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ICONOGRAPHIE ET HISTOIRE NATURELLE DES COLÉOPTÈRES D''EUROPE V05, DEJEAN and BOISDUVAL 1837

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,

ICONOGRAPHIE
ET
"^

.

HISTOIRE NATURELLE

DES COLÉOPTÈRES D'EUROPE
PAR

M.

LE COMTE DEJEAN,

Pair de l'r.ANXE» LirrTKNANX-GÉNÉRAL, GnAND-OFFiriEK DE I.A TjtX.IOX-D'HoNSEri!.
UEUnitli DE PLDSIEIIRS SOCIÉTÉS BAVAMES NATIOSALES ET ÉTRANGÈRES;
à

CONTlNLKt;

t-

PAR LE DOCTEUR CH. AUBE
:

I

i:



T

I

.

E M T

OM O

I.

G

[

n

tl

E

DE

r H

A

N


T

TOME CINQUIEME.

HYDROCJNTHJRES.

A PARIS,
CHEZ MÉQUIGNON-MARVIS PÈRE ET FILS.
RIE

DTÎ

*

JARDINET,

I

85G.

:;°

l5.

LIBR. -ÉDITEURS,

;



^•-if -i<,\J-


,

AU LECTEUR.

En me

chargeant de

continuer l'Iconographie

des Coléoptères d'Europe, ou du moins de contri-

buer pour une
je crois

me

faible partie à cette vaste entreprise,

devoir rendre compte de la

marche que

je

propose de suivre.


Le plan général que MM. Dejean

et Boisduval

tracé dans la première partie sera
jalon, et

si je

m'en écarte, ce ne

sera

mon

ont

premier

que pour y ap-

porter de très-faibles modifications.

Chacune des descriptions sera comme par le
passé
accompagnée d'une figure ; chacune des
figures retracera le mieux possible le caractère dis,

,.


tinctif

de chaque espèce

l'insecte

,

et lorsque la grosseur

ne permettra pas de

naturelle, je

nécessaire

,

le ferai

le figurer

grossir autant de fois qu'il sera

toujours en faisant ressortir

tère différentiel.

de


de grandeur

le

carac-

Les descriptions seront d'autant

plus concises que les figures donneront une idée

plus exacte des espèces qu'elles représenteront
aussi seront-elles plus étendues lorsque le dessin

;


VI

tout parfait qu'il puisse être, ne paraîtra pas suffisant

de sorte que

;

les descriptions et les figures se

prêteront un mutuel appui.

Je crois devoir renoncer à faire figurer à côté de


chaque dessin
naturelle
ainsi

:

la

grossi le trait de l'insecte de

grandeur

deux raisons m'ont déterminé à en

;

première

agir

rigoureusement ad-

et la seule

missible, c'est que, devant figurer des espèces trèspetites,

sin la

il


de donner à ce des-

est très -difficile

grandeur exacte de

l'insecte

;

la

seconde est

tout artistique. Les hydrocanthares sont des insectes

dont

les élytres sont

généralement unies, et

qui souvent ne se distinguent entre eux que par
leur couleur et la disposition relative de quelques

taches

;

de sorte que


les dessins linéaires

ne seraient

que des espèces d'ovales de grandeur inégale, qui,
tout en détruisant l'harmonie des planches

minueraient en rien

les difficultés

détermination d'un insecte. Je
à faire tracer à côté

du dessin

indiquer la longueur naturelle
assez généralement.

me

grossi
,

,

dila

bornerai donc


une

comme

ligne

pour

cela se fait

v?

-.

ne

inhérentes à

r

J'abrégerai autant que possible la synonymie, en

ne citant que

les

principaux auteurs, surtout ceux

qui auront donné des figures, et en renvoyant pour

les autres à l'ouvrage

de M. Schônherr, ou bien au

catalogue de M. Stephens.

Malgré tout

le

désir

que

j'aurais de faire revivre


,

VII

les

noms,

plus anciens

je

ne pourrai pas toujours


m'y conformer. Lorsque, par exemple, des auteurs
modernes dont les travaux dans la science jouissent
d'un certain crédit auront adopté pour un insecte
un autre nom que celui qu'il avait reçu primitivement , et que ce nom sera pour ainsi dire consacré
,

je crois alors devoir,

comme

eux,

faire

usage de ce

nom. Que gagnerait donc la science
changement et quel nouvel éclat la

à ce

mier parrain pourrait-elle en

Je serai tou-

,

tirer ?


nouveau
gloire du pre-

jours porté à en agir ainsi toutes les fois que l'espèce

dont

sera question aura des congénères très-voi-

il

sines qui auraient bien

pu

être

confondues par

les

premiers auteurs. Je n'admets cependant pas cette
idée

comme un

toujours

que


je

le

principe

général

,

me

droit de revenir sur l'ancien

réservant

nom

verrai une erreur manifeste, ou que

que le changement
aucun motif plausible.

rai reconnaître
et fait sans

lors-

je croi-


a été volontaire

Bien persuadé que depuis quelques années
entomologistes ont beaucoup trop

les

multiplié les

genres, sans que toutefois la science en ait tiré le

moindre avantage

,

je n'établirai

mes coupes géné-

riques que sur des caractères tranchés et importants; aussi, serai-je souvent obligé de réunir plusieurs genres en
topterus

:,

un

seul. Ainsi, les Liopterus^

Cyma-


Scutopterus et RantiiSj, de Eschscholtz et

Lacordaire devront tous rentrer dans l'ancien genre


VIII

Colymbetes de Clairville. Les caractères sur lesquels
ces entomologistes ont établi ces genres sont d'une

trop faible valeur et ne se rencontrent que dans

un

seul sexe.

Lorsque
veau,

je serai

contraint de créer

nom que

le

valeur significative

un genre nou-


je lui assignerai n'aura
;

toujours à

je le ferai

aucune

ma

fan-

taisie, avec des syllabes placées au hasard à la suite

les

que

unes des autres. Je

me

gouvernerai ainsi parce

je crois tout-à-fait impossible de

genre un


nom

donner à un

significatif qui puisse s'appliquer à

toutes les espèces de ce genre

,

et qui

ne puisse

d'un autre côté convenir à aucun autre insecte.
Prenons au hasard un nom générique ayant quel-

que valeur significative, et nous trouverons toujours
cette valeur en défaut ; ainsi, le mot Dryophilus (ami
du chêne) désigne un insecte qui vit aussi bien aux
dépens du chêne que du grenadier,

et le

de ces arbres sert aussi de nourriture à

premier

un nombre


considérable d'autres insectes. Le genre Meladema,
corps noir, n'est pas plus exact, puisque, des deux

espèces qu'il comprend, une seule est noire; et
certes

il

ne manque pas d'autres insectes auxquels

on pourrait faire l'application de ce nom.
La nomenclature générique nous offre d'autres
noms qui, quoique mieux faits l'idée qu'ils repré,

sentent s'appliquant également à toutes les espèces

d'unmême genre, n'en sont pas moins

vicieux, puis-


qu'ils

pourraient aussi convenir à d'autres insectes.

nom

Ainsi, le

de


Ceutorkynchus [hec ca.ché)

est très-

exact et peut convenir à tous les anciens Falciger

mais

il

Il

en

genre Hydrophilus, dont toutes

les

genres Tytodes, Lyprus, Bagous^ Acalles^ etc.
est

de

même du

espèces sont aquatiques,

est vrai


il

seules cette manière de vivre.
lus eût

pu tout

Outre

le

Le

mais n'ont pas

,

nom

et

beaucoup

d'autres.

défaut de valeur exclusive des

empruntés aux langues étrangères,
niques et partant


Porrorhynckus

,

difficiles à retenir.

peu eupho-

Les noms de

Orectochilus , Amorphocerus ^

mieux que

autres

ces

CionuSj Hister, etc.? Je ne

Nul ne peut avoir

la

noms

ont encore

ils


souvent le grave inconvénient d'être

valent-ils

d'Hydrophi-

aussi bien désigner les genres Elmis ,

Parnus, Dytiscus,

~

;

pourrait tout aussi bien s'appliquer aux

noms

:

etc.,

Elmis,

pense pas.

le

prétention de faire une faune


complète aussi suis-je loin d'avoir une pareille idée.
,

Malgré

nombre très-étendu de mes matériaux,

le

puisque

j'ai

à

ma

disposition toutes les collections

des entomologistes de Paris, y compris celle

Muséum

et celle de

M.

le

comte Dejean


riche en insectes indigènes

espèces,
les

,

même parmi celles

il

se présente

une question

les

,

si

me manque quelques

qui ont été décrites par

auteurs ; elles sont en petit nombre,

rapporter


du

qui est

fort

il

importante

est vrai. Ici
:

descriptions des espèces que

devrai-je
je

n'au-


X
rai

ma

pas à

disposition


,

ou

devrai-je

simplement

pour mémoire? Je m'arrêterai à cette dernière idée, car, en donnant la description et en les
faisant entrer en ligne avec les miennes, je suis ex-

les citer

posé à commettre des erreurs fort graves; c'est-à-dire
que, n'ayant pas vu l'insecte dont
il

serait question,

il

pourrait se faire qu'il figurât déjà dans la série de

mes

un nom

descriptions sous

je serais


exposé à donner

différent

comme une

ou bien

;

espèce diffé-

rente une simple variété que j'aurais peut-être déjà
signalée. Je

me

chaque genre,
en y joignant

bornerai donc à citer, à la
les

fm de

espèces qui m'auront échappé,

pourront


les réflexions qu'elles

me

suggérer.

Je crois devoir prévenir les entomologistes

de leur éviter des recherches inutiles
la suite

d'un

nom

,

que, lorsqu'à

vrage où cet auteur aura décrit cet insecte

,

afin

d'auteur je ne citerai pas l'ouils

,

ront conclure que je considère cette espèce

inédite. Si

,

pour-

comme

malgré toutes mes recherches biblio-

graphiques, j'avais négligé de consulter quelques
je n'aurais pas connu
demande pardon aux auteurs de cette

opuscules ou catalogues dont
l'existence

,

je

négligence involontaire
les erreurs

rer autant

que

j'aurai


,

et les prie

commises,

que possible dans

de

afin

me
de

signaler
les

les livraisons

répasui-

vantes.
Si, après la

manière dont

MM.

Dejean


et Bois-


XI'

du val ont

traité la famille

des Carabiques, j'ose en-

treprendre ce travail, peut-être au-dessus de
forces,

il

n'a rien

moins

fallu

pour m'y décider que

l'influence d'un entomologiste tel

qui m'honore de sa bienveillance
position avec


mes

,

que M. Dejean,
et a

mis à

ma dis-

une rare générosité son admirable

collection. Ses conseils et son appui

d'un grand secours dans

mon

m'ont déjà été

travail sur la famille

des Psélaphiens; aussi ne laisserai-je pas échapper
cette occasion de lui

en témoigner toute

connaissance.
12


,

novembre i836.

Ch. Aubé.

ma

re-



ICONOGRAPHIE
HISTOIRE NATURELLE

DES COLÉOPTÈRES D'EUROPE.
*is»0^i-<

HYDROCANTHARES.
Les Hydrocanthares sont des insectes carnassiers aquatiques

,

se distinguant par les caractères suivants

:

Tête petite, en partie recouverte par le corselet


;

an-

tennes de onze articles, sétacées ou filiformes; palpes au

nombre de

six

;

labre petit

,

généralement échancré

souvent garni de petits poils;

le

menton

trilobé;

guette coupée carrément; mandibules courtes

,


et

lan-

très-ro-

bustes, et dentées à l'extrémité; mâchoires très-aigut's,

arquées et
long

,

ciliées intérieurement.

Corselet plus large

souvent prolongé en arrière

quefois l'écusson

,

,

que

recouvrant quel-

qui alors est invisible. Prosternum for-


tement prolongé en

arrière.

Elytres larges

,

couvrant

entièrement l'abdomen. Ailes constantes. Hanches postérieures

soudées aux pièces sternales. Pattes antérieures


l4
et

HYDROCANTIIARES.

moyennes très-rapprochées ;

lement longues

ne pouvant

les postérieures

,


dans quelques genres

articles;

généra-

disposées pour la natation et
mouvoir que latéralement; tarses de cinq

se

et aplaties

antérieurs et inter-

les

médiaires paraissent n'être que quadri-articulés,

qua-

le

trième article étant très-petit et caché dans l'échancrure

du troisième;

souvent


les antérieurs et

intermédiaires

les

garnis, dans les mâles, de cupules pétiolées.

Ces insectes ont
la famille

la

précédente

gères différences près
la

plus grande analogie avec ceux de
leur organisation est, à de très-lé-

;

la

,

même

,


et les modifications

nature y a apportées sont dues à

lieux dans lesquels

Linné

ils

la

différence des

sont destinés à vivre.

que

mi-

.

et les auteurs anciens avaient réuni tous les in-

sectes de cette famille dans le genre Dytiscus

presque à

la


depuis

;

et

,

même époque, Fabricius et lUiger créèrent les

deux nouveaux genres Hydrachna

et

Cnemidotus; mais,

dans ces temps modernes, l'ancien genre Dytiscus a été
entièrement
ville,

démembré par les

Leach,

travaux deLatreille, Clair-

et plusieurs autres entomologistes qui ont

peut-être porté


un peu

loin le

nombre de

leurs divisions

génériques.

Pour

de cette famille et

faciliter l'étude

au plan de cet ouvrage

,

me

caractères sont exprimés dans

1

'.
,


\

Cinq articles

à tons les tarses

;

abdomen<
I
\

rieures

articles

dont

/'
_

i

les

:

^

recouvert

par les hanpostéches
tie

,

,

HalipUdes,

entièrement dé-

V couvert. ...

Quatre

,

tableau suivant

le

/en grande par-

-,

conformer

j'établirai trois tribus

2


Dylhcides.

seulement apparents aux tarses antérieurs

et intermédiaires

,

3 Ilydroporidcf.


HALIPLIDES.

li)

HALIPLIDES.
Cette tribu se distingue facilement de toutes les autres

de cette famille, par

composent;

ils

la

forme générale des insectes qui

la


sont tous de petite taille, ont le corps

ovalaire, convexe, et recouvert de points enfoncés, or-

dinairement placés sans ordre sur
le

dessous du corps

,

la tête, le corselet, et

disposés en stries sur les élytres

,

qui

sont presque toujours sinueuses et terminées en pointe à
leur extrémité. Mais le principal caractère qui fera toujours reconnaître

un insecte de

cette tribu

,

c'est


l'énorme

prolongement lamelleux des hanches postérieures, qui
couvre presque entièrement

mouvement de haut en

re-

empêche tout
compose de deux

les cuisses et

Elle se

bas.

genres.
Dernier article des palpes maxillaires plus petit que le
pénultième
Dernier article des palpes maxillaires plus grand que le
pénultième

I.

HALIPLUS.

i


2

Haliplus.

Cncmldolus.

LatreiUe.

Dytiscus. Linné. Fab. Oliv. Cnemidotus. IlUgcr.
HoPLiTus. Clairv'die.

Antennes

sétacées.

ton trilobé,

le

Labre court, échancrè au milieu. Men-

lobe

du milieu

bifide.

Le dernier


palpes maxillaires très -petit, aciculaire,

le

article des

pénultième

le

plus long de tous. Prosternum arqué, coupé carrément en


,,
,

l6

IIALIPLUS.
arrière.

Ecusson caché. Elytres couvertes de
Cinq

points enfoncés.

articles

à tous


premiers des tarses antérieurs légèrement dilatés
de petites brosses dans

les

mâles.

Hanches

toutes les pattes.

stries

de

les tarses, les trois

Deux

et

garnis

crochets mobiles à

postérieures lamelleuses, tres-

saillantes, arrondies

à leur extrémité.


Ce genre a été

par Latreille aux dépens du genre

établi

même temps Clairville l'en
sépara également et le nomma Hoplitas. Cette division
avait déjà été faite par Illiger, qui lui avait assigné le nom
de Cnemidotus. Nous adopterons ici le nom de Latreille
réservant, comme l'a déjà fait M. Erichson, celui d'Illiger
Dytiscus de Linné; presque en

pour

le

genre suivant.

Les espèces de ce genre sont peu nombreuses
raissent propres à l'Europe et

et pa-

au nord de l'Amérique

;

nous en connaissons cependant aussi une de l'Amérique

méridionale

,

et

Corps ovale,

une

sérées dans
le

premier

au-delà de

une autre du cap de Bonne-Espérance.
allongé. Tête petite, étroite. Antennes inpetite cavité

article

autres presque égaux entre eux

la cavité, les

à l'exception toutefois
et

du front, au-devant des yeux,


souvent très-petit et à peine saillant

,

du dernier, qui

est plus

allongé

terminé en pointe. Épistome coupé carrément. Labre

court, échancré et
lieu

un peu moins

Menton

cilié.

saillant

que

bifide à son

sommet. Le premier


laires petit,

obconique;

le

plus long que le premier
plus long que

le

;

trilobé, lé lobe

les latéraux et

du mi-

légèrement

article des palpes maxil-

second cylindrico-obconique
le troisième

précédent;

une


fois et

le dernier très-petit,

demie
acicu-


,

HALIPLUS.

Le premier

laire.

17

article des palpes labiaux et le

presque égaux, celui-ci un peu plus allongé,
très-petitj

et

Prosternum arqué

aciculaire.

coupé carrément en


étroit

que

les élytres, court, rétréci

en pointe en arrière. Écusson

élargi

,

Corselet

arrière.

le

en avant

,

second
dernier
aplati

un peu plus
,


et

prolongé

Élytres ovales

invisible.

,

allongées, sinueuses à leur extrémité et terminées en pointe

très-peusaillante,couvertes de stries depoints plus oumoins

Le prolongement lamelleux des hanches postérieures arrondi. Tous les tarses de cinq articles apparents
enfoncés.

:

les

quatre premiers presque égaux,

un peu
trois

plus long

,


cinquième

le

le

le

premier cependant

plus grand de tous. Les

premiers des tarses antérieurs légèrement dilatés et

Deux crochets

garnis de petites brosses dans les mâles.

égaux

et

mobiles à tous

)

.

les tarses.


H.

Elevatxjs.
'

.

PI.

1.

fis-

*

I.

)

Elongato-ovatus, pallide testaceus; thorace qaadrato, blsidcato; clyiris punctis n'tgrls con/lucntiùus salcalo-striaiis,

Costa elevata in disco postice abbreviata.

Djtiscus Elevatus. Panz. Faun. Germ. Fas. xiv. ,t. 9.

Haliplus Elevatus. Gyl. îns. Saec.

Lacord. Faun. Ent.,

1.


Long. 4 millim. Larg.
T.

V.

1.

545.

294.

2

^

millim.
2




,

1

IIALIPLUS.

8


Ovale, allongé, d'nntestacé pâle.

'.

Tête entièrement ponctuée; yeux noirs; mandibules
noirâtres à la base; antennes testacées.

Corselet presque carré

,

plus étroit que les élytres

fortement échancré en avant
et abaissés, les postérieurs

rondis

dilatés

,

ment en

dans

le

les


;

angles antérieurs aigus

presque droits;

milieu

,

les côtés ar-

et se rétrécissant légère-

arrière; la base se prolonge

en pointe à

un

de l'écusson; en dessus, et de chaque côté,

longitudinal; en arrière, entre les deux sillons,

dépression transversale
visibles; le

;

est


il

bord antérieur

est

place

la

petit sillon

une large

couvert de points h peine

légèrement rembruni dans
"

son milieu.

,

Elytres allongées

,

elliptiques


,

dilatées en avant, et se

rétrécissant en pointe en arrière, couvertes de stries de

points enfoncés
liculées

les

,

les

:

nissant en arrière
est relevé et
les

deux

ainsi

que

;

les intervalles


forme une côte

tiers
le

quatre premières sont presque cana-

cinquième et sixième très-courtes,

de l'élytre

sommet de

tiers antérieurs;

les

la

;

sont lisses

saillante qui
les

,

le


se réu-

troisième

occupe environ

quatre premières stries

côte sont noirs dans leurs deux

cinquième, sixième

et

septième en

avant, ainsi que les septième et huitième en arrière, sont

également noires dans une petite étendue

;

toutes ces pe-

tites

taches linéaires sont souvent confluentes, de sorte

que


les élytres paraissent

ture

et

quadrimaculées; toute

l'extrémité sont également

de

la

même

la

su-

cou-

leur.

Pattes

testacées;

prolongement des hanches posté-


rieures couvert de gros points.


HALIPLIIS.

19

^

Abdomen rembruni

à la base et finement ponctué.

Cet insecte se rencontre dans presque toute l'Europe.

H. iEoUATUS.

2.

PI.

Eiongaio-ovalis
sidcato

;

,

paUide testaceus


tlwracc

;

eiytrls punctaio-striatis

quadrato,

bi-

striis nigrls internis

;

quatuor postice tantam abbreviatls, cxternis postier

et in

medio maculas obliquas quatuor efformantibus.
,

Dej. Catal. i856.

p.

64-

Long. 4 millim. Larg,


Cet Haliple

a la plus

2 \

grande analogie avec ÏEleratus,

entièrement semblable à lui pour

est

Les élytres ont absolument
chées de

la

même

millim.

la

même

manière; mais

les

forme


et sont ta-

stries

sont bien

moins marquées, ne sont nullement canaliculécs,
troisième intervalle ne présente pas,
tus

,

une côte

comme dans

et le

ÏElera-

élevée.

Les pattes sont testacées;
ticle

et

la tête et le corselet.


les

jambes

et

chaque ar-

des tarses sont noirs à leur naissance.

Abdomen rembruni

à la base et finement ponctué.

Je n'ai vu qu'un seul individu de cette espèce;
tient à

M.

]o

comte Dejean, qui

l'a

il

appar-

reçu de Lombardie.



HALIPLUS.

H.

5.

,

PI.

Ovalis

,

Obliquus.

1.

5.

fig.

'

paltide testaceus ; capite postlce, thorace antlce , ni-

grlcantibus


,

vix levissimc punctalatls

obsoletorum serlatlm punctatis
dio

..

et

versus apicem

,

nlgricantlbus

,

;

strils
,

clyirls

ad

pimctormn


bas'in, in

me-

maculas Inœquales

obliquas efformantibus.

Dytiscus ObLujuus. Fab. Ent. Syst.

i.

p. 198.

Dytiscus Obliquus. Oliv. Ent. 111.40.

p.

02.

Haliplus Obliquas. Lat. Gen. Crust.

i.

ScH. Syn.

II.

p.


t.

5. fig. 5o.

p. 201.

27. 5.

Ovale, testacé pâle.

Tête très-finement pointillée, brunâtre sur
et vers la

bouche

yeux

;

le

vertex

noirs.

Corselet jaunâtre, avec une tache absolète brune sur le

bord antérieur
points rares


très-finement ponctue, avec quelques

;

un peu plus

forts

en avant et en arrière; ré-

tréci

en avant, bisinueux en arrière

clans

son milieu

;

les

et prolongé

angles antérieurs obtus

,

en pointe
les


posté-

rieurs presque droits.

Elytres ovales

,

un peu allongées

,

légèrement sinueuses

à leur extrémité, qui est terminée en pointe; elles sont

marquées de

stries

de petits points à peine visibles h

loupe; ces stries sont couvertes de petits groupes de

la
li-


HALIPLUS.


2

la

petites lignes

forment de petites taches obliques

posées

une qui occupe presque toute

:

1

base, au milieu, et vers l'extrémité; ces

gnes noires à

la

base

,

ainsi dis-

une autre


au-dessous, qui part du tiers externe et va gagner le milieu

de

suture

la

,

une troisième au-dessous de

la

précédente

et un peu en dehors et enfin deux autres aux quatre cin,

quièmes de

même plan
en

arrière,

externe

mité


;

;

la

l'élytre

ces deux taches sont presque sur le

:

un peu plus
monte un peu obliquement en suivant le bord
horizontal, l'externe cependant est

suture est également noire

,

que

ainsi

souvent toutes ces taches se réunissent,

l'extré-

et les élytres


sont presque noires.

Dessous du corps testacé pâle, à peine ponctué; lames
des hanches couvertes de points rares et presque efFacés.
Il

se trouve

communément

H. LlNEATUS.

4-

FI.

Ovalis, iestaceus

;

1.

fig.

4-

Milii.

^


caplte et thorace levissiine punctatls

racead basin utrinque
elytris

dans toute l'Europe.

;

tko-

striola ôrevissima levlter impresso;

panciorum obsoletorum serlatim punctatls

,

strlis

nigricantibtts vix abbrevlatis.

Haliplus Confinis? Steph.

Long. 5
Il

r

///.


of Ent.

ii.

p. l\\.

millim. Larg. 2 millim.

ressemble beaucoup

à

XObiujuus par sa l'orme et par


HALIPLUS.

22

sa ponctuation
il

cependant

;

il

en diffère essentiellement


:

est toujours plus petit, plus court, et plus ramassé.

Le

corselet offre, en arrière,

nale très-courte

Les

stries

res, mais

que

,

une

petite strie longitudi-

de chaque côté.

des éîytres sont aussi couvertes de lignes noi-

moins foncées


moins interrompues; de sorte

et

présentent sont moins isolées et

les taches qu'elles

moins bien dessinées.

Du
quel

M.

le

tion
il

reste,

il

a été

il

est


en tout semblable h VObiiqiais, avec le-

confondu par presque tous

comte Dcjean

l'a

comme variété de

YOblUjuus. Avec quelque attention,

de se convaincre qu'il doit bien constituer

est très-facile

une espèce distincte
de

,

surtout lorsque l'on a été à

ont alors un facics tout différent

au premier aspect
:

ce que


,

qui les

et sans avoir besoin

j'ai

pu

même

nature vivante. Ces deux insectes

vérifier le fait sur la

loupe

entomologistes.

les

cependant signalé dans sa collec-

fait

reconnaître

de recourir à


vérifier plusieurs fois

la

moi-même,

cet été.

'

5.

H. Ferrugineus.
Pi.

Ovalis tesiacco-ferruglncas

fig.

i.

;

'

,.

5.

.-.


;

capite panctato

;

thorace ad ver-

ticem ievlter rotundatim producto, antice sparslm, postice

punctorani strlga transversim panctato
irls

panctato ' striatis

seriebus

,

,

inlerstltiis

;

disco lœvi; ely-

panctorum minoram


macutis nigro-fascis oblongo-maculatls.

Dytiscus Ferrugineus. Lin. Syst. Nai.

ii.

p.

()66.


HALIPLUS.
Ilatiplus Ferrugineus.

23

Gyl. Ins. Suec.

Dytiscas Falvas. Fab. Syst. Eleut.
Interpunctatus. Matish. Ent, Brlt,

i.

i.

i.

271.

p.


429.

Iloplltas Falvas. Clairv. Ent. Ilelv.

Long. 4

uiillim. Larg.

2

p. 54*3. var. b.

p.

11.

p.

220.

milJim.

\

Ovale, allongé, convexe, d'un testacé ferrngineux.
Tête couverte de points épars; yeux noirs; antennes
lestacées.

Corselet rétréci et assez largement échancré en avant,


bisinueux à

la

base, dont

le

milieu se prolonge en pointe

un peu, en

sur les élytres; le bord antérieur s'avance

rondissant, sur

le

sommet de

s'ar-

angles antérieurs

la tête; les

aigus, les postérieurs presque droits; en avant, quelques
points noirs placés sans ordre
les points sont disposés


,

en arrière

,

au contraire

en lignes transversales

,

dont

,

la

postérieure suit les sinuosités de la base.
Élytres ovales, bisinueuscs, et terminées en pointe en
arrière; elles sont

noirs

;

marquées de dix stries de points enfoncés

près de la suture une ligne de très-petits points


très-rapprochés

,

et

dans chaque intervalle d'autres petits

points analogues, mais très-espaces; elles sont ornées de

taches noirâtres ainsi disposées

milieu de

la

:

une très-petite vers

le

base ; trois autres placées obliquement au tiers

environ de Félytre; une cinquième au-dessous delà plus
externe ; une autre en dehors de celle-ci
il

en existe encore


longée;

et, enfin,

réunissant h

la

trois autres,

celle

;

au-dessous d'elles

du milieu plus

al-

presqu'à l'extrémité, une très-petite se

suture, qui est aussi de la

même

couleur.



H-

UALIPLL'S.

24

Dessous du corps testacé.
Pattes ferrugineuses; prolongement des hanches postérieures couvert de gros points enfoncés.

Cette espèce varie beaucoup par sa

souvent

elle est

taille et sa

Elle habite toute l'Europe.



Ovalls, convexus

;

PI.

capite punctato

,


,•

X

.

;

,

V,-,..^

;,

"

.

thorace antlce sparslm,

intcrst'd'ds

;

dlsco

pimctorum mi-

immacalatis.


Sturm. Deuts. Faun.

Long. 4

-

transvershn punctato

punctato-striatis

serieôus

6.

fig.

1.

postice punctoruvi stri^a

norum

>-.-

H. Flavicollis.

6.

/


'':'''

IcBvl ; elytris

couleur;

immaculée.

i

viii.

p.

-

i.'>o.

tab. ccii. fig.

A.

millim. Larg. 2 j millim.

Cette espèce est tellement voisine de
qu'elle lui a été réunie par

qui l'ont considérée


a.

-

presque tous

comme une

cependant assez différente pour

1'^^.

les

Ferragineus,

entomologistes

simple variété
constituer

;

elle est

une espèce

'

distincte.


Son

"

'_

corselet est plus court,

nullement prolongé en

avant, moins aigu en arrière à la place de l'écusson;

ponctuation est aussi plus

faible.

la.

,


,

UALIPJ.US.

9.5

Les élytres sont pâles et toujours immaculées.


Sa forme générale

courte, plus petite, et sa

est plus

couleur est aussi différente

elle est

;

d'un gris jaunâtre.

Cet Haliple se rencontre dans toute l'Europe

très-commun; souvent

il

est

mêlé avec

ce qui pourrait donner à penser



'


il

du

le

il

est

Ferrugincus

n'est

qu'une sim-

;

mais aussi dans certaine localité

est très-abondant, le

Ferrugincus ne se rencontre pas

ple variété de cet insecte

>#

que ce




,

tout. J'ai plusieurs fois

tout cette année,



j'ai

fait

cette observation

péché dans

,

et sur-

environs de

les

Com-

piègnc bon nombre de fois, et où, tout en récoltant


une quantité prodigieuse des H. FUwicoUls
Impresseus

individu que

même

si

je

Badins

un

pusse réunir au Ferrugineus, qui est

commun

,

seul
lui-

aux environs de Paris.

-

7.


.^

H. Badius.

'"'

'.'-^y:

,

ObLicjuus, etc., je n'ai pas rencontré

,

PI.

.

2.

fig.



1,

'"

Eiongalo-ovatis, testaceo-griseus, immaculûtus; capilc majore; oculis


valiclis

;

thorace tantuni in disco impunctalo

elytris striato-punciatis, interslitiis

seriebus notatis.

Ullricii. Dej. Cat.

Long. 4

^

i836. p. 64.'

millim. Larg.

;

punctorum minorum

2 \

"

millim.


Ovale, allongé, d'un tcslacc grisâtre.


9

IIALiPLUS.

G

Tête

très-loi te,

Irès-saillants;

Corselet

couverte de points enfoncés; yeux noirs

antennes courtes et assez grosses.

légèrement rembruni en avant, couvert de

points sur toute sa surface, à l'exception
est lisse;

du disque, qui

largement échancré en avant, très-légèrement


arrondi sur les côtés , bisinueux et prolongé en pointe en
arrière; le

bord antérieur s'avance en une pointe mousse

sur le milieu de la tête; les angles antérieurs aigus et
abaissés, les postérieurs presque droits.

Elylres ovales

,

allongées, bisinueuSes

,

et terminées

en

pointe en arrière; elles sont marquées de dix stries de
points enfoncés noirs

;

près de la suture une ligne de très-

petits points très-rapprochés

d'autres petits points


,

et

dans chaque intervalle

analogues, mais très-espaces; elles

sont toujours immaculées.

Dessous du corps et pattes testacés.

Le prolongement lamelleux des hanches postérieures
couvert de gros points enfoncés.

Cet Haliple
dents;

il

a

beaucoup de rapports avec

les

deux précé-

en diffère cependant essentiellement:


il

est tou-

jours plus fort, plus allongé; sa tête surtout est remar-

quable

:

elle est

beaucoup plus grosse que dans aucune

autre espèce de ce genre; les yeux sont très-saillants.
Il

se rencontre

le midi.

Je

l'ai

dans toute l'Europe, mais surtout dans

trouvé très-abondamment aux environs de


Compiègne, dans

le

courant de septembre.


HALIPLUS.

H. GXJTTATUS.

(S.

PI.

3.

2.

fi^.

Elongato-ovatus ; capite punctato
sparsim, punctalo

in niedio

fcrc nigris

97


;

t/iorace antice confuse,

ad basin punctis maxlrnis

;

salcam transvcrso-ùisinuatum efformantlùas.

Dahl. Dej. Cat. i856.
Lon"-. 5

p. 64.

millim. Lara;,

^

y tiiiJliiii.

Ovale, allongé, ferrugineux.

Têle couverte de

pelits points;

yeux noirs peu

Corselet légèrement rembruni en avant


saillants.

couvert de

,

points dans toute son étendue; sur le disque seulement
ils

sont très-espaces

ime

;

en arrière, près du bord postérieur,

ligne transversale bisinueuse de points noirs très-gros

et très -rapproches,

forme presque un

de sorte que

sillon

la


réunion de ces points

transversal

;

est

il

prolongé en

pointe en arrière; les angles antérieurs aigus et abaissés,
les postérieurs

tilytres

émoussés.

ovales

,

allongées

en pointe en arrière;

la

,


bisinueuses

ponctuation et

stries

comme

cime

d'elles existent des taches assez

mal

dans

les

perdre dans

un peu en
la

suture

;

et


terminées
des

Ferragineas et Badins; sur cha-

limitées; elles sont à

transversale

,

la disposition

peu près

peu

visibles et très-

ainsi disposées

:

une

arrière de la base et venant se

une autre en dehors, au quart de

la



×