Tải bản đầy đủ (.pdf) (60 trang)

es procédés de politesse utilisés par les personnages en réalisant les actes de requête dans le film « qu’est ce qu’on a fait au bon dieu

Bạn đang xem bản rút gọn của tài liệu. Xem và tải ngay bản đầy đủ của tài liệu tại đây (1.76 MB, 60 trang )

UNIVERSITÉ NATIONALE DU VIETNAM A HANOÏ
UNIVERSITÉ DE LANGUES ET D’ÉTUDES INTERNATIONALES
Dộpartement de franỗais

MEMOIRE DE LICENCE

Les procộdộs de politesse utilisộs par les personnages
en réalisant les actes de requête dans le film
« Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu ? »

Réalisé par : NGUYỄN THỊ PHƯƠNG THẢO
Code d’étudiant : 17040805
Promotion : QH2017
Sous la direction de : PR. DR. TRINH DUC THAI

Hanoï, janvier 2021


ĐẠI HỌC QUỐC GIA HÀ NỘI
TRƯỜNG ĐẠI HỌC NGOẠI NGỮ
Khoa Ngơn ngữ và Văn hóa Pháp


KHỐ LUẬN TỐT NGHIỆP

Hành động thỉnh cầu trong phim
« Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu ? »
Họ và tên
Mã số
Khoá
Giảng viên hướng dẫn :



NGUYỄN THỊ PHƯƠNG THẢO
17040805
QH2017
TRỊNH ĐỨC THÁI

Hà Nội – tháng 01 năm 2021

2


Déclaration sur l’honneur
Je soussignée Nguyễn Thị Phương Thảo déclare sur l’honneur que le présent
mémoire constitue un travail original et que toutes les sources utilisées ont été
indiquées dans leur totalité.
J’atteste par ailleurs que le travail rendu est le fruit de ma réflexion personnelle et
a été rédigé de manière autonome.
Je certifie, de surcrt, que je n’ai ni recopié, ni utilisé des idées, des formulations
d’un ouvrage, d’un article, d’un mémoire, d’une thèse en version imprimée ou
électronique sans mentionner leur origine et que les citations intégrales sont
signalées selon la norme APA.
Hanoi, le 04 janvier 2021

3


Remerciements
Je tiens à remercier toutes les personnes qui m’ont aidée lors de la rédaction de ce
mémoire.
Je voudrais dans un premier temps remercier, mon directeur de mémoire M.

TRINH Duc Thai, professeur à l’Université de Langues et d’Études
internationales - Université nationale du Vietnam à Hanoï, pour sa patience, sa
disponibilité et surtout ses judicieux conseils, qui ont contribué à ma réflexion.
Je remercie également toute l’équipe pédagogique de l’Université de Langues et
d’Études internationales - Université nationale du Vietnam à Hanoï pour avoir
assuré la partie théorique de mon mémoire.
Je voudrais exprimer ma reconnaissance, ma profonde gratitude aux professeurs
du Dộpartement de franỗais - Universitộ de Langues et d’Études internationales Université nationale du Vietnam à Hanoï pour leurs aides dans la réalisation de ce
mémoire.
Mes remerciements vont aussi à mes parents, qui ont toujours été là pour moi. Je
voudrais remercier mon frère et mon petit-ami, pour leurs encouragements et leurs
soutiens inconditionnels.
Je n’oublie pas d’adresser mes remerciements sincères à mes camarades, les
étudiants de la classe QH.2017.F1.F1.NN.CLC, pour leur confiance et leur soutien
inestimable.

4


Résumé
Nous savons que « Quand dire, c’est faire » . Quand nous parlons une langue,
c’est pour réaliser des actes de langage, comme la question, le refus, la
promesse,... En particulier, la requête est l'un des actes les plus souvent utilisés
dans la vie quotidienne. Mais comment réaliser un acte de requête de manière
poli ? Quels sont les marqueurs de politesse ? Donc, cela m’inspire pour faire
mon mémoire sur ce sujet Les procédés de politesse utilisés par les personnages
en réalisant les actes de requête dans le film « Qu’est-ce qu’on a fait au Bon
Dieu ? »
Ce travail a pour objectif de découvrir les procédés de politesse utilisés en
réalisant les actes de requête dans le film « Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu ?

» . Pour le réaliser, la recherche documentaire et la recherche descriptive jouent
un rôle indispensable.
Les résultats de l’analyse du corpus indiquent que l’utilisation des procédés de
politesse varie selon chaque contexte et interlocuteur. Pour les conversations
familiales, les personnages ne les emploient pas souvent. Pourtant, dans les
conversations entre les membres de la famille Verneuil et les inconnus, les
marqueurs verbaux de politesse sont beaucoup plus augmentés. De plus, les
procédés combinés sont plus préférés.
Bref, la politesse est l’une des conditions pour le déroulement des conversations
dans la vie quotidienne. Donc, en réalisant des actes de requête, l’emploi des
procédés de politesse, qui nous permet de bien communiquer, joue un rôle très
important dans l’interaction.

5


Table des matières

INTRODUCTION ........................................................................................................ 7
Chapitre 1 : Cadre théorique .................................................................................... 10
1. La définition des actes de langage ........................................................................ 10
2. Les actes de langage et la politesse ....................................................................... 11
2.1 Le modèle de Brown et Levinson .................................................................... 11
2.2 L’aménagement du modèle: Modèle de Kerbrat-Orecchioni .......................... 14
2.3 Les manifestations linguistiques de la politesse .............................................. 15
2.4 La notion de double contrainte ........................................................................ 21
2.5 Les fonctions de la politesse ............................................................................ 21
3. La requête - La politesse dans la requête .............................................................. 23
3.1 La définition de la requête ............................................................................... 23
3.2 L’acte de requête et les procédés de la politesse ............................................. 25

Chapitre 2 : Les résultats d’analyse du corpus........................................................ 27
1. La méthodologie de recherche .............................................................................. 27
2. La présentation du film « Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu ? » ...................... 27
4. L’analyse et les résultats ....................................................................................... 38
4.1 Les actes de requête dans les conversations dans le cadre de famille ............. 39
4.2 Les actes de requête dans les conversations des membres dans la famille de
Verneuil avec les inconnus. ................................................................................... 47
CONCLUSION ............................................................................................................ 57
PERSPECTIVES .......................................................................................................... 58
BIBLIOGRAPHIE........................................................................................................ 59

6


INTRODUCTION


Problématique : Parler des langues étrangères n’est pas vraiment facile. Mais
pour bien les mtriser, il faut beaucoup plus d’efforts. Pour mes camarades et
moi, qui apprenons le franỗais depuis plusieurs annộes, nous rencontrons encore
souvent des difficultés dans la communication. En particulier, l’un des nos
grands problèmes est que comment réaliser des actes de requête d'une manière à
la fois polie et appropriée au contexte. Dans la vie quotidienne, nous avons
toujours des conversations avec les professeurs, les autres camarades ou les
collègues. Il est difficile de trouver une méthode de communication pour des
interlocuteurs différents. Comment réaliser les actes de requête ? Comment
utiliser les procédés de politesse pertinents ? Cela me donne des idées et la
motivation pour faire des recherches sur ce sujet. De plus, grâce aux
connaissances que j’acquiers à l’université, surtout dans le cours de Pragmatique,
j'ai décidé de faire mon mémoire de fin d’études universitaires sur les actes de

langage. Dans mon mémoire, je vais me concentrer sur les actes de requête dans
le film « Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu ? » en vue de comprendre comment
la politesse est exprimée dans ces actes. J’espère qu’après ce mémoire,
j'accumulerai des connaissances et des expériences utiles pour mon processus
d’études et ma future vie professionnelle.

● Objectifs de recherche : Mon objectif de recherche est que les procédés de
politesse utilisés en réalisant les actes de requête seront découverts. Pour
l’atteindre, je ferai beaucoup d’efforts dans le recherche de ces actes dans le film
« Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu ? » . Dès lors, je pourrai relever des
procédés de politesse utilisés. Grâce à ce travail, je chercherais à comprendre
comment les personnages les emploient. De plus, j'espère que mon problème
dans la réalisation des actes de requête sera résolu.


Questions de recherche posées par le sujet : Quels sont les procédés de politesse
utilisés en réalisant les actes de requête dans le film « Qu’est-ce qu’on a fait
au Bon Dieu ? »

7




Délimitation du champ de l'étude : Dans mon mémoire, je vais seulement
analyser l’aspect de la politesse dans les actes de requête de tous les personnages
dans le film « Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu ? » . Je me concentre sur les
marqueurs de politesse dans les paroles des acteurs (procédés substitutifs ou
procédés accompagnateurs)




Méthodologie de recherche :
○ Recherche documentaire : Pour réaliser mon mémoire de fin d'études
universitaires, la recherche documentaire joue un rôle indispensable. Il
s’agit de la première étape avant de commencer les études. Elle nous
permet de collecter des données informatives nécessaires.
○ Recherche descriptive : La recherche descriptive a pour objectif de
clarifier la nature des choses ou des phénomènes. Donc, cette méthode
m’aide à décrire détaillement mon objet de recherche.



Structure du mémoire : Mon mémoire de fin d’études universitaires se compose
de deux parties principales:


Chapitre 1: Cadre théorique :
Dans cette partie, tout d’abord, je mentionnerai des connaissances
théoriques qui concernent les actes de langages. Ensuite, il s’agira des
procédés de politesse. Enfin, je me concentrerai sur la théorie de la requête
et les marqueurs de politesse utilisés.



Chapitre 2 : Développement :
Corpus 1 : Le film « Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu ? » est un longmétrage de Philippe de Chauveron. Produit par Les Films du 24, UGC
Images, il est sorti pour la première fois en France le 16 juin 2014. Ce
film parle du racisme et du mariage mixte avec un ton humoristique. Le
long-métrage raconte l'histoire d'un couple de bourgeois catholiques,

incarné par Christian Clavier et Chantal Lauby. Ils voient leurs
convictions mises à mal lorsque leur premiere fille se marie avec un
musulman, leur seconde un juif et leur troisième un chinois. Le couple
met la dernière lumière sur la cadette. Ils espèrent que la quatrième fille
se mariera avec un ô vrai catholique franỗais ằ . Mais malheureusement,
8


elle tombe amoureuse d'un homme d'origine ivoirienne. D’ici, de
nombreuses situations contradictoires qui font rire beaucoup les
spectateurs ont lieu.
Corpus 2 : Les actes de requête selon l'ordre chronologique dans le film
sont classés en tableau.
Sur la base des connaissances théoriques dans le premier chapitre, je
ferai des analyses et des recherches pour obtenir des résultats. Dès lors,
je pourrai trouver la réponse à ma question de recherche.


Contribution : Avec mon mémoire, je souhaiterais contribuer à la recherche de
la pragmatique interactionniste. J'espérerais que mon travail donnera une
compréhension plus approfondie de la réalisation des actes de requờte dans le
film franỗais en particulier et dans d'autres contextes en général.

9


Chapitre 1 : Cadre théorique
1. La définition des actes de langage
La théorie des actes de langage est officiellement abordée par le philosophe
britannique, Austin, dans son ouvrage “ How to do things with words” (1962).

Austin est professeur à Oxford, il est l’une des plus éminentes figures de la
philosophie du langage ordinaire. Il est connu de plusieurs livres, en particulier
“ How to do things with words” ( « Quand dire, c’est faire » ).
En 1955, Austin, l’un des pionniers dans ce domaine, a prononcé douze
conférences à l'université de Harvard, dans le cadre des Conférences William
James pour discuter des problèmes du langage. Contrairement à l’opinion des
philosophes de l'époque, qui « ont longtemps supposé que le rơle d’une «
affirmation » (statement) ne pouvait être que de « décrire » un état de choses,
ou d’ « affirmer un fait quelconque » , Austin est arrivé à la conclusion que la
fonction essentielle du langage est non seulement de décrire le monde, mais aussi
de réaliser des actions. Cette théorie devient la base de la recherche de la
pragmatique plus tard.
Bien que « Quand dire, c'est faire » - les résultats de ces conférences - n'apporte
pas de solutions satisfaisantes aux problèmes qu'il a soulevés, ce philosophe a
ouvert la voie aux recherches suivantes du langage.
Après la recherche de Austin, la théorie des actes de langage est développée par
J.-R.Searle avec son ouvrage « Les Actes de Langage » (1972), qui est l’un des
meilleurs livres sur la recherche du langage. Pour lui, « la philosophie du
langage, elle se propose de donner une description significative du point de vue
de la philosophie, de certains traits généraux du langage, tels que la référence, la
vérité, la signification et la nécessité » . Il a indiqué que « Parler une langue, c’est
adopter une forme de comportement régi par des règles. » De plus, J.-R. Searle
continue sa recherche dans un autre ouvrage « Sens et expression » , 1982. Ce
livre relève que « On peut accomplir un acte illocutoire tant en faisant une
10


affirmation qu’en faisant une promesse, en pariant, ou en avertissant. Toute
énonciation consiste à accomplir un acte illocutoire ou plus. » J.-R. Searle a
aussi confirmé « Dans toute situation de langage, il y a un locuteur, un auditeur

et un acte de langage accompli par le locuteur. Le locuteur et l’auditeur partagent
une commune connaissance des faits, ainsi que des règles permettant
d’accomplir les diverses espèces d’actes de langage. »
Les actes de langage sont les actions exercées par la parole. Le locuteur réalise
un acte de langage, cela veut dire qu’il utilise des mots pour agir sur son
environnement. Par exemple : « Je te promets de venir » , « Je vous remercie » ,
« Je vous excuse » ,...
Les actes de langage sont toujours utilisés dans la vie quotidienne. Quand on
parle une langue, c’est qu’on réalise des actes de langage. Donc, c’est un aspect
qui est étudié par de nombreux chercheurs en pragmatique.
2. Les actes de langage et la politesse
Suite aux fruits des linguistes de la génération précédente, les chercheurs
d’aujourd’hui ont étudié le fonctionnement de la politesse dans les interactions
verbales. Ils ont commencé à faire attention à ce problème vers la fin des années
1970. La politesse ici, c’est la politesse linguistique, qui se compose des éléments
du discours. Ces éléments sont conformes aux règles et ils ont pour l’objectif
d'assurer l'harmonie de la relation entre les locuteurs. Les chercheurs qui ont les
contributions les plus importantes dans ce domaine, ce sont P. Brown et S.
Levinson. Jusqu’à maintenant, le système de politesse linguistique développé par
Brown et Levinson est considéré comme le cadre théorique le plus productif et
populaire.
2.1 Le modèle de Brown et Levinson
La conception de la politesse de Brown et Levinson est développée sur la base
de la notion de « face » . Souvent, la notion de « face » est étendue en combinant
avec la notion « territoire » .
11


2.1.1 La notion de « face »
Selon Brown et Levinson, chaque personne a deux faces :

• La face négative, qui se compose du territoire corporel, du territoire
spatial ou temporel, des biens matériels,...
• La face positive, qui comprend du narcissisme et des belles images qu’on
construit pour soi- même dans l’interaction.
2.1.2 La notion de « FTA »
On sait que tout individu a deux faces, donc dans la conversation de deux
personnes, il y aura quatre faces. Quand on se parle, c’est-à-dire on réalise des
actes de langage. Ces actes de langage peuvent menacer potentiellement l’une de
ces quatres faces. Dès lors, l’expression de Face Threatening Act (sous la forme
abrégée de « FTA » ) est nộe pour dộsigner des actes menaỗants pour les faces.
Actuellement, ô FTA » devient un mot du vocabulaire de base de tous les
chercheurs des interactions.
Les actes de langages sont divisés en quatres types :
ã Actes menaỗants pour la face nộgative de celui qui les accomplit : par
exemple, la cas de l’offre : Quand le locuteur réalise cet acte, il devra
dépenser de largent ou des biens. Cela menace son territoire.
ã Actes menaỗants pour la face positive de celui qui les accomplit : par
exemple, l'autocritique : le locuteur présente ses propres défauts, ce qui
menace son narcissisme.
ã Actes menaỗants pour la face nộgative de celui qui les subit : par exemple,
l’ordre, la requête ou le conseil. Quand le patron donne un ordre de
licencier un employé, la face négative (son emploi/son argent) de
l’interlocuteur sera affectée.

12


ã Actes menaỗants pour la face positive de celui qui les subit : par exemple,
le reproche, la moquerie ou l’insulte, ce sont des actes qui menacent le
narcissisme de l’interlocuteur.

À côté de ces quatres types au-dessus, il existe aussi des actes menaỗant plusieurs
faces. Ils peuvent menacer parallốlement plus dune face des interlocuteurs. Par
exemple, l’invitation à une fête : elle peut mettre non seulement la face positive
du locuteur en danger mais aussi la face négative de l’interlocuteur (si
l’interlocuteur l’accepte, il doit prendre son temps ou des cadeaux en venant à la
fête).
Un « FTA » peut être classé en plusieurs catégories en même temps mais en
général, avec une seule valeur principale.
2.1.3 La notion de face want
La notion de face want est comprise comme le désir de préservation des faces.
Dans la communication, les interlocuteurs peuvent menacer les faces en réalisant
des actes de langage. Mais ils souhaitent aussi protéger leurs faces parce que la
perte de face est un grand échec dans l’interaction. Donc, la notion de « FTA »
et de face want existent ensemble. Les interlocuteurs menacent des face, mais
aussi désirent en préserver.
2.1.4 La notion de face work
Selon Goffman, « face work » signifie toutes les actions des interlocuteurs pour
éviter de faire perdre la face des participants en communiquant.
Pour Brown et Levinson, ils considèrent la politesse comme un moyen de
concilier FTA et face want. La politesse a pour objectif de rendre harmonieux les
actes de langage menaỗants des faces et le dộsir de prộserver des faces.
Donc, des diffộrentes faỗons sont inventộes par Brown et Levinson pour assurer
la politesse dans la communication. Les stratégies visant à répondre à la politesse
13


sont très diversifiées. Pour les utiliser, les interlocuteurs doivent faire attention à
des trois facteurs suivants :
• Le degré de gravité du FTA
ã La ô distance sociale ằ entre les interlocuteurs (cest--dire la relation ô

horizontale ằ )
ã La relation de ô pouvoir » entre les interlocuteurs (c’est-à-dire la relation
verticale)
Quand un énoncé est réalisé, sa politesse dépend de tous ces trois facteurs (P - D
-G). Le travail de Brown et Levinson contribue considérablement à la
pragmatique, toutefois, leur modèle existe un certain nombre de critiques.
2.2 L’aménagement du modèle : Modèle de Kerbrat-Orecchioni
Suite à la recherche de Brown et Levinson, Kerbrat-Orecchioni a continué à
développer la théorie des actes de langage. Dans son ouvrage « Les actes de
langage dans le discours » , à côté des FTAs, elle a mentionné des FFAs - des
actes qui valorisent ou flattent les faces d’autrui. Selon elle, « la politesse
consiste aussi à produire des « anti-menaces » : si un grand nombre dactes de
langage sont en effet potentiellement menaỗant pour les faces des interlocuteurs,
il en est qui sont plutôt valorisants pour ces mêmes faces, comme le compliment,
le remerciement, ou le voeu - et c’est heureux, car non seulement les faces
demandent à être préservées, mais aussi parfois, elle réclament des gratifications
plus positives… »
Kerbrat-Orecchioni résout la confusion terminologique du modèle de Brown &
Levinson, qui assimile face positive/négative à politesse positive/négative.
Par ailleurs, elle éclaircit les notions de « politesse négative » et de « politesse
positive » , qui ne concerne pas les faces positives et négatives. Elle propose les
définitions suivantes :

14




La politesse négative, qui est de nature abstentionniste ou compensatoire,
consiste à éviter de produire un FTA ou d'atténuer un FTA. Par exemple,

il s’agit de ne pas reprocher au destinataire ou d'adoucir la reproche.



La politesse positive, qui est de nature productionniste, consiste à
effectuer un anti-FTA. Par exemple, un compliment ou un remerciement
constitue un acte de politesse positive.

Avec des notions de base suivants :


Face négative et face positive



FTA et FFA



La politesse négative et la politesse positive

Le modèle de Kerbrat-Orecchioni contribue à constituer un système complet et
cohérent des procédés de la politesse négative et ceux de la politesse positive.
Cela s’agit d’un apport considérable pour la théorie des actes de langages.
2.3 Les manifestations linguistiques de la politesse
2.3.1 La politesse négative
Le système de Brown et Levinson se concentre sur la politesse négative. Ils
exploitent les actes qui sont potentiellement menaỗants pour les faces des
interlocuteurs. Pour ờtre (nộgativement) poli, lộvitement des FTAs est la
meilleure faỗon. La politesse négative vise à ne pas produire des énoncés qui

menacent les faces du destinataires. Elle est de nature abstentionniste ou
compensatoire. Cela veut dire que la politesse négative consiste à ne pas créer
un FTA, ou à « soften » - adoucir les FTAs par des procédés.
Ces procédés peuvent être de nature non verbale, para verbale et verbale. Les
procédés non verbaux sont des sourires ou des gestes de la main.... et ceux de
nature paraverbale sont le débit, l’intonation,... Les procédés verbaux sont
divisés en ceux substitutifs et accompagnateurs.

15


2.3.1.1 Les procédés substitutifs
Ces types de procédés vise à remplacer l’énoncé la plus directe par un autre plus
« douce »
a. La formulation indirecte de lacte de langage
Les ộnoncộs menaỗants pour les faces du destinataires, comme les ordres ou les
reproches peuvent être remplacés par d’autres formulations pour la politesse :
Par exemple :


Le cas d’ordre : En réalisant un ordre, le locuteur a tendance à atténuer ou
à adoucir les actes. Donc, il utilise des formulations indirectes pour
exprimer son intention. Au lieu de dire « Apporte-moi un café ! » , le
locuteur peut dire :



-

Tu pourrais m’apporter un café ?


-

Tu peux m’apporter un café ?

-

J’aimerais que tu m'apportes un café.

Le cas de critique :
Pour ne pas vexer le destinataire, on évite de donner franchement une
critique. Par exemple, on remplace la phrase « Votre prononciation est
trop mauvaise » par :
-

Vous devriez améliorer votre prononciation.

-

J’aimerais que vous amélioriez votre prononciation.

b. Les autres procédés substitutifs
On utilise aussi plusieurs faỗons pour adoucir des actes de langages menaỗants
pour la face du destinataire comme les désactualisateurs modaux, temporels ou
personnels.

16


En général, on évite d'employer le présent en réalisant des requêtes. On a

tendance à utiliser le conditionnel ou l'imparfait pour exprimer la politesse ou
l'atténuation.
Par exemple, avec l'énoncé « Tu ouvres la fenêtre » , on peut reformuler selon le
conditionnel « Tu pourrais ouvrir la fenêtre ? » ou selon le passé de politesse
(l’imparfait) « Je voulais vous demander d’ouvrir la fenêtre »
Ensuite, les désactualisateurs personnels comme le passif, l’impersonnel ou
l'indéfini sont souvent utilisés . Par exemple :


Le plat n’est pas très bien cuisiné au lieu de Tu fais ce plat trop mal.



On ne peut pas photographier ici au lieu de Ne prenez pas de photos ici.



Il faudrait quitter les chaussures avant d'entrer dans la maison au lieu de
Enlevez vos chaussures avant d’entrer dans la maison.

Dans la vie quotidienne, les gens emploient souvent le pronom « vous » pour
exprimer la politesse, en particulier dans les communications avec les supérieurs
ou dans les échanges aux lieux publics. Par exemple, pour demander à un passant
quelle heure il fait, par courtoisie, on dit « Monsieur/madame, vous avez l’heure

De plus, le remplacement des pronoms personnels est l’un des procédés de
politesse. En les utilisant flexiblement, l’orateur peut réduire la « blessure »
qu’il fait à son écouteur.
Pour certains cas, le locuteur
-


remplace le pronom personnel « tu » par « on » si l’énoncé a un contenu
négatif. Par exemple : « On a raté la dernière occasion » au lieu de « Tu
as raté la dernière occasion »

-

remplace le pronom personnel « je » par « on » si l'énoncé a un contenu
positif. Par exemple : « On est le champion » au lieu de « Je suis le
champion »
17


Enfin, il s’agit des procédés rhétoriques comme la litote ou l’euphémisme. Ils
sont utilisés dans les communications quotidiennes. En particulier, ces procédés
sont employés très souvent dans des critiques ou des reproches. Par exemple : «
Ce n’est pas gentil » ; « Ce n’est pas très bien » ou « Vous êtes un non-voyant
? » au lieu de « Vous êtes un aveugle ? »
2.3.1.2 Les procédés accompagnateurs
À côté des procédés substitutifs, les procédés accompagnateurs s’emploient
beaucoup afin de donner un FTA moins menaỗant au destinataire.
On sait que pour rendre un FTA plus ô douce ằ , la faỗon la plus facile et la plus
couramment utilisée est d’ajouter des formules de politesse comme « s’il te/vous
plt » ou « je vous/t’en prie » . Par exemple : Passe-moi le stylo, s’il te plait.
En outre, il reste des autres procédés suivants qui sont employés aussi en vue
d’adoucir un FTA :
a. Énoncé préliminaire : Avec ce procédé, le locuteur, avant de réaliser un
FTA, il annoncerait une autre question. Cette étape serait considérée comme
une préparation de psychologie que le locuteur fait pour son interlocuteur
avant que ses actes menacent les faces du destinataire.



Les requêtes : « Tu peux me rendre un service ? » , « Tu es libre
maintenant ? » , « Tu as un moment ? »



Les questions : « Je peux vous poser une question ? »



Les critiques ou objections : « Je peux vous donner des commentaires ? »
, « Je peux vous faire une remarque ? »



Les invitations : « Ce weekend, vous êtes libre ? »

b. L’excuse et la justification : ce sont aussi des faỗons utilisộs pour adoucir
un FTA. Ces deux marqueurs de politesse, qui embellissent la vie, ont pour
objectif de « diminuer la douleur » que causent les actes de langage.


L’excuse :

-

« Excusez-moi, vous pouvez fermer la porte ? »
18



-

« Pardon Monsieur, ó est le musée de Hanoi ? »



La justification :

-

« Vous pouvez me prêter votre téléphone portable ? Le mien est en panne.
»

-

« Madame, vous pouvez répondre à quelques questions ? Nous faisons
une enquête. C’est juste 2 minutes. »

c. Autres procédés :


Les minimisateurs : ce type de procộdộ semble rendre un FTA moins
menaỗant pour les faces du destinataire par la faỗon dont on prộsente le
FTA. Par exemple : « Vous pouvez m’attendre juste 1 minutes ? » , « Estce que je peux vous poser une petite question ? » , « Je voudrais
simplement savoir si vous la connaissez ? » ,... L’adjectif « petit » est le
minimisateur qui est utilisé le plus souvent.




Les modalisateurs : ces procédés créent une certaine distance entre le sujet
de l'énonciation et le contenu de l'énoncé. Par exemple : « Je
pense/trouve/crois que… » , « À mon avis,... » , « Selon moi,... » , « Pour
moi,... » , « Peut-être… » , « Il est probable que… » ,...



Les désarmeurs : Dans ce cas, les locuteurs essaient de désamorcer des
réactions négatives que le FTA pourrait provoquer pour le destinataire.
Par exemple : « Je ne veux pas vous déranger mais…. » , « Je sais que tu
es très occupé mais je voudrais te demander… »



Les amadoueurs : On ajoute des mots de douceur afin d’adoucir un FTA.
Par exemple : « Sois gentil, ferme la porte » , « Mon chou, range ta
chambre » , « Vous êtes la plus douée en mathématiques dans la classe,
tu peux m’expliquer cet exercice ? »

2.3.1.3 La conclusion sur la politesse négative
Dans les interactions quotidiennes, le locuteur a beaucoup de choix dans
l’emploie des marqueurs de politesse pertinents. On peut aussi combiner

19


plusieurs procédés pour exprimer la politesse pour les destinataires. Par exemple
:



La requờte : ô Excusez-moi, ỗa m'ennuie de vous dộranger mais est-ce que
vous pouvez me prêter votre stylo ? J’ai oublié le mien chez moi. »
(excuse + désarmeur + justification)



La critique : « Excusez-moi, je peux vous faire une remarque ? Je sais que
vous faites beaucoup d’efforts aujourd’hui mais votre résolution n’est pas
exacte. » (excuse + pré + amadoueur + litote)



La question : « Est-ce que vous avez un moment ? Je ne veux pas vous
déranger mais pourriez-vous m’indiquer le chemin à la place de l'Opéra ?
(pré + désarmeur + conditionnel)

2.3.2 La politesse positive
À côté de la politesse négative, la politesse positive joue aussi un rôle très
important dans les interactions. Comme dans les échanges communicationnels
dans la vie quotidienne, on réalise non seulement des FTAs (Face Threatening
Acts), mais aussi des FFAs (Face Flattering Acts). Le modèle des FFAs est
construit par Catherine Kerbrat-Orecchioni, qui a une grande contribution à la
recherche des actes de langage.
Ce type de politesse est de nature productionniste. La politesse positive vise à
produire des FFAs (Face Flattering Acts) - « antiFTAs » . Ce sont des actes qui
peuvent être valorisants pour les faces des interlocuteurs comme le remerciement
ou le compliment. Donc, son fonctionnement est beaucoup plus simple que celui
de la politesse négative. Contrairement aux FTAs, les FFAs ont tendance à
intensifier l'énoncé.
Par exemple :



« Merci beaucoup/Mille mercis/Merci mille fois. »



« Tu es très gentil ! »
20




« Vous êtes vraiment doué en mathématiques ! »

2.4 La notion de double contrainte
Dans les interactions, on rencontre souvent des cas où il faudrait parler
franchement

et

brièvement

pour

facilement

atteindre

l’objectif


de

communication. Pourtant, les règles de politesse existent aussi pour équilibrer
des conversations. On est coincé entre la sincérité et la politesse. De plus, parfois,
on est confus entre réaliser ou ne pas réaliser un acte de langage pour préserver
les faces des destinataires. On sait qu’il faut à la fois éviter de toucher le territoire
des autres et produire des FFAs pour flatter les faces des autres. Cela pourrait
provoquer des contradictions dans le système de la politesse.
Par exemple, le cas d’invitation à un anniversaire : cet acte de langage est un
FFA, qui a pour fonction de flatter les faces du destinataire. Cependant, il est
potentiellement menaỗant pour la face nộgative de l’interlocuteur. Comme si
l’interlocuteur accepte l’invitation, il doit prendre son temps et l’argent ou des
biens matériels pour offrir au locuteur comme cadeaux.
On peut constater la contradiction dans un autre exemple suivant : dans le cas
d’une offre d’un cadeau. Si l’interlocuteur accepte ce cadeau, cet acte menace la
face négative du locuteur (Il ne respecte pas le territoire d’autrui). Mais s’il le
refuse, cela va faire perdre la face positive du locuteur.
2.5 Les fonctions de la politesse
2.5.1 La nécessité sociale de la politesse
Le conflit entre la franchise et la politesse est seulement un aspect du conflit
entre l'ego et l’alter - un conflit plus général et fondamental. C’est le conflit entre
l'égoïsme et l’altruisme. Les gens sont nés avec l'égoïsme. On a tendance à aimer
soi-même, à se protéger, à se valoriser,... On voudrait naturellement que son
propre territoire soit respecté et que ses faces soient flattées. Donc, cela pourrait
facilement menacer les faces des autres. Pourtant, la politesse existe comme un
21


facteur opposé. Elle existe comme un bouclier qui peut nous protéger des conflits
ou des concurrences. Il est vraiment difficile d'imaginer comment la vie sera sans

courtoisie.
La politesse empêche les gens de faire perdre les faces des autres. Elle a pour
fonction d'empêcher les locuteurs de produire les FTAs ou les adoucir. Donc, on
est « ligoté » par non seulement sa nature mais aussi son altruisme.
Comment est-ce que les interlocuteurs doivent faire face à ce conflit ? Il faudrait
osciller l'égoïsme et l’altruisme. Quand on communique en réalisant des actes de
langage, on ne peut pas éviter de menacer les face de soi-même et de son
interlocuteur. Donc il faudrait se protéger et respecter les autres en même temps.
Comment être poli mais préserver simultanément la valeur personnelle ? C’est «
un état d’équilibre très subtil et très fin » (R.Barthes). Quand on peut bien
mtriser cet équilibre, l’interaction se déroulera bien.
L’harmonie de la communication dépend beaucoup de la politesse. Grâce à la
politesse, les interlocuteurs savent mieux communiquer. Ils pourraient se
protéger mais éviter de provoquer des blessures pour les autres. Dans la société,
on vit, on parle et on se comporte, basée sur le respect et sur des valeurs morales.
La vie en communauté suppose que chacun respecte certains codes et règles,
dont la politesse. Cette dernière facilite et rend le quotidien plus agréable. Elle
forme un système de communication et de comportement à adopter.
La politesse est à la base de toute relation respectueuse et harmonieuse et définit
notre rapport au monde. Elle s’agit du fil qui crée une connexion entre les
personnes.
Finalement, la politesse guide à faire face facilement aux échanges
communicationnels quotidiens. Elle est une force qui crée un climat positif et
aide les gens à éviter des problèmes dans la dispute, voire dans l'insulte.
2.5.2 L'universalité de la politesse
22


La politesse est considérée comme un « lubrifiant » pour le fonctionnement de
l’interaction. Sans elle, la communication a du mal à


se dérouler. Les

interlocuteurs pourraient rencontrer consécutivement des difficultés en
échangeant.
La politesse se compose d’un ensemble de codes dans la communication. Les
gens respectent ces règles pour bien transmettre et recevoir des informations.
Comme parler une langue est réaliser des actes de langage, on ne peut pas éviter
de menacer les faces des autres (mais aussi de soi-même). Donc la politesse
s'emploie pour réduire le risque de menacer les faces des autres. Grâce à elle, les
échanges communicationnels entre les gens sont facilités.
Comme la politesse est l’une des conditions pour le déroulement de l’interaction,
on a tendance à respecter les règles de la politesse. Ce respect vient donc de la
rationalité plus que de l'altruisme. En général, les gens ont tendance à réagir de
la même manière que leurs interlocuteurs. On est poli pour que les autres le
soient. On est poli, c’est avant tout pour son intérêt personnel. C’est la raison
pour laquelle la politesse devient universelle. La politesse est exprimée à tous les
niveaux de l’interaction.
3. La requête - La politesse dans la requête
3.1 La définition de la requête :
Comment est-ce que la requête est comprise ? On peut trouver sa définition dans
des dictionnaires :


La requête est définie comme une demande adressée à une autorité, à
quelqu'un (selon Larousse).



Selon Linternaute, la requête est définie comme une demande écrite ou

orale.

D’ailleurs, la requête est défini par des chercheurs :

23




Selon Vanderveken, le philosophe canadien, « faire une enquête c’est
demander quelquun de faire quelque chose dune faỗon relativement
formelle ằ (Les Actes de discours -1988)



Pour Searle, la requête est de famille des directifs, par lesquels « nous
essayons de faire faire des choses à autrui » .



Selon Kerbrat Orecchioni (Les actes de langage dans le discours), « nous
parlons de requêt chaque fois qu’un locuteur produit un énoncé pour
demander à son interlocuteur d’accomplir un acte quelconque »



caractère non langagier).
Dans la pragmatique, la requờte est un FTA - un acte de langage menaỗant pour
la face du destinataire. On peut comprendre que faire un acte de requête, c'est-àdire demander à l’interlocuteur de faire quelque chose de manière assez formelle.
Le locuteur voudrait une action dont l'exécution ne dépend pas seulement du

désir du locuteur. L’interlocuteur pourrait accepter ou refuser cet acte de requête.
On est conscient qu’il existe de nombreuses définitions de la requête. Donc il est
difficile de trouver l’une complètement précise et adéquate. Certainement, la
requête est une membre de la famille des directifs. Elle occupe une position dans
la branche de la demande selon le schéma des directifs suivant :

24


Selon le degré de gravité, elle se classe en deuxième position, derrière l’ordre :
-

Ordre

-

Requête

-

Suggestion

-

Supplication

-

Prière


Comme elle est un FTA, la requête porte une force illocutoire. En la réalisant, le
locuteur veut que son destinataire fasse quelque chose. Cela peut menacer les
faces du destinataire.
En général, la requête est divisé en deux types :


La requête d’information : avec ce type, on réalise l’acte pour obtenir un
apport

d’information

de

son

interlocuteur.

Donc,

la

requête

d’informations est définie comme la question.
Par exemple :
« Pardon monsieur, ó est le musée, s’il vous plt ? »


La requête d’action : le locuteur produit cet acte pour recevoir des biens
matériels ou des services non verbaux.

Par exemple :
« Tu pourrais fermer la porte ? »

3.2 L’acte de requête et les procédés de la politesse
L’acte de requête est un FTA. Il sagit un acte potentiellement menaỗant la face
nộgative et la face positive de l’interactant. Donc, il pourrait accompagner des
procédés substitutifs ou/et accompagnateurs. Par exemple, avec l’action de
fermer la porte, on pourrait construire un acte de requête sous différentes
formulations suivantes :
25


×