lOYAfiE
DANS
LAMÉRIQIE MËRIDIOWLE
/
(L,E BRESIL, VA REPUBLIQUE ORIEINTALE DE L'URUGUAY, LA RÉPUBLIQUE
ARGENTINE, LA PATAGONIE, LA RÉPUBLIQUE DU CHILI, LA RÉPUBLIQUE DE BOLIVIA,
LA REPUBLIQUE DU PÉROU),
EXÉCUTÉ PENDANT LES ANNÉES 1826,
1827, 1828, 1829, 1830, 18.51, 1832 ET 1833,
PAR
CIILVALllR
nt l'oHDKE
HOYAL BE
la
LEUION d'honneur, officier
de
la
légion d'honneur de la REPUBLIQUE
BOLIVIENNE, PRÉSIDENT DE LA SOCIÉTÉ GÉOLOGIQUE DE FRANCE ET MEMBRE DE PLISIEUIIS ACADÉMIES
ET SOCIÉTÉS SAVANTES NATIONALES
-/--/'- -"
aeû/e
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n/a^/^
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public 0OUS lee
ûusptces
ET ÉTRANCÈRE^i.
ïif
U
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(comnieilcc sous
le
^
'y&oi^
iHintstrc
niinislriT
île
l'Jnstruftton
publique
de M. Guizot).
TOME SIXIEME.
2; Partie
:
INSECTES.
PARIS,
CHEZ
BEIVIKAIND, EDIlEUll,
l'.
liibraire de la
!l>ociôtt'>
eéoIojKlquc de France,
RUE SAINT -ANDRÉ -DES -ARCS,
38.
STRASBOURG,
CHEZ
V.'-
LEVRAULT,
ruf. des
jlm*,
.33.
l837_1Hi5.
Dates of publication given by Sherbcrn & Woodward
in Ann, 4 Mag.Nat.Hlst.Ser,?, vol.Vil,1901,p.389.
Tom.Vi.pt, 2, Insectes, by A.Brullé(to p. 60) and
222 pp.
after by Blachard
"
1837.
Wiegmann,Arch,1838,p.208.
pp. 1-16.
"
"
1839, p. 314.
17-&6. 1838.
"
"
1843, p. 156.
1842.
57-88.
"
"
1845, p. 77, &c.
89-104. 1844.
"
"
1847, p. 73, &c,
105-222. 1846.
Ii\SECTES
DE L\MÉRIQIE WÉRIDIOIWLE,
RECUEILLIS
PAR ALCIDE D'ORBIGNY,
ET DECRITS
PAR EMILE BLANCHARD,
AIDE-NATIIRALISTE
Ail
MUSÉUM d'hISTOIBE
I^ATIIRELLE DE PARI8
:
AUGUSTE BRULLE,
PROFESSEUR A LA FACULTÉ DES SCIENCES DE DIJON.
iin^i^
I
i
»
•
I
AVIS.
11
y a quelques années
d'entomologie du
31.
Muséum
BruUé, alors aide-naturaliste, attaché à
la cliaire
de rédiger
la partie
d'histoire naturelle, se chargea
descriptive des insectes recueillis dans l'Amérique méridionale par
bigny ; mais ce naturaliste ayant été appelé à professer
des sciences de Dijon,
qu'il avait
commencé.
d'aide-naturaliste
au
il
fut obligé,
C'est
zoologie à la faculté
en quittant Paris, d'abandonner
M. Blanchard
Muséum
la
M. A. d'Or-
,
le travail
qui occupe actuellement la place
près la chaire d'entomologie, qui a bien voulu
continuer cet ouvrage.
Les premières tribus, Carabiques, Hydrocanthares, Palpicornes,
depuis la page
1
jusqu'à la page S7, sont dues à
travail appartient à
M. Blanchard.
M.
Brullé.
Tout
c'est-à-dire
le reste
du
VOYAGE
DANS
L'AMÉRIQUE MÉRIDIONALE.
lVVW*VVVVVVV\VWVl\VlXVlVVV\VVl*WV*VVVVViVVVVVVVVVV»rtVVtVVlVV»VWVVVVWVVVVÏtVWVÏWW*iVV*VVVVVWVVVW
INSECTES COLEOPTERES.
TRIBU DES CARABIQUES.
FAMILLE DES CICINDELIENS.
1.
MÉGÂCÉPHALE A DEUX BANDES,
connue dans
Cette belle et curieuse espèce est
On
Megacephala
les
bifasciata, Br., Insectes, pi. I, fig. 1.
ouvrages d'entomologie sous
le
nom
rapporte au Cicindela œquinoxialis de Linné, d'après Fabricius,
et l'on n'a pas hésité jusqu'ici à la regarder comme telle; cependant, si l'on vient à
la description originale du savant Suédois avec l'insecte dont il s'agit, on ne
de M. œquinoxialis.
la
comparer
tarde pas à voir combien elle s'y rapporte peu. Nous la reproduisons ici textuellement
Cicindela œquinoxialis Jlm'a , fasciis diiahus nigris latis. Habitat Surina/ni.
'
:
((
«
Media. Totii/n corpus Jla^'um
linea excavata. Elytra obtusissima
fere alam tegentes ,
Il
elle
undatœ.
oculi nigri, minus promisculii.
,
,
singula
striis
decem,
Thorax longitudimdi
elevatis, acutis ;
fasciœ
duœ
totain
*
ressort jusqu'à l'évidence,
de
lecture de cette description,
la
que
l'insecte
auquel
convient ne peut pas être une Mégacéphale; tout porte à croire qu'il appartient
plutôt au genre Brachine,
vatis , acutis.
On
comme
semblent
le
prouver ces mots
:
elytra striis
trouvera peut-être extraordinaire que Linné ait placé
decem,
ele-
une espèce de ce
dernier genre au milieu des grandes espèces de son genre Cicindèle; cependant, la
connu jusqu'ici sous le nom
description de cet auteur convient si bien au Brachinus
1.
Linné, Jmcenitales academiccc,
VI.
i„i.
l.
VI
,
p.
395.
•
1
CoMo^
"""
(2)
Coleo'"''''"•
l'y rapporler. Nous avons déjà prouvé ailde
Fabricius
n'était pas du tout le même insecte
Brachinus
complanatus
que
Carabiis complanatus de Linné, puisque ce dernier est une espèce de Nebria, que
nous n'hésitons pas à
de complanatus , que
leurs
'
le
que
le
sous le nom d'arenaria : ainsi le nom
l'entomologiste de Kiel a désignée
A'œqiiinoxialis
peut être rendu, sans aucun inconvénient, au grand Brachine d'Amérique, comme
celui
de complanatus
l'a
déjà été à l'espèce de Nébiie des côtes méridionales de la France.
La Mégaciphale à deux bandes a été observée par M. d'Oibigny dans la province de
Moxos (Bolivia) du mois d'Août au mois d'Octobre. Elle se tient le jour au fond des trous
,
qu'elle
se creuse sur les
bords du IMamore et du
l'iray, et n'en sort
qu'à l'entrée de
la
nuit; elle court alors avec une vitesse extrême à la recherche de sa nourriture.
2.
MÉGACÉPHALE A CROIX,
Depvessa , Jlavo-rufa ,
suhtiis
Megacephala cruciata , Br., Insectes,
paUiâior; ore , antennis pedibusque Jlavis ; eljtrorinn
suturali Jasciaqiie Jliscis.
'vitta
pi. I, fig. 2.
Mas. Long.
7 1/2 lin.; lai. 3 1/4.
Cette espèce ressemble à la précédente, mais elle est d'un quart plus petite qu'elle;
en
elle
diffère essentiellement
qu'elle n'a pas la
couleur est
mandibules
la
ponctuation des élytres, qui
de ses mandibules
et le
est très-lbrte, et
parce
remarque entre les yeux de sa congénère. Sa
peu plus foncé eu dessus qu'en dessous. Sa lèvre supérieure,
un jaune-roux un
ses palpes, la base
ses
par
bande obscure que
l'on
et ses pattes sont
d'un jaune pâle;
bord de sa lèvre supérieure sont noirâtres;
les
l'exlréniité
de
dentelures de cette
lèvre sont plus saillantes que dans l'espèce précédente. Sa tète offre entre les yeux des
stries faibles; son corselet est lisse, ou présente des rides à peine sensibles; ses élytres
sont peu convexes, arrondies au bout, et forment
suture; leur surface est fortement ponctuée, mais
l'extrémité, et
un
angle rentrant à l'extrémité de la
les
points s'affaiblissent beaucoup à
ressemblent généralement aux aspérités d'une râpe.
Une bande brune ou
noirâtre, qui s'élargit autour de l'écusson, s'étend le long de la suture, jusqu'au-delà des
deux
tiers
où
des élytres,
de nouveau de chaque côté, pour former une bande
deux tiers de leur largeur, et qui remonte un peu vers
elle s'élargit
transversale qui n'occupe
que
les
leur base. Les poils qui garnissent le dessous des
du
mâle, sont bruns
,
comme
deuxième
et troisième articles des tarses
dans l'espèce précédente.
Elle a été trouvée dans les parties les plus septentrionales
de
province de Corrientes
banc de sable du Parana.
la
(république Argentine), au mois de Novembre, sur un
beaucoup d'agilité, et semble plutôt voler que marcher; ses habitudes
sont d'ailleurs analogues à celles de la Mègacépkale à deux bandes,
Elle court avec
3.
MÉGACÉPHALE DU BRÉSIL
London,
t.
,
3/fg-acep/m/a Z*ra«7/e/w«, Kirby, Trans. Linn. Soc. of
XII, p. 37 G; Dej., Spec,
Prise dans la province de Corrientes, le long
pendant
les
deux seuls mois de Décembre
t.
I, p.
11.
du Parana, sur
les
et Janvier. Elle a les habitudes des espèces
précédentes.
1.
Revue cntomologique de M. Siibermann
,
plages de sable,
t. Il
,
p.
109
,
et
t.
III
,
p.
301.
(5)
Col^o.
MEGACEPHALE DE LATREILLE
4.
,
Megacephala
M. Silbermann,
Dans
où
5.
elle
t.
Latreillei,
II, p.
Lap., Revue entom. de
32.
province de Santa-Ciuz de la Sierra (Bolivia), sur les bords du Rio grande,
se cache pendant le jour sous des débris et des fragmens de bois.
la
MÉGACÉPHALE DE MARTIUS,
Megacephala Martii, Perty, Delect.
pl.l,fig.
aniin. artlc., p.
1 ,
t.
une des plus belles de ce genre, a été prise dans la province de Valle
grande (Bolivia), au voisinage de la côte de Pelaca, sous des pierres; elle vit en famille.
Cette espèce,
MÉGACÉPHALE DE SPIX,
C.
Megacephala Spixii, Br., Insectes,
pi. I, fig. 3.
Cjlindrica, viridis mit subcjanea , nitida; capite ihoraceque cupreis; eljtronim macula apicis, aiio , pedibus , anlennis oreque Jlavis. Mas , Jeinina. Long. 7 Un.;
lat.
2
1/2.
dont elle diffère par sa taille un peu moindre,
d'un
est
vert brillant, avec des reflets quelquefois
ses
couleur
de
et par
élytres, qui
bleuâtres, mais non pas d'un bleu violet, comme dans celle-ci; sa tête et son corselet
Elle est voisine de l'espèce précédente,
la
sont, de
relevés d'un bel éclat cuivreux; sa lèvre supérieure offre quatre dente-
même,
lures saillantes et noirâtres, ainsi
de
ses antennes,
brun;
la
ou
que
le
bout de
ses
mandibules
leurs quatre premiers articles, sont
et leurs dents; la base
marqués en dessus d'un
trait
surface de sa tête est faiblement ridée près des yeux; ses élytres présentent des
points profonds, qui s'affaiblissent vers l'extrémité, où elles forment un angle rentrant et n'offrent point d'épine; la tache jaunâtre que présente chacune d'elles, est
plus courte, plus large que dans le M. Martii, et laisse fort peu d'espace entre
suture. Le reste des couleurs est semblable dans l'une et l'autre espèce.
Dans
les
mois de Décembre
et Janvier,
au bord de
sauvages Guarayos (Bolivia). Elles sortaient
abdomine
et
de San-]Miguel, pays des
soir par centaines, d'après M.
d'Orbigny.
MÉGACÉPHALE ÉPINEUSE,
7.
f^iridis nitida,
le
supra subaurata;
elle et la
la rivière
Megacephala spinosa, Br.
-
eljtris apice unispinosis ; ore, antennis ,
eljtrorum macula apicis elongataJlavis. Mas. Long.
Cette espèce ne pourrait avoir des rapports qu'avec les
pedibus ,
7 lin.; lat.
M. acutipennis
2 1/2.
Dej., et Adonis
Lap.; mais elle se distingue de l'une et de l'autre par sa lèvre supérieure avancée, et
par la terminaison pointue de ses élytres, qui ne forment pas à l'extiémilé un angle
comme
dans ces deux espèces, et dont la suture se prolonge au contraire de
chaque côté en forme d'épine. La couleur de la Mègacèphale épineuse est un vert brillant, un peu doré ou cuivreux sur le milieu ,du corselet et des élytres; sa lèvre supérentrant,
rieure, les pièces de sa
les
bouche,
dents des mandibules et
ses
les
antennes et ses pattes sont d'un jaune pâle; cependant
dentelures de la lèvre supérieure sont brunes, ainsi
pitres.
(4)
Coléolueies.
qu'une tache sur les quatre premiers articles des antennes. L'abdomen est d'un roux
fjjyyç^ gygg jg jjggg sculc d'un verl brillant. Enfin, les élylres sont ornées sur leur bord
extérieur, depuis le milieu jusqu'à l'extrémité, d'une tache allongée de la couleur du
atteint la suture un peu avant le bout des élytres. La surface des élyUes
ventre,
qui
parsemée de points peu profonds;
est
et les
sillons transversaux
deux
Dans
province de Moxos, sur
la
cette espèce est assez
que
8.
MÉGACÉPHALE
Sous
du
les
de
la
têle est
finement
striée
sur
le
front,
corselet sont rugueux.
le
bord de toutes
les rivières; ce
qui semble indiquer
commune.
P07\CT\]ÉE, 3fegacep/iala pimctata, Lap., Éludes entom.,
dans
pierres,
celle
la
province de Santa -Cruz. Elle a
p. 34.
habitudes de l'espèce
les
suivante.
ACÉPHALE DE SAIJNT-HILAIRE, Megacephala Hilarii Lap., Études entom.,
34. — Celte espèce nous a paru la même que le 31. fu/gida, Klug, Jahrbucher dei\
9. INIÉG
p.
,
Insektenkuude,
1. 1
,
p. 7.
même
province que la précédente, sur les bords du Rio grande, pendant'le
mois de Janvier. Elle était en grand noml^re sous les fragmens de bois charriés par la
à la même époque
le
rivière. M. d'Orbigny l'a trouvée également
long du Parana
Dans
la
,
entre Corrientes et
10.
les
aiÉG ACÉPHALE A
DEUX LUAULES,
,
Megacephala bilunata, Klug, Jahrbucher der
Insektenkunde ,
Elle se trouve dans les
cité
,
Missions.
mêmes
t.
1
,
p. G.
circonstances et aux
mêmes
lieux
que
le
M.
Latreillei,
plus haut.
11.
OXYCHEILE LABIÉE,
Siihcyllndrica , nigra; eljtronim
rufis
;
genicuUs aigris
;
lahri
Oxycheila labiata, Br., Insectes,
pi. I, fig. 4.
macula shmata , antennis , palpis pcdihusque Jlavorufa. Femina. Long, g lin. ; lat. 5.
macula ovali
Celle espèce se reconnaît facilemenl, dans ce genre encore peu
nombreux, aux
carac-
tères énoncés dans notre phiase diagnostique. Elle est entièrement noire, à l'exception
des pattes, des antennes, des palpes et d'une tache sur chaque élytre, qui sont d'un
jaune roux. La lèvre supérieure, représentée sous le n.° 4 a de la planche citée, offre
une grande tache d'un roux foncé, qui en occupe tout le milieu. L'extiémilé de toutes
les cuisses et le bout du deuxième et du troisième article des antennes sont noirs ainsi que
,
deux premiers tout entiers. La tache rousse des élylres est située un peu au-delà de leur
milieu et d'une forme peu régulière. La surface des élylres est Ibitement ponctuée, mais
les points s'affaiblissent à mesure qu'ils approchent de l'extrémité; la forme des élytres
les
est
beaucoup plus
un peu
Dans
étroite
que dans VO.
tristis, et
presque parallèle;
en arrière qu'en avant.
de
province
Chiquitos (Bolivia) sous des arbres morts
celle
du
corselet est
j)lus étroite
la
,
,
de Juillet à ISovembie.
(5)
C
1
CICINDÉLE A COL CYLINDRIQUE Cicindela cyliiulricolUs
Aux enviions de Rio Janeiro où elle est rare.
2.
,
,
Dej.
,
Spec.
,
1. 1
,
p. 34.
,
13.
CICINDÉLE A ANTENNES SIMPLES,
t.
Jnselitenk.,
Elle vil sur les feuilles des plantes
Guarayos
14.
dans l'intérieur des
,
mois de Décembre
les
pendant
(Bolivia),
Cicindela simplicicornis ,
Klug, Ja/irb. der
I, p. II.
forêts
,
au pays des sauvages
et Janvier; elle vole loin et avec
agilité.
CICINDÉLE A ANTENNES ANNELÉES,
Cicindela annulicomis , Br.
Cjlindrica, ceiieo iiilida, suhtiis cwn pedibus et eljlrorum margiue vioUicea; anlennis hasi 'violaceis , articulo primo suhtus , tertii
quartique anmdo , riifis; palpis,
mandibidarinn basi et eljlrorwn marginis externi maculis duabiis minutis pallidis.
Mas. Long. 4
1/2 Un.; lai.
\
1/2.
du
du premier
Celle espèce se rapproche de la prccédenle, et surtout
elle diffère
de l'une et de
l'autre j)ar la couleur
C. nodicornis Dej.; mais
article
de
ses antennes.
Elle est en dessus d'mie couleur de bronze à reflets cuivreux, el en dessous d'un bleu
très-brillant.
son corselet
Sa
yeux, comme dans le C. nodicornis ; le dessus de
ou plutôt finement rugueux en travers; ses élytres sont criblées
tèle est striée entre les
est strié,
de points enfoncés, plus petits et plus serrés à l'extrémilé qu'à la base: leur bord extérieur est d'un beau bleu, et présente deux taches fauves ou blanchâtres fort petites,
un peu au-delà du milieu. Ses pattes sont bleues,
dessous du corps, et présentent eu quelques endroits
situées l'une avant l'extrémité, l'autre
avec des
une
reflets verts,
teinte fauve
ou
comme
roussâtre.
le
Le tour de
la lèvre
supérieure est d'un jaune pâle, excepté
même couleur; le premier
comme métallique, avec un
base des mandibules et des palpes est de la
article des antennes est roux, ou plutôt d'un rose brillant et
en arrière;
trait vert
la
en dedans
par un anneau de
la
habitudes sont
15.
les
deuxième
du
plantes
les
,
et
troisième articles sont bleus et se terminent
premier.
l'intérieur des bois
mêmes que
CICINDÉLE BRILLANTE,
Dans
16.
leurs
dans
Elle a été prise
ses
:
couleur
celles
de
de
la
province de Santa-Cruz de
le
Cicindela fidgens , Klug, Jahib. der Insehtenk.,
mois d'Octobre
;
CICINDÉLE A QUATRE POINTS,
Sierra:
l'espèce précédente.
bois de la province de Chiquitos (Bolivia)
pendant
la
,
elle est aussi agile
sur
les feuilles
que
les
1.
1, p. 13.
des arbres et des
précédentes.
Cicindela quadripimctata, Br., Insectes pi.
,
1, fig.
5.
Depressa , obscure purpurea; elytris viridi irroralis , lineis daabus viridibus obliquis ;
punctis duobus ad apicem et margine postico albidis; labro , niandibidis pal3
pisque Jlavis , his apice œneis. Femina. Long.
1/2 lin.; lut.
1
1/4.
Celte espèce peut être placée, à cause de sa forme large et aplatie, dans le voisinage
du C. abdominalis Fab. Elle a la lèvre supérieure arrondie et à peine dentelée. La cou-
'
I
ptèm'
(6)
Cc.Ieoplères.
leur de son corps est en dessus d'un pourpre très-obscur et en dessous d'un
,
brun à
reflets
sont entièrement cuivreuses; la base de ses antennes et
métalliques peu brillans. Ses pattes
cette
même couleur et de plus quelques reflets verts. Sa
offrent
ses
l'extrémité de
palpes
,
lèvre supérieure, la base de ses
mandibules
et
de
d'un jaune pâle. Elle a
ses palpes sont
la
rugueux, et les élylres parsemées de
fond rouge et pourpré; leur angle
points verts, qui ressortent agréablement sur leur
extérieur est embrassé en dehors par une bande tout à fait lisse, et qui semble être
d'un cuivreux très-obscur deux bandes courtes, obliques de dehors en dedans, et d'un
tête striée entre les
yeux,
le
corselet très-finement
:
remarquent sur le milieu de chaque élytre, vers le bord extérieur
de laquelle on aperçoit aussi deux petites taches jaunâtres, situées l'une au-dessous de
l'autre au-delà du milieu, et une étroite bordure de la même couleur, qui en occupe
vert très-foncé, se
l'extrémité.
dans
Elle a été prise
dePelaca;
elle courait
province de Santa-Cruz de la Sierra
avec agilité au milieu du chemin.
la
CICINDÉLE A MIROIR,
17.
Cichidela specuUfera
,
sur
,
le
sommet de
côte
la
I, fig. 6.
Br., hisecles, pi.
SubcjUjidrica , œnea, siihtus cjanea; thorace suhglohoso ; elftris crehre pwictatis ,
inœqualihiis , macula média speculari et maculis tribus marginalibus aWidis ; ore
labroque eburneis. Fem,. Long. 4
La forme de
cette espèce la
Hii-; l(it.
rapproche du
i
1/4.
C. ventralis Dej.; sa lèvre supérieure est
même un peu
plus saillante. La couleur de son corps est bronzée en dessus ; elle est en
dessous d'un beau bleu avec la poitrine ornée de reflets cuivreux. Sa tête et son corselet
offrent des stries fines, qui sont longitudinales sur la première, et transversales, au contraire
,
sur
est inégale
et sur le
l'angle
du
le
:
dernier. Ses élytres sont criblées de points enfoncés
elles
milieu, et
la
la
trois taches blanchâtres,
deuxième, un peu en forme
et biillant, sont fauves
dont
la
fait lisse,
première est située auprès de
en travers au-dessous
d'S, est placée
offrent cette dernière
en quelques endroits;
nuance, à partir du premier
milieu. Sa lèvre supérieure et les pièces de la
l'extrémité des palpes et des
quitos), dans les
article
les
antennes
elles-
jusqu'au-delà du
d'ivoire, avec
bouche sont d'un jaune
mandibules obscure.
mois d'Octobre près de Santa-Anna (province de Chilieux découverts et humides.
Elle a été trouvée
18.
et leur surfece
troisième s'applique contre l'angle extérieur de l'extrémité. Ses pattes,
d'un vert métallique
mêmes
,
présentent vers leur milieu une grande tache oblique et tout à
bord extérieur
humerai,
nombreux
pendant
le
CICINDÉLE DE Px^TAGOME,
Cicindela patagonica, Br.
Obscure piirpurea , postice latior , corporis lateribus cupreis ; mandibularum et palporuin basi labroque albidis; eljtrorum baseos et apicis lunula, lineaque sinuata
irregula/'i,
de
cum margine coeunte ,
albidis.
Femina. Long. 5
lin.; lut. 2.
Cette espèce a beaucoup d'analogie avec le C. permianaLa\^.; mais la bande sinueuse
ses élytres est
plus large, plus déchirée, et les lunules de leur base et de leur exlré-
(7)
plus large en arrière et moins aplatie. Sa coud'un
d'un bronzé obscur en dessus, et
vert brillant en dessous, avec les côtés du
niilé sont plus fermées
leur est
:
elle est d'ailleurs
corps cuivreux ou dorés, ainsi que les pattes. Sa tête, son corselet, les côtés de son corps
et ses pattes sont revêtus de poils blancs. La tête est striée entre les yeux et rehaussée
,
d'une teinte cuivreuse en avant;
ligne médiane
sur
:
il
le corselet est
cuivreux sur
les
bords
et le
long de sa
a ses angles antérieurs élevés et saillans, et son bord antérieur avancé
la tète; les
élytres
sont parsemées de points enfoncés dont
la
couleur est verte, et
recouvertes d'un très-léger chagrin. Sa lèvre supérieure, la base des mandibules et des
palpes sont d'un blanc jaunâtre; le reste des palpes et des mandibules est d'un vert
cuivreux
ainsi
,
que
la
base des antennes.
bords du Rio negro (Patagonie), à douze lieues au-dessus de son embouchure, pendant le mois de Janvier, et
l'a retrouvée morte dans les salines, avec plusieurs autres insectes.
M. d'Orbigny a
pris cette espèce à l'élat vivant, sur les
CICINDÊLE RAMEUSE,
19.
Cicindela ramosa, Br., Insectes, pi. I,fig. 7.
Cupreo-œnea , eljtris mridi-ohscuris , cwn margine continuo , lunula baseos et apicis,
lineoqiie média sinuata, valde dilacerata et lineola suturali albis} mandibula-
rum
palporiim hasi labroque ebiirneis.
et
Cette espèce est voisine de
bandes de
en
ses élytres;
mais
la
Long. 5 Un.;
lat. 2.
précédente, par la disposition de ses couleurs et par les
distingue parla forme de son corselet, plus étroit
elle s'en
arrière qu'en avant, et par celle
de son
Mas , frinina.
de
ses élytres,
qui est ovalaiie;
les angles postérieurs
ne sont point saillans et son bord antérieur est peu avancé sur la tête. Les
lignes blanches des élytres forment en dehors une bordure continue; la lunule de leur
extrémité n'est pas recourbée en dedans, et la ligne sinueuse, qui part du milieu de leur
corselet
bord extérieur,
,
est très-large et déchirée
dans tous
les
sens, ce qui
fait
que
le
milieu
des élytres est couvert d'un grand nombre de petites lignes ou de petits rameaux
blancs une bordure blanche très-étroite remonte sur chaque élytre,le long de la suture,
:
environ jusqu'au milieu de leur longueur.
Dans
la
même
endroits vaseux
du Riacho
(baie
de San-Blas). Elle
,
est
sur
le
peu
bord des eaux
agile, surtout
,
dans
en Janvier
les
et
époque de son accouplement.
Février,
20.
province que l'espèce précédente
CICINDÈLE EMBROUILLÉE,
Cicindela intricata, Br., Insectes, pi.
1, fig. 8.
Obscure œnea, subcnprea ; thorace, feminœ prœsertim, subconico; eljtrorum margine
subcontiniio , cum lunida baseos, ramulo medio JLeocuoso inlus extusque profunde
dilacerato, labro
5 Un.;
,
palporum
et
mandibularwn basi,
albis.
lie
elle est plus
à la précédente
par les dessins de ses élytres; mais
forme conique. Sa couchange, sur les élytres, en un
large en arrière et son corselet se rapproche davantage de la
est
femina. Long.
Uit. 2.
Cette espèce se
leur
Mas ,
un
vert bronzé
un peu cuivreux, qui
se
Coléo^'
^"'
(8)
Colco^'"'^*'
de points enfoncés nombreux; leur bord
pourpre foncé; ces dernières sont parsemées
extérieur est entouré d'une large bordure blanchâtre, qui remonte le long de la suture
de l'origine de ce bord il se détache une lunule, dont l'extréjusqu'auprès de l'écusson;
mité inférieure se recourbe et se dirige vers une tache blanchâtre, qui se trouve entre
l'écusson et l'angle extérieur des élytrcs; la lunule de l'extrémité postérieure se trouve
il en
part, vers le milieu de sa longueur, une ligne
engagée dans le bord lui-même, mais
sinueuse qui s'étend d'une lunule à l'autre, ayant presque la forme d'un S, et dont les
deux côtés présentent dans toute leui' longueur des déchirures profondes. Les côtés du
corps et les cuisses sont revêtus de poils blancs; la lèvie supérieure,
dibules et des palpes sont d'un blanc semblable à de l'ivoire.
Trouvée sur
boid de
la
mer. Elle
man-
base des
aux Cochons, dans la baie de San-Blas (Patagonie), au
court avec plus de rapidité qu'aucune de ses congénères.
sable à
le
la
21. CICIIVDÈLE
l'île
MOUCHETÉE,
Cicindela apiata, Dej.,
5/)é?c.,
t.
I, p.
86.
bords du Parana, à San-Nicolas, dans la province deSanta-Fé, et de
ainsi C£ue dans la province de Corrientes. Elle est
plus à Buenos-Ayres et à Monlevideo,
Trouvée sur
commune
partout, pendant toute l'année, et se tient toujours sur les lieux élevés. C'est
une des plus
22.
les
agiles; elle
répand une odeur
CICINDÉLE NOIRE ET BLANCHE,
Prise dans la baie de San-Blas
les terrains argileux et secs, à
,
très-fétide.
Cicindela melaleuca, Dej., Spec, t.V, p. 238.
en Patagonie
,
aux mois de Janvier
une grande dislance dans
et
de Février dans
,
l'intérieur des terres; elle est
des plus agile.
23.
CICINDÉLE SINUEUSE,
Obscure purpiirea, corpore
Cicindela sinuosa, Br,
siihtus 'viridi , ciim lateribiis pcdibitsqiie cupreis, albido
cljlrorum margine, ante apiceni iiilerriipto, liinida bctseos apicisqiieel linea
cum labro et maiidibidorum palporwnque basi, eburneis. Feinina.
Jleociiosa medici,
'villosis;
Long. 5
lin.; la t. 2.
Cette espèce ressemble
beaucoup au C.
trisignata Dej., par la disposition des lignes
blanches de ses élytrcs, qui sont seulement plus larges, et forment en dehors une bordure qui n'est interrompue que vers la lunule postérieure; la pointe supéiieure de cette
dernière lunule se recourbe en dedans et non pas en dehors, comme dans le trisignata;
la ligne
sinueuse
lunule antérieure
du milieu ne remonte
s'élargit
comme
celle
un pourpre ou un rouge cuivreux
mandibules
et
de
ses palpes sont
j)as
de
la
le
long de
la
suture, et l'extrémité de
lunule opposée. La couleur de l'insecte est
sans reflets; sa lèvre suj)érieure,
blanches;
la
les côtés
de son corps
la
base de ses
et ses cuisses sont
revêtus de poils blancs.
Au bord de
l'eau, sur les
bancs de sable du Parana, à quinze lieues au-dessous de
la rend très-difficile à prendre.
Corrientes. Elle n'est pas fort raie, mais son agilité
(9)
Coléo-
CICINDÉLE BLANCHE,
24.
376; var. C. conspersa , Dej., Spec,
p.
La
Cicindela nh'ea, Kirby, Trans. Linn. Soc. of
comme
variété décrite
dans
les
les
comte Dejean, sous
bords du Rio de la Plata;
CICINDÉLE CRIBLÉE,
Supra obscure , subtus
le
nom de
le
Mas, femina. Long. 3-4
;
conspersa,
type de l'espèce a
Cicindela cribrata, Br.
nilide viridis; eljtris creberrime punctatis
bi-interrupto et intus in medio producto
XII,
127.
d'Orbigny sur
environs de Rio Janeiro.
25.
cjaneis.
I, p.
espèce, par M. le
a. été trouvée par ]M.
été pris
t.
London,
t.
,
margine albido
pedibus rufis, 'viridi-submetallicis ; tarsis
Un.; la t. i-i
1/2.
Cette espèce est d'assez petite taille, et se place assez bien après le C. gennanica Lin.
Elle est d'un vert plus brillant en dessous qu'en dessus. Sa tête est finement striée entre
jaune, ainsi que la base de ses mandibules et de ses
palpes; le milieu des mandibules, le bout des palpes et les premiers articles des antennes
sont verts; le reste de celles-ci et l'extrémité des mandibules sont noirs. La surface de
yeux; sa lèvre supérieure
les
est
est entièrement rugueuse; celle des élytres, qui sont un peu aplaties, est
de
criblée
points enfoncés très-nombreux et très-rapprocbés, plus gios en avant qu'en
arrière; le bord extérieur des élyties est orné d'une ligne étroite Ijlanchàtre, interrom-
son corselet
pue au
tiers
antérieur et au tiers postérieur; la partie
moyenne de
cette
bande projette
de son extrémité antérieure un
trait qui se dirige obliquement en arrière vers la
suture,
milieu des élytres. Ses pattes sont rousses, avec une teinte
verte métallique; ses tarses sont d'un bleu violet.
Prise à la chandelle, avi mois de Mai, sur les bancs de sable du Mamore, dans la
mais qui n'atteint que
le
province de Moxos (république de Bolivia), où
elle est
commune.
FAMILLE DES BRACIÏINIENS.
26.
COLLIURE A PIEDS ROUX,
Colliuris rufipes, Dej.,
Spec,
1.
1, p.
172.
Cet insecte, rapporté d'abord de l'Amérique septentrionale, a été retrouvé depuis à
Cayenne. M. d'Orbigny l'a rencontré à Corrientes (république Argentine), sur les bords
du
Paraiia,
27.
où
il
était fort rare.
LEPTOTRACHÉLE DU BRÉSIL,
Il
28.
Leptotrachelus brasiliensis , Dej., Spec.,\..\, p. 287.
a été pris au Brésil par M. Fontaine.
CTÉNODACTYLE DE CHEVROLAT,
Ctenodactyla Chevrolatii, Dej., Spec,
t.
I,
p. 227.
Cet insecte fut d'abord envoyé de Cayenne. 11 a été retrouvé par M. d'Orbigny dans
les forêts des sauvages Guarayos (lépublique de Bolivia)
pendant la saison de Décembre
,
et Janvier.
VI.
la,.
11
se tient sur les feuilles des arbustes,
ou sous
les
débris de bois.
2
f'"^^-
(10)
29.
^ilrll'
Nitida
,
iiigra
tato-strialis.
AGRA DE KLUG,
Femina. Long. lo
des élytres.
que
les
environ deux
gros sur les
I,
10.
fig.
3.
la taille,
pour
par
La première de ces
que
le
:
elle se
distingue
proportions plus larges de
les
parties,
ou
appendices qu'elle supporte; toute
est inégale, tandis
est
liti.; lat.
une des plus grandes du genre
qu'elle égale presque
ainsi
Br., Insectes, pi.
capite oi'alij eljlris latioribus , œneis, seriatim haiid profunde punc-
Celte espèce est
selet et
Jgra Klugii,
la
cayennensis ,
la têle,
du
cor-
tète, est ovale, lisse et noire,
la
région située en avant
que deux impressions
cayennensis n'offre
du
des yeux
Le corselet
allongées.
long que large, parsemé de points irréguliers qui sont plus
côtés, où l'on remarque une sorte de bourrelet; sa portion antérieure est
fois aussi
du corps est noire comme la tête. Les pattes sont
dessous des tarses c[ui est tapissé d'un duvet semblable à
étranglée; enfin, toute cette partie
également noires
,
excepté
le
,
jaune. Les élytres de cette espèce contribuent surtout à la faire reconnaître :
elles sont presque d'égale largeur dans toute leur étendue et les séries de points enfoncés
de
la soie
,
sont
qu'elles présentent
peu profondes
et très -régulières; elles
y sont au nombre de
en dehors une
neuf: enlin, l'extrémité des élytres est faiblement tronquée, et présente
anguleuse assez médiocre. La couleur des élytres est un beau veit bronzé, qui
prend une légère teinte cuivreuse vers le bout et le long de la suture. La poitrine et
les côtés de l'abdomen sont d'un vert plus brillant, et le milieu de ce dernier est noir.
saillie
Ce
joli insecte
a été pris avec
le
précédent sur
les feuilles
des arbustes, mais
il
paraît
fort rare.
30.
Avec
le
AGRA BRILLANT, Jgra
précédent;
il
est,
Au mois de Novembre,
sur
t.
V, p. 303.
lui, fort rare.
AGRA A AILES CUIVREUSES, Jgra
31.
de
comme
splendida , Dej., Spec,
les feuilles
cupripennis , Dej.,
des buissons, dans
la
Spec, t.V,
p. 305.
province de Santa-Cruz
la Sierra (Bolivia).
32.
AGRA A ANTENNES ROUGES,
Jgra erythrocera, Br.,
A. obscure cœruleo œnea, capite augusto
lat.
1
riifis,
genicidis et
fig.
9.
hipunctato; thorace conferdm
dense striato-punctatis, apice trispinosis;
levi, postice
lineis 5 elevalis, levibus; eljtris
punctato,
antcnnis pedibusque
Insectes, pi. I,
antennarwn basi
nigris.
Mas. Long. 7-8
Un.;
1/2-2.
rapproche de VJ. geniculata Kl.; mais on l'en distingue aisément par sa couleur de bronze obscure et bleuâtre, et par la régularité des stries de ses élytres, dont les
Il
se
points sont petits et très-rapprochés. 11 ala tète allongée, lisse, marquée de deux impressions en avant des yeux, et de deux points en arrière. Son corselet est environ une
plus long que large; il est entièrement parsemé de points enfoncés nombreux,
outre lesquels on remarque en dessus
cinq lignes élevées et lisses, qui ne s'étendent pas
fois
(11
)
sa longueur. Ses élytres sont un peu élaigies en arrière, et se terminent par
dents ou pointes, dont l'intérieure, ou celle qui termine la suture, est la plus aiguë:
stries des élyt res sont profondes bien régulières et présentent autant de séries de points
dans toute
tiois
les
,
,
enfoncés très -nombreux; on dislingue, en outre, trois points plus gros et écartés,
le
long de la deuxième et de la quatrième strie, à partir de la suture, et quelques autres
nombreux auprès du bord extérieur. Ses antennes sont d'un roux vif, à l'exception
plus
des deux premiers articles, qui sont noirs. Ses pattes sont de la couleur des antennes,
avec l'extrémité des cuisses et l'origine des jambes noires.
a été trouvé en
11
même
temps que
CORDISTE A POINTES,
33.
précédent, et dans
le
Cordistes acuminatiis , Oliv.,
t.
mêmes
les
III,
circonstances.
35, p. 66, pl.I,
fig.
8.
Cet insecte, déjà rapporté de Cayenne et du Brésil, a été trouvé au pays des Guarayos (république de Bolivia) sur les feuilles des arbrisseaux, dans la saison de Décembre.
,
34.
TRICHOGjNATHE BORDÉ,
Trichognathiis marginipennis , Lat.
t.
Ce rare
du
Règne anim.,
éd. 2,
province de Moxos (Bolivia) sous des arbres
Mamore, près Loretto, dans le courant de Mai. Il vit en
dans
et bel insecte a été trouvé
flottant le long des rivages
,
IV, p. 375.
la
,
famille, et court très -vite.
GALÉRITE A COL ÉTROIT,
35.
Dans
la
Galerita angustlcollis , Dej.,
t.
Spec,
V, p. 295.
province de Chiquitos (Bolivia), sous des troncs d'arbres et des débris de
toute espèce.
36.
G.\LÉR1TE DE D'ORBIGNY,
Galerita Orbignyi , Br.
Nigra , thorace elongalo , ciim capite inœquali pimctato ; eljtris acide
interstitiis hilineatis. Mas , feinina. Long. 9-10 lin.; lat. 5-5 1/2.
C'est
deux
un
insecte tout noir
comme
le
G. africana, dont
les côtes
petites lignes qui séparent
dairei.
il
de
n'a pas les élytres bleues
il
ses élytres, le
comme
a
même
la
costatis
forme, mais
,
les
rapprochent du G. Lacoril en diffère
cette dernière espèce;
Cependant
en outre par son corselet plus long que large, avec les angles postérieurs bien saillans.
La surface de sa tête et de son corselet est parsemée de gros points enfoncés; celle de
ses élytres est surmontée de côtes aiguës, entre chacune desquelles on en remarque deux
autres moins saillantes, dont l'intervalle est finement strié en travers; l'espace qui sépare
les
deux
petites côtes offre
même une rangée de
tué, mais plus légèrement
que
le
points. Le dessous de son corps est ponc-
dessus. Ses pattes et ses antennes sont revêtues de
poils jaunâtres.
Il
a été trouvé dans
la
province de Corrientes (république Argentine).
famille dans le tronc des arbres morts
odeur
très-forte,
comme
la
,
où
il
résiste
aux
froids
plupart des espèces de ce genre.
de
l'hiver et
11
vit
en
répand une
Gileol''"'^"-
12
(
Colco-
)
,
GALERITE A COL ROUGE,
37.
,.tères.
Dans
même
la
38.
et
localité
dans
les
GALÉRlTE UiMCOLORE,
Galerîta coUaris, Dej.,
mêmes
circonstances que
Galerita unicolor, Dej.,
t.
Spec,
le
II, p.
444.
précédent.
Spec,
t.
I,
p. 189.
province de Yungas (Bolivia), de Juillet à Septembre. Celte espèce n'avait
encore élé rencontrée qu'à Cayenne.
Dans
la
39.
GALÉRlTE INIIGNONNE,
Galerita gracilis , Br.
hirla, capite profunâius , tJiorace densius piinctatis
Nigra ,
costarwn
interslitlis hiliiiealis;
eljtrorum apice truncato.
;
eljtris acute costatis
Mas. Long. G
,
lin.; lat. 2.
Cette espèce est moindre qu'aucune de celles connues jusqu'à ce jour. Elle est entière-
ment
noire, et se place parmi les Galérites dont les côtes des élytres sont séparées par
deux
lignes
moins
élevées.
Sa tête
est
marquée de points plus gros que ceux du
corselet;
forme au corselet des Galerita africana et unicolor. Ses élytres
celui-ci resscmljle pour
sont tronquées à l'extrémité; les deux petites lignes comprises dans l'intervalle des
la
côtes, sont rapprochées
travers, et orné d'une série de petits tubercules
G.
Les aniennes
collaris.
Sur
les
de chaque côte
l'espace qui les sépare
:
c'est
:
et les pattes sont revêtues
finement
strié
en
une disposition analogue à
de poils jaunâtres.
celle
du
est
bords du Parana, en face de Corrieutes; rare.
40.
DROMIUS BICOLORE,
Dromius
bicolor, Br.
Flm'O-riifus , thorace cordato; eljtris nigris, haiid prqfunde striato-punctatis. Long.
5 1/2
11
Son
lin.
est
de
;
lat.
la
1
i/4-
grosseur
du D.
corselet est plus long
mais
piceiis Dej.,
que
large;
il
a
il
un peu
n'a pas tout à fait la
la
figure d'un
même
cœur tronqué,
forme.
et ses
sont saillans; de plus, ses élytres sont coupées obliquement à l'extréangles postérieurs
milé. La couleur fauve ou roussâtre de cet insecte, et ses élytres d'un noir luisant, le
font d'ailleurs distinguer aisément des autres espèces de ce genre. Ses élytres offrent
des slries peu profondes, au fond desquelles on distingue une série de petits points,
à l'indiqui tendent à disparaître en approchant de l'extrémité. L'abdomen manque
d'un brun presque noir.
montagnes élevées de Cobija (Bolivia)
en société sous des touffes de plantes et court avec une grande
vidu que nous décrivons, mais sa poitrine
Cet insecle a élé trouvé par
au mois
d'Avril.
Il
vil
est
^L d'Orbigny sur
les
,
,
agilité.
41.
DROMIUS APTINOÏDE,
Dromius aptinoides ,
Br., Insectes, pi. II, fig.
10 {Cymindis
aptinoides).
Fliscus, capite tlioraceque plus minusve, pedibus antennisque rufis; eljtris ad hasim
angustiorihus , ininctato-striatis, intei'Sliliis alternatiin latioribus, piinctulatis. Long.
5-5
1/2 lin-; lat.
1-1 i/j.
(13)
ressemble beaucoup au précédent par
Il
la
forme
el par les couleurs;
mais
ses éljtres
^'""'
aplaties, plus larges à l'extrémité qu'à la base, parcourues par des stries bien
et
dont
tués
les intervalles
sont plats, alternativement larges et étroits, et
Sa couleur
l'en font
distinguer facilement.
,
est d'ailleurs
marquées,
finement ponc-
d'un noir ou d'un brun
très-foncé, mais point luisant; il a la tête, le coiselet, les antennes et les pattes d'un
roux obscur et quelquefois presque aussi foncé que le leste du corps.
Il a été trouvé sur le
plateau des Cordillères, dans la province de Carangas (Bolivia).
,
vit
Il
en famille
et court avec agilité.
42.
Fusais
Ce
:,
DROMIE A PIEDS JAUNES,
supra œneus ,
eljlris striatis
j,
Dromhis Jlm'ipes , Br.
pedibus Jlm'is. Long,
petit insecte avoisine le D. siibsulcatus Dej.;
mais
il
i
s'en
1/3 lin.; lai.
1/2.
distingue aisément par
couleur de ses pattes, qui sont d'un jaune pâle. Son corps est bronzé en dessus, d'un
luisant en dessous; ses antennes sont brunes, ainsi
que les appendices de sa
bouche ses élytres sont distinctement striées.
la
brun
;
Il
43.
a été trouvé à Montevideo, sur les bords de la mer, dans le mois de
CALLEIDE BRILLANTE,
France,
Novembre.
Calleida splendida, Gory, Annales de la Soc. entoni, de
t.
189; Insectes,
II, p.
pl.
2,
fig.
7.
Firidi-cjanea , nitida, capile ihoraceque supra cupreis ; antennis fuscis hasi rufa;
thorace transversim profunde striato ; eljtris profunde striatis. Long. 5 Un. ;
lat. 2.
Nous donnons
peu de
celle
ici
qu'en a
la
description de cette charmante espèce, parce qu'elle diffère
donnée M. Gory.
un
Elle est d'un vert bleuâtre brillant tant en dessus
qu'en dessous, avec la tète, et surtout le corselet, d'un beau rouge cuivreux. Ses pattes
sont de la couleur générale; ses antennes sont noires, à l'exception des trois
premiers
dont
couleur est fauve, et qui sont marqués en dessus d'un petit trait noirâtre.
Le devant de sa tête, c'est-à-dire toutes les parties de la bouche sont brunes, ainsi que les
articles
la
,
Son
dont
bords sont larges et lelevés, offre des stries transversales
très-marquées. Ses élytres sont fortement striées et présentent le long de chaque strie une
série de points peu distincts,
excepté près de leur bord extérieur, où l'on remarque plutarses.
corselet,
les
sieurs points très-profonds.
M. d'Orbigny a rencontré cet insecte dans les forêts de la province de Santa-Cruz de
la Sierra (Bolivia)
au mois de Novembre sur les feuilles des buissons. Le Muséum de
Paris en possédait déjà un individu
rapporté du Brésil par IM. Auguste de Saint-Hilaire.
,
44.
Nigra
,
CALLÉlDE TRISTE,
nilida , arliculo
funde
striato;
Long. 5 lin.;
tristis ,
Br., Insectes, pl. II,
fig.
8.
primo antennarœn ferrugineo ; thorace transversim haud pro-
eljtroruvi
lat. 1.
Calleida
strlis
levibus , sLriaruni
interstitio
tertio
Coloo-
bipunctato.
(U)
Tout
Coléo'
le
est d'un noir luisant; ses antennes seules ont
corps de cet insecte
"^"^
ou d'un roux très-obscur. Son
article ferrugineux,
corselet est aussi
long
le
que
premier
en
large,
forme de cœur tronqué, avec les angles postérieurs saillans; sa surface est finement ridée
en travers, et ses bords latéraux sont un peu rugueux. 11 a les élytres marquées de stries
profondes, lisses, et le troisième intervalle, à partir de la suture, présente deux points
un peu avant
milieu des élytres, et l'autre près de leur
extrémité; on distingue, vers leur bord extérieur, une série de gros points enfoncés.
11 a été pris dans les forêts humides du
pays des sauvages Guarayos (Bolivia) pendant
enfoncés, dont l'un est situé
le
,
mois de Décembre, sur
le
45.
les feuilles
des arbustes.
CkLLÉlDEBLEV ATRE,Calleidacfanescens,Jir.
Nitida nigra, supra cjanescens
,
antennarwn hasi
riifa; thorace hreviori, transi'erse
slrialo; eljlrorwn striis les-ihus , interstido tertio hipiinctato.
même forme que la précédente,
Cette espèce a la
le
un reflet
du quatrième d'un roux
dessus de son corps offre
et l'origine
est
moins long que
strié
en travers
large,
comme
dans
le
la
lat.
i
1/2.
presque aussi la même couleur mais
antennes ont les trois premiers articles
et
,
foncé; ses tarses sont brvms, et, enfin, son corselet
marqué de
c]uelques gros points sur les bords latéraux, et
précédent; ses angles postérieurs sont plus obliques. La
même que
disposition des élytres est la
Dans
bleuâtre; ses
Long. 4 Un.;
province de Santa -Cruz de
dans
la Calléide triste.
la Sierra,
près
du Rio grande, pendant
le
mois
de Janvier.
46.
CALLÉIDE A ÉLYTRES BROISZÉES, CaUeida
et
Ferrugineo-fusca; eljtris
thoracis laterihiis cupreo œneis; tJioracis striis traiisver-
sis in
medio interruptis; eljtroriim
Long.
/^
Un.;
Uit.
i
il
large;
pimctatis , interstido tertio hipiinctato.
.
cet insecte est
sont d'un bronzé brillant et
que
striis
1/2.
La couleur générale de
œneipennis, Br.
un brun un peu
un peu cuivreux sur
ferrugineux; ses élytres seules
les côtés.
Son
corselet est plus long
a les angles postérieurs saillans; sa surface offre des stries qui ne sont bien
long de la ligne du milieu; on aperçoit sur ses bords latéraux une nuance de vert brillant. Les stries de ses élytres sont peu profondes, mais distinctement ponctuées; le troisième intervalle, à partir de la suture, est marqué de deux
visibles que sur
gros points, et
les côtés et le
le
dernier,
ou
celui
du bord
externe, offre une série de points beaucoup
plus gros.
Dans
les
47.
Dans
morts.
la
mêmes
localités et à la
même époque que
CALLÉIDE OBSCURE, CaUeida
province de Chiquitos (Bolivia)
,
l'espèce précédente.
ohsciira, Dej., Spec.,
t.
V, p. 331.'
au mois d'Octobre, sous des troncs d'arbres
Coleo-
CALLÉIDE A SUTURE ROUGE,
48.
Prise à Corrientes
,
au mois de Mars
castanea
p'"^-^'
V, p. 333.
Calleida fusca , Br.
suhtus pallidior; thorace elongato
,
l.
sous des débris de maïs.
CALLÉIDE BRUNE,
49.
Siipi^a
,
Calleida suturalis , Dej., Spec,
striis levibiis , interstitiis punctulatis.
,
transverse striato; eljtrorwn
Long. 2 1/2 lin.; lat.
Cet insecte est en dessus d'un brun châtain,
sans
1.
aucun
métallique, et en
dessous d'un roux jaunâtre, à l'exception peut-être de l'abdomen, qui manque au seul
individu que possède la collection du Muséum. Les antennes et les autres appendices de
la tète sont bruns, comme le dessus du
corps; les pattes sont, au contraire, de la couleur
ses
du
dessous. Le corselet est plus long que large,
bords sont
des stries
un peu en forme de cœur tronqué;
finement ridée en travers. Les élytres ont
intervalles sont parsemés de petits points peu
étroits et relevés; sa surface est
bien marquées, dont les
troisième intervalle offre deux points plus gros, et celui qui avoisine
lisses,
rapprochés;
reflet
le
le
bord extérieur en présente une série, comme dans toutes les espèces de ce genre.
A l'embouchure de la rivière de Corrientes (république Argentine) au mois d'Avril,
,
dans un morceau de bois pourri.
50.
tihiis et
Nigra ,
CALLÉIDE A JAMBES FAUVES,
anlennarum basi fulvis;
thorace transverse striato
liler
granulatis.
Long. 5
;
striis
lin.;
La couleur générale du corps
tibialis
eljlris viridi-œneis
,
,
lat.
Br.
sutura ccerulescente ;
eljtrorum tenuibus, punctatis,
interstitiis subti-
1.
élytres qui sont d'un vert métallique avec la
,
de cet insecte
°
à l'exception 1 des
suture bleuâtre ; 2.° des jambes, qui sont fauves
et des pattes
,
Calleida
est noire
,
,
dans presque toute leur étendue, et 3.° des antennes dont les quatre premiers articles sont
d'un fauve pâle, et tous les suivans d'un roux un peu ferrugineux. Cette espèce ressemble,
,
forme, au C. sanguinicollis , dont elle a aussi la grosseur. Son corselet, un peu
plus long cjue large, est distinctement strié en travers; il est fortement échancré sur
de stries trèsles côtés et ses
angles postérieurs sont droits. Ses élytres sont marquées
par
la
,
peu profondes, finement ponctuées
et
dont
les intervalles,
tout à
fait plats,
sont très-
finement chagrinés.
A
\ alparaiso
51.
,
au
Chili
;
tiouvée par
CYMINDE VARIÉ,
]NL
Fontaine.
Cymindis variegata, Dej., Spec,
t.
I, p.
217.
à une variété
L'individu de cette espèce
que nous avons sous les yeux se rapporte
que l'on n'a pas encore signalée et dont les antennes sont brunes, à l'exception du
,
,
article et le corselet d'un roux
ferrugineux. 11 se fait remarc|uer par l'absence presque totale des taches des
il ne reste
que des traces fort légères.
élytres, dont
premier
(
M. d'Orbigny
Coléo'"'^"*
Il
CYMIADE MARGINAL,
de
ne sort pas
vole à la recherche de l'autre sexe:
52.
)
a trouvé cet insecte à Corrientes,
d'arbres, dans les lieux humides.
il
10
il
le
vil isolé,
Juillet à
Novembre, sous des troncs
jour, mais bien au crépuscule, où
et ne paraît pas Irès-commun.
V, p. 315.
t.
Cymindis marginalis , Dcj., Spec,
Les individus que nous avons sous les yeux, appartiennent à une variété qui diffère
du type de l'espèce par l'absence des lâches du disque cl de l'extrémité des élytres.
M. d'Orbigny a rencontré cette variété à Montevideo, pendant le mois de Novembre,
sous des pierres, dans les lieux humides, et dans les forêts des sauvages Guarayos pendant
mois de Décembre. Cet insecte rend,
le
détonation, semblable à celle
53.
du
dit-il,
lorsqu'on veut
le
prendre, une légère
Brachimis crépitons.
LÉBIE A DOUZE POINTS, Lebia \1-punctata,
Trouvée par M. d'Oibigny au mois de Février, dans
Dej.,
Spec,
t.
Y, p. 3G8.
province de Santa-Cruz de
la
la
Sierra (Bolivia).
54.
LÉBIE A AILES YARIEES, Lebia pœciloptera , Buquet, Ann. de
Fiance,
t.
III,* p.
la
Soc. entom. de
675.
Elle a été trouvée avec la précédente.
55.
LÉBIE A TÊTE RUGUEUSE, Lebia
rugiceps, Br.
Castanea, pedibus , anlennarwn hasi et eljtrorwn margine inferiori pallidis ; capite
i \ji lin.;
tJioraceque dense striaiis; eljlrorum sù^iis profiindis, subpuncLatis. Long.
lut.
1
1/2.
Cette espèce se rapproche
du
L. rugifrons Dej., par les stries
nombreuses de
sa tête
taches noires qui se remarquent sur les élytres
pas
de ce dernier insecte. Elle est d'ailleurs d'un brun châtain, tant en dessus qu'en deset
de son corselet; mais
elle n'a
les
sous; le bord inférieur de ses élytres, ses pattes, et la base de ses antennes seulement sont
la tête, ne s'étendent
jaunâtres. Les stiies longitudinales et très-serrées qui couvrent
,
pas sur
moins
le
chaperon;
celles
régulière, ce qui lui
du
corselet sont
moins
fortes, et affectent
donne un aspect rugueux;
les élytres
une direction
ont des
stries
bien
marquées, dont les intervalles sont élevés et très -finement chagrinés; on aperçoit, en
outre, à l'aide de la loupe, et sous un certain reflet de lumière, une série de points
peu
distincts
comme
de chaque côté des
stries, ce
qui peut en quelque sorte
regarder
étant ponctuées.
Elle a élé trouvée près de Corrientes, sous des feuilles
dans un Icirain sablonneux
50.
les faire
de mais , au mois de Mars,
et sec.
LÉBIE A LIGNES OBLIQUES, Lebia
obliquata, Dej.,
Spec,
t.
Y, p. 379.
Prise dans la province de Santa-Fe
(république Argentine), au mois de Mai, sous
des troncs d'arbres renversés le long des rivages du Corouda.
(17)
f
Culéo-
,
LEmEDESSmEE,
57.
Lebiadelineata,Br.
Flavo-ritfa, capite thoraceque fuscis ; eljtrorwn lineis nigris
ptères.
maculas
seac
inœquales
fingenlibus; thorace transverse plicaio; eljlris piinctalo-striatis. Long. 3 Un.;
lat.
1
1/4.
Cette espèce, d'un jaune roussàtre, avec la tête et le corselet bruns, se
par
fait
à figurer sur chacune d'elles deux taches, dont la première est plus grande
deux autres taches moins grandes
et sur la suture
en forme de losange, en occupe
triangulaire,
un peu
le
enveloppe l'écusson.
élytres présentent des stries bien
et
communes aux deux
milieu; l'autre,
Son
et
marquées
l'autre,
élytres: l'une,
moindre de moitié
corselet est légèrement ridé en
que
et
de figure
travers, et ses
finement ponctuées, dont
les intervalles,
relevés, paraissent tout à fait lisses.
Trouvée dans
58.
la
province de Moxos (Bolivia), au mois de Septembre.
LÉBIE GRACIEUSE,
Prise dans les bancs de sable
sur
remarquer
lignes noires de ses ëlytres, qui séparent le fond de leur couleur de manière
les
les feuilles
du Parana,
t.
V, p. 374.
près de Corrientes (république Argentine)
,
d'un Convulvulus.
LÉBIE A BANDES FAUVES, Lebla
59.
Flava,
Lehia venustula, Dej., Spec,
eljtris nigris , Jlavo-hifasciatis
,
Jlavo-fasciata , Br.
profunde punctato-striatis. Long. 2
lin.; lat. i.
Cette petite espèce se distingue de toutes les autres par les deux bandes jaunes de ses
élytres, qui ressort ent sur
un fond brun ou
noir.
Tout
le reste
de son corps, ainsi que ses
pattes et ses antennes, sont d'un jaune roux. Ses élytres offrent des stries profondes,
qui sont ponctuées d'une manière peu distincte, et dont les intervalles sont très-finement
chagrinés ; les bandes jaunes de chaque élytre sont de largeur inégale: la première, située
vers le milieu des élytres, s'élargit vers la suture; la seconde, plus étroite, occupe l'extrémité des élytres
Sur
le
;
les feuilles
pendant
le
bord extérieur est tout entier de
des lianes, au bord
même couleur que
du Parana, dans
les
les
deux bandes.
environs de Corrientes,
mois de Février.
60.
LEBIE AGREABLE, Lebia concinna,
Ritfa, capite, eljtris
dense striato;
Jlavis.
la
Long.
ahdomineque
eljlris
2 lin.
;
1
fig.
9.
nigris; antennis, geniculis tarsisqiie fuscis ; capite
haud profunde
lat.
Br., Insectes, pi. II,
punctato-striatis , fascia punctoque apicall
.
Cette jolie espèce ressemble au L. venustula Dej., par la disposition de ses couleurs;
mais la forme des taches de ses élylres peut aisément l'en faire distinguer. Elle a la
tête,
les
une grande partie de l'abdomen, c'est-à-dire les bords, l'extrémité
du bord inférieur des élytres, noirs; le dessus de ses cuisses, ses tarses et ses
élytres,
et l'origine
antennes sont d'un brun foncé; mais
VI.
Ins.
la
base de ces dernières est fauve, à l'exception
3
(18)
Coieo''
qui offre une ligne noire en dessus. La couleur du corselet et de la
des pattes et du bord inférieur des
poitrine est un roux fauve; celle
élytres est plus pâle.
La tête est striée dans presque toute sa longueur; les élytres ont des stries peu profondes
du premier
article,
ponctuées; on remarque sur chaque élytre une bande jaune, placée en
travers, un peu avant le milieu, et n'atteignant pas la suture, et une tache ronde de
même couleur, située vers l'extrémité et en dedans.
et régulièrement
Prise dans les environs de Corrientes,
du 15 Mars au 15
Avril, sous des détritus de
etc.
végétaux,
LÉBIE A TROIS TACHES, Lebia
Gl.
trisignata, Br.
Nigra,capile piinctato ; tJiorace , antennarum etfemorum hasi tibiisque riifis ;
ti'iiuissiiue puncUito-slrialis , maculis tribus exlernis
Jlavis. Long. 2 1/2 lin.;
La forme de
eljlris
lat. 1.
de ses couleurs, lui donnent de grands rapports
il
dont
diffère
avec
surtout par la surface vaguement ponctuée de sa tête,
précédent,
des
finesse
stries
de
ses
parla
élytres, c[ui sont très-légèrement ponctuées, et par les trois
taches jaunes qui oinent chacune des élytres; la première de ces taches part de la base,
cet insecte, la disposition
le
et s'étend en
bord
le
sur
la
forme d'arc vers
extérieur; la
la
suture, après avoir envoyé
un rameau
seconde occupe une grande partie du bord
transversal vers
latéral, et s'avance
surface de l'élytre; la troisième, enfin, située à l'extrémité, forme
peu
une bande
du bout de l'élytre pour se diriger vers la suture. Tout le dessous
excepté celui du corselet, qui est roux comme le dessus; la base des
sinueuse, qui s'écarte
du
corps est noir,
cuisses et celle des antennes sont d'un jaune roux, ainsi
cuisses, les tarses et la
que
les
plus grande partie des antennes sont noirs,
jambes;
comme
le reste
des
la tête et les
élytres.
Elle a été trouvée avec les espèces précédentes.
LÉBIE PETITE, Lebia pusiUa,
62.
Flava, capile tJioraceque
1
Long.
1/2 lin.;
Cette espèce est
riifis;
eljlris
Br.
profunde punctato-striatis , anniilo nigro.
lat. 5/4-
une des moindres de tout ce genre. Sa couleur générale
pâle, qui devient roux sur
la tète et le corselet.
est
un fauve
Ses élytres ont des stries bien marquées,
ponctuées d'une manière assez distincte, et dont les intervalles sont convexes; sur chaque
élytre on remarcjue une grande tache noire, cjui s'étend un peu au-delà du milieu, et
dont
le
centre laisse à découvert le fond de l'élytre, ce qui forme
une
sorte d'anneau
irrégulier.
Elle a été rapportée
63.
Flavo-rufa;
du
Brésil
par M. Fontaine.
CRYPTOBATE A COL LARGE,
cljtris,
Cryptobatis
laticollis
,
Br.
antennis peâihiisque , eccchisa Jcmoram hasi, chaljbeis, thoracis
latissimi lateribiis
inflatis; eljlris inœqualibiis , lenuissime punctato-striatis.
Long. 4
lin.; lut. 2.
Femina.
(19)
Cette espèce,
l'on prendrait
que
au premier abord pour
dislingue non-seulement par sa taille,
le C.
cyanoptera Dej., s'en
qui est d'un tiers plus grande, mais encore par
forme de son corselet qui est presque aussi large que les élytres une fois moins long
que large, et dont les côtés sont arrondis, mais très-peu sinueux en arrière; les bords
la
,
,
disque et renflés, ce qui donne
à cet insecte des rapports avec le genre Pliysodera, établi par Eschschollz sur une espèce
de Lébie. La couleur des tarses, des jambes et de l'extrémité des cuisses est bleue comme
latéraux
celle
du
corselet sont fort larges, plus pâles
des élytres dans
que
le
le C. laticoUis; tandis qu'elle est
noire dans
le
cyanoptera.
des sauvages Guarayos (république de Bolivia),
en Décembre ou Janvier; elle se tient sur les feuilles des arbres.
Elle a été recueillie
64.
dans
les forêts
COPTODÊRE DÉPRIMÉE,
V, p. 393.
t.
Coptodera depressa, Dej., Spec,
Cet insecte a été pris dans les grandes forêts de la province de Santa-Cruz de
sous des écorces de bois mort; il court avec beaucoup d'agilité.
65.
BRACHINE ÉQUINOXIAL,
t.
M. d'Orbigny
YI,
l'a
Brachimis œqiiinoxiaUs,\Ànn. [Cicindela)
, Fab., Syst. el., t. I, p. 217.
,
— complanatus
p. 395;
Aniœn. acad.,
province de Santa-Cruz de la Sierra et dans le pays
au mois de Janvier. Il a observé qu'il vit en grandes familles
trouvé dans
des sauvages Guarayos
que la détonation qu'il
la
,
,
,
entendre lorsqu'on le prend, est très-forte, et que
vaporisable qui se répand alors sur les doigts, y cause une grande chaleur, et
tache qui dure autant que l'épiderme.
66.
fait
BRACHIjNE oblique, Brachimis
obliquiis,
Pkeropsophus maculatas , Chaud., Ann. de
Trouvé dans
la
la Sierra,
Br., Hist. des
la Soc. eut.
Insectes,
de F"rance,
province de Corrientes, au mois de Juin, dans
sous des troncs de palmiers.
Il
a les
mêmes
propriétés et les
t.
t.
la
liqueur
laisse
IV, p.
une
251;
IV, p. 440.
Rincon de Liina,
le
mêmes habitudes que
le
précédent.
67.
BRACHIjNE grand, Brachimis grandis,
Br.
Fuscus, capite thoraceqiie rufis, antennariim hasi pedibusque pallidis; eljtris tenuissirne striato-punclatis , striarum inlersdliis iinicostatis. Long. 8 lin.; lat. \.
grandeur du B. complanatus , mais il appartient à la division des
espèces dont les élytres sont d'une seule couleur. Bien qu'il soit beaucoup plus grand
que le B. alternons Dej., il en a l'aspect; mais il en diffère par l'élévation uniforme des
Cet insecte est de
la
côtes de ses élytres. Sa couleur est fauve sur la tête et le corselet, d'un
les élytres et
le
sous
le
corps; ses pattes et
reste de ces dernières
côté
une tache
est
base de ses antennes sont jaunâtres; tout
la
d'un roux obscur; l'extrémité des cuisses
noirâtre. Les angles postérieurs
cédés d'une échancrure profonde;
les côtes
dans chacun de leurs intervalles, une
de
série
brun foncé sur
de son corselet sont
de chaque
très-saillans, et pré-
ses élytres sont saillantes
de très-petits points.
offre
,
et l'on dislingue,
Coieo
jjtères.