi une issue au
',
non
le
rcit de
grande crance, pas plus
[)lus
sur
faites
le
Lcptomitus (Swprolegnia)
ferax, ni que les recherches de Goldfuss, qui avaient pour objet les gonidies mobiles de
VVlva Inbrica, bien que ces recherches fussent confirmes par Agardh
En 1827, M. Unger
se
forment dans
'
examina avec exactitude
le
procd par
lequel les zoogonidies
nom
(VEclosperma cluvata
conferve que Vaucher dsignait sous
la
{Vaucheria clavata Agdh.).
11 vit
les
le
extrmits des rameaux de
cette algue d'eau douce,
qui se compose,
comme on
nous, l'extrmit
de ces rameaux se tunifier en forme de massue
d'une longue cellule diversement ramifie;
sait,
d'un vert sombre. Le contenu semblait en
lires. Et, en
contenu
trieure
de sa prison,
sortit
l'ouverture
par une dhiscence de
effet,
troite, et se
tait
doue
Une heure
le
faisant,
pour
mme temps
la partie
vit,
disons-
prendre une teinte
terminale et arrondie de l'utricule, ce
pour passer au travers de
forme d'un ellipsode, dont
d'une couleur moins sombre que
la partie
la partie
an-
postrieure. Cet ellipsode
un. infusoire.
environ s'tait
coule lorsque M. Unger
vit
cesser ces
mouvements
;
corps ellipsodal s'arrondit, prit une couleur uniforme, et enfin germa sur place en
dveloppant de
Au bout de peu de
petites radicules.
Vauchrie parfaitement semblable
Quelquefois, du reste, le
l'avons dcrit.
la
vu par Vaucher
^
1.
Ac'a Acadeniica
devenu une
ne s'accomplit pas aussi rgulirement que nous
zoogonidie germe sans quitter la plante-mre, et
Cs.
Lcop,
iialiir*
*.
Ce
phnomne
avait
dj
il
t
dans ses Conjvgus
tubes intrieurs {Mougeolia
Curiosorum. 1821.
Icnes algarum Europa^anmi.
Acadmie
effet,
Liv. 2, n
15.
der Nalurlorscber. Vol. 13, p.
5.
Acien der
i.
Recliertlies sur les organes loctnioteiiis des Algues, par
11.
M. Gustave Thuret. Annales des Sciences naturelles.
srie, lome 19. 1843.
5.
tait
chez d'autres algues, quoique M. Thuret ne paraisse pas en avoir eu
connaissance. Vaucher dcrit, en
2. Agarclli.
germe
plante-mre.
phnomne
peut arriver que
Il
la
jours, ce
en rsulte des formes bizarres, dcrites par M. Thuret
2
et
il
subir des modifications particu-
ainsi dire, des efforts
alors sous la
prsenta
comme
nageait dans l'eau
'.
Vauclier. Histoire des confcrves d'eau douce.
Genve^
1803. p. 79,
(il.
d.
TUDES SUR LES INFUSOIRES
i6
de l'algologie moderne)
production de filaments allongs
la
aucun doute,
tent des utricules anciens. C'tait l, sans
restes par hasard dans
la
Vaucheria clavala,
la
'
M. Agardh fds
dveloppement de spores
le
cellule-mre.
Peu de temps aprs M. Unger, Meyen
dans
plusieurs cellules qui sor-
dcrivit
et la
'
observa aussi
peu prs
comme
vint corroborer ces observations,
formation de zoogonidies
la
le
premier.
taient jusqu'alors restes
qui
isoles, et que bien des savants n'osaient honorer que d'un coup d'il de doute.
comment
conta en particulier
dans
cellules
l
ci,
Conferva
ou ronde,
elliptique
mme
la
il
temps,
area
et se
vit la
donne
il
membrane de
le
nom
finit
mouvement
provient de
jamais russi
faible
;
l'autre,
chez
l'eau,
gagner
les
En
en un certain point, former
vibratiles
cils.
postrieure, est colore d'un vert
l'extrmit
en avant, de sorte que M. Agardh supposait que
les apercevoir. Il voyait
dans
rapidit
sible
cils
pour reconnatre leurs
trs-actif.
par s'ouvrir et par livrer passage aux granules. Ceux-
apparence prsente aussi par
hyalin,
pour s'agglomrer en une masse
la cellule faire saillie
sombre. Le rostre est toujours dirig
le
celle-ci
de sporvlcs, ont une forme allonge. L'une des extrmits
incolore et amincie
(le rostre) est
dtachent de
sparer de nouveau en montrant un mouvement
une espce de tumeur, qui
auxquels
se
ra-
l'intrieur la paroi des
granules verts qui tapissent
les
Il
[lacs
seulement
l'avant des sporules, bien qu'il
les
granules
les infusoires lorsqu'on
n'et
comme entours d'un bord
emploie un grossissement trop
Ces sporules continuaient
mouvoir avec une grande
se
pendant l'espace d'une ou deux heures, cherchant autant que pos-
les places
phnomne
l'ombre,
que Treviranus
^
avait
dj
constat
spores de la Conferva compacta. Parfois elles semblaient s'arrter dans leur
progression et se reposer, mais n'en faisaient pas moins vibrer leur rostre en cercles
rapides. Elles ne tardrent pas
M. Agardh
fit
E.
mentosus
et
busculu).
En
1
se fixer au fond
du vase qui
des observations analogues sur des conferves
siliculosiis), ainsi
837,
les
zoogonidies de
Draparnaldia tenuis
la
1.
Nova actaActd. Caes. Leop. naturae curiusoriim,
Aiiiialfs
des Sciences iialurelles. 2"
si'rie.
v. i9,
Parsi.
IW6.
3. Treviranus. Verinischle Scliriftjn.
Beilrdge ziir
PUanzenphysiologie.
lui
germer.
mannes {Eclocarpus
que sur deux ulvaries (Ulva claihrala
faire des observations toutes semblables.
2.
les contenait et
et
to-
Bryopsis ar-
donnaient l'occasion de
Kl LES HHIZOPODES.
Agardh portaient en elles-mmes un cachet de vrit
Les observations de M.
d'exactitude.
ports par
En
si
eiet,
bien se
fallait
Il
vements des spores des algues, nonobstant
et le
comme
deux llagellum qui,
les
rostre des zoogonidies d'Ectocarpus, ont
le
des instruments d'alors.
senter, un
17
un opuscule dont
fit
alors,
la
transformation des
le titre
reconnu plus tard, sont
sa vue, c'est la faute
chapp
les diverses variations qu'ils
devenu propice pour lancer dans
tait
l'a
mou-
l'vidence, et voir dans les
jouant un rle important dans
phnomne
moment
rsoudre
on
la
pouvaient
pr-
nature. L'attention s'veillait,
monde,
le
et
que M. Unger
ainsi
ne promettait rien moins que
le
dmonstration de
la
en animaux'.
vgtaux
"
Oken
s'tait,
il
est vrai,
contre cette ide, pensant que des corpuscules
lev
dj
organiques qui germent aussi rapidement doivent possder en eux des mouvements
vitaux, et croyant que dans de telles conditions
leur nature
puissent
moins
qu'ils
possdent un poids spcifique
semblait devoir
moment o
observations de
gnral avait t
M. Lovn sur les
Lovn
^
a,vait
couverte de
Campanulaires,
reconnu que
avec agiUt
les
l'organisation
ver turbellari. Mais
privs de bouche,
se
1.
Dnger. Die Pflanze
2.
Isis,
.
et se
d'une Campanulaire.
dusa aurita donner naissance
t.
sa surface.
une plante marine,
iiu
l'eau, aussi
du liquide
monde
savant
ides de mtamorphoses.
annes prcdentes, par les belles
de M. Sars sur les Mduses et les
et
embryons de
Il
vit
ces
dans l'eau, se dirigeant en tous sens
mecium ou un
se fixent sur
cils
ces
le
malgr
suscit, durant les
sont des corps allongs, plus ou moins cylindriques,
membrane
celui
gal
M. Unger publia son opuscule,
accueillir favorablement
tre dispos
l'intrt
Cyanes. M.
comporter tranquillement dans
se
qu'ils
ambiant. Mais, en 4843,
effet,
n'est pas possible d'admettre,
vgtale,
longtemps du
En
il
il
la
Campaniiluria geniculata
espces de
forms
sacs
embryons infusoriformes
peu
prs comme
se
le ferait
par une
mouvoir
un Para-
constata que bientt ces embryons s'arrtent,
dveloppent en prsentant peu
M. Sars
'
galement vu
avait
peu
les
la
forme
ufs de la
et
Me-
de jeunes embryons infusoriformes, animalcules ovodes,
mouvant dans
l'eau
l'aide
de
cils vibratiles. Il
.Moinenl der Thierwerdung. Wien, I8i5.
182i. 2. Heft.
Wicgmami's Archiv fur Nalurgeschicbte,
Wiegmann's Archiv, 7. Bd., I8H.
5, lalirgaiig; 1. Bd., 1357.
constata que ces
TUDES SUR LES INFUSOIRES
^8
animalcules vont, au bout de quelque temps, se fixer sur un corps
chaque individu, prenant un aspect cupuliforme
tranger, et que
et s'allongeant par
degrs,
finit
l,
par
d'un polype hydraire.
offrir l'aspect
M. Unger trouva naturellement, dans ces observations de M.
ample matire
comparaison. Pour
lui,
Lovn
n'y avait de la planule d'une
il
zoogonidie d'une Vauchrie qu'un pas facile
de M. Sars,
et
Mduse
la
Toutes deux n'taient-elles
franchir.
pas cilies sur toute leur surface? N'offraient-elles pas une grande analogie dans leurs
mouvements?
que
la
la
pour un esprit un peu prvenu, se distingue
spore d'une algue produit pendant
seconde phase de sa
vie,
vgtative. L'analogie ne
de polype
n'est-il
pas
la
l'tat de polype,
lui-mme un
tat
dous
d'animalit,
animal que par leur provenance
M. Unger croyait que
les
et leur
lui
zoogonidies
de
semblaient
Il
est
de
les
Jl
viter
fait
plus difficiles
le
nom
viter avec
forms
filaments
le
plus loin encore? L'tat
et
et
qu'ils
la vie
compare
et
errante
ne faut par
il
dclarer que
entraner
les
de diverses autres algues sont dans
le
ne se distinguent de l'embryon d'un
destine, par leur pass
et
par leur
futui'.
'
et
prtendait reconnatre
les
non ceux d'une membrane vgtale. Aussi
lui
mouvements de
ces
lequel
pithlium. D'un autre
il
ct,
les
semblaient une preuve irrcusable de leur animalit.
qu'elles savaient
leur passage.
pousse
se soit laiss
pidmie, dans
caractres d'une membrane animale
prfrence
zoogonidie entre dans la vin
zoogonidies des Vauchries se distinguent des spores ordi-
naires par la constitution de leur
donnait-il de
planule entre alors dans
Ces comparaisons sont certes sduisantes,
zoogonidies mobiles de la Vancheria clnvata
des embryons
tre
la
la
:
vgtatif, lorsqu'on
consquent pas s'tonner que M. Unger
fait
comme
qui, dans
peine essentiellement de celui
germination
peut-elle pas au besoin
d'une planule nageuse?
sous forme de pla-
dveloppe un prolongement lubuliforme
nule; elle va se fixer quelque part et
l'origine,
brve
D'ailleurs la planule n'a qu'une existence fort
beaucoup d'adresse
voyait tiouver
les obstacles qu'elles
Il
lui
semblait
rencontraient sur
admirablement leur route au milieu du labyrinthe
par les utricules des Vauchries, et les zoospores elles-mmes
de s'entrechoquer.
que
les
mouvements des zoogonidies vgtales sont un
expliquer.
On ne peut songer
phnomne
des
invoquer, pour en rendre compte,
le
ET LES RHIZOPODES.
iQ
'
mouvement molculaire de Brown, bien que M. William Harvey
dans certains cas,
la seule
ni
comme
endosmose,
de
thorie, on a beaucoup parl
de l'animal
niques.
Mais
il
de s'abandonner
cde
dans
le
fait
aucunement possible de
peine devant
d'une volont
loge dans
car la zoogonidie est pour
lui
animale pour ressusciter dans
vie la
le
voir dans les zoogonidies
la vie
mort de
vgtale
rgne vgtal
est produite
est
svrement un
la
la
plante
est
il
permis
illusion
vgtale,
la
provisoire,
palingnsie des algues, ou ce
c'est la
;
anime, mort
ses cendres. Elle quitte la vie
germination.
l'utrus du
animal. Nous ne pouvons
rgne
savant aussi distingu
connaissance du
planule d'un polype ou qu'
momentanment
est
il
que
la
est
dans
le
que M. Unger
relatives cette fois
certaines Opalines. Ces
faisait
et
de
zoogonidie d'une Vauchrie
la
forme d'algue, nous
tres sont,
en
comme
effet,
la
elle,
de bouche. La toute jeune larve d'un
connatre des observations analogues aux premires,
i'Achly a prolifra (Saprolegnia ferax Ktzing)
tudie d'abord par M. Carus
^,
et
laquelle M.
Nes
%
algue qui a
von Esenbeck a donn
Nereis borealis ainericana, dans les Sinithsonian Contributions to Knowledge. Washington, I8h3.
2. Cari Naegeli. Galliingen einzelliger
Algen. Ziiiicb,
1S43, p.
loin
mme cas.
En 1843, M. Unger
3. V. Liunsea.
;
refuser une place dans la srie animale qu'
lui
un simple sac dpourvu de vsicule contractile
mollusque
fait
par une algue, et retourne elle-mme plus tard
n'aurions pas plus de droit de
.
une distinction sem-
volutions,
que des germes de plantes, dous,
l, car nous savons que sans
1.
mca-
mobilit, mais nanmoins de nature essentiellement vgtale. Nous ne nous
permettrons pas de juger
t
ses
purement
en vain que M. Unger a voulu faire cette application de l'aphorisme
c'est
d'Oken, qui disait que
mais
faire
cette cellule
un phnix qui renat de
que d'autres nomment moins potiquement
vrai, de
lois
la
raisonnement.
le
M. Unger dcrit avec beaucoup de
Mais
rsultat de
le
considre un zoospore d'algue dans
l'illusion
M. Naegeli \ En
sont incontestablement soumis
dit,
videmment
autres sont
les
n'est
blable, et lorsqu'on
qui
;
faire
le
dilTrence des mouvements des infusoires et de
la
ceux des zoogonidies. Les premiers, a-t-on
volont
voudrait
croie pouvoir le faire
18-49, p. ii.
129.
Nova acla Academiae Caes. Leopold. naluraecuriosorum. Vol.
11.
Pars
2.
^
le
TUDES SUR LES INFUSOIRES
20
nom que
nous venons d'employer. C'est un
animaux morts qui
maux
vgtal
parasite
;
on
se trouvent accidentellement dans l'eau, ainsi
aquatiques vivants, chez lesquels
rencontre sur
les
que sur divers ani-
dtermine des maladies
il
le
mme souvent
et
la
mort. M. Unger a vu les zoogonidies se former dans l'inliieur des utricules. Ceux-ci
finissent par se
une seconde, une troisime,
etc.,
ce que tout l'utricule soit
jusqu'
l'gard des gonidies qui sortent
qu'
Elle est bientt suivie par
gonidie suprieure en sort.
et la
rompre,
les
premires qu'on pourrait
se
vacu. Ce
demander
n'est
si
elles
ne sont pas plutt pousses passivement au dehors que sorties spontanment, car leur
succession est
seconde
s'y
si
rapide, que
engage
montrer que
c'est
M. Braun
Suivant
'.
Mais
dj.
un
l
la
contester l'exactitude de ce
comme
le
fait,
d'endosmose,
suite
manire
prouve du reste
la suite
sition
D'aprs M. Unger,
la vie
moins longtemps que chez
festent bientt. L'agonie se laisse
1.
2.
3.
f>.
mais M. Thuret
;
cils flagelliformes
et
pithlium
placs sur
le rostre,
les
'.
zoogonidies de VAchhja prolifra
phnomnes
de la mort se mani-
reconnatre aux mouvements commlsifs de
La
la
que
vie
vie
de
la plante
commence.
animale se prolonge au-del
algues.
la sporidie,
Cependant
il
des limites
t.
I.
3,
18*5.
19, 1845,
X.
MM. Pringsheim
et
Cohn ont
fait
sur
VAcMya
eu ce sens qu'ils n'ont pu apercevoir qu'un seul
die Entwikiungsgeschichte der
'Ueber die
dispo-
chez deux conferves (C. t/lomerata
figure
Vauchries. Les
jamais.
vibratile,
reconnut qu'elles
Alexander liraun. Ueber die Erscheiiimig dcr Verjiiiiguiig in dei- Natiir. Leipzig, 1S51, p. 174.
"
les spores de quelques algues. Annales des Sciences naturelles,
srie,
G. Thuret. Recherches sur les organes locomoteurs des
Annales des Se. nat., 2" srif,
pi.
par
"
Gustave Thuret. Note sur
266,
i.
recouvertes d'un
animale dure chez
arrive parfois, selon M. Unger,
est vrai, contest
ragit en consquence. Sans
chez diverses autres algues
celles des
motrice s'teint
il
pression intrieure, qui va en
et elle
'
dj dcrite
et C. crispata) et qu'il constata
la
dernires, semble bien
la vie libre.
comme
munies de deux longs
que M. Thuret avait
et la facult
de
des zoogonidies des Vauchries
sont, au contraire,
fait est,
la
nous pensons devoir admettre en outre un mouvement
M. Unger considre ces zoogonidies
la
spontan. Ce
tout
cellule est distendue par
la
augmentant graduellement par
spontan,
sortie des autres, surtout des
la
phnomne
lui,
peine de quitter l'ouverture que
vient
premire
Algen und Pilze,
Erschejnung der VerjUngung,
p. 198).
cil
prolifciu des observations qui diDrent de celles de M. Thuret,
Cohn. Untersuchungen
Alexandre Braun paratt Mre dans le
flagelliforme chez les zoogonidies (V.
i8.-.3,
p.
150),
M.
mme
ber
cas
^
On
habituelles.
de nature,
difficile
voit alors la zoogonidie modifier sa
21
forme
mouvements changent
ses
;
ceux de beaucoup d'infusoires cilis,
ressemblent tellement
et
qu'il devient
de distinguer cette zoogonidie, issue d'une Achlya, d'un Cyc/iclium Glaucoma
Ehr. (??). M.
nidie avec
clbre
KT LES RHIZOPODES
avoue que l'ide
Ungr
un vritable
peut-tre confondu sa zoogo-
vint qu'il avait
lui
que nous croirions aussi volontiers,
infusoire, et c'est ce
le
botaniste n'avait eu l'ide de donner une figure de ce soi-disant Cyclidium. Or,
nous devons ajouter
faut
qu'il
possder une imagination des plus
quelque rapport entre cette spore contracte
M. Fresenius
',
dont
observations ont port
les
principalement sur
les
infusoires de M. Ehrenberg, soit pour ce qui touche
mouvements
;
mais
il
se
les
Chaetophora,
zoogonidies vgtales.
que ces zoogonidies ne se distinguent par aucun caractre
qui concerne leurs
pour trouver
vives
du genre Cyclidium.
et les infusoires
M. Unger des animaux dans
voir avec
se refuse
Il
reconnat
essentiel de certains vrais
leur organisation, soit pour ce
demande
dans ce cas,
si,
ne serait pas
il
plus rationnel d'exclure ces infusoires de la srie animale et de les considrer
des
si
comme
vgtaux.
M. Kiilzing
par des plantes
du nombre de ceux qui ont voulu
est aussi
.
En 1842,
il
faire produire des
observait une Ulothrix {U. zonata
]\\iVl.)
animaux
et vit
que
les
corpuscules verts mobiles, soit dans l'intrieur des utricules, soit en dehors de ceux-
munis d'un point oculaire.
taient
ci,
bouche
et
ne pouvoir
les
distinguer
monadina. Ces prtendues monades
trompe (flagellum)
M. Ktzing,
dclar
tre
1.
2.
fait
finirent par se
Ulothrix.
fixer
v
tait ainsi
Fresenius. Zui- Cuntroversc
Microglena
l'aide
de leur
dmontr,
s'crie
quelque part
II
la
lui-mme
a
preuve dans celte observation d'une finesse d'organe visuel
du premier coup
les
le
monde
ber die Verwaiidlungeii
etc.,
page
n'a pas, en effet,
t
favoris
au point de
bouches des monades. Beaucoup contestent
Ueher die Verwandlungen der Infusorien
Ueber die Verwandlungen,
monade de M. Ehrenberg,
'
hausen, 1814.
7>.
reconnatre chez eux une
!
vraiment inoue jusqu'alors. Tout
voir ainsi
mme
des germes mobiles d'algues, que M. Ehrenberg
des infusoires
M. Ktzing avait
prtendit
d'une
dvelopprent en
et se
qu'il existe
Il
5.
in
voii
liifusorieu in Algen.
niedere Algenfonnen, von
D''
mme
(
Krankfurl-a.-Meiii, 1847.
Friedericli
TraugoU
Kiilzing.
Nord-
TUBES SUR LES INFUSOIRES
^2
tort,
i
ne concluait en
gnral
de provenance
trangre dans
M. Focke
mais
il
'
leur
prsence, que parce
les soi-disant
de son
s'est,
le
ct,
point oculaire que
visuel, aurait bien
de
la
effet,
et
dans l'autre; mais que cette tache
non plus que
soit
lie
remarque dj
que
tre
M. Nsegeli
manire de
"*
considre
c'est
voir,
comme
un
fait
et
forcment
forme de
ne peuvent
cils,
en juger par leur ressem-
oranges qu'on trouve chez
les
Polyedrium,
et
En
effet,
que
des gouttelettes d'huile. Ce qui semble confirmer cette
rapport
par M. Morren \ Ce savant remarque que
tache pigmentaire des genres Lagcnella, Cri/ptofjlena et Trachelomonas ne peut
il.
la
quelconque. Ces soi-disant yeux sont sans
doute tout simplement des gouttes d'une huile colore,
blance avec les points louges
adopte
prsence d'une tache pigmen-
la
l'existence d'organes locomoteurs en
d'un
prtendu
des fonctions visuelles, c'est une question
^
caractres d'animalit
l'on
Si
'.
il
faut l'admettre aussi
il
chez les
de volvocines un organe
une diffrence valable entre cet
oculaire dans l'un des cas,
plus que douteuse. M. Fresenius
;
M. Ehrenberg pour
qui est d'accord avec
beaucoup de monades
tablir
peine
disait avoir observ
rouge qu'on trouve dans diverses zoogonidies d'algues
dnomination de point
des
estomacs de ces prtendus polygastriques.
fameux algologue
le
voir dans le point rouge qu'offrent
taire rouge,
des matires colores
un peu inconsidrment, en mettant un point de
avanc
zoogonidies d'Ulothrix. M. Focke, en
et le point
qu'il voyait
en consquence, cru de son devoir de rfuter un peu vivement M. Ktzing
a,
doute devant
tre
M. Ehrenberg, en personne,
lest vrai, pour certaines espces) leur existence.
suivant ses observations,
le
rouge peut s'tendre de
la tache
tre
la
un
pigmentaire
sur tout le corps, et l'on n'admettra cependant pas que l'animal entier puisse se trans-
former en un
1.
ii.
il.
M. Focke
^
Physiologische StHtIien, von Gustav
Si, dit
M. Focke, M. Kiilzing
point oculaire d'une
lui-mme
\Val(ieiii.ir
avait
compar
Mormn
a montre que la Paiidorina
et d'autres
Focke. Ersies Heft. Breiiicn, 18i7.
le
y aurait trouv
prtendu
point oculaire d'une gonidie d'Ulothrix avec
une difl'rence dans
genre de celle qui distingue
d'une violette de celui d'un myosotis.
L'argument est certes encorte plus l'ailile que cette diffrence
3. Zur Controverse iiber die Verwandlung von Infusorien in Algen. Fraiiklurt-a.-iMoiu, 1847.
Clilamydoinonas,
il
le
le
le
vra
bleu
!
4 Nsgeli. Gatlungeu einzelliger Algen. Ziiricli, 1849, p. 9.
o. Ch. Morren. Recherches sur la rubfaction des eaux et histoire de
dmie
la
Mmoires de
Trachelononas.
des Sciences et des Lettres de Bruxelles. 1841.
6. Kericlil iiber die
Versammiung der Naturforscher und Aerzte zu Mainz, Sept
1812, p
il!
.
l'Aca-
"
KT LES RHlZOrODES.
organismes flagells, changent de couleur suivant
au rouge
la
animal,
reste, pas de
Chlamijdomonas Pulviscuhts
mme
ide
observations ne prouvent pas grand' chose,
de M. Ktzing. Nous croyons
la
Kiitzing.
;
court expos
comme
le
notre avis, ces
et,
peine devoir rfuter ce qu'il dit des transformations
c'est
lui faire,
cet organisme, ainsi qu'il a
que nous nous proposons de donner dans
Braun, expos
on
ce n'est qu'elles dvoilent les tendances
si
du mode rel de propagation de
Alex.
eifet nais-
Nous en toucherons quelques
Ch/amijdomonas Pi/vailus. La meilleure rponse qu'on puisse
par M.
passent
gnral comme
d'autres algues. C'est,
et
domine M.
qui
en
donne en
Celle-ci
^.
propos du mode de reproduction des Protococcus,
mots encore
de
et
une plante une progniture
donner
d'un organisme considr
vgtaux
au Stigeoclonium stellare
lui,
la
toujours
du
se contente,
encore natre des
fait
il
;
sance, d'aprs
voit,
temprature,
,
dment
bien et
la saison et la
'.
M. Ktzing ne
animale
"23
le
un
tudi
t
chapitre
suivant.
Aprs
un
le
fait
les diveis
travaux dont nous avons parl, l'existence des zoogonidies
catalogue des genres o
les
Nombre de
la science.
acquis
le
zoogonidies des Cystococcus
M. Crouan
celles des
''
Ectocarpus
tait
constat. M. Nsegeli nous
des Characium
^
;
l'uvre pour enrichir
botanistes se mirent
phnomne
M. Braun
^
;
tait
M. Agardh
celles
fit
connatre
des Bryopsis
;
''
celles des
Chytridium
genre d'algues
'
parasites, voisin des Saprolegnia
1.
iM.
Alex, liiami
dil
a\oir observ
;
M. Solier
le soi-disaiil
de M.
il
celle des Derbesia, etc., etc.
liliicidierg
chez
les i^onkiies
Dans
l'im-
d'Hydrocticlyon, Ulolhrix
dans diverses espces de Draparnaldki, de Chcetophnra,
de Sligcoclanium, dans le Coleoclutle pulcinalu et la Cladophorn glomerala, indpendamment des organismes
position douteuse: Yolvox, Pandorina, Bo(ryocyslys Moruni? Kiilz.; ainsi donc dans des familles trs-diverses
zonala, l'I^'Ilraunii
Kiitz.,
Ilormidixim rariabUe
Kiilz.,
d'algues indubitables (Verjiingung, p. 225).
2.
Nous verrons,
:. Cari Na?geli.
il
est vrai,
que M. de Siebold
Gattnngen einzelliger Algen.
et quelques autres en lonl un
Ziiricli,
1849,
vgctal.
pageHi.
4. Ibid. p. SU.
5. Annales des Sciences naturelles,
(>.
7.
'i"
srie. 1836,
p.
194.
Verjiingung, IS.i, p. 198.
Mmoire
sur deux algues zoosporcs. Annales des Sciences naturelles,
'
srie,
l.
7.
ISi7.
TUDES SUR LES INFUSOIRES
24
nous nous trouvons d'entrer dans
o
possibilit
rcemment couronns
'
Thuret
dp M.
les dtails,
nous renvoyons aux ouvrages
d'une part, et de
MM. Derbs
et Solier
'
de
l'autre.
M. Braun que nous devons
C'est
la
connaissance du
fait
singulier que certaines
algues produisent deux formes de ces cellules mobiles destines
formes qui offrent toutes deux de grandes analogies avec
la
manire
les
expose par
tort,
fait
de microf/onidies. Leur histoire dtaille fut d'abord
et qui,
par son
comme
a,
on
sait, l'aspect
cellules toutes semblables entre elles.
notables quant
les
la
\
va de 7,000
reste
elles se
meuvent
un haut degr,
c'est
s'entourent d'une
et
de deux
l'aide
;
qui,
ce sont les macrogonidies.
granuleux, amoncel
cils.
dans
Leur mouvement
la
elles passent,
1.
Un
extrait de ce
Un
extrolt de ce
Mmoire lui-mine
3.
Mmoire
Mmoire
a paru
dans
.-i
les
et la
dcomposition de
zoogonidies qui se
ple
Braun's Verjungung. p. 147.
mme
contre ple,
la
3'^
se
cellule-mr.e.
forment sont plus petites
paru dans les Annales des Sciences Naturelles.
a paru dans le
le
jamais du
un Hydrodictyon, qui
ce sont les microgonidies. Elles ont un point oculaire
2.
pos-
au bout d'une demi-heure environ,
cellulose et reproduisent ainsi
dchirure
les autres cellules,
:
la partie
la
plutt une simple espce de tremblement. Les macrogo-
membrane de
par
Elles ont
n'atteint
nombreuses. Leur nombre doit varier, suivant M. Braun, de 30,000
utricule
par des
d'aprs l'estimation
Elles s'unissent par groupes de trois ou quatre,
trouve bientt libr
Chez
nombre de zoogonidies
30,000
nidies restent dans l'ulricule-mre, o
l'tat de repos.
dune espce de rseau, form
Cependant, ces cellules offrent des diffrences
contenu vert
forme de corps sphriques,
;
se rappro-
production des gonidies.
unes, on voit se former un
de M. AI. Braun
trieure
mode de dveloppement, semble
des Protococcaces et surtout des Pediastrum.
Hydrodictyon
Chez
par
qu'il a distingues sous
chez VHijdrodictyon utriculalum, plante qu'on avait jusqu'alors runie,
aux zygnmaces,
cher tout
Un
lui
et
reproduction,
les infusoires flagells,
dont elles se comportent. Ce sont ces deux formes
noms de macrogonidies
la
comme
srie,
t.
l4, p.
et plus
100,000 par
une monade,
iH.
volume des Annales des Sciences Naturelles. (Depuis
supplment aux Comptes-rendus de l'Acadmie des Sciencesi.
lors, le
ET LES RHlZOrODES.
une forme plus allonge que
Bientt
cellule-mre
la
le
nombre de
au
moment
o
commune,
elles
25
celle des microgonidies, et quatre longs cils flagelliformes.
clate et les zoogonidies se trouvent libres.
ces cils varie de deux
elles quittent la
D'aprs M. Cohn
'
quatre, et les microgonidies ne sont point libres
cellule-mre, mais enveloppes dans une grande cellule
consistance glatineuse et trs-transparente
continuent pendant un certain temps
s'agiter en
,
ce qui explique pourquoi
une seule masse. Cette vsicule,
qui n'est probablement que le vaisseau primordial de la cellule-mre, ne tarde pas
se dissoudre et les
M. Braun,
les
microgonidies s'loignent dans toutes
microgonidies s'agitent pendant
trois
les directions.
vivacit, dans les 'alentours de la cellule qui leur a donn
l'tat de repos, prennent une forme
vgtent
coccus,
Ce
serait pai'
ainsi
sphrique
pendant quelque temps
consquent une gnration
M. Braun nous a enseign
d'auti'es algues d'eau
D'aprs
heures environ, avec beaucoup de
naissance, puis passent
des Proto-
qui les fait ressembler
et finissent
par prii' sans se reproduire.
toute strile.
connatre des
phnomnes
douce {Draparnaldia, Stigeoclonium
,
analogues chez beaucoup
Oedoffoniiim
Bidbochate,
,
Pediastnim, etc.,) et les observations de M. Thuret sur les algues marines, rendent de
mme
trs-vraisemblable
Fucaces
l'existence
et autres algues.
dcrit par exemple chez
Il
nombre de
de microgonidies chez un grand
les
Algues
phospores deux
espces de zoogonidies, contenues dans deux genres de sporanges diffrents,
par
lui,
en raison de leur forme, sous
En soi-mme,
il
tait
400,000 individus par
dj
les
noms d'oosporanges
et
et
dsigns
de trichosporanges
'.
peu probable que toute cette descendance de 30,000
utricule,
n'et aucun autre but dans
quelque temps sous forme d'une petite plante
compose
la
nature que de
vgter
d'une ou de deux cellules et
de prir sans se reproduire. Mais de rcentes observations sont venues jeter un jour
tout nouveau sur ces singulires gonidies infusoriformes de second ordre.
Dj
depuis plusieurs
annes on
beaucoup de cryptogames
cilis
la
a reconnu,
comme on
sait,
dans
prsence de corpuscules plus ou moins
les
anthridies de
filiformes, parfois
leur surface, que, vu leur analogie avec les zoospermes des animaux, on a con-
I.
Ferd. Colin. Beilrge zur Eniwickliiiigsgeschichte der microscopischen Algen und PiUe. 1835,
p.
220 et suiv.
2.
Gustave Thuret. Recherches sur
U,
p.
231.
les
zoospores des algues. Anii. des
.Se. nat.,
S' srie,
i.
i
TUDES SUR LES IINFUSOIRES
<26
sidrs comme
des phytospermes ou spermatozodes
MM. Derbs
parler avec
ceux des Characes.
MM. Thuret
dous
la
MM.
et
Decaisne
citer
'
tendre nos
faisaient
qu'un exemple vulgaire, chacun a vu
Hofmeister, Itzigsohn,
natation, l'autre long et
Fucodesde
les
cils: l'un court, dirig
toujours en avant pendant
et les
Heteromita*
comme
des sperma-
Amphimonas
Decaisne les considraient
et
petits corpuscules
passivement en arrire. En un mot, ces corpus-
tran
cules avaient une grande analogie de forme avec les
MM. Thuret
En 1845,
connaissances sur ce terrain.
connatre chez
de mouvement, munis de deux
de M. Dujardin.
des anthrozodes, pour
Naegeli, Henfrey, Leszczyc-Suminski,
ont surtout contribu
etc.,
Pour ne
et Solier.
vgtaux,
dj
tozodes, bien que leur forme diffrt de tous ceux connus jusqu'alors. M. Thuret
plus tard des observations qui lui
cules,
engendrs par
pour que
la
les
dmontrrent, qu'en
effet,
tit
un contact de ces corpus-
anthridies, avec les spores des fucaces,
ncessaire
tait
fcondation s'oprt \ M. Pringsheini, de son ct'', ne tarda pas
d-
mme
les
couvrir cliez les
Vauchries des corpuscules
tout semblables,
suivre jusque dans l'intrieui- des sporanges, o
ils
vont
et
oprer
la
parvint
fcondation.
donc plus de doute sur leur vritable valeur physiologique. M. Pringsheim
temps connatre une observation des plus intressantes.
espce de zoogonidies
des Bulbochaete et des
Il
fit
s'agissait de
dogonium, qui
en
la
existe en
Il
n'y a
mme
seconde
outre des
spores immobiles et des zoogonidies ordinaires, en un mol, des microgonidies de
M. Braun. Ces miciogonidies qui, abstraction
conformation que
les
macrogonidies, mettent
chose singulire, toujours sur
I.
31^
faite
le
fin
de
la taille,
ont tout
fait la
mme
leur phase errante en se fixant,
spoiange ou dans son voisinage.
L,
elles
clatent.
Tliinot et Dfciiisiie. Hoflienlics sur les anlluTidios et les spoits des fucaces. Annales des Sciences
naliirelles,
srie,
t.
5. lS4b.
Comme
on
de ce lapport de forme, ef ([ue nanmoins, abslraclion faite de la taille, la dislancr
parl
des phjiospermes est,
notre avis, fort grande, nous avons crn devoir donner une
cet infnsoire sur la cte
Dgure d'un animal qui doit rentrer dans le genre IMcromita Duj. Nous avons observ
occidentale de Norwge, dans de l'eau de mer puise sur les rives du Ijord de Bergen. Cet Heteromita (pi. IX, fig. 1)
i.
qui
spare ces
a
heaucoup
infusoires
possde une vsicule contractile (e v) dont les pulsations sont parfaitement rgulires. Tons les Cercomonas, Amphimonas et Helcromita que nous avons observs jusqu'ici taient munis de eel organe, en nombre simple on mulliple,
suivant les espces. Cela sullira, pensons-nous,
colossale.
3.
La longueur de noire Heteromita
Mmoires
de
i. Monatsbericlit
=
pour qu'on nous
pargne des tliorifs sur ces pliyti)S|iermes de
non compris.
0"i"',"218, les flagellum
Socit d'Histoire naturelle de Cherbourg. IMo*.
der Berliner Akadeniie der Wissenschafien Maerz 185b.
la
.
taille
ET LES RHIZOPODES.
27
une ou deux
tantt immdiatement, tantt aprs avoir dvelopp
dversent leur contenu. M. Pringsheim a constat
et
dogonium sont munis d'un
micropyle des
ufs
et
microgonidies a toujours lieu dans
au moyen de
la
sporanges des
les
comparable au
que, par consquent, l'mission du contenu des
le
voisinage de ce micropyle, de
facilement arriver au contact de la future spore.
les Bulbocliaete,
galement que
pertuis, d'une sorte de micropyle
petit
d'animaux,
cellules fort petites
Le
mme
manire
a
pouvoir
rsultat est atteint chez
production d'une fissure dans
la
membrane du
sporange.
donc
Voil
la signification
de ces pseudo-animalcules
crogonidies sont probablement des espces de machines destines
n"a pas reconnu jusqu'ici,
dans
les
il
est vrai,
suc
le
de spermatozodes dans leur intrieur,
comme
spermatophores des animaux, mais on n'en connat pas davantage dans
pollen des
et
phanrogames,
il
n'est pas
prouv
toujours affecter la forme de filaments mobiles
Ces
transporter
ceux des Cphalopodes ou des Insectes.
fcondateur, des spermatophores comparables
On
Les mi-
claircie.
peu prs
faits
la
Sphroplca amudina.
substance fcondante doive
la
'.
sont .confirms par les intressantes
reproduction de
que
le
"
sur la
engendre dans ses utricules
Cette conferve
des spores qui offrent une analogie de forme
de M. Cohn
observations
tonnante avec
les
spores
toiles qu'on
trouve dans le Volvox stellatus de M. Ehrenberg. Ces spores restent immobiles pendant
tout l'hiver dans l'intrieur des cellules-mres, et, lorsque celles-ci se
elles restent libres sur
d'abord vert, passe peu
se divise et
1.
sol,
fait
sans apparence de vie,
la
rdaction de ces
ce n'est que leur contenu,
contenu de ces spores
le
des zoogonidies munies de deux
cils flagelliformes,
qui
au Cldamydococcus (Protococcus) pluvialis. Ces zoogonidies se
Moiiatsbeiiclil der Berliiier Akadeiiiie der Wissenschallen
Depuis
si
peu au rouge-brun. Au printemps,
donne naissance
ressemblent tout
"i.
le
dcomposent,
lignes, les
.
Mai I800,
p.
535-351.
observations remarquables de M. Pringsbeini sur
le
dveloppement des
Vauchries, et surtout des OEdogonies et des Saprolgnies se sont multiplies. Nous sommes obligs, ue pouvant
entrer iei dans des dtails, de rent^yer aux intressants .Mmoires, publis par ce savant botaniste dans le journal
dit
par
lui
montrer de
la
le nom de Jahrbiicher der wissenschaftUchen Bolanik. Toutes ces observations concourent
manire la plus vidente que les microgonidies sont des plantules engendres par voie agamognti(iue,
sous
jouer le rle d'anthridies par rapport aux hypnospores des oogonies.
des
partie
organismes dcrits sous le nom de Cliaracium par M. Alex. Braun, ne sont
peut-tre pas des microgonidies de diverses algues (Note de 1860).
mobiles dans leur jeune
On
peut se demander
si
ge,
une
et
destines
TUDES SUR LES INFUSOIKES
5g
bientt
fixent
la
s'apprtent
brane de
et
germent. M. Cohn a observ
l'ormation des spores,
petits trous,
naissance
il
que lorsque
forme
se
au nombre de deux
six.
des spores, et jouent par consquent
subir des modifications d'un genre
cellules
qui s'agitent vivement
comme
dans
les
l'aide
de deux
spermatozodes des
cils,
certaines places de leur
mem-
Tandis que ces cellules donnent
le
rle de sporanges, on
diffrent.
non pas des spores, mais des myriades de
rieur,
de Sphteroplea
les cellules
Il
se
ainsi
voit d'autres
forme dans leur int-
petits corpuscules
en forme de bton,
dirigs l'un en avant, l'autre en arrire,
Fucodes
et
des Vauchries. Ce sont, au fond, de
vritables microgonidies. Les cellules qui les renferment laissent bientt aussi recon-
natre une ou plusieurs ouvertures
;
les
microgonidies en profitent pour
sortir,
se
trouvent libres et se meuvent rapidement dans l'eau. Elles s'approchent des cellules
o
forment
se
pntrent dans
spores immobiles, et
les
l'intrieur par les
troites
ouvertures dont elles sont munies. Elles s'accolent aux jeunes hypnospores, et l, se
transforment en un liquide glatineux. Ainsi s'opre la fcondation.
nous jetons un coup d'il rtrospectif sur
Si
en revue,
la
premire remarque
qui existe entre le
plus
vidente
rgne animal
et le
considrer
le
les
rgne vgtal,
suivre sur celte voie glissante.
des zoogonidios qu'a
mouvements des
cils
I
'.
Il
les
organismes dont nous
laisser en-
M. Kiitzing
et
un certain point justifiable, que l'explicalion du mouvement
N?egeli.
Le clbre botaniste ne veut
voir dans les
de ces dernires, qu'un produit du courant engendr
ciii/clligci- Mhi'ii.
le
nous faut avouer que nous comprenons encore mieux
imagine M.
Pour corroborer
Cuttuiigen
prs
qui se montrera encore
vgtales comme doues de volont,
milieu ambiant par les actions diosmotiques et par
mme
parent
paragraphe suivant. Nous avons vu M. Unger se
spores
celte hallucination, jusqu'
que nous venons de passer
notre esprit, c'est la grande parent
nos yeux lorsque nous examinerons de
nous occuperons dans
traner
qui se prsente
tes faits
cette assertion,
IN4!>, p. ii.
il
le
mouvement de
ajoute que l'immobilit
et
la
la
dans
le
cellule elle-
roideur de
ia
29
ET LES RHIZOPODES.
cellule
sont une
vgtale
A
sans exception.
et
gnrale
loi
notre avis, les
ments des spores prouvent prcisment l'exception en dpit de
pas davantage devoir nous ranger
du mouvement
faire
chez
ciliaire
Nous ne croyons
la loi.
qui semble ne vouloir
',
du mouvement
qu'une vaiit
vgtaux
les
Wenham
de M.
l'avis
mouve-
mol-
culaire.
Que quelques-uns prtendent trouver dans
mouvements des zoogonidies quelque
les
chose qui fasse l'impression de l'obissance
subjectif, qui n'aura certainement rien de
tout
force aveugle,
vuie
gnral.
c'est
un sentiment
subsiste toujours un fait
Il
inexplicable: ce senties observations de M. Colin sur '.esmicrogonidies de ]a Spharopleo
annulina. Lesmicrogonidies de cette algue s'agitent dans un grand bassin d'eau, souvent
fort loin
de
ne leur est permise qu'au travers d'une ouverture
leur propre corps, et cependant,
peine plus large que
les observations
d'aprs
tentent
lui
Parfois,
mais rarement,
nouvel essai
il
de M. Cohn,
le
celle-ci
diamtre de
elles
gouvernent
gnral, du premier coup dans
en ligne droite sur la petite ouverture et pntient, en
l'intrieur.
pntrer. L'entre de
cellule-femelle dans laquelle elles doivent
la
leur arrive de
manquer
but, et alors elles
le
".
D'autres considrations peuvent rendre l'ide de M. Unger encore plus sduisante.
C'est, par
exemple,
la
spontane qu'on observe dans de
division
certaines circons-
tances chez les zoogonidies vgtales. Nous n'avons pas seulement en vue
mes doubles ou
premires du moins,
les
l
liiples dci'ites
un
tat
par M. Braun
un infusoire dans
'
ot
le
M. Cohn
moment
qui s'explique tout naturellement par un
s'agit d'un autre fait:
Il
zoogonidies.
M. Alex. Braun
plusieurs fois des zoogonidies de Vauc/ieria clavala
dhiscence de
l'ouverture de
1.
Winbiini.
On
Ihc liiriihilion ol
la
cellule.
Ihe sap
in
',
de
ces for-
formfs qui ressemblent,
la division
arrt dans
,
ici
le
fissipare. C'est
dveloppement des
par exemple, rapporte avoir vu
prouver de
Elrangles par
le
ihf loaC-rclls of Aniioliaris.
la
sortir par
peine
milieu, en cherchant
Qnarterlv Jounial
ol'
se
micioscopical
Science. Jnly 1833, p. 583.
2. S.ins (ionle tous ces |iln''nnniiics doivoiit .Tvoii
mais
.
il
nons
faut
reconnatre qne ces
lois sont
siuirce
dans
la
conil)inaison do certaines lois physiques
Verjiingnng, p. 286.
4. Entwicklungssescliiclite der niikiiisko|iis(lipn
h.
Icnr
encore niyslrienses aujonrd'liui (Note de 1860).
Verjiinonng,
p.
174.
\li;eii
und
Pilze, p. 523.
;