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Histoire naturelle des insectes 05

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HISTOIRE NATURELLE

DES INSECTES.
TOME

VI.


LIBRAIRIE UK RORET,
UUK HAUTEFKUn.I.K

,



12,

A

PARIS.

COLLECTION
DE

MAIVUELS
FORMANT UNE

ENCYCLOPÉDIE
DES SCIENCES ET DES ARTS.
Format
Tous


Pour

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venilcnt st'parilmeiit.
les recevoir franc de port on ajoutera

les Traitffs se

par volume m-i8.

cent,

les autres

Les suivons sont en vente ;

paraî-

tront successivement.
Ma„u„l d'AlKihre.

p.r

linuD.au. Kc„l«roï.lci.

i.rnr,».ur de milliiini-


M. Tcrqurm,
Un gro. vol.

J

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ou Trnili d. l'Art d. Bilir, p.r
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M.Toun.inl,«rcliltTClo.5vol.
*Manuel d'jtrilhmiliqut démontré,, pirM. Collin. S.»i*roc
d' Arohiuclma

Manuel

Un

,

,'.':-î°°'
d. l.v.r
oro4 do
j fr. So ç.

vol.

Manuel d-Arpenlane. ou In.lru. lion .nr ..l .ri .1 M., oclu.

mruibiii do l'initilul. Uil vol.
loi iilnni p«r M. l,«iroii
i

,

iil«nili««.

UnuiiimJ

l'dilion.

Manuel de V Artificier,

tonicn.nt

le.

tvlimen. do 1. Pjrroloihni.
d «rhllerit , cl
, c.pil.ioe
Uu vol. oini de pUn-

riva.«lraillt.irel,p.r A. D. Vrrcn.ud
•ncien ilive d. l'Kcolo Polj>.cl.uiquc.

cb«.


,


,

mSTOUili NATURELLE

DES INSECTES,
COMPOSÉE
n'Ai'in's

niiAUMuii, cp.OFFnoY,

ROESEL, LINNÉ,
lit lo. nioilloiiis

nEGÉEn

l'AIlIlICIUS

,

Ouvrages qui ont poru «ur collo
iwiliis

kAdioÉB «niVAlïT lA M^THODS n'oiIVIKI»
ET OnWÉE os

PAR

KiaUBES DÏSSINÉES D'APnis KATUHE.
F.


Mombro du la

M.

G, ï.

DE XIGNY,

Socidlii d'Hialoirc naturollo

do ftrij.

THOISIÉME lÎDITION,
Iteme

,

migmtnté,

et

mi,e au „(««« des connaissance,
actuelles j

PAR. M.
Mumliro
ni

.lo


la

V. E.

Sociiftrf

GUÉRIN,

«l'ilisloiro

noluirllo de l'nin

du pluaiour» aulrej SocWti's

TOME

«avniiU's.

SIXliiME.

PARIS,
UORET, LIBKAIRE, RUE HAUÏEFEUILLE,
AU roiN DU

<;ki,i.k

nu IlATTOin.

1828.



pL

202352


HISTOIRE NATURELLE
DES INSECTES.

ORDRE CINQUIÈME.
LES ORTHOPTÈRES.

CARACTÈRES DES GENRES
DE l'ordre des ORTHOl'TÈRES.

G. Blatte.

Antennes
yeux

;

longues, sétacées, posées sous les

articles

nombreux

,


très courts et

peu

distincts.

Quatre antennules filiformes;

un peu plus longues

ri(;ures

,

les

anté-

composées de

cinq articles, dont les deux premiers très
courts

égaux.

;

les postérieures


de

tiois,

presque


nlSTOIBE NATURELLE

2

Cinq

articles

aux

tarses des quatre pâtes

postéantérieures, et quatre à ceux des
rieures.

Pâtes propres à la course.

terminé par deux appendices

Abdomen
très courts.

G. Grillon.

entre
A-ntennes longues, sétacées, posées
articles nombreux, très courts,

yeux;

les

peu

distincts.

Quatre antennules filiformes, les antécomposées de
rieures une fois plus longues,
très court; les
cinq articles, dont le dernier

postérieures de trois.

second
Trois articles aux tarses, dont le
très court.

Abdomen

terminé par deux appendices

longs , sétacés et distincts.

G.

Antennes
très

très

nombreux

Quatre
rieures

,

Sauterelle.

longues et sétacées

;

articles

courts et peu distincts.

antennules inégales;

les

anté-

un peu plus longues, composées de


cinq articles presque cylindriques

,

dont

les


DES OnTHOPTÂRES.

3

deux premiers très courts ; les postérieures de
trois.

Quatre

articles

Abdomen
queue

aux

tarses.

terminé par

tranchante,


une espèce de
dans

pointue

et

les

femelles.

Patcs propres à sauter.

G. Mante.

Antennes sétacées de longueur moyenne
,

posées entre les yeux; articles courts,

breux

et

peu

Quatre antennules
égales; les antérieures


filiformes,

articles

aux

presque

composées de cinq

articles, les postérieures

Cinq

nom-

distincts.

de

trois.

tarses.

Pâtes antérieures armées de piquans et

d'un onglet très fort et très aigu.

Abdomen


simple.

G. Tnixale.

Antennes

courtes,

ensiformes;

articles

courts et distincts.

Quatre antennules inégales
les

,

filiformes

antérieures composées de cinq articles

;

,


HISTOIRE NATURELLE


4

dont

deux premiers

les

tres longs
les

,

un peu

très courts

,

au-

les

renflés à leur pointe

;

postérieures composées de trois.

Trois articles aux tarses.

Pâtes postérieures propres à sauter.

Abdomen

simple.

G. Criquet.

Antennes filiformes, plus courtes que

la

moitié du corps; onze ariictes cylindriques,

égaux,

distincts.

Quatre antennules pi-esque égales, filiformes ; les antérieures composées de cinq articles

,

de

les postérieures

trois.

Trois articles aux tarses.
Pâtes postérieures propres à sauter.


Abdomen

simple.

G. Tridactyle.
Anteniîes filiformes
corselet

;

dix articles

,

,

plus longues que le

dont

le

premier

second un peu plus gros et plus courts
autres allongés

,


égaux ,

et

et le
,

les

presque cylin-

driques.

Six antennules filiformes

:

deux antérieu-


DES ORTHOPTÈRES.
res

composées de quatre

la partie externe des

5

articles, insérées à


mâchoires, à côté des

galètes; quatre postérieures, insérées à la
partie latérale de la lèvre inférieure; com-

posées

les

unes de

trois articles et les autres

de deux.
Trois articles aux tarses des quatre pâtes
antérieures;

trois

doigts,

ou appendices

simples, égaux aux pâtes postérieures.

Pâtes postérieures propres à sauter.


niSTOIRK NATURELLE


ORDRE CINQUIÈME.
DES ORTHOPTÈRES.
C'est ^ M. Olivier qu'on doit la formation
de cet ordre. Linné et Geoffroy avaient

aux hémiptères les insectes qui le
composent. Ce n'est cependant point avec
le plus
ces insectes que les orthoptères ont

réuni

'de rapport, ainsi que nous allons
c'est plutôt

avec

le

voir:

les coléoptères.

Les orthoptères

se

rapprochent des co-


léoptères par la forme de leur

bouche

,

et

par quelques unes de leurs habitudes ; mais
par leur
ils s'en éloignent essentiellement

métamorphose
traire

;

ils

se

rapprochent au con-

un peu des hémiptères par

morphose

,

la


méta-

tandis qu'ils s'en écartent consi-

dérablement par

la

forme de

la

bouche

,

cl

manière de prendre leur nourriture.
C'est dans la forme des ailes que M. Oli-

par

la

vier a placé

le


caractère dislinctif des or-


DES OnTlIOPTÈnES.
thoptères

quatre

deux

,

membres

ces

ainsi

nilcs

aux

rées

;

sont

7


nombre de

;iu

ilans les coléoptères

que

;

les

supérieures peuvent être compa-

mais

élytres;

elles sont

plus molles,

plus réticulées, plus allongées, relativement

que

à leur largeur,

celles-ci; d'ailleurs, elles


sont un peu à recouvrement l'une sur l'autre
le lieu de leur jonction.
Ces élytres demi-membraneuses recou-

dans

vrent des

ailes

réellement membraneuses

,

presque aussi transparentes que celles des
coléoptères , mais garnies de neivures moins
grosses et plus nombreuses; les ailes, beau-

coup plus larges que
pas plus longues
sous

les élylres

pas.

Pour

les


,

les élytres,

lorsque l'insecte ne s'en sert

y faire tenir

tudinalement

mais non

sont entièrement cachées

comme un

,

les plie longi-

il

éventail

,

et c'est

dans cette particularité que consiste
ractère essentiel des orthoptères


de

1:\

qu'on a

tiré

leur

nom

,

;

le

ca-

c'est aussi

qui vient de

deux mots grecs qui veulent dire <•«'/« ^//Wïci-.
Les ailes membraneuses des orthoptères
diffèrent encore de celles des coléoptères par
les


couleurs vives

et variées

dont plusieurs


,,

8

HISTOIRK NATURELLE

sont ornées, ce qui produit

un

effet assez

singulier lorsque ces insectes volent;

déployant alors leurs
ils

ailes

car,

rouges ou bleues


paraissent aussitôt changer de couleur.

Les orthoptères ne se nourrissent

la plu-

part que de substances végétales solides
qu'ils broient

avec

grande

la plus

La vue de

l'appareil dont leur

composée,

suffirait

d'aliment,
rience,

si

facilité.


bouche

est

pour indiquer ce genre

l'observation

une expé-

et

souvent fatale, ne

l'avaient

fait

connaître.

La bouche des orthoptères est généralement grande, et les pièces qui la compo.

sent très visibles.

supérieure

;

On


voit en dessus la lèvre

au-dessous sont des mandibules

puissantes et dentelées
aussi très fortes

outre

les

;

elles

:

les

mâchoires sont

portent sur leur dos

palpes antérieurs

,

une pièce ar-

quée, articulée seulement à son point d'in•sertion


sur la mâchoire

,

et

dont nous avons

déjà parlé dans les généralités sous le

de galèie
partie

ner de

;

;

on ignore l'usage

réel

nom

de cette

on peut supposer qu'elle sert à donla solidité


à la mâchoire

:

la

bouche


DES ORTnOPTKRES.
est

g

fermée inférieurement par une autre

lèvre qui porte également

Toutes ces parties sont

deux palpes.
mobiles et

très

mues par des muscles puissans, en
que ces insectes mordent souvent très
peuvent entamer facilement

et


lides
Ils

dont

ils

appétit considérable

les

;

insectes ceux

les

fort,

corps so-

les

font leur nourriture.

joignent à ces puissans

de tous


sorte

moyens un

orthoptères sont

qui mangent le

plus; leur canal alimentaire est fort étendu,
et présente plusieurs

regardés

comme

renflemcns que l'on a

autant d'estomacs

;

en

qu'on a cru que plusieurs espèces,

que

les sauterelles,

faculté de


ruminer

paraît d'abord

les grillons,
;

sorte'
telles

avaient la

et cette opinion,

un peu

qui

singulière, n'est ce-

pendant pas dénuée de tout fondement.
Il suffit,

se faire

rappeler

pour préciser


de

la voracité

les

les

sauterelles

champs,

que

l'on doit

dégâts affreux causés par ces

nuées de criquets, qu'on

ment

l'idée

de ces insectes, de

,

nomme


vulgaire-

qui ravagent et dessèchent

et font succéder les maladies

contagieuses à la disette qu'elles ont causée,


HISTOIRE NATURELLE

10
et

dont

elles sont

mières victimes.

marins

et

devenues souvent
Il

suffit

les


prc-

j

de rappeler aux

aux négocians, habitans des pays

chauds, ces animaux nommés dans beau-

;

'.

coup de lieux kakkerlac, qui pénètrent partout, et dévorent toutes les provisions de

:

quelque nature qu'elles puissent être, enta-

ment également

le cuir, le

sucre et

Les orthoptères paraissent être
actifs


des insectes.

quel appétit
reil

ils

le

pain.

plus

les

Nous venons de voir de

sont doués , de quel appa-

de mâchoires

la

la faculté

de

^

les


orthoptères ont des jambes fort

;'

beaucoup

';

s'en

ils

;

d'agilité j)our

hanche,

'

le

satisfaire.

longues

;

nature a armé leur


bouche , pour leur donner

Tous

\
*'

servent avec

courir ou pour sauter.

très sensible

dans ces insectes,

ce qui allonge leurs jambes quand ces

La

^
'

est

mem-

'•

bres sont destinés à la course; mais lorsqu'ils sont faits


renflées,

et

criquets et
très loin.

pour

le

saut, ce sont alors

i

postérieures qui sont longues et

les cuisses

donnent aux sauterelles, aux

aux

grillons le

!

pouvoir de sauter
(



DES ORTMOPTEBES.

La

tête des

I I

orthoptères est grosse

et or-

,

dinairement perpendiculaire à l'axe de leur
corps

;

les

antennes qu'elle porte sont sou-

vent très longues et très déliées

un long

qu'elles ressemblent à


yeux à réseau

les

de

la

,

en sorte

,

poil

;

on remarque sur

outre
la tête

plupart d'entre eux de très petits yeux

lisses.

Leur


corselet offre quelquefois

celui des hémiptères

des appendices singuliers.

long et ordinairement

souvent terminé, dans

,

comme

membranes ou
Leur abdomen est

des

,

cylindrique
les femelles,

;

est

il


par des

appendices allongés en forme de sabre , de
coutelas

ou de

mens dont
ses

tarière; ce sont les instru-

pour déposer

la femelle se sert

œufs dans

la terre,

car la plupart des

orthoptères placent leurs œufs dans l'intérieur de la terre.

Ces œufs sont en

très

grand nombre


sont ordinairement mous,

;

ils

sphériques ou

allongés.

L'insecte qui en sort ne diffère de celui

qui

les a

pondus que par

l'absence totale des ailes.

la

On

taille,

et

par


voit, d'après


HISTOIRE NATURELLE

12

cela, que la

métamorphose de

ces insectes

encore semi-complète.

est

La nymphe ne

donc de

distingue

se

larve et de l'insecte parfait que par la

la

présence des moignons des

agile d'ailleurs

mcmes

des

comme eux

ailes
,

elle est

;

et se nourrit

substances.

Les orthoptères sont tous des insectes
terrestres

;

vivent peu de temps

ils

ne passe l'hiver


d'une saison à l'autre au
déposés dans

la terre

Le corps de

mou

aucun

perpétue

moyen

des œufs

en automne.

ces insectes est généralement

et succulent

que

;

se

et l'espèce


,

;

il

est

même

celui des autres insectes

;

plus gras

et l'on sait

que plusieurs peuples d'Afrique mangent
quelques espèces de criquets. Les insectes
destructeurs des collections attaquent aussi
ces insectes plus volontiers
et

est difûcile

il

,


que

autres,

les

à cause de cela

,

de

les

conserver long-temps.

M. halveiWe {liègne animal)

divise l'ordre

des orthoptères en deux familles, ainsi qu'il
suit

:


nKS ORTHOPTillES.

l3


PREMIÈRE FAMILLE.
LES COUREURS, CURSORU.
Pieds postérieurs uniquement propres , ainsi
que les autres , à la course ; étuis et ailes
couchés horizontalement sur le corps , dans
presque tous .-femelles dépounnics de tarière cornée.

1" G. Perce-Oheille,

Forfir.ula,

Trois articles aux tarses; des ailes

en éventail

,

et se repliant

pliss'ées

en travers sous

des étuis très courts et à suture droite corps
;
linéaire, avec deux grandes pièces
écailleuses, mobiles, qui forment une pince
à
son extrémité postérieure.


2" G.

Cinq

Blattk

,

Blatta.

articles à tous les tarses; ailes pliées

seulement dans leur longueur; tète cachée
sous la plaque du corselet; corps ovale
ou
orbiculairc aplati.


,

HISTOIRE NATURUU.K

I4



Makte

G.


Marais.

,

Les deux pieds antérieurs plus grands
que les autres, avec les hanches longues les
;

cuisses fortes

,

comprimées

pines au-dessous

jambes terminées

et les

,

par un fort crochet ; cinq
tarses; ailes simplement
longueur

;

yeux


tits

tête

articles

à tous

pliées

dans leur

découverte

lisses,

armées d'é-

et

,

,

ayant

rapprochés

en


trois

les

pe-

triangle;

corps étroit et allongé.
4=

G. Phasme

,

Phasma.

Les pieds antérieurs semblables aux suivans ; yeux lisses , très peu distincts , ou
nuls

;

corps linéaire

et le plus

5' G.

Corps


que

,

semblable à un bâton

souvent privé

Phyllie , Phyllium.

très aplati et

les pieds;

d'ailes.

des

ailes.

membraneux

,

ainsi


DES ORTBOFTiRES.


DEUXIÈME FAMILLE.
LES SAUTEURS, SALTATORtA.
Les deux pieds postérieurs remarquables par
la grandeur de leurs cuisses, avec les

jambes épineuses, propres pour le
I.

Les mâles ayant poar

le

saut.

chant ane portion în-

térienre de leurs étuis

en forme de miroir ou de peau
de tambour ; les femelles étant le pins souvent armées
d'une tarière : antennes , soit beaucoup plus grêles

mennes

et plus

à leur extrémité

,


soit

de

la

même

grosseur dans tonte leur étendue , mais très courtes

presque en forme de chapelet ; étuis et ailes couchés horizontalement sur le corps dans ceux qui
ont moins de quatre articles à tous les tarses ; lanet

guette ayant toujours quatre divisions

mitoyennes

très petites

;

,

dont deux

labre entier.

* Émis et ailes horizontaux

; ailes


formant , dans

le repos,

des espèces de lanières ou de filets qui se
prolongent au-delà des étuis; tarses de trois articles.

t" G. CouRTiLLÈRE
Jambes
rieurs

,

et

tarses des

,

Gryllo-Talpa.

deux pieds anté-

larges, plats et dentés

,

en forme de



HISTOIRE WATUREIiLE

l6

les autres tarses

mains, ou propres à fouir;

de figure ordinaire
crochets

,

deux

terminés par

antennes plus grêles au bout

;

,

nombre

allongées, et composées d'un grand
d'articles.

Tridactylb


a« G.

,

Tridactylus.

Les jambes antérieures seulement,

et

non

leurs tarses, propres à fouir la terre; des

appendices mobiles en forme de doigts à la
place des tarses postérieurs ; antennes de
la

même

grosseur

,

très courtes et

de dix

articles arrondis.


G. Grillon,



Gryllus.
la terre

Point de pieds propres à fouir
femelles portant

leur corps

,

une

ft

;

l'extrémité postérieure de

tarière saillante

;

antennes

toujours allongées, plus menues vers le bout,

finissant

et

distincts

en pointe; yeux

que dans

les

lisses

moins

genres précédens.

** Étuis et ailes en toit ; tarses

de quatre

articles ;

antennes toujours fort longues et en forme tic soles ;
mandibules moins dentées , et gitlite plus grande

dans


les grillons ;

femelles ayant constamment


DES ORTHOPTÈRES.
une tarière avancée
ou de couteau,
/»"

par

comprimée

G. Sauterelle

,

le

In

en forme de sabre

Locusta.

,

Mâles ne produisant Icars


II.

ailes

,

que
ou les

slritlnla lions

fioltcmeut des cuisses contio

les cluis

femelles n'ayant point de tarière saillanic
:
antennes tantôt filiformes et cylindriques,
tantôt
;

en forme d'cpée , ou terminées en
massue , et toujours aussi longues an moius
que la tétc et le corselet; étuis et ailes

on toit ou inclines; tarses de
articles; languette du plus grand
nombre
n'ayant que deux divisions; trois
yeux lisses distincts ; labre échancré

; mandibules 1res dentelées
trois

abdomen conique et comprimé
* lionche découverte

membraneuse entre
i"'

,

;

latéralement.

languette bifide

les crochets

G. Pneumore

;

une pelote

du bout des

tarses.

Pncumora.


,

Pieds postérieurs plus courts que le
corps, peu propies à sauter; abdomen
vésiculeux dans l'un des sexes
antennes
;

fili-

formes.
a" G.

Truxale,

Truxalis.

Antennes comprimées prismatiques ,
en forme d'épce; tête élevée en
pyramide.
,

et


HISTOIRE NATURELLE

l8


3' G.

Criquet, Jcrydium.

corps j
Pieds postérieurs plus longs que le
solide et non vésiculeux ; tête

abdomen

terminées
ovoïde; antennes filiformes, ou

en bouton.
une
Avant sternum recevant dans une cavité
du dessous de la tête ; languette quadrifidc ;
entre leurs crochets.
tarses n'ayant point de pelote
••

partie



G. TÉTRix, Tetrix.
treize à quatorze articles

Antennes de


corselet prolongé en arrière

grand écusson
le

corps

;

,

,

;

en forme de

quelquefois plus long que

étuis très petits.


I9

DES BL&TTES.

ORDRE CINQUIÈME.
LES ORTHOPTÈRES.

LXIV GENRE.

BLATTE.
Caractères génériques. Antennes longues, sétaeées,

posées sons les yeux; articles
courts et

peu

distincts.

nombreux,

— Quatre antennules

très
fili-

un peu plus longues,
composées de cinq articles, dont les deux preformes;

antérieures

les

miers très courts; les postérieures de trois presque

égaux,

— Cinq


antérieures

et

,

aru'cles

aux tarses des quatre pâtes

quatre à ceux des postérieures.

Pâtes propres à la course.





Abdomen termine

par denx appendices très courts.

Les

blattes ont

deux

élytfes presque co-


riacées , placées horizontalement, recouvrant

deux

ailes

membraneuses

,

pliées longitudi-

ualement ; deux antennes sétaeées
sées d'un i^rand
est inclinée

,

nombre

d'articles

,

:

compoleur tète

recourbée en ilcssous du cor-



20

HISTOIRE NATURELLE

selet; la

bouche

munie

est

mandibules, de miichoires
le

corselet est

elles

large

bordé

plat et

,

de


lèvres,

tle

et d'antennules

;

et

;

ont des pâtes qui ne sont point pro-

pres à sauter

ces caractères font aisément

:

distinguer les blattes des coléoptères

,

des-

quels elles semblent se rapprocher par

les


parties de la bouche.

Les antennes des blattes sont plus longues que

le

térieure de
l'insecte les

corps, et placées à

porte en devant

que triangulaire
garde

l'insecte

,

la

peu

;

la tête est pres-

visible lorsqu'on re-


en dessus

,

parce qu'elle est

presque entièrement cachée par
les

yeux sont

partie an-

au-dessous des yeux;

la tète,

étroits

,

allongés

corselet;

le
,

placés


chaque côté des bords latéraux de
le corselet est court

,

de

la tète

;

recouvert en dessus par

une grande plaque aplatie , presque circuou quelquefois un peu ovale, qui
déborde le corselet des deux côtés. Degéer

laire,

nomme

poitrine

un espace, qui se trouve

entre le corselet et l'abdomen; cette partie
a

peu d'épaisseur,

et se


trouve couverte en

dessus par une portion des élytrcs et des


DES BLATTES.
ailes

;

21

on ne voit point d'écusson sur

trine, et les élytres, les ailes et la

paire de pâtes

,

forme

blattes est de

l'abdomen

;

première


y sont attachées.

Le corps des
longée

poi-

la

est ovale

,

al-

plat en des-

peu convexe en dessous composé
, un
de plusieurs anneaux, dont le dernier est
arrondi ou conique ; il est terminé par deux

sus

,

petits appendices

articulés


pointus à l'extrémité

on ignore l'usage
des mâles

inâle a en outre

driques

,

,

comme

les

:

,

coniques

appendices

se trouvent à

,


l'abdomen

à celui des femelles

deux

et

dont

;

le

petites pointes cylin-

un peu courbées , situées au bord
deux lames transversales qui

inférieur de

sont placées à l'extrémité du dernier anneau,
et d'entre lesquelles sortent les parties

de

la

génération.


Les pâtes sont

ment

longues , principale-

très

les postérieures

les cuisses

sont très

larges, aplaties, et attachées à la

hanche,

;

qui est grande et plate

;

lesjambes sont lon-

gues, droites, un peu aplaties, garnies tout

autour d'un grand nombre de pointes roides
en forme d'épines assez longues ; le dessous



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