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Annales du Musée d''''histoire naturelle de Marseille 07

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ANNALES
DU

MUSÉE D'HISTOIRE NATURELLE
DE MARSEILLE
PUBLIÉES AUX FRAIS DE LA VILLE
sous LA

des Professeurs G.

DIRECTION

VASSEUR

Conservateurs du

Fondateur

:

Professeur

et

A.

VAYSSIÈRE

Muséum

A.- F.



MARION

TOME VU

SECTION DE GÉOLOGIE
DIRIGÉE

par

le

Professeur G.
1901



VASSEUR

1902

MARSEILLE
TYPOGRAPHIE ET LITHOGRAPHIE MOULLOT
24-26,

Avenue du Prado, 24-26

1902

FILS AÎNÉ




ANNALES



ANNALES
DU MUSÉE D'HISTOIRE NATURELLE DE MARSEILLE.
Tome VU



GÉOLOGIE

DESCRIPTION
DES

FAUNES ET DES GISEMENTS
DU

CÉNOMANIEN SAUMATRE OU D'EAU DOUCE
DU MIDI DE
Par
Docteur es sciences, Piépaiateur

et

J.


FRANCE

LA

RKPELIN

Professeur libre

à

b

Faculté des Sciences de Marseille

MARSEILLE
TYPOGRAPHIE ET LITHOGRAPHIE MOLLLOT
24-26,

Avenue du Prado. 24-20

1902

FILS AÎNÉ



AVERTISSEMENT

Nous nous proposons de


dans ces Annales une
paléontologiques relatives au

faire paraître

série d'études stratigraphiques et

Midi de la France.
Les remarquables travaux de Matheron ont déjà fait connaître
partiellement les faunes si intéressantes que renferment les
divers terrains de la Provence mais ces publications restées
inachevées laissent aux géologues de cette région le devoir de
compléter la description des formes nombreuses et encore inédites que recèlent les importantes collections dont nous pouvons disposer.
L'acquisition que vient de faire la ville de Marseille des précieux matériaux paléontologiques réunis par Matheron, nous
permettra, non seulement de reproduire les types de cette collection dont les figures sont insuffisantes, mais encore les espèces
nouvelles que l'illustre géologue se proposait de décrire.
;

Nos recherches personnelles

et la

préparation souvent délicate

des fossiles fourniront d'ailleurs à nos études de nouveaux

éléments.

Le premier travail que nous insérons ici et qui est l'oeuvre de
M. Repelin, vient très heureusement combler une importante

lacune dans les connaissances paléontologiques relatives à
l'étage cénomanien, en faisant connaître la faune si remarquable


que renferment les dépôts de cet âge appartenant au faciès saumâtre et lacustre désigné sous le nom de Gardonien.
La suite de nos publications comprendra la description faite
par M. Repelin des fossiles encore mal connus que présente
l'horizon des couches ligniteuses du Plan d'Aups, et en second
lieu, le travail que nous préparons sur les faunes crétacées et
tertiaires

de la puissante série fluvio-lacustre du bassin de Fuveau

etd'Aix.

nous ajoutons à ces études la description de la faune saumâtre que l'on rencontre dans le Turonien supérieur de Provence, cette œuvre embrassera, dans son ensemble, la paléontologie des formations saumâtres et lacustres qui donnent à la série
Si

provençale

le

plus puissant intérêt.

G.

VASSEUR


AVANT- PROPOS


Nous avons tenu

à faire précéder notre travail des

notes laissées par Matheron, aussi bien pour rendre
à la

mémoire de

lui revient

Nous

dans

ce savant,
la

que pour

quelques

hommage

faire connaître la part

qui

publication de cet ouvrage.


diviserons donc cette étude en deux parties

:

la pre-

mière sera formée de l'œuvre posthume du Maître, c'est-à-dire
de toutes les notes manuscrites qu'il a laissées
rattachent

qu'au

Gardonien

;

la

et

qui ne se

seconde comprendra notre

Description des Faunes et des Gisements Gardoniens.

Nous avons

utilisé


pour l'exécution des planches de cet

ouvrage un certain nombre de clichés
savant provençal.

et

Nous indiquerons au

de croquis
fur et à

faits

par

le

mesure dans

nos descriptions celles des ligures qui ne sont pas entièrement
notre œuvre.

J.

REPELIN.




PREMIÈRE PARTIE

NOTE
SUR

LES

MOLLUSQUES FOSSILES DES GISEMENTS GARDONIENS
DU

MIDI

DE LA FRANCE

PAR Philippe

MATHERON

(ŒUVRE posthume)



NOTE
SUR LES

MOLLUSQUES

GARDONIENS

GISEMENTS


DES

FOSSILES

DU MIDI DE LA FRANCE

MATHERON

PAR Philippe

fŒl'VRE posthume)

Une circonstance indépendante de ma volonté ne m'ayant pas permis d'aller
me rallier à la Société Géologique de France, pour faire, de concert avec elle,
l'excursion aux mines de Simeyrols, je crus devoir porter à la connaissance de

M. Arnaud,

qui présidait

réunion, les conclusions auxquelles m'avait conduit

la

eu l'obligeance de m'adresser en

l'étude des fossiles

du Sarladais,


communication,

auxquels étaient venus se joindre quelques échantillons de

même

et

provenance, que

je tenais

qu'il avait

de

la libéralité

de

mon

savant et regretté ami

Tournouer.
Cette étude, attachante à plus d'un
tout ce qu'elle paraissait promettre

;


car

ne m'avait cependant pas donné

titre,
si

d'une part

j'étais

parvenu à restaurer

une vingtaine d'espèces provenant, presque toutes, de l'intéressant gisement
d'eau douce de Simeyrols, de l'autre je n'avais pas pu savoir de quelle nature
et

de quelle importance étaient

avis, exister

et

entre

le

de Mondragon


les liens

paléontologiques qui devaient, à

Gardonien du Sarladais

(i).

A

et le

Gardonien type de Saint-Paulet

cet égard, je n'étais arrivé qu'à des

peine entrevus, c'est-à-dire à des doutes

et

mon

rapprochements à

à des incertitudes, que seules de

nouvelles découvertes pourraient probablement faire évanouir.

En


cet état de

en faveur de

la

la

question,

tâche que

offices, à l'effet d'obtenir

je

ne pouvais manquer de

je

m'étais imposée,

de sa bienveillance

et

Société Géologique de France réunis à Sarlat,
sujets d'étude

Dans


le

de

de M. Arnaud,

continuation de ses bons
celle des

membres de

ils

allaient se livrer sur divers points

courant de cette note,

Gardonien de Saint-Paulet.

je désignerai

la

communication des nouveaux

comparative que ne pouvaient manquer de mettre en lumière

explorations auxquelles


(i)

la

la

solliciter

les

du Sarladais.

ce Gardonien type par la

dénomination






10

Grâce aux obligeantes communications de
ces nouveaux sujets d'étude ne m'ont pas fait
mens du

que

Sarladais.


du Gard

lignitifères

de Mondragon,

et

champ d'observation, que M. Zurcher
en explorant

avait recueilli

dans

le

département du Var,

spécimens

tion quelques

gardonien,

(Aude)

j'ai


le fruit

temps,, à travers les

le

d'autant plus agrandi

me

mon

confier tout ce qu'il

qu'il avait recueillis

est

venu mettre à

dans un

ma

disposi-

gisement, également

petit


eu i'occasion d'observer aux environs de

avait

qu'il

aux spéci-

gisements gardoniens qui existent

que M. Depéret

et

les réunissant

dans

a bien voulu

petits

les trois

En

Zurcher,

et


aux fossiles qui ont été

faites,

j'ai

Arnaud, Mouret

défaut.

j'avais déjà étudiés, et

des excursions qu'à diverses reprises

couches

MM.

Fontfroide

(I).

mes yeux, que

C'est à l'aide de ces divers matériaux, ainsi réunis sous

étude comparative des gisements gardoniens du

entrepris une


Midi de

j'ai

la

France.

Cette étude emprunte

à la

nouveauté du sujet dont

elle fait l'objet,

une phy-

sionomie particulière qui n'est pas dépourvue d'intérêt. Elle n'est pas encore
terminée, mais

je

moment

puis cependant en faire connaître dès ce

les princi-

pales conclusions.


Tel est

le

but de

présente note.

la

Les gisements gardoniens dont

de

il

est

question dans cette note sont au

se séparent en deux groupes

six. Ils

Premier groupe.
tion lacustre

saumàtres


ou



Gisements qui présentent

fiuviatile et

Le Sarladais.



— Gisements

ches d'eau saumàtre

à la fois des

Sai.n't-Paulet.
ofi'rant

uniquement

à l'observation

Ceci reconnu, on constate

Que presque

dans


les

velles
2"

Que

la

les

le

Var.

:

toutes les espèces de mollusques qu'on rencontre fossiles

couches d'eau douce

pour

des cou-

:

TuRBEN. Le Revest et Tourris. dans
Fontfroide. dans l'Aude.


i"

couches de forma-

des couches déposées dans des eaux plus ou moins

:

Deuxième groupe.

nombre

:

science

et

dans

les

couches d'eau saumàtre, sont nou-

:

couches d'eau saumàtre de

l'un et


de

l'autre

des deux groupes

précités se rattachent manifestement entre elles par des liens paléontologiques

(

1

)

Ce

petit

gisement a éciiappé à

à Rudistes qui existent

mon

dans l'intéressante

observation lorsque je suis
localité de Fontfroide.


allé

;

explorer les couches


1 1

;"

Que

malgré

la

grande



indéniable différence qui paraît les séparer, les

et

deux faunes respectivement afférentes aux couches d'eau douce du Sarladais
de Saint-Paulet. se rattachent cependant

elles


aussi Tune à

et

l'autre par des liens

paléontologiques.

Pour que
il

puisse indiquer quelle est

je

indispensable que

est

tiges ont tout d'abord

Dans
fallu

je

fait

nature et l'importance de ces liens,


la

l'objet

mettre souvent en pratique

ce sens surtout

la

paléontologie, je

spécimens dont

plupart des ressources

la

me

d'incertitude. D'après cela,

de nouvelles explorations,

est

il

la


l'art

met à

m'a

la dis-

ne tenir aucun compte des

restauration

auraient pu être entachées

la

permis de croire que

liste

que

qu'il

suis appliqué à

déterminaticm et

la


ves-

les

d'une étude purement zoologique.

cette étude, qui a été assez laborieuse, en

position de

animaux dont

fasse connaître la nature des

de ma part

tôt

ou

tard,

à la suite

des espèces restaurées qui figure dans

le

tableau qui va suivre acquerra une certaine extension.


Les espèces nouvelles ou déjà connues qui figurent sur ce tableau y sont

dis-

posées en deux séries respectivement afférentes aux deux sortes de dépôts d'eau

douce

et

d'eau saumâtre. et

comme

presque toutes sont nouvelles

séquent encore spécifiquement innomées, chacune

numéro d'ordre

qui sert autant à

la

désigner, dans

le

d'elles


et

par con-

correspond

à un

discours, qu'à faire con-

naître son gisement, lequel est indiqué par la répétition

de ce numéro d'ordre

dans l'une ou dans plusieurs colonnes du tableau.

Les noms
qui ont

et les

donné

signées à

la

lieu

suite


numéros d'ordre qui sont
de

ma

affectés d'un astérisque sont ceux

part aux annotations explicatives qui se trouvent con-

du tableau.


TABLEAU
DES

MOLLUSQUES FOSSILES DES GISEMENTS GARDONIENS
DU MIDI DE LA FRANCE


..

DORDOGXE

GARD

tT

VAUCLUSE


UJ
ûi

NOMS

Q
ai
O
b

o

J

DES

O
ai
•LU

GENRES

Bithynia.

S
3

.

29


2y

»

...

30

30

»

.

.

.

.

3'

3'

Hydrobia.

.

.


32

32

Valvata.

.

.

35

33

34

34

.

...

>^

Melania.

.

.


>>

.

.

.

y

.

.

.

.

.

»

.

.

.

.


»

.

.

.

.

»

.

.

.

55

36

3''

37

37

38


38

39
40

39
40

4''

Paludomus'
»

»

Neritina

35

42

42

43

43

44
4S'

46*

44

47

47
48

1

45

46

.

.

.

.

.

.

So

50


>*

.

.

5'

5'

->

.

.

52

52

»

.

.

»

.


Cyclas

Cyrena*

49

49

Corbicula*

»

48

.

5 5
.

53

54

54

55

55


56

56

57
58

57

58

59

59

60

60

5i

61

»

62

62

>>


<^3

04
»

Unio

64
b5

'55

66

.66

VAR

AUDE




I-l

TABLEAU
DES

MOLLUSQUES FOSSILES DES GISEMENTS GARDONIENS


DU MIDI DE

ll:

NOMS
DES

GENRES

Mollusques des couches
d'Eau saumàtre
Natica
»
Turritella'
\^

»

Cassiope

"

»
>*

»
\%

Nerinea*

»>

»

Astralium

?

Trochus
Cerithium
>)

»

»

'

LA

FRANCE


1



DORDOCXE



GARD

ET

\AR

VAUCLUSE

NOMS
DES

O
GENRES

z

Cerithium

.

.

87

.

Corbula

88


88

89

89

qo

90

»

01

91

»

1)2

92

»

95

93

»


94

94

»



95

Neœra

Cardium

.

.

07
98-

.

'>

....

>v

....


Cyprina"
»

»

v>

98
99
100

101

lOI

102

102
103

10^
104-

104

105-

105


Avicula

107-

Gervillia

108'

Pecten (lanira)

109'

Ostrea

I

»

97

98

99

lOO

Anoniia

97


100

Lucina

\\

96

9(3
'

106
107

108
109

10'

I

10

III'

1

1

1


10

112"

1

m*

"3

114

12

AUDE




i6

-

NOTES EXPLICATIVES

Pyrgulina,

— Les caractères que présentent


nov. gen.

de petites coquilles

n"

4 et n"

me

'-,,

paraissent justifier

deux espèces

les

création d'un genre

la

nouveau.

Ces

coquilles diffèrent des hulimcs par leur forme turriculee subcylindrique et

de leur ouverture. Le labre


par les bords bien moins inégaux

tranchant et non plus ou moins épaissi

ment probable que

Ces

dans

les ciciciiles.

11

mince

est

extrême-

et

pas operculées.

les pyrgiilines n'étaient

coquilles sont très

Nisopsis,


comme

est

abondantes à Simeyrols.



nop. gen.

Petites coquilles

présentent

qui

la

plupart

des

caractères du genre Niso.

— Sous toutes réserves,

Ampullaria.
coquilles n" 25,

Le


2() et

27.

et qui est figuré

dans

les

la fois

dans

XIV,

t.

;

i

pi.

Dumas, 1876

E.

),


ic;,

i.

Sarladais et dans les

le

(2)

i-O (3).

couches

ligniti-

de Saint-Paulet.

Melania.
laquelle, en

espèce
Je

Serres, 1829

Annales du Muséum,

Cette espèce se trouve à

fères

M. de

Ampullaria Faujasi.

n" 2^ est

maintiens dans ce genre les trois

je



Len''4i

l'ai

Dumas

1876. E.

est figurée

est

Melania pyramidala. M. de Serres, 1829

(4), à


nom de Melania

Cette

a

Ann. du Mus.,

donné
t.

vainement cherchée dans

Paludomus ?
Mél.vvens

iurbino'ides

— Je

le

XIV,
le

pi.

19,

f.


i

i-i 2

Faujasi

C^].

i6j.

Gard.

place provisoirement dans ce genre les espèces de

qu'on trouve dans

le Sarladais et à

Saint-Paulet.

(1) Géognoiie des terrains tertiaires, 1S29, p. 1S7.
(2) Statistique géologique

du Gard.

(3) Notice sur une mine de charbon
t.

XIV.

(4) Loc. cit. p. 187.
(5) Loc. cit. p.
(6) Loc. cit.

pL

427

et

19,

f.

462.
11-12.

2'"= partie,

1876, p. 427 et 462.

du Gard, par

Faiijas

de Saint-Fond,

1809, Ann. du Mus.,



Deux

Trois de ces espèces sont spéciales au Sarladais.

autres appartien-

nent au gisement du département du Gard.

Le
a

n"

46

est

Melania vcntricosa, M. de Serres, 1829

donné en 1876

nom de Melania

le

Cette petite coquille est figurée

Je ne

l'ai


Cyrena
trouvé, dans

.4

Faujasi

(

Dumas

à laquelle E.

(2).

Mus., 1809,

««. du

1),

t.

XIV,

pi.

i(),(.


7-10.

pas trouvée.

et Corbicula.
le

Sarladais, le

gisement de Saint-Paulet.

le

Sous ce rapport,

moindre vesiige d'une cyrène ou d'une corbicule,

deux genres, ce dernier surtout, sont largement

tandis qu'au contraire ces

représentés dans

— L'observation constate qu'on n'a pas encore

paraît

il

donc


exister entre ces

deux gisements gardoniens

une différence radicale.

La présence, dans

couches

les

de Saint-PauIet, d'une douzaine

lignitifères

d'espèces du genre Corbicula, vestiges d'une population d'eau douce très nombreuse, est un
l'histoire

de

la

intéressant,

fait

non seulement


à

cause de sa nouveauté dans

paléontologie locale, mais aussi et surtout en ce

qu'il

son contingent de lumière dans l'étude du régime des eaux qui ont
la

apporte

jadis

baigné

contrée.

A

cet égard,

coquilles

noter que lorsque

est à

il


vent ces corbicules,

je

découvris

le

gisement où se trou-

constatai qu'à leurs vestiges n'étaient jamais mêlées des

je

du genre Cyrena, c'est-à-dire que

les

deux genres Cyrena

et

Corbicula

s'excluaient mutuellement.

Je reviendrai bientôt sur ces divers

Pour

que

le

moment,

je

l'on rencontre

me borne

dans

le

faits.

à ajouter

que toutes ces cyrènes

gisement de Saint-Paulet, sont nouvelles pour

science et que, conséquemment, c'est

par erreur que E.

reconnaître dans l'une d'elles Cvrcna globosa Matheron 1842


Turritella.
dais et à



Turben

et corbicules

Les deux

turritelles

n" bq

et

Dumas

(;)

a

la

cru

4!.

70 se trouvent dans


le

Sarla-

(Var).

Les spécimens du Sarladais sont absolument semblables à ceux de Turben.

Cassiope.



On

n'a pas trouvé dans le Sarladais la

genre, qui esi au contraire largement représenté à
Fontfroide.

(i) Loc. cit. p. 187.
(2) Loc. cit. p.

427

(3) Loc.

427

cit.


p.

(4) Catal. iiiéthod.,

et 462.
et

468.

1842,

pi.

14,

f.

12-13.

moindre trace de ce

Mondragon,

à Tourris et à


.

.



Les



i8

espèces de ce genre qui figurent dans

six

tableau ci-dessus sont

le

nouvelles.

Les quatre n" 72, 73, 74

et 7;, se trouvent à

N"

72. Espèce dont on se fait une
privé de son canal.
Renauxi

Cassiope (Turrilella) Renauxi
Cassiope


Renauxi

du Midi de

(Turriiella)

pas plus à

On

France.

la

variété gibbeuse

du

[2).

une espèce

est

très

abondante dans

trouve presque


la

le

Santonien supé-

toujours avec

Cassiope

Coquandi d'Orbigny. 1843 ^l). Ces deux espèces ne se trouvent
Mondragon que dans les autres gisements gardoniens.

Dumas

C'est donc à tort que E.

gardonien de Mondragon

N° 74

suppose un Cerifhium

l'on

que d'Orbigny a considérée comme une

73. Espèce


rieur

si

1

1



Mondragon.

juste idée

(4) cite

le

gisement

(5).

sont deux espèces de

et n° 75

ces deux espèces dans

taille


moyenne

qui ont l'une et l'autre

quelques rapports avec un Cassiope encore inédit qu'on trouve souvent dans

le

Santonien supérieur avec Cassiope Coquandi.

N"76. Espèce
d'Orbigny, 1845

qui a bien des rapports avec Cassiope {Turrilella) Requieni

du gisement de Tourris.

(6). Elle est

N° 77. Espèce qui a bien des rapports avec

M. Depéret

Nerinea.

trouvée dans

l'a

N° 78. Coquille




très allongée,

milieu.

Du

très petite taille.

presque cylindrique, à tours de spire légère-

Revest.

petite coquille à tours

de spire étages.

De



Sept espèces dont une seule se trouve dans plusieurs gise-

ments gardoniens. C'est celle qui porte
Avant de passer

à


Loc.

cit.

(3) Loc. cit. p. 44. pi. 132,

f.

pi-

231.

f.

(7).

ne puis oublier de dire

qu'au courant

^-

t.

-• P-

dune

informé M. Sarran d'Allard que
V. Bull. Soc. Géol., 3' série,


me

2.

p.

427

et

461

rectifié cette erreur, Bull. Soc. Géol.,

(6) Pal. Fran. T. crét., 1843,

qu'il

1-3-4.

du Gard, 2" partie. 187b,

M. Sarran d'Allard a
parait

373-

8;


je

2.

f.

11

2, P-

^-

p. 41, pi. 152,

(4) Stat. Géol.

le n"

une autre annotation,

(1) Pal. Fran. T. crét., 1843.

(7)

Saint-Paulet.

Fontfroide.

Gerithium.


(5)

De

80. Coquille en cône très allongé, à tours de spire très courts et carénés

au milieu.

(2)

et 75

74

gisement de Fontfroide.

— Trois espèces de

ment excavés au

N° 79. Très

le

les n"'

je

45' pl- '?2,


lettre qui

y

série,

t.

12, p.

613.

5-b.

ne pouvait pas manquer de rester inédite,

décrirais cette

12. p. (ix"^.

t".

espèce sous

le

j'ai

vocable Cerifhium Julieni.




peu probable que

paraît

Dumas

par E.

i) soit

f

— Je

Cardium.

Cenlhnun qui figure sur

le

en

effet le Ccrifhiiim



Pal. Fran. Terr.


N"

crét.,

N° 104. Espèce
d'Orbigny, p. 105,



(2).

les C(ju-

Espèce voisine du Cvprina consohriim dOrbigny,

101.
t.

donnée

fossiles

trois sont nouvelles.

278,

p. 107, pi,

3.


f.

Du

;-4-^-t>.

Revest.

plus grande ayant bien des rapports avec Cvprina
pi.

277,

i'.

ohlonga

1-4.

Espèce moins grande que

105.

de

la liste

Matheroni d'Orbigny, 184^

ne connais que trois espèces de ce genre dans


ches du Gardonien. Toutes

Gyprina.



10

précédente

la

et

moins obiongue. Ces

deux dernières de Mondragon.



Avicula.
Lamarck, de

pi.

25,




i-j, et

f.

Espèce qui

107.

Méditerranée.

la

Gervillia.



N

Du

a des rapports

avec Avkula Tarcntina

Sarladais.

C e%i GervilUa Renauxi Matheron,

108.


Pal. Fran. Terr.

créi,

t.

;,

pi.

Elle

398.

1842, Catalogue

du gisement

est

gardonien de Mondragon.

Pecten
Ostrea.
pi.

43,




I

f.

I

1

crét.,



t.

64;,

3, p.

pi.

446,

f.

4-6.

Du

Revest.


N" iio. Osfrea lignitarum Coquand, 1869, Monogr..

1-16. Sarladais,

p.

155.

Connaux, Saint-Paulet. Mondragon.
d'Orbigny, 1846. P. F. T.

II. Osfrea flabellala

Sarladais,

N'

g.Janira). N" 109. Fragment de Ji^w/ra alpina d'Orbigny, 1846,

[s.

Pal. Fran. T.

crét.,l. ;. p.

71-.

pi-

47


5-

Le Revest.

12. Ostrea

Eumenides Coquand, 1869, Monogr.,

p.

1

3

;, pi. 4(1,

i".

10-12.

Saint-André-de-Goudargues, Mondragon.

N° 113. Ostrea Vardonensis Coquand, 1809, Monogr.,

p.

i

:;4. pi.


4;.

f.

i-io.

De Mondragon.
En résumé, on

voit

que sur

les

114 pièces qui figurent dans

dessus, 9 seulement sont connues, savoir

N"

M. de
Melania pyramidata M. de

25. Ampullaria Faiijasi

N" 41.

:


Serres, 1829.

Serres, 1829.

N° 4Ô. Paludomus (Melania) ventncosa M. de Serres, 1829.
N" 118.

Gervillia Renau.xi MdX\\evon, 1842.



109. Janira alpina d'Orbigny. 1846.

N"

1

10. Ostrea lignitarum

(i) Stat.

GèoL du Gard.

Coquand, 1869.

2' partie,

(2) Pal. Fran. T. crèt.. 1843,


t.

1876. p. 427 et 467.

2. p.

379,

f.

7.

le

tableau ci-




20

N"

III. Oslrea flabellata d'Orbigny, 1846.

N"

112. Ostrea




115. Ostrea Vardonensh

Toutes

E unie nides Coquand,

les autres

1869.

Coquand, 1869.

espèces, ou nombre de

tribuées ainsi qu'il suit

lO";,

sont nouvelles. Elles sont dis-

:

Gastéropodes terrestres

9

I

Couches


Gastéropodes d'eau douce pulmonés
j

douce

d'eau

.15

Gastéropodes operculés.

21

Acéphales

18

(

Gastéropodes

23

\

Acéphales

19


)

'

[

Couches
saumàtre

d'eau

\

Espèces nouvelles

105

Espèces connues

Nombre
Ceci posé,

des espèces figurant au tableau

de déterminer quels sont

s'agit

il


les

qui existent entre les divers gisements gardoniens
la

9
114

rapports paléontologiques

dont l'étude

fait

l'objet

de

présente note.

COUCHES D'EAU DOUCE
A

première vue,

faunes d'eau douce du

les

semblent étrangères l'une à


Dans

première, en

la

acéphales

(

i),

Saint-Paulet,

l'autre.

effet,

ne figurent

Sarladais et de

à

l'exclusion

presque absolue de mollusques

que des gastéropodes, tandis que dans


la

seconde,

ceux-ci sont à peine représentés au milieu d'une population nombreuse des

genres Cyrena

et

Corbicula

.

Cependant, malgré cette différence, ces deux

faunes se rattachent l'une à l'autre

Ampidlaria Faujasi

M. de

Serres.

par deux espèces d'Ampullaires

:

1829. et n" 26, une autre espèce


N'25,
encore

innomée. Ces espèces, dont on rencontre en divers points du Sarladais, des

spécimens absolument identiques à ceux qui existent à Saint-Paulet, se trouvent aussi à Simeyrols associées, à

(i)

On

rencontre dans

le

l'état

d'empreintes en creux, dans une

même

Sarladais, à Simeyrols, quelques rares vestiges de petites coquilles

bivalves qui sont absolument indéterminables et qui appartiennent très probablement au genre
Cvclas.


gangue


avec

(i).

donnent à

plupart des autres gastéropodes qui

la

la

faune
luJ

d'eau douce du Sarladais une physionomie toute particulière.

COUCHES D'EAU SAUMATRE
Les couches d'eau saumàtre du Sarladais se rattachent à celles de SaintPaulet par

le

Cerithium n° 83 et par ÏOstrea lignitarum n"

chent à Turben par

deux Turritelles

les


n"'

69

70

et

;

i

fabellata et par les deux espèces de Cardiuin n" 97 et 98
à Tourris par le Cerithium n" 83, lequel

Paulet

et

conséquemment

97

;

se ratta-

elles

;


sert

enfin, elles se lient

de

lien

entre Saint-

Tourris.

Enfin, le Revest qui se rattache au Sarladais par les
n"'

10

au Revest, par ÏOsfrea

et 98, se lie à

En résumé,

les

Tourris par Naiica




68

deux espèces de Cardium

(2).

cinq gisements d'eau saumàtre que

je

viens de passer en revue

se rattachent entre eux par huit espèces de mollusques.

Les considérations qui précèdent
les

suffisent

pour

gisements d'eau saumàtre, qui datent d'une

faire

comprendre comment

même époque

présentent cependant entre eux de notables différences, mais


pas être invoquées pour expliquer
qui existent entre

A
et

la

les différences

paléontologique,

ne peuvent

elles

profondes, presque absolues,

faune d'eau douce du Sarladais et celle de Saint-Paulet

cet égard, l'examen attentif des circonstances qui se rattachent à

(5).

position

la

au groupement des vestiges des animaux qui figurent dans ces deux faunes


avec leurs congénères du

monde

actuel, peut seule

Mais avant d'entreprendre cette étude,

il

donner quelques indices.

est important

de noter

qu'il

est

acquis à l'observation que les deux gisements d'eau douce auxquels se rapportent

respectivement ces deux faunes, ont été préexistants aux couches d'eau

saumàtre.

Il

suit


de

là,

que lorsque

à un

moment donné des

par des eaux douces ont été envahies par les eaux de

cément éprouvé de

le

la

surfaces baignées

mer, celles-ci ont for-

douces une action réciproque,

part des eaux

et

que de


la

sorte est survenu un nouveau régime des eaux qui s'est substitué au régime

d'eau douce qui existait avant l'invasion des eaux salées.

(i) Cette

gangue consiste surtout en un

odeur bitumineuse par frottement
(2) Les

calcaire

et qui est

grands rapports qui existent entre

deux espèces du même genre n'" 74
que ces deux gisements doivent se
conque. Mais

comme

c'est la

de Fontfroide dans l'exposé


et 75,
relier

noirâtre ou gris, très compact, très dur, à

entièrement soluble dans l'acide chlorhydrique.
Cassiope n" 77, qui vient de Fontfroide, et les

le

qu'on trouve à Mondragon, permettent de supposer
l'autre par

l'un à

une hypothèse,

j'ai

comparatif que

une attache paléontologique quel-

cru devoir ne tenir aucun compte du gisement

je

viens de faire des autres gisements d'eau

saumàtre.

(3) Cette question trouvera sa place dans l'examen comparatif des

deux gisements.

L

i

L>

:


×