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INFLUENCE DU POUDRE DE L’HUILE DE PALME DANS LA RATION DES TRUIES EN GESTATION A PARTIR DE 105 JOURS AVANT LA MISEBAS JUSQUA 21 JOURS APRES LA NAISSANCE DES PORCELETS

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MINISTERE DE L’EDUCATION ET DE LA FORMATION
UNIVERSITE NONG LAM DE HOCHIMINH VILLE
FACULTE DES SCIENCES VETERINAIRES

MEMOIRE DE FIN D’ETUDES
INFLUENCE DU POUDRE DE L’HUILE DE PALME DANS
LA RATION DES TRUIES EN GESTATION A PARTIR DE 105
JOURS AVANT LA MISE-BAS JUSQU'A 21 JOURS APRES LA
NAISSANCE DES PORCELETS

Filière

: Sciences Vétérinaires

Promotion

: 2002 – 2007

Réalisatrice : Nguyen Thi Thai Ha

-2007-


MINISTERE DE L’EDUCATION ET DE LA FORMATION
UNIVERSITE NONG LAM DE HOCHIMINH VILLE
FACULTE DES SCIENCES VETERINAIRES

MEMOIRE DE FIN D’ETUDES
INFLUENCE DU POUDRE DE L’HUILE DE PALME DANS
LA RATION DES TRUIES EN GESTATION A PARTIR DE 105
JOURS AVANT LA MISE-BAS JUSQU'A 21 JOURS APRES LA


NAISSANCE DES PORCELETS

Directeur de l’étude:

Réalisatrice:

Dr. Vet. Nguyen Thi Kim Loan

Nguyen Thi Thai Ha

Dr. Nguyen Thi Thu Huong

-2007-


REMERCIEMENTS
Nous tenons à adresser nos sincères remerciements:
À nos professeurs de la Faculté de Médecine vétérinaire et de Zootechnie pour les
connaissances qui nous ont transmises.
À l’AUF qui nous a offert des conditions pour lapprentissage du franỗais et pour
la rộalisation de ce mémoire.
À Mme Nguyen Thi Kim Loan et Mme Nguyen Thi Thu Huong, qui a accepté
l’encadrement et la correction de notre mémoire.
À M Nguyen Van Bo qui a facilité la mise en place de notre travail.
À tous les employés de la ferme Hai Ha à Dong Nai qui nous ont beaucoup aidé
pour la réalisation de ce mémoire.
À tous mes amis de la classe vétérinaire 28.

i



À mes chers parents.

ii


TABLE DES MARTIERE
PARTIE I: INTRODUCTION

1

PARTIE II: ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE

2

1. Besoin nutritif chez la truie en gestation

2

2. Besoin nutritif chez les truies après la mise-bas
3. Lactation et capacité d’allaiter de la truie

4

5

3.1

Physiologie de la lactation et de la sécrétion du lait


3.2

Production et composition du lait

2

3.3

Éléments qui influence la sécrétion du lait

5

3.4

Diminution du poids de la truie pendant l’allaitement

5

3.5

L’œstrus après le sevrage

6

Méthodes afin d’augmenter l’énergie pour la truie en fin de gestation

6

4.1


Augmentation de la quantité des aliments

6

4.2

Complément de l’amidon, de la cellulose ou du lipide

7

Complément de lipide dans la ration des truies gestantes

9

5.1

Rôle du lipide

9

5.2

Lipides et leurs caractères

9

5.2.1

Caractéristique


9

5.2.2

Quantité

5.2.3

Utilisation du poudre de l’huile de palme (Bergafat HTL-306) dans la

10

ration des truies

10

PARTIE III: MATERIELS ET METHODES

12

1

Durée et lieux de l’expérimentation

12

2

Méthode d’étude


12

3

2.1

Animaux

12

2.2

Répartition éxpérimentale

12

Description de l’élevage

13

3.1

Bâtiments des truies

13

3.2

Chauffage des porcelets


13

3.3

Systèmes des ventilations

14

iii


4

3.4

Système de brumisation

14

3.5

Système de marres autour de l’élevage

14

3.6

Température

19


Alimentation, eau, et soins des porcs éxpérimentés
4.1

Alimentation des porcs

19
19

4.1.1

Truies en gestation de 105 jours avant la mise bas

19

4.1.2

Truies en lactation

20

4.1.3

Porcelets avant le sevrage

20

4.2

Distribution de l’eau


21

4.3

Soin des porcs expérimentés

21

4.3.1

Truies en gestation de 105 jours

21

4.3.2

Truies en lactation

21

4.3.3

Porcelets avant le servrage

22

5

Protection sanitaire de l’élevage


22

6

Critères observés

24

6.1

Sur les truies
6.1.1

6.2

24

Quantité alimentaire pour la truie en gestation du 105 jours avant la
mise-bas jusqu’à 21 jours après la naissance des porcelets

24

6.1.2

Durée de la mise-bas et pathologie de la reproduction

24

6.1.3


Diminution du poids de la truie pendant la période d’allaitement

24

6.1.4

Production de lait de truie pendant la lactation (PL)

24

6.1.5

Cycle d’œstrus

24

Sur les porcelets

25

6.2.1

Nombre de porcelets par portée (A)

25

6.2.2

Nombre de porcelets vivants par portée ( B)


25

6.2.3

Nombre de porcelets vivants sélectionnés pour nourrir ( C)

25

6.2.4

Poids moyen de porcelets nouveaux – nés (kg) (D )

25

6.2.5

Nombre de porcelets vivant jusqu’au 21 jour d’âge (E )

25

6.2.6

Poids des porcelets au 21 jours d’âge (kg ) (F )

25

6.2.7

Augmentation moyenne du poids des porcelets au 21 jours d’âge (kg)

(G)

25

iv


6.2.8
6.2.9

Augmentation moyenne du poids des porcelets de la mise-bas au 21
jours d’âge (g/porcelet/jour) (H)

26

Taux des diarrhées chez les porcelets (%) (I)

26

7

Effets économiques de l’expérimentation

26

8

Traitement des données

26


PARTIE IV: RESULTATS ET DISCUSSIONS

27

1

27

2

Résuitats chez les truies
1.1

Quantité d’alimentation moyenne des truies en gestation avant la mise-bas

27

1.2

Quantité d’alimentation moyenne chez les truies en lactation

27

1.3

Durée de la mise-bas et maladie des truies en lactation

28


1.3.1

Durée de la mise-bas

28

1.3.2

Maladies de raproduction chez les truies après la mise-bas

29

1.4

Perte de poids des truies en lactation

30

1.5

Production de lait des truies au 21 jours (kg)

32

1.6

L’œstrus des truies après le sevrage

33


Chez les porcelets
2.1

33

Nombre des porcelets nouveaux-nés, vivants, sélectionnés, vivants jusqu’au
21 jour d’âge

33

2.2

Poids des porcelets

35

2.3

Taux des diarrhées chez les porcelets (%)

37

3

Température des porcheries

38

4


Effets économiques de l’expérimentation

39

v


PARTIE V: CONCLUSIONS ET PROPOSITIONS

41

1

41

2

Conclusions
1.1 Sur les truies

41

1.2 Sur les porcelets

41

Propositions

41


vi


RÉSUMÉ
Sujet “Effet de l’huile de palme en poudre dans la ration des truies en
gestation à partir de 105 jours avant la mise-bas jusqu’à 21 jours après la
naissance des porcelets”.
1. Méthode expérimentale
Cettte expérimentation a été réalisée pendant 3 mois (de août à novembre, 2006),
à la ferme d’élevage Hai Ha, village Vinh Cuu, provine Dong Nai.
Nous avons choisi 33 truies en gestation de 105 jours jusqu’à 21 jours après la
naissance des porcelets.
La répartition des animaux est complètement aléatoire sur un facteur étudié, en
trois lots:
Lot I: Témoin
Lot II: Adjonction de 200g de l’huile de palme en poudre par truie par jour,
Lot III: Adjonction de 300g de l’huile de palme en poudre par truie par jour.
2. Résultats
Un complément de lipide dans les rations (lot II et lot III) a accepté des résultats
suivants:
2.1. Sur les truies
Améliorer la perte de poids des truies en lactation
Augmenter la production de lait des truies en lactation
2.2. Sur les porcelets
Le taux des porcelets vivants des lots expérimentaux jusqu’à 21 jours d’âge est
plus élevé que celui du lot des témoins.
Le poids des porcelets au 21 jours d’âge des lots expérimentaux est meilleur que
le lot témoin.
Une nette augmentation du poids des porcelets au 21 jours d’âge.
L’effet économique des lots expérimentaux est plus élevé que le lot témoin.


vii


Partie I: Introduction
Dans l’élevage du porc, afin d’avoir des porcelets répondant aux critères de
croissance, de qualité de la viande, de poids au sevrage, l’éleveur doit tenir compte des
facteurs génétiques, des soins aux animaux, de la conduite des élevages et en
particulier de la nutrition des truies aux différentes étapes. La mtrise des
caractéristiques physiologiques, et des besoins en nutrition à travers les différents
étapes permet à l’éleveur d’apporter à la femelle un régime alimentaire judicieuse pour
développer au maximum ses potentialités de reproduction et de lactation.
Comme nous le savons, la vitalité des porcelets dépend de l’énergie qu’il a
réservé. Cette énergie est alimentée essentiellement par le glycogène, car la protéine
dégénère moins vite et le lipide réservé n’est pas suffisant (Il représente 1% - 2% le
poid du porcelet). Pourtant, le glycogène diminue rapidement après la naissance des
porcelets. Il faut donc augmenter l’énergie réservé du porcelet. D’après Moser et al
(1981), l’apport de la martière grasse dans la ration des truies en gestation 10 jours
avant la mise-bas va augmenter le taux de porcelets vivants sous-mère de 2,6%. Pour
cette raison, on ajoute de la graisse dans la ration des truies vers 7-10 jours avant la
mise-bas (Tran Thi Dan, 2002), et après, on continue à leur en fournir dans la
nourriture pour améliorer le poids des porcelets et de la mère.
L’ajout du lipide dans l’alimentation de la truie connt un certain limite: la
graisse animale est plus difficile à mélanger que l’huile végétal. C’est pour cette ration
que nous avons fait une étude sur “l’influence du poudre de l’huile de palme dans la
ration des truies en gestation à partir de 105 jours avant la mise-bas jusqu’à 21 jours
après la naissance des porcelets”.

1



Partie II: Etude bibliographique
4. Besoin nutritif chez la truie en gestation
Le principal besoin de la truie gestante est le besoin d’entretien. Il utilise 70% de
l’énergie ingérée. Le besoin pour la reproduction est faible et concerne principalement
le dernier tiers de la gestation (Memento de l’éleveur de porc, 2000). C’est pour la
raison que l’apport alimentaire doit permettre de couvrir les besoins d’entretien et de
reproduction et doit être suffisant pour reconstituer les réserves corporelles.
Le premier mois de la gestation est une phase très sensible. Après leur
fécondation, les œufs sont libres dans les cornes utérines ou ils migrent et subissent
différentes transformation. La mortalité embryonaire peut être importante. Durant cette
période, le transport ou le mélange de truie pleines peuvent entrner des retours en
chaleur ou des portées de taille réduite.
Si les truies sont moins alimentées, la mortalité des embryons diminue (Dick et al,
1980). L’étude d’Hughes et de Pearce (1987) a montré que pendant la première période
de gestation de la truie, plus la quantité alimentaire augmente, plus la mortalité des
embryons est élevée.
1,5kg/jour → le taux d’embryons vivants: 82,8%
3kg/jour → le taux d’embryons vivants: 71,9%.
D’après Pearl (1996), du 50è au 90è jours de gestation, si l’énergie fournie
dépasse le besoin de la truie, elle sera accumulée sous forme de la graisse dans le tissu
mammaire entrainant la diminution du taux de lactation après la mise-bas. Mais elles
seront en partie utilisées en lactation pour compenser le décifit alimentaire. Alors, à
cette période, il vaut mieux que les truies soient nourries de faỗon judicieuse, et que la
nourriture répond juste à leurs besoins nécessaires.
De 90 à 110 jours de la gestation, on peut augmenter l’énergie dans la ration de la
truie (39,6 MJ/ jour) pour répondre au besoin de développement des fœtus. Si les truies
sont insuffisant grasses risquant de mougrir fortement pendant la lactation et de
présenter des difficultés de reproduction ultérieusement. Pourtant, si l’énergie est
élevée, elle peut provoquer l’obésité chez la truie. D’après Cole (1989), 10 jours avant


2


la mise-bas, l’augmentation d’énergie peut améliorer la production de lait et le poids
des porcelets.
5. Besoin nutritif chez les truies après la mise-bas
Le principal besoin de la truie est lié à la production de lait. Il est considérable:
une truie peut produire jusqu’à 8- 10 kg par jour de lait dont la teneur moyenne en
énergie est 5 MJ/kg. Pour couvrir ce seul besoin, la truie doit ingérer plus de 5,5 kg
d’aliment par jour (Memento de l’éleveur de porc, 2000).
Après la mise-bas, les truies sont souvent fatiguées, elles mangent très peu ou ne
mangent pas. Il faut déterminer la quantité des aliments pendant les premiers jours
suivant la lactation de la truie et la consommation des porcelets. Normalement, il faut
que la truie mange librement pendant les premiers jours après la mise-bas, parce que la
nutrition trouvée dans la nourriture quotidienne est insuffisante à cause de la sécrétion
du lait de la truie. Le déséquilibre nutritif peut conduire la mère à la paralysie, à
l’asthénie et au retard de l’œstrus.
Selon Tran Thi Dan (2002), la quantité alimentaire fournie à la truie nourrice
dépend du poids, de l’âge, et de la lactation. Chaque jour, il faut lui fournir de 5 à 6 kg
d’aliments bien mélangés.
6. Lactation et capacité d’allaiter de la truie
3.1 Physiologie de la lactation et de la sécrétion du lait
La lactation et la sécrétion chez la truie sont dues à la prolactine et à l’oxytocine.
Elles sont sécrétées par les neurones et les humeurs. La prolactine agit sur les glandes
mammaires pendant la période de la lactation. L’oxytocine excite les muscles de la
musqueuse des glandes qui se contractent et produisent le lait. La tétée excite les
neurones du simpathique des tétines qui vont se lier à l’hypophyse, et excitent
l’oxytocine à sécreter du lait. Quand le lait a remplit le simus mais l’éxcrétion ne se
produit pas, la sécrétion va diminuer ou s’arrêter (Tran Thi Dan, 2002).

3.2 Production et composition du lait
Pendant les 36 heures suivant la mise-bas, la truie produit du colostrum riche en
nutriments et immunoglobulines assurant la protection des porcelets pendant les

3


premiers jours de la vie. Le lait de la truie se caractérise par une teneur en lipides très
élevée (Memento de l’éleveur de porc, 2000).
La truie sécrète du colostrum avec une teneur en matière sèche (30%) plus élevée
que le lait normal (20%) et la protéine du colostrum (20%) est aussi haute celle dans le
lait normal (5,5%) (Nguyen Ngoc Tuan et Tran Thi Dan, 1997). Le lait de la truie se
caractérise par une teneur du lipides très élevée. Quand la qualité d’aliment ingérée par
la truie ne permet pas de satisfaire les besoins liés à la production lactière, la
mobilisation des réserves corporelles s’accentue.
Tableau 1. Compositon du colostrum et du lait normal de truie
Colostrum

Lait normal

Matière sèche (g/kg)

215

187

Martières azotées totales (g/kg)

105


54

Lysine (% matières azotées totales)

7,32

7,33

Lactose (g/kg)

38

54

Lipides (g/kg)

51

71

Énergie ( MJ/ kg)

5,4

5

(Memento de l’éleveur de porc, 2000)
D’après Nguyen Ngoc Tuan et Tran Thi Dan (2000), la truie produit de 200 à 400
kg de lait par portée, soit 5- 7 kg de lait par jour. Une bonne truie peut produire de 8 à
9 kg de lait pour allaiter de 9 à 10 porcelets.

D’après “Memento de l’éleveur de porc” en 2000, un porcelet tête 10 à 20 fois
par jour et consomme 10 à 50 g de lait par tétée. Compte tenu de son poids et de la
richesse de son lait, la truie se classe parmi les meilleures productrices de lait
domestiques. Ceci permet d’expliquer la perte de poids élevée durant la lactation. La
courbe de production passe un maximum vers la troisième semaine puis diminue
rapidement. Dès la troisième semaine, le lait seul ne suffit pas à assurer une croissance
maximal du porcelet. Le tarissement naturel a lieu vers la fin du deuxième mois de
lactation.

4


3.3 Éléments qui influence la sécrétion du lait
La sécrétion du lait dépend de la race, du nombre de porcelets par portée, du
cycle du lait, de l’état de la truie, de la nutrition, des soins et de l’environnement, etc.
Le lait est sécrété de 20 à 22 fois par jour, chaque fois de 5 à 7 minutes. Le suivi
quotidien de l’état physique des porcelets, et le contrôle de leur poids au 21è jour d’âge,
nous permettons d’évaluer précisément la capacité de la sécrétion de la truie (Nguyen
Ngoc Tuan et Tran Thi Dan, 1997). La production de lait augmente régulièrement de la
1è à la 6è portée (maximum). Après, elle commence à diminuer.
Tableau 2. Production de lait par portée
Portée

Production moyenne (kg/jour)

1

8

2


10

4

11

6

12

8

8

Une longue durée du jour (16 heures) peut faire augmenter la production du lait
de la truie de 20%, le poids des porcelets au 21è jour de 13%, et le nombre des
porcelets vivants de 10% (Hartman et Holmet, 1987 par Tran Thi Dan, 2003).
Quand la température du jour change de 200C à 320C, la chaleur provoque une
baisse de l’apétit, de la production lactière, des troubles de fécondité et peut dans
certains cas entrner la mort de l’animal (Schoenherr et al, 1998). Une ration nonéquilibrée influence énormément sur la production du lait.
Une quantité insuffisante de protéine, d’acide amine, d’énergie et de calcium dans
la ration de la femelle peut entrainer la diminution de la production du lait.
3.4 Diminution du poids de la truie pendant l’allaitement
Durant l’allaitement, la demande nutritionnelle de la truie est grande, mais
souvent celle-ci mange moins. C’est pour cela que la truie perd son poids. D’après les
résultats de Mullan et al (1989), la truie perd environ 14 kg à cette période (4,4 kg de

5



maigre et 9 kg de graisse). Alors, la graisse est la martière de réservation essentielle
afin de fournir de l’énergie pour la sécrétion du lait.
D’après Nguyen Ngoc Tuan et Tran Thi Dan (1997), l’allaitement est le moment
où la truie perd son poids le plus.
3.5 L’œstrus après le sevrage
Normalement, les fermes d’élevage stimulent l’œstrus des femelle une semaine
après le sevrage afin d’assurer leur plan de production. Le retard de l’œstrus ou le nonl’œstrus des truies est dû à l’insuffisance de l’énergie et de la protộine reỗues pendant
la lactation, surtout chez les truies qui ont des porcelets pour la première fois. C’est
pourquoi, à cette période il faut les bien nourrir et soigner.
7. Méthodes afin d’augmenter l’énergie pour la truie en fin de gestation
4.1 Augmentation de la quantité des aliments
Quand la quantité des aliments est augmentộe, lộnergie reỗue augmente. Crowell
et al (1982) ont fait une expérimentation sur 1080 truies à 23è jour avant la mise-bas.
Tableau 3. Expérimentation de Crowell et al (1982)
Truies

Truie témoins

éxpérimentées
Aliment fournis avant la mise-bas
Aliments fournis après la mise-bas
Augmentation du poids de truies à

La ration quotidienne

La ration quotidienne

plus 3,6 kg/ jour


plus 1,82 kg/ jour

Quantité libre

Quantité libre

15,8 kg

9 kg

10,05

9,71

5,37 kg

5,2 kg

partir de 90 jours de gestation
jusqu’à la mise-bas
Nombre de porcelets après la
naissance
Poids des porcelets au 21è jour

Crowell et al (1982) ont fait une expérimentation pour augmenter l’énergie de la
ration par l’augmentation la total de l’aliment de la truie. Il a disposé deux lots: un lot

6



de l’augmentation de la quantité de l’aliment, et un lot de témoins comme le tableau 3.
Il estime que quand il augmente la total de l’aliment, l’énergie dans la ration augmente.
Pourtant, une augmentation de 3% du poids de la truie après la mise-bas et des
porcelets au 21 jours d’âge ne represente pas un intérêt économique important.
4.2 Complément de l’amidon, de la cellulose ou du lipide
D’après Schoenherr et al (1989), quand la température monte de 200C à 320C, la
digestion et la lactation de la truie diminue. En plus, la digestion et l’assimilation du
lipide produit une quantité de la chaleur moins fort que l’amidon et la cellulose. C’est
pour cela, le lipide est plus efficat pour augmenter la productivité du lait que la
cellulose et l’amidon.
Pour justifier, Schoenherr et al (1989) ont fait une expérimentaux à comparer
l’augmentation du lipids et celle de la protéine en 200C et en 320C sur les truie en
lactation à partir de 100 jours jusqu’au 21 jours après la naissance.
Tableau 4. Influence de la température sur la production et composition du
lait de la truie (Schoenherr et al, 1989)
Énergie
Température

Avec un

Avec un

(0C)

complément

complément

de cellulose


de lipide

20

8,43

8,03

(kg/jour)

32

7,33

7,42

Taux de lipide dans le

20

5,57

6,9

lait produit (%)

32

5,18


6,8

Taux de protéine dans

20

4,8

4,9

le lait produit (%)

32

1,9

2,1

Production

du

lait

Nous notons qu’à 320C, l’ajout du lipide dans la ration des truies au 100è jours de
gestation fait accrtre le taux de lipide du lait. Cet augmentation conduit à la
croissance du poids et du taux des porcelets vivants.

7



Vander Brand et al (2000) ont fait une expérimentation pour observer l’influence
de l’énergie sur le taux du lipide dans le lait avec deux ration riches en lipide (11%) et
celle riche de l’amidon (30,4%). Quand la truie consomme une ration riche en lipide,
elle peut bien allaiter ses porcelets. Quand elle consomme plus d’amidon, le poids des
porcelets n’augmente pas.
Tableau 5. Expérimentation de Vander Brand et al (2000)
Consommation/jour

Consommation/jour

(5,2 kg/jour)

(4 kg/jour)

Composition
du lait

Augmentation

Augmentation

Augmentation

Augmentation

de lipide

d’amidon


de lipide

d’amidon

20,3

18,5

20,1

19,5

Lipide (%)

8,4

6,9

7,6

7,8

Protéine (%)

5,4

5,1

5,7


5,2

Lactose (%)

5,2

5,4

5,1

5,3

Cendre (%)

1,4

1,1

1,5

1,3

Production du

9,6

9,9

8


8,6

Martières
sèches (%)

lait (kg/jour)

Expérimentation de Vander Brand et al (2000) montre qu’un complément de
lipide peut faire augmenter les taux de lipide et de martières sèches dans le lait.
5. Complément de lipide dans la ration des truies gestantes
5.1 Rôle du lipide
Dans le tissu animal, le lipide est important. C’est un solvant qui permet de diluer
les vitamines A, D, E, K. Il participe à la structure de la lipoprotéine de la membrane
de la cellulose, transporte les martières importantes ainsi que la protéine, les minéraux.
Il est également le tissu antithermique.
La capacité de réservation et de fournissent d’énergie du lipide est mtrisée dans
l’élevage. L’oxydation d’un gramme de lipide produit 9,3 kcal, y compris 5,6 kcal
protéine ; 4,2 kcal glucide. Le lipide est l’énergie le plus important, fournissant 30% la
demande de l’énergie quotidienne de l’animal (Nguyen Phuoc Nhuan, 1994).

8


Dans les régions chaudes, le mélange du lipide dans les aliments sera efficace, car
la chaleur est créé par la digestion des aliments est moins important que dans la digestion
de la protéine et de la carbonhydrate. Donc, l’ajout du lipide dans les aliments en saison
seche peut éviter de la chute de l’apétit de la truie (Holden et al, 2000).
5.2 Lipides et leurs caractères
5.2.1 Caractéristique
Dans l’élevage, on utilise deux catégories de lipides. Ce sont la graisse animale et

l’huile végétale. Ces martières premières très énergétiques sont utilisées à des taux
maximals de 6-8%. Elles contribuent à augmenter la valeur énergétique de certaines
matières premières.
Dans le cas où aliments distribués sont en farine, l’introduction de 1% à 2%
d’huile permet de réduire fortement l’émission des poussières (Mémento de l’éleveur
de porc, 2000).
La graisse animale est moins coûteuse que l’huile végétale. Mais elle contient
plus d’acides gras. La graisse animale commence à congéler à 25OC. Mélangée avec
les aliments,elle devient collante et ne facilie pas l’alimentation. La graisse des bovins
et des volailles est rare sur le marché. Aujoud’hui, la graisse du poisson est plus
utilisée. Pourtant, il n’y a pas de recherche professionnelle sur la compotion de cette
martière.
L’huile d’arachide et l’huile de soja sont les plus incorporés dans les aliments car
ils contiennent plus d’acide gras essentiel (Do Phuoc Nhuan, 2003). La valeur du
l’huile de coco est moins que l’huile de soja.
5.2.2 Quantité
Daprès Harmon (2000), quand on ajoute 0,5-1% de lipide, on peut diminuer la
poussière alimentaire et augmenter la qualité apétisante de l’aliment. Mais, ce mélange
n’est pas très efficace d’après les éleveurs. Donc, il est conseillé d’ajouter 5%-10% de
lipide vers les 10 derniers jours de la gestation pour augmenter la quantité de graisse
dans le lait et l’immunité du porcelet( Pearl, 1996).
5.2.3 Utilisation du poudre de l’huile de palme (Bergafat HTL-306) dans la
ration des truies
Le poudre de l’huile de palme constitue la base de la graisse en poudre hautement
digestible. L’huile de palme est d’abord soumise à un fractionnement physique qui

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permet d’éliminer les acides gras à bas point de fusion. De plus, c’est un complexe

lipidique naturel contenant du glycérol, avec une digestibilité élevée, et fortement
savoureux pour les animaux. C’est une graisse de palme fractionnée, combinée avec
des phospholipides fractionnés, avec 6% de complexe phospholipidique.
Chez les porcs d’engraissement, le poudre de l’huile de palme accrt l’absorption
d’énergie, améliore l’assimilation des aliments. En plus, il fait augmenter le gain de
poids quotidien, et réduit la durée d’engraissement. Finalement, il donne aux carcasses
d’un poids supérieur et de qualité optimale.
Chez les truies, il améliore le rendement laitier, et puis, il augmente le poids au
sevrage. Il y a moins de pertes de porcelets.
Chez les porcelets, il peut stabiliser la santé, et améliorer la croissane.
Tableau 6. Composition du poudre de l’huile de palme
Composition du lipide

Unité

Graisse

99%

Eau/ subtances impures

0,5%

Chaleur maturité (OC)

52-55

Composition d’acide gras

1-10%


Tableau 7. Proportion de l’acide gras
Atome du carbone

Unité (%)

C - 14:0

1-4

C - 16:0

70-80

C - 16:1

70-80

C - 18:0

5-10

C - 18:1

5-10

C - 18:2

2-3


C - 18:3

2-3

C - 20:0

2-3

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6. Structure de l’élevage
Verrats: 6
Cochons: 2
Porcelets: 337
Porcs d’engraissement: 976
Truies réserve: 33
Cochettes: 972
Truies allaitantes: 34
Truies gestantes: 203
Total: 2430

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PARTIE III: MATERIELS ET METHODES
1. Durée et lieux de l’expérimentation
Cettte expérimentation est réalisée pendant 3 mois (de août à novembre, 2006), à
la ferme d’élevage Hai Ha, village Vinh Cuu, provine Dong Nai.
2. Méthode d’étude

2.1 Animaux
Nous avons choisi 33 truies en gestation de 105 jours jusqu’à 21 jours après la
naissance des porcelets. Les truies sont de la même race, même , ont le même poids,
etc.
2.2 Répartition éxpérimentale
Nous avons réparti les truies en trois lots. Dans chaque lot, il y avait 11 truies des
races Yorkshire-Landrat, ou Landrat-Yourshire. La répartition des animaux est
disposée complètement aléatoire sur un facteur étudié, avec les trois lots:
Lot I: Les témoins
Lot II: Adjonction de 200g du poudre de l’huile de palme par truie par jour
Lot III: Adjonction de 300g du poudre de l’huile de palme par truie par jour.
Tableau 1. Schéma de la répatition expérimentale
Lot I

Lot II

Lot III

Nombre de truies

11

11

11

Nombre de porcelets

95


110

107

Poudre de l’huile de

0

200

300

palme (g)

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3. Description de lộlevage

3.1 Bõtiments des truies
Cet ộlevage est conỗu en 5 bâtiments : bâtiment des truies en gestation, bâtiment
des truies en lactation, bâtiment de porcelets, bâtiment des porcs d’engraissement, et
bâtiment des verrats- cochettes. Ces 5 bâtiments sont réliés par des couloirs. Ils
réduisent au maximum la distance pour le transport des aliments, des animaux et du
lisier.
Les truies en gestation de 105 jours jusqu’au servrage sont nourries dans le
bâtiment de lactation. Le toit est couvert de tôle. Le sol est en ciment. Celui-ci a 4
rangées, chaque rangée a 15 cages de mise-bas avec un couloir au centre et 2 couloirs
aux deux côtés. Chaque cage mesure 4,8m2, avec une hauteur de 0,65m. Un système de
mangeoirs semi-automatiques est utilisé pour faciliter l’alimentation.

3.2 Chauffage des porcelets
Les porcelets exigent à la naissance une température supérieure à 30oC, alors que
la truie réduit la consommation alimentaire quand la température dépasse 22 oC à 25oC
(Mémento de l’éleveur de porc, 2000). C’est pourquoi les couveuses bien chauffées des

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porcelets doivent être installées au fond de la maternité. Un chauffage puissant et
mobile permet d’assécher les porcheries après la désinfection.
Les couveuses des porcelets sont des cages mobiles. Sur le sol, nous avons mis
des sacs de jute afin que les animaux n’attrapent pas le froid. En haut et autour des la
cages, nous avons mis du carton.
Celles-ci disposent des lampes de 100w allumées, 24/24 heures pendant trois
jours après la mise-bas.
3.3 Systèmes des ventilations
Plus les animaux sont rationnés, plus la température doit être élevée, surtout dans
l’été. C’est la raison pour laquelle dans cet élevage, les éleveurs doivent mettre les
systèmes de ventalation pour évacuer la chaleur sensible, pour éliminer les gaz qui
provient essentiellement de la fermentation des lisiers et des litières (NH3, CO2, H2S,
etc.), et finallement, pour apporter de l’air “neuf” (Mémento de l’éleveur de porc,
2002).
3.4

Système de brumisation

En été ou à midi, la température est élevée, si le système de ventilation n’est pas
suffisamment frais, l’éleveurs doit mettre le système de brumisation sur la cage de
truies en gestation et le système d’eau en gouttelettes directement sur les truies en
lactation afin diminuer la chaleur de 11 heure à 15 heures.

L’air “neuf” se refroidit naturellement en vaporisant l’eau circulant sur la maille.
Dans le cas de la brumisation, c’est la vaporisation d’un brouillard fin qui assure le
refroidissement.
En plus, l’éleveur met aussi un plafond sur les tôles pour isoler la chaleur.
3.5 Système de marres autour de l’élevage
Il y a 3 marres autour de la ferme pour améliorer sont environnement. De plus, les
marres peuvent refroidir la chaleur d’été.

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Image 1. Porcheries des truies gestantes au 105 jours

Image 2. Porcheries des truies gestantes à partir de 105 jours avant la
mise-bas jusqu’à 21 jours après la naissance des porcelets

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Couveuse des porcelets

Vide-sannitaire

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