Tải bản đầy đủ (.docx) (15 trang)

QUELQUES STRATÉGIES POUR AMÉLIORER LA COMPRÉHENSION ÉCRITE

Bạn đang xem bản rút gọn của tài liệu. Xem và tải ngay bản đầy đủ của tài liệu tại đây (106.88 KB, 15 trang )

Table de matières
1. Introduction

1

1.1. Problématique de recherche

1

1.2. Objectifs de recherche

1

1.3. Objets de recherche

2

1.4. Méthodologie de recherche

2

2. Contenu

2

2.1. Cadre théorique

2

2.1.1. Définition de la compréhension écrite
2.1.2. Typologie des textes



2
3

2.1.3. Qu’est-ce que les stratégies de lecture ?

3

2.2. Etat des lieux de l’enseignement et l’apprentissage de la compréhension
écrite
4
2.3. Application des stratégies

4

2.3.1. Façons de lecture

4

2.3.2. Stratégies avant la lecture

6

2.3.3. Stratégies pendant la lecture

6

2.3.4. Stratégies après la lecture

9


2.4. Résultats de recherche

9

3. Conclusion et propositions

10

3.1. Conclusion

10

3.2. Propositions

11

BIBLIOGRAPHIE

12

1


1. Introduction
1.1. Problématique de recherche
Comme nous savons, l’enseignement et l’apprentissage d’une langue
étrangère consiste de quatre compétences : compréhension orale,
compréhension écrite, expression écrite, expression orale. Parmi lesquelles, la
compréhension écrite (C.E) joue un rôle important parce que la lecture

constitue une procédure essentielle pour acquérir des connaissances et des
structures langagières qui sont utiles au développement des autres
compétences. De plus, lire des documents fait partie de notre vie quotidienne.
Nous lisons pour obtenir des informations précises (affiches, panneaux,
horaires, menus), complètes (articles, journaux, encyclopédies, notices de
montage) ou le plaisir (nouvelles, romans, bandes dessinées). La
compréhension de documents écrits intervient aussi dans les domaines
scientifique, technologique, commercial, artistique.
Ensuite, dans les concours ou les examens pour obtenir les diplômes ou
certificats au niveau provincial ou national, la C.E occupe toujours une grande
partie de la note (5/20 points). Alors, si les élèves maîtrisent bien leur lecture,
ils auront plus de chances d’obtenir la bonne note.
Cependant, l’enseignement et l’apprentissage de la C.E posent des
problèmes en classe de langue. Nous avons travaillé avec nos élèves sur la
compréhension de textes et nous avons remarqué que de nombreux élèves
rencontrent des difficultés en lecture malgré leur bon niveau de connaissances
linguistiques. De plus, avec notre expérience d’enseignement, nous constatons
que tous les élèves ayant de bonnes connaissances linguistiques ne sont pas
ceux qui ont de bonnes notes en C.E. Il est étonnant qu’ils comprennent
presque tous les mots, les phrases d’un texte mais ils n’arrivent pas à la
compréhension de tout le texte.
A partir de la nécessité de la C.E, des besoins et des motivations
personnelles et professionnelles, nous constatons qu’il est absolument nécessaire
de comment faire pour que les élèves puissent améliorer leur lecture en trouvant
les différentes façons appelées « stratégies ».
1.2. Objectifs de recherche
Généralement, notre étude est dans le but de donner les stratégies
appropriées pour remédier à cette situation et pour l’améliorer, il est nécessaire
d’enseignement explicite des stratégies de lecture mobilisées en fonction des
démarches d’entraînement pour motiver les étudiants et pour les inciter à lire et à

comprendre.
2


1.3. Objets de recherche
Notre étude concentre la généralité de la C.E, l’état des lieux de
l’enseignement et l’apprentissage de la C.E. Nous proposons aussi les
stratégies appliquées pour élever l’efficacité de la lecture des élèves.
1.4. Méthodologie de recherche
Pour cette étude, le recours à la documentation est très nécessaire. La
recherche documentaire permet d’obtenir les théories essentielles sur la
compréhension écrite. Après le survol théorique, en basant sur notre expérience
dans l’enseignement de la C.E dans les classes de français et sur la demande du
concours national, nous proposerons interventions pédagogiques pour une
amélioration la stratégie de lecture chez les apprenants. Enfin, la méthode
analytique est utile pour traiter les données.
2. Contenu
2.1. Cadre théorique
2.1.1. Définition de la compréhension écrite
La compréhension se définit comme la capacité à décoder et interpréter
le sens d’un message verbal émis par autrui. L’expression « décodage de
l’écrit » est aussi souvent employée car elle se place davantage du point de vue
de l’élève, prenant en compte la difficulté de celui-ci à décrypter ces signes
inconnus. Ainsi, l’élève, dans son accès au sens, doit passer par une succession
d’étapes qui lui permettront de percer un code différent du leur, que ce soit sur
le plan linguistique que culturel. Trois niveaux apparaissent lors du travail de
compréhension de l’écrit : il s’agit de la compréhension globale, de la
compréhension détaillée et de la compréhension de l’implicite.
D’après Vigner, G (1979) [15, p. 37], “La compréhension est l’ensemble
des activités qui permettent d’analyser les informations reçues en terme de

classe d’équivalent fonctionnelle, c’est-à-dire l’ensemble des activités de mise
en relation d’information nouvelles avec des données acquises et stockées en
mémoire à long terme”. La compréhension exige l’activité mentale du lecteur
et suppose sans cesse des prises de décision: il identifie, il anticipe, il vérifie
mais aussi il trie, il élimine, il risque des “interprétations”, la décision ultime
intervenant lorsqu’il décide qu’il a compris.
«

La compréhension de textes est un processus complexe. Elle soulève
souvent des problèmes pour le lecteur, la compréhension de texte en langue
étrangère soulève aussi des problèmes à résoudre » - Nguyễn Quang Thuấn
(2002) [20, p. 82].
3


2.1.2. Typologie des textes
« Le classement des textes se fait en types uniquement ou en types et en
genres, opposant des types abstraits, généraux et des genres, constitués par
des mélanges de types et caractérisant des phénomènes plus ancrés dans la
réalité » (ADAM, 1997, repris dans le Dictionnaire de didactique du FLE et
seconde, 2003 : 115)
Dans la didactique, on rencontre toujours des notions bien différentes sur
les types de textes pour l’exploitation de l’écriture ou de la lecture. Il existe
plusieurs critères selon lesquels on classe des textes mais on a tendance à
pencher sur le critère « l’intention qui préside à l’élaboration du texte » et on
a:
- Texte informatif : il vise à informer les lecteurs.
- Texte narratif : il raconte un fait, un événement en situant son déroulement
dans le temps et dans l’espace.
- Texte descriptif : il s’efforce par les mots d’évoquer une réalité que le lecteur

ne voit pas mais qu’il peut imaginer. Il renseigne, sur un espace, sur un
physique (portrait) et peut traduire les impressions ressenties par le descripteur.
- Texte explicatif : il cherche à informer, à expliquer et à rendre plus clair un
sujet que le lecteur ou l’interlocuteur est censé ignorer. Il a une fonction
pédagogique.
- Texte injonctif : il pousse à l’action, à faire appliquer des consignes. Il
implique parfois l’ordre ou l’interdiction.
- Texte argumentatif : il vise à convaincre de la justesse d’une idée, d’une
pensée, d’un avis.
2.1.3. Qu’est-ce que les stratégies de lecture ?
Une stratégie de lecture est un moyen ou une combinaison de moyens
que le lecteur met en œuvre consciemment pour comprendre un texte.
Autrement dit, une stratégie de lecture est considérée comme une technique de
lecture ou un outil très efficace pour faciliter la recherche du sens du texte
comme F.CIRCUREL a dit: "On parle donc des stratégies de lecture pour
désigner la manière dont on lit un texte » (F.CIRCUREL, 1991, Lecture
interactive, p.16). Notre manière de lire varie selon les types de textes et selon
notre intention de lecture. En effet, on ne lit pas de même manière un journal,
un roman, un rapport scientifique ou une lettre commerciale. Le lecteur ne lit
pas tout mais uniquement ce qui l'intéresse, à partir de ses préoccupations du
moment, des raisons qu'il a de lire. Il y a des stratégies de lecture différentes
4


qu'un lecteur peut utiliser en fonction du type de texte qu'il lit, de son objectif
de lecture, de sa motivation et du temps dont il dispose. Pour ce point de vue, J.
Weiss a déclaré très clairement: "Lire ou apprendre à lire, c'est rechercher une
signification et en mettre en œuvre les stratégies et les moyens les plus
appropriés pour y parvenir, en s'appuyant sur les acquisitions déjà réalisées et
en tenant compte des types d'écrit proposés et des intentions qui motivent la

lecture".
Le lecteur stratégique
planifie
sa
lecture, en vérifie le bon
déroulement et effectue un retour sur cette dernière. S'il rencontre un problème
en cours de route, il est capable de reconnaître qu'il y a perte de
compréhension et de choisir le moyen qui convient le mieux pour récupérer le
sens du texte. À l'inverse, le lecteur non stratégique ne reconnaît pas qu'il vient
de perdre le fil du texte; quand il le réalise, il ne connaît pas les stratégies
susceptibles de l'aider à solutionner son problème. C’est pourquoi, les
stratégies sont très importantes. Enseigner la lecture et la C.E consiste surtout à
enseigner les stratégies de lecture.
2.2. Etat des lieux de l’enseignement et l’apprentissage de la
compréhension écrite
En général, l’enseignement et l’apprentissage de la C.E au lycée ne sont
pas encore soignés correctement. Avec la méthode traditionnelle, on concentre
principalement l’explication du vocabulaire et de la grammaire. Pour chaque
leçon, on ne réserve que 45 minutes à la C.E c’est pourquoi le professeur et les
élèves n’ont pas assez de temps de transmettre les connaissances (pour le
professeur) ou achever leur lecture (pour les élèves). Il est facile de constater
que les séances de la C.E ne sont pas efficaces. De plus, les documents écrits
des livres Tieng Phap sont assez courts et faciles alors que le concours national
demande toujours aux candidats de comprendre un texte long et compliqué.
Avec les méthodes d’enseignement traditionnelles les élèves ne peuvent pas
comprendre tout le document. Alors, l’enseignement et l’apprentissage ne
correspondent pas aux besoins des concours.
2.3. Application des stratégies
2.3.1. Façons de lecture
Cinq façons de lecture proposées par Ch.TAGLIANTE (1994, pp.124-127)

sont la lecture "repérage", la lecture "écrémage", la lecture "survol", la lecture
"approfondissement" et la lecture "de loisir et de détente".
* La lecture "repérage" sert à rechercher des informations précises et
ponctuelles dans des domaines comme annuaires, biographies, dictionnaires,
index, modes d'emploi, articles de presse... Ce type de lecture s'effectue par des
5


balayages successifs en diagonale très ouverte et verticalement dans le texte.
La localisation de l'information recherchée devra être vérifiée par de nouveaux
balayages à l'horizontale. Cette lecture favorise les premières hypothèses sur le
contenu du texte et les prévisions sur l'organisation du texte.
* La lecture "écrémage" permet d'aller à l’essentiel, de trouver les mots
clés significatifs de ce qui est important, intéressant et/ou nouveau, de définir le
type du texte et sa fonction. Ce type de lecture est utilisé quand on lit des
documents courts comme articles de presse, pages de littérature, recueil de
textes courts. Il consiste en quatre opérations par des balayages en diagonale et
à la verticale et par des balayages à l'horizontale sur les passages qui semblent
intéressants. Ces quatre opérations sont:
- identification du texte
- anticipation par des hypothèses sur le contenu à l'aide des titres, des
intertitres, des paragraphes et de la typographie.
- repérage des mots clés à l'aide des débuts de paragraphes, des mots de
liaison et des marqueurs de cohésion, des articulateurs.
- vérification des hypothèses par reformulation des mots clés et
reconstitution du sens global.
* La lecture "survol" est utilisée pour comprendre l'intérêt global d'un
texte long ou d'un ouvrage, pour dégager l’idée directrice, l'enchaînement des
idées, le plan suivi, la structure d'ensemble pour sélectionner des passages
intéressants, éliminer des détails. L'objectif final est de démystifier les objets à

lire par une pratique de leur manipulation. Cette stratégie s'applique à des
documents longs tels que des ouvrages d'information ou de réflexion, des
journaux ou revues, un rapport, un mémoire... Elle consiste à
- identifier l'objet à lire, par son auteur, le titre, les illustrations, l'éditeur, la
collection, la date de parution, le format, la typographie...
- identifier l'idée directrice par les informations données par la quatrième
de couverture, le sommaire, les têtes de chapitres, la préface, l'index, etc.
- anticiper en faisant des hypothèses sur le contenu et en pratiquant la
lecture "écrémage" dans l'introduction, la conclusion et de brefs extraits.
- prendre des notes des idées clés et de façon dont elles sont traitées.
- vérifier ses hypothèses en lisant quelques passages choisis
- décider de l'intérêt de l'ouvrage
* La lecture "approfondissement" a pour but de réfléchir, d'analyser en
détail et de mémoriser. Cette stratégie de lecture demande au lecteur de
6


rechercher d'une façon précise et approfondie des passages du texte, il s'agit
d'une analyse fine et détaillée d'un texte, d'une reformulation du thème, des
idées et de leur enchaînement. Ou applique souvent cette stratégie de lecture à
des documents longs, des textes littéraires intégraux.
* La lecture de loisir et de détente propose celle de ce qu'on aime. C'est
une lecture linéaire, poursuivie ou abandonnée selon l'intérêt qu'on y trouve.
2.3.2. Stratégies avant la lecture
La pré-lecture est une étape indispensable pour faciliter l’accès au texte
et la formulation d’hypothèse. Cette étape réserve à préparer l’apprenant au
texte qu’il va lire en s’assurant qu’il possède des connaissances sur le sujet, sur
la réalité socio-culturelle du texte et, le cas échéant, lui en fournir. Dans cette
étape, il faut que l’enseignant présente les mots-clés et les unités lexicales qui
risquent de poser de problème (le vocabulaire).

Il faut activer ses connaissances antérieures, c’est faire liens entre le
texte et ce qu’il connaît. Activer ses connaissances antérieures lui permet :
- de donner un sens à ce qu’il lit
- de faire des prédictions sur le texte
- d’acquérir de nouvelles connaissances
- de soutenir son attention pendant la lecture.
Comment faire pour activer ses connaissances antérieures ? Il fait un
survol du texte (parcours rapidement le texte, les gros titres et les sous-titres,
les mots mis en évidence dans le texte-les mots surlignés, soulignés, en gras,
l’organisation du texte) et il convient de répondre aux questions
- Quels indices le titre du document/le livre vous donne au niveau du
sujet?
- Quelle sorte de texte s’agit-il?
- Pourquoi lisez-vous ce texte? Pour vous informer ou pour vous
divertir.....?
- Que connaissez-vous déjà sur ce sujet?
- Quelles prédictions pouvez-vous faire?
2.3.3. Stratégies pendant la lecture
L’entrée dans le texte peut être suivie d’une première lecture silencieuse
au cours de laquelle on demande aux apprenants de recueillir les idées
essentielles (la compréhension globale), il s’agit de se faire une idée très
générale du texte dans son ensemble, les éléments saisis peuvent être le cadre
7


situationnel, la fonction communicative, le sujet abordé, l’intention de
communication, l’information ou l’idée principale. Une série de questions:
Qui? Quoi? Où? Quand? Comment?... peuvent être accompagnées. Et pour
répondre à ces questions, on peut appliquer les stratégies suivantes
- Interpréter les éléments visuels : Les éléments visuels (titres, sous-titres,

intertitres, illustrations) transmettent de l’information qui n’a pas besoin d’être
exprimée par écrit. Ils peuvent aussi appuyer de l’information dans le texte.
- Se servir des indices grammaticaux (temps, mode) pour mieux comprendre le
texte. Par exemple : le verbe au conditionnel exprime le fait incertain.
- Utiliser le contexte pour donner du sens à un mot nouveau : Les mots et les
phrases qui entourent les mots inconnus s’appellent le contexte. Si on
comprend l’idée générale du contexte, on devrait pouvoir deviner la
signification générale des mots.
- Interpréter les préfixes et les suffixes pour comprendre le sens d’un mot
nouveau. Par exemple
Refaire = faire de nouveau (préfixe « re » exprime la répétition)
- Segmenter la phrase : Parfois une phrase est très longue et contient beaucoup
d’information. Elle est difficile à comprendre. Dans ce cas, on enlève
premièrement l’information qui n’est pas importante, divise la phrase en petits
blocs, essaie de comprendre chaque petit bloc.
- Interpréter le sens des connecteurs comme : En basant les connecteurs, on
peut saisir la relation logique entre les phrase ou les paragraphes.
Nature des connecteurs logiques
Prépositi Adverbes
Conjoncti Conjoncti
ons, loc.
et
ons de
ons de
prépositi locutions
coordinat subordina
ves et adverbial
ion
tion
diverses

es
Relations
logiques
Cause



en effet

car

pour que,
parce que

Conséquen



aussi,

donc, et

de sorte

8


alors, par
conséquen
t


ce

But

pour, à
cette fin



que, si
bien que



pour que,
afin de, en
vue de

malgré, cependant,
alors que,
au lieu de, toutefois, mais, et,
Opposition
tandis que,
en dépit
en
or
même si
de
revanche

Condition

Comparais
on

selon

en cas de



si, selon
que



plus,
moins, à la
manière
de



ainsi que

Prépositi Adverbes
Conjoncti Conjoncti
ons, loc.
et
ons de

ons de
prépositi locutions
coordinat subordina
ves et adverbial
ion
tion
diverses
es
Nuances
argumenta
tives
Addition,
énumératio
n



Exemple



de plus,
d'abord,
et, or,
ainsi que
premièrem ni..., ni...
ent, enfin
ainsi, par
exemple


c'est-à- autrement
Reformulat dire, en
dit, en
ion
d'autres bref, en un
termes
mot



c'est ainsi
que





Alternative



soit...,
soit...

ou

soit que...,
soit que...

Gradation




également,
et même





9


en
conclusion
Conclusion pour finir
,
finalement





D’après />- Identifier l'idée principale, secondaire
L’idée principale peut être implicite, ou sous-entendue. Cela signifie
qu’elle se trouve dans le texte, mais n’est pas formellement exprimée. Il faut la
trouver selon les idées présentées dans le texte.
L’idée principale peut être explicite. Cela signifie qu’elle est directement
et clairement exprimée dans le texte.
Pour trouver l’idée principale, on peut trouver le fil commun dans les

idées du texte, dégager l’idée principale de l’introduction et trouve un point qui
appuie l’idée principale dans chaque paragraphe. C’est l’idée principale du
paragraphe.
Les idées secondaires sont les idées qui appuient l’idée principale. On
trouve les exemples, les preuves, les explications, les énoncés qui aident à
expliquer l’idée principale du paragraphe.
2.3.4. Stratégies après la lecture
Ces activités se font souvent à la maison plutôt qu'en classe. Il s'agit
d’amener les apprenants à stocker et à consolider les connaissances acquises en
vue d’utilisation ultérieure, surtout en organisant l’ensemble dé connaissances
sous forme de schémas, de tableaux, de résumés, de liste de mots-clés.
Les activités de l’après-lecture permettent aux apprenants de réagir de
manière personnelle au texte en établissant une relation entre ce dernier et leurs
propres opinions, leurs propres sentiments et leurs propres expériences. Elles
peuvent être :
- Raconter et reformuler l’information : Raconter l’information dans ses
propres mots peut aussi tirer des conclusions, analyser l’information présentée,
p. ex., les faits, les exemples, les détails, etc, noter ses observations, utiliser ses
connaissances et ses expériences, trouver une explication qui convient à ce
qu’il a lu et reformuler l’information ou paraphraser l’information. Quand on
comprend bien l’information, on peut la raconter dans ses propres mots.
10


- Résumer un texte : Résumer les idées d’un texte, c’est rédiger un texte court
et précis dans ses propres mots. Le résumé donne un aperçu des idées
principales, suit brièvement l’ordre du passage, présente les idées de façon
objective, n’inclut pas de réflexion personnelle, de commentaire ni de
jugement.
- Schématiser un texte : On peut organiser l’information sous forme d’un

tableau, un diagramme, un graphique ou une formule
- Appliquer la lecture à des situations réelles : Au quotidien, après la lecture, on
peut écrire une lettre, un article, une carte ; préparer un nouveau plat, analyser
une situation etc.
2.4. Résultats de recherche
Nous avons réalisé deux tests de 45 minutes auprès des élèves de la
classe 11e P en basant sur deux documents écrits de même genre, type et niveau
de difficulté au moment d’avant et d’après l’application des stratégies, nous
avons obtenus les résultats suivants.

Avant l’application

Après l’application

Le temps nécessaire de saisir En 10’
l’idée principale du texte

En 7’

La capacité à deviner les sens 5/15 mots
des mots nouveaux

10/15 mots

La capacité à comprendre le 50-60% du contenu du texte
contenu du texte

70-80% du contenu du te

Le temps et la répétition 20 minutes – 3 fois

nécessaires de lecture pour
répondre aux questions

15 minutes – 2 fois

La note moyenne pour les 6.75 points
questions

7.5 points

La capacité à résumer le texte le résumé insuffisant d’idées
en 5’

le résumé assuré de conte

11


En observant le tableau au-dessus, nous constatons qu’après
l’application des stratégies de la C.E, la capacité de lecture des élèves est
élevée. Leur vitesse de lecture est améliorée ; les élèves ne mettent plus
beaucoup de temps à lire le texte. En utilisant les stratégies, les élèves peuvent
saisir vite l’idée principale du texte et deviner plus de mots nouveaux. Grâce à
leur meilleure compréhension du texte, les apprenants ont bien répondu aux
questions concernant le texte et ils ont résumé suffisamment le contenu du
texte. Alors, il est clair que les stratégies ont rendu la compréhension écrite
plus efficace.
3. Conclusion et propositions
3.1. Conclusion
En classe de langue, la lecture est l’activité qui occupe une place

importante. La compréhension écrite est une des quatre compétences
considérées comme le but de l’enseignement/apprentissage des langues
étrangères. Pour l’approche communicative, la lecture est un acte de
communication et, la capacité de lire en langue étrangère est l’une des
compétences pour acquérir la compétence de communication. Les stratégies de
lecture jouent un rôle important dans la compréhension écrite.
Les élèves ont souvent recours aux stratégies de lecture habituelles qu’ils
possèdent en leur langue maternelle et en français pour traiter un texte en
français telles que la traduction, le repérage… pour traiter un texte en français.
Il leur manque d’autres stratégies importantes, c’est une des causes principales
de leurs difficultés dans la pratique de lecture. Le niveau de maîtrise, la
conscience d’utiliser et la capacité de mettre en application des stratégies de
lecture dépendent du niveau des apprenants.
Nous avons présenté dans notre étude une partie théorique de la
compréhension écrite et quelques stratégies importantes en lecture. Il y a des
stratégies appliquées à la pré-lecture, d’autres sont utilisées à la lecture et on en
apporte quelques-unes à la post-lecture. Toutes ces stratégies permettent aux
élèves de mieux comprendre le texte.
3.2. Propositions
Les stratégies ne développent pas spontanément chez tous les
apprenants. Par ailleurs, les stratégies sont très difficiles à enseigner et à
apprendre. Pour ce faire, les enseignants devraient faire attention à varier les
stratégies à acquérir et expliciter son enseignement : ils devraient suivre les
démarches concrètes et pratiquer eux-mêmes ce qu’ils enseignent. De plus,
l’enseignement-apprentissage des stratégies de lecture nécessite aussi une
longue période de temps et beaucoup de patience pour déboucher sur les
12


résultats escomptés. Une fois automatisée, les stratégies de lecture se relèvent

très rentables et efficaces : elles permettent à la fois aux apprenants de
surmonter les difficultés en lecture et d’améliorer leur performance en lecture
en augmentant à la fois la rapidité et la précision.
Il faut aussi varier l’intensité de lecture selon l’intention, ensuite, il est
nécessaire de stimuler lecture active en classe. Le choix des documents écrits
joue aussi un rôle décisif. Les documents choisis doivent assurer l’authenticité
et être varié en type et en niveau de difficultés.
Parallèlement l’enseignement et l’entrainement, il convient de proposer
les activités de compréhension écrite en groupe. Au lieu de faire les étudiants
travailler individuellement, l’enseignant les aide à travailler en groupe. Ces
activités peuvent aider les apprenants à avoir la rétroaction et à s’entraider. Les
groupes choisissent des stratégies mobilisées et évaluent leur utilisation et
tirent des expériences pour les fois suivantes.
Nous venons de présenter des stratégies pour améliorer la lecture chez
les apprenants et nous savons que notre recherche présente encore des lacunes.
C’est pourquoi, nous apprécions vraiment des remarques, des conseils ou des
contributions de la part de nos collègues pour que ce travail soit de plus en plus
perfectionné.

BIBLIOGRAPHIE
1. ADAM J.M., 1997, Les textes : types et prototypes, Nathan, Paris.
2. CIRCUREL F., 1991, Lecture interactive, Paris, Hachette
3. NGUYEN QUANG THUAN., 2002, Méthodologie de l’enseignement des
compétences communicatives, Université Nationale de Hanoï
4. TAGLIANTE Ch., 1994, La classe de langue, Paris, CLE International
5. VIGNER G., 1979, Lire du texte au sens, Paris, CLE International
6. WEISS J., 1981, Modèle développemental et inférentiel de la lecture,
Université de Lausanne.
7. />13



XÁC NHẬN CỦA THỦ TRƯỞNG ĐƠN VỊ

Thanh Hoá, ngày 05 tháng 05 năm 2018
Tôi xin cam đoan đây là SKKN của mình viết,
không sao chép nội dung của người khác.
Người viết

Nguyễn Thị Hoài Trang

14


15



×