Tải bản đầy đủ (.pdf) (416 trang)

Histoire naturelle des insectes 10

Bạn đang xem bản rút gọn của tài liệu. Xem và tải ngay bản đầy đủ của tài liệu tại đây (7.07 MB, 416 trang )

HISTOIRE NATURELLE

DES INSECTES.
TOME

IV.


{'^Jéut,

202350

PE l'imprimerie de crapelkï,
rue de Vaugirard, u° 9.


HISTOIRE NATURELLE

DES INSECTES,
COM POSÉE

RÉAUMUn, GEOFFROY, DEGÉER

u'aPKÉS

ROESEL, LINNÉ, FAIirUCIUS
Jil les

,

,



meilleurs Ouvrages qui ODt paru sur cette partie;

RliDIGKB SUIVANT LA MÉTHODE d'oLXVIER,
ET onHlèE DE FIGUnES DESSINÉES d'aPBÈS RATURE.

PAR
Memlire de

F.

M.

G. T.

DE TIGNT,

la Soci
de Paris.

TROISIÈME ÉDITION,
Heme ,

augmentée

et

mise au niveau des co
actuelles


PAR. M.
Mcmbr» de
et

la

F. E.

t

GUÉRIN,

Société d'Histoire naturelle Soci<
de plusieurs autres

TOME QUATRIÈME.

PARIS,
nORET, LIBRAIRE, RUE HAUTEFEUILLE,
AU COIN DE CELLE DU BATTOIR.

i8u8.

À


k



HISTOIRE NATURELLE
DES INSECTES.

CXIV GENRE.
CARABE.
Caractères génériques. Antennes filiformes; articles
allongés, égaux, presque cyliDdriqaes,le premier
très petit.

— Six

premier

article

plus gros et arrondi

,

antennnles inégales

filiformes, le

nn peu

,

le


second

plus gros et tronqué;

les

antérieures très

composées de deux articles égaax ;
moyennes plus longues, de quatre articles,

courtes

premier
nier

de

,

article court, le

nn peu

les

le

le der-


plus gros et tronqué; les postéricuies

trois articles, le

tronqué.

second plus long,

premier plus court,

le

dernier

— Corselet avec nn rebord. — Appen-

dice à la base des cuisses postérieures.

JVl.

Geoffroy

ce genre le

a conservé

nom

faire crever les


aux

de bupreste

,

bœufs nom que
,

insectes

de

qui signifie

anciens

les

donnaient à des insectes auxquels

ils

naissaient cette qualité malfaisante.

con-

Linné



IIISTOIBF.

2

leur a tloniKi

le

NATURKI.LIt

nom

de carabe,

adopté par tons

a été

les

et ce

nom

auteurs qui ont

écrit depuis lui.

On


distingue facilement les carabes des

autres insectes

vexe

d(!

,

par

la

forme ovale

et cort-

leur corps, par leurs antennes lon-

gues, minces et filiformes, et par la vivacité

avec laquelle

ils

marclient; caractères qui

rapprochent des cicindèles


les

et des élaphres,

parmi lesquels M. Geoffroy

les

a placés.

Les antennes des carabes sont de la longueur de la moitié du corps composées de
,

onze articles;

elles sont insérées à la partie

antérieure et latérale de la tète, au-dessous

des yeux.

La

tête est assez

longue, avancée, moins

large que le corselet; les yeux sont arrondis


,

saillans

;

la bouclie est

supérieure, de

lèvre

composée d'une

deux mandibules,

grandes, cornées, anjuées,

très

pointues

,

munies intérieurement de plusieurs dents
aiguës

;

de deux mAchoires cornées,


intérieurement,

courbée,
et

de

six

ciliées

terminées en pointe forte

très aiguës

;

d'une lèvre inférieure

antcnnules inégales, filiformes.


,

CAnABKS.

IIKS

Le


corselet

dessus,

il

a

très

est

û

peu convexe

une ligne longitudinale pins ou

moins enfoncée

est

il

;

par un rebord élevé
plupart des espèces,


terminé latéralement
tranchant

,

il

est

;

dans

les

la

cette

divisé

et

il

mousse

,

diri-


est plus étroit à

légèrement échancré en devant

et

ce qui lui

dont

dans

postérieure qu'à sa partie anté-

sa partie
,

,

;

deux angles posté-

rieurs se terminent en pointe

gés vers les élytres

la


coupé carrément

à sa partie antérieure et postérieure

quelques espèces,

rieure

en

j

donne un peu

la figure

d'un cœur

pointe serait tronquée. C'est d'après

forme du corselet que M. Geoffroy a
ces insectes

L'écusson est très

en plusieurs

familles.

petit.


Les élytres sont plus convexes et plus

que dans

élevées dans les grandes espèces
les petites

;

dans presque toutes

elles

sont

striées longitudinalcment, et les côtés sont

terminés par un petit l'ebord tranchant.

La plus grande
a])tères,

quoique

partie des carabes sont

les élytres soient

séparées


l'une de l'autre, et qu'elles paraissent s'ou-

vrir et s'écarter

du corps; on ne trouve

à


%

HISTOIRE NATUKRLLE

4
la

place des ailes

trine

,

de chaque côté de la poiqu'une longue pièce plate et étroite,
,

qui diminue insensiblement de largeur, et
se termine en pointe

j


dans quelques espè-

ces, ces pièces sont très courtes

que des moignons

,

ne sont

et

ou des rudimens

,

d'ailes

qui ne sont point propres au vol. Plusieurs
espèces ont des ailes membraneuses, dont

rarement usage.

elles font

Les pâtes sont longues
cuisses sont

un peu


minces

et

renflées; les

les

;

jambes sont

terminées par deux épines.

Les tarses sont divisés en cinq

premier

articles

;

le

et le dernier sont pi-esque d'égale

longueur;

les trois


et plus larges

;

à son extrémité

le
,

autres sont plus courts

dernier est un peu renflé
et

terminé par deux cro-

chets assez forts et pointus

;

les

tarses des

pâtes antérieures sont un peu plus larges

que

les


autres

tous sont garnis de poils ou

,

d'épines roides

,

ainsi

que

les

jambes

cuisses postérieures ont à leur base

;

les

un ap-

pendice ovale assez grand.

On


trouve

les

carabes dans

la

terre et

sous les pierres; on les voit aussi courir fort


DES CARABES.
terre dans

vite à

champs

plus grandes espèces se ca-

les

:

chent pendant

le


jour sous terre

sortent la nuit

;

montrent dans

le jour.

carnassiers;
sectes

,

5

jardins et dans les

les

mais

elles

en

les cai-abes


sont

se nourrissent d'autres in-

ils

sous

Tous

,

espèces se

les petites

de larve et sous celui

l'état

d'insecte parfait.

Les larves des carabes vivent dans
terre et

dans

peu connues

;


bois pourris

les

leur corps est allongé

posé de douze anneaux
écailleuses
fortes

;

leur

bouche

mâchoires, dont

saisir les larves

Réaumur

;

ou

,

com-


ont six pâtes

elles

est

la

elles sont

;

armée de deux
servent pour

elles se

insectes dont elles vivent.

a trouvé plusieurs fois la larve

carabe sycophante dans

le

du

nid des chenilles


processionnaires.

Un

des insectes

les chenilles,

dit

les

plus redoutables pour

cet observateur, est

un

ver noir, qui a seulement six jambes écailleuses attachées
il

aux

trois

premiers anneaux;

devient aussi long et plus gros qu'une

chenille de médiocre grandeur


;

le

son corps est d'un beau noir lustré

dessus de

; il

semble


HISTOIRE NATURELLE

6

que

CCS

tacés

anneaux soient écailleux ou crusau-devant de la tète il porte deux
,

;

pinces écailleuses, recourbées en croissant

l'une vers l'autre

,

avec lesquelles

ordinairement par

que

;

a

bien-

car c'est

ventre qu'il

les atta-

la chenille qu'il a

une

fols

percée


,

a

donner des niouveinens s'agiter,
tourmenter pour marcher, il ne l'aban-

beau
se

le

il

,

tôt percé le ventre d'une chenille

se

,

donne pas jusqu'à

ce qu'il

l'ait

entièrement


ou presque entièrement mangée

la

;

plus

grosse chenille ne suffit qu'à peine pour le

nourrir un jour;

en tue

il

et

en mange plu-

même journée

sieurs dans la

,

quand

il


les

trouve.

Ces vers, très gloutons, savent se placer
à merveille

pour que

que pas;

savent trouver

ils

cessionnaires et

s'y

la proie
les

établir.

ne leur mannids des proIl

ne m'est

guère arrivé de défaire un nid de ces chenilles ofi je n'aie rencontré quelque ver de
cette espèce,

tré cinq

à six

et
:

souvent



,

ils

j'y

en

ai

rencon-

peuvent assurément

manger autant qu'ils veulent; il n'y a pas
de jour apparemment où chacun d'eiix ne


,,


DES CARABES.
fasse périr

7

un bon nombre de ces chenilles

ou de leurs chrysalides car ils continuent
à se tenir dans les nids des processionnaires
même après qu'elles se sont changées en
;

,

chrysalides.

Ce ver n'est pas en tout temps précisément de même couleur; le temps où il paraît d'un plus beau noir est celui où il a
besoin de nourriture.

comme

il

Quand il abien mangé
souvent, sa peau de-

lui arrive

vient tendue


ses

,

anneaux sont plus déboî-

et laissent voir du brun sur le corps et
du blanc suc les côtés. A force de manger ,
met quelquefois dans un état où sa
il se
tés

,

peau paraît prête à crever

que étouffé

:

,

il

semble pres-

aussi, quoiqu'ils soient vifs et

farouches dans d'autres temps,

alors toucher

comme

s'ils

mais quand leur digestion
qu'ils se sont vidés

mouvoir

,

et

,

ils

à reprendre

ils

se laissent

étaient morts
est

;


avancée, et

commencent
l'agilité

à se

qui leur

est ordinaire.
J'ai

vu quelquefois

les

plus gros de ces

vers bien punis de leur gloutonnerie
qu'elle les avait mis hors d'état

:

lors-

de se pou-

,



O

mSTOIRB NATUBEI.I.E

.voir remuer,
tres vers

ils étaient attaques par d'aude leur espèce , encore jeunes et

assez petits, qui leur perçaient le ventre,
et les mangeaient.

vers dans

Rien ne mettait ces jeunes

la nécessité

d'en venir

;\

une

telle

barbarie , car ils attaquaient leurs camarades

dans des temps où


les chenilles

ne leur man-

quaient pas. Réaumur, Méin. des Insect.

tome

ir,

page 455.

Les carabes répandent une odeur

très

pénétKante qui approche de celle du tabac
et

de quelque plante vénéneuse. Pour peu
les touche , cette odeur s'attache aux

qu'on

doigts

,

long-temps sentir. Elle est


et se fait

produite par une matière
transpire

touche

de leur corps

l'insecte

sortir, tant

de

,

il

fait

bouche que du derrière,
et caustique,

encore plus forte,

est

onctueuse qui


mais quand on

un peu rudement

la

une liqueur acre

;

et

dont l'odeur

qui souvent est

seringuéc hors du derrière en manière de
jet, quelquefois à

une assez grande distance.

Une

cette

l'œil
fait

goutte de


liqueur

y cause une douleur

reçue dans

très vive;

ce qui

croire qu'un insecte aussi caustique, pris


DES CAUABES.

t)

intérieurement, serait un poison très actif
et très

dangereux. Cependant nous trouvons

dans l'Encyclopédie, qu'Hippocrate, Pline,
et les anciens

médecins qui attribuaient aux

carabes une vertu peu inférieure à celle des
cantharides, en faisaient usage dans diverses


maladies

,

rcment à

et les faisaient
très

prendre

dose

petite

,

et ils

intérieu-j

em-

les

ployaient quelquefois en pessaires, mêlés

avec des substances aromatiques.

M. Olivier rapporte qu'au Sénégal

nègres font un savon, dans

duquel
carabe

ils
;

noire, a la propriété

mêmes

usages tout

Sénégal; et

il

dont

la

du nôtre,

le

long de

petit


couleur est
et sert

aux

côte

du

la

ajoute, que peut-être parmi

nombreuses espèces, qui habitent l'Eu-

les

rope

,

les arts

pourraient aussi trouver quel-

ques substances

utiles.

Le genre carabe

est

On
les

,

les

,

composition

une espèce de

font entrer

que ce savon

la

est très

composé de près de

nombreux

:

il


six cents espèces.

en trouve beaucoup en Europe

;

mais

plus grandes habitent les pays chauds.


.

HISTOIRE NATURELLE

lO

LeCarabe chagriné, Carabus coriaceus
Ce carabe
d'Europe
il

:

il

est

un des plus grands de ceux


a quinze

i\

seize lignes

de long

;

d'un noir mat en dessus, d'un noir lui-

est

sant en dessous

;

antennes sont un peu

les

plus longues que le corselet;
verte de points enfoncés;

le

la tète est


cou-

corselet est en

cœur, légèrement rebordé, avec un sillon
peu enfoncé sur le milieu et une impres,

sion de chaque côté
est

du bord postérieur

finement pointillé

vexes

rebordées

,

et

;

les élytres

;

il


sont con-

couvertes de points

élevés qui les font paraître chagrinées.

On
rope

,

trouve dans presque toute l'Eu-

le

sous

humides

:

il

les

pierres

,

dans


n'est pas rare

les

endroits

aux environs de

Paris.

Le Caiabe

alternant

,

Carabus alter-

nans.
G. Pambore. Latr.
Il est

long de treize lignes

,

cl large

de


quatre lignes trois quarts; son corps est noir,


DES CAHABES.
avec

les côtés

les clytrcs

du

sont sillonnées

bronzée foncée

;

I

I

corselet d'un bleu violet
,

;

d'une couleur


et

sont coupés par

les sillons

des impressions transverses

et

,

présentent

chacun une rangée de tubercules ou de
grains élevés.

On

trouve cet insecte à

la

Nouvelle-Hol-

lande.

Le Carabe purpurin

,


Carabus pur-

purascens.
a

Il

un peu plus d'un pouce de long

est

d'un noir violet luisant en dessus

les

bords du corselet

corps

est

d'un noir luisant

;

;

le


dessous

les

il

d'une

et des élytres

belle couleur violette dorée

;

avec

,

du

antennes

sont un peu plus longues que le corselet
la tête est pointilléc

rebordé

,

;


le

corselet est en

aminci postérieurement

gles postérieurs s'avancent

élytres;

il

est

;

stries

les

très

il

peu enfoncée sur

élytres sont convexes

rapprochées


:

les

un peu vers

finement pointillé;

ligne longitudinale
lieu

;

,

;

cœur,
anles

a

une

le

mi-

avec des


quelques espèces


,

KATURBLLE

MISTOIRF.

12

ont trois rangées de points enfoncés. Cette
espèce n'a point

On
et

le

dans

d'ailes.

trouve en Europe , sous
les

ordures des jardins

:


les pierres
il

n'est

pas

rare aux environs de Paris.

Le Carabe bleu
Il est

dent;

les

,

Carabus cjaneus.

un peu moins grand que

le

précé-

antennes sont beaucoup plus lon-

gues que


corselet, noires, et d'un noir

le

cendré à l'extrémité;
la tète est

noire

,

les

yeux sont fauves

pointillée

presque en cœur, rebordé, pointillé,
lonné à sa partie supérieure
violette foncée; les élytres

;

le corselet est

;

sil-


d'une couleur

,

ne sont pas réu-

nies, quoiqu'il n'y ait point d'ailes en des-

sous
le

;

sont raboteuses

elles

rebord extérieur violet

corps et

On

le

noires , avec
le

dessous du


pâtes sont d'un noir luisant.

les

trouve au nord de l'Europe, en

Allemagne
Paris.

,

;

:

il

est

rare aux

environs de


DES C.VRABKS.

Le Carabe

varié,


Carabus variegatus.

G. Graphiptère. Latr.
Il

a neuf lignes de long ; son corps a une

forme aplatie

;

noire

,

elle est

la tète n'est

ponctuée

pas très grosse

;

avec deux enfon-

,

cemens longitudinaux entre


les

yeux

sont garnis d'un duvet blanchâtre

la

;

,

qui

lèvre

supérieure est avancée, arrondie, et presque

cchancrée à son extrémité les antennes
ne sont guère plus longues que la tète et le
;

corselet réunis; les

peu

saillans

cœur tronqué

que

le

;

;

il

yeux sont brunâtres,

est

beaucoup plus large

la tète à sa partie

trécit

et

corselet est en forme de

postérieurement

antérieure
il

;


,

il

se ré-

a des points en-

foncés et des rides irrégulières qui se con-

fondent avec ces points
raître

rugueux

tète, et

il

blanche

,

;

il

est


,

ce qui le fait pa-

de

assez large,

;

les élytres

plus larges que
IV.

couleur de la

formée par un duvet

blanc; l'écusson est petit
gulaire

la

a de chaque côté une bordure

,

noir


et trian-

sont planes et le double

le corselet

dans leur milieu;
a


I4

HISTOIRE NATURELLE

forment un ovale

elles

très

peu allongé ,

et

sont tronquées à leur extrémité; elles sont
d'un noir mat soyeux , et elles ont une bor-

dure blanche qui va depuis

la


base jusqu'à

l'extrémité de la suture; cette bordure est

un peu plus large à l'extrémité, et elle a
deux grandes dents intérieures; la première
près de la base formant une tache trian,

gulaire assez grande, et

la seconde au mien forme de bande un peu oblique ,
arrondie, à son extrémité et n'allant pas

lieu

,

jusqu'au

milieu de l'élytre; elles ont en
outre six points blancs, formés, ainsi que
la

bordure, par un duvet court

et serré; le

dessous du corps est d'un noir un peu plus
brillant


que

le

dessus

,

avec quelques poils

blanchâtres, assez longs, sur

sur

la poitrine; les

le

corselet et

pâtes sont noires, assez

longues.

On

trouve cet insecte en Egypte.

Le Carabe


sillonné

G,
Il

,

Carabus sulcatus.

Ânthix. Latii.

a environ seize lignes de long

tennes sont noires,

;

les

an-

un peu plus longues que


DES CAnAMES.
corselet

le


;

bords latéraux couverts

les

d'un duvet blanchâtre
striées

raboteuse

,

en cœur, aminci postérieure-

le corselet est

ment, noir, avec
tement

l5

télé est noire

la

;

avec


,

foncées sur chacune

les élytres

;

,

sont for-

rondes en-

trois taches

formées par un duvet

blanchâtre; les bords extérieurs sont couverts d'un

même

duvet;

le

dessous du corps

et les pâtes sont noirs.


On

trouve au Sénégal.

le

Le Carabe jardinier, Carabus hortensis.
Il

a près d'un pouce de long

sont noires à leur base

,

trémité, de la longueur

;

du

raboteuse, d'un noir bronzé

est

en cœur, pointillé

supérieure,

d'un


avec

noir

;

,

les

les

sont

les élytres

bronzées

rangées de points enfoncés

trois

vreux;

le corselet

bronzé, avec

un peu chagrinées


,

;

sillonné à sa partie

bords latéraux cuivreux

convexes

antennes

corselet; la tête

est

,

les

noirâtres à leur ex-

,

,

cui-

bords latéraux sont d'une cou-


leur cuivreuse

;

le

dessous du corps et les

pâtes sont d'un noir luisant.

On

le

trouve au nord de l'Europe, en


HISTOinK NAïURELLK

l6
Suisse

et

,

aux environs de Paris

dans


,

les

bois.

Le Carabe conTCxe, Carahus convexus.
a environ huit lignes de long; tout

Il

le

corps est noir; les antennes sont un peu

plus longues que

le

corselet; la

tête

est

pointillée; le corselet est en cœur, rebordé,

légèrement sillonné et chagriné


convexes

sont

,

rebordées

stries très fines et

chaque

strie est

très

;

les élytres

;

ont des

elles

rapprochées; entre

une rangée de points en-


foncés.

On

le

trouve en Allemagne

aux environs de

il

:

est rare

Paris.

Le Carabe doré, Carabus auratus.
est

11

dent

,

et

un peu plus grand que

de forme plus allongée

tennes sont jaunes depuis
milieu

,

brunes dans

le

gueur plus longues que
,

est verte

;

les

la

le

précéles

;

an-


base jusqu'au

reste de leur lonle corselet

mandibules

;

la tête

et les antennules

sont rougeâtres; le corselet est

un peu en


DUS CARABES.

>?

cœur, finement pointillé, d'un vert doré,
avec une petite ligne longitudinale peu enfoncée sur le milieu
nies

;

ont

elles


;

élytres sont réu-

les

larges sillons

trois

couleui- est d'un vert doré

latéraux cuivreux

;

le

,

avec

les

;

leur

bords


dessous du corps est

noir, luisant; les cuisses et les

jambes sont

rougeâtres; les tarses sont noirs.

On

trouve dans presque toute l'Eu-

le

rope , dans
Il est très

les

champs

commun aux

Le Carabe granulé

dans

et


les jardins.

environs de Paris.

,

Carahus gra-

nulatus.
11

les

a un peu plus d'un pouce de long;

antennes sont noires, plus longues que

le corselet

;

la tète est

le corselet est

peu cuivreux sur
le

bronzée pointillée
,


presque en cœur, bronzé
les

côtés,

,

;

un

marqué sur

milieu d'une petite ligne longitudinale en-

foncée;

les élytres

sont bronzées; elles ont

des lignes longitudinales élevées et trois rangées de points allongés élevés

corps et

les

;


le

dessous du

pâtes sont noirs. Cet insecte n'a


l8

HISTOIRE NATURELLE

point d'ailes, quoique les élytres ne
soient
pas réunies.

On le trouve
il

n'est

dans presque toute l'Europe
pas rare aux environs de Paris.

Le Carabe doré

brillant,

:

Carabus


auronitens.
11

de

est

auquel

la

grandeur du carabe doré

ressemble beaucoup

il

;

les

antennes

sont noires, avec le premier article
rougeâtre; la tète est d'un vert brillant, fine-

ment pointillée; le corselet est presque en
cœur, échancré antérieurement sillonné sur
,


milieu, d'un vert doré brillant, avec les
bords latéraux cuivreux , couvert de points
le

enfoncés
brillant,
elles

;

les

avec

élytres sont d'un vert
les

doré
bords latéraux cuivreux
;

ont trois larges sillons

sont des points enfoncés

;

le


,

entre lesquels

dessous du corps

est noir, brillant; les cuisses et
les

jambes

sont rougeàtres; les tarses sont noirs.

On le trouve en Allemagne
aux environs de Paris.

:

il

est rare


DES CAOAnF.S.

19

Le Carabe rugueux Carabus rugosus.
,


G. Calosomc. Latr.
Il

a près d'un pouce de long; tout le corps

est noir;

pointiilée
selet est

griné

antennes sont presque de la

les

longueur de
;

la
les

moitié du corps; la
yeux sont jaunâtres ;

un peu arrondi

marqué d'une

,


enfoncée sur

le

cor-

le

légèrement cha-

ligne longitudinale

milieu

rapprochées et

stries

,

tête est

les élytres

;

trois

peu


ont des

rangées de points

oblongs élevés, entre lesquels sont de petits
points d'un vert doré.

On

le

trouve au cap de Bonne -Espé-

rance.

Le Carabe

inquisiteur,

Carabus

inquisitor.

G. Calosome. Latb.
Il

a environ huit lignes de long

moins allongé que

il

est

tique

les

;

il

est

espèces précédentes

;

en dessus d'une couleur de bronze an-

un peu verdàtre

,

avec

les

bords des



ao

BISTOtRK NATURELLE

élytres et

du

corselet d'un vert brillant; le

dessous du corps est d'un noir verdàtre brillant

finement pointillée

;

finement pointillé

il

la tète est

;

selet est court

,

ligne longitudinale

lieu

;

les élytres

pointillées

;

;

peu enfoncée sur

le

cor-

a une
le

mi-

sont striées , et les stries sont

elles

ont sur

le


milieu trois ran-

gées de très petits points enfoncés.

On
rope

le

;

il

trouve dans presque toute l'Euse

chênes , où

il

tient

ordinairement

mange

sur

les


différons insectes qu'il

trouve sur ces arbres.

Le Carabe muselier

Carabus ros-

,

tratus.

G. Cychre. Latr.
Il

a environ dix lignes de long; tout son

corps est noir luisant

avancée

;

;

sa tête est étroite et

sa lèvre inférieure est formée

trois pièces séparées


;

le

de

dernier article de

ses palpes est très dilaté; celui des antérieurs
est

en forme de cuilleron

,

et

couvre toute

l'extrémité de la mâchoire; le corselet est
presqtie carré

ou on

tinpèz.c

;

il


est fine-


,

21

PKS CABABUS.

ment chagriné
gitudinale

,

et

marqué d'une

enfoncée

,

ligne lon-

peu apparente

;

les


élytres sont dures, coriaces, réunies, et ne

recouvrent pas d'ailes membraneuses ; elles
embrassent l'abdomen, sont chagrinées , et
présentent une ligne longitudinale, saillante,
sur le côté externe.

Cet insecte est

commun

dans

les

Alpes

trouve en France, aux
Strasbourg; enfin, on en a

en Allemagne; on
environs de

le

trouvé quelques individus aux environs de
Paris , mais très rarement.

Le Carabe


à

trompe

,

Carabus pro-

boscideus.
G. Cychre. La.tr.
Cette espèce est un peu plus petite que
les

précédentes

;

Fabricius lui a donné

le

de cjchrus attenuatus ; tout son corps
bronzé ; son corselet est renoirâtre

nom
est

bordé


,

,

sillonné au milieu

légèrement raboteuses
rangées
oblongs.

,

longitudinales

;

ses élytres sont

marquées de
de

points

trois

élevés


×