BOTANlSTIi
I.E
Directeur: M. P. -A.
DANGEARD
OOCTELR ES SCIENCES, LALUKAT DE I.'lNSTdLT
«Chargé de '^^ouks de Botanique a la J^aculté des Sciences de fARis
SERIE XIII
Fascicules I-III
iO Juillet l'Jl.i
SOMMAIRE
1"
2"
Recherches sur la reproducliou des Mucorinées et de
Fernaxd Moreau
quelques autres Thallophytes, p 1-127, avec 14 planches.
P.-A Dangf.ard Sur l'action de la radiation dans un mélange de substances
:
:
colorantes, p. 137-141.
PRIX DE L'ABONNEMENT
16 francs pour
la
A
France.
DIRECTION
:
LA SÉRIE DE SIX FASCICULES
—
18
francs pour l'Etranger
12, rue Cuvier,
BERLIN
LONDRES
DULAU
Si
CSoho Square, 37
PARIS
FRIEDLAXDER&SOHN
N.
W.
Carlstrassc, Il
LE BOTANISTE
LE BOTANISTE
DANGEARD
Directeur: M. P. -A.
docteur es sciences, lauréat ue
l/lpistitut
>Chargé de 'Cours de Botanique a la jFaculté des Sciences de ^aris
SÉRIE XIII
Fasciccles I-III
iO Juillet iOili
^^^^rf%/V^^^^^^WW\^
SOMMAIRE
1»
Fernam) Morkau
Recherches sur la reproduction des Mucorinées
quelques autres Thallophytes, p. 1-127, avec 14 planches.
2» P.-A.
Dangeard
:
:
Sur l'action de
la radiation
et
dans un mélange de substances
colorantes, p. 137-141.
PRIX DE L'ABONNEMENT
16
francs pour
la
A
France.
1^
LA SERIE DE SIX FASCICULES
—
:
francs pour l'Etranger
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iiOT.,'
DIRECTION
18
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12, rue Cuvier,
& C»
Soho Square, 37
PARIS
BERLIN
LONDRES
DULAU
de
FRIEDLANDER&SOHN
N.
W.
Caristrasse, iî
/
U(^
if
^
Ri:CHERCHES
SUR LA
Reproduction des Mucorinées
ET
DF,
QUELQUES AUTRES THALLOPHYTES
INTRODUCTION
Le présent
sur
travail réunit les résultats de nos
recherches
reproduction de quelques êtres inférieurs: Algues et
la
Champignons.
Il
comprendra
VAUCHEHIES
Les
trois parties
feront l'objet de
:
première. Elles
nous offriront dans leurs reproductions sexuelle et asexuelle
la
des types variés d'organes reproducteurs. L'absence d'individualisation des éléments reproducteurs est le trait le plus
caractéristique de leurs appareils les plus évolués.
Nous
le
retrouverons dans
sexuelle des
les
MECOUINEES.
longtemps. En raison de
la
organes de
Celles
ci
la
reproduction
nous occuperont plus
pauvreté des connaissances des
histologistes sur leurs zygospores, leurs sporanges et leurs
conidiophores, nous leur avons consacré
étude
;
elle constituera notre
deuxième
une assez longue
partie.
L'absence d'individualisation des gamètes s'accompagne,
chez les Mucorinées, d'un retard dans leur copulation, et un
retard analogue dirige l'évolution des appareils asexués qui
de sporanges deviennent conidiophores.
1
F.
2
MOREAU
Enfin ce double phénomène, retard dans
éléments reproducteurs
la formation des
souvent absence de leur disso-
et
imprime aux appareils reproducteurs des CHAMune physionomie toute parti-
ciation,
PIGNONS SUPÉRIEURS
culière sous les traits de laquelle
il est parfois difficile de
formes originelles. Quelques exemples de
ces modes évolués de la reproduction sexuée et de la
reconnaître
les
reproduction asexuée constitueront
troisième
la
partie
de
cette étude.
Le lecteur entrevoit déjà
dirigé notre travail
;
dominantes qui ont
nous avons recherché dans quelques
groupes de Thallophytes
les idées
principes qui
les
Nous indiquerons
l'évolution de leurs organes reproducteurs.
dans
un dernier
chapitre,
les
résultats
a conduit cette étude de l'évolution de
A
maintes reprises,
le
ont présidé à
auxquels
nous
reproduction.
la
lecteur rencontrera dans ce travail
des idées soutenues depuis longtemps déjà par M. Dangeard.
Les recherches de M. Dangeard sur
la
reproduction des
êtres inférieurs ont orienté vers Tétude de
des Champignons
sexuelle
travaux
;
comment
féconde que
le
l'élève
aurait-il
la
ma
nombreuses marques d'intérêt
qu'il
pensée
1
reconnaissante
influence
recherches pour?
Je n'ai
sachant bienfaisante.
J'exprime à M. Dangeard toute
Ma
les
des travailleurs étrangers
pas cherché à m'y soustraire
les
reproduction
échappé à
maître a exercée sur
suivies loin de lui par
la
nombre considérable de
un
se
reconnaissance pour
m'a témoignées.
reporte
aussi
vers
les
diverses personnes qui depuis plusieurs années ont employé
leur influence à
M. Dangeard.
assurer
ma
situation matérielle auprès de
pri:mii:ri: paktii:
VAUCHERIES
L'étude des organes reproducteurs des Vaucheries est des
plus attrayantes par
la
diversité des types qu'ils
réalisent
;
certains ont conservé des caractères anciens, on croirait que
le thalle
s'il
qui les produit est celui d'une plante archaïque
ne portait auprès d'eux d'autres appareils reproducteurs
manifestement évolués. De
dont
même que
diverses
parties,
nos vieilles cathédrales,
ont édifié l'une après l'autre les
les siècles successifs
offrent à
l'historien
styles de leur architecture
et
lui
de
l'art
les
divers
permettent, par l'étude
d'un seul édifice, de dire les règles qui ont présidé à leur
évolution, de
même
les
Vaucheries, grâce aux degrés diffé-
rents de l'évolution de leurs divers organes reproducteurs,
permettent d'écrire une partie étendue de
transformations.
A
l'histoire
de leurs
ce point de vue leur étude constitue
une
excellente introduction à l'étude de l'évolution de la repro-
duction chez les Mucorinées et les Champignons supérieurs.
Nos
recherches
ont
reproducteurs femelles
auxquelles
ils
porté
:
sur
leurs
organes
observations contradictoires
ont donné lieu rendent encore incertaines leur
structure et l'interprétation
pour bien
surtout
les
qu'on en
doit adopter.
Mais
comprendre les phénomènes qui s'y passent il
rapidement ce qui est essentiel dans l'or-
est utile de rappeler
ganisation d'une Vaucherie
et
particulièrement dans ses
organes de reproduction asexuelle. Nous étudierons
donc
F.
successivement
:
MOREAU
thalle,
le
la
reproduction asexuelle,
la
reproduction sexuelle.
A.
On
sait
—
Le
thalle.
depuis Vaucher (1803) que les Vaucheries, qu'il
désignait sous
le
nom
d'Ectospermës, sont des Algues vertes
filamenteuses, non cloisonnées. Les recherches de Schmitz
Strasburger
Berthold
(1886), puis de
Oltmanns (189o),Golenkin (1891)'), Behrens (1890), Davis
(1879),
(1880),
(1904), Heidinger (1908), Arnoldi (1908), enfin de von
Kurssanow (1911), nous ont appris que leur protoplasme
renferme, parmi des leucites verts, de nombreux noyaux
région du thalle.
;
dans une
même
Nous-même (Moreau, 19rp) avons
décrit
ceux-ci se divisent par mitose tous à
la fois
un organe nouveau du thalle des Yaucheries dans plusieurs
espèces nous avons trouvé dans le protoplasme, et assez
souvent accolés aux chloroleuciles, des éléments chromatiques extranucléaires de dimensions réduites (1). Puncti:
prenant la forme
noyaux en amitose. Ce processus
de division donne à ces organes un certain intérêt il en
formes au repos,
ils
s'allongent parfois
d'haltères rappelant des
:
fait
des éléments vivants assurant par
leur présence constante dans
renvoyons à
discussion dç
elle est
la
le
thalle
leur multiplication
(PL
I,
fig.
1).
Nous
note que nous leur avons consacrée pour
la signification qu'il
la
convient de leur attribuer
;
encore fort incertaine.
Nadson
et
Brullowa (1908) ont
fait
connaître chez les Vau-
eheries des éléments analogues qu'ils ont considérés
comme
des corpuscules métachromatiques.
employée est la suivante les coupes minces de
(1) La technique
Vaucheries, après inclusion dans la paraffine, sont traitées par la triple
on régresse avec l'alcool chlorhydrique un peu
coloration de Flemming
plus qu'il conviendrait de le faire pour obtenir de beaux noyaux.
:
;
5
VAtîf:iii;i{ii:s
Dans un
récent
travail
(ltll^{
'
),
iMoreau a décrit
M'""
des corpuscules niélaclironialiquos bien caractérisés cliez les
N'aucheries
confusion
la
;
de ces substances de
avec nos éléments chromatiques u'est pas possible.
réserve
Nos
élé-
ments chromatiques appellent de nouvelles recherches il
conviendra, en particulier, de les retrouver dans les spores
;
ciliées afin
de
les identifier s'il
B.
—
y a lieu avec des blépharo-
plastes.
La spore
(Vaucher,
La reproduction asexuelle.
comme
se sépare,
18():{
on
;
l'extrémité d'un filament par une
ciliée et ce
n'a pas été l'un des
premiers observateurs (Unger,
le
sait
1814
Trentepohl,
depuis longtemps
Tnger,
;
cloison
18«),
de
cette spore est
;
moindres étonnements des
184.'})
que de
la voir quitter le
filament qui lui avait donné naissance et, par des mouve-
ments autonomes,
former ailleurs un nouveau
aller
fila-
ment.
L'étude histologique (Schmitz, 1879
;
Strasburger, 1880
;
Berthold, 1880) a montré que cette spore n'est pas comparable aux zoospores simples, uninucléées, de
Algues.
sous
la
plupart des
la
On y trouve un grand nombre de noyaux situés
membrane et en relation chacun avec un blépharo-
plaste et une
paire
de
cils.
Schmitz l'appelle une
«
syn-
zoospore », exprimant ainsi qu'elle est un groupe de spores
non séparées.
sporange
;
également suggestif de l'appeler un
an sporange dont les spores ne se sont pas
11
c'est
est
individualisées.
La même structure
êtres
cénocytiques,
se rencontre d'ailleurs dans d'autres
par
exemple dans
le
sporange
VAncjjlistes ou celui du Hhalnlium (Dangeard, 1903
à 190())
typique
;
ce dernier offre
et
le
même
sporange non
un passage entre
dissocié
:
il
le
;
de
1903
sporange
présente un
cloisonnement éphémère qui est l'ébauche d'une sporulation.
F.
g
Chez
est
Vaucheries l'absence de dissociation des spores
les
complète
gnements
nous retenons ce
;
les plus
comme
fait
des ensei-
l'un
importants de l'étude de
asexuelle de ces Algues
la
MOREAU
reproduction
la
nous permettra de comprendre
structure de leurs organes reproducteurs femelles. Des
;
il
rapports étroits existent en
asexuée
reproduction sexuée
et la
entre
effet
ils
;
reproduction
la
attestent l'homologie
des sporanges et des gamétanges.
C.
— La
Nul ne doutera de
sporange
organes,
reproduction sexuelle.
la
et
ressemblance profonde de ces deux
gamétange, après avoir considéré
l'anthéridie des Vaucheries.
Pringsheim (1855), de Bary
(1856), puis les histologistes déjà
du
thalle,
ciliés et
cités,
ont
fait
connaître
un sac multinucléé, né comme un diverticule
dans lequel se forment les gamètes mâles, mobiles,
sa structure
:
uninucléés, tout l'aspect d'un sporange ne serait-ce
l'inaptitude au
développement des éléments reproducteurs
renferme.
qu'il
On
peut considérer l'anthéridie des Vaucheries
comme
le
type d'un gamétange fort peu évolué aux caractères d'un
sporange.
Par contre, l'oogone est un organe relativement très évolué.
Il
naît,
du
icule
comme
thalle et,
l'anthéridie, sous la
comme
elle,
il
est
forme d'un diver-
au début plurinucléé
(Schmitz, l879;Behrens, 1890; Klebahn, 1892
Oltmanns,
1895 Davis, 1904; Heidinger, 1908). On n'en voit sortir
aucun gamète, c'est l'oogone entier qui est l'objet d'une
fécondation par un anthérozoïde à ce moment il est devenu
;
;
;
uninucléé. Les avis diffèrent sur
transformation de
Vininucléée.
la
la
façon
dont s'opère
condition multinucléée en
la
la
condition
VArCHKRIKS
7
(1800) avait pensé que tous
Behrens
noyaux de
les
l'oogone se fusionnent en un seul.
Olluianns (181K)) a décrit une migration des noyaux de
l'oogone qui, sauf un, font retour au filament. Celt(^ manière
de voir a été soutenue depuis par Heidinger (11)08).
Enfin, Davis (11)04) soutient que l'oogone renferme
encore plusieurs noyaux alors que
cloison qui le sépare
thalle est déjà formée. L'état uninucléé est atteint grâce
du
à
la
la
dégénérescence qui frappe
les
noyaux à l'exclusion d'un
seul.
Behrens
de
L'opinion
aujourd'hui
est
abandonnée.
Restent donc en présence l'opinion d'Oltmanns et d'IIeidinger, et celle de Davis.
C'est pour nous faire
une opinion sur
les
manières de voir
de ces auteurs que nous avons entrepris des recherches personnelles sur
la
Nous avons eu
question.
à notre disposition une espèce de Vauche-
rie(1) voisine de Vaucheria uncinata Ktz. (Rabenhorst, 18G8,
p. 271).
tion s.ur
Nous avons porté plus particulièrement notre
l'oogone, mais nous indiquerons les observations
que nous avons éventuellement
Nos colorations
(1)
atten-
(2)
faites
sur l'anthéridie.
ont été faites sur filaments
L'espèce de Vaucheria dont nous avons
fait l'étude
entiers.
histologique des
oogones nousaparu devoir être rapportée à V. uncinala. C'est en tout cas une
forme très voisine. Elle a été récoltée dans un fossé à Villeperdue (Indreet-Loire) au mois d'avril 1912 et à celte époque elle était en fructification.
selon la méthode de lleidenhain.
(2) Nous avons employé l'Iiémaloxyline
aux lames en utilisant une
filaments
des
l'adhérence
Nous avons obtenu
méthode qui nous a été communiquée par le cytologiste danois 0. Winge:
Les filaments, après fixation, sont étendus sur une lame puis déshydratés,
recouverts ensuite d'une goutte de coUodion étendu d'alcool. L'éther et
l'alcool s'évaporent et le coUodion fixe l'algue à la lame. On peut alors
traiter celle-ci comme on traite une préparation sur laquelle des coupes
ont été collées.
L'emploi de
la
méthode de Winge
est
indiqué toutes les
}ieu de colorer de petits objets sans faire de
fourni de bons résultats,
coupes. Elle
fois
qu'il
y a
nous a souvent
MOREAU
F.
8
Les erreurs des auteurs
et la raison
de leurs divergences
résultent de ce qu'ils ne se sont pas orientés dans leurs
coupes
;
ils
ont pris pour
des oogones des coupes de
fila-
ments. En colorant des filaments entiers nous avons éliminé
chance d'erreur
cette
;
par
contre
il
nous
était
interdit
d'étudier par cette méthode les oogones un peu âgés. Dès
que l'épaisseur de la membrane de l'oogone devenait un peu
grande elle devenait opaque, ce qui empêchait l'observation
de l'intérieur de l'oogone.
La
figure 2, planche
moment où, venant de
I,
montre l'anthéridie
se former,
ils
et
l'oogone au
laissent déjà reconnaître
leur forme définitive.
Le filament sur lequel
ils
prennent naissance renferme un
protoplasme assez lâche avec des noyaux
petits, nombreux,
membrane. Un diverticule porte l'oogone à
son extrémité et donne naissance latéralement à l'anthéridie.
situés près delà
Celle-ci a déjà la forme recourbée qu'elle conservera
qu'à la
fin
mais aucune cloison ne sépare encore
;
la
jus-
partie
Le protoplasme n'y est pas très
abondant et les noyaux y sont nombreux, surtout à l'extrémité; ils ont dans cette région un caractère particulier ils
fertile
de
la partie
stérile.
;
sont allongés et présentent souvent un nucléole excentrique
ils
;
paraissent vésiculaires.
Dans
une
le
jeune oogone
le
protoplasme est plus riche
son étendue de nombreux noyaux
central,
Au
;
il
a
structure réticulée-alvéolaire et renferme dans toute
il
petits, ronds, à nucléole
communique encore librement avec
stade suivant (PI.
une cloison
I, fîg.
sa partie fertile.
n'est pas encore isolé
du
3) l'anthéridie a isolé par
L'oogone à ce
thalle
le thalle.
;
même moment
son développement se
fait
en général moins vite que celui de l'anthéridie.
Des modifications sont intervenues dans la structure de
l'oogone. Sa paroi présente l'indication de ce qui sera plus
tard le bec; c'est une trace circulaire où la paroi restera
mince. Le protoplasma n'a pas changé de structure, il ren-
VAUciii:i{iKs
1)
ferme encore un grand nombre de noyaux, mais le centre de
l'oogone est occupé par une grande vacuole.
V\us tard (PI. I, lig. 4) une cloison se forme qui sépare
du tiialle le contenu de l'oogone. A ce moment l'oogone
renferme encore un grand nombre de noyaux. Le protoplasme réticulé-alvéolaire présente des mailles lâches et
fines; en son centre est une grande vacuole. Le retour des
noyaux dans
le thalle n'est
pas possible à cause de
cloison
la
nouvellement formée. L'oogone, immédiatement après sa
séparation du thalle, est plurinucléé.
pas définitive.
Cette structure n'est
On
trouve bientôt
dans l'oogone des noyaux de diverses tailles la plupart sont
des noyaux qui dégénèrent on observe toutes les phases de
;
;
la
dégénérescence.
dimensions (PI.
I,
Un noyau privilég^ié voit croître ses
fig. «J). H reste bientôt presque le seul
noyau reconnaissable (PI. II, fig. 1,2), les autres n'étant plus
représentés que par des corpuscules punctiformes visibles
quelque temps encore dans les trabécules du protoplasma.
Nos observations sur l'oogone de
blissent donc que, jeune, cet organe
avec le thalle et
renferme
de noyaux. Plus tard
il
comme
Vauclteria uncinata éta-
communique librement
grand nombre
celui-ci un
se forme à sa base
une cloison qui
le
sépare du filament. Ainsi limité par cette cloison l'oogone
renferme de multiples noyaux. Nous n'avons observé aucune
migration de ces noyaux et tout phénomène de retour dans
le
filament est rendu impossible par
la
formation de
son basilaire. Tous les noyaux de l'oogone n'ont pas
destinée
:
un seul subsiste dans l'oogone âgé,
la cloi-
même
la
les
autres
dégénèrent.
Comme nous
d'un
le
organe qui
voyons, l'oogone se présente sous
lorsqu'il
est
jeune est tout à
la
fait
forme
com-
les
parable à une anthéridie. Ce sont des gamétanges
noyaux qu'ils renferment représentent autant de gamètes.
Mais alors que les gamètes s'individualisent dans l'anthéridie, lors de la formation des anthérozo'ides, ils manquent
:
F
10
de
le faire
dans
le
gaiiiétange femelle. Un seul noyau subsiste,
privilégié; grâce à la
fécondé par
dégénérescence des autres
sera
il
;
spermatozoïde unique que recevra l'oogone.
vraisemblable
est
Il
le
MOREAU
que
ancêtres
les
Vaucheries
des
avaient des gamélanges femelles semblables aux gamétanges
mâles où aucun gamète n'était
sacrifié.
Une étude d'en-
semble des Siphonées fera sans doute connaître dans cette
famille des stades intermédiaires de l'évolution du gamétange dont l'oogone nous
offre le
terme ultime.
L'évolution du gamétange s'est faite chez les Vaucheries
En même temps que
parallèlement à celle du sporange.
celui-ci a cessé de dissocier ses spores, le
a
manqué de
dissocier ses gamètes
sacrifiés au profit
du gamète
des phénomènes tout à
fait
gamétange femelle
tous, sauf un, ont été
;
privilégié.
Nous rencontrerons
comparables dans
la suite
de ce
travail.
L'absence de dissociation
dans
le
éléments reproducteurs
des
sporange ou dans l'oogone, que nous considérons
comme un
caractère d'évolution,
la
structure de
anthéridie sont des dispositions qui facilitent
le
la
jeune
retour
de
ces organes à l'état végétatif.
Campbell (188G), Heinsch (1887), Hick (1890), Nichols
(1895), Desroche (1910-) .ont décrit la transformation du
jeune oogone de plusieurs espèces de Vaucheries en un filament. Nous-même avons observé (1) de nombreux cas d'avortement d'oogones et d'anthéridies chez Y. geminata et
1'. hamata et leur remplacement soit par un
filament végépar une ou plusieurs anthéridies (PI.
tatif, soit
fig.
Il,
3),
Dans une
culture renfermant à la fois F. geminata et \. hamata nous
avons même observé fréquemment des cas où un gamétange
soit
(1)
par une nouvelle fructification
Ces
(PI.
H,
fig. 5).
observations déjà anciennes ont été faites sur des Vaucheries
après un
récoltées dans les environs de Poitiers au mois de février 1908
;
au laboratoire elles ont fruclilié et leurs fructitications ont
donné lieu aux anomalies que nous décrivons,
court séjour
VAUCirKRfES
de V.
(joninata
de
typique
r. Iittmata (PI.
inverse (PI.
iig. 8)
Il,
H,
non par
remplacé,
était
fig. 6, 9'.
la
fructification
mais par une fructification de
ijeminala^
)'.
11
nous avons également vu
;
le
cas
Les deux sortes de fructifications
pouvaient aussi être portées séparément sur
même
le
thalle
10) La combinaison de ces divers cas peut aussi
donner naissanceà des appareils compliqués (PI. ll,fig.4),
(PI. Il, fig.
fructifications de
La coexistence des
terrestris, a
V.
même
.
geminata
et
de
conduit Desroche (1910')
à considérer que
deux formes d'adaptation
ces deux espèces sont en réalité
d'une
\
espèce au milieu aquatique ou au milieu aérien
;
coexistence des fructifications de deux Vaucheries égale-
la
ment aquatiques,
faveur de
cette
geminata et V. hamata, ne parle pas en
V.
explication.
phénomènes d'hybridité.
Il
Nous
y a
là
croirions plutôt à
un
des
sujet intéressant de
recherches expérimentales.
Quoi
qu'il
en
nous constatons que dans certains cas
soit,
gamétanges des Vaucheries peuvent faire retour à l'état
végétatif. Ce retour n'est souvent pas complet, il est souvent
suivi d'une formation tardive de nouveaux appareils reproducteurs. Nous retiendrons ce retard possible de la formation d'organes reproducteurs fonctionnels qui entraîne un
retard dans la fécondation, car nous rencontrerons plus
les
tard des êtres chez lesquels la fécondation ne se fait jamais
dans
A
gamétanges
les
ce point de vue,
primitifs,
mais est toujours retardée.
l'étude des Vaucheries renferme encore
un bon enseignement.
En résumé,
les
connaissances que nous avons acquises au
cours de l'étude des Vaucheries font de ces Algues des êtres
intéressants pour l'étude de l'évolution de la reproduction.
Leur spore » est un organe évolué
sporange aux spores non dissociées.
((
:
c'est
en réalité un
L'anthéridie offre au contraire des caractères archaïques;
elle rappelle
la
un sporange primitif
structure de l'oogone.
et elle aide à
comprendre
F
12
MOBEAU
gamétange évolué
Celui-ci est un
des phénomènes de
:
dégénérescence interviennent qui ne respectent qu'un gamète
privilégié.
Entre ces
trois
organes homologues, sporange, anthéridie,
oogone, l'évolution a
fait
un choix
;
analogues ont modifié à
la fois le
a atteint
elle
d'entre eux, négligeant le troisième. Des
sporange
deux
transformations
et le
gamétange
gamé-
femelle, laissant inaltérés les caractères archaïques du
tange mâle.
Nous retrouverons, chez les Mucorinées, des modifications des gamétanges tout à fait comparables aux précédentes et nous les suivrons jusqu'au terme ultime de leur
évolution chez les
Champignons supérieurs;
c'est alors
nous nous souviendrons du retard apporté dans
tion, retard accidentel
les
chez
Champignons supérieurs,
les
la
que
féconda-
Vaucheries mais qui, chez
est
devenu
la règle.
DEUXIÈME PARTIE
MUCORINEES
grand nombre de travaux ont fait connaître les
caractères et la biologie de nombreuses espèces de iMucori-
Un
nées
très
;
ils
ont indiqué les conditions de leur culture, les ont
du polymorphisme de leurs
d'auteurs seulement ont
nombre
fructifications.
abordé l'étude intime de ces Champignons en mettant à proclassées et ont
marqué
Un
fit
les
ressources de
des observations,
les limites
petit
la
technique histologique
souvent discordantes, des
;
la
pénurie
histologisles
nous a engagé depuis plusieurs années à porter nos
de ce côté
la
;
le
efforts
résultat de nos recherches sera consigné dans
deuxième partie de ce
Nous abordons
travail.
l'étude d'êtres
qui
sont à première vue
notablement différents de ceux qui nous ont occupés jusqu'ici, cependant les cryptogamistes depuis longtemps ont
reconnu des ressemblances entre les Algues Siphonées,
auxquelles se rapportent les Vaucheries, et les Champignons
Siphomycètes qui comprennent
les
Mucorinées. Nous aurons
à rechercher jusqu'à quel point elles se poursuivent dans la
structure profonde de ces êtres et dans quelle mesure sont
justifiées les relations
de parenté qu'ont allirmées
gistes entre les i\lgues Siphonées et les
les biolo-
Champignons Sipho-
mycètes.
Comme
dans
la
première partie, nous étudierons d'abord
MOREAU
F.
14
le thalle
qui donne sa slructure aux organes de la repro-
duction sexuée et de
la
reproduction asexuée (Ch.
Nous étudierons ensuite
les divers
types de
tion asexuelle dans plusieurs espèces de
chercherons à
établir
une
filiation
la
i)..
reproduc-
Mucorinées
et
nous
dans leurs différentes
niodalités (Ch. ii).
Puis viendra l'étude de
la
reproduction sexuelle dont nous
suivrons l'évolution à l'intérieur de
la famille
des Mucori-
nées (Ch. m).
Nous consacrerons un chapitre
spécial (Ch. iv) à l'étude
de l'histoire nucléaire des Mucorinées considérée dans ses
relations avec la sexualité.
Enfin nous extrairons des chapitres précédents les don-
nées
susceptibles d'éclairer
Mucorinées (Ch.
v).
la
question des affinités des
CIIAPITUE PREMIER
LE THALLE.
On
depuis longtemps chez
connaît
structure généralement continue du thalle
ment
qu'il
Mucorinées
les
;
on sait égale-
peut séparer, soit à l'extrémité de ses ramifica-
tions, soit sur leur trajet, des ('hlumydospores
la
la
valeur d'une bouture.
Il
ayant chacune
peut, dans certaines conditions,
particulièrement dans les milieux sucrés et en l'absence
d'air,
prendre
la
fois les fonctions
forme des levures dont
lieu
l'intrication des filaments n'a
:
qu'autour des sporangiophores anormaux
Rhizoïms nifjricans {Lendnev, 190S
Morlierella (Brefeld, 1881)
intriquée et
la
;
•^)
et
du
des zygospores des
des passages entre celte forme
forme simple sont réalisés dans
qui accompagnent les
les fulcres
zygospores d'un certain nombre d'es-
pèces (Phycomyces, Absidia)
été
partage alors par-
de fermentation. Fort rarement ce thalle
forme des appareils massifs
guère
il
signalés (Guéguen,
;
11)09
de véritables sclérotes n'ont
•')
que chez Mticor Splurro-
carpus.
Le thalle conserve donc toujours une grande simplicité.
Son contenu protoplasmique, animé de mouvements faciles à étudier, a
donné
lieu
de
la
part de Matruchot (1896,
1898 ', -, \ 1899, 1900) à des recherches auxquelles une
méthode originale de coloration donne une partie de leur
F.
|g
MOREAU
Matruchot cultive à
intérêt.
une Mucorinée
fois
la
organisme producteur de pigment
;
il
observe
et
la fixation
pigment sur certaines parties du protoplasme de
la
un
du
Muco-
rinée.
Nous avons eu l'occasion de reprendre les observations
une culture double d'une Bactérie chromogène, productrice d'un pigment rouge, et de Uhizopm nigride Matruchot
:
cans nous a permis d'observer chez ce dernier la coloration
de cordons protoplasmiques allongés parallèlement à
du filament, parfois bifurques,
et
l'axe
parsemés de granulations
rouges.
Celles-ci ont été observées
thalle,
sance
dans
les
abondantes à l'extrémité du
régions toutes jeunes et en voie de
dans lesquelles
crois-
cordons protoplasmiques font
les
défaut.
Les granulations rouges n'ont jamais
noyau
et
structure d'un
la
nous paraissent être des dépôts de
la
matière colo-
rante.
La technique de Matruchot conduit donc à attribuer au
protoplasma du lihiznpus nigrkam
la
même
structure qu'à
celui de Morùerella reticulata.
Le
renferme
thalle
dans son
protoplasme,
noyaux, des substances de réserve
qu'il est utile
des noyaux
et
des éléments figurés
de connaître pour éviter de
comme
l'ont fait
avec des
les
confondre avec
les histologistes. On
y
présence oblige parfois à
souvent
trouve d'abord de l'huile dont
la
substituer aux fixateurs osmiques qu'elle réduit des fixateurs
osmiques faibles ou des fixateurs sans acide osmique'.
La mucorine paraît être une substance de réserve propre
aux Mucorinées elle revêt souvent l'aspect d'un cristalloïde
;
prenant
quand
la
elle
safranine
a des
;
elle
facettes
est
facilement reconnaissable
planes, mais parfois ses angles
s'arrondissent, elle peut alors être confondue avec un noyau
imparfaitement coloré.
La technique suivante permet dans
ce cas do la caracté-
Mrr.oiuNKKS
riser
en
:
une double
coloralioii à la safi-anine-toluitliiie colore
noyaux
les
itleii
17
alors que
mucorine
la
est colorée
en
rouge.
Enfin une cause d'erreur pour l'histologiste est
la
présence
',-);
de corpuscules mélacliromatiques (Guéguen,
on les reconnaîtra, à
ceux-ci sont parfois fort nombreux
1D(V.)
;
défaut des réactifs qui leur sont propres, à
leur taille et à leur aspect réfringent
;
ils
la
diversité de
offrent souvent
sur les bords une région plus colorée qui forme autour d'eux
soit
un anneau complet
Outre
les
soit
un simple croissant.
divers élénients signalés
ci
dessus,
plasme des Mucorinées renferme des noyaux
quels nous nous étendrons longuement.
Tous
les
auteurs (vSchmitz, 1879
Istvanfii, 1881), 189.')
1894
i,
'^
;
;
Léger, 189";
1901, 1911
;
;
^ 1890
Henckel, 190:>1906
(1)
proto-
sur les-
Vuillemin, 1887
;
von
Dangeard et Léger,
Harper, 1899
Griïber,
de Wèvre, 1891
',
le
;
'^
;
;
;
Dangeard, 190G
;
Lendner,
1908 -,3; Guéguen, 1909', -;Moreau, 1911' Me Gormick,
1912) ont reconnu l'existence générale des noyaux chez
;
Mucorinées dans
grand nombre.
les
le
thalle desquelles
Nous avons nous-même constaté
(1)
Dans
l'étude des
noyaux du
thalle
ils
sont réunis en
l'existence de
nombreux
des Mucorinées, des noyaux de
leurs sporanges, conidiophores et zygospores ainsi que dans l'élude des
Champignons supérieurs, nous avons employé les mêmes techniques.
Nous les indiquons une fois pour toutes
Les Champignons sont lixés au Flemming (solution faible) ou à l'un des
fixateurs chromiques avec ou sans acide osmique selon les formules indiquées par Chamberlain (1905), spécialement au liquide de Merkel et à
:
dans la paraffine, débités en
coupes minces, collés sur lames et traités par la triple coloration de
Flemming ou par l'hématoxyline au fer de Heidenhain. L'emploi de celle
dernière méthode a parfois été précédé d'une fixation à l'alcool absolu.
Pour l'étude des corpuscules métachromatiques, nous avons iïxc à
l'alcool ou au picro-formol, puis coloré au bleu polyciirome de l'nna et
ces opérations ont élé faites générégressé à la glycerinelhernuscbuug
ralement sur un matériel débité en coupes minces.
celui de Schaffner. Ils sont, après inclusion
;
2
MOREAU
F.
ig
noyaux dans
thalle de foutes
le
Mucorinées dont nous
les
avons entrepris l'étude histologique fPl. III, fîg. 1-2).
Les chiamydospores de Zygorhynchus }Joelleri, Z. Bcrnardi, etc., nous ont également fourni de
nombreux noyaux
Comme
nous ne reviendrons pas sur ces
organes, disons que nous n'y avons jamais rencontré les
(PI.
III,
4).
fig.
fusions de noyaux signalées par Henckel (1905-1906).
La structure cénocytique
des Mucorinées tout
tatif
est la règle
comme dans
dans
végé-
l'afiparei!
celui des Yaucheries.
Les noyaux de la plupart des Mucorinées sont généralement d'assez petite taille leur grandeur ordinaire est de
1, 2 ou 3 p.. Ce n'est que dans des cas exceptionnels qu'ils
;
atteignent une
(PI.
où
m,
taille
élevée
plus
fig.
noyaux atteignent 10
les
même
|j,
de diamètre. Leur
même
d'ailleurs pas toujours la
dans une
Chœtostylum Fresenii
:
2), est à ce point de vue une espèce privilégiée
dans une
taille n'est
même
espèce et
région du thalle. A côté des noyaux géants
de l'espèce précédente on trouve des noyaux beaucoup plus
petits de 3
de diamètre.
fj.
Un noyau du
ralement sous
thalle d'une
Mucorinée
se
présente géné-
forme d'un corps sphérique, pourvu d'une
membrane nucléaire, renfermant dans son nucléoplasme
la
un nucléole
central,
trouvé dans
la
même
excentrique
ou. latéral.
région d'un
même
cléoles dans ces trois situations
colorée que
fois
le
filament des nu-
le
noyau se présente
une masse chromatique moins
et
nucléole, plus grosse, située près de
allongée dans
le
avons
(Moreau, 1911').
Parfois, dans des filaments âgés,
avec un nucléole arrondi
Nous
lui,
par-
sens des mouvements du protoplasma
;
nous rencontrerons d'autres exemples de cette plasticité du
noyau.
Nous avons observé dans plusieurs espèces [Mucor
licus,
ZiKioiijynchus Moelleri,
tence d'un centrosome (PI.
cule chromatique s^lué le
Chœtostylum Fresenii)
III, fig.
plus
sijlval'exis-
2-5-6). C'est un corpus-
souvent au contact de
la
MuconixKES
membrane
ni
mais
luicléaire, parfois à (jiiclque distance d'elle,
toujours à l'extérieur. La situation intranueléaire ou extranucléaire du centrosome ayant parfois été discutée, en particulier chez les (llianipig-nons,
nous insistons sur sa condi-
nettement exlranucléaire que nous avons plusieurs
tion
observée avec
la
fois
plus grande certitude.
Cette structure du noyau des Mucorinéesa été observée
par nous des milliers et des milliers de
fois
ce témoignage
:
ne sera pas inutile quand nous aurons à réfuter plus tard
les conclusions de Lendner (1908 •^) sur la cytologie du
Sporodinia (irandk où, selon
structure des noyaux
lui, la
rappelle celle des dikaryons de R. Maire (1912).
Nous avons observé
des iMucorinées
;
la
du noyau dans
division
elle se fait
le
thalle
par voie directe ou amitotique
par voie indirecte ou mitotique.
et
Un noyau
en voie d'amitose se présente sous
la
forme
ordinaire d'une haltère dont les extrémités renflées s'éloi-
gnent au fur
réunit.
La
et à
mesure que s'amincit
figure 3, planche
La
chez
^/m.s/^«.sf?
Modkri
grêle qui les
divers stades de
nous
;
les
avons
conica, Zygorliync/ms
Circinclla
division directe se présente
caractérisent une
filet
IJI, illustre les
cette division chez Xijgorhynchus
également observés
VuUkminii.
le
donc sous
les aspects qui
(Wasielewski, 1904).
Les figures de mitose sont plus difficiles à observer; nous
avons pourtant rencontrées à plusieurs reprises chez
Mucor sylvaticus, M. hemalis, Phycomyces nitens^ Zygorhynles
clius
Moellcri
;
elles
présentent les
toutes les Mucorinées;
il
nous
mêmes
suflira
de
caractères chez
les
décrire chez
Miicor sylvdticus.
Au
(PI.
début de
in,
fig.
disparaissent.
fig.
9)
la
7),
division le centrosome se divise en
le
nucléole et
Le stade de
montre un fuseau
la
étroit,
la
membrane
plaque équatoriale
long de 7
centrosome à chacune de ses extrémités
:
f-,
deux
nucléaire
(PI.
Il,
présentant un
en son milieu se