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ICONOGRAPHIE ET HISTOIRE NATURELLE DES COLÉOPTÈRES D''EUROPE V01, DEJEAN and BOISDUVAL 1837

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,

ICONOGRAPHIE
ET

HISTOIRE NATURELLE

DES COLÉOPTÈRES D'EUROPE;
PAR M. LE COMTE DEJEAN
Pair de France,

itbutenant-gé*né*ral des armées nu Rot, commandeur

LÉGION-d'HoNNEUR
50UIATS

Prif L'»«

,

de l'ordre royal ne la

CREVAMES DE l'oRDBE ROYAL ET MILITAIRE DK SaTNT-LoUIS

ATlQt'E ET DB PLl'nlEURs ACTRBS .«-OCIÉtKS SAVANTES

,

MEMIIRg

ET M. J.-A. ROISDUVAL,


lEMFSRE DE PLUSIEURS SOCIETE S

SA

V A NTT

TOME PREMIER.

A PARIS,
CHEZ MÉQUIGNON-MARVIS PÈRE ET
LIBRAIRES-ÉDITEURS,
,

RUE

1>V

JARDINET,

1837.

N.

13.

DK

NATIONALES ET ETRANGERES

FILS,


;

l,\



4

AX

1

AVERTISSEMENT.

Y
~
.

Avant que de commencer
aurions à vaincre et les

o

exécution réclamerait

cet ouvrage

nous ne
que nous

soins minutieux que son

nous sommes pas dissimulé

les difficultés

ce n'est qu'après nous être

;

u bien pénétrés de son utilité et du service important
£ que nous rendrions aux entomologistes , que nous

-nous sommes

décidés à

on ne peut nier que

les

En

sa publication.

ouvrages

iconographiques

d'Olivier, de Fischer, de Panzer, de


malgré leurs imperfections

,

effet,

Sturm,

etc.

,

n'aient été d'un grand

secours aux personnes qui se livrent à l'étude des
Coléoptères.

L'ouvrage d'Olivier

peu exactes,
complètes

,

,

outre les figures

,


qui sont

et les descriptions, qui sont fort

a

l'inconvénient de ne

in-

renfermer

pas

seulement un douzième des Coléoptères d'Europe;

quant aux autres, qui ne sont que des Faunes
cales,

ils

lo-

ne peuvent servir que dans une très-petite

étendue de pays.

Le nombre des personnes qui cultivent l'histoire
naturelle s'étant beaucoup accru, les communications étant devenues plus faciles et les relations plus


fréquentes,
été

depuis

quelques

années,

il

permis d'avoir des notions précises sur

nous
la

a

plu-


AVERTISSEMENT.

VI

part des productions de l'Europe
le

nombre des


insectes

que

;

il

en résulte que

connaissait

l'on

,

il

y a

vingt ans, est main tenant pi us que triplé; car, osons
le dire

,

la

quantité de ces


nant de beaucoup

animaux surpasse maintevégétaux

celle des

raîtra pas extraordinaire

si

,

;

ce qui ne pa-

on réfléchit qu'il existe

peu de plantes qui ne nourrissent trois ou quatre espèces d'insectes; si à ceux-ci on ajoute les espèces
carnassières

,

épigées ou parasites

,

on aura une somme

réellement effrayante.


Quoique
sectes
qu'il

,

l'on soit loin de connaître

l'étude de

l'entomologie est déjà

est impossible

sormais s'occuper

aux généralités de

homme

qu'un seul

si

vaste,

puisse dé-

différentes branches qui la


des

composent, à moins

est

tous les in-

qu'il

ne restreigne son étude

La

la science.

devenue tellement

difficile

,

partie spécifique
qu'il faut la plus

en outre, connaître déjà un

grande habitude, et,


grand nombre d'insectes

,

pour déterminer

les espè-

ces d'après les descriptions des anciens auteurs qui

ont décrit celles qu'ils connaissaientcomme

si

on n'eût

jamais dû trouver d'espèces voisines. Le seul moyen
qui puisse remédier à cet inconvénient,

qui dans

quelques années pourrait se représenter pour
vrages de notre époque,

est

de donner

le


les

ou-

dessin exact

des différentes espèces.

Dès l'enfance de
ont senti

la

la

science

,

tous les naturalistes

nécessité d'ouvrages à ligures

;

la diffi-


v-


AVERTISSEMENT.

VII

culte de se représenter à l'esprit les objets que l'on

ne peut pas toujours se procurer

a motivé ce be-

,

La meilleure description ne donne point à celui
qui ne connaît pas un individu une aussi juste idée
de sa manière d'être que lorsqu'il a sous les yeux
soin.

,

le

dessin de cet individu

fidèlement exécuté. Si

Linné lui-même n'avait pas profité des figures données par ses prédécesseurs ou ses contemporains ,
aurait souvent été impossible
ses phrases

,


malgré

il

la clarté

de

de reconnaître d'une manière précise

les

,

espèces qu'il avait décrites.

Mais

si les

figures sont d'une utilité

reconnue pour

toutes les parties de l'histoire naturelle

,

c'est sur-


tout en zoologie qu'elles deviennent d'un puissant
secours.

En

effet,

il

est bien

plus facile d'obser-

ver les plantes, qui ne fuient pas devant le
niste,

que ces êtres qui, pourvus de

la

bota-

conscience

de leur existence et de l'instinct de leur conservation, évitent le danger, et font tous leurs efforts

pour
côté


se dérober à
,

les

les

les jardins

comparer

le zoologiste,

des plantes ont

beaucoup peuvent être cultivées

été figurées, et

dans

nos investigations; d'un autre

quarts au moins

trois

;

le


et les

phytographe peut

les

examiner,

décrire à son aise, tandis que

qui ne peut que rarement étudier les

animaux vivans,

est obligé d'avoir

recours aux des-

une espèce ou
un genre. Mais de quelle obscurité s'enveloppent

criptions lorsqu'il veut reconnaître


,

AVERTISSEMENT.

VIII


ses recherches,

criptives,

si

,

réduit à l'aridité des phrases des-

ne peut recourir au dessin des animaux

il

qui font l'objet de ses études

Laissons

!

zoologie partager son domaine entre

la

tous ces grands maîtres qui

l'illustrent

travaux du premier ordre


revenons à l'entomo-

logie,

plus

la

et

,

nombreuse de

par

divisions, cette

ses

science dont l'étude offre tant d'intérêt et

de

profondes méditations à

si

à la manière des Malpighi


de Geer

,

cherche à

saisir

entr'eux

insectes ont

et

rapports

dans

des

que

les

d'après

;

peuvent vivre dans l'eau, sur


les airs; quelles sont les

,

qu'ils doivent

place

occuper dans l'échelle des êtres
lois ils

qui

Swammerdam

les

la

le sujet

l'observateur

des

,

des


quelles
terre

la

métamorphoses

ou

qu'ils

subissent avant d'arriver à leur état parfait; pour-

quoi

uns sont munis d'ongles robustes

les

fortes mâchoires;

suçoir plus ou
les plus gros

produits

cupé,

,


,

comme
!

les autres n'ont

etc.

,

etc.

ou ceux dont l'homme

ont été les premiers dont
si

l'organisation d'un

moins admirable
éléphant

pourquoi

moins long,

De

et


là il est

,

de

qu'un

Les animaux
quelques

tire
il

se

soit

moucheron

moins régulière que
arrivé que

et

celle

oc-


était

d'un

malgré les services

importans que nous rendent une infinité d'insectes
soit

en nous débarrassant

animaux dont

les

,

débris des autres

des

exhalaisons putrides et délétères

nous seraient des plus nuisibles

,

soit

en dévorant



,

AVERTISSEMENT.

IX

ces mollusques qui détruisent les

mens de

la

variés et importans
il

premiers

rudi-

végétation, soit enfin par les produits

que Pon

retire de quelques

uns

n'y a que peu d'années que l'entomologie a com-


mencé

à prendre le rang qu'elle doit occuper dans les

sciences naturelles.

L'étude de l'entomologie renferme

un

grand nombre d'espèces ,

si

d'expérience et une

un genre;

craignons pas d'avancer que

tion
la

ne déterminent
,

il

,


pour

personnes

les

de

pas leurs insectes

connaissance des espèces décrites

personnes n'ont pas sous

les

,

recon-

nous ne

et

un temps considérable pour

faut

d'objets de


beaucoup

qu'il faut

grande habitude pour

naître celles qui composent

qui

maintenant

tradi-

arriver à

surtout

ces

si

yeux un grand nombre

comparaison. Nous croyons donc que

cette Iconographie des Coléoptères

,


en évitant aux

entomologistes une grande perte de temps

,

sera

favorablement accueillie par tous ceux surtout qui
n'ont point à leur disposition ces riches collections
des grandes villes de l'Europe.

Le plan de

cet ouvrage sera

que celui qui a été suivi dans

le

absolument
Species ;

la

le

même


méthode

analytique étant d'un usage très-simple et très-com-

mode, nous donnerons au commencement de chaque tribu un tableau synoptique de tous les genres,
de sorte que

,

dans

l'état

pourra être considéré

actuel

comme

de

la

science

l'illustration

,

il


gêné-


AVERTISSEMENT.

X

rique du Species, d'autant plus que, pour ne point

interrompre

série adoptée

la

dans

la

classification

nous donnerons un individu de
chaque genre exotique. Toutes les fois que cela sera
des

Coléoptères

possible


,

nous choisirons pour type une espèce qui

,

même

qui sou-

Cependant

c'est ici

n'aura pas encore été figurée, et

vent n'aura pas été décrite.
l'occasion de

dire

que

publié depuis quel-

l'on a

ques années plusieurs genres nouveaux,

ceux de Mormoljce , de Platychile,

n'avons pas la nature sous

les

soirement nous ne parlerons pas

que rien

n'est plus

dans lesquelles

etc.

yeux
;

,

et

tels

que

dont nous

,

dont provi-


car nous croyons

mauvais que ces copies de figures
défauts de l'original sont toujours

les

outrés; et puis, d'un autre côté, peut-on conscien-

cieusement donner

les caractères et assigner la place

d'un genre que l'on n'a jamais vu ou que l'on n'a

vu qu'une
venons ,

fois

en passant. Cependant

comme

il

si

,


y a lieu de l'espérer

,

nous par-

à nous pro-

curer ces insectes en nature, nous nous empresse-

rons de

que

les

figurer avec les espèces nouvelles

faire

l'on découvrira

dans

les

parties de

l'Europe


qui n'ont encore été que très-peu explorées sous le
rapport de l'entomologie

;

mais ce ne sera que dans

le Supplément que
nous remplirons ces lacunes.
Quelques personnes seront peut-être surprises de

à* Iconographie des

voir que, sous

le

tères (V Europe

nous donnions en

,

titre

Coléop-

même temps


les


,

AVERTISSEMENT.

du nord de

espèces

que

parmi

,

les

XI

Nous

l'Asie.

leur répondrons

entomologistes qui ne font collection

que des espèces indigènes


le

,

plus grand

nombre y

même du Kamtschatka,
comme européennes toutes les espèces

réunit celles de Sibérie et
et regarde

qui nous viennent des possessions russes en Asie, qui
d'ailleurs sont très-voisines de celles d'Europe.

grandeur

naturelle

très-petits

,

nous

les


que possible, de

autant

Les individus seront,

seulement

;

seront

lorsqu'ils

ferons grossir plus ou moins

en ayant soin de donner à côté l'insecte de grandeur

pour

naturelle,

ne

qui,

éviter

de proportions


les échelles

donnant point

le

jades de

l'espèce, sont

sujettes à induire en erreur les personnes qui n'ont

point quelques connaissances du dessin.
tres

circonstances,

figurer quelques

Sca rites

,

lorsque

insectes

nous

tout


Dans

d'au-

aurons à

faire

noirs

quelques autres Carabiques

sommes persuadés

qu'il sera

comme

,

,

les

nous

etc.,

infiniment préférable


de les donner au trait, d'après

le

procédé employé

par Paykull dans sa Monographie des Hister; car,

en agissant autrement

,

il

ne pas dire impossible

,

de faire voir exactement

nombre

et

la

ponctuation
valles


disposition des stries, ainsi

qui

ou sur

plus haute

serait très-difficile

existe

le corselet;

souvent dans

pour

que

le
la

leurs inter-

ces caractères étant de la

importance pour

espèces, on conçoit


,

la

détermination des

que notre but

serait

manqué


AVERTISSEMENT.

XII

du

si l'effet

coloris venant à cacher les stries ou la

ponctuation, on ne pouvait les distinguer que d'une

manière vague

et obscure.


Cet ouvrage étant particulièrement destiné aux
personnes qui s'occupent de la partie spécifique,

nous nous étendrons peu sur les généralités de la
cependant, après l'exposé des caractères

science;

génériques, nous donnerons

mœurs

tions sur les

V habitat,

quelques

de chaque genre

partie bien

essentielle

considéra-

et surtout sur

,


pour ceux qui se

livrent à la recherche des Coléoptères.

Les larves des Coléoptères n'offrant point, comme
Lépidoptères,

celles des

des caractères spécifiques

tranchés, et, d'un autre côté, ayant pour

peu observées

été

endophyte

nous

,

à moins que,

à cause de leur vie

nous abstiendrons d'en

comme


Lucanus des Prionus
,

elles

,

celles
et

que,

comme

les

stérilité

celles des Drilus , des

deux derniers

cas,

;

des

dégâts qu'elles


nos prairies

plus grands arbres de nos forêts

elles n'offrent des particularités

ces

parler

des Melolontka,

ne soient trop connues par

les

plupart

de quelques Hamaticiierus,

occasionent en frappant de

ou de mort

la

hypogée ou

,


,

ou

Lampyres, etc.,

remarquables. Dans

nous exposerons à

la suite

des genres et des espèces ce qu'elles présenteront
d'intéressant ou leurs qualités nuisibles.

Quoique depuis plusieurs années quelques savans
nous aient donné d'assez beaux travaux sur l'anato*


,

AVERTISSEMENT.

Xllt

mie de quelques insectes, nous croyons devoir passer cette partie sous silence f parce que ces travaux,
,

encore trop incomplets, ne sont applicables qu'à un

petit

que

nombre de genres
c'est

que nous croyons

2° parce

;

dans les ouvrages élémentaires

,

ou dans

ceux qui s'occupent spécialement de cette partie,

non dans ceux consacrés

à la partie spécifique

,

et

qu'ils


doivent trouver place.

Persuadés que

les

personnes

qui

feront

usage

de notre ouvrage possèdent des notions suffisantes
sur

les

élémens de l'entomologie

de cette science

,

et la glossologie

nous ne dirons rien sur l'anatomie


générale des insectes; et, sans donner aucune introduction à l'histoire de

ces

animaux, nous en-

trerons de suite en matière, renvoyant, pour
ce qui regarde

la

partie élémentaire,

tout,

aux excellens

ouvrages de M. Latreille.

Quant
Olivier,

à la

synonymie après avoir

Geoffroy et

renvoyons, pour tous


,

les

cité

Fabricius

auteurs modernes,

les anciens

nous

auteurs, à l'ou-

vrage de Schœnherr (Synonymia Inseclorum), ainsi

que

cela a lieu dans le Species.

Cet ouvrage étant orné de figures, nous avons
cru devoir restreindre un peu les descriptions du
Species , en conseillant toutefois aux entomologistes

de consulter ce livre lorsqu'il leur reste quelques
doutes sur l'authenticité des espèces qu'ils détermineront.



,

AVERTISSEMENT.

XIV

Les Coléoptères d'Europe s'élevant environ au

nombre de quatre

mille,

en résulte que, parles

il

soins et l'activité que l'éditeur apportera à la pu-

blication de cette Iconographie, elle sera terminée

dans

courant de six ou sept

le

années. Toutes les

figurées d'une manière


espèces seront décrites et

méthodique, de sorte que chaque
une véritable monographie.

Nous croyons devoir prévenir
que tous

les articles signés

par

,

et

que tous

M. Boisduval,

par M.

le

D.

les
,

et


les autres

formera

souscripteurs

et précédés des

D., auront été traités par M.

lettres B.

Dejean

C.

partie

le

comte

auront été rédigés

revus avec

le

plus grand soin


comte Dejean.

Nous ne terminerons pas sans assurer
mologistes que nous

les ento-

tous nos

apporterons

soins

pour que cette entreprise réponde à leur attente;
elle

à

peut servir à propager

rendre son étude

plus

le

si

goût de l'entomologie

facile

,

plus prompte et

plus intéressante, notre but sera rempli,

et

nous

croirons être assez payés des peines que nous nous

donnerons pour
naturalistes.

la

rendre digne de

la

faveur des




ICONOGRAPHIE
HISTOIRE NATURELLE


DES COLÉOPTÈRES D'EUROPE,

Les insectes sont des animaux ovipares, sans vertèbres,
sans branchies

,

organes circulatoires

et sans

,

respirant

par des trachées , subissant plusieurs métamorphoses , et

ayant dans

l'état parfait

deux antennes

On

une

tête distincte


pourvue de

et six pattes articulées.

les divise

ordinairement en huit ordres

,

dont

le ta-

bleau suivant présente les principaux caractères.
!

f

f

à

/

1

a

m


mâchoires.»

nuatre I

5

,

.

différentes,

l

inférieures

\

,.

,

P ussees en
1

,

11


travers

.

.

i

Coléoptères.

2

Orthoptères.

_

I.
(

[

longueur.

,

,

réticulées. 3 Neeroptères.

I


Ailes

W

Ir2

îd

\

§

1

1

\

|

.

.

,

veinées
VemeeS


.

.


H

4

Hyménoptères.
fr

5

Hémiptères.

-

|

deux.
\

)
(
\

Bouche

C


%

Nervures

sans

/

mâchoires,
formant

J
{

un bec non roulé
une langue roulée.

Jamais de mâchoires

nulles

...

6 Lépidoptères.
7 Diptères.
8 Aptères.

T.


I.

I


,

,

COLEOPTERES.

2

Les coléoptères, qui font l'objet spécial de cet ouvrage
sont des insectes à quatre ailes, dont les supérieures,

sont plus ou moins dures et coriaces

nommées

élytres

et servent

comme d'étuis aux inférieures,

transparentes

,


,

,

qui sont minces,

veinées et pliées en travers.

Ils

sont pour-

vus de mâchoires et de mandibules, et subissent tous une

métamorphose complète. La larve
forme, à

prend aucune nourriture
les parties

On

de

,

savoir

articles à tous les tarses


Cinq

articles

immobile, ne

i

aux deux premières paires de

Pentamères.

tarses
% Hétéromères.

.

articles à tous les tarses

Trois articles à tous

nombre des

d'après le

,

:

quatre seulement aux postérieures.


Deux

est

et offre distinctement toutes

en cinq sections

Cinq

Quatre

hexapode, vermi-

l'insecte parfait.

les divise

articles des tarses

et

,

est

nymphe

tête écailleuse; la


3 Tétramères.

4 Trimères.

les tarses

5 Dimères.

articles à tous les tarses

PENTAMÈRES.
La première

section,

ou celle des Pentamères, renferme

plusieurs familles très-distinctes, et qui présentent les caractères suivans
5

/

"g

'

.*

[


:

Pattes uniquement propres à la course
Pattes , au moins en partie

,

propres

tation

«

I

Élytres plus courts que le corps

-§*

1

Antennes filiformes

/

Antennes plus grosses vers l'extrémité, sou-

6
%


I

&

\

,

en scie ou pectinées. ...

vent en masse perfoliée ou solide

Antennes terminées en masse

i

Carabiques.

2

Hfdrocanthares

3

Brackélytres.

à la na-

feuilletée


4 Serricorncs.

5
o"

Clavicornes.

Lamellicornes.


.

l'ENTAMKRES.

5

CARABIQUES.
Les Carabiques sont des insectes terrestres, carnassiers,
ayant six palpes, des antennes filiformes ou sétacées,
et des pattes uniquement pronombreuse famille correspond au

quelquefois moniliformes
pres à la course. Cette

,

genre Bupreste de Geoffroy. Linné avait classé tous
insectes qui la


composent dans

et Cicindela. Fabricius

Latreille
res;

mais

,

ses

Weber,

deux genres

Clairville

y introduisirent ensuite plusieurs
il

grand nombre de genres qui réunissent
les espèces

,

en créant un

et


groupent en-

qui présentent quelque analogie. Les

travaux postérieurs de Latreille , Gyllenhal

Sturm, Fischer, Klug,
gistes,

Frcehlicli et

nouveaux gen-

appartenait réellement à Bonelli de la dé-

brouiller et d'en rendre l'étude plus facile

semble

,

les

Carahus

,

et


,

Duftschmid

,

de plusieurs autres entomolo-

ont achevé de porter un nouveau jour sur cette
Pour parvenir plus facilement à la connaissance

famille.

de tous

les

la diviser

Species.

genres qu'elle renferme

en huit tribus ,

Le tableau

comme

ci-après en


,

nous croyons devoir

cela a

eu

lieu

dans

le

présente les principaux

caractères.

i


.

.

CAHABIQUES.
Mâchoires terminées par un onglet

articulé.


Cicindtlètes

i

Extrémité postérieure des élytres
tronquée.

deux


Qj

ri.

'

b
a

r*

§-«

S

o

^
Ci


les

sexes.

3 Scaritide.s.

a
0)

Aux

S
u

.

0)

*!

^g

deux
S

carres

pattes


ou

an-

arrondis.

5

21 s-

en

Eu

cœur
ou échan-

fl'

crés.

S

u

Patellimanes.

térieures.

£


articles.

.5

Troncalipcnnes.

i

Tarses semblables dans

6 Féroniens.

ir

Aux

quatre pattes an-

térieures.

7 Harpaliensi

Point d'échancr ure au côté interne des
jambes antérieures.
\

I

\


4 Simplicipcdes

Palpes extérieurs subulés ou en alêne.

8 Subulipalpes.

GIGINDELEÏES.
Les Cicindélètes se distinguent de toutes

les tribus sui-

vantes par leurs mâchoires terminées en onglet articulé

par leur languette très-petite et cachée par
par leurs palpes à quatre articles

distincts.

le

menton

,

,

et

Le côté interne


de leurs jambes antérieures n'a jamais d'échancrure ca,

ractère qu'elles partagent avec les Simplicipèdes , et les

crochets de leurs tarses ne sont jamais dentelés.
Cette tribu se

compose du grand genre Cicindela

et

de

dix autres genres, dont les espèces, toutes exotiques, sont
très-peu nombreuses.

13.

D.


,

.

CICINDELETES.
Tarses non dilatés dans

les


I

mâles

Palpes
labiaux
alongés
au moins]

Lèvre

!

Mantkora.

a

Megacephala.

supérieure

transversale

ou peu
échancrée.

aussi

longs


que

Lèvre

les

su-

maxil-

(

trian-

1

périeurelgulaire. 3 Oxycheila.
recou- )
vrant

laires;

dernier

J

article

les


sécu-

man-

|

dibules.

\

ri forme.

des
palpes
labiaux
renflé et
plus gros

que

le

dernier.

4 /resta.

;

\


article

ovale.

Palpes labiaux peu alongés
ne dépassant pas les maxillaires dernier article non

\

Pénultième

\

lendemi-

sécuriforme.

5 Cicindela.

'Les trois premiers articles
des tarses antérieurs des
mâles alongés et presque
cylindriques.
6 Dromica.

Les trois premiers articles
des

tarses


antérieurs

mâles peu alongés

et

des
apla-

tis.

7 Euprosopus.

Troisième article des tarses antérieurs des
mâles prolongé obliquement en dedans.
8 Ctenostoma.
Troisième

quatrième articles des tarses beaules premiers
9 Therates.
Trois premiers articles des tarses antérieurs
des mâles dilatés; le troisième prolongé
obliquement en dedans.
10 Tricondyla.
et

coup plus courts que

Quatrième article de tous les tarses prolongé obliquement en dedans dans les

deux sexes.

1 r

Cotliuris.

C. D.


CICINDEEETES.

6

MANTICORA.

I.

Tarses semblables dans

deux sexes,

les

et

composés d'ar-

Mandibules grandes y arquées. Tête

ticles cylindriques.


et peu saillans.

Yeux petits

très-grosse.

Fabricius.

Dos du

corselet

formant une espèce de lobe demi-circulaire tombant brusquement dans son pourtour. Abdomen pédicule, presque
entièrement enveloppé par les élytres. Elytres presque
en forme de cœur, soudés et carénés latéralement.

M. Maxielosa.
PI.

Atra ;

i. p. 5. n. i.

Fabr. Sys.

el. i.

Oliv.


m.

Iconographie ,

Ce
une

p. 167.

37. p. 4- n °
ins.

1. p.

re
i

fig.

i.

elytris connatis scabris.

Dej. Spec.

Sch. Syn.

i.

î


-


T

-

166. n°

1.

*• fig-

*•

1.

édit. 1. p. 35. t. i. fig. 1.

singulier insecte ressemble

,

à la première vue

très-grosse araignée. Il se trouve

cap de Bonne-Espérance, mais


il

,

à

aux environs du

ne paraît pas y être

très-commun.

IL

MEGACEPHALA.

Latreille.

Cicindeea. Fabricius.

Les

trois

premiers articles des tarses antérieurs des mâles

dilatés , courts

,


presque en forme de triangle renversé,

cihés plus fortement en dedans qu'en dehors. Palpes la-


,

MEGACEPHALA.
biaux alongés , plus longs que

mier

m

les

maxillaires ;

le

pre-

article alongé, très-saillant

au delà de l'extrémité
supérieure de Vèchancrurc du menton; le second trèscourt; le troisième très-long et cylindrique, et le dernier

sécuriforme. Lèvre supérieure transversale ou peu avancée, laissant les

mandibules à découvert.


Ce genre a

formé par

été

Latreille sur les Cicindela

Megalocephala, Virginica, Carolina, Sepulcralis et /Equinoctialis de Fabricius.
Jusqu'à présent l'on ne connaît que trois espèces de ce

genre dans l'ancien continent
et l'autre a été trouvée

,

:

deux habitent

par feu Olivier, sur

le Sénégal,

les

bords de

l'Euphrate. Toutes les trois sont aptères. Les autres es-


pèces sont ailées et se trouvent en Amérique.

M. QuADRISIGNATA.
PI.

Aptera , viridi-œnea ;

I.

fig.

B. D.

Milli.

2.

elytris obscurioribus

;

ore , antennis

ano , pedibus elytrorumque maculis duabus Jlavis.
Elle se trouve au Sénégal, dans les environs de Galam,

d'où elle a été rapportée par M. Dumolin.

III.


OXYGHEILA.

Dejean.

Cicindela. Fabricius.

Les

trois

premiers articles des tarses antérieurs des mâles

alongés, ciliés également des deux cotés; les
deux premiers grossissant vers l'extrémité; le troisième

dilates,


OXYCHEILA.

8

presque en cœur. Palpes labiaux plongés , aussi longs que
maxillaires;

les

le


premier

article alongé, saillant

au

delà de Vextrémité supérieure de V écliancrure du menton;
très- court; le troisième très-long , cylindrique

second

le

et légèrement courbé , et le dernier sécuriforme.

Lèvre

supérieure très-grande, avancée en pointe et recouvrant
les

mandibules.
O. Bipustulata. Latreille.
PI.

i.

fig.

3.


interdum viridi-cenea

Obscuro-cyanea ,

;

elytris

macula

oblonga obscuriori maculaque discoidali rotundata fuiva; ore, antennis pedibusque nigris.

Voyage de Humboldt,

Cicindela bipustulata. Latreille.
p.

i53, n° i3.

t. 16. fig. 1. 1.

Elle se trouve
la rivière

abondamment

M. Goudot

,


qui l'avait reçue de la Colombie.

IV.

Les

trois

sur les sables humides de

des Amazones. Elle m'a aussi été donnée par

IRESIA.

premiers articles des tardes antérieurs des mâles

dilatés, alongés, ciliés

également des deux

premiers grossissant très-légèrement
presque cylindriques;

le

côtés; les

deux

'vers l'extrémité et


troisième , plus court et presque

triangulaire. Palpes labiaux très-aloîigés , plus lo?igs que
les

maxillaires ;

le

premier

article

delà de l'extrémité supérieure de
ton;

le

second très-court ;

le

alongé , saillant au

Vécliancrure du men-

troisième très-long, cylin-



,,

1RESIA.

dtique

légèrement courbé , et

et

9
le

dernier très-alongé et

sécuriforme. Lèvre supérieure très-grande, en demi-ovale
et recouvrant les mandibules.

J'ai

formé ce nouveau genre sur un insecte du Brésil

rapporté des environs de Rio-Janeiro par M. Lacordaire,
et je lui ai

donné

le

nom


d'Iresia

,

tiré

du mot grec

i'pviÇ

épervier, à cause de son vol rapide et de sa manière de
vivre.

Cet insecte ressemble beaucoup aux Therates par
faciès. Il est

le

seulement plus petit et proportionnellement

plus alongé; mais
tères génériques

,

en diffère beaucoup par

il


qui

le

diffère de ce dernier

les carac-

rapprochent des Oxycheila.

par sa lèvre supérieure en demi-ovale et dentelée,
partie antérieure

,

Il

genre par sa forme cylindrique
«à

sa

par la dent qui se trouve au milieu de

l'échancrure du menton, qui est moins forte et moins
saillante, par les palpes
et

plus alongés


,

et

dont

dont

les articles sont plus

les

plus longs que les maxillaires
térieurs des

minces

labiaux sont sensiblement
,

et enfin

par

les tarses an-

mâles, qui sont moins larges et plus alon-

gés, dont les deux premiers articles vont en grossissant


un peu vers l'extrémité et sont presque cylindriques
dont le troisième, plus court que les deux premiers,

,

et

est

presque triangulaire. L'avant-dernier anneau de l'abdo-

men
que

est très-fortement

je possède.

échancré dans

le

mâle, seul sexe


IUESIA.

Lacordairei. Mihi.

I.


PI.

i.

fig.

4.

Nigra; ely tris transverse rugatis , viridibus, cyaneo-micantibus ; labro pallide testaceo

busque

;

pectore , ab domine femori-

rufis.

D'après ce que m'a dit M. Lacordaire , cet insecte se
trouve dans

les bois, sur les

mouche de

feuille

,


en

arbres

feuille

,

,

et vole,

comme une

avec une grande rapidité.
G. D.

CIGINDELA.

V.

Les

Linné.

trois premiers articles des tarses antérieurs

dilatés y alongés

,


quadrilatère très-alongè ,

ciliés plus fortement

qu'en dehors. Palpes labiaux ne dépassantpas
laires, les

des mâles

presque cylindriques , ou en forme de

deux premiers

en dedans
les

maxil-

articles très-courts; le premier

ne dépassant pas Vextrémité de Véchancrure du menton
le

;

troisième cylindrique , et le dernier grossissant très-

légèrement vers l'extrémité.


Ce genre étant très-nombreux, il conviendrait d'y étapour parvenir plus facilement à la

blir plusieurs divisions

connaissance des espèces
ficile,

et

que

;

mais cela

est toujours fort dif-

parce que les coupes ne sont jamais bien tranchées,
l'on trouve toujours des espèces intermédiaires qui

font le passage insensible de l'une à l'autre.

cependant devoir reproduire

ici les

Nous croyons

sept divisions adop-


tées dans le Species; en voici le tableau

:


CICINDELA.
/

élytres

Corps 1 presque
alongé et I planes et
presque < parallélogram( vlindnj
que.
f miques.

moins
déprimé,

V

1

5 lèvre supérieure transversale

ou peu avancée , ayant au

6 lèvre supérieure transversale ou peu avancée , ayant au

\


plus trois dentelures,
7 lèvre supérieure avancée
très-peu marquées.

I

\

Les Cicindela de
(C.

re

la

i

,

presque arrondie

division ont

Cayennensis) , et elles pourraient

former un nouveau genre. Fischer

a cru


,

presque cylindriques

supérieure est ordinairement très - avancée
elle

recouvre plus ou moins

les

peut-être

nom

Marginatus , dans son Entomographie de

Elles sont très-alongées

dentelures

que ces insectes
il en figure une

espèce, probablement, le Curvidens , sous le

dentée ;

,


une forme particu-

étaient le genre Therates de Latreille , et

rates

une partie des

moins cinq dentelures,

!

f

lière

lèvre supérieure transversale,

2

|

1

/

alongé et
plus ou

lèvre supérieure recouvrant une partie des

mandibules , fortement dentée et avancée,
surtout dans la femelle.

i

[

J
\

3 élytres presque cylindriques.
4 lèvre supérieure avancée recouvrant
mandibules et fortement dentée.

\

Corps
moins

I I

.

,

de The-

la Russie.
;


la lèvre

fortement

mandibules

,

et

elle se termine en pointe dans les femelles. Les yeux sont

gros et très-saillans

le corselet est étroit

;

,

ordinairement

cylindrique, et les impressions sont peu marquées; les
élytres sont alongés

de parallélogramme

Toutes

les espèces


;

,

assez planes
les pattes

,

et

presque en forme

sont longues et déliées.

de cette division paraissent habiter ex-

clusivement les régions équinoxiales de l'Amérique méridionale.

La

2

e

division a été formée sur une seule espèce (C. Cy-

UndricolUs) qui présente tous les caractères de la


ic
i

di-


×