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VII - MEMOIRE SUR LA FORMATION CRETACEE DU SUD-OUEST DE LA FRANCE, PAR M. LE VICOMTE D''''ARCHIAC

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N° VII.
MÉMOIRE
SUR LA

FORMATION CRÉTACÉE

DU SUD-OUEST DE LA F R A N C E ,

PAR M. LE VICOMTE D'ARCHIAC.

Les calcaires secondaires qui recouvrent en grande partie les départemens
de la C h a r e n t e , de la Charente-Inférieure et de la D o r d o g n e , et ceux qui s'appuient contre le versant nord des Pyrénées-Occidentales, avaient été indiqués
depuis long-temps par M. Brongniart (1) comme devant être rapportés à l'étage
moyen de la formation crétacée; mais M. de Charpentier (2), soit qu'il n'ait
pas c o n n u cette opinion de M. B r o n g n i a r t , soit q u e , p e u versé alors dans !a
connaissance des fossiles, il n'ait pas été frappé d'un r a p p r o c h e m e n t qui n'avait
cependant pas échappé à M. Ramond (3), r a p p o r t a la p l u p a r t des calcaires secondaires des Pyrénées à l'étage du calcaire a l p i n , et quelques couches seulement à la formation jurassique, se fondant sur les caractères minéralogiques
des roches et leur superposition au grès rouge. Plus t a r d , M. Boué ( 4 ) est venu
confirmer le r a p p r o c h e m e n t déjà signalé par M. B r o n g n i a r t ; e t , enfin, dans ces
dernières années, M. Dufrénoy(5), après une étude scrupuleuse des faits,après les
avoir comparés et en avoir déduit leurs rapports naturels, a levé tous les doutes
qui pouvaient encore rester sur l'âge de ces c o u c h e s , et si j ' y reviens m o i - m ê m e
a u j o u r d ' h u i , ce n'est que pour appuyer cette opinion de quelques faits puisés
dans des considérations d'un autre ordre.
Les couches les plus inférieures du système o n t bien été assimilées à l'étage d u
grès vert; m a i s , en g é n é r a l , on a regardé toutes les autres comme représentant
celui de la craie tuffau, craie grise ou craie moyenne (6). C e p e n d a n t , si l'on se
( 1 ) Annales des mines, 1 8 2 1 .
(1) Essais sur la constitution géognostique des Pyrénées,
1823.
(3) Voyage au


Mont-Perdu.
( 4 ) Mémoire géologique sur le S . - O . de la F r a n c e , Annales des sciences naturelles,
1824,
tom. II et III.
(5) Mémoire pour servir à une description géologique de la France, tom. I I , I 8 3 4 I
(6) Je dois en excepter M. B o u é , q u i , dans le mémoire c i t é , d i t : « La formation crétacée
» ne présente dans les Landes que le grès vert et la craie chloritée o u grossière, tandis que la
» Saintonge et le Périgord offrent la série de ces dépôts plus complète m ê m e q u e dans le Nord
» de la France et. en Angleterre. »
Soc.

GÉOL. — T O M . a. — Mém.



7.

21


dirige vers le S., en suivant la côte depuis les terrains anciens de la V e n d é e ,
on voit les divers étages de la formation oolitique se recouvrir successivement
jusqu'à Châtellaillon, entre La Rochelle et Rochefort; p u i s , les couches s u p é rieures de ce groupe recouvertes elles-mêmes, u n p e u plus l o i n , p a r les p r e miers dépôts de la formation crétacée. Cette disposition résulte d'une faible
inclinaison qui règne dans toute cette é t e n d u e , et met successivement à jour
tous ces strates, sans changer sensiblement l'élévation générale du sol au-dessus
du niveau de la mer. Depuis la pointe du R o c h e r jusqu'au-delà de R o c h e f o r t ,
on peut r e m a r q u e r que les couches de la formation crayeuse participent à l'inclinaison des couches oolitiques, ou plutôt la c o n t i n u e n t ; mais qu'après SaintF r o u l t , et jusqu'à l'embouchure de la G i r o n d e , la disposition du s o l , l'absence
de ces longues falaises si favorables à l'observation dans le nord du d é p a r t e m e n t ,
ne p e r m e t t e n t plus de voir le recouvrement successif des strates. C e p e n d a n t
tout porte à croire qu'il existe, mais avec u n e inclinaison d'autant moindre

qu'on se r a p p r o c h e davantage du centre du bassin. A défaut de coupes naturelles le long de la mer, l'étude de l'intérieur du pays p e u t offrir dans la texture
et la composition des couches comme dans la distribution des genres et des
espèces fossiles, les moyens d'établir plusieurs subdivisions dans le g r o u p e crétacé de la Saintonge et du Périgord. Je rechercherai ensuite la relation de ces
subdivisions avec les couches qui s'appuient contre le versant nord des PyrénéesOccidentales ; p u i s , considérant enfin les unes et les autres dans l'ensemble de
leurs caractères minéralogiques et p a l œ o n t h o l o g i q u e s , j'essaierai de les c o m p a r e r à la formation crétacée du n o r d de la F r a n c e .
J e passerai r a p i d e m e n t sur les localités plus spécialement décrites par
M. Dufrénoy, dont les obligeantes communications m ' o n t été si utiles dans ce
travail, et je m'arrêterai au contraire sur les points qu'il a dû négliger comme
n'étant q u e d'une importance secondaire p o u r la mission scientifique dont il
était chargé. Les renseignemens que je dois à M. Marrot, ingénieur des mines
à Périgueux, ont aussi b e a u c o u p contribué à r e n d r e moins i n c o m p l e t le résultat
de mes p r o p r e s observations.
Les détails dans lesquels je vais entrer peuvent se r a p p o r t e r à u n e coupe
pl. X I , fig. 1 , qui s'étendrait depuis les terrains anciens de la Vendée jusqu'à SaintJean-Pied-de-Port, dans le département des Basses-Pyrénées. J'ai prolongé ainsi
cette coupe, afin de mieux établir la relation du groupe crétacé avec les formations plus anciennes sur lesquelles on le voit reposer aux deux extrémités du
bassin (1). La distance entre les points extrêmes des couches de la craie, depuis
re

(1) Je me sers ici de l'expression de bassin d'une manière tout-à-fait abstractive, puisqu'on
réalité la formation crétacée se retrouve à, l'est c o m m e à l'ouest du massif de la France cent r a l e , et qu'elle s'appuie, d'une p a r t , contre le versant nord des Pyrénées jusque sur les côtes
de la Méditerranée, et de l'autre pénètre en Espagne par Fontarabie et Saint-Sébastien pour
former des couches immenses sur le versaut méridional de la chaîne.


la pointe du Rocher au N. de Rochefort jusqu'à Saint-Jean-Pied-de-Port, dont
la citadelle est assise sur ce t e r r a i n , est d'environ soixante et douze l i e u e s , et
tous les points de la coupe se trouvent ainsi à très peu près sous le m ê m e méridien. L'inclinaison des couches de la formation oolitique aux environs de L a
Rochelle est de 2° 1 / 2 , et se continue depuis la pointe du Rocher jusqu'au-delà
de Soubise, p o u r celle de sa formation crétacée. Afin de simplifier, j'ai supposé
q u e cette m ê m e inclinaison se prolongeait vers le centre du b a s s i n , bien qu'en

réalité elle diminue sensiblement, puisque, à Royan, les couches sont presque
horizontales (1). P o u r r e n d r e aussi plus facilement appréciable la disposition
des divers é t a g e s , et diminuer en même temps la longueur de la figure, j'ai
a u g m e n t é la pente des strates, de sorte q u e , en S a i n t o n g e , ils plongent au sud
sous u n angle de 13° 1 / 2 , c'est-à-dire cinq fois plus grand que dans la n a t u r e .
Au pied des P y r é n é e s , les couches plongent au n o r d , mais les dérangemens
qu'elles o n t éprouvés à diverses reprises ne m'ont permis d'indiquer leur inclinaison q u e d'une manière g é n é r a l e ; du r e s t e , le r a p p o r t des distances h o r i z o n tales n'a point été altéré. — C'est à la pointe du R o c h e r , entre Chàtellaillon et
Fouras, q u e commence à se montrer, au-dessus du dernier étage de l'oolite, u n
grès calcaire, schisteux, micacé, grisâtre, r a p p o r t é par M. Dufrénoy à la formation crétacée. Il représente l'étage inférieur du grès vert. On y trouve des e m preintes de fucus canaliculatus, signalées aussi par ce savant dans les calcaires
de Bidache (Landes). Ces couches du groupe crétacé, suivant l'inclinaison des
strates oolitiques, disparaissent successivement sous celles qui leur sont superposées. Ainsi, à une demi-lieue au S., à la pointe de F o u r a s , pl. X I , fig. 2 , le
grès micacé à fucus ne se voit plus à marée basse. Le pied des escarpemens est
formé par des argiles schisteuses, noirâtres, que l'on ne retrouve pas non plus
au sud du village ; elles s'enfoncent p o u r constituer le fond de l'anse qui sépare
la pointe nord de celle sur laquelle est bâti le fort. Ces argiles renferment u n e
très grande q u a n t i t é de fer sulfuré en rognons tuberculeux, tantôt a r r o n d i s ,
tantôt allongés, bacillaires ou semblables à des tronçons de branches d'arbre.
L e u r grosseur varie depuis celle du poing jusqu'à celle d'une noix. La cassure
en travers est rayonnée et la surface extérieure est passée à l'état d'hydrate. Ces
rognons détachés et lavés par la mer forment de n o m b r e u x galets qui recouvrent
la plage en avant de la pointe la plus rappochée du fort, mais ne s'observent plus
dans les argiles schisteuses efflorescentes, qui se trouvent au-dessus de la h a u t e
m e r ; ils y sont seulement représentés par des veinules de fer sulfuré. Ces argiles,
qui se délitent en feuillets très m i n c e s , renferment encore de petits cristaux de
0

(1) En supposant l'inclinaison de 2 1 / 2 constante et régulière sur une étendue de trente-six
lieues, demi-distance de Luçon à Saint-Jeau-Pied-de-Port, on aurait environ 3,75o toises pour
la profondeur maximum de la mer, lors du premier dépôt c r a y e u x , c'est-à-dire une profondeur
égale au relief actuel des plus hautes montagnes du g l o b e , ce qui n'est pas probable, surtout

pour un bassin aussi resserré.


g y p s e , résultant probablement de la décomposition des pyrites dans des circonstances analogues à celles qui d é t e r m i n e n t la formation de cette substance dans
les dépôts de lignites, soit secondaires, soit tertiaires.
Vers leur partie s u p é r i e u r e , ces argiles de trois mètres de p u i s s a n c e , se mélangent insensiblement de grains de quarz et de points verts qui finissent p a r
dominer tout-à-fait. Agglutinés çà et là par u n ciment calcaire, ils d o n n e n t lieu
à un grès verdàtre très solide. Souvent des exogyra columba v minor, toujours
à l'état d'orbicules siliceux, sont empâtées dans le grès vert ou dans le s a b l e ,
dont l'épaisseur varie de 3 mètres à 3 ,5o (1). Vers le h a u t , les grains verts
diminuent, la roche devient friable et sa texture t e r r e u s e , par le mélange d'une
grande quantité d'oolites calcaires. Cette couche termine ici l'étage du grès vert,
q u e nous voyons composé de bas en h a u t d'un grès micacé à f u c u s , passant à
des argiles avec fer sulfuré en r o g n o n s , que l'on pourrait regarder comme r e présentant les sables d'Hastings, ou le dépôt ferrifère de la P o l o g n e , q u e
M. P u s c h décrit avec des caractères assez analogues à ceux-ci, et placé de
même à la jonction des formations jurassiques et crétacées. Les dépôts de
lignites de l'île d'Aix, en face de F o u r a s , et dans lesquels se trouvent les fucoïdes
et les zostérites décrits par M. Ad. B r o n g n i a r t , appartiennent à ces couches inférieures (2). Elles sont recouvertes par u n grès dur et u n sable v e r d â t r e , d e venant oolitique et tout-à-fait calcaire vers le haut. — Cet étage s'observe ensuite
près d'Écoyeux, département de la Charente-Inférieure. Les amas de gypse décrits par M. Dufrénoy aux environs de Rochefort et de Cognac en font partie.
Près d'Angoulême et de Mareuil, on retrouve les amas de fer hydraté avec des
sables ferrugineux rouges et jaunes. M. Boué les signale dans les arrondissemens
ie

m

(1) Pour ne point embarrasser la description, j'ai rapporté dans un tableau placé à la fin de
ce mémoire toutes les indications, descriptions, et observations relatives aux fossiles, me b o r nant, quant à présent, à l'énumération des principales espèces. J'ajouterai cependant ici quelques considérations qu'il ne faut pas perdre de v u e lorsqu'on veut déterminer si une coquille
fossile est une variété, un accident ou bien un individu jeune de l'espèce t y p e . Les circonstances
du gisement sont alors très importantes. Lorsque de grandes et de petites coquilles d'une m ê m e
espèce sont disséminées dans la m ê m e c o u c h e , les secondes peuvent être des individus jeunes

des premières, à moins que ce ne soit des coquilles adhérentes et très abondantes, car alors la
forme et la taille peuvent varier pour chaque individu, en raison de la place qu'il occupe; mais
si les coquilles sont séparées dans deux couches distinctes, superposées immédiatement ou n o n ,
on est conduit à penser que les unes sont des variétés des autres, e t q u e leurs différences résultent
de modifications dans les circonstances extérieures. Dans ce cas, on trouve encore des individus
jeunes plus petits. Outre la taille, les variétés présentent quelques autres différences plus o u
moins prononcées. C'est ainsi que la griphœa secunda, Lamark ( E x o g y r e ) , n'est que la G. columba, variété minor, dont le crochet est un peu détaché du sommet de la valve. Indépendamment de ces considérations, plusieurs variétés d'une espèce peuvent encore se rencontrer dans
la même c o u c h e , c o m m e on le verra plus loin.
( 2 ) Ce dépôt a été rapporté à l'argile w e a l d i e n n e , par M . Al. Brongniart. ( Tableau
Terrains )

des


de Sarlat et de Bergerac, où des bois silicifiés sont percés de tarets et de fistulanes ; le fer hydraté y est disséminé en rognons dans les sables et les grès. A
Gensac, au S.-O.de L i b o u r n e , cet étage renferme des lignites, des bois dicotylédones, des plantes marines et des calcédoines.
Au-dessus du grès vert et formant la partie supérieure des falaises de F o u r a s ,
est u n calcaire j a u n â t r e , caverneux et assez dur. Sa cassure est sublamellaire par
place, à cause de l'abondance des polypiers passés à l'état spathique. C'est dans
cette couche que s'observent presque exclusivement les Ichthyosarcolites ; la
roche en est comme pétrie. Ces coquilles atteignent jusqu'à quinze pouces de
diamètre, et il n'est guère possible, sans les avoir vues en place, de se faire u n e
idée exacte de leur forme et de leurs caractères, toujours plus ou moins altérés
dans les fragmens de nos collections. Les autres fossiles de cette couche qui se
présente à l'île d'Aix avec les mêmes caractères, sont le spherulites foliacea,
nautilus triangularis; trois espèces de petits polypiers rapportés au genre orbitolites :
ce sont l'O. plana, O. conica et O. mamillatus, décrits plus bas. Pecten striatocostatus v m a x i m a , des moules de trigonia scabra, d'une grande espèce de cardium, puis des fragmens ftostrea vesicularis,de cljpeastres, et des pointes d'échinides. On y cite enoutrelatellinastriatulaet
le cidarites variolaris. Cette couche
est recouverte au sud de Rochefort, au port des Barques, à Soubise et à Sain t-Froult,
par u n calcaire blanc ou légèrement j a u n â t r e , décrit par M. Dufrénoy sous le

n o m de craie d u r e , et q u i , avec le précédent, constitue le second étage de la
formation crétacée. I n d é p e n d a m m e n t de sa texture serrée et compacte, q u e l q u e fois subcristalline, cet étage est encore caractérisé par l'exogyra columba qui s'y
trouve très répandue et y acquiert t o u t son développement, L'alveolina cretacea
y est constante, et les ostrea carinata, colubrina et serrata assez fréquens. Il r e n ferme en outre quelques rares a m m o n i t e s ; ce sont les ammonites varians et
lewesiensis. En s'avançant dans les terres, on retrouve ces couches avec les mêmes
caractères toutes les fois que les escarpemens ou la dénudation du sol le p e r m e t tent. A une demi-lieue de Saintes, sur la rive droite de la Charente, près de C o gnac, recouvrant le gypse, à la base de la montagne d'Angoulême, avec ichthyosarcolites, entre Riberac et Mucidan, et au fond des vallées qui e n t o u r e n t
Périgueux.


Le troisième étage de la formation présente des caractères b e a u c o u p plus variables que les deux précédens, dont il se distingue par sa texture comme par
ses fossiles. Les escarpemens qui b o r d e n t la Charente au sud de la ville de Saintes
en font partie. Vers le h a u t est u n calcaire blanc, fissile, mal agrégé et u n p e u
sablonneux; au-dessous viennent des couches plus solides, composées de grains
fins de calcaire s p a t h i q u e , agglutinés par u n ciment de calcaire marneux blanc.
La roche est poreuse, à très petits p o r e s , et présente çà et là des points d'un
vert clair. Les silex pyromaques y sont assez f r é q u e n s , soit en plaques minces
posées dans le sens de la stratification, soit en rognons tuberculeux, irréguliers,


noyés dans la pâte calcaire sans affecter aucune disposition régulière. On a poussé
dans cet é t a g e , d'ailleurs bien stratifié, des galeries assez étendues p o u r l'exploitation de la pierre à bâtir, particulièrement sur la rive gauche de la Charente,
au-delà du faubourg des Rochers. La présence du silex rend la pierre d'une
médiocre qualité.
Les fossiles sont rares dans les couches exploitées, à l'exception de l'ostrea
proboscidea;
mais plus bas on trouve des polypiers n o m b r e u x , entre a u t r e s ,
deux ceriopora et u n retepora, puis des osselets d'asterias punctata,
terebratula
alata, T. alata v A plus étroite, et v obliqua, T. octoplicata, exogyra
auricularia, ostrea carinata O. harpa, vulsella falcata v pecten quinquecostatus,

P.
striate-costatus,
P. intextus,
Lima turgida, des moules d'une autre espèce
très grande q u e je r a p p o r t e à ce g e n r e , puis d'hemicardium
tuberculatum de
solarium, de trochus et d'autres bivalves et univalves, difficilement déterminables. L'ensemble de ce système atteint de 90 à 100 mètres de puissance.






La couche si riche en fossiles q u e je viéns de signaler le long de la rivière, o u
du moins u n e s e m b l a b l e , se retrouve dans le chemin qui conduit du boulevard
aux A r è n e s , mais à un niveau bien différent, puisqu'elle se trouverait dans cette
dernière localité au-dessus du calcaire exploité. La disposition du sol, les p l a n tations et les maisons du faubourg Saint-Eutrope permettraient difficilement
de connaître la relation de deux couches si parfaitement identiques dans tous
leurs c a r a c t è r e s , et cependant à plus de c i n q u a n t e mètres l'une au-dessus de
l'autre.
Le c o t e a u , situé à u n e demi-lieue au N. de la ville sur la rive droite de la
Charente, présente u n calcaire blanc, fissile, b r é c h o ï d e , quelquefois compacte, et
qui m'a p a r u devoir être r a p p o r t é au second é t a g e , c o m m e je l'ai déjà dit. Il
renferme quelques térébratules mal conservées, entre a u t r e s , la t.
biplicata,
des fragmens de spondyle, de pecten et de polypiers différens de ceux de la
rive g a u c h e , l'ammonites varians, et deux cidarites dont le seul reconnaissable
est le C. variolaris.
Entre Saintes et P o n s , les ondulations du sol et les pentes de la vallée de la
Seugne m e t t e n t souvent à nu les diverses couches de ce système. La petite

ville de P o n s est située à l'extrémité d'une espèce de p r o m o n t o i r e , q u e b o r d e
à l'E. et au S. la vallée de la S e u g n e , et à l'O. u n e autre petite vallée qui
s'étend jusqu'à Villars dans la direction du N.-O. Toutes les couches que nous
avons signalées depuis la pointe du Rocher étaient horizontales, ou plongeaient
seulement de quelques degrés au Sud; aussi cette vallée au N.-O. de P o n s estelle assez r e m a r q u a b l e par la disposition des strates q u i , se relevant au S.-O.,
plongent ainsi au N.-E. sous u n angle assez variable, mais généralement de 9 à
1o°. A gauche, la tête des couches affleure p a r t o u t et forme de nombreuses sinuosités, de petits promontoires qui s'avancent b r u s q u e m e n t jusqu'au b o r d du
ruisseau, pl. X I , fig. 3. L'inégale résistance des bancs à l'action de l'air y a tracé de


n o m b r e u x sillons que l'on prendrait au premier aspect p o u r l'effet d'un grand
cours d'eau. Le talus de droite est b e a u c o u p plus adouci, et l'effet de la dislocation
est moins sensible ; on p e u t cependant s'assurer que les couches ont u n e inclinaison correspondante à celle de gauche. L'origine de cette vallée me paraît devoir être rapportée au soulèvement qui a disjoint les couches dont les débris, e n traînés par les eaux, a u r o n t laissé vide l'espace qu'elle occupe aujourd'hui. Je
n'ai d'ailleurs trouvé dans les environs a u c u n e trace de roche p y r o g è n e , à l'apparition de laquelle ce dérangement p û t être attribué. Ces couches sont formées
d'un calcaire blanc j a u n â t r e , tantôt compacte, tantôt friable et arénacé. On trouve
par place u n e grande quantité de moules et d'empreintes de coquilles et de
polypiers, mais tout-à-fait indéterminables.
En r e m o n t a n t la vallée près le h a m e a u de S o u t e , on a découvert il y a quelques années, dans les carrières de P i p l a r t , de n o m b r e u x ossemens de carnassiers,
de pachydermes, de r u m i n a n s , de rongeurs et d'oiseaux. Ils étaient enfouis sous
u n e couche d'alluvion d'environ 1 , 5 o d'épaisseur, et divisée en plusieurs lits.
Ces ossemens, recueillis avec s o i n , o n t été p o u r la p l u p a r t déterminés par
M. d'Orbigny p è r e , de La Rochelle.
Au S. et à l'O. de P o n s , de nombreuses et profondes carrières, particulièrem e n t sur le territoire d'Avy, m o n t r e n t toutes les couches bien stratifiées et
sensiblement horizontales. La pierre est t e n d r e , d'un grain assez fin, et ne p r é sente q u e r a r e m e n t des silex, tandis qu'ils sont assez n o m b r e u x au N. et a u
N.-O. de la ville. Les bancs ont de o , 6 o à o , 7 0 d'épaisseur. Vers le h a u t , on voit
u n lit assez constant d'un calcaire gris-bleuâtre, à grain fin, texture c o m p a c t e ,
cassure c o n c h o ï d e , en t o u t fort analogue à certains calcaires du lias. Il est exploité dans plusieurs localités des environs de Saintes et de P o n s p o u r ferrer les
routes, et même est employé comme pavé. Dans les couches inférieures, les fossiles sont rares et peu reconnaissables. Des traces blanches indiquent des coquilles
bivalves à têt mince et transverse, se r a p p r o c h a n t des tellines, puis on y trouve le
spatangus cor testudinarium

et des empreintes assez semblables à des pattes de
crustacés. Sur le coteau méridional qui fait face à la tour du c h â t e a u , à trois
cents toises environ du f a u b o u r g , on trouve sur le bord du chemin la carrière
dite de Brau, ouverte dans u n calcaire entièrement pétri de sphérulites, dans u n
très b o n état de conservation. L'espèce la plus a b o n d a n t e est celle q u e j'ai décrite sous le nom de spherulites ponsiana. Sa forme et ses dimensions sont ext r ê m e m e n t variables; il est rare d'en trouver deux individus semblables, e t , si
l'on n'en avait q u ' u n petit n o m b r e , on serait tenté d'en faire plusieurs espèces.
J'ai représenté, pl. X I , fig. 6, les limites extrêmes de ses modifications, lesquelles
paraissent résulter de la prodigieuse quantité d'individus qui ont vécu en cet
e n d r o i t , entassés les uns sur les autres et s'enchevêtrant de mille manières. La
forme du birostre diffère d'autant plus de la cavité intérieure des valves q u e les
individus sont plus allongés; dans ceux, au c o n t r a i r e , qui se sont élargis dès le
m

m

m


j e u n e âge et ont pris ensuite u n certain développement, la forme, la position et
la proportion relative des deux cônes du birostre sont assez en r a p p o r t avec
cette cavité. Dans les grandes espèces du genre, la constance de ce r a p p o r t avait
paru telle à M. Desmoulins qu'il en avait fait u n caractère spécifique, de m ê m e
que de la préence du birostre u n caractère générique, circonstances qui me font
penser q u e ce savant observateur ne connaissait pas l'espèce qui nous occupe,
puisqu'on trouve des individus dans lesquels le birostre n'a jamais existé.Les fausses
cloisons ou les pièces calcaires intercloisonnaires ne se m o n t r e n t ordinairement
que dans les individus très allongés, et qui, par leur forme subcylindrique, se r a p p r o c h e n t le plus des hyppurites. Les pièces, placées quelquefois très obliquement
par r a p p o r t à l'axe de la coquille, présentent, en se d é t a c h a n t , la disposition q u e
l'on avait d'abord cru particulière aux coquilles appelées Ichthyosarcolites, et q u e
l'on observe encore sur certain birostre, tel q u e celui représenté pl. XI, fig. 6, g. Avec

la sphérulite de Pons on trouve dans cette localité les Sph. crateriformis et cuneif o r m i s , des caprines pourvues de leur têt et l'isocardia dicerata. La couche
supérieure où se rencontre la sphérulites p o n s i a n a , est u n calcaire j a u n e très
friable ; les autres fossiles a p p a r t i e n n e n t aux bancs inférieurs plus solides et plus
blancs. Ce dépôt paraît p e u étendu et ne se trouve à j o u r q u e dans cet endroit.
Ce troisième étage de Saintonge se retrouve a u Guâ près Marennes avec les
mêmes caractères qu'à Pons ; à Jonzac avec hyppurites organisans et des s p h é r u l i t e s ; à Montendre avec de n o m b r e u x polypiers, terebratula
octoplicata,
T. alata, exogyra flabellula, inoceramus Cripsii et la modiola Dufrenoyi, figurée
pl. X I I , fig. 1. Le calcaire grisâtre et poreux de Saintes se représente à Cognac
au-dessus des couches à exogyra c o l u m b a ; puis vers la partie moyenne et supérieure de la montagne d'Angoulême, avec spherulites ponsiana. Les collines
qui e n t o u r e n t Périgueux en font encore partie. Au-dessus de la craie inférieure
est u n calcaire gris, souvent micacé avec quelques lits argileux et des silex p e u
a b o n d a n s . Vers le h a u t , les bancs calcaires très solides, moins micacés, q u e l quefois subcristallins, rappellent ceux de Saujon, du plateau supérieur d'Angoulême, de Mirambeau et de la vallée de la Couse. Les fossiles sont les mêmes
que ceux de Saintes. Les calcaires blancs des Piles et de Brantôme avec hyppurites cornu pastoris, diceras et quelques sphérulites, ne sont q u ' u n e modification
de ce système, qui s'étend ensuite jusqu'à G o u r d o n et F u m e l sur les limites des
départemens du Lot et du Lot-et-Garonne.
S i , de Saintes ou de P o n s , on se dirige vers l'embouchure de la G i r o n d e , on
parcourt un pays plat dont le sol est à n u dans b e a u c o u p d ' e n d r o i t s , mais ne
présente point d'escarpemens où l'on puisse étudier la disposition des couches.
Les carrières sont rares et peu profondes, et ce n'est qu'en s'approchant de
Talmont et de Royan que les falaises qui b o r d e n t la rive droite de la Gironde
permet:ent des observations plus étendues. A l'O. de la ville et au S., a u delà de la baie de Royan, on voit de nombreuses assises de calcaire tantôt dur,
tantôt friable, arénacé, et contenant une grande quantité de fossiles. En général,


sur u n e h a u t e u r de 14 à 15 m è t r e s , les falaises présentent, pl. X I , fig. 4, audessous de la terre végétale, u n calcaire j a u n â t r e , peu c o h é r e n t , quelquefois
fragmentaire; puis u n b a n c de 1 , 5o à 2 m è t r e s , entièrement composé d'huîtres
empâtées dans un sable argilo-calcaire plus ou moins endurci. Ces huîtres constituent u n e variété particulière de l'ostrea vesicularis. L e u r extrême a b o n d a n c e
ayant empêché leur développement en l a r g e u r , les valves sont profondes et
étroites; les bords en sont très relevés, et la surface d'adhérence du crochet de la

grande valve est souvent aussi large que la valve elle-même. Cette modification
est p u r e m e n t accidentelle, car on rencontre des individus q u i , s'étant trouvés
dans des circonstances plus favorables à leur développement, présentent la
forme ordinaire de cette espèce. Ce banc d'huîtres repose sur u n calcaire friable,
agglutiné p a r place et très riche en fossiles, particulièrement du genre sphérulite. Ces coquilles se m o n t r e n t r a r e m e n t au-dessus et jamais au-dessous. Cette
couche se subdivise en u n certain n o m b r e d'assises. Celles du milieu sont p é tries de débris de polypiers, d'Echinides et de Stellérides; les inférieures renferment particulièrement des Cidarites et des Clypéastres. Vers le bas de l'escarp e m e n t , ces fossiles devténnent plus r a r e s , et les huîtres constituent un second
b a n c au niveau de la basse mer, aussi puissant que le premier, mais b e a u c o u p
plus dur. A l'O. de R o y a n , les falaises ne s'étendent qu'à u n e petite distance.
Au S.-E. de l'autre côté de la b a i e , le système s'abaisse aussi vers Saint-Georges
p o u r se relever ensuite entre Merchère et Talmont.
m

Les fossiles de ces couches sont principalement : le Tragos pisiformis,
Ceriopora milleporacea,
C. verticilliata, cellepora bipunctata, Orbitolites
media,
Asterias stratifera, Cidarites variolaris, C. Scutiger, C. milliaris, Clypeaster Leskii, Spatangus prunella, Terebratula Menardi, T. santonensis,
Spherulites
crateriformis, S. Hœninghausi,
S. turbina ta, S. dilatata, Ostrea vesicularis,
Exogyra auricularia, Lima semisuleata,
Crania spinulosa, Orbicula lamellosa, des
fragmens de Catillus Cuvtéri, Pecten striato-costatus,
Lima maxima,
Petunculus lens, Venus lineolata, Turbo Turrilitellatus, et le Nautilus simplex. M. Desmoulins y cite en outre les sphérulites Ingens, S. Bournonii et u n e Pentacrine.
En résumant les faits q u e nous venons d'énumérer, et p r e n a n t en considération l'inclinaison des étages inférieurs de la formation crétacée au N. de Rochefort, inclinaison q u i , bien qu'en s'atténuant, se continue probablement jusqu'à l'embouchure de la G i r o n d e , nous verrons que les caractères minéralogiques des roches les plus inférieures sont ceux q u i appartiennent au grès
vert. Les fossiles y sont r a r e s , à l'exception de l'Exogyra columba v minor, qui peut servir à caractériser ce premier é t a g e , que l'on observe à l'île
d'Aix, à F o u r a s , à C o g n a c , Angoulême, et dans presque toute la partie méridionale du département de la Dordogne.
Le second étage est composé de calcaires en général b l a n c s , c o m p a c t e s , à
grain fin, très d u r s , quelquefois subcristallins et caractérisés à la partie infété


S o c . GÉOL. — T O M . 2. — Mém.



7.

22


rieure par l'Ichthyosarcolites triangularis, la Spherulites foliacea et des Caprines;
u n p e u plus h a u t , par l'Exogyra columba, l'Alveolina cretacea, des huîtres plissées et quelques rares a m m o n i t e s , qui cessent tout-à-fait de se m o n t r e r dans les
étages suivans. Ces couches se voient principalement au S. de Rochefort, puis
à Cognac, à la base de la m o n t a g n e d'Angoulême, et des escarpemens qui e n tourent Périgueux.
Les calcaires du troisième étage sont p e u c o h é r e n s , blanc-grisâtres ou jaunâtres, quelquefois m i c a c é s , souvent poreux et présentant des points verts, Les
silex y sont plus ou moins abondans. A Saintes et à P é r i g u e u x , ils sont caractérisés par les Terebratula octoplicata, T. alata, T. alata V obliqua, Exogyra auricularia, et des huîtres plissées comme dans l'étage précédent ; puis à Saujon
P o n s , J o n z a c , C o g n a c , M o n t i g n a c , les P y l e s , M u c i d a n , par YHyppurites
organisans, H. Cornu pastoris, H. radiosa, et u n e autre grande espèce non décritepuis les Sphérulites ponsiana, crateriformis, cuneiform is, cylindracea,
et p a r
des caprines.


Enfin, le quatrième et dernier étage c o m p r e n d u n e b a n d e étroite de terrain
crayeux, dont souvent même on n e retrouve que des l a m b e a u x , depuis l'emb o u c h u r e de la G i r o n d e , R o y a n , T a l m o n t , M i r a m b e a u , L a n q u a i s et quelques
points de la vallée de la Couse dans le département de la Dordogne. Ces couches, recouvertes souvent par les dépôts tertiaires, sont généralement jaunâtres,
p e u agrégées, terreuses et friables. On n'y voit plus d'ammonites, plus d'huîtres
plissées; les térébratules y sont rares; m a i s , sur quelques p o i n t s , l'Ostrea vesicularis s'y est prodigieusement multiplié. Les bancs puissans qu'il constitue
a n n o n c e n t u n rivage ou une mer très p e u profonde. C'était, en effet, les derniers bords du bassin dans lequel la craie s'est d é p o s é e , et qui ensuite a été
comblé par des couches tertiaires. Des dénudations postérieures sont venues
tracer les falaises de Blaye à B o r d e a u x , en même temps q u e celles de Talmont

et deRoyan. C'est dans cette dernière époque de la formation crayeuse, q u e le
genre sphérulite a acquis son plus grand développement. Il y est représenté
par huit espèces qui souvent atteignent des dimensions énormes. Ainsi, les
sphérulites et les hyppurites ne se m o n t r e n t q u e p o u r assister aux derniers
phénomènes de la période secondaire. Ils signalent leur présence par d'innombrables p r o d u i t s , et semblent ne succéder u n m o m e n t à la grande famille des
Céphalopodes à cloisons persillées, q u e p o u r disparaître peu après dans le
cataclysme qui a précédé et déterminé la période tertiaire.
Ces q u a t r e divisions ne se présentent point géographiquement suivant des
lignes d r o i t e s , mais au contraire affectent des sinuosités nombreuses dans le
Périgord et la Saintonge. Les couches des derniers étages recouvrent les
premiers sur des étendues plus ou moins considérables. Quelquefois les plus
récentes ont été déchirées et emportées, et les plus a n c i e n n e s , ainsi dénudées,
restent seules; mais je suis conduit à penser que la position relative q u e j'ai


assignée à chaque é t a g e , de même que l'ensemble de leurs c a r a c t è r e s , ne se
trouveront intervertis ni démentis par les observations postérieures.
La disposition générale des couches secondaires, depuis la Vendée jusqu'à
Royan, et celles du terrain de craie qui s'appuient sur le versant nord des
Pyrénées-Occidentales, nous p o r t e n t à admettre q u e le terrain tertiaire de la
Gascogne s'est déposé dans u n e dépression de la formation crétacée qui avait
déjà relevé et en partie comblé le bassin existant à la fin de la période jurassique. Le terrain t e r t i a i r e , qui est venu achever ce c o m b l e m e n t , a été depuis
profondément sillonné et m ê m e dénudé en b e a u c o u p de points de la vallée de
la G a r o n n e , où il présente des escarpemens abruptes qui témoignent de ces
phénomènes.
Quoi qu'il en soit, le g r o u p e de la craie depuis Talmont jusqu'à D a x , c'est-à dire sur u n espace de 5o lieues, est recouvert par des sédimens postérieurs; ce
n'est qu'à l'ouest de cette dernière ville que les couches de cette formation se
m o n t r e n t à la b u t t e de Montpeyroux, à la p r o m e n a d e des Baignots, et plus loin
se redressent p o u r former les rochers pittoresques deTercis que baignent les eaux
de l'Adour. Ces masses calcaires o n t été souvent visitées et décrites, cependant il

m'a paru qu'on s'était peu occupé de rechercher l'époque du soulèvement
qui les avait mises dans la position presque verticale où nous les voyons. Ces
rochers se trouvent au milieu d'une grande plaine où apparaissent çà et là
quelques monticules de diorite (ophite de Palassou ) ou seulement des marnes
argileuses r o u g e s , blanches ou jaunes, empâtant du gypse et qui en signalent la
présence. Au contact des roches crétacées deTercis, on n'observe point de masses
pyrogènes auxquelles on puisse, à ce qu'il me semble, attribuer leur redressement. Le plus voisin de ces monticules, caractérisé par les argiles lie de vin et
grisâtre, se trouve à deux cents mètres environ en avant de l'escarpement sur le
b o r d de l'Adour qui fait u n coude en cet endroit et en est séparé par u n e petite
vallée marécageuse recouverte d'alluvions. Les couches tertiaires qui la ferment
à l'est sont les seules qui se trouvent en contact avec le monticule de m a r n e
rouge ou de diorite; elles ont été visiblement tourmentées et dérangées par l'apparition de cette dernière roche; mais loin d'affecter u n e position presque verticale
c o m m e celle de la c r a i e , leur inclinaison est de 35° au plus. Il faudrait d o n c
a d m e t t r e , si l'on voulait r a p p o r t e r le redressement de la craie au soulèvement
du diorite, q u e l'effet s'est manifesté en raison directe de la distance au point
soulevé, ce qui est toujours l'inverse. De plus, dans les carrières de l'Espéron,
les couches tertiaires plus ou moins marneuses, blanchâtres, jaunâtres ou b l e u â tres, avec, débris de fossiles et fort analogues à celles de Gaas, de Lesbarits, etc.,
présentent u n e inclinaison qui diffère essentiellement de celle des couches
crayeuses. Ces deux systèmes se coupent sous u n angle d'environ 45°; et en
admettant que les diorites o n t redressé les couches tertiaires qui courent de l'est
à l'ouest, on ne pourrait point leur attribuer le redressement de 85° au sud, des


couches de la craie qui courent de l'est 15° sud à l'ouest 15° nord. Je pense
d o n c , jusqu'à ce que de nouvelles observations faites avec soin vténnent infirm e r celles-ci, que le redressement des couches crayeuses de Tercis p e u t être rapp o r t é à q u e l q u e circonstance particulière du soulèvement des P y r é n é e s , tandis
que celui du terrain tertiaire résulte évidemment de l'apparition du diorite.
M. Grateloup (1), qui a décrit cette intéressante localité, y a r e c o n n u deux
calcaires bien distincts, l'un inférieur, c o m p a c t e , serré, à grain fin, à cassure
conchoïde et sans fossiles; l'autre supérieur, grisâtre, u n p e u m a r n e u x , souvent mêlé de points verts, et dans lequel il cite les fossiles suivans, des polypiers
branchus, des alcyons, des astrées, puis l'exogyra columba, ostrea vesicularis,

O. biauriculata, plagiostoma spinosa, pecten arachnoïdes, ananchites
semiglobosa, A. ovata, A. striata, A. pustulosa, galerites vulgaris, G. albogalerus, spatangus ambulacrum,
S. cor anguinum et S. buffo.
On voit que ces espèces diffèrent assez, au moins p o u r les échinides, de celles
q u e nous avons citées dans la Saintonge et le P é r i g o r d , tandis qu'elles sont
analogues à celles de la craie tuffau et de la craie du nord de la F r a n c e . Mais en
considérant la position de ces couches calcaires relativement à celles de Bidache
et de B a y o n n e , de même que leur texture et leur composition m i n é r a l o g i q u e ,
on est conduit à les r a p p o r t e r aux deuxième et troisième étages q u e nous avons
établis précédemment dans le nord du bassin.
L'identité des calcaires de Bidache avec les grès à fucus de la pointe du Rocher
au nord de Rochefort, a été trop bien établi p o u r q u e j ' y revténne i c i , et les
carrières de M o u g u e r r e , ouvertes tout récemment u n e lieue à l'est de B a y o n n e ,
sur la rive gauche de l'Adour, vténnent encore la confirmer. Cependant il faut
r e c o n n a î t r e , ce q u e prouve encore mieux l'étude des falaises, depuis Saint-Jeande-Luz jusqu'à l'embouchure de l'Adour, q u e ce système inférieur de la formation crétacée a pris à l'extrémité sud du golfe qu'il a comblé, u n bien plus grand
développement qu'au nord, circonstance qui pourrait être attribuée à u n e moindre pente du sol sous-jacent et en même temps à une plus grande profondeur
des eaux.
Les carrières de Mouguerre, pl. X I , fig. 5, p r é s e n t e n t de nombreuses couches
alternativement calcaires et marneuses. Les couches marneuses, compactes, grisbleuâtre et en lits minces, sont séparées des bancs calcaires par des lits d'argile
de quelques pouces d'épaisseur, tantôt blanchâtres, tantôt gris ou noirâtres. La
partie supérieure des bancs calcaires passe à u n e sorte de grès par le mélange de
très petits fragmens anguleux n o i r s , ou de grains de quartz et de paillettes de
m i c a , circonstance q u e l'on observe aussi dans les couches de Bidache. Les
marnes comme les calcaires sont pénétrées de silex cornés ou pyromaques en
plaques d'épaisseur variable non continues,et se terminant b r u s q u e m e n t o u b i e n

(1) Actes de la Société Linnéenne de Bordeaux, tome v i .


se fondant dans la pâte calcaire à la manière des chertz. Ces couches sont

couvent traversées par des veinules et des filets de calcaire spathique. En
général, la roche est d'un blanc grisâtre ou jaunâtre. Tout ce système, dans lequel
je n'ai observé a u c u n e trace de corps organisés, est fortement redressé, et plonge
au sud-ouest sous u n angle de 25°. Vers le h a u t de l'exploitation, les argiles schisteuses grises, imparfaitement feuilletées, sont légèrement ondulées, mais moins
que dans les assises inférieures. Les lits de silex, de deux pouces d'épaisseur,
y sont placés sur un ou deux r a n g s , et leur disposition rappelle parfaitement les
lignes ou cordons de briques que l'on voit dans les m u r s d'enceinte de c o n s t r u c tion romaine. Les excavations faites au-dessus des carrières et aux environs
offrent des grès grossiers, u n calcaire b l a n c à cassure cristalline, paraissant
résulter de débris de madrépores spathifiés, des grès schisteux, noiràtres, et
quelques couches argileuses.
En suivant le bas des collines on trouve des poudingues assez puissans. Les
galets, de la grosseur du pouce jusqu'à celle de la tête, sont empâtés dans u n
ciment argilo-calcaire très d u r ; les uns paraissent avoir a p p a r t e n u à u n calcaire
analogue à celui des couches précédentes les plus inférieures, les autres à des
calcaires noirs traversés de veines blanches et p r o b a b l e m e n t b e a u c o u p plus
anciens. Quelquefois on observe u n e sorte d'anagénite, à pâte de calcaire g r i s â t r e , réunissant des fragmens anguleux ou roulés dont le diamètre varie depuis
quelques lignes jusqu'à u n pouce. Ces fragmens sont de quarz h y a l i n , de chaux
carbonàtée de grès rouge et gris j a u n â t r e , de schistes noirâtres et de roche
feldspathique verdâtre et un peu micacée. C'est la brèche calcaire de M. de Charpentier q u e l'on a aussi regardée comme accompagnant le diorite dans les falaises
de Bidart, mais elle est tout-à-fait indépendante des roches pyrogènes. Cette
brèche anagénique est régulièrement s u b o r d o n n é e aux calcaires gris et marneux dont elle est c o n t e m p o r a i n e , et par conséquent bien antérieure à l'apparition des grunstein, qui l'ont seulement dérangée et relevée dans quelques
localités.
En se r a p p r o c h a n t de B a y o n n e , on t r o u v e , à l'extrémité du faubourg des
Chantiers, u n calcaire j a u n â t r e arénacé, dont les seuls fossiles reconnaissables
sont des lenticulites complanata, espèce très c o m m u n e dans le terrain supracrétacé de Dax et de Bordeaux. Aussi ces couches qui bordent l'Adour pourraient être
de l'époque tertiaire. Cette lenticulite se distingue assez bien de celle dont l'accumulation prodigieuse constitue les rochers de la côte de Biaritz, et sur laquelle
je revténdrai. En g é n é r a l , toutes les collines qui sont à l'est et au sud de
Bayonne, sur la rive gauche de l'Adour et des deux côtés de la Nive, présentent
des espèces de cônes plus ou moins allongés et irréguliers, dont les couches
plongent dans divers directions, comme si chacune de ces collines avait été un

centre de soulèvement. Le degré d'inclinaison des couches est aussi très variable. Au milieu de ces nombreuses dislocations occasionnées par l'apparition


des diorites q u i , d'après les belles observations de M. E. de B e a u m o n t , se sont
fait jour suivant u n e direction un peu oblique à la chaîne des Pyrénées, et s'ét e n d e n t depuis les environs de Narbonne jusqu'en Espagne et même en Portugal,
il serait bien difficile de reconnaître actuellement, dans celte partie du département,l'influence du grand soulèvement de la chaîne sur le degré d'inclinaison
de couches crayeuses.
Les falaises, depuis Saint-Jean-de-Luz jusque près de l'embouchure de l'Adour, ont été décrites plusieurs fois. M. Dufrénoy, en particulier, a signalé, entre
Bidart et Biaritz, le dérangement des couches et leur altération au voisinage du
diorite, la présence du gypse fibreux, du calcaire m a g n é s i e n , caverneux ou
cargneul, des marnes et des argiles grises, v e r d à t r e s , lie de v i n , jaunes et
b l a n c h e s , auxquelles le talc écailleux est si souvent associé aux environs de
Dax, et enfin plusieurs autres circonstances pleines d'intérêt. En se r a p p r o c h a n t
du p h a r e , les couches, qui jusque là avaient été fréquemment inclinées en divers
sens, devténnent plus régulières, et en suivant la falaise jusques au-delà de la
Chambre d'Amour, elles sont toutes sensiblement horizontales ou très légèrement inclinées au S.-E. Ce sont toujours des calcaires marneux grisâtres, plus
ou moins mélangés de couches argileuses, souvent séparées par lits de cinq à six
pouces d'épaisseur, formés par l'accumulation de coquilles foraminées, réunies
par un ciment argilo-calcaire gris et assez dur. Aux environs de Bidart, les fossiles
sont assez n o m b r e u x , particulièrement le ceriopora madreporacea, rethepora clathrata, eschara fîlograna, clypeaster affinis, cidarites saxatile, u n e autre espèce
très grande non décrite, ananchites striata,spatangus
suborbicularis, Sp. ornatus,
Sp. ambulacrum, nucleolites carinatus, V serpula spirulea, S. heliciformis,
rotularia crispala, nucula pectinata, chama canaliculata,
pecten muricatus, et des
fragmens d'une espèce d'huître très grande et très épaisse. Le plus remarquable
de ces fossiles par son extrême a b o n d a n c e , principalement au - dessous de
Biaritz, et parce qu'il ne se présente point dans le Nord de la France ni dans la
Saintonge et le P é r i g o r d , est la nummulites biaritzana, qui forme, comme je l'ai
déjà d i t , des lits entiers subordonnés aux calcaires et aux marnes. Cette espèce

se distingue très bien de ses congénères qui caractérisent la craie des deux versans des Pyrénées. Elle rentrerait dans les lenticulites de L a m a r c k , si ce genre
n'avait été fondu avec raison dans celui des nummulites. Cependant il n'est pas
inutile de r e m a r q u e r ici q u e , dans les espèces à tours de spire n o m b r e u x (nummulites), l'altération, soit par suite de la fossilisation, soit par l'action des agens
atmosphériques, s'exerce particulièrement sur les cloisons transverses q u i disparaissent ainsi les premières, les tours enveloppans de la spire persistant davantage; dans les espèces, au c o n t r a i r e , dont les tours de spire sont en petit
n o m b r e (lenticuliles), à diamètre égal, les cloisons transverses, plus grandes et
plus épaisses, proportion g a r d é e , q u e les tours enveloppans, subsistent encore
long-temps après que ceux-ci ont disparu. C'est ainsi q u e , dans certains calcaires



du Marboré, où les corps organisés ne se m o n t r e n t q u e dans les parties exposées
depuis long-temps à l'action de l'atmosphère, j'ai r e c o n n u que des ellipsoïdes
très aplatis, dans lesquels on n'apercevait point de traces de tours de s p i r e , et
où se trouvaient de petites lamelles spathiques perpendiculaires aux bords de
l'ellipse, représentant des cloisons transverses, n'étaient autre chose q u e la coupe
d'une espèce de nummulites, q u e je regarde comme l'analogue ou u n e espèce
très voisine de celle de Biaritz. Le raisonnement inverse m'a conduit à r a p p r o cher certaines espèces fort abondantes à P e y r e h o r a d e , Saint-Sever, etc., de celles
q u e l'on trouve sur le versant méridional du m o n t P e r d u dans les vallées de
Bielsa et de la Cinca.
Je dois rappeler ici q u e les couches de la formation crétacée des Pyrénées
ont été dérangées à trois reprises différentes. Le premier soulèvement s'est produit vers le milieu de la période crayeuse. II s'est manifesté du N.-N.-O au S.-S.-E.
C'est ce q u e M. E. de Beaumont a n o m m é le système du m o n t Viso. Je suis
conduit à r a p p o r t e r à cette époque la formation des couches de poudingues et
de brèches q u e j'ai signalées aux environs de B a y o n n e , et q u i s'observent dans
b e a u c o u p d'autres localités, la présence de ces roches devant être regardée,
dans le plus grand n o m b r e des c a s , comme le résultat d'un bouleversement plus
ou moins considérable. Il serait possible aussi que ce fût aux modifications apportées par le même p h é n o m è n e , dans les circonstances environnantes, que l'on dût
attribuer le développement prodigieux du genre n u m m u l i t e , q u e l'on n'observe
pas dans les couches les plus inférieures de la formation crétacée ( 1 ) . Le second soulèvement, q u i a été de b e a u c o u p le plus i m p o r t a n t , puisqu'il a mis fin
à la période secondaire, a d o n n é à la chaîne son relief actuel, au moins en

grande p a r t i e , et le dernier résultant de l'apparition des diorites est venu c o m pliquer encore les effets des deux précédens. Ces couches crétacées, considérées i n d é p e n d a m m e n t des mouvemens qui les o n t disloquées et plus ou moins
altérées, suivant les localités, présentent dans leur ensemble des caractères minéralogiques assez constans. Les calcaires argileux ou m a r n e u x qui les constituent
paraissent s'être déposés dans u n e mer dont le fond était p e u favorable au développement des mollusques de grande t a i l l e , et nous n'en trouvons p o i n t en
effet de débris dans cette partie du bassin dont les eaux devaient être plus p r o fondes qu'au n o r d , sur les pentes du g r o u p e jurassique, là où l'étage inférieur
du système de la craie n'est représenté q u e par les grès à fucus de la pointe du
Rocher, les argiles de l'île d'Aix et de Fouras, puis les sables chlorités ou ferrugineux que nous avons cités. Au n o r d de Bidache, les rochers de T e r c i s , comme
u n jalon p r é c i e u x , nous m o n t r e n t le troisième et une partie du second étage de
la craie de Saintonge. Si quelques couches de lignites au pied des Pyrénées sont

(1) Rien d'analogue ne se voit non plus au nord du bassin, où sans doute l'effet produit par
ce soulèvement a dû être presque nul.


dans une position comparable à celles du nord du b a s s i n , il n'en est p r o b a b l e m e n t pas de même des dépôts de gypse de Rochefort et de C o g n a c , qu'on ne
p e u t assimiler à ceux des Landes et du Béarn. Ces d e r n i e r s , comme le b i t u m e ,
le soufre, les sources thermales et les sources salées, doivent être attribués au
voisinage des roches pyrogènes.
Les corps organisés des deux extrémités du bassin, o a plutôt de ses deux rives
opposées, diffèrent d'une manière r e m a r q u a b l e . Ainsi, les polypiers, q u o i q u e
fort n o m b r e u x , mais à la vérité très superficiellement étudiés, ne m'ont présenté
qu'un petit n o m b r e d'espèces identiques. Les annélides, si abondantes dans les
falaises de Saint-Jean-de-Luz, à Bayonne et dans les calcaires bleus d'Orthez,
ne se m o n t r e n t point dans le Nord, tandis que les orbitolites conica et media, si
répandues dans les couches inférieures à F o u r a s , et dans les supérieures à Royan,
m a n q u e n t au Midi. Les nummulites suivent l'ordre inverse; accidentelles seulem e n t en Saintonge et dans le Périgord, elles constituent des couches entières au
pied et au sommet des P y r é n é e s , où le n o m b r e des individus n'exclut pas celui
des espèces. L'alveolina cretacea est au contraire l'un des fossiles les plus c o n stans et les plus caractéristiques du second é t a g e , au nord comme au m i d i ,
à l'ouest comme à l'est de la formation crétacée du sud de la F r a n c e . Cette c o quille foraminée varie seulement dans sa taille, en général plus grande dans les
calcaires du Pont-Saint-Esprit et de Caunette q u e dans ceux du S.-O. P a r m i les
radiaires échinodermes, les spatangues, les ananchites et les galérites sont plus

abondans a u s u d , particulièrement à T e r c i s , dans le troisième étage et dans les
Corbières, qu'au nord. Sur vingt-six espèces d'échinides, cinq seulement m'ont
paru communes aux deux rives. Les térébratules, d o n t on compte au moins dix
espèces très répandues dans les départemens de la Dordogne, de la Charente et
de la Charente-Inférieure, n'ont présenté q u ' u n e espèce assez rare dans le calcaire
d'Orthez, et u n e autre petite espèce lisse aux environs de B a y o n n e , toutes deux
distinctes de celles du nord. Q u o i q u e les h y p p u r i t e s semblent s'être p l u t ô t développés sur le versant N. des Pyrénées-Orientales, nous en avons vu plusieurs
espèces particulières dans l'Angoumois et la Saintonge; mais aucune ne paraît
dans les Landes, le Béarn et le L a b o u r (1). Les sphérulites dont on suit le développement progressif dans les trois étages supérieurs de la craie de Saintonge,
mais plus particulièrement dans le d e r n i e r , n'ont a u c u n représentant au m i d i ;
et en effet, suivant l'opinion q u e j'ai émise p r é c é d e m m e n t , elles ne devaient
point r e p a r a î t r e , le prolongement de la quatrième b a n d e crayeuse, recouverte
par les terrains tertiaires, n'étant à j o u r nulle part. Les sphérulites des Corbières,
du m o n t P e r d u et du département du Var, qui a p p a r t i e n n e n t à la section des
( 1 ) Les altérations qu'ont subies les couches de la craie au contact des roches cristallines, ne
doivent faire admettre ces résultais comparatifs qu'avec réserve, car lorsque beaucoup de ces
calcaires ont été soumis à l'action de l'atmosphère, on y reconnaît des débris nombreux de corps
organisés, mais presque toujours indéterminables.


radiolites de L a m a r c k , toutes plus petites et d'espèces différentes des précédentes, à l'exception de la S. t u r b i n a t a , ne se trouvent point davantage dans
les Basses-Pyrénées. Les huîtres plissées de Rochefort, Saintes, Cognac, P é r i gueux, e t c . , n'existent point à Bayonne. Les huîtres non plissées y sont rares
aussi, et l'on ne retrouve plus aux pieds des Pyrénées les b a n c s puissans q u e
forment ces coquilles sur la rive droite de la Gironde. Les gryphées (exogyre),
qui a p p a r t i e n n e n t au second étage, ne s'observent qu'à Tercis et aux environs de
Saint-Sever (Landes) (1). Les peignes sont aussi d'espèces différentes. Enfin les
ammonites, déjà très rares dans le second étage du nord, m a n q u e n t à Bayonne,
de m ê m e que les nautiles, dont on n'a recueilli q u e quelques fragmens.
On voit, par cet e x p o s é , q u e la somme des différences, dans les corps organisés du Sud et du Nord du bassin, est plus forte q u e celle des ressemblances; cep e n d a n t on ne saurait nier q u e ces couches ne nous représentent assez exactem e n t les deux rivages opposés d'une même m e r de profondeur inégale, et dans
laquelle se déposaient en m ê m e temps des sédimens différens, mais en r a p p o r t

avec la nature des roches qui en formaient les bords (2). Ces différences dans la
profondeur et la nature des dépôts en occasionnèrent de correspondantes dans
les genres et les espèces animales qui s'y développaient.
Si maintenant nous comparons la formation crétacée du S. O. de la F r a n c e
avec celle du Centre et du Nord de ce r o y a u m e , il en résultera encore des différences et des analogies d'un autre ordre. Je ne me suis point servi, dans les s u b divisions q u e j'ai établies, des expressions de craie tuffau, craie, blanche et
craie supérieure ou de Maestreicht, parce q u e , bien qu'à certains égards le p a rallélisme puisse peut-être se soutenir, il m'a semblé que ces dénominations
entraînaient toujours avec elles, p o u r les r o c h e s , u n e idée précise de texture et
de composition dont on se défait difficilement, et qui peut d o n n e r lieu à de fausses
interprétations. Les caractères fondamentaux d'un g r o u p e , i n d é p e n d a m m e n t
de la superposition, ne peuvent être établis q u e lorsqu'on a p u préciser les limites extrêmes des variations q u e subissent les caractères minéralogiques des
roches qui le c o m p o s e n t , et les caractères spécifiques des corps organisés qu'il
renferme. Les quatre étages principaux de la craie du Nord de la F r a n c e , dont
trois au moins s'observent dans une même c o u p e , étaient faciles à établir sous
le point de vue minéralogique comme sous le point de vue palæonthologique ;
( 1 ) J'observerai ici que toutes les espèces de gryphées de la formation crétacée appartiennent
à la section des exogyres de M . Goldfuss, c'est-à-dire aux espèces dont le crochet est plus o u
moins recourbé sur le côté ; à une seule exception près p e u t - ê t r e , dans le lias, l'oolite inférieure
et l'oolite m o y e n n e , il n'y a que des gryphées proprement dites. Les exogyres qui n'apparaissent que vers l'étage du coralrag pour prendre leur plus grand développement dans la période crayeuse, disparaissent aussitôt après.
( 2 ) S i , c o m m e le pense M. E . de B e a u m o n t , les couches crayeuses des d e u x versants des
Pyrénées se continuaient sans interruptions avant le soulèvement de la c h a î n e , celles qui nous
occupent, loin de former alors un rivage, se trouvaient au contraire assez loin des côtes.
Soc.

GÉOL.



TOM.

2.




Mém.



7.

23


il n'en était pas de même dans le Midi, où les contours irréguliers des bords du
bassin et l'enchevêtrement de diverses formations viennent se joindre aux altérations si singulières que les couches o n t s u b i e s , par suite des trois soulèvemens qui les ont disloquées. Les u n e s , c o m p a c t e s , noires et semblables aux
calcaires de sédiment les plus anciens; les autres, subcristallines et m ê m e saccharoïdes; i c i , b l a n c h e s , terreuses, friables; là, j a u n â t r e s , grisâtres et mêlées de
points verts. Ce n'a donc été q u e sur u n certain ensemble de rapports et d'analogies plus ou moins directs que le parallélisme ou la contemporanéité de ces
deux bassins a p u être établie. Dans l'un et l'autre, la silice s'est précipitée en
quantité à peu près égale au milieu des couches calcaires et m a r n e u s e s , mais
dans des circonstances environnantes qui n'étaient point tout-à-fait les mêmes.
Ainsi dans le N o r d , les silex p y r o m a q u e s , cornés, ou jaspoïdes, affectent généralement la forme de tubercules irréguliers, constituant des cordons plus ou moins
n o m b r e u x . Dans le Midi, les silex gris, noirs ou blonds sont plutôt disposés par
plaques de deux à trois pouces d'épaisseur, se t e r m i n a n t b r u s q u e m e n t au milieu de la pâte calcaire.
P o u r les corps organisés, il n'a pas fallu seulement considérer la présence de
quelques coquilles c o m m u n e s aux deux bassins, ou de quelques individus isol é s , qui ne prouvent jamais r i e n , puisqu'on p e u t supposer qu'ils ne sont point
à la place où ils ont vécu, mais qu'ils o n t été transportés p a r des courans ou
toute autre cause. On a dû observer le grand développement de certains genres,
de certaines espèces particulières, qui dénotent des circonstances extérieures
identiques, lorsqu'on vtént à les rencontrer dans des lieux éloignés et séparés
les uns des autres par les accidens du sol préexistant (1). Dans les deux bassins
qui nous o c c u p e n t , l'analogie a été particulièrement établie par les espèces des

genres Spatangus, Ananchites, Cidarites, Nucula, O s t r e a , Gryphæa (Exogyra),
P e c t e n , Plagiostoma (Lima), T r i g o n i a , Catillus et Terebralula. Lorsque la classe
des polypiers aura été convenablement étudiée dans la craie du Midi, je pense
qu'on y trouvera un grand n o m b r e d'espèces identiques avec celles du centre
et du Nord de la F r a n c e , et particulièrement de la craie supérieure de
Belgique.
Cet ensemble de rapports p e u t suffire p o u r a d m e t t r e , comme on l'a fait, le
parallélisme de ces deux dépôts ; mais il ne sera pas non plus sans intérêt d'en
faire ressortir les différences zoologiques qui peuvent se réduire à trois principales. La première consiste dans la présence au Nord d'une classe entière de
mollusques qui m a n q u e n t presque complètement au Midi : c'est celle d e s c é p h a -

(1) Il serait à souhaiter que tous les géologues suivissent l'exemple qu'a donné M. Thirria,
dans son excellente Statistique minéralogique de la H a u t e - S a ô n e , où la désignation de chaque
espèce fossile est toujours accompagnée d'une épithète indiquant le nombre ou la proportion des
individus dans chaque couche.


lopodes polythalames à cloisons persillées et à cloisons simples. Sur dix-sept
espèces d ' a m m o n i t e s , citées dans le Nord de la France et très nombreuses en
individus, 4 seulement ont été déterminées dans le Sud-Ouest, où elles ne sont
qu'accidentelles. Les genres H a m i t e s , T u r r i l i t e s , Scaphites, y m a n q u e n t complètement. Des fragmens roulés de baculites ont été trouvés dans une seule localité. L a seule Bélemnite q u e l'on ait citée s'est trouvée n'être en réalité q u ' u n e
baguette d'Echinide. Sur dix espèces de Nautiles signalées, tant dans le
Cotentin qu'à R o u e n , Maestreicht et en Angleterre, trois assez rares se r e t r o u vent à F o u r a s , Saintes, Royan et Périgueux. Mais, de l'absence ou de la rareté
des céphalopodes polythalames, il ne faudrait point se hâter de conclure q u e la
formation crétacée du Sud-Ouest correspond seulement à la seconde période
de cette formation dans le Nord de l'Europe. Des circonstances locales me p a raissent seules avoir empêché leur d é v e l o p p e m e n t , et les couches inférieures y
reposent sur le dernier étage oolitique, aussi bien q u e le grès vert d'Angleterre,
de Normandie et des Ardennes.
Les Céphalopodes foraminés se présentent dans des rapports complètement
inverses. Ils sont r é p a n d u s avec profusion dans le Midi, particulièrement sur les

deux versans des Pyrénées. L e u r s espèces nombreuses affectent toutes les
formes, et varient dans leur taille, depuis la grosseur d'une tête d'épingle j u s qu'à u n diamètre de deux pouces; mais ce qui est bien r e m a r q u a b l e , c'est la
présence de coquilles dont les analogues se retrouvent dans les terrains tertiaires a n c i e n s , telles q u e la Néritina conoïdea, l'une des coquilles les plus caractéristiques des sables inférieurs du bassin de P a r i s , et qui ne passe point
dans le calcaire grossier (1). Les n u m m u l i t e s , si abondantes dans le Nord au
c o m m e n c e m e n t de la période tertiaire, signalent dans le Midi, les Alpes, le
P i é m o n t , la Sardaigne, comme dans les P y r é n é e s , la fin de la période crétacée,
et p r o u v e n t combien de changemens importans s'effectuaient dans l'organisme
sans l'intervention de bouleversemens extraordinaires.
Enfin, le troisième caractère différentiel résulte de l'apparition dans le bassin méridional d'une famille entière, très nombreuse en espèces et en individus
de grande taille, et q u i n'a q u e quelques rares r e p r é s e n t a n s , d'une a u t h e n t i cité peut-être m ê m e contestable dans le N o r d , je veux parler de la famille des
Rudistes, c o m p r e n a n t les Sphérulites, les H y p p u r i t e s , les Ichthyosarcolites et
les Caprines. Nous avons vu q u e ces deux derniers genres et u n e espèce de
Sphérulite pouvaient servir à caractériser le second étage de l'Angoumois et de
la Saintonge; que les H y p p u r i t e s , au c o n t r a i r e , appartenaient au troisième, et
( 1 ) M . D u f r é n o y cite encore la crassatella t u m i d a , puis des cérites, des cônes, des cyprea, e t c . ,
mêlées dans des couches solides avec des coquilles évidemment de la craie, telle que le pecten
q u i n q u e c o s t a t u s . Ces couches qu'il a observées dans plusieurs localités des P y r é n é e s , sont intimement liées au terrain de craie, et en stratification discordante avec les dépôts tertiaires qui
leur sont superposés.


s'étaient multipliées encore plus dans les Corbières et les Pyrénées, où elles
étaient associées à des espèces particulières de Sphérulites, et q u e ce dernier
g e n r e , déjà très r é p a n d u dans le troisième é t a g e , avait pris son plus grand d é veloppement en Saintonge et dans le P é r i g o r d , vers la fin de la quatrième p é riode. Ainsi, par cela m ê m e q u e certains g e n r e s , certaines familles, diminuent
comme les Céphalopodes, d'autres a u g m e n t e n t c o m m e les Ostracés. Les c o n ditions nécessaires à l'existence des uns sont l'inverse de celles des a u t r e s , et
souvent entre eux se développent de nouveaux g e n r e s , de nouvelles familles;
tels sont les Rudistes.
On p e u t conclure de ces diverses comparaisons, q u e les couches crayeuses du
S.-O. de la F r a n c e se sont déposées p e n d a n t la m ê m e période géologique q u e
celles du N o r d , les unes et les autres étant comprises entre la formation oolit i q u e e t le terrain tertiaire; qu'elles o n t u n e certaine somme de caractères minéralogiques et palæonthologiques c o m m u n s ; mais que la somme des différences n'est pas moins remarquable. Celles-ci paraissent résulter principalement
de différences dans la profondeur des eaux, comme dans la n a t u r e des sédimens qui s'y déposaient. E n f i n , le soulèvement des P y r é n é e s , en détermin a n t la période tertiaire, me semble n'avoir fait q u e hàter b r u s q u e m e n t le

passage zoologique d'une période à l ' a u t r e , en le c o m p l é t a n t ; car ce passage
s'effectuait déjà par le comblement des vallées les plus profondes, p a r l'apparition de certains g e n r e s , de certaines espèces particulières aux terrains tertiaires
inférieurs (1). Si à ces faits nous ajoutons encore ceux que l'on a cités en Belgique et dans le N o r d de l ' E u r o p e , dans les Alpes du Salzbourg, aux Diablerets,
dans le département des Hautes-Alpes, dans celui des Basses-Alpes aux environs
de G a p , de Saint-André, de N i c e , au cap L a m a r t o l a , entre Ventimille et Mert o n e , etc., nous serons conduits à penser q u e les modifications n o m b r e u s e s ,
présentées par les formes organiques dans la série des terrains de sédiment, n'ont
pas seulement été produites par de grands cataclysmes ou bouleversemens à la
surface de notre p l a n è t e , mais encore par le développement successif et nécessaire de certaines lois générales de la n a t u r e , dont ces cataclysmes n'ont fait
qu'accélérer la m a r c h e , et q u i , sans ces auxiliaires, seraient encore arrivées,
niais seulement plus t a r d , aux derniers résultats dont nous sommes témoins.
( 1 ) Nous entendons ici par le mot passage,
non seulement le mélange de quelques espèces
propres à deux formations différentes, mais encore une prédisposition, une tendance plus ou
moins prononcée vers un nouvel ordre de choses, vers le développement de nouvelles formes
organiques considérées dans l'ensemble de leurs caractères.


TABLEAU
Des Corps organisés
S I G N A

DANS

LA F O R M A T I O N

fossiles,

LÉS

CRETACEE DU SUD-OUEST


D E LA

FRANCE.

N o t a . N o u s n'avons i n d i q u é la proportion des individus dans c h a q u e localité par les signes : R, rare ; RR,
très rare; C , c o m m u n ; C C , très c o m m u n , q u e lorsque n o s propres observations o u des renseignemens
très précis nous y o n t autorisé; il en a été de m ê m e pour les chiffres 1 , 2 , 3 , 4 , désignant les étages que
n o u s avons établis. Sous ce dernier point de v u e , l'incertitude qu'il n o u s reste e n c o r e sur u n certain n o m bre d'espèces et la position de leurs a n a l o g u e s , citées par l e s auteurs dans diverses parties de l'Europe,

GENRES.

ESPÈCES.

DESCRIPTIONS E T OBSERVATIONS.

ACTEURS
qui les ont LOCALITÉS
citées
du
dans le
SUD-OUEST.
S.-OUEST.

ÉTAGES.

n e nous o n t point permis d'établir le tableau comparatif des espèces dans chaque étage.

LOCALITÉS
du Nord

DE LA France
et de
L'EUROPE.

ÉTAGES.

VÉGÉTAUX.
FOCOÏDBS.

Brardi.

Ad. Brong.Pialpinson.
Dordogne.

Ad. Brongniart.

Orbignianus.

Idem

Idem.

Strictus.
Tuberculosus.
Difformis.

Idem
Idem
Idem


Idem.
Idem.
Idem.

Idem,

Idem.

Idem

Dufrénoy.

Intricatus.
Canaliculatus.
ZOSTERITES Cauliniœ folia.
Lineata.
Bellovisana.
Elongata.

Ile d'Aix.
Charente Infér.
Ibid.
Ibid.
Bidache.
Basse, Pyrén.

1

Ibid.


1

Bidache.
P. du Rocher
Ad.Brongn. Ile d'Aix.
Ibid.
Idem.
Ibid.
Idem.
Ibid.
Idem.

Idem
Idem
Idem
Idem

1

1
1
1
Gênes, Florence,
Vienne, Autriche.

1
1
1
1
1

1

ZOOPHYTES.
Tracos.

SIPHONIA.

ESCHARA.

Pisiformis.

Gold. pl. 5, f. s, et pl. 3 0 , f. 1. Ce petit polypier est un des fossiles
les plus constans de la formation crétacée du Nord comme du
Midi de l'Europe

Pyriformis.

Gold. pl. 6, f. 7.

Idem.

Ficus.

Gold. pl. 5, f. 12.

Idem.

Incrassata.

Gold. pl. 3 0 , f. 5.


Idem.

Filograna.

Gold. pl. 8 , f. 1 7

Idem.

Gold. pl. 8 , 1 2

Idern.
Idem.
Idem.

Royan, c.
Charente Infér.
Jonzac. R.
Ibid.
Périgueux.
S.-Sever, H.
Laudes.
Montendre.
Cbarente-lnf.
Bidart, c.
Basses-Pyrén.
Montendre.
Ibid.
Ibid.


Idem.
Idem.
Idem.

Royan, c.
Royan.
Montendre.

Sexangulare.
Indéterminé.
Indéterminé.
CELLEPORA Bipunctata.

Gold. pl. 9 , f. 7 . Nous rapportons à cette espèce un polypier
assez commun dans le 4 étage
e

Indéterminé.
Indéterminé.

Nob.

4

Tours, Cotentin. Picardie, Craie tuffau.
Westphalie. Craie blanche

3
5


Quedlimbou. Grès vert.

3

Touraine.

2

Maestreicht.

3

Ibid.

3

3
4
4
3

ibid.

Craie tuffau.


GENRES.

ESPÈCES.


DESCRIPTIONS ET OBSERVATIONS.

dans le
S.-OUEST.

RETRPORA. Clalhrata.
Indéterminé.

Gold. pl. 9, f. 1 2

Nob.
Idem,

LOCALITÉS
du

Sun-OUEST.

Bidart, c.
Saintes, cc.

ÉTAGES.

LOCALITÉS

AUTEURS

qui les ont
citées


2
3

du Nord
DE LA FRANCE

Maestreicht.
Tours.

Charente-infér.
Indéterminé.

Indéterminé.

Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.

Indéterminé.

Idem.

CERIOPORA Milleporacea.

Verticilliata.
Madreporacea.

Pustulosa.
Gracilis.

Gold.
Gold.
Gold.
Gold,
Gold.

pl.
pl.
pl.
pl.
pl.

10, f. 1 0 .
11, f. 1 . .
1 0 , f. 12.
1 1 , f. 3 . .
1 0 , f. 11.

Bidart.
Royan, c.
Itoyan, RR.
Bidart, c.
Saintes, R.
Saintonge.
Montguyon.

24

4
2
3
5
5

Maestreicht.
Ibid.
Ibid.
Ibid.

Charente-Infér.

FLUSTRES.

Plusieurs esp. Non déterminées.

Dufrénoy.

Saintes.
Cognac.
Gourdon, c.
Lot.

PasduLarry
FUNGIA.

Polymorpha.

ASTREA.


Elegans.
Flexuosa.

OHBITOLIRES.

Media.

Conica.

Plana.

Mamillata.

Gold. pl. 1 4 , f. 6 . Cyclolites elliptica et hemispherica, Lam. .
Gold. pl. 2 3 , f. 6 . Ce n'est qu'avec doute que nous rapportons
à cette espèce un échantillon de Marande.
Gold. pl. 2 2 , f. 10.
Nob. Lenticulaire, déprimé. Du centre de chaque face partent
de petits sillons nombreux, qui se croisent en se dirigeant
vers la circonférence ; porcs irréguliers à la surface; souvent
le polypier se divise en deux parties égales dans le sens de son
épaisseur; l'intérieur présente alors des couches d'accroissement cl des cercles qui, en se croisant, ornent ces lames de
losanges disposés en quinconces circulaires. Diamètre des plus
grands individus, Bu millim.; épaisseur, 3 millm.
Les individus jeunes, dont on serait lenlé de faire une espèce,
sont moins larges, plus élevés, proportion gardée, et ressemblent à deux cônes opposés base à base.
Celte espèce est figurée dans Faujas de Saint-Fond (Histoire de
la Montagne de Saint-Pierre de Maestreicht)., pl. 3 4 , f. 1 , 2 ,
5 , i. Elle est aussi indiquée, mais non décrite dans le genre

discholite de Fortis.
Conoïde mamelonné, surface inférieure plane ou légèrement
concave. Stries concentriques d'accroissement sur la surface
supérieure. Hauteur, 2 millim.; diamètre de la base, 4 millim.
Celte espèce parait très voisine de l'O. Concava, que Lamarck
cite, aux environs du Mans.
A Fouras, près Rochefort, on trouve des individus plus grands
qui paraissent être une variété de l'O. Conica, et dont la partie supérieure est ornée de stries concentriques très régulières.
Ce sont les corps coniques cités par M. Dufrénoy, à Pereille,
au Mont-Perdu, à Saint-Sulpice el Saint-Martory

Idem.

Nob. Déprimé, face supérieure relevée au centre el mamelonnée ; stries (l'accroissement concentriques. Vers la partie
moyenne de la surface est un sillon peu prononcé, et de nouvelles stries s'observent jusqu'à la circonférence, dont le boni
est ondulé, mince et subplissé plus ou moins régulièrement.
Face inférieure plane ou légèrement concave. Diamètre,
its millim. : hauteur, 2 1/2
Ce petit nombre de polypiers que nous rapprochons, non sans
quelque incertitude, des espèces décritts par M. Goldfuss, ne
peut donner qu'une idée extrêmement incomplète des débris
d'animaux de celte classe répandus dans la craie du Midi. C'est
un travail qui reste encore, entièrement à faire, comme dans
la plupart des autres localités.

3
Coustouge.

Charente-Infér.


Périgueux,B

3

Pyrén.-Orient.

3

Maestreicht.

Dordogne.

Nob.

Marande.
Charente-Infér.

Idem.

Nob.

Saint- Cyr.
Lot.

3

Royan, ce.
Lanquais,

4


Dordogne.

Idem.

Fouras, cc.
Charente Infer.

Nob. Epaisseur égale dans toute l'étendue du polypier ; surface
légèrement ondulée Quelquefois le dédoublement des couches
laisse apercevoir à l'intérieur des stries circulaires non concentriques. Diamètre, 2 5 millim.; épaisseur, 2 l / 2 .
Ce polypier est passé à l'état d'orbieule siliceux. ,

5

3

2

Idem.

Fouras, R.

1

Idem.

Fouras, c.

1


ÉTAGES.

et de
L'EUROPE.

Maestreicht.

Craie tuffau.


ESPÈCES.

D E S C R I P T I O N S E T OBSERVATIONS.

dans le

S. - OUEST.

S.-OUEST.

ÉTAGES.

GENRES.

AUTEURS
qui les ont
citées

Cognac, c.

Royan, ER
Périgueux
Biaritz , R

3
4
5
2

LOCALITÉS
du

LOCALITÉS
du Nord
DE LA FRANCE É T A G E S .
et de

L'EUROPE.

RADIAIRES.
CRINOÏDES.
PENTACRI-

Scalaris.

NITES.

MARSUPITES.

Milleri.


Gold. pl. 52, f. 3 , f, g. . M . Goldfuss ne cite point de pentacrinites dans la craie ; mais nous croyons pouvoir rapporter à
cette espèce, qui est de l'oolite supérieure, les articulations
que l'on rencontre assez souvent dans les calcaires blancs mar
neux des environs de Cognac. M. Des Moulins en a aussi trouvé
des fragmens à Royan, qui, d'après la description qu'il en
donne, paraissent se rapporter à la 6g. 3 , f, g, de M. Goldfuss. M. Marrot en cite encore aux environs de Périgueux .
Dufr.
Mant. pl. 1 6 , f. 6 , 9 , 1 4 , plaques isolées.

Nob.

Sussex.

Craie.

Maestreicht.
Angleterre.

Craie.

Basses Pyrén.

STELLERIDES.
ASTERIAS. Stratifera.
Punctulata.
Chilopora.

Des Moulins. (Actes de la Société Linnéenne de Bordeaux, t. V.) Des Moul. Royan, c.
Talmont.

Idem.
Des M. Lieu cité.
Saintes, c.
Des M. Cette espèce et la précédente paraissent à M. Des MouLouer, ER.
Idem.
lins très voisines de l'A. quinqueloba. Gold.
(près Dax)

4
4
3
3

Landes.

(Inédite).

Nob.

Royan.

4

Fouras, E.
Saintes, H.
Royan, c.

2
3
4


ÉCHINIDES.
CIDABITES

Variolaris.

Al. Brong. pl. 5 , f. 9; Gold. pl. 4 0 , f. 9. Très caractéristique
Dufrénoy.
de la formation

Sculiger.

Gold. pl. 4 9 , f. 4 .

Nob.

Royan, c.

4

Saxutilis.

Mantel, pl. 1 7 , f. 1

Dufr.

Bayonne.

2


Angleterre,
Saxe, perte du Rh..

Grès vert.

le Havre.
Touraine.
Bavière.
Sussex.

Craie tuffau.
Craie.
Craie.

Basses- Pyrén.

Septifera,
Milliaris.

Idem.
Mant
Nob. pl. X I . f. 8 . Hémisphérique, déprimé, cinq ambulacreétroits, composés chacun de deux rangées de doubles pores;
ceux-ci platés obliquement les uns par rapport aux autres, et
deux rangsde tubercules perforés au sommet. Les espaces interambulacraires présentent deux rangs de tubercules perforés,
moins serrés que les précédents, et deux autres rangs ne se
prolongeant pas jusqu'à l'anus; espaces ambulacraires et interambulacraires parsemés de petits tubercules non perforés.
Diamètre, 1 7 millim. ; hauteur, 8 millim.
Nous avons donné le nom de milliaris à ce petit cidarites, à cause
de sa ressemblance au premier aspect avec l'èchinus milliaris
de Lamarck, qui vit dans l'océan Atlantique, et qui est le

même que le cidarites milliaris de Lesk et Klein. Mais la disposition des lignes de pores et les tubercules perforés en distinguent facilement notre cidarites
Nob.
Ecrinus, (Moul. imparf.)
Dufr.
Indéterminé
Ou peut-être cidarites, fragment d'une espèce qui avait plus de
Nob.
deux pouces de diamètre
GALERITES. Vulgaris.
Lam., Park, t. I I I , pl. 2 , f. 3 ; Mant., Al. Brong., Gold
Grateloup.
pl. 4 0 , f. 2 0 .

Bayonne.

Royan, c.
Gourdon.
Biaritz
Tereis.
Landes.

Albo
[CLTPEASTEB.

SCUTELLA.

galerus. Lam., Mant. pl. 1 7 , f. 15 : AI. Brong. pl. 4 , f. 1 2 ; Gold,
pl. 4 0 , f. 1 9 .

Leshii.

4ffinis.

TBi.

Nob.
Gold. pl. 4 2 , f. 1 .
Gold. pl. 4 2 , f. 6 . Cette espèce paraît n'être qu'une variété du
Idem.
C. oviformis de Lamarck
Dufr.

Subtetragona.

NCCLROLI- Caslanca.

Idem.

Al. Brong., pl. 9 , f. 1 4 .

Marrot.

4
3

Tereis.
Royan, c .
Biaritz, c.
Ste - Marie
de Gosse.
Périgueux.

Lanquais.
Dordogne.

3

Angleterre,
Belgique,
France.

Angleterre,
Polog.,Belg
France.
4
Maestreicht.
MAINE.
2
Cotentin.
3

5

Craie moy.

Craie moy.

Craie tuffau.

Montagne des Grès vert.
Fis.



ESPÈCES.

OBSERVATIONS E T DESCRIPTIONS.

AUTEURS
LOCALITÉS
qui les ont
citées
du
dans le
S.-OUEST.

Carinatus.

ANANCHY- Semiglobosa.
TES.
Ouata.

G o l d . pl. 43, f. 11. N. Columbaria, L a m . N o u s rapportons à
c e l l e e s p è c e u n e nucléolite qui e n a l e s caractères g é n é r a u x ,
mais est plus déprimée ; sa forme e s t illipsoïdale a u lieu d e
subpolygonale. La carène qui va d u s o m m e t o r g a n i q u e à l'anus
Nob.
est aussi moins p r o n o n c é e .
Grateloup.
Lam.

Lam., Mant., Nils. Al. Brong. p l . 3 , f. 7; Gold. pl. 44, f. 1.


S. Ouest.

B i a r i t z , R.
Tercis.

2
3

Idem.

Ibid., cc.

3

Striata.

Lam., G o l d . pl. 44, f. 5.

Idem.

T e r c . B i a . c.

Pustulosa.

Lam., Al. Brong.

Idem.

Tercis.


Hemispherica. A l . B r o n g . , p l . S , f. 8 .
Dufr.
SPATANGUS Coranguinum. L a i n . , P a r k i n s , t. I I I , p l . 3 ; A l . B r o n g . p l . 4 , f. 11 ; G o l d ,
Idem.
p l . 4 8 , f. G.
Buffo.

Al. B r o n g . p l . 5, f. 4 ; Gold. p l . 4 7 , f. 7 .

Prunella.
Suborbieularis.

Lam.,
avec
peut
Defr.,

Ornatus.

Defr., A l . Brong. pl. 5, f. 6 ; Gold. p l . 47, f. 2

G r a t . , Duf.

Cortesludinarium.
Ambulacrum.

Gold., pl. 4 8 , f. 5.

Nob.


Bâlons d'èchinides.

ÉTAGES.

GENRES.

G r a t . , Duf.

G o l d . p l . 4 8 , f. 2. C e t t e espèce a s o u v e n t é t é c o n f o n d u e
l a p r é c é d e n t e ; mais elle e n est bien d i s t i n c t e , c o m m e on
Nob.
s'en assurer par l e s figures qu'en d o n n e M . G o l d f u s s
Dufr.
A l . B r o n g . p l . S , f. S ; G o l d , pl. 4 8 , f. S.

Desh. ( Coq. caractéristiques des terrains). Cette espèce parait
assez voisine du S. lacunosus des auteurs, dont elle diffère par
les plaques hexagonales du têt qui sont un peu bombées vers
Gr.D.Mar.
le centre.
Ces bâtons fort gros, présentant plusieurs sillons longitudinaux, mamelonnés au sommet et couverts de granulations,
Dufr.
avaient été pris pour une espèce de bélemnite.

Bayonne.

LOCALITÉS
du N o r d
DE LA FRANCE
et de

L'Eunope.

Craie
Très caractér.
en Europe.
blanche.
Maestreicht.
Joigny, MeuCraie
blanche.
don, Rouen.
Craie.
Yorkshire.

Fouras,
Charente-Inf.
Ternis.
S.-Martory

2

Royan, cc.
Biaritz.
Tercis.
Biaritz, c.

4
2

Maestreicht.
Normandie.


2

Belgique.

P o n s , a.

3

Maestreicht.
Westphalie.

Commun.

Cr. blanche.

Maest. Rouen Grès vert et
craie.
Angleterre.

Tercis.
Pyrénées.
Périgueux.
Entre Fouras,
et la pointe du
rocher. C.

ÉTAGES.

Cr. marneuse

Craie tull'au.

Craie
blanche.

Rouen.

Craie

tuffau.

Essen.
Ratisbonne.

Grès vert.

1

ANNÉLIDES.

SRHPULA.

Spirulæa.

Gold. p l . 7 1 , f. 8 . .

Heliciformis.

G o l d . p l . 6 8 , f. 1 5 .


Nob.

Idem.

Ruotula.
G o l d . p l . 7 0 , f. 7 .
Quadricarinata G o l d . p l . 7 0 , f. 8 .

Dufr.
Nob.

Biaritz, c.
Biaritz, H.
Orthez.
Bayonne.
Tercis, c.

2
3

Id.

CONCHIFÈRES.

TKRKBRA- Ocloplicata.

TULA.

Sovf. pl. 1 1 8 , f. 2 ; Al. Brong. pl. 4 , f. 8 ; Desh. (Coq. caractéristique des terr. ) Les individus de la Saintonge et du Périgord sont un peu plus globuleux que ceux du Nord de la
France ; le bec de la grande valve est aussi plus épais et plus

Dufr.
avancé

Alala.
Lam. Vespertillo. Broc.
Duf., N o b .
Alata, var. A . Obliqua Nob. Celte coquille se distingue de la précédente en ce
qu'elle est beaucoup plus étroite, qu'elle n a point d'appendix latéraux plissés au bord des valves, et que le sinus médian
de sa valve inférieure est toujours oblique et jeté à droite ou
à gauche, ce qui rend la coquille non symétrique. L'opinion
seuledeM. Deshayes a pu nous empêcher d'en faire une espèce. N o b .
Alata, var. B. Doltoïdea. Beaucoup plus forte que la précédente; sillons plus
épais, se rapproche aussi davantage de celle figurée par M, Al.
Brongniart, pl. 4 , f. 6.
Plicatilis.

Sovf. pl. 1 1 8 ; A l . Brong. p l . 4 , f. 6 .

Lata.

Sow. pl. 100

Depressa.
Biplicata.

Lam.
S o w . p l . 4 3 7 , f. l .

Idem.
Dufr.


Idem.

Montendre,
St-Sulpice,
près Cognac.
Saintes, Jon
zac, Périg.
C o g . Saint.

3

S a i n t e s , c.
P é r i g u . , c.

3
3

Jonzac.
Cognac, c.
St-Sulpice.
Montendre,

3
3
3
3

Gourdon.
Sarlat.


3
3

Sussex.

Ibid.

3
2

Sussex.

Ibid.

3

Caractéristique dans le
Nord de
l'Europe.
Tours.

Craie
blanche.

Normandie.

Craie

Angleterre.

A l p e s , Paris.

Craie.
G r è s vert.

tuffau.

Dordogne.

Idem.
Nob.

Gourdon.
S a i n t e s , E.


ESPÈCES.

DESCRIPTIONS E T OBSERVATIONS.

LOCALITÉS
ÉTAGES.

GENRES.

AUTKURS LOCALITÉS
qui les ont
du
citées
dans le


S.-OUEST.

S.-OUEST.

Menardi.

Lam., de B u c h , pl. 5 , f. 4 2 .

Nob.

Rovan, R.

4

Pectita.

Sow. pl. 1 S 8 , f. 1; Al. Brong. pl. 9 , f. 3 ; Nilson, pl. 4 , f. 9.

Marrot.

Périgueux, c.

3

Defrancii.

Al. Brong. pl. 5 , f. 6 ; Mantel, pl. 25, f. 3, 6, 11 ; Nils. pl. 4, f. 7.

Santonensis.


Nob. pl. X I I I , f. 14, a,b,c. Très déprimée, grande valve subovalaire ornée de stries granuleuses, rayonnantes, s'épaississant
et se bifurquant vers le tiers supérieur de la coquille pour se prolonger jusqu'au bord. Sinus médian peu prononcé ; crochet
droit, petit, pointu ; surface du crochet presque plane ettriangulaire ; ouverture grande, allongée, placée entre le sommet
et la charnière sur laquelle elle s'appuie. Deux lignes enfoncées, partant aussi du sommet, divisent chaque côté de
la surface du crochet en deux parties égales; charnière
légèrement arquée ; petite valve suborbiculaire rétrécie vers
le sommet, couverte de stries rayonnantes, granuleuses, bifurquées et inégales; renflement médian correspondant au
sinus de l'autre valve.
Hauteur, 16 millim. ; largeur, 1 6 ; épaisseur, 5.
Nob.
Espèce lisse se rapprochant de la T. oblonga, Sow.
Dufr.

Indéterminée.

Idem.

ibid.,

c.

3

Royan, BB.
Orthes.

4

du Nord

DE LAFRANCE

ÉTAGES.

et de

L'EUROPE.
Le Mans.
Normandie.
Maestreicht.
Scanie.
Meudon.
Sussex.
Maestreicht.
Suède.

Craie tuffau.
Craie tuffau.
Grès vert.
Craie.

Bagn. de Bigorre
Indéterminée.

CBAHIA.

Spinulosa.

OitDICUt.A.


Lamellosa.

HYPFOBITB Radiosa.

Idem.
Striée.
Nils. pl. 3 , f. 9. La seule valve que nous ayons trouvée étant
très altérée par le frottement; ce n'est qu'avec doute ft seulement sur la forme générale de la coquille que nous la rapporNob.
tons à l'espèce de Nilson.

Bayonne.

4

Rovan, RR.

Nob. pl. 1, X I , f. 7. Valve supérieure patelliforme, ellipsoïde,
subcarénée obliquement; sommet incliné, surface extérieure
pourvue de lamelles rugueuses, irrégulières, imbriquées,
inarquant les stries d'accroissement ; bord intérieur offrant
dans son pourtour une dépression destinée à recevoir la valve
inférieure; cinq impressions musculaires peu distinctes par
suite de l'altération du têt qui est fort mince ; valve inférieure
inconnue. Grand diamètre, 1 9 millim. ; petit diam., 14 mill.
Cette orbicule a quelques rapports avec l'O. radiata,
que
M. Phillips cite dans le coralrag du Yorkshire; mais la nôtre
ibid.
est plus allongée.
Idem.

Des Moul. pl. 9 , f. 2 .
Des M., R. Cendrieux.

Suède,
Maestreicht.

Craie.

4

Périgord.

Cornupastoris.

Des M. pl. 1 0 , f. 1.

Organisans.

Balolite organisons,
Des Moulins.

Des M.,cc. Les Pyles, ccDordogne.

Fistula.

Montf. ; orthocéralite,

Nob.

Des M. Orthocératite à tuyau d'orgue, Picot-Lapeyrouse, pl. H

Celte espèce nous paraît la même que l'H. agregata de M. d'Orbigny, peut êlre encore n'est-ce qu'un double emploi de l'H.
organisans
d'Orb.

Montignac.
Dordogne.

Jonsac, c.
Charente-Infér.

Inédite.

3

Picot-Lapeyrouse,

Très grande espèce.

Dufr.

3

Hautes Alpes.

3

Les Corbières.

Beaumont.
Dordogne.


Biroslre.
S p H R B U L l - Craleriformis.
THS,

Jouanctii.
Jodamia.

D'une espèce qui parait différer des précédentes.

Idem.

Des Moul. pl. 1, 2 , 6 .
Des M.
Cette espèce nous est encore indiquée par M. Marrot, entre
Riberac et Mucidan ; mais il n'est pas probable que ce soit
dans la même couche que la Gryphæa colomba, qu'il cite
également dans cette localité.
Des Moul. pl. 1 1 1 .
Idem.

3, 4

Dordogne.
Ratin de la
Vache - Pendue.

E

Des M. Jodamia Duchateli. Dict, des Sc. rat., 35 cahier, f. 1,

a , b, c. Birostrite Duchateli, Blainv.

Montignac.
Royan,
Pons, c.
Lanquais.

Idem.

Mirambeau.
Charente-Infér.

foliacca.

Lam. S. agariciformis, Blainv. Acardo Brug. Radiolites. Bosc. Fleuriau
S. foliacea. Dictionn. des sciences natur, 34 cah., f. 1, a, b, c. de Bellevue
E

Soc.

GÉOL. —

T O M . 2. —

Mém.



7.


Ile
d'Aix, cc.

24


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