C>
\NV^tvtO
'
^
SPECIES GENERAL
ICONOGRAPHIE
DES
SI^OTi
"^
oi iyiollv»sk'
COQUILLES VIVANTES,
Coiiiprenanl la colieclion du
I.A
Sluséiiiii
d'Hisloire iialurelle de Paris,
COLIiECTIOnr Z^AIttARCK,
CELLE DU PRINCE M ASSÉNA,
(
Ap|)ai'tenant
maintenant
à
M.
le
baron Benjamin Delessert),
ET LES DÉCOUVERTES RÉCENTES DES VOYAGEURS.
Pah
L.-G.
Muséum
(conservateur des CoUcciious du
Membre de l'Académie
KI£MËR,
d'Histoire naturelle de Paris, de celle du prince Masséna,
des Sciences de Boston et de plusieurs Sociétés savantes.
FAMILLE DES ENROULEES.
r-sCùC/
A PARIS,
CHEZ ROUSSEAU, LIBRAIRE,
RUE RICHELIEU,
J.-B.
î<"
96;
BAILLIÈRE, LIBRAIRE,
RUE DE l'ÉCOLE-DE-MÉDECINE, N° 43
BIS.
SPÉCIES GÉNÉRAL
ICONOGRAPHIE
COQUILLES VIVANTES.
FAMILLE DES ENROULÉES.
GENRES.
VOB.CEX1AINE
(Cyprœa),
Linné.
OVUUB
[Ovula),
Lamarck.
TAILIÈELX
(Terehellum),
Lamarck.
ANGlXiliAXILB
(AnciUaria),
Lamarck.
CONS
(Conus).
Linné.
fitit.
—
Inip.
Sioou Hsçon i
(.", rue d'Erfurlh, i.
.
/^4
y
.-y
_£
o i_
r;^
j
GENRE CONE.
(COKUS,
Lin.)
Coquille turbinée, ou en cône renversé, roulée sur
elle-même. Ouverture longitudinale, étroite, à bords
parallèles, à columelle simple, versante à la base.
Opercule corné, allongé, fort petit
et onguiculé.
Testa turbinata seu inversé conica, convolutu. Apertura longitudinalis, angusla,
edentula, basi eiïusa; columella simplcx. Opercula conica, elongata, parvula,
un-
guiculata.
Animal ayant une tête d'un médiocre volume, se
prolongeant en un petit mufle proboscidiforme, à la
base duquel s'élève, de chaque côté, un tentacule assez grêle et cylindrique vers le milieu de ce tentacule,
;
du
côté externe, est placé le point oculaire
;
à l'extré-
mité de cette espèce de trompe se trouve l'ouverture
buccale armée en dedans de nombreux crochets cornés
,
Le pied est
allongé, fort
étroit;,
tant, à l'extrémité postérieure,
tronqué en avant, porun très-petit opercule
rudimentaire. Le manteau se prolonge en avant pour
former
le siphon,
en un canal charnu, cylindracé,
évasé à son extrémité. Les branchies, au
nombre de
1
GENRE CONE.
2
deux, sont inégales
plus grande est
la
;
fortement
arquée.
Le genre Cône
étendu
celui qui
les plus
est,
comme
Ta dit Laniarck,
des plus considérables de
et l'un
la
le
plus beau,
le
plus
classe des Uuivalves. C'est
renferme les co(iuilles les plus précieuses et en même temps
remarquables, soit par la régularité de leur forme, soit par
l'éclat et l'admirable variété
de plusieurs d'entre
elles.
Aussi sont-elles
très-recherchées des amateurs.
Ce genre, considéré sous le rapport des espèces qu'il contient, est
un des exemples les plus frappants de la difliculté de déterminer ce que
l'on est convenu de désigner ainsi parmi les coquilles la même espèce
peut offrir des différences notables, non-seulement sous le rapport des
couleurs, qui sont en général assez inconstantes, mais encore sous celui
de l'aplatissement plus ou moins considérable de la spire et des tubercules qui couronnent les tours, et enfin de l'état lisse ou granuleux du
corps de la coquille. Le caractère le plus rensarquable des Cônes est
;
une forme véritablement turbuiée, s'atténuant vers
la
base et s'élar-
gissant jusqu'à la spire; celle-ci est généralement courte, tantôt Irèsaplatie, tantôt
un peu convexe,
et tantôt légèi'cment conoïde.
C'est Linné qui caractérisa définitivement,
le
dans son Syslema naturœ,
genre Cône. Plusieurs des coquilles de ce genre avaient déjà été
mentionnées par la plus grande partie ^des savants qui ont précédé ce
grand naturaliste. Depuis cette époque, des travaux remanjuables ont
été entrepris sur les Cônes Bruguières, en 1792, a publié, dans le premier volume de \ Encyclopédie méthodique, une monographie irès-bien
faite de ce genre; sou travail est surtout remarquable par les descriptions et les déterminations spécifiques, qui sont d'une grande exactitude.
:
a été fait sur la collection d'un riche amateur hollandais, M. Hwass.
Adanson, dans son Voyage au Sénégal, adonné le premier la descripliou de l'animal de quelques espèces de Cônes; Bruguières, dans le
voyage qu'il fit à Madagascar, eut roccasion d'en observer vivantes
quelques autres espèces mais c'est surtout dans ces dernières années
Il
;
(jue
<
MM. Quoy etGaymard [Voyage de
riptions et
l'Astrolabe) ont publié des des-
de bonnes figures de plusieurs espèces avec leur anatomie
détaillée.
Laniarck, conduit par certaines considérations, comprit les Cônes
dans
la famille
des Enroulées
;
Cuvier adopta les idées de ce savant/;
Férussac, dans ses Tableaux systématiques des Mollusques, propose de
rapprocher
les
Cônes des Strombes, tout en établissant pour eux une pef;^
I
GEKRE
COJNE.
5
lile famille. Bruguières, dans son travail, avait déjà admis cette opinion,
parce que, dans tons les genres de la famille des Enroulées (Olive,
Porcelaine, etc.), l'animal est pourvu d'un très-large manteau, le renverse
sur
la coquille, et lui
donne ce
poli naturel qui les caractérise
;
dans les
manteau très-court, et la coquille
toujours revêtue d'un épidémie. Conséquemment, ces différences
Cùnes, au contraire, l'animal a
le
est
lui
paraissaient suffisantes pour éloigner ces coquilles des Olives et des
Porcelaines.
M. deBIainville (Traité de Malacologie) place
Cônes dans sa
les
mille des Angyostomes, à la suite des Strombes, ayant
très-grande affmité entre ces genres, pour
jeune âge. On a quelquefois de
la
forme de
fa-
remarqué une
la
coquille dans
peine à distinguer un Strombe d'un
Cône. M. Quoy, d'après les observations qu'il a pu faire sur les animaux
le
la
de ces deux genres, ne doute pas de leur analogie car on pourrait
même dire de l'animal des Cônes que c'est un Strombe dont certaines
parties sont raccourcies, comme la trompe, les leniacules et le pied.
;
M. Deshayes, dans son article Cô>e, du Dictionvaire universel d' lus
toire naturelle, indique
les Mitres et les
presque
Colombelles;
la
le
rapprochement du genre Cône avec
seule différence notable que ce savant
indique entre ces coquilles consiste en ce que dans celles-ci
il
existe
une trompe quelquefois très-allongée, tandis qne dans les Cônes cette
trompe paraît manquer et est remplacée par une langue hérissée de
crochets.
Nous voyons ensuite ce savant revenir dans la deuxième
Animaux sans vertèbres de Lamarck) à l'opinion de M. Fé(
édition des
la modifiant et rapprochant les Cônes des Buccins, pour
aux Pleurolomes, parce qu'un certain nombre d'espèces
de ce dernier genre ont quelque analogie avec les Cônes par la forme
générale de la coquille et les caractères du bord droit.
russac, mais en
les rattacher
Les Cônes sont des mollusques de toutes
les
mers, où
très-grande abondance; on n'en coimait qu'un petit
Méditerranée.
Ils
sont
communs dans les pays chauds
;
ils
vivent en
nombre dans
la
certaines espèces
vivent à des profondeurs plus ou moins grandes, et presque toujours
dans le sable ou dans la vase. En général, ce sont des coquilles d'un
médiocre volume quelques espèces acquièrent une taille assez consi;
dérable, et alors elles deviennent lourdes et solides. Dans cet état,
la
pesanteur de leur coquille, jointe au peu de grandeur de leur pied,
beaucoup à leur accroissement. Toutes sont couvertes d'un épiderme
membraneux, s' enlevant par couches longitudinales par la
dessiccatio!), et souvent si épais, qu'il cache entièrement les couleurs
de la coquille. Ce n'est que lorsqu'elles en sont débarrassées qu'elles
paraissent -dans l'état brillant où nous les trouvons dans les colleciions.
miit
grossier,
GENRE
5
COINE.
Cône en deux sections, en coquille counon couronnée. La première renferme les cola sequilles dont la spire est couronnée, sans avoir égard à la forme
conde prend sa place, au contraire, de la forme de la coquille, et la spire
n'y est jamais couronnée. Quoique ces deux sections ne nous paraissent
pas bien tranchées par la variabilité de leur caractère, nous les conserverons cependant jusqu'à ce que nous soyons assez heureux pour
Lainarck a
ronnée,
et
il
en
i
visé lo genre
coijuille
;
trouver à grouper délinltivement les espèces des Cônes.
Coquille couronnée.
1.
CONE DAMIES..
Conus marmoreus
(Collecl. Lam.) Lister, Conch.
PI. II,
C. Icslâ obloni^o-tuiliinalà,
coronalû, obtusà
;
aiil'ractibiis
iiif,M'â
7S7,
Ijn.
oO.
fig.
1.
maculis albis, sublri^oiiis; spiiâ tul)CiTulis
concavo-canaliculalis.
Coquille très-épaisse
régulière, offrant
;
11,-.
l.
,
un
,
pesante, turbinée, à
peu près
léger rétrécissement vers son mi-
La spire est fort large, subconique, peu élevée,
formée de dix ou douze tours environ elle est canaliculée, lisse, couronnée par de petits tubercules noduleiîx et légèrement comprimés la surface du dernier
tour est traversée par un grand nombre de stries génélieu.
;
;
ralement
la
fines,
mais cependant plus prononcées vers
base qui est aussi munie de stries longitudinales plus
ou moins marquées
les
el
elles,
indiquant
la coquille.
La colora-
espacées entre
accroissements successifs de
GENRE
tion consiste en
se détachent
COINE.
5
un fond d'un brun
noirâtre, sur lequel
de larges taches blanches, trigones, assez
régulièrement disposées par séries obliques. L'ouverture est allongée,
droit est
mince
une échancrure
un peu
dilatée à sa base
et tranchant
;
;
offre à son
il
le
bord
sommet
profonde. L'intérieur de Fou-
assez
verture est blanc ou légèrement teinté de rose.
Long. 9 ccni.
Habite
mers de rOcéanie,
les
l'île
de Vanikoro.
Cette espèce n'est pas rare elle est bien earactcrisée par ses laclies
blanches Irigoncs se détachant sur un fond noir, disposition qui la (ait
désigner vulgairement sous le nom de Damier. Elle offre plusieurs va;
riétés
remarquables par
la disposition
que présentent ses taches
;
quel-
quefois elles sont séparés par deux larges ceintures formées par le fond
de
la coloration
;
d'autres fois elles ont une
forme allongée
et
ondu-
leusc. La surface des jeunes individus est garnie de stries transverses
et
de
petites granulations.
2.
CONE MARQUIS.
Coiius marcliioiiatus, IIinds.
(Collection Vekreaux.)Reeve, Conch. kouica, pi. 15,
PI.
G. testa abbreviato-lurbinatà,
XXXVII,
la;vi,
iig.
1.
basim versus sulcatû,
culatà; spirâ dcprcssà, lœviter caniculatà, spiralitcr sliiatà
Coquille turbinée, conique,
liy. t>5.
;
albâ, fusco latè reli-
apiee niucronato.
très-raccourcie,
élar-
gie à sa partie supérieure, étroite à sa base. La spire
est un peu élevée, subdéprimée, mucronée, pointue
au sommet on y compte environ huit ou dix tours lé•
GENRE CÔNE.
g
gèrement canaliculés,
tubercules
ment
est
;
le
striés et
couronnés de
dernier tour est
lisse
très-petits
base seule-
sa
;
ornée de quelques sillons trans verses. La
coloration consiste en de larges alvéoles blanchâtres,
quadrangulaires, disposées en quinconces et limitées
par
fies
lignes d'un
ritable réseau.
brun marron qui forment un vé-
La spire
est
veinée de brun.
Long. 40 millim.
Habite les
îles
Marquises.
Espèce voisine du Coniis marmnrcus; elle en a généralement le
mais elle s'en dislingue par la forme de sa spire, qui est trèslégèrement couronnée, et la coloration de son dernier tour formant un
réseau brun à trame fine et à mailles exlrêmement larges.
faciès;
3.
COHE DE BAKDA.
(Colleot. Lam.) Seba,
Coniis Bandanus, BnnG.
Mus.
o,
t.
55,
iig. 'i-o.
;
PI. IV, fio. 1.
C. testa turbinalâ, nigricanle;
cieruleoque tinttis
;
niaculis
parvis albis,
trigono-cordalis,
roseo
spirà cleprcssà, tubcixulis coroiialà.
Coquille allongée, turbinée, formant
un cône mé-
diocre à sa base, double environ de celui du sommet;
les
plans latéraux, légèrement renflés vers les extrémités,
sont resserrés et concaves au milieu.
La
nique, peu élevée, assez acuminée
elle
;
spire est coest
formée
d'une dizaine de tours un peu canaliculés en dessus;
leur angle externe est surmonté d une série de petits
tubercules coniques
et
déprimés; toute
la
superficie
GENRE CONE.
du dernier tour
est lisse
;
cependant quelques
sillons
iransverses paraissent à sa partie inférieure, ainsi que
des stries longitudinales plus ou moins marquées. La
coloration consiste en
un grand nombre de taches
blanchâtres ou légèrement rosées, plus ou moins larges, irrégulièrement trigones ou cordiformes, affectant
une disposition de séries obliques qui deviennent
d'un brun très-foncé sur la partie supérieure et à la
base de ki coquille. L'ouverture, assez large à son sommet, est un peu teintée de rose; le bord droit est
mince, tranchant, échancré près delà spire.
Long. 9 cent.
Habite
les
mers des Moluques.
Cnnns marmoreus ; elle en a la forme
système de coloration les taches cepenen plus grand nombre, d'une teinte rosée, et par
Cettte espèce est trés-voisine du
générale et présente
le
dant sont plus petites,
même
;
leur arrangement produisent des fascies qui suffisent pour
distincte
de
celle à laquelle
ce cône sous
4.
le
nous
nom de Damier
la
la rendre
comparons. On désigne vulgairement
rose.
CONE NOCTURNE.
(Collect. Lam.) Seba,
Mus.
PI. Il.fig. 2.
C. testa lurbinatâ,
tis
;
nifçi-â;
Conus iioctiirmts,BRVG.
o,
f.
40,
fig.
5-G.
2»var.
niaculis alhis, corililormibus, coiinatis, fasciatinidifîcs-
spirâ obtusâ, coronatà.
Coquille turbinée, allongée,
un cône
à base étroite, et
dont
un peu
les
effilée,
formant
plans latéraux sont
GENRE CÔNE,
8
convexes. La spire est assez élevée, conique,
mucro-
née au sommet; on y compte environ une douzaine
de tours striés circulairement en dessus et un peu
surmonté d'une série
de tubercules élevés, coniques, pointus et espacés
entre eux la surface du dernier tour est lisse et luiconcaves
leur angle externe est
;
;
pourvue de douze
colorées en noir et un
sante, excepté vers sa base, qui est
ou quinze stries assez saillantes,
peu granuleuses. Le fond de la coquille est noirâtre,
avec de nombreuses lignes transverses rapprochées
entre elles, tantôt plus foncées, tantôt plus claires que
le fond lui-même, sur lequel se détachent aussi des
maculations blanches,
elle
irrégulièrement anguleuses;
sont disposées en séries transverses et forment
trois sortes
de
fascics irrégulières.
Sur quelques
indi-
vidus on voit encore, dans Tintervalle des fascies,
des maculations isolées qui semblent^ pour ainsi dire,
détachées des fascics elles-mêmes. La spire est presque
blanche, offrant seulement quelques légères
veines
brunes.
Long, 65
Habile
les
mers de
l'iiule et
inillim.
des Mohiques.
Celle espèce esl remarquable par ses séries de laclies Ijlauclies elle
se (Jisliugue du Conus bandanus, donl elle esl d'ailleurs irès-voisiue,
;
par celle singulière disposilioii, ainsi que par sa forme plus élancée cl
sa spire plus élevée, (le cône est quelquefois tiranuleux à sa l)aso. Vulgaircmenl le Damier à bandes (Voy. noire lig. 2» ).
.
CONE.
fiEiNKi;
5.
CONE DE NICOBAR.
y
Conus Mcubanc as, Uwva.
(Collecl. Lam.) Chemn. Conch. 10,
l'I.
C. Icslõ lurbitiat,
subbiiascial
;
VIII,
li-.
1
et
iiigriciintL!, nuiciilis albis
2
loO.
I.
li^.
1202.
v;ir.
muncrosis
spirõ depressỷ, iiiucruiiat, cm'onat
;
Itirvo iiitluùsis ixiiculiiiri
aiiliaclilms concavo-caiiali-
tulatis; faiice lule.
Coquille assez rộguliốrement conique, large son
sommet, rộtrộcie sa base. La spire est peu ộlevộe,
mucronộe les tours sont ộtroits, lisses, canaliculộs
leur angle externe est pourvu d'une rangộe de tubercules trốs-ộlevộs, comprimộs, assez espacộs entre eux
le dernier tour est presque complốtement lisse, exceptộ
vers sa base, oự l'on aperỗoit quelques stries fort lộgốres il est couvert de nombreuses taches plus ou moins
larges et d'un blanc rosộ, de forme anguleuse, trigone
ou carrộe, sộparộes entre elles^^par des lignes brunes ou
noires ces lignes constituent le fond lui-mờme et forment une sorte de rộseau deux fascies transverses et
;
;
;
;
;
;
brunes garnissent encore
dues des taches plus
elles et
plus foncộes.
le
dernier tour
petites, plus
La
spire est
;
elles
sont
rapprochộes entre
comme
rộticulộe ou
veinộe par les lignes brunes qui sộparent
les taches.
L'ouverture, presque rộguliốrement linộaire, est ce-
pendant plus large sa base
chant et un peu flexueux.
;
le
bord droit
est tran-
Long. 50 millim.
lliibile les
mors des Indes.
l'Islande el Nicobai'.
GEMIK
10
CÔ.NE.
Celle espèce est remarquable par sa forme régulièrement tonique,
par rëlévation des tubercules de
la
spire et par
la
disposition de sa co-
Damier à réseau. La variété, fig. 2, est surremarquable parce que le réseau de sa surface est plus (in, et les
loration.
tout
deux
Vidgairement
fascies
6.
(Collect.
le
de son dernier tour plus marquées.
CONS ESPIiANDIAN.
Coiins araïuosus.Biwo.
Lam.) D'Ar{GE> ville, Conch. appeiul. pi. 1,
l'I.
T.
VI, li". 1.
C. teslù liirljinalà, iilbidâ, furvo-liiscialà,
convexo-oblusâ,
lig-
f'uscis
filis
arancosis rcliculatâ
;
spirâ
riiucroiialâ, tuberculis coronalà.
(Coquille lui binée,
assez régulièrement
conique, à
plans légèrement (îonvexes, très-large à sa partie supérieure, étroite à sa base.
élevée
;
La spire
sonsomm(;t est mucroné
douzaine de tours
;
ou moins
formée d'une
est plus
elle est
peu convexes et ornés d'une
série de tubercules peu élevés et assez comprimés. La
surface de la eofjuille est presque entièrement lisse
seulement sa base est garnie de (pielques sillons transverses. La coloration consiste en un double réseau,
ini formé par des taches trigones, assez grandes et
lisses,
;
I
blanches, l'autre remphssant l'intervalle de ces taches, et comj)osé de
taches beaucoup ])lus petites,
souvent arrondies et d'un blanc rose les liuéoles (]ui
;
constituent principalement ce réseau sont d'un
brun
quelquefois elles se confondent entre
elles,
roussâtri-,
;
el
[)ioduisent sur le dernier tour deux ou trois fascies
transveises dont l'inférieure est
la
plus large et
la
plus
(JEiNRE
CÔNE.
il
marquée. Les intervalles des tubercules de la spire
offrent des lignes brunes qui les joignent entre eux.
L'ouverture est blanche et un peu dilatée à sa base.
Long. 76 millim.
Habite
les
mers des grandes Indes
et des Moliiques.
Celle espèce est assez voisine du Conus Nicobaricus
elle
;
en est dis-
tincte par ses plans latéraux qui sont plus
de
la spire
qui sont moins saillants.
convexes, et par les tubercules
Ses taches surtout sont différentes;
et comme contenues dans un
second réseau à mailles beaucoup plus petites, que l'on a comparé à une
elles sont
toile
généralement moins régulières
d'araignée. Enfin son dernier tour offre le plus souvent trois fas-
que deux sur l'espèce à
tandis qu'il ne s'en trouve
cies transverses,
laquelle nous la comparons. Avant la publication de Bruguières, cette
espèce avait déjà été indiquée par Gmélin, sous
le
nom
de Conus
araclinoideus.
7.
CONE
iraP£XiIAI>. Conus
(Collect. Lam.) Lister, Conch.
ri. V, iig.
1, 1»,
C. testa oblongo-lurbiaalù, dlbidâ
luscoque articulatis
;
;
imperialis,
t.
elPl. vil,
11',
766.
lig.
Lin.
f.
15.
1.
fiisciis olivaceo-llavi.s; liiieis
Irausversis aibo
spirâ oblusà, deprcssâ, luberculis majusculis coroiialà.
Coquille oblongue, turbinée, épaisse, tiès-élargie
vers son sommet. La spire est fort peu élevée, quelquefois plane
de
;
chacun de
ses tours est garni
gros tubercules coniques, saillants et
la surface est
finement
striée
plus fortes vers la base et
en travers
;
d'une série
comprimés;
les stries
sont
un peu granuleuses. La co-
(JEM'.E
J2
CÔNE.
un fond blancliàire et nuageux,
ti'a versé par un grand nombre de lignes noires plus
ou moins larges, souvent interrompues et comme arloration consiste en
ticulées
par de
deux larges
petites tacliesblanclies
fascies
quadrangul aires
brunes ou jaunâtres garnissent
;
le
dernier tour, l'une son sommet, l'autre sa partie inférieure;
ces fascies, quehjuefois unies, sont le plus
souvent variées de grandes taches longitudinales,
ir-
régulières et blancîiàtres. L'ouveîture est étroite,
li-
néaire, légèrement rétrécie vers son milieu et d'une
teinte blanche; le
bord droit
mince et tranchant
base d'une manière un peu oblique
coupé vers sa
pour former l'échancrure qui
est
il
est
est
;
colorée en brun.
Long. 8 cciitim.
Habile l'Océan des grandes Indes cL des Moluques.
Cette espèce, rare autrefois et encore iccliercliéeaujourd'Imi des ainat<'urs,
présente des caractères tort rcnianpiables par
la
disposition ar-
de ses lignes Iransverses et celle de ses deux fascies elle offre,
sous le rapport de la coloration, des variétés assez notables qui ont
donné lieu à l'établissement d'espèces que nous considérons au moins
comme très-douteuses; tel est, entre autres, le Conus viridulus dcLaniarck Yoij. notre pi. 7, fig. \) qui n'est qu'un Conus impcrkdis, dont
ticulée
;
(
le
fond de coloration est un jaune verdàlre offrant des lignes transverses
brunes, articulées de points blancs. Ses taches blanches sont ponctuées
en llanunulesou niasses longitudinales. Les lig. 1", 1^ de la
5 sont aussi différentes du type par la forme et la disposition des
et disposées
pi.
taches.
GEM'.E CONE.
8.
CONE MAURE.
Conns
fuscatas, Crug.
(Collect. Lam.) Encyclop. pi.
PI. VII,
li!^.
319,
i\
7.
2.
G. testa oblongo-turbinatù,coronalà, fusco-vircscpnlc, allio-maculatà
;
filis traii.s
vcrsis nigris; spirâ plnnissimà, Iruiicalà; aperturà basi l'uscà.
Coquille turbinée, formant un cône peu élevé, à
sommet élargi et à plans latéraux légèrement convexes.
La spire est aplatie et même concave sa partie centrale
;
Les tours sont très-étroits, munis
d'une rangée de tubercules assez saillants et compri-
est
un peu
saillante.
més. La coloration consiste en flammules longitudinales noires, très-ir régulières, anguleuses, peu distantes entre elles, alternant avec d'autres
flammules
deux
blanchâtres qui constituent le fond de la coquille;
brunes garnissent le dernier tour
en outre, traversée par des lignes
noires, étroites, souvent interrompues et comme articulées par des taches d'un blanc mat, quadrangulaires,
fascies transverses
toute
la
surface
donnant
;
est,
à la coquille
un
aspect tigré.
Long. GO
milliiii.
Habile l'océan Méridional.
il
osl
encore assez
difficile rie
décider
si
cette espèce est réelleineni
n'en esl qn'nne variéi('. On
distincte
du Conus imperialis, ou
trouve,
est vrai, quelques différences dans sa
il
si
elle
forme
et sa coloration
:
(iEMiE CONE.
J4
un peu plus raccourcie sa spire est plus aplatie, concave
flammules dont elle esl ornée sont beaucoup plus petites,
plus rapprochées entre elles; enfin les petites taches qui la couvrent la
rendent comme tigrée. Mais ces différences s'effacent, pour ainsi dire,
ainsi elle esl
même:
,
les
peu à peu, par la gradation qu'on observe dans un grand nombre d'individus des deuK espèces. Celui que nous avons fiit représenter, pi. 5,
fig.
1»,
est
un de ceux qui montre
9.
(Collccl.
mieux
CONE SONAÏ..
C. testa lurbinatà, coronalâ,
m,
celte analogie.
Conus zonatus,
Lam.) Chemn. Conch.
l'i.
tilis
le
10,
ii
t.
Bisrr..
150.
f.
I'i86-1288.
5.
violaceo-coesiâ,
tossiilis
alhis allernatim
zonatà
,
traii>ver.sis croceis parallelis: sjurà plano-obliisà. Iniiicatà.
Coquille turbhiée, très-régulièrement conique, élar-
La spire est médiocrement
on y compte une dizaine de tours
gie à sa partie supérieure.
élevée, conique
;
surmontés d'une série de tubercules arrondis,
obtus et peu saillants. Le dernier tour est lisse ou
étroits,
marqué de
stries longitudinales
croissements; on voit aussi vers
trans verses peu saillantes.
qui indiquent
la
La coloration
fond blanc partagé en quatre
les ac-
base quelques stries
consiste en
fascies transverses,
un
d'un
brun violacé, formées detaclies très-irrégulières,plus
ou moins confondues entre elles, généralement anguleuses ou linéaires; en outre, toute la superficie est
traversée par des lignes d'un jaune safran, légèrement
onduleuses, assez régulièrement distantes, et sur
cpielles
ment
viennent se placer
les fascies
intervalles.
ou
La spire
celles qui se
est
les-
brunes qui fortrouvent dans leurs
les taches
marquée de taches ou de flam-
GENRE CÔNE.
^3
mules brunes. L'ouverture est blanche
un peu dilatée vers sa base.
à
l'intérieur;
elle est
Long. 6 centim.
Habite l'océan Indien.
rare espèce est e.vlrêmement remarquable entre toutes
du même gem-e, par les fascies d'un brun violet qui la traversent,
ainsi que par les lignes orangées ou noirâtres sur lesquelles les lacbes
sont disposées comme des espèces de notes de musique.
«'etto belle et
celles
lO.
(Gollect.
Lam
CONE
et
Conus regiut,
Mus.) Favanne, Conch.
PI.
G.
ROITAI..
m,
lig.
2, cl PI. XI, fi-.
CnEm.
pi.
17,
;
B.
4.
testa oblongo-tiii'binain, coronatA, roseà; linois purpurpo-fuscis
nalibus subramosis
fig.
longiliidi-
spirà coavexà.
Coquille régulièrement conique, très-large à sa partie
supérieure, atténuée à sa base, c'est-à-dire,
vers
La spire est très-surbaissée, mucronée
au sommet, composée de sept ou huit tours aplatis ou
légèrement concaves, un peu marginés près de la su-
l'éciiancrure.
ture
;
leur angle externe est
muni d'une
série
de tu-
bercules assez gros, arrondis et obtus. Le dernier tour
paraît
presque complètement
lisse
ou
marqué de
cependant sa
extrêmement
fines qu'on n'aperçoit bien qu'à l'aide de la loupe. La
coquille est rougeàtre, avec des flammules longitudiquelques
stries trans verses vers sa
base
;
surface est couverte de stries trans verses
GENRE
-1(5
OGIVE.
nales étroites, onduleiises et d'un beau noir.
est tachetée
de noir. L'ouverture
peine élargie à sa base,
est assez
La
spire
grande, à
d'un rouge orangé à
et
l'in-
térieur.
Long. 7 cciilim.
Habite l'océan Paciliquc, les côtes du Mexique,
la
baie de
Panama.
licllc espèce encore rare dans les colleclions. Les llamninies, plus
ou moins nombreuses, sont quelquefois rtduites à de sinqiles linéaments à peine onduleux, irès-vappiochés entre eux. Le fond est d'un
jaune orangé telle est la variété très-remarquable que nous avons fait
;
représenter sur noire
pi. 11, lig. 4.
arrive aussi que certains individus
Il
sont d'une coloration uniforme d'un jaune orangé, n'ayant aucune flam-
mule longitudinale apparente. Le nom de Conus princcps avait été donné
par Liimé au Conus rcyius des auteurs modernes.
ai.
COBIE PAFI£R-9IAIVBB.É.
Coftws neiiw/osM.s, Solanh.
(Collect. Laîi.) Seda, Mtis. 5,
n. XXIV,
Cl. tc^stil
li-.
;
Itneis li'aiisvcrsis l'uscis
;
44,
fig.
17.
'i-^-.
lurbiiiatfi, coroiinlà, triissn, iiiLcrdùni
albis lu'irnioratà
t.
^riiiiulairi,
liiLen-fuscà, niaculis
splrd aculù.
Coquille épaisse, turbinée, formant un cône trèsraccourci, large à sa base, c'est-à-dire, vers Tangle
spiral, atténuée à
son
sommet
et à
plans légèrement
La spire est assez élevée, concave et acumion y compte une dizaine de tours striés concen-
convexes.
née
;
triquement, et dont l'angle externe est orné d'une
rangée de tubercules arrondis et obtus
;
toute
la
su-
GENRE CÔNE.
J^'J
perficie du dernier tour est traveisée par des stries
extrêmement Fines, devenant cependant plus fortes et
plus espacées vers la base, où elles sont granuleuses.
La coloration consiste en un fond brun, quelquefois
jaunâtre, traversé par des lignes plus foncées,
breuses et
comme
articulées
régulicres, nuageuses,
forment
le
se
nom-
des taches blanches,
;
dessinent sur
le
ir-
fond et y
plus souvent des fascios transverses dont
Tune, assez nette,
peu près vers
est placée à
le
milieu
moins constantes, occupent les extrémités et ne forment souvent que de
grandes flammules allongées, parsemées de séries de
du dernier tour
;
les autres,
points d'un blanc laiteux. Quelquefois
brune
est
la
coloration
peu abondante et semble alors former les
que le reste de la coquille est blanc. La
flammulée et veinée de brun et de blanc.
fascies, tandis
spire est
L'ouverture est presque égale dans toute son étendue.
Long. 60 niilhni.
Habite rocéan Américain
Ce C6ne, Lrès-cominnii
el
coini dos
ol
grandes
Iiidi's.
irès-iépandii dans les collections, esl voisin
de ces deux espèces présente qu» 1nombreuses variétés cependant on peut «lire que le Conus nrhiilosus diffère du Convs redovvUi p;u*
va forme plus raccourcie, sa spire plus large, plus acuminée ei pour-
(lu
Comts
cedonulli, et
la
dislinction
quefois de véritables difficullés par leurs
vue,
;
de pins gros tubercules. La coloration, uioins élégante,
leslignes ponctuées et articulées de
la
même
n'olfre pas
manièie. Les jeunes imii-
vidus sont remarquables par leurs stries iransverses qui sont munies de
granulations. (T'ounotrepl.Sî, fig.2.)M. Piee\ve,dans son Conchologiral
jconîfff, a fait
individu
représenter,
du (omis
pi.
vebulnsii>i.
18,
sons
fig.
le
96,
une variété d'un très-jeune
spharelnlus, Sow.
nom de Conus
18
com;.
GKNii!;
CONE
12.
(Collnct. Lam. cl
(le
C£DOKrDI.LI.
Covu,
\.i-,
M. Delessert.) D'Aiige.w. Conch. appcnd.
H.
pi. l,fig.
M. XVI,
C. teslâ
mluuolh,
%.
l'a
1,
1« var.
coroniilâ, riiaciilis albis ilisjunclis aiil co^lIu(^ntil)t»s
tiji-ljiniità,
Iransversis l'usco iiiviiotjue articulalis
;
.«pirâ
;
iiniMM
concavo-aciitâ.
conique, lorméo (Je plans à [)eii
La spiie csl. «'levée, léjjerenHMiL eojijxiiiiljie
on y coninle liuil ou dix Lours snbcave
canalicul(';s et pourvus sur leur anjjle exl(",rne d'iuie
tiirbirH''0,
('ofjiiillc
pi'ès reelilijjnes.
(il
;
s(''rie (le
lants.
petils tubercules arrondis,
ohlus et
La coloration consiste en taches
étendues,
l<;s
unesblancliesoii d
jaunâtres, oranfj(î(!s
même
;
variétés;
moins
nombie de
li/^iKis
le
larjjes et
superficie
toute; la
Un
(jris
moins
perl(;,l('saulres
hriuies, constituant le fond lui-
formenl,
ces taches
cies plus (ju
ou
y)eu sail-
[)lus()u
plus souvent, des ias-
nombreuses, suivant les
est orn('*e d'un {jrand
ou cordons transverses rapprocliés
de tr(jis petits points allcniali-
cnln; eux, c(jmposés
vetiKMil
ll(';s
La
bruns
bas(;
du dernier tour
iraiisverses.
et
et blancs; ceux-ci sont (pirhjticfois rcn-
etariondis, (Jemanièrc àsimuler de
La spire
est
llanmudée
de lauve. L'ouverlure
ddatée a sa
p(!tites perles.
est {jarniede (|uel(pies stries
et M'iiiéc (h;
est assez étroile et
blanc
im peu
paili(* inlérieiu'e.
b(jiiff. 4(» niilliiii.
II;iliilc l(;s
mers
lie
1'
Aiia'Mi<[(ic iiiriiihoiiiih'
(;l
des Anlillcii.
Celti; jolie
espère, toiijouis rare el rechercliëe des amateurs, pr('nombre de variétés que Ton a cherciié à distinguer el
sentc un grand
auxquelles on a luême donné des
noms
particuliers. >'ous
avons fait
que nous veiiitns de décrire est celle que Lamarck a désignée sous le nom de Cedntiulli irrus feu pr(nr/])rt/i.s', et Bruguiéres sous celui de CcdomiUi
amiral is.
iigijrer les
13.
(X-ollecl.
principales sur notre
même
phinrlie 16; celle
COnrE XCORCE-D'ORANGE.
Lam.
et
do M. Dei.essert.
fig.
PI
\V,
'
Coxn.t ou?-an
Lister, Concli.
t.
775.
21.
lier.
2,
-1^.
C. teslà oblongo-tiirbinatà, toroiialà, granulatà, anraiilià vel citrinà aut fulvo-
rulesccnte, albo-manilatà
;
lineis trnnsversis punctitis; spirà acutà.
Coquille turbinée. épaisse, oblongue, allongée. La
composée d'une dizaine de
tours lisses en dessous et dont l'angle est pourvu
(Lune rangée de tubercules mousses et un peu obli(jues; le dernier tour, un peu convexe, est couvert de
spire est élevée, conique,
granulations disposées en séries transverses; cepen-
dant ces granulations manquent quelquefois sur
tierssupérieur, mais sont toujours nettement
le
marquées
de la coquille. Cette esp.'ce est dun bel
orangé plus ou moins vii avec de larges tyches blan<'hes iriTgulières, formant oiTjinairement une fascie
découpée et sinueuse qui occupe le milieu du tour
sur
le reste
;
les
taches qui garnissent l'angle spiral sont arrondies
on en forme de flammules,
comme
Lonp. 54 millim.
iîabilc l'occan Asiatique.
celles
de
la ))ase.
GEMiE (Ane.
20
Colle belle espèce est encore très-voisine du Comis ccdonnlli, et qutt
ques ailleurs l'ont mèine ronroiiduc avec celle-ci elle en est di^liucIf>
par sa forme plus allongée, la différence de sesgr..nula!ioiis, sa covdenr
pourtant quelques variélcs ne conservent pas relie
d'un bel orangé
;
;
tL'iuli-
et
deviennent d'un brun noirâtre
14.
(
CONE CHAGRIN.
Voir
même
planche,
lig. -l'.)
Conus variai, Ln.
(Collect. Lam. et Mus.)D'Aiu;env. Cojich. pi. 12, (ig.
PI. vil, fig.
3
cl
5» var..
cl
F'I.
XIII,
lig.
R.
4.
C. teslà oblongo-lurbiiialfi.roronalà. pranoso-muricuialà, albâ, ca.stanco-ina(
latà
;
ii-
spirà aculà.
Coquille oblongue, tiubinée!, à spire élevée, conique,
pointue, formée de huit ou dix tours étroits, marqués
de
stries
décurrentes et couronnés d'une série de lu-
bercules arrondis et obtus. Le dernier tour est
ass(>z
cependant légèrement concouverte de granulations arron-
régulier; les plans sont
Sa surface est
dies et nombreuses, placées sur des stries et disposées
en séries transverses ces granulations ne sont bien
marquées que vers la base du tour. L'ouverture est
allongée, étroite, si ce n'est à sa base; le bord droit
est tranchant. Le fond de la coquille est blanchâtre
ou couleur de chair, traversé par des séries de petits
points noirs ou bruns correspondant aux granulation^
ou placés dans leurs intervalles. Deux rangées de
grandes maculations brunes ou de couleur marron se
voient au sommet et un peu au-dessus de l'échanvexes.
;
GEMiE
cruie
;
C()?iE.
21
produisent deux fascies de larçeur iné-
elles
gale.
Long. 42
Habite
les
mers des
îles
miiiini.
Philippines,
Espèce roniarqiiable par ses deu\ fascics brunes et par les granulaqui couvrent sa surlace. Vulgairement la Pcau-de-chagrin. La
tiitiis
variété
que nous avons
fait
représenter, pi. 15,
lig.
inarck a indiquée, qui n'est i,'ranuieuse que vers
i,
est celle
que La-
base du dernier
la
une coloration uniforme d'un blanc grisâtre. C'est avec cette
que M. Sowerby a établi son Conuspulchellus, espèce qui doit
être supprimée des catalogues.
tour, et a
variété
15.
CONE PONCTUÉ.
Conui pimctatus, Beug.
(CoUecl. Lam.) Chemn. Cunch. 10,
l.
139.
fig.
1294.
PI. IX, fig. 1.
i;
lL'>t;i
lurbinalû, obsolète coi'on.ità, lielvacoA, albo-zoïiutà, slnis transversn
flcvutis l'usco-ijuncliitis
,
spirù obtusà, ulbo t'uscoiiue aiuculutà.
Coquille turbinée, formant un cône assez régulier, à
base médiocrement élargie. La spire est peu élevée,
acuminée au sommet
on y compte sept ou huit
tours légèrement étages, marqués de stries concentriques et à suture faiblement marginée ils portent
sur leur angle externe une série de tubercules mousses
et peu saillants ces tubercules tendent à disparaître
;
;
;
sur le dernier tour
travers
:
les
stries,
;
celui-ci est
finement
un peu onduleuses
,
strié
en
deviennent
plus saillantes vers la base et y sont finement granuleuses. Les stries longitudinales d'accroissement sont
assez visibles.
Le fond de
la
coquille est gris-cendré