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LES COQUILLES TERRESTRES DE FRANCE

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/^-CONCHYLIOLOGIE FRANÇAISE

LES

COQUILLES TERRESTRES
DE FRANCE
DESCRIPTION DES FAMILLES, GENRES ET ESPÈCES'
TaR

ARNOULD LOGARD
Avec 515 figures dessinées d'après nature
ET INTERCALÉKS DANS LE TEXTE

3edionalLïbTCîW

PAPJS
LIBRAIRIE J.-B. BAILLIÈRE
19,

RUE

iia!:tj-;i'i:uille,

et

FILS

près du boulevard saint-germ mn

cV


1894


i/BRARl


AoW^iV-

INTRODUCTION

But de l'ouvrage.
à

— Comme nous l'avons déjà

fait

observer

propos de notre étude sur les Coquilles des eaux douces

saumàtres de France,
complet

relatif

il

n'a été publié


aucun

et

traité descriptif

aux coquilles terrestres depuis près de qua-

rante ans. Et pourtant, qui oserait contester les innombrables

progrès accomplis dans cette branche

si

importante de

la

époque? Dans notre Prodrome de

zoologie

depuis pareille

1882

nous avons déjà essayé de combler cette trop vaste

(l),


lacune; mais

le

cadre que nous nous étions alors tracé ne

comportait nécessairement qu'un développeinent restreint.

Dans

le

nouveau

travail qui

Iravail

que nous présentons aujourd'hui,

termine ainsi l'élude complète de

la

Conchyliologie

française (2), nous donnerons la description de

toutes les


(1) Prodrome de Malacologie française. Catalogue gèaéral des Mollusques vivants de
France, Mollusques terrestres des eaux douces et des eaux saumàtres. Lyon-Paris, 1882
1 vol. grand in-8, 4i.2 p.
(2) Les Coquilles marines des côtes de France, description des familles geares et espèces.
F'aris, 1892, 1 vol. grand in-8, 384 p., avec 348 figures dessinées d'après nature et iiilercalées
dans le texte.
Les Coquilles des eaux douces et saumàtres de France, description des familles, genres

A. LoGARD, Coq.

terr.

1


6

INTRODUCTIOX

genres

familles,

et

espèces

à

relatifs


faune

la

terrestre,

connus jusqu'à ce jour.

A

dans ces dernières années, c'est-à-dire depuis

la vérité,

Tabbé Dupuy

publication des grands ouvrages de

la

Moquin-Tandon, diverses monographies
éludes de groupes d'espèces,

soit des

isolées,

les


plus compétents.

ment

la liste,

pour

genres Vitrina

chacun

laisser à

Sphijradtnin

et

Pollonera; MM. Baudon

par M.

et là

par

les

été


de formes nouvelles.
trale

ont

On

monographie des

l'ait

:

les

en partie revisés

Bourguignal ont publié

et

chacun de leur côté de remarquables mémoires sur
cinées françaises, et

auteurs

mérite

qu'il


la j)art

ont

comprenant,

rappeler sommaire-

importe d'en

Il

de

des revisions de

soit

genres ou de familles, ont été publiées çà

et

connaître

et,

Suc-

un grand nombre


une magis-

doit à M. Bourguignat,

Clausilies,

les

nombreux

dans ses

ouvrages, nous retrouvons d'autres monographies relatives

aux genres Arnouldia, Balia, Canjchhini, Cœcilianella, FcvusCitons encore

sacia, etc.

M. P. Fagot, et

de M.

J.

Biilimus

la

revision des genres


Mabille, ainsi

Chondius

et

encore mentionner

la

et

Pour
n'a été

la

le

genre Azcca de

Cydostoma

que nos recherches sur

et

Pomutias

les


genres

sur les Alcxia. Enfin, nous devons

Fcuma der

de M. Agardh Westerlund,

documents sur

une étude sur

in der Puluartischen Région

qui renferme de

très

précieux

faune mahicologique du système européen.

les Ilyalinies et les Hélices,

aucun

travail

d'ensemble


depuis notre Prodrome, mais bien des espèces

fait

nouvelles ont été décrites dans divers recueils, par MM. Bérenguier, Bourguignat, Clessin, Fagot, F. Florence, Mabille,
Pollonera, Sayn, Westerlund et bien d'auties. Enfin, nous
el espèces. Paris,

dans

le lexte.

1

vol.gr. in-8, 327 p., avec 307 figures dessinées d'après nature et inlercalées


INTRODUCTION

7

savons que M. Hourguignal se proposait de

Hyalinies, les Pupas el autres petits genres voisins,

analogue
est

venue


le

pour

qu'il avait fait

à celui

surprendre, alors

collection^ l'élude des

qu'il

pour

faire

un

les Glausilies.

les

travail

La mort

terminait, dans sa riche


nombreuses espèces appartenant

à ces

différents genres.

sommes

Tels sont les principaux élénients que nous nous

proposé de coordonner

et

de disposer méthodiquement dans

ce volume. Ajoutons, qu'aux

venons d'esquisser

nombreuses données dont nous
nous devons joindre

les diverses sources,

les précieux et utiles

documents que nous avons puisés dans


un grand nombre de collections
lement encore dans

celle de

particulières et plus spécia-

notre bien regretté maitre et

ami, Jules-René Dourguignat. Cette magnilique collection,
très

gracieusement mise

la ville

à

A

connaître.

d'adresser
sion du

le

musée de

de Genève, renferme une quantité considérable d'es-


pèces inédites, que nous
faire

notre disposition par

ici

cette

sommes heureux de pouvoir
occasion,

qu'il

nous

musée

et,

en particulier,

à

son savant

permis

soit


nos bien sincères remerciements à
et

la

enfin

Commis-

sympathique

directeur, M. Maurice Bedot.
Ainsi

que nous l'avons toujours

fait

dans nos différentes

études malacologiques, nos efforts, dans ce nouveau travail,
ont tendu à donner, à chaque espèce
la

même

valeur,

nomique. Mais


la

ici,

même

comme à chaque

genre,

importance, au point de vue taxo-

plus encore que

lorsqu'il

s'agissait des

coquilles marines ou des eaux douces et saumàtres, nous nous

sommes trouvé en présence de
lorsqu'il s'est agi de classer

réelles diflicullés,

méthodiquement

les


notamment
nombreuses

formes d'Hélices qui font partie de notre faune. Nous espérons cependant que nos efforts n'ont pas été vains;

le

mode


8

INTRODUCTION

de groupement que nous avons adopté nous a paru présenter
de grands avantages, non seulement pour

la classification

rationnelle des espèces, mais encore pour leur

prompte

et

bonne délerniinalion. L'examen préalable de quelques grands
caractères,

du


test,

ou

comme la taille,
les

le

galbe général,

manière d'être

dimensions de Tombilic, impliquent un mode

Chaque groupe étant

naturel de groupement facile h suivre.
ainsi

la

nettement

défini, l'étude des

formes affines

ren-


qu'il

ferme ne porle plus alors que sur des caractères d'un ordre
secondaire, permettant de distinguer facilement les unes des
autres, ces différentes formes.
Ici

encorCj nous avons dû faire abstraction de toutes les

sommes borné

questions de pure synonymie; nous nous
signaler à propos de chaque espèce, le
la

nom

à

de son auteur et

publication où sa description première a été donnée, ren-

voyant pour tout

le

surplus à notre Prodrome, où nous avons

déjà traité pareil sujet avec tout le

porte.

Il

en est de

même

développement

de tout ce qui est

relatif à

qu'il

com-

l'anatomic

des Mollusques; ceux de nos lecleurs qui voudront poursuivre ce genre d'étude, pourront utilement consulter VHistoire des Molltiscjucs do

Moquin-Tandon,

et

mieux encore Les

Mollusques de M. H. Coupin, où toutes ces questions sont


longuement

Comme

traitées.

nous l'avons déjà

fait

dans

les

deux autres parties

de notre Conchyliologie française, chacun de nos groupes est

accompagné d'une ou de plusieurs

figures représentant les

types principaux, les formes les plus répandues et les mieux
caractérisées.
la

Nous devons

bonne exécution,


à la

plume de

soit d'après

nature,

M"*^

Anna Barbenès

soit

d'après

des

dessins originaux, des nombreuses figures qui accompagnent

notre texte


INTRODUCTION

Terminologie conciiyliologique.

9




Nous rappellerons

quelques ex|)ressions terminologiques
dont

le

les

les

plus essentielles

naturaliste peut avoir besoin poursuivre nos descrip-

tions.

Nous n'avons

à

nous occuper, dans l'étude des Mollusques

que des Gasiropodes,

terrestres,

c'est- à dire des


animaux

à

corps mou, possédant une tète distincte, rampant sur un pied

charnu, et dont

le

vulgaire Escargot est

le

prototype. La

coquille est l'enveloppe teslacée qui protège et recouvre les

Mollusques. C'est surtout

à

laide de cette coquille que Ton

peut arriver à les déterminer et à les classer avec certitude
elle seule survit

après

mort


la

et

une merveilleuse délicatesse après sa
Chez nos Gastropodes,

la

;

parfois se conserve avec
fossilisation.

coquille est enroulée, soit de

Sommet.
Tours embryonnaires.
\

Spire.

Suture.

Bord supérieur.
Callum.
Dernier tour.

Ouverture.


Ombilic.

Bord externe ou Labre

Bord
FiG.

i.

droite à gauche, soit de

nombre de

Hélix pyrgia, Br^

gauche

à droite, suivant

un certain

tours, sauf pourtant lorsqu'elle est pour ainsi dire

rudimentaire,
se fait cet



inférieur.


comme

enroulement

son entrée se

nomme

chez les Testacelles. L'axe sur lequel
a

nom

columelle

(lig. 1); s'il

est creux,

ombilic; les tours supérieurs consti-


10

INTRODUCTION

tuent
le


la

spire ; rextrémité supérieure de la spire représente

sommai de

sommet

coquille; nécessairement ce

la

doit

toujours être placé en haut. Les premieis tours, au voisinage

du sommet, sont qualifiés de tours embryonnaires ; tous
tours, quelle

que

forme, sont séj)arés par

soit leur

Le dernier tour, ordinairement de beaucoup
se termine par V ouverture ; celle

le


la

les

suture.

plus grand,

s'ouvre en avant, tandis

ci

que, par opposition, on

nomme

dernier tour qui

opposé. La périphérie aperlurale est

lui est

dos de

la

coquille le côté du

appelée /;er/s/o»2e; ce péristome peut être continu ou discon
tinu


;

le

-

labre représente son bord externe; le bord columcl-

laire est, au

contraiie,

bord opposé au labre; parfois

le

deux bords du péristome sont

les

rejoints, sur le dernier tour de

par un développement calleux ou eallum. Enfin,

la coquille,

l'ouverture peut être close ou non par une pièce accessoire

mobile, que l'on désigne sous

Clausilies, cet opercule de

le

nom

d'opercule.

Chez

forme pius complexe prend

le

les

nom

de clausilium.
Il

est

existe plusieurs genres de Gastropodes dont l'ouverture

ornée

à l'intérieur de lamelles

ou de


])lis

qui jouent un

rôle important dans la détermination des espèces; ces divers

modes d'ornementation peuvent

être

situés à l'entrée de

l'ouverture et sont dits émergés, ou plus ou moins profondé-

ment enfoncés
Chez
ait

des

les

et sont alors qualifiés

Clausilies et les Nénies, dont l'enroulement se

de droite à gauche
plis.


On

d^immergés.

(fig. 2),

il

peut y avoir des lamelles et

distingue deux lamelles

supérieure placée dans
à former avec

le

le

:

1° la

lamelle pariétale

haut du bord coluinellaire, de façon

bord externe une gouttière ou

sijiiis; 2° la


lamelle pariétale inférieure, placée au-dessous de la précé-

dente

et dirigée

obliquement en se contournant un peu;

elle


1

INTRODUCTION

peut être
reiites

:

ou

siri)ple



le pli

inunerg(% dans


bifide.

spiral,

le

Les

plis

1

sont de cinq sortes dilTé-

sous forme de

prolongement

de

supérieure; 2" les plis iiilerlainelluires,
gés et disposés dans
lamelle inférieure;

aboutissant à

Lamelle supérieure.

Lamelle inférieure


.

-

-

W\e

-

lamelle

le

plus souvent

pli cohimellairc
la

o\\

émer-

columelle; 4" les plis pal al aux

m^m^^^lM

-


la

sous-culumellaire,

llis inîerlamellaires.

.

l'iis

Fli columellaire

pariétale

haut de l'ouverture, au dessus de

le

base de

la

lamelle, toujours

la

palataux.

.


FiG. 2.



toujours plus ou moins
l'ouverture; 5°

enfoncé dans

le

Ouverture d'une Clausilie.

immergés

pli lunule

ou

et répartis

lunelle, très

gorge de l'ouverture

la

dans

le


bas de

profondément

par conséquent tou-

et

jours immergé. Enfin, indépendarnment des lamelles et des
plis,

on peut encore observer dans l'intérieur de l'ouverture

une

callosilê

immergée

plus ou moins apparente et disposée

transversalement.

Chez

les

Papa, Orcala, Sphyradium, Pupilla,


l'enroulement se

fait

dans

le

dont

de gauche à droite, et qui n'ont pas de

clausilium, les lamelles font défaut.
trois sortes de plis

etc.,

On

émergés ou immergés

haut de i'ouvertuie, logés sur

:

la

constate seulement
1° \es plis


supérieurs

paroi inférieure de

l'avant dernier tour; 2" les plis colamellaircs disposés sur la

paroi columellaire, à gauche de l'ouverture; 3° les plis pala-

taux répartis du côté du labre ou paroi de droite de l'ouverture.

Chez

les Verligo sénestrcs, la disposition des plis est nécessai-


12

INTRODUCTION

rement inverse. Tous ces

en nombre

diiïérents plis sont

très

variable et peuvent, dans certains cas, faire partiellement ou

nïême totalement défaut.


De

la recherche des mollusques.

mun, du moins en apparence, que



Rien n'est plus com-

les iMollusques terrestres;

pourtant, lorsqu'il s'agit de se procurer certains genres ou
certaines espèces, leur chasse

demande des connaissances

et

des soins tout particuliers. Pour arriver sûrement à de bons
résultats,
les

importe que

il

mœurs,


moins

modus vivendi des

le

Sans entrer

ici

utile

naturaliste connaisse exactement

le

êtres qu'il veut se procurer.

dans de trop longs détails, nous croyons néan-

de résumer

ce

à

quelques

sujet


indications

sommaires.
Les Parmacella et

les Testacella,

pour suivre l'ordre que

nous avons adopté, sont des animaux essentiellement nocturnes;

le

jour

ils

se terrent sous les

pierres, au fond des

épais buissons; mais quelques heures avant

le

par les nuits chaudes et humides de

ou de l'automne,

on


les voit errer le

l'été

lever du soleil,

long des chemins ou des sentiers,

recherche d'une proie

à la

facile.

C'est à la fin de l'hiver qu'il conviendra de chercher les

Vitvina dans les milieux boisés, humides et couverts, sous les

mousses

fraîches

ou sous

les feuilles

mortes

et les brindilles,


principalement dans les contrées montagneuses

et calcaires;

car c'est un point qu'il importe de ne point perdre de vue, les
sols calcaires sont toujours bien plus riches

que

en Mollusques

les autres.

Les Succinea se tiennent en toute saison, sauf pourtant

pendant

les rigueurs

plantes qui

de l'hiver, sur les tiges et les feuilles des

croissent au

bord des cours d'eau de

toute



3

INTRODUCTION

nature; quelques-unes, de

restent au

mêmes

milieux. Les Hi/aliiiia

cachées sous

toujours

contraire

plus petite, grimpent le long

taille

des vieux arbres non loin des

1

haies,

les


les

buissons, les détritus de toutes sortes, dans les milieux très
frais et très

humides, ne sortant de leur retraite qu'à

la

suite

des pluies persistantes du printemps et de l'automne; quel-

ques unes se logent volontiers sous
jardins, les caves

ou

les bois pourris,

Si les Leiico-

avec leur robe blanche n'ont point à redouter

Crombczi, Dcsmoidinsi^

les ardeurs

comme


d'un brûlant soleil du midi, d'aulres formes,
coiutricta, Rangi,

les

les bùciiers.

Les Hclix sont en général plus cosmopolites.
c/iroa

dans

H.

les

etc., s'enfoncent

ou

au contraire profondément dans

la terre,

à travers les interstices les plus

étroits des fentes de rochers

ou des vieux murs


;

durant

la

comme

plusieurs,

pomatia, s'enterrent dans

le

//.

sur les roches primordiales, alors
les

les pierres,

les

//.

aperia ou

soldés l'automne, pour hiverner


mauvaise saison. Les

congénères préfèrent

sous

aspevsa ou lapicida vivent

que

la

milieux calcaires.

plupart de leurs

Ou

voit les //. eri-

cetonim, wiifasciata, intersecta dans les stations
arides, sablonneuses

pygmœa, pulchella,

ou arénacées, tandis que
etc.,

recherchent


les

sèches,

les //. hispiday

bords des marais

ou des ruisseaux.

Le sable des landes convient aux formes du groupe de
j'evelata,

de

même

que certains types, comuje

les

1.^.

H. expla^

nala, lineata, enhalia, etc., semblent ne pouvoir se passer

de

l'air vivifiant


en aimant

la

des bords de

la

mer. Nombre d'espèces, tout

fraîcheur, sont cantonnées dans le Midi; d'aulres

au contraire ne peuvent vivre que dans
les sites alpestres, parfois

même

Nord.

II

faut gravir

la limite

des neiges

le


jusqu'à

éternelles pour rencontrer les H. Alpicola, glacialis,

Lauta-


-

14

INTRODUCTION

nombre des espèces

reliana, etc., tandis que le plus grand

s'écarlent peu de la région des plaines basses et des vallées.
Mais, en

général,

plupart

la

de nos

bien les rigueurs du froid que l'excès de


une trop grande

activité, après

minent

le

la

chaleur et surtout

atmosphérique, sortiront de

siccité

retraite après la pluie,

rcdoulant aussi

Ilvlix

leur

dépensant plus volontiers toute leur

ces averses

chaudes


et

orageuses qui ter-

printemps ou annoncent l'automne.

Papa

Les Bulimus, CJiondvus, Clausilia,

fréquemment

voisins, se rencontrent

à

et autres

travers les

genres

mousses

fiaiches qui tapissent les rochers ou les vieux murs, ou crois-

sent encore sur les gros troncs d'arbres: profondément lapis

dans


les fissures les plus étroites et les plus

profondes de

la

pierre ou des écorces, ces petits Mollusques ne tardent pas
à

avec

sortir

humide des
les Ziia,

les

les

premières pluies. C'est dans

prairies

Vcrtigo,

les

Pupilla,


mousse

récoltera les Azeca,

des bois qu'on

et

la

etc.;

c'est

au contraire

sous les pierres qu'on pourra ramasser les brillantes Férus
sacia des cotes de la Provence. Enfin, tantôt logés contre la
paroi des rochers ou enfouis au pied des arbres et à travers
les

racines des petits arbrisseaux, on observera dans de tels

milieux noujbre de

Pupa ou de Pomatias.

Les alluviens des cours d'eau,
fois


de précieux auxiliaires pour

j)etits et
la

grands, sont par-

récolte des Mollusques.

Chaque crue de quelque importance charrie avec

elle

de

petites espèces souvent des i)lus rares et des plus difficiles à

trouver autrement, par suite de l'exiguité de leurs dimensions,

comme
que

les Cœcilianclla,

Curi/chiwn, Foiiyo, Isthmia, etc.,

l'eau parvient à arracher de ses bords avec les détritus

de toutes sortes qu'elle entraine avec


elle.

Il

importe donc

de recueillir avec soin ces débris alluviens, de les laver, de


5

INTRODUCTIOi\

examiner alteiitivement

les tamiser, de les
ils

1

peuvent renfermer

les

formes

à la loupe, car

les plus variées et les plus


intéressantes.

Quant au matériel

pour ce génie de chasse,

utilisé

il

est

des plus simples. La liloche à papillons, rapidement promenée
à travers les hautes herhes des prés

ou

le

long des plantes

aquatiques émergées, sera toujours d'un utile secours pour
récolle des petites espèces;

le

bàlon

à


miné par une houlette permettra de
racines des plantes

vont se cacher;

ment de bons
aura

fait

le

à

la

bout recourbé ou terfouiller le

sol

ou

les

travers lesquelles bien des Mollusques

parapluie de l'entoinologisle rendra égale-

services pour recevoir les coquilles que Ton


tomber en battant

les haies

ou grattant

la

surface des

rochers et vieux murs on Técorce des gros arbres; enfin, à
l'aide

d'une

promenée

le

brosse

dure

long de ces

convenablement emmanchée

mêmes

parois,


et

on détachera encore

quantité de petites espèces souvent peu visibles, et que leur

mimétisme protège.

En résumé,

il

importe que

le

molacologiste poursuive un

peu partout ses minutieuses investigalions

comme
ou arides comme
la

plaine

partout enfin où

dans


la

montagne, dans

;

et

les

en

effet,

dans

milieux déserts

sur les bords des cours d'eau ou des marais,
le sol a

pu donner asile

à la plante la plus

chélive, le Mollusque peut à son tour s'y rencontrer. Sur

notre continent français,
sites élevés


masqués par

il

les

sa faunule malaeologique,

aussi intéressantes
l'avouer,

il

n'est pas

une région,

à part les

neiges éternelles, qui ne recèle

renfermant souvent des formes

que variées. Et pourtant, nous devons

estencorebien des

localités, voire


même des dépar-

tements tout entiers, sur lesquels nous ne possédons que de
trop vagues données relatives à

la

science qui nous occupe.


16

INTRODUCTION

Puissions-nous, à
à

l'aide

de cette nouvelle étude, contribuer

combler une aussi regretlable lacune

el l'un

vœux

de nos

les


plus chers sera satisfait.

Conservation des coquilles.

ment

traité cette

— Nous avons déjà suffisam-

question à propos des coquilles marines ou

à l'occasion des coquilles des

nous semble donc

.inutile

eaux douces

et

saumàtres;

il

de revenir à nouveau sur un pareil

sujet. Extirper de sa coquille l'animal


qu'elle renfermait,

si

sa taille est suffisante, et cela à l'aide d'un petit crochet, après

avoir

fait

bouillir

quelques instants

le

se borner à le faire sécher au soleil ou à
lure,

si

Mollusque

;

ou bien

une douce lempéra-


sa taille est trop petite, telles sont les précautions les

plus essentielles que le conchyliologiste devra prendre avant

de loger

le

produit de sa chasse dans ses collections.

Lyon, février 1894.


GASTROPODA
INOPERCULATA
PARiMAGELLIDyE
Coquille radimenlaire en

deux

parlies^ l'ane interne et cicliée, l'autre

plus ou moins apparente.

Genre

PARMACBLLA,

Cuvier.


Coquille interne unguiforme, hlaiicho, épaisse; coquille apuarentc Irôs
petite, spirale, dcvtre,

jaunacée, columolle nphuic.

Parmacella Moquini, Bourguioat.
p. Valenciennîi, Moq., 185'). H. moll.. H, p. 34, pi. 4, fig. 9-13 (non Web et
Bened.). —P. i\4og., Brgt., 1859. Amen., II, p. 139.— Lo:., 1882. Pr., p. 17.

Coquille entièrement couverte, composée de

1

1/4

tour, très déprimée; légion supérieure naticiforme,

déprimée, mince,

fraL^ile,

peu luisante; bord colu-

mellaire large, avec un pli; région inférieure 6 fois
plus gr.mdc, elliptique,

mince, très fragile.

comme


— Haut. 2

cartilagineuse, très
1/2

à3; Long. 17;

FiG. 3-4.

Larg. 10 millimètres.
R;ire; la

Crau (Bouches -du-Rhône).

Parmacella Gervaisi, Moquin-Ta.ndox.
p. Gervaisi, Moq., 1850.
Coquille

découverte

Mém. Ac.

dans

sa

Toulouse,

partie


p. 47.

— Loc. Prodr.,

inférieure,

déprimée,*

p.

17.

région


18

GASTROPODA

supciicure un peu épaissp, dure,
éiroit,

:-a:is pli

un peu épaisse,

bord coluraellaire assez

luisante;


ir.'s

région inforieiire 3 Ibis plus grande, arrondie-obovt'e,

;



calcairo, assez solide.

II.

2

2 1/4; L. 11

à

à 12j

L. 7 millimètres.

Rare;

la

Grau (Bouches-du-Rhône).

TESTAGELLID^
Coquille rudiincntaire simple, coraplètemenl externe, subspiralc, logée


sur

la

partie pos érioure de l'animal.

Ganre
Co
.«pire

piille pplito, solide,

TESTACELLA,

Cuvier.
co nm^ncora^^nt de

auriforme-ap'aiie, ave,: un

dexlre; ouvelnre extra- graudc; columelle aplatie.

Testacella Maugei, de Feuussac.
T.

Maugei,

molL,

Fer., 1819. //.


Coquille

91, pi. 8, fig. 10 1?,

II, p.



Loc. Prodr., p. 17.

relativement très grande, ovalure, très

allongée, |)resque au.-si lélrécic en bas qu'en

conve.xe en dessus;

grand; sommet

1/2 tour,

1

simple,

Liire

mince;

épais,


lest

rugueux

en

un

u

pi

très

ovahire; bord columelaplati,

étroit,

dehors,

hai.t,

dernier extra-

dan> l'alii^n^meiil du bord

tiès petit,

columellaire; ouveiture


le

lisse

arqué; labre

en dedans.



H. 19;-

L. 8 millimètres,

Rare; tout

le littoral

océanique, de Brest

à

Bayonne.

Testacella Companyoi, Dupuy.
T. Comp., Dup., 1847.

H.


onoll., p. 47, pt.

3.

fig.

1,

Très gi'and, ovalaire un peu allongé, plus



étroit

Loc. PioJr., p. t8.

en haut qu'en bas,

convexe en dessus; som net rapproché du bord; columi'lle dépiiméc
sinuée à sa jonction avec le hibre, légèrement truncatuléc
test

grossièrement

Rare;

le.^

strié


en

di'ssu>;.



II.

17

;

L.

dans

et

bas;

le

8 millimètres.

Pyrénées Orientales, Sainl-Martin-du-CatiiL^ou, Rigarda,

etc.

Testacella Pascali, Bourguignat.
T. Pascali, Bi-gt., iSlO.


Am.malac,

I,

p. 147, pi. 5, fig.

1-6.— Loc. Pr.,

p. 18,


9

TESTACELLID.E

1

Assez gr.md, bien ovale, convcxe-tccliforme du Fommct aux botds;

2 tours; somtnei

tn's di.^lanl

du bord

columnlle à sa jon.lion avec

h la


en bas;

fortement costu'é.

test

IJare

Puy-en-Velay

le

;

(II

U



un

et le dc[)assuit,-

siilon [irofoiid

labre; columeile robuste, iriuicatulée

10; L. 8 millimèlres.


II.

iu!c-!.oire).

Testacella episcia, Bourguignat.
T.

episcia, Brgt., 1861. Alpes-Mar., p. 38, pi.

1

exactement ovale,

grand,

Assez

sommet

1/2 tour;

lumelle épaisse,



Rare

II.

1, fig.


i-i.



Loc. Pr., p. 18.

C'Hivexe;

détaché, distant dubord; co

Inrge, arquée, à peine renversée

uaiitavec

dt^bors, t^cconti
strié.

très

h'wn

le

en

labre; test grossièrement

9; L. G millimètres.


environs de Nice (Alpes- Maritimes).

;

Testacella Bourguignati,
T. Bourg., Mass., 1870. A7in.'>nal.,

Fig. 7.

Massot.

P.
I, p.

148, pi. 5, fig. 7-12.

Assez grand, oblong-allongé, peu convexe;
distant du



Loc. Pr.,n, 18.

sommet non proéminent,

dépassant sensiblement; columeile

boril cl le

assez


faible,

arquée, piano, proéminente à sa partie supérieure, un peu Iruncatulée en
bas;

mince,

test

Très rare;

la

stri".



H. 7

l/'2;

L.

4 1/2 millimètres.

Pres'e (Pyrénées-Orientales).

Testacella scutula^ Sowerby.
T. sciitiilum, bow., 1823, Gen. Shells,


fig.

3-6.



Loc. Prodr.,

p.

19,

Assez peut, ovale, arrondi en haut, très acumiué en bas, peu convexe
eu de.^sus

;

sommet [eu

s^iillmt, déliassant

à

peine

arquée eu hau', allongée en bas, non tiuncalulée;
7

II.


;

L,

Rare;

4-

la

le

bord; columeile

test solide, stiijlé



niilliuièlres.

Creuse. l'Hérault, etc.

Testacella haliotidea, Draparnaud.
T.haliotid., Drap., ISOt. Tu'A. molL, p, 90.
Petit, ovalaire, au^.'^i large

ou

à




Loc. Prodr.,

le

bord; columeile dépri-

mée, épaisse, fortement ai'quée, coanne sinuée dans

à 8

;

le

Assez

commun

;

le

haut à sa jonciion

bas; lest assez forlemcnl

L. 4 à G millimètres.


presque partout.

19,

peine plus large en haut qu'en ba?,

ccnvexe en d^'ssus; sommet faisant corps avec

avec le labre, continue dans

p.

strié.



II.

6


20

GASTROPODA

Testacella Pelleti,

Massot.


P.

T. Pelleti, Mass., 1872. Moll.

Pyr. Or.,

oblong-allongé, aplati;

Petit,

16, pi. 1, fig. 2-3.

p.

-

Loc. Pr., p. 10.

sommet recourbé, proéminent, détaché;

columelle épaisse, large, renflée en Inut, non sinuée, ni fruncatalée; test

— H. 9

costulé.

L. 5 millimètres.

;


Très rare; Vernet-les-Bains (Pyrénées-Orientales).

Testacella Servaini,

P. Massot.

T. Servaini, Mass., 1870. An7i. mal.,l, p. 15i,pl. 5,fig. 13-17.

Très

non

— Loc.Pr'.,p. 19.

unguliforme-oblong, presque plat; sommet

peiit,

confondu

proéminent,

avec

bord

le

arquée, non aplatie, mais infléch'C en dehors,


en
FiG.

haut, allant en s'amincissant en

tulée;> labre fragile;
test
D

8-9.

finement

columelle

;

robuste

très

bas, non

striolé.



trunca-

4


II.

l/"2;
/

7

>

L. 3 millimètres.

Très rare

;

la Preste

(Pyrénées-Orientales).

Testacella bisulcata, Risso.
T. bisulcata, Risso, 182ù.

Très

petit, ovale-auriforiTie,

déprimé; sommet
tière


H. 5

dans
;\

Eur. mer., IV,

un peu

p. 44, pi. 1, fig. 2.

étroit,

Loc. Pr., p. 10.

rétréci en haut, très

caillant; columelle large, apliiie, avec sinus

haut, bien truncalulée dans

le

un peu



le

en


bas; test finement

gout-

strié.



7; L. 3 à 4 millimètres.

Assez rare

;

TOuest

et le Midi, l'Auvergne.

Genre DAUDEBARDIA, Hartmann.

Coquille très

petite, fragile, aui'iforme-enroii'ée;

ouverture

grand'-;

ombilic naissant.


Daudebardia rufa, Draparnaud.
Hélix rufa. Drap.,

1805,

Hist. moU., p. 118, pi. 8, fig. 2Ù2Q.
Loc. Prodr., p. 20.
p. 54.

Galbe

/^"^

VS^^

jf"^^

%^^
FiG. 10-11.

spire, le

orbiculairc-déprimé

premier très

;

assez


grand,

dilaté

2

pctil,aplati, le

T

jp^5





Hartm., 1821. Syst. Gast.,

vers

marquée; ouverture

D. rufa,

tours

l'exlrémiié;
très


de

deuxième

ample,

suture
assez


l

à

21

HELICID,€

mince,

lisse,

blanc-roux. — H. 2

péristome simple;

oblique;

arrondie, aussi large que haute,


1/-2;

lest très

D. 3 millimètres.

Très rare; l'Alsace.

Daudebardia brevipes, Draparnaud.
Hélix brevipes, Drap.,

IS05. Hist. niolL, p. 119, pi. 8, fig. 30-33.
Loc. Prodr., p. 20.
p. 54.



Hartm., 1821. Syst. Gast.,

— D. brevipes,

Ovale-déprimé; dernier tour plus giand; ouverture plus large que
haute et plus oblique; emplacement ombilical plus évasé.



II.

2 1/2;


D. 3 1/2 millimètres.

Très rare; l'Alsace.

UELICIDM
Coquille complète, testacée, spirée, de galbe globuleux très variable;

ouverture plus ou moins arrondie à péristome continu ou discontinu.

Genre ViTRINA, Draparnaud.
Coq.

dextre, imperforée, globuleuse-déprimée, à peine auss

petite,

grande que l'animal

A.



;

dernier tour très grand

labre tranchant; test mince.

;


Groupe du V. diapliana.

Bord columellaire

aplati; ombilic nul; lest li-se.

Vitrina diaphana, Draparnaud.
F. diaph., Dr., 18j5. Hist. moll.,

p. 120, pi. 8, fig. 38-39.

— Loc, Pr„

p. 21.

Galbe déprimé, allongé transversalement,
peine convexe en dessus;
dernier

sommet non

diamètre;

1

1/2 à 2 tours, le

égal aux 3/4

très grand,


saillant

;

du grand
ouverture

ovale-allongée, un peu échancrée,- columelle

un

peu

occupant

— H. 2 à

arquée,
le

1/3 de

5;

Commun;

avec
la


dépression

base;

test très

^^^^^
^^^Es-^
Fig. 12-1.3.

étroite

mince,

très fragile,

jaune -verdâtn

D. 6 à 7 millimètres.
toute la région seplenliionale.

A. LoCAED, Coq.

terr.

2


2 '2


GASTROPODA

Vitrina glacialis, Forbes.
V. glacialis, Forbes, 1837.
III,

p. 39, pi. 1, û'^. 6.

Un peu
iaire,

plus déprimé

avec

le

d

6 millimèlr.

Rare

;

sool. Bot., p. 17.
Koch, 1S71. Nach. BL,
Charpentieri (pars), Loc, Prodr., p. 22.

moins allongé; ouverture plus largement ova-


grand axe horizontal

dépression occupant

la



Mag.

— V,

la

;

bord columellaire un peu déprimé

moitié de

la

base.



H. 3 à

;


D. 4 1/2 à

4,-

s.

région alpine, vers 1700 mèlres d'altitude.

Vitrina Bourguignati,

A. Maci5.

V. Bourg., Macé, 1885. Nov, sp. in Coll. Brgt.

Très déprimé,

très allongé-lransverse,

le dernier très grand, égal

tcmenl

ovalaii'e Iransvetse, très

que haute

;

lest très


presque [dan en dessus

3 lours,

;

aux 3/4 du grand diamètre; ouverture

mince, très

peu échancrée, près de 2
fragile, verdàlre.



II.

étroi-

fois plus largo

4

;

D. 8 millim.

Rare; B.rcelonnctle, dus de Sainl-Auban (Alpes Maritimes), Montd'Or Lyonnais.


Vitrina nivalis, de Ciiarpektier.
V. nivalis, Cliarp., in Dura. Mort., 1852.
pentieri (pars), Loc. Prodr., p. 22.

Plus petit que



et



Moll. Savoie, p. 299.

V. Char-

diaphana, moins allon-

le

un peu plus convexe en dessus

;

2 3/4

tours plus arrondis; ouverture moins grande

son grand axe plus oblique


sivec

FiG. 14-15-

;

columelle

plus arquée, avec dépression occupant

de

la

base. — H. 3

;

le

quart

D. 4 1/4 millimètres.

Rare; régiun alpine, vers 1700 mètres d'alliiude.

Vitrina elongata, Draparnaud.
V. elongata, Dr., 1805. Hist. moll., p. 120,

déprimé


Petit, ovalaire très allongé, très

ouverture dépassant en longueur
très allongée; columelle arquée,

de

la

base.



II.

1

les

pi. G,

;

ûg. 40-42.

sommet




nul;

Loc. Pr.,
1/2 à

1

p. 2l

2 tours

;

3/4 du diamètre iransverse, ovale

avec dépression occupant

pli;s

du

tiers

1/2 à 2; U. 4 à 5 millimètres.

Assez rare; régions montagneuses, surtout

le

Sud


et le

Sud- Ouest.

Vitrina Pyrenaica, de Ferussac.
Helicolimax Pyrenaica,
F. Pî/r., Gray, 1825.

Fer., 1822. Tahl. syst., p. 25 ; Hist., pi. 9, tig. 3.
Loc, Prodr., p. 122.
phil., IX, p. 409.

Ann.






23

HELICID.E

sommet

Ovalairp, à peine convexe en dessus; 2 1/2 tours;

ouverture presque elliptique, égale aux 3/4 du grand diamètre


avec dépression égale au quart de

a sez arquée,



verdâtre.

Rare

;

les

2 1/2

II.

à S;

D. 5

la

base;

très aplati

;


columelle

;

test

blanc-

6 millimMres.

h

Pyrénées, Lourdes, Luchon, Eaux-Bonnes, Bigorre,

etc.

Vitrina Penchinati, Bourguignat.

— Loc. Prodr.,

V. Petichin., Brgt., 1876. Spec. nov,, p. 3S.

Très allongé-déprimé 3
;

élroile, droite

— H.

3;D.


7

1/-2

peine convi xes ouverture allongé:-

1/2 tours à

en haut, arquée en bas

p. 22.

;

bord columellaire assez développ'S

;

millimètres.

Rare; région pyrénéenne, Ariège, Hérault, Aude, Pyrén. -Orientales, etc.

B.



Groupe du

major.


V.

Bord columellaire tranchant; ombilic nul.

Vitrina major, de Fërussac père.
Helicolimax major.
Deutsch. moll.,

I,

Fer., 1807.
p. 47.

Galbe subglubuleux-déprimé
dernier arrondi

;

suture

aplati; région o:nbilicale

Esmi,

— Loc.
3

;


distincte

p. 43.

Prodr.,

V. raajor, G. Pfeiffer, 1821.

urs, le

t^

;



p. 23.

sommet

déprimée; ouverture

pubarrondie, égale an.x 2/3 du grand diamè'

t

c

;


columelle très mince, arquée

;

test

mince

'

fragile, vert- jiur.càLre.

— H. 3

commun; presque

Assez

Vitrina spreta,

P.

FiG. lG-17.

à 4;

D

5


c\7m.

partout, surtout dans le Midi.

Fagot.

F. spreta, Fagot, 1892. Pi/r. fr., p. 33.



V.

Draparnaudi, Loc. Pr.,

p. 23.

Voisin du major, galbe plus régulier, moins allongé, mais tout aussi

déprimé

;

ouverture un peu plus petite et plus arrondie; test plus solide.

— I1.3à4;D.
Rare

;

5àG


millimètres.

presque partout, surtout dans le Midi.

Vitrina pellucida, Mûller.
Hélix pellucidci,MïM.,

1774.

1810. Syst. Conclu, p. 239.

Verm.

— Loc.

liist.,

II,

Prodr.,

p.

15.—

p. 24.

V. pelluci'la, M-iilf.,



Î4

GASTROPODA
Subglobuleux, un peu déprimé; 3à4tours,

médiocre

>

plus de

'

^"'- ^^-

Assez

suture

;

presque mamelonné

saillant,
la

dernier

;


ouverture égale à un peu

moitié du grand diamètre, ovale arrondie

columellaire arqué.

commun;

le

marquée; sommet légèrement

assez

surtout dans

le

— H. 2
Nord

1/2 à 3 1/2

et le

;

bord


D. 5 à 6 millim.

;

Centre.

Vitrina Maceana, Bourguignat.
V.

Maceana,

Globuleux

sommet

Brgt.,

Nov.

sp. in coll.

3 t/2 à 4 tours,

;

le

dernier grand

un peu mamelonné


saillant,

;

à 3 1/2

Assez rare

;

suture bien

marquée

ouverture égale à un peu plus de

moitié du grand diamètre, ovale-arrondie

— H. 3

;

;

la

bord columellaire bien arqué.

;


D. 5 à 5 1/2 millimètres.

,•

Barcelonnette (Basses-Alpes), Âuxonne (Côte-d'Or), Saint-

Agrève (Ardèche).
G.

Bord



Groupe du V

columellaire mince

.

;

annularis.
ombilic subperforé

;

test

non


lisse.

Vitrina annularis, Venetz.
Hyalina ann.,

Kurz. Vers,,

Yen., in Stud., 1820.

Galbe subglobuleux;

grand; suture assez

p. 86.

— Loc. Pr.,

p. 24.

1/2 à 4 tours, le dernier très

3

profonde;

s-ommet

saillant,


mame-

lonné; ombilic subpeiforé; ouverture ovale-arrondie, égale
'

à plus du tiers du grand diamètre

Z,

mince, très

arqué

;

test

posées en anneaux, jaime-verdàire.

Assez rare

;

Drômc, Rhône,

très

— H. 3

;


bord columellaire

fragile,
à

tics

orné de stries dis-

3 1/2; D. 4 à 5 millimètres.

Isère, Alpes et Pyrénées, etc.

Vitrina Servainiana, de Saint-Simon.
F. Sero., St-Sim., 1870.

Subglobult ux

;

Ann. mal,

I,

p. 20.

;

ombilic très obtus


boi'd columellaire linéaire avec dilatation
bilic; test finement strié,
;

Loc.

Prodr.,

3 1/2 tours, le dernier assez grand

sommet mamelonné

— H. 3



;

;

p. 23.

suture accusée

ouverture arrondie-oblongue

;

accentuée et réfléchie sur l'om-


surtout vers la suture, blanc-verdâtre bleuté.

D. 5 millimètres.

Rare; région pyrénéenne, Luchou, Bagnères-de-Bigorre,

etc.


25-

HELICID.f:

Vitrina striata, Bourguignat.
V. striata, Brgl., 1876. Spec. nov., p. 37.

— Loc.

Subdéprimé; 3 1/2 tours assez convexes,

sommet

suture marquée^

ouveiture semi-oblongue

très petit,-

bord


;

Prodr.,

dernier assez grand

le

;

ombilic perforé, en partie couvert;

largemeut

columellaire

l'ombilic; lest orné de sliies accusées, jaune-clair un

H. 3

p. ?5.

épanoui

sur

peu verdâtre.




D. 4 millimètres.

;

Rare;

la

Sainte-Beaurae (Var).

Vitrina Baudoni, Delaunay.
F, £a«d.,Delaun., 1877. J. cowcA., XXV, p. 363, pi.

H,

fig. 5.

— Loc. Pr.,

p. 25.

Très globuleux, convexe-sphérique; 3 1/2 à 4 tours; suture bien

marquée; sommet mamelonné; ombilic nul
péristome arqué, labre épaissi
veidâtre.

Rare


;

— H. 2

à 3

;

D.

4-

;

test

;

ouverture presque ronde

;

avec stries larges, effacées, jaune-

à 5 millimètres.

environs de Cherbourg (Manche).

Genre SUCCINEA, Draparnaud.


Co

dexire, très haute,

,uille

ovoïde, imperforée, pouvant exactement

cont'uir l'imimal; colutnelle subspirale; péristome mince.

A.

— Groupe

du S. haliotidea.

Galbe ovoïde-ventru

spire courte,- taille grande.

;

Succinea haliotidea, Bourguignat.
s. haliotidea, Brgt,, 1877. Succinea, p. 23.

Galbe
les

ovoïde-ventru; spire extra-courte;


premiers

linéaire;

les 7/8

très

sommet
de

la

petits,

hauteur

un

courte,

mince,

jaune-pâle,

;

2 1/2 tours,

totale,


snbarrondie;

peu oblique;
finement

;

suture

ouverture plus haute

strié.

test



mil'imctres.
le

Loc. Prodr., p. 31

dernier extra-grand

le

très obtus

arquée,


Rare;



Nord, Somme, Morbihan,

etc.

vitrinoïde,

H.

que

columelle
très

12; D.

7

Kir,

20.


26

GASTROPODA


Succinea Pascali, Baudon.
s. Pascali, Baud., iSld.Journ. conch., p. 292, pi. 11,

Ovoïde-globuleux

aux 4/5 de

la

spire très courte

;

hauteur, très ventru

— Loc. Pr., p.

8 tours distincts,

;

suture accusée

;

f5g. 4.

31.


dernier égal

le

sommet tuberculeux;

;

ouverture très ample; cohimelle courte, très arquée; test mince, pellucide

— H.

jaune-roussâtre.

Rare;

la

12; D. 8 millimètres.

Haute-Loire.

Succinea Milne-Edwardsi, Bourguignat.
s.

Milne-Edw., Brgt.,

Ovoïde- renflé
2 premiers;


le

Succinea,

1877.

p. 3.

spire courte; 3 1/2 à

;

— Loc. Prodr.,

4 tours

comme

dernier très ainplo, égal aux 2/3 de

accusée; sommet

saillant; ouveiiure

petit, aigu,

la

p. 25.


gonflés, sauf les

hauteur;

columelle arquée, s'étendanl jusqu'au milieu de l'ouverture;
noïde, jaune-olivacé.

— H. 15;

suture

grande, assez oblique,
test vitri-

D. 11 millimètres.

Rare Bayonne (Basses-Pyrénées).
;

Succinea Gharpentieri, Dumont et Mortillet.
s.

Charp., Dum.

Mort., 1857. Malac.

Léman,

— Loc


p. 23.

Prodr.,

p. 25.

Ovoïde-court; spire courte; 3 tours bien convexes,

le

dernier très ventru, relativement peu haut, assez oblique;
suture marquée
étroite

en

ouverture ample, ovalaire, assez courte,

;

moins des 3/4 de
luisant.

Assez

commun

;

arrondie


haut, bien

— H.

li

hauteur;

en bas, égale à
lest

uu peu

mince, jaune-pâle peu

14; D. 11 miHimèires\

surtout dans l'Est.

Succinea Charpyi, Baidon.
s. putris, var. Charpyi, Baudon, 1879. Journ. conch., p. 303,

Ovoïde-pirifoime, brusquement terminé par une spire
suture marquée au dernier tour par une

faible dépression

oblique, égale aux 2/3 de la hauteur; jaune-cliir.


Rare; Allevard, Grenoble

10 ;D. 6 mill.

iMôrch,

Brit, Conch.,
Turbo trianfr., da Costa, 1778. Brit.
Coïi
Môrch, 1854. Syn. moll. Danise, p. 32.
32
;

petite, aiguë;

ouverture non

(Isère).

Succinea trianfracta,

Grand, ovoïde-venlru

;

— H.

pi. 10, fîg. 4.

spire médiocre


;

p. 92, pi. 5, fig. 13.

— S. trianfr.

3 tours très convexes,

le

der-


27

HELICIDiE
nirr égal au

de

tiers

ouverture subarrond
vertical,

hauteur, très

la


bombé; suture

faiblement rétrécie en

e,

largement arrondie en bas,-

accusée;

très

haut, avec

le

grand axe



un peu mince, corné-clair.

lest

H. 20 à 24; D. 12 à 14 millimètres.

Rare; Orsay près Paris, Alpes dauphinoises,

Succinea stagnalis,
s. stagnalis, Gassies,


m

etc.

Gassies.

Baud., 1879. Journ. conch.,

p.

291,

pi. 11,

ûg.

1.

Subcylindroïde, couri, renflé; spire extrêmement courte^

3 lou

s,

arrondi en haut; su-

dernier très allongé,

le


ture profonde

;

ouverture

grande,

oblongue,

laissant voir par le bas l'enroulement de la

comme

plissé, jaune-clair.

Assez rare;

littoral



H.

1 1

^

1).


dilatée,

spire

;

test

6 millimètres.

océanique, surtout dans

le

FiG. 22.

Midi.

Succinea mimatensis, Bourguigjnat.
s. mimatensis, Brgt., Ib78. Nov. sp. in

Assez

globuleux, presque .^ubsphérique; spire très courte,

petit, très

comme mamelonnée,
marquée

jaunacé.

;

coll.

3 tours,

le

dernier extrêmement grand; suture peu

ouveriure presque circulaire, faiblement rétrécie en haut^



II.

tpst

7; D. 4 1/2 millimètres.

Rare; Lamprey près Marvejols (Lozère).

B.



Groupe du S. par v ni a.


Galbe ovoïde-ventru; spire courte

Succinea parvula,

;

taille petite.

Pascal.

S.putris^var. parv., Pascal, 1853. Moll. H.-Loire,

Galbe

ovoïde- ventru,

court; 3

premier presque tuberculeux,

le

tours

p. 24-Î5.

bjmbés,

— Loc. Pr.,p. 26


le

dernier très grand et

ventru; suture fine; ouvei'lure grande, ovale-arrondie; co-

arquée au milieu, avec callum apparent; labre

lumelle

épaissi; test solide,
citron.

peu

— H. 8 1/2; D.

Assez

brillant,

t>lrio!é,

jaune-roux ou

6 à 6 1/2 millimètres,

commun; presque

partout, surtout dans


le

Centre.


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