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MEMOIRES SUR LES LEPIDOPTERES V01, ROMANOFF 1884 to 1901

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v.l

JilÉMOIRES
SUR LES

LÉPIDOPTÈRES
/

REDIGES
par

W.

M.

ROMANOrP.

Tom
Avec

t'

I.

10 planches coloriées et

une

carte.

-<>-î=—



S T.

-Péter S BOURG.

Imprimerie de M. M. Stassuléwitch, Was. Ostr.,

1884

2

lin..


V'

l'.iM]


.NS9

AVANT-PROPOS.
Nous avions d'abord
sur

les

MM.

notre collection


année
logues

du

lépidoptères

voyages des

fournissent en

Caucase;

papillons

des

doptérologiqucs, nous nous

seront

de

consacrés

mais

séparé


travail

comme,

publier

les

aux

p;râce

les

chaque

s'enrichit

explorations
vaste

entomo-

des

nous

patrie

plus précieux matériaux lépi-


sommes décidés de changer notre
annuellement des „Mémoires"

spécialement

paraîtront au fur et à

Caucase

parages de notre

même temps

l)rogramme et

du

que

et

autres

les

uu

de publier


Christoph. Leder, .Mlokossévitch et autres,

considérablement

dans

l'idée

l'étude des jjapillons

à

mesure que nous obtiendrons

qui

,

qui

et

les

don-

nées nécessaires.

Nous n'avons
les


publications

néanmoins

le

point l'intention d'exclure de notre ouvrage

sur

la

faune

des autres parties du monde;

but principal des „Mémoires'' sera de réunir au-

tant que possible les travaux sur la faune lépidoptérologique

de l'Empire Russe

et des

pays

limitrophes,

qui jusqu'à pré-


sent se pul)lient dans les divers journaux entomologiques.

-.^.<^-





TABLE DES MATIERES
lia

Premier volume.

1.

RomanofF, N.
casie.

2.

M.— Les

Lépidoptères de la Trauscau-

Première partie

Christoph, H.

(PI.


— Lepidoptera

Gebiete. Erster Theil (PI.
3.

Staudinger, Dr. 0.

I

— V)

aus

dem

1

VI— VIII)

Snellen, P. C. T.

92

93-138

Beitrag zur Kenntniss der Lepi-

doptereu-Fauna des Achal-Tekke-Gebiets
4.




Aclial-Tekke-

—Un

(PI.

IK).

139—154

nouveau genre des Pyralides

155-lGl

(PL X.)
5.

Grumm-Grshimaïlo, G.-

G.

Table alidiabétique des noms de genres, d'espèces, de

Lepidopterologische Mitthei-

162-173


lungen
variétés et d'aberrations, mentionnés dans ce volume.

.-^.<^.

174

— 181



LES LEriDÜPTERES
DE LA

TRANSCAUCASIE
l'AU

N. M.

ROMANOPF.

(Planches L H, IH,

Première

C'est sous le ciel

FV' et V).

partie.


sombre de St.-Pétersbours que

mence l'ouvrage suivaut sur

Trauscaucasie, de ce pays loiutaiu et riaut où
huit ans de

ma

De

localités,

du

filet

devenaient

lépidoptères

du Caucase

proie

la

de l'amateur.
les


parus à époques diverses

Alphéraky

')

réminis-

ti'ansportent dans

ailés

où ces petits insectes

Nous avons déjà sur
écrits,

me

la

passé dix-

j'ai

bien agréables

cences se rattachent à chacun d'eux et
les


de

papillons origiuaires

les

tendre jeunesse.

com-

je

Nordmann

^),

^),

Aljiliéraky, Sei-g.— Lcpitloiitera

Eut. Ross. T. X,

iiag.

et

dont

Kolenati


Caucasi

les

sont

auteurs

Lederer

'j,

différents

Bec-

"),

Septentrionalis (Troudy Soc.

3-34).

2) Nordmann, Dr. Alex, v.— Die im Gebiete der Fauna Taurico-Caucasica
beobachteten Schmetterlinge (Bulletin de :Moscou. 1851. T. 24. ji. 395— 42«).
3) Kolenali, Friedr. A.— Insecta Caucasi. (Meletemata entomologica. Fase.

V. Petropoli.
*)


184fi).

Lederer, Jul.— Zur

Lepidoptcren-Fauna von

Inieretien

("Wien. Entomol. Monatsclir. 15d. VIII. 1804. ])ag. 165

-

und

(Jrusien.

172).

Lederer, .Jul.— Contributicms à la faune des lépidoptères de la Trauscaucasie. (Annal, d.

1.

Soc. Ent. de Belgi(iue. T. XIII. pg. 17—54).
1


ker

'),


V.

Emich

et Christopli

Ménétriés

^),

Mais

'^).

la

que parcourir certaines

Staudinger

'),

*),

Hedemann

*)

plupart de ces naturalistes u'out


fait

aucun

n'a

localités et, sauf Christoph,

eu l'occasion de faire des recherches plus assidues.

comme

Plusieurs de ces messieurs,

Kolenati,

Becker nous ont fourni des données assez
nous avons été à

de

dans l'ouvrage
endroits où

même

tel

que


papillon

tel

et

et

que

sur les lieux. C'est surtout

vérifier

Lederer

J.

ou

de

Lederer

eri'onnées

sont

indiqués à faux


devait sq trouver.

grande partie des erreurs doit reposer sur

le

les

Certes, la

manque

d'atten-

tion de son collectionneur Haherhauer.

En vue

de tout

ceci, je

chose de plus complet sur

la

me

suis décidé à


donner quelque

faune lépidoptérologique du pays,

') Becker, AL— Reise nach Derbeut (Bull. Moscou. 1869. pag. 171—199).
Reise nach Tcmir Chan Schora und Derhcnt (Bull. Moscou. 1871. pag. 290302).— Kcisc nach Baku, Lcnkoran. Ucrbcnt, Mailsclialis, Kasumkent, Achty
(Bull. Moscou. 1873. pag. 229— 258).— Reise nach dem Magi-Dagh. SchalbusDagh und Basanljusi (Bull. Moscou. 1875. .M' 2. pag. 116— 138).— Reise nach

Krasnowodsk und Daghestan (Bull. Moscou. 1878. pag. 109— 12(5).— Reise nach
dem siidliciicn Daghestan (Bull. Moscou. 1881. pag. 189—208).
2) Emich, G. v.— Beitrag zur Lepidoptercn-Fauna Transtaucasieiis und
Beschreibung zwei neuer Arten (Ilorae Soc. Ent. Ross. IX, pag. 40 11).



ä)

Ménétriés,

E.— Catalogue

des

raisonné

dans un voyage au Caucase et jusqu'aux

objets

frontières


de

Zoologie

actuelles

recueillis

de la Perse.

St.-Pétersbourg. 1832.

Ménétriés,

E.— Sur

les

lépidoptères de Lenkoran et de Talychc (I3ullet.

phys. Acad. St.-Pétersbourg.

Méuétriés, E.

18.58.

T. 17. pag. 313-31Ü).

— Euumeratio corporuni aninialiuni


Musci Imp. Acad. Scient.

I— III. Petroj). 1855-1863.
Dr. 0.— Lepidopteren-FaunaKlcin-Asicns

Petropolitanac. Pars
*)

Staudinger,

(Horac Soc. Ent.

XIY, pag. 176—482; T. XY. pag. 159-435; T. XYI, pag. 65-135)
Hedemann. W. v.— Beitrag zur Kcnntniss der Lepidopteren-Fauna

Ross. T.
')

Transcaucasiens (Ilorac Soc. Ent. Ross. T. XII, pag. 153—157).
^) Christoph, H.— Weiterer Beitrag zum Verzeichnisse der in Nord-Persien einheimischen Schmetterlinge (Horae Soc. Ent. Ross. T. X, pag. 3— 55).
Christoph.

H.

— Sammelergebnisse

Turkmenien und dem Daghestan (Horae
Christoph,


Christoph,

aus
S.

Nord

-

Persien,

Krasnowodsk,

E. R. T. XII, pag. 181-299).

IL— Correspondance (Bull. Moscou. 1880. pag. 398-402).
H.— Einige neue Lepidoptera aus Russisch-Armenien (Horae

Soc. Ent. Ross. T.

XVII, pag. 104-122).


iudiquant

eu

avec

plus de précision possible


le

du

répo(iue

vol de l'iusecte et le lieu où on l'a trouvé.

La

ma

maintenant partie de

font

éparpillé dans celles

MM.

de

mon

dont je ferai mention dans

i)lupart des espèces,

travail,


collection;

le

reste est

Staudiuger, Christoph, p]rscholf.

Fi.\seu et Hedenianu.

A

Hedemanu

ker,

1870 ma

partir de l'année

grâce aux recherches
et

Après avoir

collection

surtout à celles de


visité

Daghestan

le

koran en 1870, M. Christoph

des recherches dans

que

ainsi

sur

1880

une partie de
Geok-Tépé,
mois

dans

tout l'été à

l'Est de

la


passa

Tekké (Askhabad,
mer Caspienne et les

En 1883,

dès le

commencement

environs d'Igdir et à Kasi-

du

aux environs d'Ordouhad

Karabagh

Goktcha

du

steppes

les

aux

du


de Sou-

lépidoptérologue

d'Août

méridionale

Len-

collections à

consacra

et

reprit ses recherches
tie

cet infatigable

Noukhour) à

de Juillet

koparan.

il


des

les districts

bords septentrionaux du lac de

les

l'été

1881

environs de

environs de Schoucha et d'Ordouhad,

les

Eu 1882

(à Istidara).

En

Batoum.

de

et


Christoph.

et les

en

fit

M.

Borjom, dans l'Adjarie et eu partie dans

khoum

enrichie,

s'est

ÄIM. Sievers, Mlokossévitsch, Bec-

de

printemps,
et

dans

et passa la seconde

il


par-

la

moitié de

à Kasikoparau et à Bakouriani.

l'été

Le docteur G.

Sievers a été au printemps de l'année

à Leukoran et à Krasnowodsk,

aux bords du Goktcha
ses recherches

Mauglis

de

qu'il

Tiflis,




ne se sont

1879

il
il

le

pas étendues au-delà

45 kilom. h

l'ouest de

Tiflis)

et

Karabagh,

Depuis 1875
de

Borjom,

surtout

de


ne quitta qu'en 1881.

M. Mlokossévitch
d'où

en 1871 dans

et sur l'Ararat etl'Alaghez.

1870

réside depuis des années à Lagodekhi,

m'envoie annuellement

bon

nombre de

papillons.

En

parcourut une partie du Daghestan et des gouverne-

ments d'Elisabethpol

et d'Erivan.
1*



M. Hedemanii, dout
uu an

séjourna

et

j

ai acciuis tout récemiiieut la collection,

demi à Manglis, où

des

tit

il

recherches

surtout sur les géométrides et les niicrolépidoptères.

Christoph et Becker,

Outi'e

les


environs de Derbeut

ont

été explorés par le lieutenant-général Alex. Komaroff, dont les

recherches nous furent plus tard d'une grande

moi-même je consacrai pendant

Enfin

moments de
et

loisir à collectionner

utilité.

plus de dix ans

à TiHis et notamment à Borjom

dans ses environs. C'est ainsi que peu à peu

des données,

vu

grande étendue du pays


d'explorateurs.

Je m'occuperai spéciale-

Transcaucasie, car sauf les

la

rassemblé

la

incomplètes,

manque absolu

ment de

j'ai

que je compte publier à présent, mais qui seront

encore longtemps
et le

mes

dont S, x\lphéraky nous a


de Piatigorsk,

i.'uvirons

connaître la faune,

fait

Caucase sep-

le

tentrional est fort peu exploré au point de vue lépidoptérologi(iue

Je

me

à mon

suis

uu devoir d'ajouter une

fait

carte géograpbi(|ue

ouvrage, parce que je trouve, qu'il n'est pas sans


térêt de se rendre

compte

d'une

manière

plus

])récise

in-

des

lieux où les recherches ont été faites. C'est ainsi, (ju'en lisant
l'intéressant

mineure

travail

de Staudinger sur

et de la Syrie,

papillons de l'Asie

les


est regrettable de ne pas

il

pouvoir

suivre l'auteur dans ses tournées.

Quant

aux

dessins

aussi exacts que possible

seules ne
les figures

mais dont

')

nous

des
^).

insectes, je tâche de les


Sachant bien, que

les

espèces, qui ont

les dessins n'existent

V-X

M.

j'annexerai

décrites

été

jadis,

guère, ou bien sont mal exécutés.

Les dessins des papillons représentés sur

exécutés par notre habile artiste
riage des planches

les descri])tions


éclairent que fort insuftisamment,

de toutes

donner

Lanfr: lui

les

planches

aussi

et d'une partie des planches

s'est
1

I-IX

chargé

ont

été

du colo-

et II.


Les planches I-l\ ont été gravées par M. Debray à Paris, tandis qwc
nous devons les 6 dernières planches au burin de M. de Castclli à St.Pétcrsbourg.


Je

précéder

ferai

le

catalogue détaillé des lépidoptères de

la Trauscaiicasie d'im aperni pliysico-géographi(iiie de toute la

contrée, emprunté en grande partie
le

docteur

traits

Les

G. Radde

distinctifs


du

dénominations

Anti-Caucase"

plume habile de M.

la

commencerai par

et

Caucase

sous

„Grand

de

à,

connaître

faire

Caucase"


de

et

en sont la meilleure explication. Parallèle à

case", s'étend au midi une

Trébizonde

de

ou

„Petit

grande chaîne des montagnes, habituellement nommée

tant

les

rapport orographique.

le

voisines de la

sous le


nom

de

se

et

plaines

autre

la

„le

Cau-

chaîne de montagnes,

])ar-

perdant

Sud-Est

au

mer Caspienne.


Cette

„Petit- ou Anti-Caucase",

dans

les

chaîne,

coiniue

au

plateau

sert

central de l'Asie mineure de fi'ontière septentrionale fortement

En

accusée.

conservant

une étendue d'à peu près lîA)

sur


lieues géographiques

une direction moj^enne d'environ

N. 0. au

chaîne

E., la

S.

termine abruptement

les

Grand

du

gigantesque

steppes du midi

de la

du Kouban, non

loin


cette chaîne descend vers la

dentaux,

sant néanmoins au fur et à mesure

mer

Caspienne,

largeur
ties

elle

augmente

du cours

qu'elle

ses versants occi-

la

pluie;

du niveau de

des

la

cols

étroits

grandis-

s'approche de

de 8

mer. Ce n'est que

qu'après

dans

les

septentri(male.

à 10,000 p. au-dessus
plus loin vers l'Est,

On

fort

s'élar-


Ossètes

supérieures des montagnes et en mettant le

pied sur le territoire

chrétiennes

que

n'arrive à cet endroit,

avoir dépassé le pays des Souanètes et des

régions

par-

ses

l'embranchement principal du Grand Caucase commence à
gir dans la direction

la

toujours de hauteur sur une

relativement peu considérable et oÔre dans


centrales

Pre-

de l'embouchure de ce fleuve,

mer Noire par

argileux et sillonnés par

stériles,

du

Caucase

Ptussie.

nant presque imperceptiblement son origine auprès
inféi-ieur

28**

des

Touches

intéressantes,

mais


et des

Chefsures,

revenues à

l'état

tribus

sau-


Arrivés au sommet du
(le

le

qui n'a que

atteignons un point très

nous

liauteur,

Mont Barbalo,

-


11,500

remarquable

p.

sous

rapport In drographique. C'est un noeud de montagnes, ser-

vant de point de départ à quatre grands fleuves, qui se dirigent dans quatre directions différentes; aussi
est-il

leurs sources les quatres

du Térek au Nord,



fleuves

l'Est

suivants:

lAlazan

Mont Barbalo


le

unique dans son genre au Caucase. C'est

ici,

l'Argoun,

affluent

Touches, s'écoulaut

des

— TAlazan

vers le Koïssou et le Soulak; au Sud

que prennent

de Kakhétie

et à l'Ouest l'Aragva des Pchaves; ces deux derniers se diri-

gent vers
le

le

Kour.


A l'Est

du sommet de Barbalo,

l'oeil

embrasse

vaste plateau montagneux du Daghestan, au premier plan du-

quel le massif de Bogos attire principalement rattention. C'est au

Nord que
que

la

embranchements

les

multijjles et

au

une

contraire,


Du Sud

en

sont disposées

l'Alazan

s'élèvent des

rameaux

le

long du cours inférieur

celle

de

de

qui impriment

intermédiaires

au courant une direction parallèle à
])ale

Kakhétie et de


la

perpendiculaire sur l'axe de

ligne

soulèvement du Grand Caucase;

pré-

l'Est.

Les nombreuses sources de l'Alazan de
.Tora

la chaîne

très-rapide, de plus en i)lus

pente

accentuée à mesure qu'elle avance vers

la

et

majestueux du Daghestan


l'aspect le plus imposant.

présentent
sente,

grand développement

chaîne atteint son plus

la vallée

princi-

du Kour: mais tout cela cesse à mesure que nous avan-

çons vers

Dès

l'orient.

le

district

à l'Est, dans celui de Noukha,

le

de Zakatal et plus encore


Grand Caucase

s'abaisse en

pentes escarpées vers les profondeurs,

envoyant

au Kour

tribut de ses eaux

ou

nombreuses

On

et étroites.

par

des crevasses

chercherait vainement

ici

la


Colchide.

conservent

le

Plus

loin,

même

ti'ois

le

des soulèvements, di-

rigés de l'Est à l'Ouest, tels que nous les

tonient accusés dans les

rigoles

trouvons très-net-

hautes vallées longitudinales de

au-delà de Schemakha.


k'S

montagnes

caractère, eu s'abaissant de plus en plus;


finalement

arêtes

les

Le versant
uu

fait

argileuses et creusées par les

stériles,

mer Caspienne

eaux, atteignent la

dans ses

et se plongent


flots.

Grand Caucase nous présente

septentrionale du

géologique très-remarquable:

les puissants

foyers vol-

caniques, qui produisaient jadis des éruptions et des soulève-

ments de terrain, ne forment pas une partie intégrale
mais

dressent

en

L'Elbrous (18,435

p.),

chaîne,
trional.

se


boulos-Mta (14,781

dagb (13,951

dernier

du côté

isolés

Kasbek (IG, 546

le

plus

et,

p.),
le

p.),

cônes

vers

loins


de

ces géants,

de

même

par des

dans

éruptions

l'Est,

Comme
et courtes

nous l'avons déjà

gorges

la

dit,

ses

eaux


plupart des vallées de la

méridional

de

au

de Mleti,

même
la

côté de l'Ouest.

du Kour à l'Ouest de l'Aragva,

ont

même

Ce
situé

rieur

n'est qu'à

partir du grand


au Sud, non

loin

en hauteur, que

dans

les

le

que

le

le

du Nord an
d'à peine

élargie,

Mzkhet au Kour,

Ksan

nom


temps

les

Adaï-Khogh

du premier,
les

à une autre grande chaîne,
porte

Aragva,

et la

af-

Liakhva,

caractère.

mais tant

et

du Sikara,

soit


peu

infé-

conditions oro- et hydrographiques

changent du côté occidental.

elle

dans

Les deux princijjaux

fluents
le

s

méridien

direction

lieues de longueur et s'unissaut près de

du

d'étroites

situées sur le ver-


Sud, en formant une vallée, tant soit peu

qui s'y précipite

que

Le grand

neigeuses,

chaîne,

la

Kasbek, prend, à partir

ne sont

très-escarpées.

des cimes

et

l'Elbrous.

profondément creusé

transversales,


des montagnes

flancs

recevant

10

groupe

petit

Nord de

qui s'étend au

pente méridionale dn Grand Caucase

saut

Shah-

le

fournissent

composant de 10 cônes de porphyre trachytique

se


se trouvant dans la plaine,

les

Te-

le

s'est manifestée

Beschtau,

le

la

septen-

p.),

— eu

une preuve convaincante. La force volcanique

isolé,

de

Ici


la

chaîne

qui s'étend

le

priucipale

s'unit

long du méridien;

de „Montagnes de Meskhi",

déjà

connues

plus reculés, et forme, non-seulement l'u-


8
entre

nique point de jonction

Grand


le

Petit Caucase,

et le

mais sert encore de ligne de partage des eaux entre

du Kour

comme une
la

du

celui

et

fi'ontière

Rion;

faut en outre les considérer

il

climatérique, à l'Ouest de laquelle s'étend


Colchide, remarquable par son humidité,

et à l'Est les rives

du courant central du Kour. Malgré

fertiles

bassin

le

la

hauteur rela-

tivement peu considéi'able de cette chaîne, qui ne s'élève

3027

au col

p.

Souram,

de

aux


a servi

elle

(jn'à

habitants du

pays de limite ethnographique, car ceux qui habitent à l'Ouest
de ces montagnes

ceux qui se trouvent à l'Est

se relient

un embranchement, s'avançant eu

saillie

au Petit Caucase par

Xord

vers le

aux contreforts des montagnes de l'Arménie;

branchement

se détache des


et

— Géorgiens.

Les montagnes de Meskhi

rallèle

ou 3Iingréliens

Iméréthiens

s'appellent

montagnes de

l'Adjarie,

et

pa-

cet

em-

non

loin


„chaîne Akhal-

des sources orientales du Tchorok et s'appelle

tzikho-Iméréthienne". Les sommets eu sont légèrement arrondis;

ils

dépassent la zone des arbres et touchent à celle de la

végétation subalpine. Ce n'est que
(jui

la

vallée étroite du Kour.

sépare les versants méridionaux de la chaîne Akhaltsikho-

Iméréthienne des premiers contreforts des montagnes de l'Arménie,
le

(lui

nom de

à l'entrée de la vaste plaine
ïrialéthi.


A

de Souram prennent

quatre lieues de l'endroit,

entre dans la plaine de Souram,

est

Borjom,

situé

Kour

ofi le

domaine

du Grand Duc Michel Nicolaévitch.

Pour en revenir au Grand Caucase, au
et

voisine, jetons

un regard vers l'occident

conditions orographiques


milieu entre les deux
les

iNIont

Adaï-Khogh

au gigantesque sommet tout couvert de glaciers,

glaciers

amas de

atteignent

glaces

de

la

géants.
leur

éternelles

et tenons

contrée. C'est


— l'Elbrous
plus

grand

et

le

ici,

qui

l'a-

compte des
presque au

Kasbek,

— que

développement. Cet

frajipeut nos regards à partir des

sources du Rion sur l'Edemis-Mta ou montagnes du

Paradis,



9
puis (laus

demi-ceiTle, qu'elles formeut autour des

le

du Tsklienis-tskhali

l)ifur(iuées

Sescho et eutin à
Nouauiquouaiii.

dans

Parfois

vallées,

les

pouri, par

du

constitue à


relient


descendent

trois

des arbres, daus le La-

montagnes du Nouaniquouam, à

p.

ils

n'empêcheut pas aux

de

Jibiaui

la

Souanètes

culture de leurs chamjjs
être.

dout nous venons de préciser


glace,

un certain

point

le

nœud

les

dirigés de l'Ouest à l'Est,

du Tskhenis-tskhali, qui

formant

ti'ois

fleuves

de l'Iugour de ce-

lit

est parallèle,

lui


limi-

allongé, aucjuel se

hautes vallées longitudinales des

déjà cités. L'arête étroite qui sépare le
lui

avant

assez

les

soulèvements,

les
les

et le

nioiitagues de

sur

village

La zone de


par

zone

la

sources

Lapouri

le

les

quelque peu productive qu'elle puisse

d'orge,

tes,

dans

l'Iujjiour,

glaciers

ces

touchant à


exemple;

une hauteur de 7200
sauvages

de

l'ovigiiie

daus

(llippos),

encore d'une

est

hauteur imposante. Elle sépare en outre la Souanétie libre de
Dadians;

celle des

le

Latpari de

de

col


est le passage le plus praticaldc qui

7800

existe dans ces montagnes.

au midi, une seconde chaîne parallèle sépare

Plus

loin,

trict

de Radcha (Rion supérieur) de l'Hippos.
de tons

.garder

d'élévation

p.

côtés,

— on

On

le dis-


a beau re-

ne voit que des chaînes de mon-

tagnes à pics, reliées entre elles par des ramifications latérales,

ayant

toutes

le

sont constituées

caractère du (îrand

pour

Caucase; ces montagnes

plupart par des

la

couches

fortement

redressées de schistes argileux. Ce n'est que sur les hauteurs


de la chaîne principale,

surtout

sur

rencontre le granit riche en feldspath.
plus avancée,

dont

la

façade

les
la

le

versant

nord, qu'on

Vers l'Ouest une chaîne

est constituée

de formation jurassique et crétacée,

cepte

le

par des couches

riches en fossiles,

cours des trois fleuves, qui viennent se briser contre

rochers.

Les obstacles

qu'ils

ont à vaincre commencent à

base orientale de ces montagnes, à travers lesquelles

sont tous

inter-

les

trois

creusé


d'étroits

sillons

ils

se

en ligne méridio-


10
déboucher

pour

nale,

daus

suivauts: le Riou

les points

pays plat de

le

près de Koutaïs,


La

de Souchtchi et l'Ingour près de Djivari.

Msimta

et la

la

celle

près

du Kodor

de l'Ingour.

peu près dans

se trouvent à

mesure que

conditions; mais à

rilippos

vallée


daus l'Abkhasie est encore plus escarpée que

Le Bsib

Colchide par

la

mêmes

les

principale du Cau-

chaîne

case se rapproche de la mer, elle déverse les eaux, qui sillon-

nent ses pentes, dans d'étroits ravins, situés presque perpendiculairement sur l'axe des montagnes.

Je

du Petit ou Anti-Caucase.

celle

guration générale

du Grand Caucase de


caractéristique

suivre cette

fais

Sous

le

rapport de

comme

conditions hydrographiques

et des

sous celui du climat et des

produits

confi-

la

naturels, le Petit Cau-

case et le haut plateau, situé au Sud de cette chaîne, offrent


avec

frappant

un contraste

A

de son versant méridional.

émergent

tagnes pontiques

du Pont-Euxin;
de largeur,

sources bifurquées

du

Arsian

les

E.,

mon-

demi-cercle autour dos


Un peu

plus

loin,

après un

nord, elles entourent dans le haut

nombreuses sources orientales du Tchorok

rigent après cela avec
S.

le

les

insensiblement des ondes

vaste

Tchorok.

brusque revirement vers

vallées


graduellement de hauteur et

un

forment

et les

l'Ouest de Trébizonde

presque

augmentant

en

elles

Grand Caucase

le

leurs

et se

di-

ramifications principales vers le


parallèlement au Grand Caucase.

De

l'Ouest la chaîne

de l'Arsian se précipite en pentes raides vers

le

midi, jusqu'au

cours supérieur du Fi'at, qui présente à une hauteur moyenne

de

6300

fertile,

p.

dans

Erzeroum.

uue

grande


l'angle

Du

côté

rale

dans

la juste

le

de forme oblongue et trèslaquelle

peu à peu vers

acception du mot, le

du Pont-Euxin. Mais

change. Vers

de

Nord

est situé


l'ancien

septentrional des chaînes plus avancées

et très-boisées descendent
tent,

plaine

orientale

la

ici

le

la

nom

mer;

elles

de chaîne

porlitto-

caractère de ces montagnes


chaîne se partage par

le

mont Ne-


11
piskharo, qui a une

prend

nom

le

hauteur

9500

de

cette ramification

p.;

de chaîne Akhalzikho-Imérétihenue.

l'autri'


brancliement méridional, s'étendant vers TKst, détermine

du Koblian-

rection

et

du Poskhow-tchai

suite sans interruption vers le S.

E.,

et

se

em-

la di-

prolonge en-

longeant ou constituant

en quelque sorte la live droite du Kour; puis s'en

éloignant


graduellement et abandonnant à ce fleuve, qui se dirige vers
l'Est,

de larges grèves, semblables à des steppes.

de cet embranchement

nombreuses

mais

de la montagne;
ciers

arrosant

le

p.;

forme vers

le

La hauteur
des sources

versant septentrional


y chercherait vainement des

ou

ou d'autres réservoirs d'eaux intarissables;

traces de neige

l'Est,

entre

varie

échappent,

s'en

6 — 7000

dernières

les

ordinairement de sa crête uni-

disparaissent

mois de Juin. Ce n'est que bien plus loin vers


après un parcours de 60 lieues géographiques, que ces

montagnes commencent à

avant de subir cette

s'abaisser; mais,

Schamkhor

transformation, elle s'élèvent aux sources du fleuve

en massif gigantesque, dont

le

point culminant, situé dans la

partie méridionale du mont, atteint une hauteur de

sous

gla-

le

nom

13,000


p.

de Kapoudjik. Ce massif se i)rolonge sans inter-

rnjition jusqu'à l'Araxe,

arrose du côté de l'Orient les fertiles

campagnes du Karabagh,

tandis

que

les

pentes occidentales

de la montagne sont tournées vers l'Ararat et l'Alaghez. Plus
loin l'énorme chaîne

s'abaisse i)eu à

inférieur

peu vers l'Est jusqu'aux steppes

du Kour

14,800


!>.,

tend,

du

ainsi
les

dire,

la

de

main par

ses

em-

plus avancés; à ces derniers

rameaux septentrionaux

montagnes persanes

dans


Mougan. Le mont Savalan, haut de

pour

branchements septentrionaux
se rattachent les

du courant

et de l'Araxe, se perdant entièrement

l'extrémité orientale
lui

des montagnes du Petit ou Anti-Caucase

et occidentaux

l'Elbours, dont la partie

la plus

des
sep-

tentrionale appartient à la Russie.

Le haut

plateau, situé au


Sud

des montagnes, que nous


12
venons de décrire, a im caractère essentiellement volcanique,
qui se prononce

Faisant

plus nettement

le

d'être

l'effet

conique et régulière;
le

Grand Ararat

les plaines,

sont tous éteints

ils


partie

la

centrale.

parfois isolés,

se dressent des volcans de forme

ces volcans

actuellement.

Dans

hauteur

considé-

mont Alaghez ou

„Oeil de

atteignent

p., tandis que le

16,906


rable de

superposés sur

en groupes,

parfois réunis

dans

la

Dieu", situé vis-à-vis, n'a guère qu'une altitude de 13,5U0

p.

Les plateaux de l'Arménie présentent dans leur configuragrands contrastes sons

tion générale de tout aussi

rapport

le

orographique et géologique, que ceux que nous avons
en parlant du Grand Caucase.

lés


yageur

peut

amplement

continuer

marche

sa

pas ferme

d'un

qui se déroulent devant

des beautés,

une hauteur de 6

Arrivé au plateau,

— 7000

et

lui.


signale

vo-

jouir
Iri,

à

p. au-dessus du niveau de la mer,

sous un ciel presque toujours serein

et

claire et transparente,

du pays

contours

les

dans une atmosphère
environnant se

dessinent à l'horizon avec une netteté surprenante et les effets

de lumière y ont souvent un charme magique. Quiconque aura


jamais parcouru
la

belle saison,

au mois de

c'est-à-dire

tobre, sera convaincu
côté

conduisant au mont Ararat i)eiidant

la route,

de la vérité

du Nord, après a\oir traversé

Septembre

on d'Oc-

de nos paroles. Parti
la riante vallée

d'Akstafa,

munie d'une bonne chaussée, qui monte graduellement vers

midi,

il

arrivera au

sommet

situé à

7124

blement surpris en apercevant devant
lac

bagh.

C'est

6.346

le

p.

geur.

et

y sera dou-


nappe azurée du

un tableau

grandiose et unique dans sou genre,

niveau du lac Goktcha se trouve à une hauteur de

au-dessus

presque 25 lieues
situé

p.

la

le

de Goktcha, limité à l'Est par la chaîne du Kara-

grand

puisque

lui

(l:i


de

la

carrées.

mer
Les

et

occupe

contours

une

surface

de

du Grand Ararat,

plus au midi, se dérobent encore aux regards du voya-

Ce

n'est

(pie


j)lus

loin,

à la station d'Akbty, que

le


13
snnimet de glace de ce géant surgit à riioiizon; à mesure que
le

voyageur avance sur

déroule devant

gard ébloui

la route

d'Erivau,

tableau, qui se

le

Le


devient de pins eu plus imposant.

lui,

est rivé

re-

à l'un des pins beaux panoramas, qui se

puissent imaginer.

m'empêcher de revenir encore une

Je ne saurais

Goktcha

lac

caractère

de dire à cette occasion quehiues mots sur

et

comme

qui


d'écoulement

pas

n'ont

6000—7300
du

tout;

d'eutre eux sont tributaires de l'Araxe.

à une hauteur de
ces parages

dée

-

le

7340

p.,

A

le


mais

l'Euphrate) du

dans lequel

Goktcha ou Sevanga, dont

il

bassin

tous moins grands que

lacs alpins,

tels

ces éternelles des cimes,

lui,

Caucase. Dans ce dernier

tres des glaçons, dont elles émanent;

de

l'été


geant

elle

présentent

souvent

de

lit

les

gla-

semblables à d'intarissables réservoirs,

seaux de glaciers, se fraient un passage sous

les

qui s'éten-

conti'aste frap-

alimentent les eaux des sources, dont plusieurs, en

impétueusement dans


commence

etc.

du Petit Caucase présentent un

pant avec ceux du Grand

l'Araxe,

au Xord,

sont les lacs de To-

poravau, Tchaldyr, Khosapinsk, Tabizkhouri
fleuves

de
là,

a déjà été question,

dent de l'Est an Nord et à r(Juest:

Les

élevé de

trachytiques ])eu élevées, qui séparent le


(affluent de

une série de

y

l'Ouest de l'Ararat,

déverse lui-même ses eaux. Loin de

il

il

plupart

la

lac le plus

Mourad-tchai

le

lacs

Balyk-goel, dont la rive méridionale est bor-

montagnes


de

se trouve

au-dessus de

p.

parmi ces

trait distinctif;

le

offrent

ils

(irand Caucase. Des lacs d'eau

une hauteur de

c\

mer, en constituent

en a

le


le

Trauscaucasie.

la

sous beaucou]) d'autres,

un contraste frappant avec
douce, situés

])lateaux de

des

liydrographi(iue

Sous ce rapport,

la

au

fois

obstacles

dans leur

pendant


les

infranchissables,

courant

venant moins impétueuses que lorsque

voûtes bleuâ-

puis elles se précipitent

vallées iuféi'ieures;

des

les

vj'ais ruis-

les

crues

chan-

inférieur et ne de-

eaux


finissent

par


14
Tels sont

se réiiuir daus la vallée priucipalo.

ban

et le

côté que

Térek.

De

quel

pi'incipales sources,

que

au Sud d'Ardaghan (où l'une délies porte

ce soit


JMarscban-sou,

c.

ou

source de perles)

à d.

Kou-

le

en est tout autrement du Kour.

Il

envisagions ses deux

i\ous

Rion,

le

nom de

le


à

au

l'Ouest,

pied du Taurus septentrional (où la seconde est appelée Gueulu)
les

deux sources ont de

la

Le grand

peine à s'é])andre.

nomme

d'eau froide et limpide, qu'on

tilet

j\Iarschan-sou, sort d'un

tuf volcanique rouge et se fraie péniblement

un passage à


vers la plaine occidentale, située presque au

même

lui;

un

d'un

Cypéracées,

lentement: des

roule

il

marécageux, l'entourent

sol

vert

La même

sombre.

Ce


réunies de Gueulu.

gban, que

cbose se réi)ète pour

(ju'aux

n'est

deux courants

les

qui

commencent à percer

hauteur, de la situation et de
et

jeter

la

nous nous flattons de

nous saura gré de ce

même


l'intérêt

un coup

entrave

cette ébauclie de la configuration

du Caucase un tableau, destiné à donner

calités,

eaux

les

la

de

efforts.

Nous joignons à
rale

teinte

portes de la ville d'Arda-


réunis

cbaîne des montagnes; une lave dure et vitreuse

beaucoup leurs

niveau que

grandissent sur

communiquent une

et lui

tra-

de

travail.

cette

II

l'aperçu

de

température de diverses


l'espoir,

la
lo-

que plus d'un lecteur

nous semble néanmoins que, dans

introduction,

il

nous faudrait encore

d'oeil rapide sur la Transcaucasie et

l'aspect général,

géné-

en tracer

tout en ayant soin de mentionner autant que

possible les lois météorologiques, dont elle subit l'influence.

Dans

ses


lectures publiques sur le C'aucase

Radde a donné une description
suivant

le

nu-ridien 62"

20'.

Caucase septentrional ou de
pas directement

A

le

sujet de

dr.

G.

instructive de cette route en

Je m'abstiendrai

la Ciscaucasie,


ma

le

INI.

de

parler

comme ne

du

touchant

faune.

l'entrée de la sombi'e et étroite

vallée

du Térek,

à une distance de 8 lieues géographiques, nous ouvre

qui,

la route.



15
qui conduit au Kasbek, tout

brusquement. Grâce à

montée rapide de

atteint

au bout de quelques

5681

p.

Par

des

caractère de la nature change

le

du Sud, jusqu'à

direction

la


la

pentes

la base

heures

souvent

raides,

montagiu's resserrent de tous côtés le

les

formant une espèce de muraille
d'une

on a dû recourir à

fois

artificielle,

le

la


Kasbek, ou

hauteur

la

dans

vallée

cette

orientale du

de

absolue

perpendiculaires,
étroit

lit

du Térek,

long de chaque rive.

poudre pour frayer

la


Plus
route

qui réunit la partie septentrionale du Caucase avec

provinces de la Géorgie. Cette voie est généralement con-

les

nue sous
que

le

nom

du Térek de Vladicaucase au Kasbek

vallée

la

de grande route militaire de Géorgie, tandis
porte

le

nom de détilé de Darial. Non seulement les forêts, les arbres
même sont bannis de cette agglomération de rochers. Çcà

sur les pentes un peu moins escarpées, un maigre ga-

et Là,

zon se maintient avec peine, taudis que dans
bles crevasses des rochers les jolies

Lychnides fouruisseut

et les

tagnes.

postais de

Kasbek

et

la flore

destiné ce pays

au berger. Ce n'est que dans

et

relais

de


les sjjecimens

La nature semble avoir

donnant aux habitants

la

comme un

la

absolue

données sur

En

les

est de

conditions

col,

7327

les


semblable à celui de la région
la

s'élar-

un

habitants vénèrent de-

6000

p.

températui'e

au-dessus de la

à la station de Goudaour, dont
p.,

que

nous

Finlande, par exemple, iud(>j)endamment

Goudaour

terrain


le

trouvons

les

météorologiques de cette contrée.

sphériques, qui y tombent en

A

les

objet sacré, nous rajjpelle la limite de

mer. Ce n'est qu'au Sud du
hauteur

chasseur

possibilité de cultiver l'orge;

zone des arbres à une hauteur de

la

mon-


comprise entre

la localité

misérable petit bois de bouleaux, que
puis longtemps

au

des

de Kobi, où débouchent plusieurs

grandes vallées des affluents du Térek, que
git,

innombra-

les

Campanules, Scrophulaires

abondance,

le

supérieur du

moyenne de


des

eaux

atmo-

climat

est assez

Grand

Caucase.

l'année est de 3°, 2 R.;


16
en été
froid;

est de

elle
il

arrive

R. Le mois de Février


10°, 2

môme

parfois que le

est

thermomètre

plus

le

descend

à



— ly'R.

Le mois de Janvier u a eu moyouiie que
S^jO R; le
6'',6 R. La quantité d'eau atmosphérique, qui
mois de Février



tombe du côté méridional de


En 1870

il

millimètres, donc

5

considérable.

174

—7

la

grande

route

est

relativement peu

tombé que 131, eu 1871

est

pouces au


mont do

(îoudaour, au-delà du col du

mat

chaîne,

la

nen

Mais au Nord de

total.

la

Croix, traversé par

8015

à une hauteur de

militaire,



cli-


le

p.

est bien plus froid et la neige plus abondante;

cela tient

à ce que le mont Kasbek, avec sa cime de 16,533

p.,

en glaciers énormes et que cette contrée est située

sui' le

abonde
ver-

sant septentrional de la chaîne.

Le long

du versant méridional du (îrand

n'avons qu'à suivre

de


maintenant

nous

nivellement du pays jusqu'à la capitale

le

amène au

nous

Géorgie, ce qui

la

voici

Caucase

dans

la

du Kour. Nous

bassin

vallée de l'Aragva,


de Mzkhet, ancienne capitale de

qui

s'unit

près

Géorgie, au bassin du Kour,

la

venant de l'Ouest. La chaussée y a été construite eu zig-zags
aigus


le

les

long d'une pente

raide donnant

sur le

blables à des nids d'hirondelles; les prairies

avec


les

champs

d'orge.

tagnes bouillonnent
jx's

midi.

habitations humaines sont suspendues aux rochers,

épares d'Azalées

les

Dans

Çà

et

sem-

alpines alternent

profondes crevasses des mon-

les


sources latérales de l'Aragva. Des grou-

animent

paysage.

le

4900

trouvons à une hauteur de

En

p.

A

Mleti nous nous

divers endroits on a

essayé de planter des tilleuls et des frênes et on a obtenu des
résultats très-satisfaisants. Plus bas, dans la vallée de l'Aragva,

commencent

les


s'abaisse jusqu'à

buissons.

3500

p.,

A

Passanaour, où

des

forêts

le

couvrent

niveau du
les

sol

versants

latéraux des montagnes, dont les sommets abondent en pâturages alpins.

La vigne prospère dans


ces

parages, sans ((u'on ait

besoin de la couvrir en hiver; à la manière géorgienne on la


17
laisse

pousser saus

la

La

tailler.

uue hauteur de 2700

localité rt'Auauour,

nous montre

p.

située

vignobles, couron-


les

Le

nés par les larges faîtes verdoyants de grands noyers.

y

est

un

bord

le

animal
sur les

et

de bonne

qualité,

ment des

taillis


domestique

les

est fort bas;

en revanche

richement

recouvre

par

Le Smilax.

les

haies

et

fois

au

confluent de

le


isolés.

midi, nous arrivons

comme

l'Aragva et du Kour,

1535

digne de remarquer (jue cet endroit est situé à

dessus du niveau de la mer. Nous nous trouvons

au-dessus du

niveau de

Tiflis,

que

le

une

Vitalba)

ramiflcations des montagnes trialéthiques.


aux dernières

soit

for-

contribuant

broussailles,

les

Sur

plante rampante,

(Clematis

clématite

la

quelques lieues, plus avant vers

tout à la

y

faisan et


le

beaucoup à l'aspect pittoresque des groupes

A

le sol

bosquets de Paliurus et de Rubus

impénétrables, habités

espèce de lynx (Felis cato-lynx).

y

buffle

très-utile et très-apprécié.

de l'Aragva, pour peu que

îles

à

Kour

ici


Il

p.

à

est

au-

200

p.

n'atteint qu'après

avoir parcouru jusqu'à trois lieues geographiipies, moyennant une
déclinaison ou chute de 10 pieds par verste.

Géorgie est située
par

un

dans

vallon

La


capitale de la

encaissé, formé à l'Ouest

montagnes trialéthiques, allant jusqu'au

les

et à l'Est par les

dernières circonvallations du

du Kour). C'est à

cette situation

lit

Kour,

du

.Tora

(affluent

enclavée que la ville est re-

devable de certaines particularités climatériques, d'autant plus
(|ue ce

(jui

sont justement les vents froids

soufflent

fréquemment

vallée étroite du Kour.
(jui

Il

et

du Nord

et de

Nord-Est,

avec beaucoup d'intensité dans la

faut y ajouter les vents

du Sud-Est,

n'y sont pas moins fréquents. Les observations faites

dant l'année 1870 ont donné

N.-O., 119 vents du N. et

de 1343

p.

la

les résultats suivants:

210 vents du

A

une hauteur

165 vents du

S.-E.

tem])érature moyenne de l'année de Tiflis a été

Le mois de Janvier, comme étant le mois
de l'aniK'c, a une température moyenne de +l'',2 H.

évaluée k 10V*° Rle

plus Froid

pen-


2


18
Il

même au

13°,

Avril

ciel

le

En

mois de Février.

est

revanche

chaleurs de 19"

amène déjà vers midi des

Mars généralement


serein.

mum

chaud;

la

température

du

celle

26''

mois

maxi-

l'api'ès-midi le

R. Le mois

moyenne

de

moyenne,


parfois jusqu'à 23"

de la température s'élève

au mois de Juillet jusqu'à

plus

moyenne

température

Dans

En

à l'ombre.

mois de Mai et de

les

leur

15° et 16" R.

entre

varie


De même
dans

Juin ne diffèreut que peu
qui

mois de Mars

le

II.

couvert et la température

souvent

de ce mois, 7^,4 R., est presque égale à

et

maximum

arrive cepeucUuit, que les gelées atteignent 6", 9 R.,

est de



25**


20'', 8

R.

est le

d'x\oîit

R. et à

l'ombre elle monte parfois jusqu'à 28" R. Les montagnes stériles

à peine pen-

et brûlantes et les bâtiments se refroidissent

dant

la

nuit.

Pour peu qu'on

on se réfugie

possibilité,

ait la


sur les hauteurs voisines. Tout languit.

11

n'y a

que

gales ligneux, poussant sur les pentes schisteuses
qui puissent

impunément braver

Au commencement

lant.

fraîchissent

cent

les

de

fréquemment

orages.


A

l'été

la terre;

Tiflis

et

rayons de ce

les

les

Astra-

stériles,

soleil

brû-

de courtes pluies d'orage radès

l'automne

le


est

mois d'Avril commen-

un

magnifique. Sous

presque toujours serein la température moyenne du mois

ciel

de Septembre tombe jusqu'à 16^,3 R.,
à 10", 1 R., du mois de

celle

Novembre à

6",3

du mois d'Octobre
R.

du mois de

et

Décembre à -f3",7 R.
Il


me

reste à faire mention

base en Asie, sur

rapporte

les

le

d'une localité

nom

premières notions sur

de Talyche,

les lépidoptères

la

n'est,

mer Caspienne,
proprement


dit,

de ce pays,

1829. Situé à
ce district,

l'angle

portant

que l'extrémité

tentrionale de l'Elbours et des pays plats de

le

le

sep-

Masanderan

de Ghilan, disposés au pied de cette chaîne vers
chaîne d'Elbours

ayant sa

plateau de l'Iran. C'est Ménétriés qui a


incorporé à l'empire russe depuis l'année

formé au S.-O. par

isolée,

et

Nord. La

entoure en demi-cercle, légèrement arrondi,


19
live uu'iidioiiale de la

la

mes

se préi-ipitent en

7()()()

étroite de terre

couvrent

ses ci-


la(|iielle

pied

montagnes

des

D'épaisses

fertile.



bande

qu'une

d'arbres à feuilles

forêts

versants et se répandent sur les bas-fonds nuiié-

les

On y

cageux.


Casiiiemie, vers

pentes escarpées d'une hauteur de 6

ne laissant au

p..

mer

rencontre des espèces d'arbres propres aux ré-

gions d"Asie. ainsi que des représentants de la race féline de
ce continent, tels que le tigre, la panthère etc.

L'extrémité septentrionale de

tins

la

de

la

la

chaîne d'Elbours, qui appar-

commence aux sources de


tient à la Russie,

chaîne,

oîi

s'élève

la

de laquelle se

X.-().,

Ton

et d'où

p.

plaine d'Ardebil, à l'extrémité

dressent les contours

Savalau (14,800

p.).

aux con-


cime du Tchindan-Kala, dont

hauteur approximative est de 7000

à rOuest la vaste

l'Astara,

apei-(;oit

occidentale

réguliers du majestueux

Les montagnes inclinent d'abord vers

puis en tournant

vers l'Est, elles

décrivent un demi-

cercle et persistent enfin dans leur direction vers le Nord;

beaucoup d'endroits

mées „tètes"
teur de


elles

— parmi

8034

p.

Du

lesquelles le Kus-gourdi atteint la

haut de ces montagnes

l'Est,

vallées

le

du voyageur

l'oeil

contrées

très-dif-

dans
de


la

rapport du climat et de la configuration du
la

direction de la mer,

elles

sol.

s'éteudent les profondes

Lenkoranka, de l'Astara

toutes trois très-boisées;
et

hau-

strictement séparées et offrant deux contrastes frap-

pants sous

A

en

sont surmontées de cimes isolées, nom-


embrasse à sa droite et à sa gauche deux
férentes,

le

et

du

Viliasch-tchai,

débouchent dans un

pays plat

marécageux, où leurs eaux deviennent stagnantes, faute de

pouvoir
leur

atteiiidre

barrent

le

la

mer Caspienne, dont


passage.

Au

bois de jonc s'étendent le long

grands bassins d'eau adhérant
dans

le

pays plat viennent

les

i)ied

les

dunes

basses

des montagnes d'énormes

d'une espèce de lagunes ou
les

uns aux autres;


forêts vierges

tesques (Quercus castaneaefolia) et

d'une

plus

d(;

loin,

de chênes gigan-

espèce

touti'

parti2*.


×