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Histoire naturelle des insectes 03

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HISTOIRE NATURELLE

DES INSECTES.
TOME

V.


ÇL

202351

DE l'imprimerie DE CHAPELET,
rue de Vaugirard

,

u° y.


HISTOIRE NATURELLE

DES INSECTES,
COMPOSÉE
d'après

KÉAUMUR, GEOFFROY, DECÉER

ROESEL, LINNÉ, FABRICIUS
Kt


les

,

meilleurs Ouvrages qui ont paru sur cette partie;

RÉDIGÉS SUIVANT LA MÉTHODS d'oLITISR,
KT ODNÉE DE FIGVBES DESSINÉES d'APBÈS NATURE.

PAR
Membre

de

M.

F.

G. T.

DE TIGNY,

la Sociëtë d'Histoire naturelle

.

de Paris.

TROISIÈME ÉDITION,
Itefue , augmentée et mise au niveau des connaissances

actuelles ,

PAR. M. F. E.
MeniLrc de la Socic'té d'Hisloire naturelle de Paris
et do plusieurs autres Socidtifs savantes.

GUÉRIN,

TOME CINQUIÈME.

PARIS,
liOHET, LIBRAIRE,
AU COIN

Dli

RUE HAUTEFEUILLE,

CELLE DU UATTOIR.

1828.



HISTOIRE NATURELLE
DES INSECTES.

CLV GENRE.
CALLIDIE.
Caractères génériques. Antennes


à

peu

près de la longueur du corps, posées dans

une

cchancrure au-devant des yeux.
niiles égales; les antérieures
articles,

dont

le

premier

presque en masse;
trois articles,

dont

filifoi'oie.s

composées de quatre
petit,

et


les postérieures

le

,

— Quatre antendernier

le

composées de

dernier assez gros.

— Pé-

nultième article des tarses large, bifide, garni de
Iiouppes.

— Corselet globuleux, on rond,

gèrement

aplati.

J-iEs callidies ont,
le

corps iiUongé,


tourant

la

comme
tes

base des antennes , et

rent par les antennes
,

capricornes,

yeux échancrés, en-

article des tarses bilobé

gues

les

presque

et lé-

d'éj^ale

,


;

mais

le

ils

dernier

en diffè-

qui sont moins longrosscin- dans toute


HISTOIRE NATDRELLE

91

leur étendue, et par la forme du corselet

,

qui

arrondi

est


épines ni tubercules

:

globuleux

,

sans

,

ce caractère les dis-

tingue aussi suffisamment des lamies

saperdes, dont

le corselet est

et des stencores

,

qui ont

des

,


cylindrique,

épineux

le corselet

ou tubercule.
Ces insectes appartiennent aux
cornes et aux leptures de Linné

posent la seconde et

M.

et la

capricornes de

des

com-

troisième famille des

M. Geoffroy,

leptures de

famille


la

capri-

ils

;

quatrième

Degcer; mais

Fabricius a établi ce genre d'après

les

différences qu'il a trouvées entre les parties

de

la

bouche de

ces insectes et les

parties de ceux

avec lesquels


ils

mêmes
étaient

placés.

Les antennes des

callidies sont

presque

d'égale grosseur dans toute leur étendue

composées de onze
est

articles,

un peu plus gros ,

rondi

,

les

le


dont

le

suivans presque égaux

cylindriques

;

celles

premier

second petit
,

,

ar-

presque

des mâles sont à peu

longueur du corps,

près de

la


femelles

beaucoup plus courtes;

celles

des

elles

sont


UKS CALLIUIES.
insérées dans

à la partie antérieure de
I,a

tcte

3

une cchancrure qui

est

l'œil.


arrondie

,

large que le corselet; la

posée d'une lèvre

se trouve

inclinée

bouche

,

moins

com-

est

supérieure arrondie et

de deux mandibules courtes, cor-

ciliée;

nées, peu dentées; de deux mâchoires petites,


cornées, bifides,

grande et frangée

la division

extérieure

d'une lèvre inférieure

;

,

de quatre antennules presque égales.

et

Le

corselet est globuleux

aplati supé-

,

rieurement dans quelques espèces

,


arrondi

sur les côtés; l'écusson est arrondi posté-

rieurement.

Les élytres sont un peu convexes dans
les

espèces dont le corselet est arrondi, et

aplaties

dans

les

autres; elles sont de la lon-

gueur de l'abdomen
ailes

,

et

recouvrent deux

membraneuses.


Les pâtes sont assez longues
grosses et renflées

gues

deux

,

,

les

,

les cuisses

jambes minces

,

lon-

presque cylindriques, terminées par
petites épines

quatre articles,

;


les tarses

les trois

composés de

premiers des pâtes

antérieures et intermédiaires sont presque


,

histoihk naturelle

4

d'égale longueur
bifide

larges

,

,

troisième esc

le


quatrième

et reçoit le

,

;

premier

le

article des pales postérieures est très long

cylindrique, les suivans ne diffèrent pas de

ceux des autres pâtes

tous ces tarses sont

;

garnis en dessous de poils fins et serrés.

On trouve ces insectes au printemps et pendant une partie de
le

l'été

,


dans

tronc pourri des arbres

guin

et

quelques espèces sont

tiers;
telles

,

que le

,

les forets

dans
si

les

,

sur


chan-

abondantes,

callidie testacé et le callidie san-

qu'ils font

arbres, surtout

le

un

tort considérable

aux

dernier, qu'on rencontre

quelquefois par centaines ces insectes, ainsi
que tous ceux de cette nombreuse famille, font
:

entendre un petit bruit en frottant

la partie

postérieure de leur corselet sur l'écusson


dans l'accouplement
dos de
celle-ci

la

femelle

dépose

ses

;

le

mâle

;

est placé sur le

l'accouplement

après

œufs dans

le


bois, qu'elle

perce à l'aide d'une tarière dont

elle

est

pourvue.

La

larve ressemble à celle des capricor-

nes, ses pâtes sont extrêmement petites, et
ses

mâchoires

très fortes

;

elles lui

servent;


,


DES CALLIDIES.
à tracer des sillons

dans

le

5

bois

,

et à le ron-

ger; elle reste deux ans sous cette forme,

pendant ce temps
de peau

;

elle

elle

change plusieurs

passe ensuite à


l'état

phe, sur laquelle on distingue toutes

que doit avoir

parties

quoiqu'en raccourci

:

l'insecte

fois

de nymles

parfait

on peut élever ces

larves dans la farine, elles parviennent fa-

cilement à se métamorphoser en

mais on obtient rarement

nymphes


l'insecte sous

,

son

dernier état.

Ce genre
espèces

,

est

composé de plus de cent

dont on trouve une grande

en Europe. Nous donnerons

la

[)artie

description

de quelques espèces.


Le

Callidie porte-faix, Callidium

bajulus.
Il

varie beaucoup par la grandeur ; les mâles

sont presque une fois plus petits que les fe-

melles

;

ils

ont huit lignes de long ;les antennes

sont noires, delà longueur de la moitié du

corps dans

les femelles; celles

un peu plus longues;

le

du mâle sont


corps est noir, un


,

HISTOIRE NATURELLE

6

peu

aplati; la tète et le corselet sont cou-

verts de poils cendrés; celui-ci est aplati

arrondi

,

avec deux petits tubercules noirs

peu élevés sur

le

les élytres

milieu;


sont

chagrinées, légèrement couvertes de poils
courts, cendrés

;

le

dessous du corps et les

pâtes sont couverts de poils cendrés.

On
sur

le

le

trouve en Europe , dans

tronc des arbres

souvent dans

les

dans


,

maisons

virons de Paris, et

:

il

commun

les bois

,

les chantiers

,

est

rare aux en-

dans les dépar-

temens méridionaux. Selon Degéer,

il


habite

aussi l'Amérique septentrionale.

Le

Callidie rustique, Callidium

rusticum.
Il

a huit à neuf lignes de longueur,

entièrement brun;
tes

;

les

il

est

antennes sont cour-

le corselet est aplati,

avec quelques


lé-

gers enfonceraens sur le milieu; les élytres

sont finement pointillées

;

elles

lignes longitudinales élevées,
les

pâtes sont de la couleur

cuisses renflées.

peu

ont deux
saillantes

du corps,

;

les


DES CALLIDIES.

Il

7

habite l'Europe on le trouve rarement
:

aux environs de

Paris.

CalUdium

Callidie sanguin,

Le

sanguineum.
Il

a quatre à

cinq lignes de longueur

;

les

antennes sont noires, moins longues que


le

corps; la tête est noire; le corselet est

aplati, tubercule

,

couvert d'un duvet court,

d'un rouge sanguin
ties,

On

trouve en Europe

le

est très

ciiantiers

commun au
aux

;

sont apla-


dessous

le

,

dans

les bois:

printemps dans

environs de Paris

trouve souvent dans

Le

les élytres

et les pâtes sont noirs.

du corps
il

;

d'un beau rouge sanguin

les


:

les

on

le

maisons.

Callidie testacé,

CalUdium

tes-

taceum.
CalUdium variahile. Lin».
Il est

auquel

un peu plus grand que le précédent,
il

ressemble par la forme

couleur testacée


,

;

il

est

de

un peu plus foncée en


HISTOIRE NATURELLE

8

dessous qu'en dessus

seulement à

de

,

avec un peu de

la poitrine; les

longueur du corps


la

aplati

tubercule

,

;

le

;

iroir

antennes sont

les cuisses

corselet est

sont grosses et

renflées.

On le trouve en Europe il est très commun dans les chantiers, aux environs de
:


Paris

Le

,

pendant une partie de
Callidie bleuâtre,

l'été.

Callidium

fennicum.
Callidium variabile.
Il

les

est

de

grandeur du

la

callidie testacé

antennes sont noirâtres, de


du corps

;

noire

la tête est

;

la

;

longueur

le corselet

rou-

geâtre, aplati, avec quelques tubercules peu
élevés sur le milieu

bleu noirâtre

,

;


les élytres

sont d'un

finement pointillées

;

le

des-

sous du corps est noirâtre, avec l'extrémité

de l'abdomen fauve; les pâtes sont testacées,
et la partie renflée des cuisses est noire.

On
mun

le

trouve en Europe

dans

partie de

les


:

il

est très

com-

chantiers de Paris pendant une

l'été.


DES CALLIDIES.

Le Callidifi rufipède, Callidium rufipes.
Il

les

a trois lignes et demie de longueur

;

corps

,

antennes sont plus courtes que


le

Ferrugineuses à leur base, noirâtres à l'extrémité; la tète et
violet luisant,

corselet sont d'un bleu

le

un peu velus;

linement pointillées

les élytres

sont

d'un bleu violet lui-

,

sant; le dessous du corps est bronzé, luisant; les pâtes sont tcstacées, et la partie
renflée des cuisses est bleuâtre.

On

le

trouve aux environs de Paris, en


Allemagne

Le

,

dans

les bois et les chantiers.

Callidie cordonné, Callidium

liciatum.
Il

a sept lignes de longueur

les

;

sont noires, courtes, filiformes

;

antennes

la tète est

noire, couverte à sa partie supérieure de

poils jaunes

qui forment deux lignes; le

corselet est globuleux

,

noir

,

couvert dans

quelques parties de poils jaunes qui forment
des lignes longitudinales et des taches
élytres

sont

noiies

,

avec quelques

;

les


poils


10

HISTOIRE NATURELLE

courts, cendrés, jaunâtres, qui forment des

bandes transversales ondées peu marquées
,

dessous du corps et

le

;

;

sont un peu renflées.

les cuisses

Le

pâtes sont noirs

les


Callidie Bélier

,

Callidium Arietis.

a environ six à sept lignes de longueur;

Il

son

corps est noir,

avec l'extrémité des

élytres et trois bandes, dont la seconde ar-

quée vers
donien

la partie antérieure

est

jaunes

,

;


l'ab-

annelé de jaune et de noir;

les

antennes sont courtes, ferrugineuses, ainsi

que

les pâtes.

Le

Callidie arqué,

Callidium ar-

cuatum.
II

a huit lignes de longueur

sont fauves, de la longueur
tête est noire,

antennes
la


avec une ligne transversale

jaune à sa partie postérieure ,
de même couleur sur le front
est

les

;

du corps;
et
;

une tache
le

corselet

globuleux , noir, avec deux bandes trans-

versales jaunes;

les

élytres

avec quelques points jaunes à

sont noires,

la

base

,

trois


DES CALLIOIES.
bandes arquées,

et

II

l'extrémité jaune;

le

dessous du corps est noir, avec quelques
taches jaunes à la poitrine

anneaux jaune;

les

et le

,


bord des

pâtes sont fauves;

les

cuisses des quatre antérieures sont noires
et renflées.

On le trouve en Europe il est très commun dans les chantiers, aux environs de
:

Paris.

Le

Callidie

du verbascum, Callidium
verbasci.

Il

de longueur;

a cinq lignes

sont noires, plus courtes que
tête est verdâtre,


corselet

es.t

avec

les
le

antennes
corps; la

yeux noirs;

les

le

globuleux , verdâtre , avec trois

taches noires, dont une assez grande sur
le milieu, et

une

petite

de chaque côté;


élytres sont verdâtres, avec

taches noires;

le

dessous

chacune

du corps

les

trois
et les

pâtes sont verdâtres.

On
de

le

Paris.

trouve en Europe

,


aux environs


HISTOIRK NATORELtF.

12

Callidie clavipède, Callidium

Le

clavipes.
Il

un peu plus grand que

est

testacé

,

antennes sont plus longues que
est

un peu

aplati

;


le

leur base

,

il

minces à

renflées à l'extrémité.

trouve en Europe

le

les

corps;

le corselet et les élytres

sont chagrinés; les cuisses sont

On

le callidie

entièrement noir, point luisant ;


:

il

est rare

aux

environs de Paris-

Le Callidie

floral

,

Callidium florale.

les
11 a près de six lignes de longueur ;
antennes sont ferrugineuses, plus courtes
que le corps ; la tête est noire , avec quel-

ques taches jaunes;

le

corselet est globu-


leux , noir, avec deux bandes transversales
jaunes; les élytres sont noires; elles ont

quelques taches ferrugineuses à la base, et
quatre bandes transversales jaunes un peu
arquées
térieur

;

,

qui ne touchent point au bord exle

dessous

du corps

quelques taches jaunes sur

est noir,

la poitrine

,

avec
et le



,

nliS

rugineuses

,

iS

CALLIDIES.

bord des anneaux jaune

les

;

,

pâtes sont fer-

avec une tache noire sur les

cuisses.

On

le


trouve dans

ridionaux de

Le

la

,

Callidie de l'aune

Il

départemens mé-

les

France

et

en

Italie.

Callidium alni.

,


a au plus trois lignes de longueur; les

antennes sont ferrugineuses, de

du corps

;

les élytres noires

elles

la

longueur

la tète et le corselet sont noirs
,

avec

la

base ferrugineuse

;

;

ont deux lignes transversales , ondées


blanches

;

le

dessous du corps est noir; les

pâtes sont ferrugineuses

avec

,

les

cuisses

noires et renflées.

On
rope

:

le
il

trouve dans presque toute l'Euest


commun dans

les

chantiers de

Paris, au printemps.

Le

Callidium

Callidie marseillais,

massiliense.
Il

a cinq lignes de longueur

;

les

antennes

sont noires, plus courtes que le corps; la
tète est noire

;


le corselet

globuleux, noir.


,

HISTOIRE NATURELLE

l4

pointillé; les élytres sont noires, avec trois

bandes blanches
l'écusson

,

;

la

première

,

qui part de

arquée et interrompue


est

,

la

seconde est sur

le

milieu

de l'extrémité

le

dessous du corps est noir,

;

avec un peu de blanc à

la troisième

,

la

bord des anneaux blanc

noires

On

,

;

poitrine
les

près

et le

,

pâtes sont

les cuisses renflées.

le

trouve dans

les

départemens mé-

ridionaux de la France , aux environs de Paris


,

en Portugal

,

sur

les fleurs

en ombelle.

Le Callidie Stigmate, Callidium stigma.
Le mâle

a dix lignes de longueur

,

et la

femelle un pouce; les antennes du mâle sont

de

longueur du corps,

la


celles

de

la fe-

melle sont de moitié plus courtes, noires;
tout le corps est noir

;

largeur des élytres,

un peu

griné

,

le corselet est

de

la

aplati, cha-

échancré près des angles postérieurs

les élytres sont larges à la


l'extrémité
luisantes

;

,

finement pointillées

elles

;

base, rétrécies à
,

noires

ont chacune une ligne fauve

près delà suture , qui , en se joignant , forment


PI.

1

%
,T


.

.

l.aiiiic (urnnloi'

4

S

&

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S(,Muoro

l>iroIorc
a/.uiH-

.

.

8-:

CaHidio Stio'iualo
Callidio


„s^

.



,

DES CALMDIES.

V

lin

renversé

triangulaire; les cuisses sont
les tarses

On

Le

Callidie usé

forme

,


à Surinam.

Callidium detritum.

,

presque aussi grand que

Il est

arqué

auquel

,

les

;

,

peu renflées,

bruns.

trouve à Cayenne

le


l5

l'écusson est très grand

;

le callidie

ressemble beaucoup par la
antennes sont ferrugineuses
il

plus courtes que

le corps ; la tcte est noire,
avec quelques taches jaunes sur le front et

une

ligne

térieure

;

de

même

le


corselet est globuleux

couleur à sa partie pos,

noir

avec deux lignes transversales jaunes les
;
élytres sont d'un brun noirâtre, ferrugineuses à

la

base

trémité jaunes;

avec

,

le

trois

bandes

et l'ex-

dessous du corps est


noir, avec quelques taches jaunes à la poitrine

,

et le

bord des anneaux jaune

pâtes sont fauves,

On
rope,

dans

les cuisses

;

les

sont renflées.

trouve dans presque toute l'Eurarement aux environs de Paris,

le

les chantiers.



HISTOIRE NATURELLE

l6

CLVP GENRE.
LEPTURE.
peine
Caractères génériques. Antennes filiformes, à
les yeux;
de la longuenr du corps, posées devant
petit.

second article très



Quatre aniennules

de
inégales, filiformes; les antérieures composées
postérieures de
articles presque égaux; les
quatre
trois.

Pénultième

garni de houppes.


article

des tarses bifide,

— Corselet un peu plus

étroit

antérieurement.

Ce genre

a été établi par Linné. M. Fale nom de lepture à une

bricius a conservé

partie

de ces insectes,

et

il

a formé ses

qu'il
genres callidium et donacia de ceux

en a séparés.


Les leptures de M. Fabricius ne sont
M. Geoffroy ; les in-

point les leptures de
sectes

que ce naturaliste a décrits sous ce

nom, sont des saperdes et des callidies de
son
M. Fabricius. Cet auteur a placé dans
de
genre lepture une partie des stencores
il
a
M. Geoffroy ; de quelques espèces
formé son genre donacia,
autres avec

les stencores.

et

il

a laissé les


,


DBS LEPTURES.

On

ty

distingue les leptures des insectes des

genres prccédens, parles antennes, qui sont
insérées à la partie antérieure de la tète

quelque distance

et

,

à

au-dessous des yeux;

par leur

tcte amincie postérieurement, et
formant une espèce de col par le corselet
un peu rétréci à sa partie antérieure , et par
;

l'abdomen légèrement arqué, un peu plus

étroit à l'extrémité qu'à

son origine.
Les antennes sont composées de

articles

,

dont

le

premier

onze

est le plus gros

le second très petit, arrondi
les suivans
;
sont plus minces à leur base qu'à leur extrémité, presque d'égale longueur; elles

sont insérées à la partie antérieure de la
tète

,

La

que

à quelque distance des yeux.
tête est

un peu

le corselet

lans,

inclinée

,

plus étroite

yeux sont ovales , sailplacés de chaque côté de la partie su;

les

périeure de la tète ; la bouche est composée
d'une lèvre supérieure , arrondie ou échancrée, ciliée; de

deux mandibules cornées,

aiguës, entières; de deux mdchoires avancées, cornées à leur base, bifides; division

intérieure courte, aiguë; division extérieure



HISTOIRE NÀTUBELLE

l8

longue , arrondie ,
rieure arrondie

Le

,

ciliée

corselet est arrondi

antérieure

;

;

d'une lèvre infé-

,

aminci à sa partie

ciliée.


l'écusson est triangulaire.

Les élytres vont en rétrécissant depuis
quelquefois est arrondie

tronquée;

elles

et le plus

,

qui

extrémité,

origine jusqu'à leur

leur

souvent

sont un peu convexes anté-

rieurement.

Les pâtes sont longues

;


renflées à leur extrémité

;

les cuisses
les

ces, cylindriques, terminées par
tites

épines

articles

;

les tarses

;

les trois

un peu

jambes mindeux pe-

composés de quatre

premiers des quatre pâtes


antérieures sont presque d'égale longueur;
le

premier des postérieures est

lindrique;
est bilobé

qué

,

le
,

très long

,

cy-

troisième de toutes les pâtes

et le dernier est assez long

,

ar-


terminé par deux crochets.

Les lepturcs volent avec légèreté
rent fort vite; on les trouve

au printemps

,

sur

et

cou-

communément,

les fleurs et les feuilles

de différentes plantes, principalement sur
la ronce et sur les haies ; elles font entendre un bruit semblable

;\

celui

que produi-


DES LEPTORES.


IQ

sent les capricornes, callidies, etc.

en frot-

,

tant le bord postérieur de leur corselet sur
la

partie antérieure de l'écusson.

Leurs larves sont peu connues
sait qu'elles

vivent dans

rissent de sa substance et

de

mais on

;

le bois

,


celle

se

nour-

de

la

ra-

cine de quelques végétaux.

Ces insectes forment un genre composé de
plus de cinquante espèces, dont on trouve
la

plus grande partie en Europe.

La Lepture

hastée, Leptura hastata.

pour

Elle varie

grandeur depuis sept


la

jusqu'à neuf lignes; tout

antennes

les

que

corps

le

;

le

corps est noir;

un peu plus courtes

.sont noires,

les élytres

rouges

,


avec

l'ex-

trémité et une tache triangulaire noires sur
le

milieu de la suture

,

qui se prolonge jus-

qu'à la tache de l'extrémité

l'abdomen
tés

;

est noir,

l'anus rouge

On

la

elle est


;

;

le

dessous de

couvert de poils argen-

les

trouve dans

pâtes sont noires.
le

midi de

la

rare aux environs de Paris.

France

:



×