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MATÐRIEL NON VERBAL DANS LES SALUTATIONS DES VIETNAMIENS ET PREMIÌRES COMPARAISONS AVEC CELUI DES FRANÇAIS

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INTRODUCTION
1. LE CHOIX DU SUJET
L’homme est par nature un être de communication. C’est pourquoi, les moyens dont il
dispose pour transmettre ses énoncés ainsi les autres procédés d’information sont multiples.
D’autre part, chacun a 5 sens et on peut les utiliser tous dans l’interaction avec les autres. La
plupart des linguistes affirment que le canal oral est capable de transmettre des informations
de façon la plus rapide et exacte mais ils ne nient pas en même temps le rôle très important
du canal visuel.
Nous trouvons qu’à côté du matériel verbal, paraverbal, les Vietnamiens et les Français
utilisent encore le matériel non-verbal dans la communication. Dans quelques situations
concrètes, ces moyens peuvent être indépendamment utilisés pour remplacer la langue et
apportent beaucoup plus d’efficacité que la langue, surtout dans les problèmes difficiles à
dire. En France, on apprécie bien les salutations. Ce rituel joue aussi un rôle très important
pour le Vietnam, pays très fortement influencé par la culture communale et le confucianisme,
pays de la culture hiérachique. Afin de saluer quelqu’un, à côté du canal sonore, on utilise
aussi le canal visuel.
Bien que le langage non-verbal joue un rôle très important dans les salutations, jusqu’à
maintenant il y a peu de recherches sur ce domaine et nous avons décidé de mener ce travail.
2. LA MÐTHOdologie de recherche
Faire cette recherche, nous utilisons la méthode statistique, de différentes stratégies
descriptives telles que analyse des données langagières, analyse du contenu, étude corrélative
et observation systématique et la méthode comparative.
3. LES QUESTIONS DE RECHERCHE
1. Quel est le matériel non-verbal et son rôle dans l’acte de saluer en vietnamien?
2. Quelles sont les façons d’utiliser les parties du corps dans les salutations des
Vietnamiens?
3. Quels sont les facteurs qui influencent l’utilisation du matériel non-verbal dans
les salutations des Vietnamiens?
4. Quelles sont les ressemblances et les divergences dans l’utilisation du matériel
non-verbal dans les salutations des Vietnamiens et des Français?
4. Les HYpOTHÌSES DE RECHERCHE


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1. Pour exprimer les salutations, à côté la parole, les Vietnamiens utiliseraient
souvent des gestes, des mimiques, des attitudes, des distances, des postures, etc.
2. Les façons d’utiliser les parties du corps dans les salutations des Vietnamiens
seraient nombreuses et diverses telles que: sourires, poignées de main, baisers,
embrassements, etc.
3. Plusieurs facteurs qui influencent l’utilisation du matériel non-verbal dans les
salutations des Vietnamiens dont le cadre spatio-temporel, la relation
interpersonnelle et la culture.
4. Beaucoup de gestes et de mimiques qui sont utilisés par les Vietnamiens et les
Français aussi. Pourtant, la façon d’utiliser ces moyens non-verbaux est plus
complexe et variée chez les Vietnamiens que chez les Français.
5. LES OBJECTIFS DU SUJET
Notre recherche a d’abord pour objectif de décrire, effectuer des analyses critiques sur le
matériel non-verbal, les parties du corps et les façons de les utiliser dans les salutations des
Vietnamiens. Nous abordons ensuite les facteurs qui influencent l’utilisation de ce matériel,
les ressemblances et les divergences dans les salutations non-verbales des Vietnamiens et des
Français. Cela aidera les apprenants de deux langues à avoir des connaissances
fondamentales et à bien se débrouiller dans ce type de communication.
Les résultats de notre travail seront présentés dans deux parties: la première, c’est le
cadre théorique et la deuxième, c’est le travail pratique.
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CHAPITRE 1: LE CADRE THÐORIQUE
1. Le matériel de la communication
1.1. La définition du matériel de la communication: Le matériel de la communication est
un ensemble des objets, des instruments nécessaires à l’accomplissement de la
communication.
1.2. Le matériel verbal: C’est l’ensemble des unités qui relèvent de la langue comme des
unités phonologiques, lexicales et morpho-syntaxiques.
1.3. Le matériel paraverbal: Ce sont les signes prosodiques et vocaux qui accompagnent les

unités proprement linguistiques et qui sont transmis par le canal auditif.
1.4. Le matériel non-verbal: Ce sont les signes corporo-visuels, les unités qui sont
transmises par le canal visuel.
1.4.1. Les «statiques»: C’est tout ce qui constitue l’apparence physique des participants.
1.4.2. Les «cinétiques rapides»: Ce sont des jeux du regard, des mimiques et des gestes.
1.4.3. Les «cinétiques lentes»: Ce sont des distances, des attitudes et des postures.
1.4.4. La proxémique et la kinésique
2. L’importance du matériel non-verbal dans la communication
2.1. La cohérence du dialogue
La synchronisation dans la communication: C’est la synchronisation entre le matériel
verbal et non-verbal, les unités non-verbales, l’acte de parole du locuteur et de
l’interlocuteur, l’acte de parole et le contexte.
L’ auto-synchronisation dans la communication: C’est le phénomène d’harmonisation des
divers comportements produits simultanément, ou quasi-simultanément, par un même
interactant.
L’inter-synchronisation dans la communication: C’est le phénomène d’harmonisation de
divers comportements produits simultanément, ou quasi-simultanément, par des interactants.
2.2. Le rôle du matériel non–verbal
2.2.1. Les points de vue des linguistes
2.2.2. Le rôle du matériel non- verbal
Le corps est le fondateur des significations que nous produisons et distribuons. C’est un
lieu sur lequel se trame toute communication sociale et interpersonnelle. Il est un substitut de
la parole, un emblème ou quasi-linguistique, propre à tel ou tel groupe cultutrel. µ travers ce
canal efficace, on atteint de diverses informations.
3. La relation interpersonnelle
3
3.1. La relation horizontale
L’axe de la relation horizontale est un axe graduel orienté vers la distance et la
familiarité, l’intimité.
3.1.1. Des caractéristiques «externes»

3.1.2. Des caractéristiques «internes»
3.1.3. Les relationèmes horizontaux non-verbaux
3.1.4. La récapitulation
3.2. La relation verticale
Cette dimension est symbolisée par «autorité», «pouvoir», «rang» et provoque une
hiérarchie entre les interlocuteurs.
3.2.1. Des caractéristiques «externes»
3.2.2. Des caractéristiques «internes»
3.2.3. Les relationèmes verticaux non-verbaux
3.2.4. La récapitulation
4. Le contexte
4.1. Les composants du contexte (le schéma contextuel de Brown et Fraser)
Contexte
Scène Participants
Site Purpose
(Cadre spatio-temporel) (But)
4.1.1. Le cadre spatio-temporel : Le cadre spatial peut être envisagé sous ses aspects
purement physiques: les caractéristiques du lieu et l’angle de ses fonctions sociales et
institutionnelles. Le cadre temporel est déterminant pour le déroulement d’une interaction ou
d’un échange particulier.
4.1.2. Le but: Il peut être envisagé à différents niveaux: le but global de l’interaction et les
buts plus ponctuels correspondant aux différents actes de langage particuliers réalisés.
4.1.3. Les participants: Ils sont un ensemble de toutes les personnes qui se trouvent figurer à
un moment donné dans le même espace perceptif. Ils sont véritablement intégrés au groupe
conversationnel et produisent certains signes de leur «engagement» dans l’interaction.
4.2. Le rôle du contexte
Il détermine l’ensemble des choix discursifs que doit effecter le locuteur: des formes
d’adresse, des gestes,
5. Les salutations
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5.1. Le rituel: «Le rituel est un acte formel et conventionnel par lequel un individu manifeste
son respect et sa considération envers un objet de valeur absolue, à cet objet ou à son
représentant» (Goffman, 1973b: 73). Il y a deux classes de rituel: Les rituels positifs et
négatifs.
5.2. La définition des salutations
5.2.1. «Tõ ®iÓn ViÖt Nam » (Le dictionnaire du vietnamien )
5.2.2. C. Kerbrat-Orecchioni
5.2.2. E. Goffman
5.2.3. V. Traverso
5.3. Les types de salutation
5.3.1. E. Goffman
5.3.2. D. André-Larochebouvy
5.3.3. C. Kerbrat-Orecchioni
5.3.4. V. Traverso
En se basant sur les points de vue des linguistes et en recherchant le corpus, nous voulons
présenter deux schémas des types de salutation:
Schéma 1: Les types de salutation selon la relation horizontale
Salutations
Salutations d’ouverture Salutations de clôture
Salutations Salutations Salutations Salutations
familières sociales familières sociales
Schéma 2: Les types de salutation selon la relation verticale
Salutations
Salutations d’ouverture Salutations de clôture
Salutations Salutations Salutations Salutations
égalitaires hiérarchiques égalitaires hiérarchiques
Salutations Salutations Salutations Salutations
du dominant du dominé du dominant du dominé
5
5.4. Le matériel non-verbal dans les salutations

5.4.1. Le rôle du matériel non-verbal dans les salutations
Le matériel non-verbal peut être indépendemment utilisé pour remplacer la parole ou bien
accompagné d’elle. Il est fortement informatif et expressif parce qu’il donne des informations
pertinentes sur les interactants et montre des sentiments entre eux.
5.4.2. Les limites du matériel non-verbal dans les salutations
Si l’on utilise seulement les moyens non-verbaux dans les salutations, surtout dans les
salutations de clôture, on ne peut pas exprimer le remerciement, l’excuse, le souhait,
5.5. Les caractéristiques des salutations
«Les salutations sont obligatoires» dans les interactions de la vie quotidienne (V.
Traverso, 1996: 67). Elles contiennent les caractéristiques culturelles, sociales et historiques.
5.6. Le rôle des salutations
Les salutations contribuent bien à fixer la frontière en donnant les signes d’ouverture et
de clôture. Elles expriment les sentiments amicaux, les attitudes polies, le respect mutuel et
l’identité des interactants. Sa tâche est de démarrer, d’établir, d’orienter, de renforcer et
d’entretenir l’interaction. Elles constituent le noyau de la séquence d’ouverture et de clôture.
5.7. Les salutations et le contexte
Il existe entre les salutations et le contexte une relation réciproque. D’une part, on peut
déterminer le contexte en se basant sur les données tirées des salutations. D’autre part, les
salutations varient selon les contextes.
6. Conclusion partielle
Dans ce chapitre, nous avons présenté les notions principales sur l’interaction non-
verbale et les salutations. Nous avons aussi examiné les types, les caractéristiques, le rôle des
salutations, et surtout l’utilisation du matériel non-verbal et l’importance du contexte dans
ces actes. Certainement, ce cadre théorique nous aidera beaucoup à réaliser les travaux
pratiques concrètes concernant le matériel non-verbal dans les salutations des Vietnamiens
dans le deuxième chapitre.
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CHAPITRE 2: LES TRAVAUX PRATIQUES
1. La méthodologie de recherche
Nous utilisons les méthodes statistiques, descriptives (analyse des données langagières,

analyse du contenu, étude corrélative et observation systématique) et comparative: D’abord,
nous faisons un corpus des actes de salutation contenant le matériel non-verbal des
Vietnamiens à partir des nouvelles et des romans vietnamiens. Puis, nous divisons ces actes
en deux grandes catégories: les salutations d’ouverture et les salutations de clôture. Ensuite,
nous analysons ces actes (caractéristiques, petits types, divers instruments non-verbaux
utilisés, différentes façons d’exprimer, les facteurs qui influencent, les divergences et la
ressemblances avec ceux des Français ). Enfin, nous employons les photos prises pour
illustrer certaines des façons d’utiliser les parties du corps dans ces actes.
2. Le corpus
2.1. Le choix du corpus littéraire
Notre choix n’est pas arbitraire.
Premièrement, un corpus littéraire présente beaucoup d’avantages: il est immédiatement
disponible et quasiment inépuisable. C’est pourquoi, nous pouvons économiser le temps et
consacrons l’essentiel de notre énergie à l’analyse proprement dite. Deuxièmement, il nous
sera très difficile de faire des vidéo-clips authentiques surtout des scènes délicates. Pour que
les scènes soient authentiques, il faudrait en faire en cachette. Finalement, nous avons choisi
de travailler avec un corpus de nouvelles et de romans parce que ces genres littéraires
occupent une place très importante dans la littérature vietnamienne contemporaine.
2.2. La présentation du corpus
Notre corpus se compose de 101 actes de salutation des Vietnamiens (essentiellement
ceux d’émetteur) contenant le matériel non-verbal (69 actes de salutation d’ouverture et 32
de clôture), à partir des 48 nouvelles et 2 romans vietnamiens contemporains publiés entre
1999 et 2006. Les nouvelles et romans du corpus abordent de différents aspects de la vie tels
que la vie en ville et la vie à la campagne, l’amour, les sentiments familiaux, l’amitié des
Vietnamiens contemporains à travers leur représentation dans un certain nombre de nouvelles
et romans d’une littérature réaliste qui décrivent la société actuelle.
2.3. Les problèmes de traduction du corpus
La traduction des actes de salutation vietnamiens en français nous a posé pas mal de
difficultés. Nous avons regretté de ne pas pouvoir transmettre intégralement une idée
exprimée par un locuteur natif en langue française. Nous avons dû nous contenter de traduire

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le contenu des actes de salutation et nous avons mis les actes de salutation vietnamiens cités
dans l’annexe. Puisque nous n’avons pas pu travailler minutieusement sur la traduction, nous
avons traduit certains exemples au cours de l’analyse.
3. Le matériel non-verbal dans les salutations des Vietnamiens
3.1. Dans les salutations d’ouverture des Vietnamiens
Nous constatons que dans les salutations d’ouverture, les Vietnamiens utilisent le
matériel non-verbal en ordre décroissant suivant:
Gestes (≈63,77%) Mimiques (≈37,68%) Distances (≈27,54%)
Attitudes (≈20,29%) Jeux du regard (≈10,15%) Postures (≈7,25%).
Alors, ils utilisent le plus souvent les gestes et le moins souvent les postures.
3.2. Dans les salutations de clôture des Vietnamiens
Dans les salutations de clôture, les Vietnamiens utilisent le matériel non-verbal en ordre
décroissant suivant:
Gestes (≈68,75%) Mimiques (≈56,25%) Distances (≈25%)
Postures (≈25%) Attitudes (≈12,5%)
Jeux du regard (≈12,5%)
et qu’ils emploient le plus souvent les gestes, le moins souvent les attitudes et les regards.
3.3. La synchronisation entre les unités non-verbales
3.3.1. L’auto-synchronisation: Le phénomène d’harmonisation de diverses unités non-
verbales produites simultanément, ou quasi-simultanément, par un même interactant. Par
exemple: L’harmonisation entre la posture, l’attitude et le geste, du locuteur.
3.3.2. L’inter-synchronisation: Le phénomène d’harmonisation de diverses unités non-
verbales produites simultanément, ou quasi-simultanément, par des interactants. Par exemple:
Les attitudes exprimées par les interlocuteurs sont systématiquement associées à leurs gestes,
les mimiques du locuteur sont en harmonisation avec les gestes de l’interlocuteur.
4. Les parties du corps utilisées dans les salutations des Vietnamiens
4.1. Dans les salutations d’ouverture des Vietnamiens
Dans les salutations d’ouverture, les Vietnamiens utilisent les parties du corps en ordre
décroissant suivant:

Bouche (≈31,88%) Mains (≈30,44%)
Bras (≈15,94%)
Tête (≈14,49%) Corps entier (≈7,25%)
Yeux (≈15,94%)
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Menton (≈2,90%).
Parmi ces parties, ils utilisent le plus souvent la bouche et le moins souvent les joues. La
fréquence d’utilisation des mains occupe la deuxième place.
4.2. Dans les salutations de clôture des Vietnamiens
Nous trouvons que les Vietnamiens profitent très bien des parties du corps dans les
salutations de clôture en ordre décroissant:
Yeux (≈37,50%) Mains (≈34,38%) Bouche (≈ 28,13%)
Bras (≈18,75%)
Tête (≈9,38%)
Corps entier (≈18,75%)
Grâce à ces données, nous pouvons conclure que les Vietnamiens utilisent le plus souvent
les yeux et le plus moins la tête. La fréquence d’utilisation des mains occupe aussi la
deuxième place.
4.3. La synchronisation entre les parties du corps
4.3.1. L’auto-synchronisation: Le phénomène d’harmonisation de diverses parties du corps
produites simultanément, ou quasi-simultanément, autrement dit, elles sont souvent utilisées
en même temps, par un même interactant. Par exemple: L’harmonisation entre la bouche et
les yeux, les yeux, la bouche et les mains du locuteur.
4.3.2. L’inter-synchronisation: Le phénomène d’harmonisation de diverses parties du corps
produites simultanément, ou quasi-simultanément, autrement dit, elles sont souvent utilisées
en même temps, par des interactants. Par exemple: L’harmonisation entre les mains et la
bouche, les bras et les yeux des interlocuteurs.
5. Les différentes façons d’utiliser les parties du corps dans les salutations des
Vietnamiens
5.1. Dans les salutations d’ouverture

5.1.1. Des mains
 Une main: (1) Secouer l’épaule de l’interlocuteur , (2) Agiter une certaine main, (3)
Serrer indifféremment une main de l’interlocuteur, (4) Serrer étroitement une main de
l’interlocuteur et secouer plusieurs fois, (5) Caresser la tête de l’interlocuteur, (6) Donner à
l’interlocuteur un coup léger sur la tête avec l’index replié, (7) Taper sur l’épaule de
l’interlocuteur, (8) Mettre une main sur l’épaule de l’interlocuteur
 Deux mains: (9) Joindre les mains devant la poitrine, (10) Battre les mains, (11)
Utiliser tous les deux mains pour serrer étroitement une main de l’interlocuteur
9
5.1.2. Des bras: (12) Croiser les bras sur la poitrine, (13) Embrasser l’interlocuteur, (14)
Embrasser le cou de l’interlocuteur
5.1.3. La tête: (15) Hocher légèrement la tête, (16) Hocher la tête, (17) Baisser la tête
5.1.4. La bouche: (18) Sourire, (19) Rire, (20) Rire du bout des lèvres
5.1.5. Le corps entier: (21) Courber le dos
5.1.6. Des yeux: (22) Regarder l’interlocuteur, (23) Regarder tendrement l’interlocuteur, (24)
Regarder l’interlocuteur pendant quelques minutes, (25) Pleurer
5.1.7. Le menton: (26) Lever le menton
5.1.8. Les doigts: (27) Montrer du doigt
5.2. Dans les salutations de clôture
5.2.1. Des mains
 Une main: (1) Tenir l’interlocuteur par la main, (2) Agiter une certaine main, (3)
Taper sur l’épaule de l’interlocuteur, (4) Serrer une main
 Deux mains: (5) Tenir l’habit de l’interlocuteur pour l’empêcher de partir, (6) Agiter
les deux mains
5.2.2. Deux bras: (7) Croiser les bras sur la poitrine, (8) Embrasser l’interlocuteur, (9) Saisir
à-bras-le-corps l’interlocuteur
5.2.3. La tête: (10) Hocher la tête, (11) Hocher légèrement la tête
5.2.4. La bouche: (12) Sourire, (13) Rire jaune, (14) Baiser les lèvres de l’interlocuteur, (15)
Baiser les joues de l’interlocuteur, (16) Baiser des cheveux de l’interlocuteur, (17) Baiser le
visage de l’interlocuteur

5.2.5. Le corps entier: (18) Courber le dos
5.2.6. Des yeux: (19) Regarder derrière, (20) Regarder en cachette, (21) Pleurer
5.3. Les façons les plus utilisées
Dans les salutations d’ouverture, les vietnamiens expriment toujours la joie et le
contentement. Alors, ils rient souvent. Même s’ils pleurent, ce sont des larmes du bonheur.
Après le recensement du corpus, nous avons relevé 22/69 (≈31,88%) actes de salutation
d’ouverture contenant le sourire.
En revanche, dans les salutations de clôture, ils représentent souvent la tristesse et le
regret. C’est pourquoi, les interactants pleurent beaucoup. Il y a 9/32 (≈28,13%) actes de
salutation de clôture contenant cette mimique. Même s’ils rient, c’est parce que le locuteur
veut cacher sa tritesse au moment de la séparation.
Dans les salutations, les Vietnamiens aiment bien utiliser le geste d’embrasser. Nous
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avons compté 11/69 (≈15,94%) actes de salutation d’ouverture et 7/32 (≈21,86%) de clôture
contenant ce geste. Ces chiffres manifestent que les Vietnamiens sont plus ouverts et plus
égalitaires dans l’interaction en général et dans les salutations en particulier. Ce changement
vient des influences de la culture occidentale.
Il est impossible que le corpus puisse refléter toutes les manières d’utiliser les parties du
corps pour saluer chez les Vietnamiens. Il exprime seulement un bon nombre (48 façons
dont 27 d’ouverture et 21 de clôture). En observant les Vietnamiens dans la vie quotidienne,
on ajoute quelques suivantes qui peuvent être appliquées:
 Dans les salutations d’ouverture et de clôture: Lever la main à hauteur du
bord de chapeau et renverser sa paume ou serrer la main de l’interlocuteur et battre son
épaule ou serrer la main de l’interlocuteur et battre son dos,
 Dans les salutations de clôture: Lever une main aux lèvres, baiser légèreme-
nt quelques doigts de cette main et orienter sa paume vers l’interlocuteur.
6. Les facteurs qui influencent l’utilisation du matériel non-verbal dans les salutations
des Vietnamiens
6.1. Le cadre spatio-temporel
6.1.1. Les lieux de salutation

Les lieux jouent un rôle très important dans la distinction des salutations familières et
sociales. En général, au Vietnam, les salutations familières se passent dans les lieux
informels et les salutations sociales dans les lieux formels. Pourtant, les salutations égalitaires
ou hiérarchiques ne varient pas en fonction des lieux. Elles dépendent essentiellement de
l’âge et du statut social des interactants. Alors, dans la famille vietnamienne, il existe aussi
des salutations hiérarchiques mais avec certaine intimité.
Sous l’influence de la culture occidentale, les Vietnamiens utilisent aussi les gestes, les
mimiques subtils dans les salutations tels que les embrassements et les bises. Cependant, ces
procédés non-verbaux sont seulement utilisés dans les lieux fermés, privés.
6.1.2. Le rapport entre les significations et les moments de salutation
En se basant sur le corpus, nous découvrons qu’il y a assez de façons de saluer que les
Vietnamiens utilisent en même temps dans les salutations d’ouverture et de clôture mais avec
les significations différentes. Dans le premier cas, elles expriment la reconnaissance, la joie,
le respect, la sagesse, l’établissement ou le renforcement des relations mutuelles des
participants; dans le deuxième cas, elles traduisent la tristesse, le regret et la séparation.
On constate une différence: dans les salutations d’ouverture, on a tendance de s’approcher
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mais dans celles de clôture, on s’éloigne.
6.2. La relation interpersonnelle
6.2.1. Le classement de différentes façons d’utiliser les parties du corps dans les salutations
des Vietnamiens
Sur l’axe horizontal, on distingue les salutations familières et sociales. Sur l’axe vertical,
on classifie les salutations égalitaires, du dominant ou du dominé.
 Dans les salutations d’ouverture
Relation
horizontale
Relation
verticale
Salutations familières Salutations sociales
Salutations

égalitaires
(2), (4), (7), (13), (19), (24), (26),
(27).
(15).
Salutations
du dominé
(1), (12), (13), (14), (15), (18), (19). (3), (15), (17), (16), (21).
Salutations
du dominant
(5), (6), (8), (11), (13), (18), (19),
(22), (23), (25), (26).
(9), (15), (16), (20).
 Dans les salutations de clôture
Relation
horizontale
Relation
verticale
Salutations familières Salutations sociales
Salutations
égalitaires
(2), (4), (20), (21), (19), (6).
Salutations
du dominé
(5), (2), (7), (8), (9), (15), (21),
(6), (13), (18).
Salutations
du dominant
(1), (2), (3), (11), (12), (14), (15),
(16), (17), (21), (6).
(10).

6.2.2. La distance entre les participants
La distance entre les interactants dépend beaucoup de leur rapport mais simultanément
elle l’influence fortement. Plus les Vietnamiens se connaissent, plus leur distance étroite. µ
l’inverse, plus leur distance est stricte, plus leur relation est familière. C’est pourquoi, on peut
savoir le degré de relation existant entre le locuteur et l’interlocuteur en se basant sur la
distance quand ils se saluent.
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6.3. La culture
Les Vietnamiens disent : «Nãi ngät lät ®Õn x¬ng» (plus fait douceur que violence). C’est
pourquoi, ils commencent souvent l’interaction par des sourires, de forts serrements de la
main et des regards doux.
De plus, la culture du Vietnam est la communauté et la consanguinité. Alors, ses
habitants apprécient bien les salutations. Ils ont tendance de placer l’interlocuteur à haute
position, donc de saluer poliment, amicalement et respectueusement les autres.
D’ailleurs, étant un pays influencé très fortement le confucianisme, les salutations
vietnamiennes sont aussi hiérarchiques. Bien que les femmes aient le même âge, le même
statut social que les hommes, le rôle de l’homme est toujours dominant. Parfois, avec la
douceur et la faiblesse naturelles chez les femmes vietnamiennes, elles aiment bien jouer le
rôle d’un dominé devant un homme, surtout devant leur mari ou leur amoureux.
Dans les salutations, les Vietnamiens s’intéressent beaucoup au sexe, à l’âge et au statut
social de l’interlocuteur. Alors, ils saluent souvent des plus âgés aux plus jeunes, des plus
supérieurs aux plus inférieurs, des hommes aux des femmes. Devant plusieurs interlocuteurs,
il faut saluer en respectant l’ordre de l’hiérarchie. C’est souvent que le dominé salue
activement le dominant et le dominant doit rendre une politesse au dominé. Cependant, pour
le geste de serrer la main de l’interlocuteur, c’est l’homme qui joue le rôle active, c’est le
supérieur qui donne la main le premier.
La vie des Vietnamiens est bien attachée à l’agriculture, donc leurs sentiments et leurs
relations mutuelles occupent un rang très important. Pour se saluer, ils peuvent utiliser les
façons des Occidentaux mais toujours avec des changements convenables à leur culture.
Les Vietnamiens estiment bien les sentiments entre les membres dans la famille.

Pourtant, ils hésitent toujours à les exprimer.
7.7. Premières comparaisons avec le matériel non-verbal dans les salutations des
Français
Nous avons pu constater des traits communs dans les salutations non-verbales des
Français et des Vietnamiens mais aussi de nombreuses différences. L’origine de ces
divergences, c’est parce qu’elles sont issues de deux cultures tout à fait différentes: orientale
et occidentale.
Les Vietnamiens sont «influencés par la culture du riz, considèrent tout le monde
appartenant à leur famille» (Trần Ngäc Thªm, 1997: 314, traduit par NguyÔn V©n Dung,
2000: 180). Ils sont subjectifs, sensualistes et souples. Ils apprécient toujours les sentiments
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et la communauté. Ils ont la tendance de mettre l’allocutaire à haute position, s’intéressent à
sa face positive et lui expriment toujours la modestie et le respect. Parce qu’ils pensent que
cette attitude leur aidera à atteindre les bons sentiments de l’interlocuteur dès le début d’une
communication. C’est pourquoi, les Vietnamiens choisissent les stratégies de politesse
positive, stratégies où on apprécie l’objectif général, le problème sentimental, l’établissement
d’une bonne relation entre les interactants. Au contraire, les Français, qui sont bien liés à la
culture nomade, qui sont objectifs, rationalistes et rigides, sélectionnent les stratégies de
politesse négative, stratégies où on s’intéresse seulement à l’objectif concret, c’est l’acte de
saluer, on n’ajoute pas le problème sentimental. De plus, les salutations françaises sont
généralement les salutations explicites mais les salutations vietnamiennes se composent non
seulement des salutations explicites mais encore des salutations implicites.
Par exemple, les Français considèrent le serrement de la main comme une formalité
obligatoire au début ou à la fin d’un échange. Ils utilisent une seule main, c’est la main
droite. Ils serrent la main de l’interlocuteur de façon stricte et catégorique. Ils ne baissent pas
la tête parce que leurs salutations sont formées sur les relations égales. Pour eux, serrer
indifféremment la main est un signe d’être faible et de mésestimer quelqu’un. Ce geste a lieu
pendant quelques secondes seulement. En revanche, cette manière de salutation chez les
Vietnamiens est plus longue et plus complexe. Ils la considèrent comme l’indice du degré
sentimental entre les participants. S’ils veulent exprimer la familiarité avec l’allocutaire, ils

ajouteront toujours des secousses. Ils peuvent aussi utiliser tous les deux mains ou bien ils
serrent la main en battrant le dos ou l’épaule de l’interlocuteur. A l’inverse, s’il existe entre
les interactants une relation froide, le serrement est indifférent et pendant un court temps. Le
dominé serre la main en baisant la tête, le dominant serre la main en hochant la tête. Le
serrement rapide ou long, strict ou indifférent dépend de chaque situation (les places des
participants et leurs relations mutuelles).
Au Vietnam, avec de fortes influences du confucianisme, la relation interpersonnelle
égale et intime n’existe qu’ entre les amis. La hiérarchie est fondée sur l’âge ou sur la
position sociale. Elle règne partout, même à l’intérieur d’une famille. Dans ce cas, on trouve
certaine intimité et cette intimité s’entend parfois jusqu’au lieu de travail où le rang
hiérarchique s’impose. Dans tous les lieux, la personne qui occupe la place inférieure doit
saluer le premier. Mais en France, les salutations hiérarchiques sont produites seulement dans
les lieux où la relation verticale s’impose. Entre les membres d’une famille, les différences
sociales et la hiérarchie familiale n’est plus respectée. Au Vietnam, en général, pour le geste
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de serrer les mains, c’est l’homme qui donne la main au premier pour montrer sa puissance
devant la femme. Cependant, en France, l’homme et la femme aussi peuvent réaliser ce geste
de façon active. Ceci fait ressortir la différence entre les deux peuples: Les Vietnamiens
mettent l’accent sur l’axe vertical mais les Français insistent sur l’axe horizontal.
D’après NguyÔn V©n Dung, «Effectivement, la société vietnamienne n’est pas une
société « imperméable » aux changements comme pensent certains» (2000: 336). Alors, dans
la famille comme dans la société, les hiérarchies commencent à être ébranlées. En général, la
société vietnamienne devient maintenant moins hiérarchique, plus souple et mieux adaptée à
la société moderne. Avec la tendance coopérative et égale, une part des rituels a été changée.
L’obéissance de la hiérarchie n’est pas trop stricte et sévère comme autrefois. Quelques
gestes de saluer utiles venant de la France occupent la supériorité surtout le geste de
serrement des mains parce qu’il est convenable à presque les situations de communication.
Pour les Français, ce geste est correct essentiellement dans les relations sociales. Donc, ils le
remplacent par les gestes plus délicats comme bises, embrassements, poignées de la main
dans les relations familiales et amicales. Autrefois, le geste de serrer les bras sur le poitrine et

baisser la tête est très populaire dans la société, mais maintenant il paraît qu’il introduit
seulement dans le cadre de la famille et il est utilisé par les enfants pour les adultes.
En France, dans toutes les situations, on peut utiliser une même façon de saluer mais au
Vietnam, dans chaque situation, on devra choisir une façon différente adéquate à la relation
qu’il entretient avec son interlocuteur. En se basant sur les caractéristiques de l’âge, du satut
social, du degré de familiarité entre les interactants et les situations de communication
(formel ou informel), les Vietnamiens appliquent les façons de saluer convenables.
Vò ThÞ Hoµ B×nh a affirmé que, dans le cadre de la visite française, la règle la plus
courante est un double échange de salutations d’ouverture verbales et gestuelles. Pourtant, en
réalité, dans le cadre de la visite vietnamienne, la salutation verbale est très fréquent. Le
contact physique réel n’a pas été relevé (2000: 91-2). Cette idée est vraie parce que la France
appartient à une société à «fort degré de contact» alors que le Vietnam s’attache à une société
à «faible degré de contact». Ils en utilisent comme une habitude et de façon naturelle, voire
inconsciente. Pourtant, d’après Genevière Calbris, l’ampleur, la fréquence, le rythme de la
gestualisation dans les salutations sont bien liés à des variations de l’appartenance sociale
(1989: 27). Dans la société française contemporaine, on salue en gesticulant d’autant moins
qu’on est situé plus haut sur l’échelle sociale.
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Dans les salutations vietnamiennes, l’âge des interactants et le problème sentimental
entre eux sont plus importants que leur statut social (NguyÔn Träng B¸u, 2006: 22). Dans le
cadre de la famille, les Vietnamiens mettent les liens du sang au premier rang. Alors, même
si les gens ont le statut social très important et le niveau de culture très haut, ils peuvent être
bien estimés dans la société, mais quand ils reviennent à leur village ou à leur famille, ils
obligent d’obéir aux règles des salutations. Ils doivent se montrer modestes et respectueux
pour les personnes plus âgés.
Les Vietnamiens et les Français sont accueillants et gentilles. Alors, ils sourient toujours
avec l’allocutaire. Pourtant, chaque sourire des Vietnamiens expriment un message, une
attitude, un sentiment. Ils peuvent sourire quand ils sont ravis et même tristes.
Partant de la culture orientale, les Vietnamiens, avec leur timidité, évitent toujours des
regards francs et longs dans les salutations. Pour eux, ces regards indiquent l’impolitesse et

l’orgeuil. Surtout, le dominé ne peut pas regarder droit le dominant, les femmes ne peuvent
pas regarder droit les hommes dans la communication en général et dans les salutations en
particulier. Dans ce cas, un regard franc montre que ces femmes sont éhontées et qu’elles ne
sont pas délicates, sérieuses. Au contraire, les Français, qui sont influencés par la culture
occidentale, les estiment bien. Ils pensent que ces regards sont un signe de la sincérité, de la
confiance et de l’intimité. Mais ils détestent être regardés fixement. La différence de deux
cultures provoque aussi une divergence dans les salutations pour les membres de la famille
entre les Français et les Vietnamiens. Alors que les Français aiment bien saluer les membres
de leur familles par les gestes, les mimiques subtiles, les Vietnamiens hésitent souvent à les
utiliser, même dans les lieux discrets.
En France, on salue seulement quand l’on se trouve à la proximité de l’interlocuteur.
Mais au Vietnam, on vous salue même si l’on vous voit de loin.
Quand un Vietnamien salue, il peut donner la main devant, toute sa paume s’oriente vers
son l’interlocuteur. Un Français considère ce geste comme un rappel, une demande de faire
quelque chose moins vite.
8. Conclusion partielle
Au cours de ce chapitre, nous avons analysé un nombre d’exemples pertinents de notre
corpus en fonction de nos objectifs de recherche. Concrètement, nous avons étudié le
matériel non-verbal, les parties du corps, les différentes façons d’utiliser ces parties et les
facteurs qui influencent l’utilisation de ce matériel dans les salutations des Vietnamiens. En
16
particulier, nous avons réservé une partie de ce chapitre pour faire de premières
comparaisons avec celui des Français.
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CONCLUSION
1. Les résultats obtenus
Dans le cadre de ce travail, nous avons essayé d’aborder le contenu sous plusieurs aspects
avec deux chapitres. Le premier est consacré à présenter les notions principales sur
l’interaction non-verbale et les salutations. Nous avons fait des efforts de réaliser les travaux
pratiques dans le deuxième. L’analyse des exemples choisis dans le corpus nous a permis de

découvrir le matériel non-verbal, les parties du corps, les différentes façons d’utiliser ces
parties et les facteurs qui influencent l’utilisation du matériel non-verbal dans dans les
salutations des Vietnamiens. En particulier, nous avons réservé une partie de ce chapitre pour
exploiter les ressemblances et les divergences dans l'utilisation de ce matériel entre les
Français et les Vietnamiens. Pourtant, ces comparaisons sont seulement les premières idées,
un essai, elles ne sont pas encore réalisées de façon systématique.
Après toutes les difficultés durant ce travail, nous avons enfin pu répondre aux questions
de recherches posées et vérifier les hypothèses au début. Nous souhaitons que notre travail
contribue à aider les apprenants à acquérir des connaissances de base de ce problème.
2. Les limites de recherche
Comme nos connaissances, nos documents et nos expériences sont insuffisantes, nous
devons franchement avouer que nous n’avons pas pu aborder tous les problèmes concernant
ce sujet, nous n’avons pas disposé d’assez de temps pour réaliser tous les objectifs que nous
nous étions fixés au départ. Les exemples dans le corpus ne sont pas toujours analysés d’une
façon détaillée. Ce que nous déplorons le plus c’est de ne pas avoir des données équivalentes
en français. C’est pourquoi, nous avons débordé le problème de premières comparaisons avec
le matériel non-verbal dans les salutations des Français de façon globale. Alors, nous
souhaitons que ce qui manque dans ce mémoire soit étudié dans une future recherche.
3. Les perspectives de recherche
µ travers l’exploitation du matériel non-verbal dans les salutations des Vietnamiens et
de premières comparaisons avec celui des Français, nous avons constaté le rôle important de
ce moyen dans les rituels. Alors, dans la mesure du possible où un jour nous pourrions
déveloper ce sujet, nous voudrions élargir notre recherche avec d’autres rituels comme les
excuses, les remerciements, les voeux, les interdictions, … ou bien faire une étude
contrastive avec celui-ci des Français de façon profonde et systématique.
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