I
Tome 70 5>X'
Fascicule 3 (N os 25-27)
Septembre 1963
REVUE SUISSE DE ZOOLOGIE
ANNALES
DE LA
SOCIÉTÉ SUISSE DE ZOOLOGIE
ET DU
MUSÉUM D'HISTOIRE NATURELLE DE GENÈVE
MAURICE BEDOT
fondateur
PUBLIÉE SOUS LA DIRECTION DE
EMILE DOTTRENS
Directeur du
Muséum
d'Histoire naturelle de
Genève
AVEC LA COLLABORATION DE
HERMANN
GISIN
Conservateur des arthropodes
et
EUGÈNE BINDER
Conservateur des invertébrés
GENEVE
IMPRIMERIE ALBERT KUNDIG
1963
JO»
REVUE SUISSE DE ZOOLOGIE
Tome
70.
En
cours de publication.
Pages
Jacques de Beaumont. Les Ammophiles paléarctiques du groupe de nasuta.
(Hym. Sphecid.). Avec 65 figures dans le texte
N°
1.
N°
2.
N°
3.
Bernd Horning. Zur Kenntnis der Endoparasitenfauna des Eichhörnchens
(Sciurus vulgaris) in der Schweiz. Mit 1 Textabbildung
J. L. Perret. Les Gehkonidae du Cameroun, avec la description de deux sous-
N°
4.
espèces nouvelles. Avec 5 figures dans le texte
Hans-Rudolph Haefelfinger. Remarques biologiques
sujet,
Avec
de quelques Tritoniidœ de
11 figures dans le texte
Hermann
la
25
47
systématiques au
Méditerranée (Moll. Opisthobranchia)
et
.
61
Gisin. Collemboles d'Europe. V.
Avec 20
dans
N°
N°
5.
N°
7.
N°
8.
N°
9.
N°
10.
L. N. Ruben, Lucké carcinoma implants in regenerating and regressing
urodele limbs. With 4 figures
N°
li.
N°
12.
N°
13.
N°
14.
M. Balls, Xenoplastic implantation of amphibian lvmphoid tumours.
With 5 figures
J. Bovet, Etude, par l'analyse du contenu de pelotes de Chouette Effraie
(Tyto alba), de fluctuations dans les populations de Micromammifères.
Avec une tabelle et une figure dans le texte
A. M. Du Bois et F. Griessen, L'activité athrocytaire chez le fœtus de rat
et de cobaye. Avec une planche
H. R. Haefelfinger, Bedarf die marine Fauna der mediterranen Küs-
N°
15.
P. E.
N°
16.
W. Huber und H. Sägesser,
6.
1
le texte.
77
Georges Dubois. Contribution à l'étude des Trématodes de Chiroptères.
Revision du genre Allassogonoporus Olivier 1938 et note additionnelle sur
le sous-genre Prosthodendrium Dollfus 1931. Avec 4 figures dans le texte
103
E. Binder. Les Types de la Collection Lamarck au Muséum
de Genève. Mollusques vivants. V. Avec 34 figures dans le texte
...
127
Robert Matthey. Polymorphisme chromosomique intraspécifique chez un
Mammifère Leggada minutoides Smith (Rodentia-Muridae). Avec 15 figures dans le texte
173
G.
Mermod
figures
et
H. Saint Girons
et
E. Kramer. Le cycle sexuel chez Vipera berus
(L.)
en
montagne
191
tenzone eines Schutzes?
224
237
244
249
252
Howse, Zur Evolution der Erzeugung von Erschütterungen
als
....
258
Verkeilung und Wölbung der Frontalia beim
Reh (Capreohis capreolus). Mit 7 Textabbildungen
267
Benachrichtigungsmittel bei Termiten. Mit
3
Textabbildungen
(Voir
sili te
Prix de l'abonnement
Suisse Fr. 75
—
page 3 de
la couverture)
:
Union postale
Fr. 80.
—
(en francs suisses)
Les demandes d'abonnement doivent être adressées à
la
Revue Suisse de Zoologie, Muséum
la
rédaction de
d'Histoire naturelle,
Genève
REVUE SUISSE DE ZOOLOGIE
Tome
n° 25 — Septembre 1963
337
70,
Le genre Pseudogonatopus
à
Madagascar
(Hym.-Dryinidae)
par
BENOIT
P. L. G.
Musée Royal de l'Afrique Centrale, Tervuren
Avec 6
figures
dans
le
texte
Le Centre d'Identification des Insectes entomophages, patronné
la Commission Internationale de Lutte Biologique m'a fait
parvenir pour étude, par l'entremise du D r Claude Besuchet
(Genève) une série de Dryinides obtenus par élevage, à Madagascar, du Delphacide Perkinsiella saccharicida Kirk., nuisible aux
cultures de Canne à sucre dans l'île.
La collection se compose de deux espèces inédites du genre
Pseudogonatopus Perkins, nettement différenciées de P. pilosus
Benoit, la seule espèce du genre connue jusqu'à présent de Madagascar mais dont l'hôte n'est malheureusement pas connu.
Du point de vue parasitologique il est important de noter la
présence de deux espèces du genre Pseudogonatopus vivant dans la
même espèce de Membracidae dans une seule localité; il n'est
par
d'autre part pas sans intérêt de souligner
Perkinsiella saccharicida Kirk à
le fait
que
les
élevages de
Madagascar ont fourni en matière
de parasites uniquement des espèces du genre Pseudogonatopus
Perkins.
A
l'occasion de la description de ces
m'a semblé utile de
nouveaux venus.
deux espèces nouvelles il
aux deux
situer P. pilosus Benoit par rapport
Rev. Suisse de Zool., T.
70, 1963.
24
VLOt
338
P. L. G.
BENOIT
Genre Pseudogonatopus Perkins
1905. Perkins,
1953. Benoit,
Hawai Sugar Planters Assoc, Experim.
Mem. Inst. Sc. Madag. E, 5:389.
Stat.,
Ent. 1 :34.
Femelle aptère. Palpes labiaux Inarticulés. Palpes maxillaires
1 du funicule
mais plus de deux fois
funiculaires graduellement
quadriarticulés. Mandibules quadridentées. L'article
presque deux
fois aussi
long que
l'article 2
Les articles
Sur les cinq derniers articles du funicule les
tyloïdes sont groupés par bande compacte dans le sens longiaussi long
que
le
pédicelle.
élargis vers l'apex.
tudinal.
Tous
les
articles
présentent des pores hyalins dispersés qui
correspondent à l'insertion de soies tactiles différenciées et qui sont
nettement plus larges que
articles
du
les
autres
soies.
Les deux derniers
funicule présentent des organes internes qui, à
naissance n'ont pas encore été décrits;
ils
tion microscopique à l'examen par contraste de phase.
un
situés sur la face ventrale
con-
Ils
sont
sur l'avant-dernier article en position
prébasale; deux sur l'article terminal dont
l'autre en position
ma
apparaissent en prépara-
médiane. Ces organes
un en position prébasale,
se
d'une bourse globuleuse à trois lobes,
présentent sous l'aspect
dont
la
surface
semble
hérissée de très petites spicules. Suivant les espèces cette bourse
communique avec
de vacuoles.
la surface par deux ou trois grands pores à l'allure
Extérieurement la localisation de ces organes est
apparente par
la
présence d'un grand nombre de courtes soies
Malgré
que la structure fondamentale de ces organes soit constante, la
forme générale de la bourse et surtout l'allure des trois lobes sont
serrées et qui se trouvent en réalité à la base de la bourse.
différentes suivant les espèces, de
cuoles
».
même
que
Ces derniers peuvent varier suivant
le
nombre des
«
va-
l'article:
P. spiracularis n.sp.: 3 vacuoles aux deux bourses de l'article
terminal, 2 vacuoles à la bourse de l'article subterminal.
P. perkinsiellavorus n.sp.
:
2 vacuoles aux trois bourses.
Face dorsale de la tête concave avec une carène médiane.
Carène occipitale absente.
LE GENRE PSEUDOGONATOPUS A
MADAGASCAR
339
muni d'une rangée de
médian porte
Article latéral de la pince des pattes
papilles sensorielles et d'une dent préapicale. L'article
une rangée double de papilles mélangée avec des soies sensorielles,
son extrémité élargie porte une touffe de papilles. L'article I des
tarses I aussi long que l'article 4. Trochanters très élancés et
longuement pétioles. Pronotum à constriction postbasale avec un
sillon
arqué dorsalement. Mésonotum pétioliforme.
Clé des espèces
i.
2.
malgaches
Mésopleures densément striés en travers. Propodeon strié
transversalement depuis sa base jusqu'à la bosse, celle-ci complètement lisse et luisante: les diverses parties du corps hérissées de
1.
pilosus Benoit
longues soies noires
Mésopleures chagrinés. Le corps dépourvu de soies noires
Spiracules du propodeon saillants.
Une zone
...
2
basale, assez étroite,
striée en travers. Le sommet de la
bosse propodéale présente une incurvation étirée dans le sens
longitudinal. Face verticale du propodeon munie de carènes
2. spiracularis n.sp.
transversales fortes mais espacées
du propodeon fortement
...
- Spiracules du propodeon pas saillants.
du propodeon
Une zone
très finement striée en travers.
basale, étroite,
Le sommet de
la
bosse propodéale régulier. Face verticale entièrement couverte
de fines stries très serrées
3. perkinsiellavorus n.s.p
....
1.
1953. Benoit,
Pseudogonatopus pilosus Benoit
Mém.
Madagascar: Isoanala
Inst. Scient.
III.
Madag.
E., IV:390.
Muséum
1938 (A. Seyrig), holotype ? au
National d'Histoire Naturelle, Paris.
2.
Pseudogonatopus spiracularis n.sp.
(Fig. 1-3).
Entièrement d'un ferrugineux pâle sauf le dernier article du funicule antennaire blanc et l'abdomen brun foncé.
Bord
Tête
lisse,
inférieur
du
clypéus
tronqué
sur
luisante avec quelques traces de
sa
zone
médiane.
sculpture chagrinée
340
BENOIT
P. L. G.
en haut du vertex. Carène frontale complète. Les dents mandibulares progressivement plus fortes du haut en bas. Article 1
du funicule antennaire plus de deux fois aussi long que large au
sommet;
combinés;
il
est
de peu plus court que
l'article 2 est 2,6 fois aussi
les
deux
articles suivants
long que large;
exactement deux fois aussi long que large; les
graduellement élargis. Palpes labiaux voir figure.
l'article
3
articles suivants
Fig. 1-3.
Pseudogonatopus spiracularis n.sp.
Palpe maxillaire.
Pronotum
et
lisse
Palpe
2.
luisant;
le
angles postérieurs pas prolongés,
rides longitudinales.
cave en
haut
ils
profil et
3.
Antenne.
bord antérieur pas
ses
côtés
incisé,
présentent
ses
quelques
pétioliforme, sa face dorsale con-
finement granuleuse. Mésopleures dilatés; vus du
dépassent
luisante avec
Mésonotum
labial.
une
anguleusement
le
propodeon; leur surface
Les spiracules du
très fine sculpture chagrinée.
propodeon possèdent des bords
podeon, assez étroite est striée
La zone basale du proen travers. Le sommet de la bosse
saillants.
propodeale un peu divisée en deux par
la
présence d'une faible
LE GENRE PSEUDOGONATOPUS A MADAGASCAR
incurvation médiane;
podeon avec de
il
est lisse et luisant.
341
Face verticale du pro-
fortes stries et carénules transversales assez es-
pacées.
Les pattes
que
I
typiques pour
le
genre; l'article tarsal 2 plus long
3 et son prolongement en forme de languette couronnée de
le
quatre longues
Longueur: 3
Hôte:
soies.
mm.
Perkinsiella saccharicida Kirk (Homoptera-Delphacidae)
Madagascar: Brickaville 6 Ç$ obtenues par élevage en mars 1961,
juillet 1961 (ce spécimen était entré dans
le stade nymphal le 3 juin) et 31 juillet 1961; tous obtenus par
23 mai 1961, 3 juin 1961, 3
M. Sigwalt.
Holotype au Muséum d'Histoire Naturelle, Genève; paratypes
au Musée Royal de l'Afrique Centrale, Tervuren.
Note
Le spécimen obtenu le 23 mai présente un propodeon
dorsum est creusé sur tout son pourtour et contourné
par une forte carène; il s'agit très probablement d'une déformation
:
aberrant. Le
de nature tératologique.
3.
Pseudogonatopus perkinsiellavorus
n.sp.
(Fig.
Noir aux parties suivantes jaunes: antennes sauf
le
ment blanc, moitié distale du pronotum, le mésonotum,
du propodeon et la majeure partie des pattes.
Identique à l'espèce précédente sauf
l'article
les
4-6)
dernier segl'extrémité
caractères suivants:
4 des palpes maxillaires obliquement découpé à l'apex qui
porte deux macrochètes; l'article 2 des palpes labiaux plus globuleux.
Le bord inférieur du clypéus largement arqué.
L'article 1
du
funicule antennaire très grêle, plus de 7 fois aussi long que large;
est par contre nettement plus court que les deux articles suivants
combinés (proportion 43/50); l'article 2 est 3,2 fois aussi long que
il
large, l'article 3
cles
exactement
trois fois aussi long
que
large.
Les
arti-
antennaires sont donc nettement plus étirés que chez P. spira-
cularis.
Les côtés du pronotum
postérieure.
lisses et
Le mésonotum avec quelques
concaves sur leur moitié
rides longitudinales très
fines.
Mésopleures pas dilatés et pas anguleux, leur surface densé-
ment
striée
en travers surtout sur leur moitié distale. Les spiracules
342
P. L. G.
du propodeon pas saillants et
et simplement arrondie. Une
striée
en travers,
le
la
BENOIT
bosse de cet organe peu exprimée
étroite zone basale
restant est mat.
La
du propodeon
est
face verticale couverte de
striation fine et serrée.
Longueur: 3,5
mm.
Fig. 4-6.
Pseudogonatopus perkinsiellavorus n.sp.
4.
Hôte:
Palpe maxillaire.
5.
Palpe
labial.
6.
Antenne.
Perkinsiella saccharicida Kirk, forme macroptère (Ho-
moptera-Delphacidae).
Madagascar: Brickaville, spécimen $ entré en nymphose le
éclos le 17.10.1960. Elevage réalisé par M. Sigwalt.
Holotype au Muséum d'Histoire Naturelle, Genève.
24.9.1960,
REVUE SUISSE DE ZOOLOGIE
Tome
n° 26 — Septembre 1963
343
70,
Beiträge zur Fortpflanzungsbiologie
von Meriones shawi
(Mammalia, Rodentia)
von
SALZMANN
Roland Christian
Basel
1
Mit 17 Textabbildungen
INHALT
Einleitung
346
Herkunft, Haltung und Zucht der Tiere
347
Methodik
348
A.
Der Oestruszyklus
348
Einführung
Die Zyklusstadien im Vaginalausstrichbild und im histologischen Präparat (mit Berücksichtigung des ovariellen Zyklus)
Material und Methoden
1.
.
a)
Der Oestruszyklus im Vaginalausstrichbild
b)
Die Korrelation des Vaginalausstrichs mit
schen Schnittpräparat des Vaginalepithels
c)
d) Die zyklischen Veränderungen
1
351
dem
histologi-
Der Ovarialzyklus
Zeitpunkt der Ovulation
Anzahl der ovulierenden Follikel
Die Bildung und Regression des Corpus luteum ovulations
:
Derzeitige Adresse
:
am
Uterus
351
354
356
356
357
358
359
Zoologisches Institut der Universität Bern, Sahlistr.
Rev. Suisse de Zool.,
T. 70, 1963.
25
8.
344
2.
R. C.
SALZMANN
360
Die Zykluslänge
361
Diskussion
3.
362
Die Pseudogravidität
a) Die Entstehung einer Pseudogravidität in Anwesenheit
eines
Männchens
363
b)
Die Erzeugung einer Pseudogravidität durch das Einführen eines Vaginalpfropfes
c)
Die Pseudogravidität bei in Gruppen gehaltenen Tieren
d) Die Länge der Pseudogravidität
367
Histologische Untersuchung des Genitalapparates pseudoträchtiger Tiere
mit Deciduomen
a)
Deciduome
b)
Deciduome bei induzierter Pseudoträchtigkeit
Deciduombildung im traumatisierten Uterus
373
Diskussion
375
c)
5.
365
367
Diskussion
4.
363
bei spontaner Pseudoträchtigkeit
Der Vaginalverschluss
bei adulten
370
372
Tieren
a) Allgemeine Beobachtungen
376
Genitalapparates
von
die Vaginalöffnimg:
Der
b)
Darstellung der Histologie des
Tieren mit Vaginalverschluss
c)
Der Einfluss der Ovarien auf
Effekt bilateraler Ovariektomie
376
380
d) Die hormonale Beeinflussung der Vaginalöffnung durch
6.
381
Diskussion
385
Der Oestruszyklus während der Laktation
a)
b)
c)
7.
Stilboestrol
Der Postpartumoestrus
388
Der Vaginalverschluss während der Laktation
....
Der Eintritt des ersten auf den Postpartumoestrus folgenden Oestrus
389
Diskussion
390
Die Wirkung von Oxytocin auf den Oestruszyklus
Resultate
8.
Diskussion
9.
391
und Schluss
Die Unterbrechung der Pseudogravidität durch Ergocornin
Die Beeinflussung des Oestruszyklus durch Licht
Diskussion
389
392
.
394
396
397
399
BEITRÄGE ZUR FORTPFLANZUNGSBIOLOGIE VON MERIONES SHAWI
10.
Der Östruszyklus
alternder Tiere
401
Diskussion
402
B.
1.
Die Gravidität
Implantation und Placentation
403
Diskussion
2.
409
Die Vaginalblutung trächtiger Tiere
414
416
Diskussion
3.
Die Verzögerung der Implantation
bei laktierenden
Tieren
.
Der Verlauf der Gravidität nach
bilateraler
Ovariektomie und
die Beeinflussung der Geburt durch Hormonsubstitution
am
420
ovariektomierten Tier
424
Diskussion
5.
Die Wurfgrósse
6.
Das
1.
2.
427
Geschlechts Verhältnis in den
G.
Würfen
427
Die Postembryonalentwicklung
Die Entwicklung in den ersten drei Wochen nach der Geburt
.
Die Gewichtsentwicklung der Jungen
Das Erreichen
428
431
432
Diskussion
3.
417
419
Diskussion
4.
345
der Eortpflanzungsfähigkeit
a)
Der Zeitpunkt der Vaginaleröffnung
434
b)
Der Vaginalausstrich im Zeitpunkt der Vaginaleröffnung
436
c)
Die Histologie des Genitalapparates vor der Vaginaleröffnung
d) Der Zyklusverlauf
e)
im Anschluss an
die Vaginaleröffnung
436
437
Die adoleszente Sterilität
437
Diskussion
439
Zusammenfassung
439
Literatur
446
346
R. C.
SALZMANN
EINLEITUNG
Seit einigen Jahren wird in Basel Meriones shawi shawi
Duvernoy, eine Wüstenratte Nordafrikas, gezüchtet. Sonderheiten
im Sexualgeschehen dieser Tiere im Vergleich zu anderen Laboratoriumsnagern Hessen eine gründliche Untersuchung ihrer Fortpflanzungsbiologie wünschenswert erscheinen. Auch in oekologischer und
epidemiologischer Hinsicht dürfte eine solche Untersuchung von
gewissem Wert
sein,
da die Gattung Meriones in Wüstengebieten
unsere Haus- und Wanderratten vertritt (Geigy und
die
Herbig
1955),
wegen Wassermangel jene ariden Zonen nicht besiedeln können.
Grössere Studien zur Fortpflanzungsbiologie der Gattung
Meriones fehlen bisher; dagegen befassen sich verschiedentlich
kleine
Publikationen
mit
dieser
Nagerart.
So
veröffentlichte
Lataste 1887 eine Arbeit über Meriones shawi Duvernoy, die
Angaben enthielt über den Brunstrhythmus, die Länge der Tragzeit, Wurfgrösse und Postembryonalentwicklung gefangener Tiere.
Auch in einer zweiten Untersuchung beschäftigte sich Lataste
(1891) neben andern Nagern mit den beiden Arten M. shawi und
M. longifrons. Im gleichen Jahr 1891 beschrieb Duval ein Entwicklungsstadium der Placenta von M. shawi.
Später wurden Mitteilungen über Gefangenschafts- und Freilandbeobachtungen verschiedener Merionesarten veröffentlicht. Es
sei
hingewiesen auf die Arbeiten über
(Bodenheimer
1949), über die persische
M. tamaricinus tristrami
Wüstenmaus M. persicus
persicus Blanford (Eibl-Eibesfeldt 1951) sowie andere Meriones-
arten (Petter 1953, 1955
a, b).
Meriones shawi wird auf Grund der umfassenden Darstellung
der Säugetiersystematik von Simpson (1945) und der Systematik
von Chaworth-Musters und Ellerman (1947) innerhalb der
Ordnung Rodentia folgendermassen eingegliedert: Unterordnung:
Myomorpha, Superfamilie: Muroidea, Familie: Cricetidae, Subfamilie: Gerbillinae, Genus: Meriones Illiger, Subgenus: Pallasiomys
Heptner, Species: Meriones shawi Duvernoy, Subspecies: Meriones
shawi shawi.
Die Gattung Meriones ist in ungefähr 75 Arten und Unterarten
über Nordafrika, Osteuropa und Südwest- und Zentralasien verbreitet
(Ellerman
1941).
BEITRÄGE ZUR FORTPFLANZUNGSBIOLOGIE VON MERIONES SHAWI
347
Herrn Prof. Dr. A. Portmann möchte ich an dieser Stelle für die
Anteilnahme danken, die er meiner Arbeit entgegenbrachte. Mein
besonderer Dank gilt meinem Lehrer, Herrn PD Dr. E. Flückiger,
für die zahlreichen Hinweise und Ratschläge, mit denen er mir zur
Seite stand. Auch Herrn Dr. A. Cerletti, Direktor der medizinischbiologischen Abteilung der Firma SANDOZ AG. Basel, spreche ich
meinen besten Dank aus. Im Tierstall der Abteilung fand Meriones
shawi Unterkunft und Pflege, und in den Laboratorien konnte ich
zeitweilig Versuche durchführen und von vielerlei Einrichtungen
Gebrauch machen. Ferner gilt mein Dank der Universität Basel
für die
Gewährung
eines Stipendiums.
Herkunft, Haltung und Zucht der Tiere
Einige Tiere der Art Meriones shawi wurden 1954 von Herrn Prof.
Dr. H. Wirz (Basel) aus dem Pasteur-Institut in Tunis nach Basel eingeführt. Sie wurden damals im Physiologischen Institut der Universität
gepflegt.
Nachkommen dieser Tiere werden seit 1957 im Tierstall der Firma
Sandoz AG. Basel weitergezüchtet. Hier werden sie in einem Raum
gehalten, in dem eine Temperatur von 24° C herrscht; die relative Luftfeuchtigkeit beträgt 50 60%. Tageslicht dringt in den Raum ein, doch
stehen im Winter die Tiere während der Arbeitszeit ausserdem unter
dem Einfluss von künstlichem Licht (7 Uhr morgens bis 5 Uhr abends).
Die Tiere leben in Holzkisten (Grösse 40 x 30 X 20 cm), die mit
einem Deckel aus Drahtgitter versehen sind. Der Boden wird mit
Sägemehl oder Hobelspänen bedeckt; zudem erhalten die Tiere etwas
Stroh. Dank einer geringen Harnabgabe der Tiere ist die Reinigung der
—
Käfige nur ungefähr alle 2 Wochen nötig.
Die Wüstenratten werden mit ,, Alex-Hundekuchen" (Firma W. Bracher, Papiermühle, Bern) gefüttert, die Grünfutter und Fleisch in
Trockenform, Kohle, sowie Vitaminzusätze enthalten. Diese Nahrung
wird durch Körnerfutter ergänzt. Die Tiere benötigen kein Wasser;
jeden zweiten Tag erhalten sie aber frische Karotten.
In der Zucht wird in der Regel je ein Weibchen (ausnahmsweise auch
deren zwei) zu einem einzeln gehaltenen Männchen gebracht. Sind Junge
geworfen worden und zeigt es sich, dass der Bock das säugende Weibchen
nicht stört, so wird er während der nächsten Nacht, die auf die Geburt
folgt, bei der Familie gelassen. So kann unter Umständen im Post-
partumoestrus eine Begattung stattfinden. Das Männchen wird dann
entfernt.
Mutter und Junge bleiben während einem Monat zusammen. Hat
nach der Begattung im Postpartumoestrus eine Trächtigkeit eingestellt, so wird das Weibchen zum Werfen allein gesetzt. In den andern
sich
343
R. C.
SALZMANN
—
2 Wochen
Fällen bleibt das von seinen Jungen getrennte Tier wahrend 1
und wird dann wieder zu einem Männchen gebracht. Die Tiere
werden in der Regel nach zwei bis drei Trächtigkeiten oder im Alter
allein
von einem Jahr aus der Zucht genommen.
Junge im Alter von einem Monat werden nach Geschlechtern getrennt
und in Gruppen von bis zu sechs Tieren pro Kiste vereinigt. Es kommt
auch vor, dass eine Trennung erst erfolgt, wenn die Tiere geschlechtsreif
und die Weibchen trächtig geworden sind. Um einer engen Inzucht
vorzubeugen, wird von dieser Methode aber meist abgesehen.
Methodik
Die zur Abklärung der einzelnen Fragen angewandten Methoden
sind so verschiedenartig, dass sie jeweils in den entsprechenden Kapiteln
angeführt werden.
Nur auf die histologische Technik sei an dieser Stelle kurz hingewiesen. Die zu untersuchenden Tiere wurden zum grössten Teil mit
Aether, in wenigen Fällen mit Chloroform oder Leuchtgas getötet. Die
Organe wurden in Bouin-Dubosq fixiert und durch die Alkohol-Reihe
über Methylbenzoat und Benzol in Paraffin vom Schmelzpunkt 54 58° C
—
übergeführt. Die Schnittdicke betrug in der Regel 7 fx, in speziellen
Fällen 10 u.. Die Schnitte wurden mit Hämalaun-Benzopurpurin, Hämalaun-Eosin und Azan gefärbt. Nach der Entwässerung wurden sie mit
Cyclonlack übergössen, der innerhalb von 24 Stunden erhärtete. Das
Verfahren eignete sich besonders gut für grosse Schnittserien, wie sie
in unserm Fall entsprechend der Grösse der Organe entstanden; das
Eindecken mit einem Deckglas fällt bei dieser Methode weg. Einzelne
Objekte wurden mit Kanadabalsam und Deckglas eingeschlossen.
A.
DER OESTRUSZYKLUS
Einführung
In den folgenden Abschnitten werden neben morphologischen
Veränderungen des Genitalapparates, die im Verlaufe des Oestruszyklus auftreten, auch Fragen berührt, welche die endokrine
Steuerung des Fortpflanzungsgeschehens betreffen. Deshalb soll an
dieser Stelle als Einführung und zugleich als Grundlage für die
späteren Diskussionen eine knappe zusammenfassende Darstellung
der endokrinen und zentralnervösen Faktoren gegeben werden,
die für das Zustandekommen des Oestruszyklus von Bedeutung
sind.
BEITRÄGE ZUR FORTPFLANZUNGSBIOLOGIE VON MERIONES SHAWI
349
Der Oestruszyklus ist bedingt durch die rhythmische Ausschüttung der gonadotropen Hormone und der Gonadenhormone.
Die nicht geschlechtsspezifischen gonadotropen Hormone sind sowohl
im weiblichen wie im männlichen Geschlecht wirksam. Sie werden
den basophilen Zellen des Hypophysenvorderlappens gebildet.
Im weiblichen Organismus kontrollieren sie die Tätigkeit des Ovars;
für die volle Funktion dieses Organs ist das Zusammenwirken dreier
Hormone nötig. Das follikelstimulierende Hormon (FSH, Prolan A)
bringt das Wachstum der Follikel im Ovar in Gang. Mit der Reifung
der Follikel ist eine Phase im Oestruszyklus des Tieres verbunden,
die durch das charakteristische Brunstverhalten gekennzeichnet ist.
Unter der Wirkung des luteinisierenden Hormons (LH, Prolan B)
kommt es zur Ovulation; die Granulosazellen des Follikels wandeln
sich zu Luteinzellen um. Das luteotrope Hormon (LTH) löst die
in
Progesteron-Sekretion der Luteinzellen des Gelbkörpers aus und
Ausschüttung von Progesteron aufrecht.
zu den gonadotropen Hormonen sind die Gonadenhormone weitgehend geschlechtsspezifisch. Die Ovarialhormone
beeinflussen u.a. den Zustand des Genitaltraktes. Bei Nagern ist die
Vagina derjenige Teil der akkzessorischen Organe, der unter der
Wirkung dieser Hormone die auffälligsten Veränderungen zeigt.
Unter dem Einfluss des in den heranreifenden Follikeln gebildeten
erhält die
Im Gegensatz
Follikelhormons
und
(Oestrogen)
proliferiert
die
Vaginalschleimhaut,
Lagen der Epithelzellen werden bei genügend
grossen Hormonmengen keratinisiert (Klein 1937; Deanesly
1960). Das Corpus luteum-Hormon oder Progesteron wird in den
Gelbkörpern gebildet. Es führt zusammen mit geringen Oestrogenmengen zu einer Verschleimung des Vaginalepithels (Klein
die obersten
1937;
Deanesly
1960).
Im Uterus
fördert es die Sekretion der
Drüsen.
Die Entwicklung der Ovarien, Reifung der Follikel, Ovulation
und Verwandlung der gesprungenen
Follikel in Gelbkörper und
auch die an den akkzessorischen Genitalorganen sich
abspielenden rhythmischen Veränderungen stehen unter der Kontrolle des Zentralnervensystems und der Adenohypophyse (gonadotrope Hormone). Ira Gehirn können hypothalamische Zentren als
..Sexualzentren" lokalisiert werden (Sawyer 1959; Everett 1959),
deren Reizung oder Hemmung von im Blute zirkulierendem
Oestrogen oder Progesteron abhängt. Die Steuerung des Oestrus-
damit
letztlich
350
R. C.
SALZMANN
damit auf dem Prinzip eines Rückkoppelungsder Sekretion von Gonadotropinen durch
das Hormon des Empfangsorgans ist einer der wichtigen Prozesse
in diesem System („Negative Rückkoppelung", Rothchild 1960 b).
Diese Rückkoppelung lässt sich dadurch nachweisen, dass Entfernung des Empfangsorgans zu einer zunehmenden Sekretion der
gonadotropen Hormone führt, was eine Bildung von sog. Kastrationszellen in der Hypophyse zur Folge hat; anderseits führt Zufuhr
des Hormons des Empfangsorgans zu einer Verminderung der
Sekretion des gonadotropen Hormons, was die Regression des
Empfangsorgans bedingt. Im Oestruszyklus gilt dieses Gesetz der
negativen Rückkoppelung nur für die Ausschüttung von FSH
und LH. Anders verhält es sich mit der Beziehung zwischen Progesteron und luteotropem Hormon. Es wird angenommen, dass die
zyklus
beruht
systems; die
Hemmung
Hypophyse selbsttätig LTH ausschüttet, ihre Sekretion aber
gehemmt wird durch einen zentralnervösen Einfluss (Rothchild
1960 b). Erst wenn die Aktivität dieses Hemmzentrums unterdrückt wird, sezerniert die Hypophyse LTH. Dies lässt sich sehr
schön nachweisen durch Läsionen im Hypothalamus, die zu per-
LTH-Ausschüttung führen (McCann und Friedmann
Hypophyse (Quilligan
und Rothchild 1960) infolge Trennung der Hypophyse vom Hypothalamus fällt die zentralnervöse Hemmung des Hypothalamus auf
die LTH-Sekretion weg. Die transplantierte Hypophyse schüttet in
der Folge LTH aus, das die Gelbkörper aktiviert und zur Progesteronproduktion veranlasst. Im Gegensatz zu den Vorgängen
im „negativen Rückkoppelungssystem" übt Progesteron keinen
hemmenden Einfluss auf die Sekretion von LTH aus, sondern hat
eine Förderung der LTH-Ausschüttung zur Folge („positive Rückkoppelung", Rothchild 1960 b).
Der hypothalamo-hypophysäre Mechanismus kann durch exteroceptive Reize wie Licht, Temperatur, Feuchtigkeit, Ernährung
sowie durch Reize, die von andern Individuen ausgehen (z.B. olfacsistenter
1959) oder durch Autotransplantation der
;
torische Reize) beeinflusst werden. Solche Reize sind z.B. in der
Lage, die bei Maus, Ratte und andern Kleinsäugern unterdrückte
LTH-Phase
des hypophysären Sekretionszyklus
auszulösen und
über längere Zeit zu unterhalten, wie dies im normalen Sexualzyklus von Meerschweinchen, Grossäugern und Primaten spontan
geschieht.
beiträge zur fortpflanzungsbiologie von meriones shawi
351
Die Zyklusstadien im Vaginalausstrichbild
und im histologischen präparat
(mit Berücksichtigung des ovariellen Zyklus)
1.
Material und Methoden
Methode. Zur Herstellung von Vaginalausstrichen bei Nagern stehen
nach Snell (1941) drei verschiedene Methoden zur Verfügung. Vaginalsekret kann mit einem kleinen feuchten Wattebausch, mit einer MetallOese oder mit einer Pipette entnommen werden, in die etwas Wasser
aufgenommen
wird.
speziell diese letzte Art der Entnahme gewählt
mit Rücksiebt darauf, dass bei diesen Tieren unter gewissen Voraussetzungen ein Vaginalverschluss auftritt; mit einer Pipette kann durch
blosses Ansetzen auf die Vaginalplatte immer noch Sekret entnommen
werden, auch wenn sich die Vagina bis auf einen kleinen Porus ge-
Für Meriones wurde
schlossen hat.
Das auf einen
Objektträger ausgestrichene Sekret wurde luftgetrocknet und darauf 10 Minuten mit Methylenblau (nach Löffler) gefärbt.
Material. Von 39 Tieren wurden Vaginalausstriche hergestellt. Die
Tiere lebten einzeln in Plexiglaswannen (Grösse: 30 x 20 x 20 cm und
15 x 20 x 20 cm) oder in Holzkisten (Grösse: 40 x 30 x 20 cm). Die
Ausstriche wurden einmal täglich, bei verschiedenen Tieren zweimal
täglich (morgens und abends) vorgenommen. Zu Beginn der Beobachtungen konnten aus betriebstechnischen Gründen die Tiere nur fünfmal
pro Woche geprüft werden (samstags und sonntags blieben die Kontrollen
aus), was aber nicht in allen Fällen genaue Schlüsse zuliess, ob ein
Oestrus erfolgt war oder nicht. Aus diesem Grund wurden einige Tiere
in der Zoologischen Anstalt untergebracht, wo sie auch an Samstagen
kontrolliert werden konnten, und eine kleine Zahl von Tieren stand in
der Privatwohnung unter täglicher Beobachtung.
Bei der Zählung der Zyklustage wurde der auf den Oestrus folgende
Tag (=1. Postoestrustag) als erster Tag eingesetzt. Eine Zykluslänge
dauerte vom 1. Postoestrustag bis zum nächsten Oestrus.
Die histologischen Untersuchungen wurden an 23 Tieren im Alter
von 53 bis 436 Tagen durchgeführt, Beide Ovarien eines Tieres wurden
in Serienschnitte zerlegt, die beiden Uterushörner wurden längs und quer
und die Vagina längs in Stufen geschnitten.
Resultate
a)
Der Oestruszyklus im V aginalausstrichbild
Leukozyten, Epithelzellen und Schollen bestimmen je nach
ihrem Vorkommen im Vaginalausstrich die entsprechenden Zyklusstadien.
352
SALZMANN
R. C.
Der
Prooestrusa.\i$strich
gekennzeichnet
ist
durch
herrschen von Epithelzellen, die zu Beginn dieses Stadiums
Zellen
mit stark blau gefärbtem
enthält ihr
Plasma Vakuolen
Kern
auftreten.
das
Vor-
als
runde
Nicht selten
(Schleimzellen). Später erfahren die
Zellen eine Transformation in polygonale, verhornte Schollen, wie
sie für
das Oestrusbild charakteristisch sind.
Polygonale, schuppenartige, keratinisierte Zellen mit pyknoti-
schem Kern bilden
die Bestandteile des Oestrusa.uss,trichs, (Schollen-
stadium). Mit Methylenblau färben
sie sich
nur schwach an und
erscheinen transparent.
Im
klassischen Metoestrus (Stadium 4 („Schollen-Leukozyten-
Stadium'") von
Leukozyten
Long und Evans
auf. die
1922) treten zwischen den Schollen
an Zahl immer reicher werden.
Typische Metoestrus-Stadien konnten bei Meriones nur selten
angetroffen werden. Ein
Grund
liegt
darin, dass dieses
Stadium
innerhalb des Zyklus nur einen kurzen Zeitraum beansprucht. So
konnten bei unsern Untersuchungen meistens ein Übergangsstadium
von einem Prooestrus in einen Oestrus oder ein Oestrus gefunden
werden, und am Morgen des darauffolgenden Tages war das Tier
bereits in einem Postoestrus mit einer Grosszahl von Leukozyten,
Epithelzellen und wenigen Schollen. Wiederholte Male aber begegnete man nach dem Oestrus einem Ausstrich, der einem Prooestrus ähnlich war, also zur Hauptsache oder fast ausschliesslich
aus runden Epithelzellen bestand. Zwischen den Epithelzellen
fanden sich in kleiner Zahl Leukozyten und ab und zu vereinzelte
Schollen. Dieser Sachverhalt wurde an zwei Tieren näher überprüft.
Sie standen täglich unter Kontrolle, und über eine Dauer von zehn
und dreizehn Tagen wurden dreimal täglich, nämlich am Morgen,
am Mittag und in der Nacht Ausstriche hergestellt. Leukozyten,
Epithelzellen
und Schollen wurden ausgezählt, der prozentuale
und für eines der Tiere in einer
Anteil für jede Zellart berechnet
Kurve aufgetragen (Abb. 1).
Wir stellen fest, dass die für die Epithelzellen aufgezeichnete
Kurve nach dem Prooestrus sich bis zum nächsten Prooestrus nicht
auf niederen Prozentwerten weiterbewegt, sondern dass sie stets
nach dem Oestrus (Schollenausstrich) einen steilen Aufstieg erfährt.
Nach dem ersten Oestrus am 7.2.1960, bei dem um 17 15 noch 96%
Schollen ausgezählt wurden, bot sich fünf Stunden später bereits ein
vollkommen anderes Bild dar: jetzt dominierten im Vaginal-
BEITRAGE ZUR FORTPFLANZUNGSBIOLOGIE VON MERIONES SHAWI
ausstrich
auf
Am
3%
die
Epithelzellen
abgenommen und
folgenden Morgen
oestrus mit
93%
Schollen auf.
353
mit 81%, die Schollen hatten bis
16% Leukozyten waren vorhanden.
erst
um
7 30 wies das Tier einen dichten Post-
Leukozyten,
6%
Epithelzellen
Noch extremer waren
die
und vereinzelten
Verhältnisse vier Tage
%
100
80
60
-
40
-
20
-
10.
4.
12.
11.
13.
14.
15.
16.
17.
FEBRUAR 1960
-
LEUKOZYTEN
-
EPITHELZELLEN
-
SCHOLLEN
Abb.
1.
Prozentsatz der drei Zelltypen des Vaginalausstrichs
im Verlauf des Oestruszyklus.
Nach dem Oestrus um 14* (1% Leukozyten,
und 96% Schollen) erreichte die Epithelzellkurve
neun Stunden später 98%, währenddem der Schollenanteil auf 1%
abgesunken war und die Leukozyten 1% noch nicht überschritten
hatten. Am folgenden Tag (8*) hatte bereits eine Leukozyteninvasion eingesetzt (73% Leukozyten, 26% Epithelzellen und
1% Schollen), die in der Folge noch verstärkt wurde und
5% Stunden später einen dichten Ausstrich von 94% Leukozyten
und 6% Epithelzellen ergab. Ein drittes Mal erreichte der Epithelzellenanstieg am frühen Morgen (7 30
nach dem Oestrus 67%,
und erst sechs Stunden nachher war das für den Postoestrus charakspäter (11.2.1960).
3%
Epithelzellen
)
354
R. C.
Leukozytenniveau
teristische
6%
SALZMANN
erreicht
(94%
Leukozyten
und
Epithelzellen).
Auch beim zweiten
Tier
kam
es jeweils
nach dem Oestrus zu
einem Anstieg der Epithelzellen (71%, 48% und 63%).
Es geht somit aus der Beschreibung hervor, dass ein Metoestrus,
der nur Schollen und Leukozyten enthalten sollte, durch das
Auftreten der Epithelzellen und das Verschwinden der Schollen
völlig verdrängt wird. Gelegentlich konnten typische Metoestrusstadien erfasst werden, sie waren aber äusserst selten. Im folgenden
Abschnitt b) wird auf diese Phase nochmals eingegangen.
Der Postoestrusa.us,sirich ist gekennzeichnet durch seine grosse
Dichte an Zellmaterial, das ins Vaginallumen abgeschieden wird.
Bei der Entnahme des Sekretes ist das Wasser milchig getrübt. Der
Ausstrich setzt sich aus einem hohen Prozentsatz von häufig aggre-
Leukozyten (meist über 90%) sowie Epithelzellen zusammen.
Gegen Ende des zweiten Tages oder auch erst zu Beginn des
dritten Tages verarmt das Postoestrus-Präparat an Zellen und ein
gierten
kurzes Intervall, das durch einen zellarmen Ausstrich repräsentiert
wird, tritt zwischen Postoestrus
und Prooestrus. Dieser Dioestrus
enthält in vielen Fällen fädigen Schleim, wie er in verlängerten
Dioestrusphasen, wie Pseudogravidität, Gravidität und Laktation
regelmässig auftritt.
b)
Die Korrelation des Vaginalausstrichs mit dem histologischen
Schnittpräparat des Vaginalepithels
Das im Postoestrus und Dioestrus abgebaute Vaginalepithel
zu, und eine Transformation der oberen Zell-
nimmt an Dicke
schichten zu Schollen wird auffallend.
Im
Prooestrus zeigt sich das
Epithel in seiner stärksten Entfaltung. Das hohe Stratum germina-
tivum
ist
eine basale Zellschicht
in
und
eine
darüber liegende
Schicht polygonaler Zellen gegliedert. Die obersten Zellagen bilden
das Stratum granulo sum, aus
des Stratum
dem durch Verhornung
corneum hervorgehen. Dieser Schicht
die Schollen
sitzt eine
wohl-
defmierbare Lage von Epithelzellen auf, die das für den Prooestrus
charakteristische Ausstrichbild liefern. Diese obere Zellschicht löst
und das Stratum corneum liegt dann oberflächlich.
Lagen des Stratum corneum ab,
sodass im Ausstrich gleichzeitig Epithelzellen und Schollen gefunden
sich bald ab,
Bereits heben sich aber die obersten
BEITRÄGE ZUR FORTPFLANZUNGSBIOLOGIE VON MERIONES SHAWI
355
werden. Die Leukozyteninfiltration des Epithels hat im Prooestrus
aufgehört.
Im
Oestrus hat das Stratum
erreicht.
Im
corneum
seine höchste
Entwicklung
Vaginalsekret befinden sich auch kurze Zeit nach der
Ovulation meist noch reichliche Mengen von Epithelzellen sowie
Vaginallumen abgestossene Schollen. Das äussert sich
auch im Vaginalausstrich: neben Schollen wird noch ein hoher
Prozentsatz von Epithelzellen gefunden, währenddem das Vaginal
epithel in vollem Oestrus ist und die Follikel in den Ovarien bereits
gesprungen sind. Der Prooestruszustand, wie er dem Ausstrichbild
nach zu schliessen eigentlich angenommen werden müsste, ist in
bereits ins
solchen Fällen bereits durchlaufen.
Später wird das Stratum corneum durch Delamination konti-
was
im Vaginalausstrich durch
nuierlich
abgebaut,
Zunahme
der Schollen bemerkbar macht.
sich
eine
Metoestrus. Ein Tier, aus dessen Vaginalausstrichen auf einen
regelmässigen viertätigen Zyklus geschlossen werden konnte, zeigte
wiederholte Male nach
dem
zellenanstieg. Dieses Tier
Oestrus einen auffallenden Epithel-
wurde
in
einem solchen Moment getötet,
im Ausstrich nach dem Oestrus zur Mehrzahl Epithelzellen
(95%) nachgewiesen wurden.
Bei diesem Tier hat sich das Stratum corneum in toto abgelöst
(„Enveloppe vaginale" von Lataste (1886)), wird aber noch im
Vaginallumen zurückgehalten. Doch nicht allein das Stratum
corneum, sondern auch die oberen Schichten des Stratum germinativum haben sich in Verbindung mit dem Stratum corneum
losgelöst, sodass nunmehr eine niedere Vaginalmucosa zurückbleibt.
Wiederholte Male konnte bei verschiedenen Tieren das Stratum
corneum als ganzes aus der Vagina entfernt werden. In solchen
Fällen sind im Vaginallumen hauptsächlich Epithelzellen und nur
sehr wenige Schollen vorhanden; da die Diapedese der Leukozyten
als
noch nicht in vollem Umfang eingesetzt hat, sind erst wenige
Leukozyten zugegen, sodass bei Entnahme im geeigneten Moment
im Vaginalausstrich ein Stadium auftritt, das gewisse Ähnlichkeiten
mit einem Prooestrus hat, mit einem solchen aber in keiner Beziehung
steht, denn die Ovarien weisen gesprungene Follikel auf. (vgl. auch
Abb. 1).
Im Postoestrus sind die Abbauprozesse, die im Metoestrus eingeleitet wurden, in vollem Gang. Die im Vaginalausstrich reichen
356
R. C.
Mengen an Leukozyten
SALZMANN
treten aus
den Kapillaren der Lamina
propria durch das Vaginalepithel ins Vaginallumen. Mit der Leu-
kozyteninvasion
mehr
Hand
in
Hand
geht ein Abbauprozess, bei
dem
Zellen ins Vaginallumen abgestossen als neue nachgebildet
werden, sodass das Epithel infolge der Dehiszenz der oberflächlichen Zellen konstant an Dicke abnimmt.
c)
Der Ovarialzyklus
Die anatomische Struktur des Ovars entspricht derjenigen bei
Maus (Snell
1941)
und Ratte (Long und Evans
1922), sodass auf
eine eingehende histologische Beschreibung verzichtet
werden kann.
Zeitpunkt der Ovulation
Die Ovulation findet bei Meriones in der Nacht
vom
3.
auf
normalen viertägigen Zyklus statt. Im histologischen Präparat der am 3. Zyklustag getöteten Tiere enthalten
die Ovarien sprungreife Follikel. Das Vaginalepithel hat Prooestruscharakter, weist aber bei einigen Tieren bereits ein mehrschichtiges Stratum corneum auf, dessen oberste Zellen ins Vaginallumen abgestossen sind. Die am 4. Tag getöteten Tiere zeigen alle
gesprungene Follikel und in Bildung begriffene Gelbkörper. Eier
werden bei diesen Tieren im obern Teil des Oviduktes aufgefunden.
In den meisten Fällen sind sie von der Corona radiata und weitern
Granulosazellen umgeben. Die aus dem Ovar freigesetzten Eizellen
liegen im Ovidukt fast ausnahmslos in nächster Nähe beisammen,
und ihre Granulosazellen stehen gegenseitig in Berührung. Der
Grund für diese auffallende Eigenschaft des Anhaftens ist in der
grossen Viskosität der Antrumflüssigkeit zu suchen (Eckstein
und Zuckerman 1956, Austin und Amoroso 1959). Das Vaginalepithel ist jetzt in voller Oestrusausbildung. Der Vaginalausstrich
kann allerdings noch bis zu 50% Epithelzellen aus der Prooestrusphase enthalten und erst gegen Abend ein reines Schollenstadium
darstellen. Weibchen, die am Abend des 3. Zyklustages zu einem
den
4.
Tag
eines
Bock gesetzt werden, nehmen das Männchen nach intensiv betriebenem gegenseitigem Werbespiel bald an; sie weisen am Morgen
Tages meist Spermien im Ausstrich auf. Tiere, die am
4. Tages zum Männchen gebracht werden, verhalten sich
dagegen abwehrend, und eine Kopulation bleibt aus.
des
4.
Morgen des
BEITRAGE ZUR FORTPFLANZUNGSBIOLOGIE VON MERIONES SHAWI
357
Anzahl der okulierenden Follikel
Von
14 nach der Ovulation getöteten Tieren wurden 27 Ovarien
in Serie geschnitten
^
?
S
und
die frisch
gesprungenen Follikel ausgezählt.
10
9
.
1
co
e
S.
I
'
40
80
120
160
200
240
280
320
380
400
440
ALTER DER TIERE IN TAGEN
Abb.
Anzahl der ovulierenden
Es ergaben
1.
Follikel in
2.
Abhängigkeit
vom
Alter der Tiere.
sich die folgenden Resultate (Abb. 2):
Zwischen dem Alter eines Tieres und der Anzahl der gesprungenen Follikel besteht eine direkte Abhängigkeit, indem bei
jungen Tieren im Durchschnitt weniger Follikel springen als bei
älteren. Bei einer Gruppe von sieben Tieren im Alter zwischen
54 und 120 Tagen betrug die Zahl der durchschnittlich zur
Ovulation gekommenen Follikel 6,1, währenddem in der zweiten
Gruppe von sechs Tieren im Alter von 262 bis 436 Tagen sich
die Durchschnittszahl auf 8,7 berechnete.
2.
Die gesprungenen Follikel verteilen sich nicht gleichmässig auf
die beiden Ovarien:
nur bei 2 von 13 Tieren ergab sich links und
rechts die gleiche Zahl,
Differenzen von
Im Ovar
trifft
auch atretische
1
bis 7
während
bei
den übrigen
elf
man ohne Ausnahme neben normalen
Follikel, in
Tieren
Eiern auftraten.
Follikeln
denen die mehrschichtige Membrana
358
R. C.
granulosa
ins
zerfällt, die
Antrum
SALZMANN
Zellkerne degenerieren
und mit der
Eizelle
abgestossen werden. Gelegentlich kann Follikelatresie
mit einem Blutaustritt verbunden
sein.
Die Bildung und Regression des Corpus luteum ovulationis
Die Histogenèse des Corpus luteum wurde an einer Reihe von
Serienschnitten durch die Ovarien mehrerer Tiere verfolgt, die
am
vierten Zyklustag (Oestrusausstrich) getötet wurden.
Der
Sprung des
Follikels
kann von starken
Blutergüssen
begleitet sein.
Nach der Ovulation
erfolgt eine
kollabiert der Graafsche Follikel, und es
Hypertrophie seiner Wand. Wie die Granulosaschicht
wird auch die Theca interna im jungen Corpus luteum in den
Aufbauprozess mit einbezogen, währenddem die Theca externa,
weiterhin gut erkennbar, das Corpus luteum umgibt.
Im
neugebil-
im Gebiet der Granulosazellen ein
Wachstum ein, das zu einer beträchtlichen Verdickung dieser
Zellschicht führt; diese füllt in der Folge die Antrumhöhle aus,
sodass letztlich nur noch ein unscheinbares Lumen übrigbleibt oder
ein Lumen überhaupt verschwindet. In diesem Wachstumsprozess
hypertrophieren die Granulosazellen rasch und wachsen zu Luteindeten Corpus luteum
setzt
zellen heran. Parallel mit dem Aufbauprozess geht eine Kapillarisierung des Gelbkörpergewebes, welche die höchste Entfaltung in den
Gelbkörpern pseudoträchtiger und trächtiger Tiere erfährt. Corpora
lutea ovulationis bilden sich bei Tieren mit normalem viertägigem
Zyklus bald zurück.
Bis zum zweiten Tag des Oestruszyklus lassen sich am Corpus
luteum keine Degenerationserscheinungen feststellen. Die Kerne
der Gelbkörperzellen haben durchaus die Grösse derjenigen pseudo-
kommt das sie umgebende
Plasma nicht zur selben Entfaltung.
Die Rückbildung von Gelbkörpern normalzyklischer Tiere drei
resp. vier Tage nach dem Oestrus wurde an Tieren studiert, die im
Prooestrus und Oestrus getötet wurden und von denen bekannt war,
dass sie drei bzw. vier Tage zuvor einen Oestrusausstrich auf-
trächtiger oder trächtiger Tiere, doch
gewiesen hatten.
Am
des
Tag nach dem Oestrus setzt eine starke Vermehrung
Bindegewebes im Gelbkörper ein, und die Luteinzellen verdritten
schwinden graduell.
Tröpfchenförmiges,
basophiles
Kernabbau-
BEITRÄGE ZUR FORTPFLANZUNGSBIOLOGIE VON MERIONES SHAWI
material
ist
vorhanden, und Leukozyten
infiltrieren
359
das Gewebe.
Gleichzeitig wird auch die Gefässversorgung des Corpus luteum
und atrophiert
reduziert
schliesslich. Luteinzellen sind
am
vierten
noch erkennbar, aber nicht mehr in grosser Zahl
vorhanden. Das dichte Netzwerk von Bindegewebsfibrillen, die
besonders in der Azanfärbung klar als blaue Fasern hervortreten,
hebt sich gut von alten Gelbkörpern früherer Ovulationen ab. Solche
älteren Corpora lutea treten als helle bindegewebige Narben im
Stromagewebe auf. Ihre Zellkerne haben die Grösse derjenigen der
Gewebszellen im umgebenden Stroma ovarii. Grössere Kerne, die
auf Luteinzellkerne schliessen lassen, können noch vereinzelt
Tag
als solche
angetroffen werden, sind aber in der Regel nicht
mehr zu
finden.
Die Theca externa umgibt den stark rückgebildeten Gelbkörper
nicht
mehr
als eine einheitliche Hülle,
sondern
ist
stellenweise unter-
brochen und geht im Stromagewebe auf, wie überhaupt der ganze
Rest
des
genommen
Gelbkörpers
Stroma des Ovars
Die zyklischen Veränderungen
Der Uterus
in
ins
auf-
wird.
d)
Lumen
schliesslich
ist
im
Postoestrus
am
Uterus
und Dioestrus dünn und
sein
Schnittpräparaten eng. Das Stratum epitheliale besteht
aus einem niedrigen Epithel mit mittelständigen Zellkernen und
wird von Leukozyten
infiltriert.
Im
Prooestrus
und gegen den
Oestrus zu füllt sich der Uterus mit einer klaren Flüssigkeit, die von
den Uterusdrüsen ausgeschieden wird. Durch die Flüssigkeitszuder Uterus gedehnt, sodass er einen glasigen Aspekt
erhält. Gleichzeitig tritt eine auffallende Hyperämisierung ein,
die sich auch im histologischen Bild in einer Grössenzunahme der
Gefässe im Mesometrium und der Tunica vascularis sowie einer
erhöhten Kapillarisierung der Mucosa bemerkbar macht. Das
Epithel baut sich aus hohen Zylinderzellen auf, deren Kerne mittelständig oder basalständig sind. Mit den Abbauprozessen, die dem
Oestrus folgen, verschwindet auch beim Uterus die typische Oestrus-
nahme wird
Konstitution.
Die
im Lumen aufgespeicherte Flüssigkeit
ver-
schwindet, sodass das Organ sein aufgetriebenes Aussehen verliert
und wieder den
Umfang
für
den Postoestrus charakteristischen geringen
erlangt.
Rev. Suisse de Zool.,
T. 70, 1963.
26