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Mémo-fi ches de secourisme doc

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Mémo-fi ches
de
secourisme
PSC1-SST
Chez le même éditeur
Pour le CAP Petite enfance
Le cours :
CAP Petite enfance : enseignement professionnel, par J. Gassier et C. Brelaut.
2005, 384 pages.
Fiches d’animation, Situations professionnelles, méthodologie, activités,
par J. Gassier et F. Gaie. 2006, 128 pages.
Fiches techniques CAP Petite enfance, Épreuves professionnelles EP1/EP2 et EP3,
par J. Gassier et M J. Georgin. 2004, 192 pages.
Biologie, microbiologie, nutrition, alimentation, par J. Gassier et C. Morel-Haziza.
2003, 320 pages.
Technologies et techniques professionnelles, par J. Gassier et A F. Blanchouin.
2003, 288 pages.
Sciences médico-sociales, par J. Gassier et C. Morel-Haziza. 2003, 288 pages.
Les sujets corrigés :
Épreuves professionnelles EP1/EP3, par J. Gassier, M J. Georgin et F. Bouchard.
2001, 192 pages.
Les travaux dirigés :
Travaux dirigés Biologie, nutrition-alimentation, sciences médico-sociales,
technologies. BEP Carrières sanitaires et sociales (1
re
année) et CAP Petite enfance,
par J. Gassier et C. Morel-Haziza. 2002, 160 pages.
Travaux dirigés Biologie, microbiologie. BEP Carrières sanitaires et sociales
et CAP Petite enfance, par J. Gassier et C. Morel-Haziza. 2002, 112 pages.
Mémo-fi ches


de
secourisme
PSC1-SST
Anne-Marie Dekoninck Jacqueline Gassier
Formatrice en secourisme Professeur de STMS
Titulaire du monitorat de SST
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Cette pratique qui s’est généralisée, notamment dans les établissements
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(art. L. 122-4, L. 122-5 et L. 335-2 du Code de la propriété intellectuelle).
© 2008 Elsevier Masson S.A.S. – Tous droits réservés.
ISBN: 978-2-294-70231-0
ELSEVIER MASSON S.A.S. – 62, rue Camille-Desmoulins, 92442 Issy-les-Moulineaux Cedex

VII
Présentation de la formation de secouriste
La formation diplômante de Sauveteur secouriste du travail (SST) ou de Préven-
tion et secours civiques de niveau 1
1
(PSC1) ne peut être faite que par des mo-
niteurs qualifi és. Ce livret permet de s’initier, de réviser les différentes techniques
pour prendre les mesures adaptées devant un accident.
Finalités de la formation
La formation au secourisme présente deux fi nalités : l’intervention et la préven-
tion.
Intervenir effi cacement face à une situation d’accident dans l’attente de l’arrivée
des secours spécialisés.
Pour le secouriste il ne s’agit donc pas de soigner, mais d’essayer de maintenir l’état
de la victime et d’éviter une aggravation jusqu’à l’arrivée des secours spécialisés.
Prévenir les accidents en diminuant et/ou en signalant les risques potentiels.
Pour cela le secouriste veillera à :
• respecter les règles de sécurité ;
• communiquer, informer sur les risques ;
• aménager un espace sécurisant :
– en enlevant les risques de dangers dans l’environnement, si cela est possible,
– en choisissant du matériel et des outils adaptés à la situation ;
• éduquer, développer, restaurer l’autonomie des personnes ;
• surveiller pour mieux prévenir l’accident.
Rappel de quelques lois
Elles soulignent l’importance de la formation au secourisme dans la vie quotidien-
ne et professionnelle.
Voici des articles du code pénal et du code du travail qui mentionnent son in-
térêt.
Le code pénal

Le code pénal, dans son article 223-6 alinéa 2, prévoit que :
« sera puni de 5 ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende, quiconque
s’abstient volontairement de porter à une personne en péril l’assistance que, sans
risque pour lui ou pour les tiers, il pouvait lui prêter soit par son action person-
nelle, soit en provoquant un secours. »
La responsabilité du secouriste n’est donc engagée qu’en cas de faute de sa part.
Le code du travail
Le code du travail oblige la présence de personnes formées dans certaines situa-
tions.
Article R. 241-39 « Dans chaque atelier où sont effectués des travaux dangereux,
dans chaque chantier occupant vingt personnes au moins pendant plus de quinze
u
u
1. Le PSC1 remplace depuis le 1
er
août 2007, par arrêté ministériel, l’attestation de formation
aux premiers secours (AFPS). Le PSC1 permet d’acquérir, par équivalence, le brevet euro-
péen des premiers secours (BEPS).
VIII
jours où sont effectués des travaux dangereux, un membre du personnel doit avoir
reçu obligatoirement l’instruction nécessaire pour donner les premiers secours en
cas d’urgence ».
Article R. 241-40 « (…) en l’absence d’infi rmières ou d’infi rmiers, ou lorsque leur
nombre (…) ne permet pas d’assurer une présence permanente de ce personnel,
l’employeur prend, après avis du médecin du travail, les dispositions nécessaires
pour assurer les premiers secours aux accidentés et aux malades. Ces dispositions,
qui sont prises en liaison notamment avec les services de secours d’urgence exté-
rieurs à l’entreprise, sont adaptées à la nature des risques.
Ces dispositions sont consignées dans un document tenu à la disposition de l’ins-
pecteur du travail. »

Une formation diplômante est donc un atout supplémentaire dans la recherche du
travail. Elle offre « un plus » sur un curriculum vitæ (CV).
IX
Lexique des sigles utilisés
AFPS : attestation de formation aux premiers secours (supprimé le 1er août
2007 et remplacé par le PSC1)
BEPS : brevet européen des premiers secours
CV : curriculum vitæ
DAE : défi brillateur automatisé externe
PLS : position latérale de sécurité
PSC1 : prévention et secours civiques de niveau 1 (créé le 1er août 2007 pour
remplacer l’AFPS)
RCP : réanimation cardio-pulmonaire
SAMU : service d’aide médicale d’urgence
SDF : sans domicile fi xe
SMUR : service médical d’urgence et de réanimation
SST : sauveteur secouriste du travail
VA : voies aériennes
TECHNIQUES DE PRÉVENTION ET DE SÉCURITÉ
1
Techniques de prévention
et de sécurité
« Il vaut mieux prévenir que guérir ! »
Ce dicton permet d’introduire cette partie, car s’il est utile de connaître la démarche
en cas d’accident, il est préférable de l’éviter.
Cet ouvrage, vous indique donc des techniques à utiliser en cas d’urgence, mais
doit également vous sensibiliser sur le respect de la sécurité des personnes dans
toutes les circonstances.
Car si l’étude des gestes à effectuer en cas d’urgence permet de sauver des vies, la
prévention reste essentielle. On sait bien que la situation d’accident aurait pu être

évitée en respectant des règles simples de sécurité et cela est d’autant plus impor-
tant que les victimes présentent parfois des lésions irréversibles plus ou moins
handicapantes.
Il faut donc toujours veiller à la sécurité des personnes dans la vie personnelle,
familiale et professionnelle et éduquer les enfants dans ce sens. Car la mortalité
par accidents domestiques, de la circulation et professionnels reste élevée alors
qu’elle est généralement évitable.
TECHNIQUES DE PRÉVENTION ET DE SÉCURITÉ
2 Protection des personnes
Fiche 1
Protection des personnes
Cette première partie sur la protection des personnes doit également vous alerter
sur la prévention des accidents, et vous permettre d’être actif dans la maîtrise des
risques, tant sur le plan personnel que professionnel. S’il peut s’avérer utile de
secourir, il vaut mieux agir en amont pour éviter l’accident.
Objectifs
Être capable de :
• identifi er les dangers et repérer les personnes menacées ;
• faire effectuer ou effectuer une action de protection adaptée à la situation pour
prévenir le suraccident ;
• connaître les signaux d’alerte aux populations afi n d’indiquer les mesures à prendre.
Remarque
En cas d’accident, si le secouriste agit sans réfl échir,
dans la précipitation, l’action risque :
• d’être inadaptée (par exemple pratiquer la réanimation
cardio-respiratoire sur une victime inconsciente qui respire
entraîne une perte de temps pour la mise sur le côté) ;
• d’aggraver la situation (par exemple si l’on déplace inutilement une victime
il peut se produire une lésion de la moelle épinière entraînant une paralysie).
Études de situations

Pour acquérir le réfl exe d’analyse, indispensable lors d’un accident dont on est
témoin, observez les quatre situations suivantes et réfl échissez à ce que vous
pouvez faire pour assurer la protection des personnes.
Situation 1
Lucie est dans la salle de bain. Elle
sèche ses cheveux. Soudain vous
n’entendez plus rien, vous lui parlez,
elle ne répond pas. Inquiet, vous
ouvrez la porte, elle gît inanimée.
Situation 2 (fi gure 1)
Pierre, ouvrier carreleur, termine la
terrasse de la maison d’un client. Il
se coupe un doigt en découpant un
carrelage. Justine, la fi lle du proprié-
taire, âgée de 4 ans, assiste à la
scène car elle joue à proximité.
Figure 1. Pierre s’est coupé le doigt,
la « carrelette » fonctionne encore.
u
u
Protection des personnes 3
TECHNIQUES DE PRÉVENTION ET DE SÉCURITÉ
1
Situation 3
Du feu s’échappe de la cham-
bre de Mme B, pensionnaire de
l’établissement d’hébergement
pour personnes âgées dépen-
dantes (EHPAD) où vous tra-
vaillez, pendant son sommeil.

En arrivant sur votre lieu de
travail, vous la trouvez incons-
ciente gisant au sol.
Situation 4 (fi gure 2)
Vous retrouvez l’aide ménagère
de M. X inanimée dans la salle
de bain.
Phase d’analyse
Complétez le tableau ci-après
qui reprend la méthode mné-
motechnique du QQQOCP (voir
ci-dessous). Cette méthode
d’analyse d’une situation peut
s’avérer très utile au secouriste
pour protéger les personnes de
façon judicieuse.
Situation 1 Situation 2 Situation 3 Situation 4
1. Quoi ? Quelle
est la famille de
danger
1
?
2. Qui
protéger
2
?
3. Quand les
faits se sont-ils
déroulés ?
4. Où se

trouvent les
personnes à
protéger ?
5. Comment
protéger
3
?
6. Pourquoi
protéger ?
u
u
Figure 2. L’aide ménagère est inconsciente ;
près d’elle, une bouteille de Javel et de
détartrant sont ouvertes.
1. Quatre familles de dangers : électrique, mécanique et chute de personnes, incendie-explosion, atmos-
phère toxique ou irrespirable.
2. Secouriste-témoin(s)-victime(s).
3. Quatre modes d’action : suppression du risque, balisage, dégagement en urgence de la victime et balisage pour
interdire l’accès à la zone dangereuse.
4 Protection des personnes
Méthodologie
Une protection effi cace s’effectue en deux temps :
• la phase d’analyse ;
• la phase d’action.
La phase d’analyse
Le secouriste qui arrive sur le lieu d’un accident doit commencer par se questionner
en effectuant une approche prudente de la zone. Il peut utiliser, par exemple,
la méthode mnémotechnique du QQQOCP vue précédemment. Cette approche
deviendra avec le temps une habitude et un automatisme de réfl exion, et contri-
buera à lui faire garder son sang-froid.

Quoi ? Que s’est-il passé ? Il s’agit de déterminer la nature de l’accident et de
repérer les dangers persistants.
Qui ? Qui est concerné ? Il s’agit de repérer les personnes exposées (témoins,
victime), en restant à distance pour ne pas s’exposer.
Quand ? Quand l’accident
a-t-il eu lieu ?
Il s’agit de rechercher le déroulement des faits en
questionnant la victime et les témoins afi n de cerner
la situation.
Où ? Où se trouve la
victime, les témoins ?
Il s’agit de déterminer le ou les lieux d’action.
Comment ? Comment procéder ? Il s’agit d’effectuer des actions adaptées, en gardant
sa lucidité et en assurant sa protection ainsi que celle
des témoins et de la victime.
Pourquoi ? Pourquoi agir ? Il faut agir rapidement en réalisant les gestes
adéquats, et en évitant d’aggraver la situation et le
suraccident.
La phase d’analyse doit être systématique et rapide. Elle est indispensable pour
passer effi cacement à la phase d’action.
La phase d’action
Dès que le danger est identifi é, le secouriste doit se demander :

« Est-il possible de supprimer le danger sans risque pour soi,
les autres, et sans aggraver l’état de la victime ? »

Si oui , le faire faire
ou le faire.
Par exemple : couper
le courant, stopper un

début d’incendie avec
un extincteur, fermer les
vannes d’arrivée de gaz,
enlever un objet, etc.

Si non : « peut-on isoler le danger de façon
permanente et sans risque ? »

Si oui : le faire faire ou le faire.
Par exemple : faire interdire par
un témoin l’accès sur le lieu de
l’accident, placer un objet pour
condamner la zone dangereuse, etc.
Si non : « peut-on soustraire la
victime sans risque
1
et
uniquement s’il y a un risque
vital, réel, immédiat et non
contrôlable pour la victime ? »


Si oui : faire faire ou faire
un dégagement d’urgence.

Si non : baliser pour interdire l’accès à la zone
dangereuse , (faire) alerter les secours spécialisés
qui pourront agir sur le risque. Par exemple : appeler
EDF, GDF, société des eaux, pompiers, police, etc.
1. Pour la personne qui effectue la manœuvre

u
u
Protection des personnes 5
TECHNIQUES DE PRÉVENTION ET DE SÉCURITÉ
1
Dangers particuliers
Certains dangers imposent une protection particulière. Voici quelques pistes de
solutions dans différentes situations.
Le danger électrique
• En cas de courant à haute tension (fi l électrique sur le trottoir), il faut appeler
les secours en précisant l’existence de la « haute tension », et ne jamais s’approcher
à moins de 3 m de la victime.
• En cas de courant électrique, il faut couper le courant (compteur, arrêt d’ur-
gence, disjoncteur), débrancher avant de toucher la victime, et laisser un témoin
en surveillance près de l’appareil de coupure. S’il n’est pas possible de couper le
courant, il faut alerter sans essayer de toucher la victime.
Le danger mécanique
• En cas de verre, d’objet coupant, il faut les faire balayer par un témoin (avec une
pelle à déchets ou des gants de protection) ; sinon il faut baliser la zone.
• En cas de présence de seringue, de couteau, il faut les faire enlever avec une
protection et les déposer dans un endroit sûr.
• En cas de fl aque au sol (eau, huile, sang, etc.), il faut la faire enlever avec protec-
tion, sinon couvrir et baliser.
• En cas d’objet en déséquilibre, il faut le faire enlever ou baliser. Ne faire un
dégagement d’urgence que si cela se révèle indispensable.
Le danger d’incendie et/ou d’explosion
• En cas d’incendie il faut alerter immédiatement les pompiers et/ou actionner
une alarme.
Il est recommandé de ne pas aérer, ni ventiler, afi n de ne pas attiser les fl ammes.
Pour sortir il est conseillé :

– d’avancer courbé ou allongé (car l’air au sol est plus respirable) ;
– d’utiliser les issues de secours ;
– de se protéger au maximum et de se couvrir les mains et le visage ;
– de refermer les portes au fur et à mesure de l’évacuation.
Il ne faut jamais utiliser les ascenseurs ni les monte-charge, qui risquent de tomber
en panne et de devenir des pièges mortels.
Si le secouriste envisage de dégager une victime inconsciente, ne le faire que s’il ne
met pas sa vie en péril et si la durée d’évacuation est inférieure à 30 s (au-delà il
faudrait respirer dans le local enfumé).
• En cas de pièce enfumée, si une personne reste inanimée au sol, il faut sous-
traire la victime sans s’exposer au danger (retenir sa respiration, reprendre une
respiration hors de la zone enfumée toutes les 30 s) et s’il y a urgence vitale pour la
victime car la technique du dégagement est dangereuse.
• En cas d’odeur de gaz de ville, le risque d’explosion est très important. Il faut
donc, si possible, fermer la canalisation d’arrivée de gaz et couper l’électricité à
distance.
Il faut veiller à :
– ne pas fumer, ni toucher à l’électricité (sonnette, téléphone, interrupteur, lampe
de poche, etc.).
– aérer (pénétrer en retenant sa respiration, reprendre de l’air sain toutes les
30 s).
u
u
u
6 Protection des personnes
Le danger d’asphyxie (par exemple atmosphère toxique ou irrespirable, noyade)
En présence de gaz toxique, il faut :
• fermer la canalisation d’arrivée, couper l’électricité à distance ;
• aérer (entrer en retenant sa respiration et reprendre de l’air sain toutes les 30 s) ;
• ne pas fumer, ni provoquer d’étincelles (sonnerie, lampe de poche, interrupteur, etc.) ;

• ne pas agir seul, s’encorder (attention certains gaz toxiques comme le monoxyde
de carbone n’ont pas d’odeur) ;
• ou fermer les issues et évacuer les personnes (l’aération peut provoquer une
explosion en amenant du dioxygène).
L’accident de la route
Situation
Vous êtes témoin d’un accident de la route.
Question : Observez la fi gure 3 et indiquez les éléments de protection à adopter
pour éviter le suraccident.
Figure 3. Attitudes à adopter en cas d’accident de la route.
Protection
Voir la section « Corrigés des exercices », p. 20.
Le dégagement d’urgence
Cette manœuvre risque d’aggraver l’état de la victime, elle reste donc exception-
nelle. Elle permet néanmoins, dans certaines situations, de soustraire la victime
à un danger vital, réel, immédiat et non contrôlable.
Lorsqu’elle est nécessaire, cette technique doit :
• s’effectuer le plus rapidement possible, avec une prise solide de la victime et sans
risque excessif pour la personne qui effectue ce geste ;
• ne s’effectuer que si la victime est visible, facile à atteindre et si des précautions
sont prises par le sauveteur.
Le secouriste se protège (linge humide, s’accroupir, attention à l’explosion des
portes) ; il repère et dégage le chemin. Puis, il choisit la traction par les chevilles,
lorsque le sol est lisse, par les poignets dans les autres cas.
u
u
u
150 m environ
150 m environ
Protection des personnes 7

TECHNIQUES DE PRÉVENTION ET DE SÉCURITÉ
1
Il doit emmener la victime dans une zone assez éloignée du danger et de ses consé-
quences.
Rappel
La zone dangereuse est balisée de façon à ce que personne ne puisse s’y introduire.
Technique de traction de la victime par les
chevilles
Le sauveteur s’accroupit face à la victime, puis :
• il saisit solidement les chevilles de la victime
(fi gure 5) ;
• il les monte à hauteur de ses genoux ;
• il penche le buste en avant, les pieds légère-
ment décalés, et fi xe la colonne vertébrale ; il
utilise la force des jambes ;
• il tire la victime dans l’axe du corps (pour
éviter de léser la moelle épinière), jusqu’à un
endroit sûr.
Le trajet s’effectue en marche arrière.
Figure 5. Le dégagement d’urgence par les
chevilles sur un sol plat (le sauveteur respecte l’axe
tête-cou-tronc).
Technique de traction de la victime par les
poignets
Le sauveteur s’accroupit derrière la victime,
puis :
• il saisit ses poignets en soulevant le corps afi n
que la tête ne frotte pas sur le sol (fi gure 6) ;
• il tire la victime dans l’axe du corps jusqu’à
un endroit sûr ;

• il sort à reculons en utilisant la force de ses
cuisses.
Cette technique s’utilise, par exemple, en cas
de sol rugueux, d’obstacles, d’escaliers, etc.
Figure 6. Le dégagement d’urgence par les
poignets : à réaliser uniquement si le dégagement
d’urgence par les pieds est impossible.
8 Protection des personnes
La protection des populations
L’alerte a pour but d’avertir la population d’un risque imminent (nuage toxique,
accident technologique de grande ampleur, tornade). Un exercice se déroule
chaque premier mercredi du mois.
5 sec 5 sec
1 minute 41 secondes 1 minute 41 secondes 1 minute 41 secondes
Figure 7. Alerte.
Le signal national d’alerte
Le signal national d’alerte consiste en trois cycles successifs d’une durée de
1 min 41 s d’une sirène à son modulé (montant et descendant), séparés par un
arrêt de 5 s. Dans ce cas il est recommandé de :
• se confi ner dans un local clos, calfeutrer les issues et aérations (ne pas sortir pour
aller chercher des personnes) ;
• éviter les fl ammes, les étincelles, fermer le gaz ;
• ne pas fumer ;
• arrêter la ventilation, la climatisation, le chauffage ;
• exécuter les consignes diffusées par une station de Radio-France (France Bleu,
France Info, France Inter… sur un poste à piles) ou de France 3, ou diffusées par
des véhicules munis de haut-parleurs (pour l’outre-mer écouter ou regarder les
programmes du réseau France outre-mer [RFO]) et informer son entourage des
dispositions à prendre ;
• ne pas téléphoner (pour laisser la priorité des réseaux téléphoniques aux services

de secours).
La fi n de l’alerte est donnée par un signal sonore continu de 30 s.
30 secondes
Figure 8. Fin de l’alerte.
Les signaux particuliers
À proximité des établissements à risque spécifi que (usine chimique, centrale
nucléaire), les populations sont alertées par des systèmes adaptés. Des consignes à
suivre sont diffusées de façon préventive.
Dans certaines régions (par exemple en aval d’un barrage), une corne de brume
indique l’évacuation d’urgence (lâcher d’eau par exemple) : son pendant 2 s,
interruption de 3 s, et cela pendant 2 min.
u
Protection des personnes 9
TECHNIQUES DE PRÉVENTION ET DE SÉCURITÉ
1
Mémo
PROTÉGER
C’est la première action du sauveteur secouriste du travail.
Cette action comporte deux phases :
• la phase d’analyse de la situation ;
• la phase d’action qui découle de l’analyse.
Le but est d’éviter le suraccident.
La phase d’analyse
En cas d’accident, le secouriste commence par analyser la situation afi n d’identi-
fi er les dangers persistants et les personnes à protéger.
Les différents dangers sont classés en quatre familles :
• électrique ;
• mécanique et chute de personnes ;
• incendie et explosion ;
• atmosphère toxique ou irrespirable.

Le secouriste doit être capable d’identifi er, sans s’exposer lui-même, les dangers
persistants qui menacent les témoins, la victime.
Dès que le danger est identifi é, il doit se demander :

« Est-il possible de supprimer le danger sans risque pour soi,
les autres, et sans aggraver l’état de la victime ? »

Si oui , le faire faire
ou le faire.

Si non : « peut-on isoler le danger de façon
permanente et sans risque ? »

Si oui : le faire faire ou le faire.
Si non : « peut-on soustraire la
victime sans risque
1
et
uniquement s’il y a un risque
vital, réel, immédiat et non
contrôlable pour la victime ? »


Si oui : faire faire ou faire
un dégagement d’urgence.

Si non : baliser pour interdire l’accès à la zone
dangereuse , alerter ou faire alerter les secours spécialisés
qui pourront agir sur le risque. (EDF, GDF, société des eaux,
pompiers, police, etc. )

1. Pour la personne qui effectue la manœuvre
La phase d’action
Pour éviter le suraccident, le secouriste fait faire par un témoin ou fait lui-même :
• supprimer le danger ;
• isoler le danger ;
• soustraire la victime en cas de risque vital, réel, immédiat et non contrôlable ;
• baliser la zone pour interdire son accès.
Ces actions ne doivent jamais mettre en péril la personne qui les effectue.
u
u
10 Protection des personnes
Contrôle des connaissances
I. Choisir la ou les bonne(s) réponse(s).
1. Face à un accident je commence par :
a. secourir
b. alerter
c. analyser
d. examiner
2. Exemple de danger électrique :
a. noyade
b. fi l dénudé
c. marteau
d. fuite de monoxyde de carbone
e. fuite de gaz de ville
3. Exemple de danger mécanique :
a. noyade
b. fi l dénudé
c. marteau
d. fuite de monoxyde de carbone
e. fuite de gaz de ville

4. Exemple de danger d’incendie/d’explosion :
a. noyade
b. fi l dénudé
c. marteau
d. fuite de monoxyde de carbone
e. fuite de gaz de ville
5. Exemple de danger d’asphyxie :
a. noyade
b. fi l dénudé
c. marteau
d. fuite de monoxyde de carbone
e. fuite de gaz de ville
II. Répondre aux questions suivantes.
1. Le danger étant identifi é, quelle action faire en priorité parmi les propositions
suivantes ?
• baliser et alerter les secours spécialisés
• baliser
• supprimer le danger
• dégager la victime
2. Parmi les propositions de la question précédente, quelle action faire en cas de
chute d’une ligne à haute tension ?
3. Dans quel cas effectue-t-on un dégagement d’urgence ?
4. Des véhicules devant moi se heurtent. Quelle est ma première action ?
5. Que se passe-t-il chaque premier mercredi du mois ?
→ Voir les corrigés, p. 21
Examen de la victime 11
TECHNIQUES DE PRÉVENTION ET DE SÉCURITÉ
2
Fiche 2
Examen de la victime

Après avoir assuré la protection, le secouriste s’occupe de la victime. Il commence
par dresser un bilan de son état afi n d’intervenir de la façon la plus effi cace
possible.
Objectifs
Être capable d’examiner une victime pour :
• transmettre une alerte correcte ;
• secourir en fonction de la situation.
Étude de situation
Vous êtes dans la salle à manger de
la maison de retraite de votre ville,
lorsque Mme D, 70 ans, se lève brusque-
ment. Ses couverts tombent, elle n’émet
aucun son et paraît « chercher de l’air »
(s’étouffer) (fi gure 1).
Figure 1. Mme D paraît s’étouffer.
Question : Quel sera votre premier geste face à cet évènement ?
Méthodologie
Le secouriste commence toujours par protéger, selon la situation. Après cette
étape, il examine la victime en moins de 30 s pour :
• rechercher les signes vitaux ;
• transmettre des informations exactes aux secours ;
• agir selon la gravité de l’état de la victime.
Pour réaliser l’examen, le secouriste recherche si la victime présente les garanties
suivantes :
L’absence d’hémorragie importante
Il s’agit d’un risque vital, car une personne qui perd une grande quantité de sang
n’assure plus correctement l’apport de nutriments et de dioxygène aux cellules,
u
12 Examen de la victime
ni l’évacuation des déchets cellulaires. De plus, si le cœur n’a plus assez de sang à

pomper, il s’arrête.
L’hémorragie se voit : le sang coule.
Parfois, lorsque les vêtements sont épais ou étanches, ou en cas de doute (personne
sur de la terre, du sable), elle se palpe. La palpation s’effectue au niveau du cou,
sous les membres supérieurs et inférieurs.
L’absence d’étouffement
Il s’agit également d’un risque vital, car le dioxygène est indispensable aux activités
cellulaires.
Généralement la victime porte ses mains à la gorge, ouvre la bouche mais aucun
son n’en sort, elle se lève ou reste debout (voir fi gure 1).
La conscience
Pour cette vérifi cation, il suffi t de poser des questions simples à la victime.
Par exemple :
• « Que s’est-il passé ? »
• « Comment allez-vous ? »
• « Si vous m’entendez serrez-moi la main, ouvrez les yeux. »
– Pour un enfant qui ne parle pas encore, il faut attirer son attention :
• en l’appelant par son prénom ;
• en claquant des doigts devant son visage ;
• en chatouillant ses pieds ;
• en mettant un doigt dans sa main…
– Si la victime est debout : elle est consciente même si elle ne répond pas.
L’état d’inconscience de la victime risque d’entraîner la mort par asphyxie.
Il faut donc agir rapidement en plusieurs étapes :
• allonger la victime (si nécessaire) ;
– si la victime est sur le ventre, la mettre sur le dos en respectant l’axe tête-cou-
tronc :
• desserrer ou dégrafer rapidement tout ce qui risque de gêner la respiration (col,
cravate, boucle de ceinture, bouton de pantalon) pour éviter l’étranglement et
faciliter les mouvements respiratoires ;

• basculer prudemment la tête en arrière pour faciliter le passage de l’air, éviter
l’étouffement par la langue, les sécrétions salivaires, pulmonaires, les vomisse-
ments ;
• vérifi er pendant 10 s au maximum la respiration.
L’ordre de recherche tient compte de l’urgence de la situation (du plus grave au
moins grave), il est donc impératif de le respecter.
Technique de la bascule de la tête
Il faut se placer à côté de la tête de la victime.
La paume de la main (côté tête de la victime), à plat sur le front, appuie vers
le bas pour incliner la tête en arrière.
L’index et le majeur de l’autre main se placent, en crochet, sous l’os du
menton (et non sur la trachée) pour élever et faire avancer le menton.
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Examen de la victime 13
TECHNIQUES DE PRÉVENTION ET DE SÉCURITÉ
2
Technique pour contrôler la respiration
Le secouriste se penche sur la victime tête tournée vers les pieds, joue au-
dessus de la bouche et du nez.
Cette position permet de :
• regarder les mouvements respiratoires au niveau du thorax et de l’ab-
domen ;
• entendre l’air circuler ;
• sentir le souffl e de la victime sur sa joue.
Situations particulières
La victime est inconsciente sur le ventre
Il faut la retourner sur le dos en respectant l’axe tête-cou-tronc, puis pratiquer
l’examen.
Technique de retournement d’une victime qui est sur le ventre

Le secouriste
• se place confortablement (à genoux par exemple) du côté opposé au regard de
la victime ;
• place le bras de la victime (qui est près de lui) au dessus de la tête de la victime,
l’autre bras le long du corps ;
• se recule pour laisser de la place à la victime ;
• agrippe la victime au niveau de son épaule et de ses hanches (opposées à lui) ;
• la retourne doucement jusqu’à ce que la victime soit sur le côté, à ce moment il
libère sa main, tenant l’épaule de la victime, pour soutenir sa nuque ;
• termine le basculement sur le dos ;
• retire délicatement la main sous la nuque de la victime.
Les signes sont masqués
Parfois les signes sont masqués par les vêtements de la victime ou par la situation
d’accident.
Il faut donc prendre en compte tous les paramètres observés et interroger les
témoins pour compléter les informations avant d’agir.
Mémo
EXAMEN
Je retiens que :
• je protège ;
• puis j’effectue l’examen de la victime (en moins de 30 s).
L’examen permet de :
• rechercher les signes vitaux ;
• transmettre des informations exactes aux secours ;
• effectuer les gestes adaptés.
Pour réaliser l’examen je vérifi e :
• l’absence d’hémorragie importante, d’étouffement ;
• la conscience. Pour vérifi er la conscience :
– je pose une question simple (un nourrisson : je l’appelle pour attirer son
attention),

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14 Examen de la victime
– je demande à la victime de me serrer la main (pour un nourrisson : je lui
prends la main).
En cas d’inconscience de la victime :
• je facilite le passage de l’air chez la victime ;
• je bascule la tête en arrière et j’élève le menton ;
• puis je vérifi e la respiration durant 10 s maximum. Pour vérifi er la respiration :
– je regarde le thorax et l’abdomen se soulever,
– j’écoute le passage de l’air,
– je sens le souffl e de l’air sur ma joue.
Contrôle des connaissances
Situation
Marie est tombée d’une échelle, un témoin assure la protection.
L’examen indique qu’elle ne souffre pas d’hémorragie importante ni d’étouffe-
ment, mais elle est inconsciente.
Vous devez classer les éléments suivants (fi gures 2 à 5) par ordre de priorité pour
la suite de l’examen.
Figure 2. Desserrer la
ceinture de la victime et
ouvrir le bouton du pantalon.
Figure 3. Desserrer le foulard
de la victime.
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Examen de la victime 15
TECHNIQUES DE PRÉVENTION ET DE SÉCURITÉ
2
Figure 4. Vérifi er la

respiration de la victime.
Figure 5. Basculer
prudemment la tête en
extension.
→ Voir les corrigés, p. 22
16 Alerte des secours
Fiche 3
Alerte des secours
Après avoir assuré la protection et effectué le bilan de la victime, il faut savoir
passer un message d’alerte qui facilite l’intervention des secours.
Objectifs
Être capable :
• de faire alerter ou d’alerter selon la situation ;
• de transmettre les informations nécessaires et suffi santes aux secours appropriés.
Étude de situation
Lucie se sèche les cheveux dans la salle de bain. N’entendant plus rien, vous l’ap-
pelez, elle ne répond pas. Inquiet, vous ouvrez la porte, elle est inanimée. La
victime respire. Ses deux fi lles Marie (4 ans) et Isabelle (18 ans) arrivent presque en
même temps que vous.
Figure 1. Marie gît au sol, inanimée.
Questions :
1. Que faire dans un premier temps ?
2. Que faire dans un second temps ?
3. Comment passer un message d’alerte complet aux secours adaptés ?
Pour vous aider à répondre à cette question, complétez le tableau ci-dessous qui
reprend la méthode QQQOCP.
1. Quoi ? Que faire ?
2. Qui est le plus apte à alerter ?
3. Quand alerter ?
4. Où le message doit-il arriver ?

5. Comment alerter ?
6. Pourquoi alerter ?
Méthodologie
L’alerte doit assurer la transmission des informations nécessaires et suffi santes aux
secours afi n de faciliter l’organisation de leur intervention.
Alerte des secours 17
TECHNIQUES DE PRÉVENTION ET DE SÉCURITÉ
3
Quoi : dans quelle situation passer l’alerte ?
L’alerte doit être passée lorsque la situation le nécessite, c’est-à-dire chaque fois que la
vie de la victime est en danger, ou que la situation présente des risques importants.
Exemples de situations où l’alerte est nécessaire :
• personne qui saigne abondamment ;
• victime d’une plaie grave, d’une brûlure étendue ;
• personne inconsciente ;
• chute d’une ligne à haute tension (même en l’absence de victime), etc.
Exemples de situations où l’alerte n’est pas nécessaire :
• personne victime d’une plaie simple ;
• adulte présentant une brûlure minime, etc.
Qui ? Qui doit passer l’alerte ?
La personne qui alerte est la personne la plus apte à remplir cette mission. Ce sera
de préférence un témoin qui :
• connaît bien les lieux ;
• reste calme ;
• s’exprime clairement ;
• reviendra confi rmer l’appel et transmettre les indications données par les secours.
(Pour inciter le témoin à revenir, lui demander, par exemple, de rapporter une
couverture qui servira à couvrir la victime.)
L’alerte sera passée par le secouriste s’il n’y a personne capable de prévenir.
Quand passer l’alerte ?

L’alerte doit être passée dès que possible, mais toujours après une analyse de la
situation et l’examen de la victime.
Où le message doit-il arriver ? Qui alerter ?
Les secours à alerter varient selon la situation.
Dans le milieu professionnel il faut respecter la procédure interne, qui est indi-
quée, en principe, près du téléphone.
Par exemple : infi rmerie, ligne d’urgence spécifi que, pompiers d’entreprise, etc.
Dans la vie quotidienne il faut choisir entre les différents numéros des secours
externes.
Selon la situation :
• le service d’aide médicale d’urgence (SAMU
1
) : faire le 15 pour
des secours médicalisés ou bénéfi cier de conseils médicaux ;
• la police (en ville) ou la gendarmerie : faire le 17 pour les
problèmes d’ordre public ou de sécurité ;
• les pompiers : faire le 18 en cas d’incendie, de secours aux
personnes en cas d’accident ;
• le SAMU social : faire le 115 pour les personnes présentant
une détresse sociale (par exemple les personnes sans abri
exposées aux intempéries).
Figure 2. L’alerte.
Il existe également le 112, numéro d’appel unique des urgences sur le territoire
européen (recommandé pour les étrangers en France ou les Français à l’étranger).
Tous ces numéros sont gratuits et interconnectés.
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1. Dans les cas graves le SAMU envoie une équipe du service médical d’urgence et de réanimation (SMUR).

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