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La traduction de « létranger » albert camus par thanh thu maison dédition hoi nha van‟ une illustration de l’application de la théorie interprétative de la traduction dans la traduction littéraire

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UNIVERSITÉ NATIONALE DU VIETNAM À HANOÏ
UNIVERSITÉ DE LANGUES ET D‟ÉTUDES INTERNATIONALES
DẫPARTEMENT DE FRANầAIS
*****

MẫMOIRE DE FIN DẫTUDES UNIVERSITAIRES
LA TRADUCTION DE ô L‟ÉTRANGER » (ALBERT CAMUS) PAR THANH
THU (MAISON D‟ÉDITION „HOI NHA VAN‟) – UNE ILLUSTRATION DE
L‟APPLICATION DE LA THÉORIE INTERPRÉTATIVE DE LA TRADUCTION
DANS LA TRADUCTION LITTÉRAIRE

Réalisé par Nguyễn Minh Nguyệt
Classe : QH.2016.F1.F1.NNCLC
Code d‟étudiant : 16040930
Sous la direction de M. Đinh Hồng Vân

Hanoï, 2020


2


ATTESTATION SUR L‟HONNEUR
Je déclare sur l’honneur que ce mémoire constitue une œuvre originale dont je suis
l’auteur et que toutes sources d’informations externes et les citations d’auteur ont été
mentionnées conformément aux usages en vigueur (Nom de l’auteur, nom de l’article,
éditeur, lieu d’édition, année, page).
Je certifie, de surcrt, que j’ai ni contrefait, ni falsifié, ni copié l’œuvre d’autrui afin de
faire passer pour mienne.
Signature de l’étudiant
Nguyễn Minh Nguyệt



3


4


REMERCIEMENTS
Je tiens à remercier de prime abord sincèrement à Monsieur Đinh Hồng Vân, qui
m‘a aidé à faire ce mémoire. Qu‘il soit aussi remercié pour sa gentillesse, sa disponibilité
permanente et pour les nombreux encouragements qu‘il m‘a prodigués. Pendant la
réalisation de mon mémoire, il a consacré son temps et son énergie à diriger mon
mémoire. En tant que professeur en charge du cours de la théorie de la traduction et
directeur de mon mémoire, il a partagé de nombreuses expériences précieuses et des idées
utiles afin que je puisse développer le contenu de cette recherche.
Je voudrais ộgalement adresser mes remerciements au Dộpartement de franỗais,
pour mavoir donné l‘occasion de réaliser mon mémoire de fin d‘études universitaires. Je
remercie tous les membres de la classe 16F1 qui m‘ont aidé dans les recherches
documentaires.
Je voudrais remercier enfin de tout cœur mes parents et ma grande sœur qui m'ont
donné de l'espoir et de la force pour que je puisse mener ce travail jusqu'au bout.
Hanoï, le 28 avril 2020

5


6


RÉSUMÉ

Notre recherche porte sur l‘application de la théorie interprétative da la traduction (TIT)
dans la traduction vietnammienne du roman « L’Étranger » de Thanh Thu. Elle est
divisé en 2 chapitres. Dans le premier chapitre, on présentera le cadre théorique de la
traduction. Et le deuxième chapitre sera réservé à l‘analyse du corpus pour prouver que
cette traduction est une illustration de l‘application de la TIT dans la traduction littéraire.

7


8


TABLE DES MATIÈRES
ABREVIATIONS........................................................................................................................ 11
INTRODUCTION....................................................................................................................... 12
1.

Motivations scientifiques et problématique ................................................................... 12

2.

Objectifs de la recherche ................................................................................................. 13

3.

Objet de la recherche ....................................................................................................... 13

4.

Question et hypothèses de recherche.............................................................................. 13


5.

a.

Question de recherche .................................................................................................. 13

b.

Hypothèses .................................................................................................................... 13
Méthodologie de recherche ............................................................................................. 13

CHAPITRE I : CADRE THÉORIQUE.................................................................................... 15
1.

2.

Qu‟est-ce que la traduction ? .......................................................................................... 15
1.1.

La traduction au sens général.................................................................................. 16

1.2.

La traduction au sens professionnel........................................................................ 16

La théorie interprétative de la traduction (la TIT)....................................................... 17
2.1.

Les trois niveaux de la traduction ........................................................................... 17


2.2.

Le processus de la traduction .................................................................................. 19

2.2.1.

La compréhension ............................................................................................. 19

2.2.2.

La déverbalisation ............................................................................................. 21

2.2.3.

La réexpression .................................................................................................. 22

2.3.

3.

Les équivalences et les correspondances ................................................................ 23

2.3.1.

La traduction par équivalences ........................................................................ 23

2.3.2.

La traduction par correspondances................................................................. 24


La traduction littéraire .................................................................................................... 25

CHAPITRE II : ANALYSE DU CORPUS ............................................................................... 27
1.

Présentation du corpus .................................................................................................... 27

2.

Analyse du corpus ............................................................................................................ 27
2.1.

Traduction par emprunt des locutions vietnamiens .............................................. 27

2.2.

Traduction par emprunt des mots dorigine franỗaise ......................................... 31
9


2.3.

Influence du contexte de l‟œuvre et du style de l‟auteur sur la traduction ......... 32

2.4.

Mots inintelligibles du texte traduit ........................................................................ 39

CONCLUSION ........................................................................................................................... 42

BIBLIOGRAPHIE ...................................................................................................................... 44
ANNEXE ...................................................................................................................................... 46

10


ABREVIATIONS
TIT = La théorie interprétative de la traduction
ESIT = École supérieure d‘interprètes et de traducteurs

11


INTRODUCTION
La traduction est une activité que chacun connt et sur laquelle beaucoup de gens ont
une opinion. Cependant, tout le monde ne connt pas le processus de traduire. Combien
de fois n‘avons-nous pas rencontré des commentaires tels « Mais vous connaissez la
langue, la traduction doit être un jeu d’enfant pour vous » ? Ou, quand quelqu‘un nous
prend pour un dictionnaire bilingue et nous demande la traduction d‘un mot au hasard,
laquelle est impossible faute de contexte. Or, la traduction est beaucoup plus que la
connaissance de deux langues. Il faut aussi conntre la culture, les traditions, les
explicites et les implicites d‘une langue et, pas moins important, il faut connaợtre sa
langue maternelle et les faỗons de dire les choses dans cette langue. La traduction n‘est
pas une opération sur les langues, mais une opération sur le texte. Un texte mal traduit
peut avoir des répercussions sérieuses, que ce soit un roman où les traces de la langue de
départ dérangent le plaisir de lire, une instruction qui n‘est pas comprise et peut-être mal
exécutée, ou un malentendu entre deux ou plusieurs personnes.
1. Motivations scientifiques et problématique
Plus on traduit, plus on écrit sur la traduction. Il n‘est pas de jour sans que paraissent
de nouveaux ouvrages. La traduction existe depuis des centaines années. Elle est

considérée comme un moyen important dans la communication internationale, dans les
relations culturelles, politiques, économiques, etc. La traduction est également un élément
indispensable dans l‘apprentissage et l‘enseignement des langues étrangères. Nous vivons
dans un monde qui se développe toutes les minutes et qui nécessite la compréhension de
plusieurs domaines de la vie dans des langues différentes. Nous voyons donc le rôle
vraiment important de la présence des traducteurs et des interprètes.
Dans le processus de faire des études sur le cours de littérature franỗais dans la 3ố
annộe, nous avons eu la chance de lire et analyser l‘œuvre « L‘Étranger » de Albert
Camus. En lisant attentivement la version franỗaise et aussi la version vietnamienne de
cette œuvre, nous avons trouvé des mots et des phrases qui respectent bien le texte
original mais il y a également des mots et des phrases difficiles à comprendre. Nous
savons qu‘il est très important d‘appliquer la théorie interprétative de la traduction dans
le processus de traiter un texte. À ce titre, nous nous sommes posé une question :
Comment se montre l‘application de la théorie dans la traduction ?
Pour y répondre, nous avons décidé de faire des analyses de la traduction de l‘œuvre
« L’Étranger » de Thanh Thu (Maison d‘édition Hoi Nha Van) et de développer ce sujet

12


dans le mémoire « La traduction de « L’Étranger » (Albert Camus) par Thanh Thu –
Une illustration de l’application de la TIT dans la traduction littéraire ».
2. Objectifs de la recherche
Le but de ce travail est de faire émerger l'application de la théorie interprétative de la
traduction dans le texte traduit de l‘œuvre « L‘Étranger » de Thanh Thu (Maison
d‘édition ‗Hoi Nha Van‘). Il aidera sans doute les traducteurs et les ộtudiants du
Dộpartement de franỗais bien comprendre le rụle de la théorie de la traduction et à
apprendre à traduire un texte littéraire grâce à la théorie ainsi qu‘à réduire des fautes dans
le processus de traduire un texte franỗais en vietnamien.
3. Objet de la recherche

-

L‘œuvre ―L‘Étranger‖ de Albert Camus (1942)
La traduction de cette œuvre en vietnamienne de la maison d‘édition ‗Hoi Nha
Van‘ (6/2017)

4. Question et hypothèses de recherche
a. Question de recherche
 Dans la traduction littéraire, comment le traducteur peut-il appliquer bien
la TIT ?
 Comment se manifeste l’application de la TIT dans la traduction
vietnamienne de l’œuvre « Étranger » ?
b. Hypothèses
 La traduction n‘est pas un travail simple de transcodage d‘une langue
vers une autre langue. C‘est un travail sur le sens, le message et le
contexte. C‘est l‘acte de réexprimer le texte de départ au texte d‘arrivée.
 Dans la traduction littéraire, le traducteur a bien appliqué la théorie de la
traduction (les 3 étapes de traduction, les 3 niveaux de traduction, la
fidélité dans la traduction)
 La théorie interprétative de la traduction est une bonne méthode pour
appliquer dans la traduction littéraire.
5. Méthodologie de recherche
Pour réaliser de notre recherche, nous avons eu recours à la méthode descriptive en
partant de deux corpus différents : un corpus en franỗais et un corpus en vietnamien.
13


Cette méthode nous aide à mieux nous poser de bonnes questions et d‘identifier de
bonnes hypothèses. Il s‘agit de lire attentivement les 2 versions de l‘œuvre et trouver des
phrases dans lesquelles le traducteur a bien appliqué la théorie ainsi que trouver des

phrases difficiles à comprendre.
Tout d‘abord, nous allons relever les mots, les phrases dans le texte de départ et le
texte traduit. Ensuite, nous les analysons et comparons afin de justifier les éléments
théoriques et trouver des problèmes dans la version vietnamienne. Enfin, nous voulons
donner des solutions (si possible) pour améliorer la version vietnamienne de l‘œuvre.
Nous allons expliquer avec plus de détails les méthodes utilisées dans le deuxième
chapitre de ce mémoire.

14


CHAPITRE I : CADRE THÉORIQUE
Dans le premier chapitre, nous allons clarifier des problèmes théoriques qui jouent un
rôle important dans la collecte et l'analyse du corpus présenté dans le deuxième chapitre.
Il est difficile de présenter les éléments théoriques de manière exhaustive, nous avons
donc essayé de les classer selon un ordre des plus élémentaires aux plus complexes. Ce
chapitre est divisé en trois parties. La première porte sur les définitions de la traduction
en la matière par le sens général et le sens professionnel et son évolution historique, la
deuxième partie sur la traduction interprétative et la dernière sur la traduction littéraire.
1. Qu‟est-ce que la traduction ?
Il y a eu beaucoup de recherches sur la définition de la traduction. Cependant, de
nombreux théoriciens et praticiens dans le domaine de la traduction conviennent qu'il
n'est pas facile de proposer une définition invariable de la traduction. Ce qui en résulte le
plus souvent c‘est plutôt une description, ce qui démontre la complexité de cette
opération.
Nous allons analyser la définition donnée par le dictionnaire Le Petit Robert, le
mot « traduction » provient du verbe « traduire », dont l‘origine est le verbe latin
traducere, signifiant « faire passer ». Le sens le plus courant est : « faire passer d'une
langue dans une autre, en tendant à l'équivalence de sens et de valeur des deux
énoncés »1. La définition présentée par Le Petit Robert oblige les traducteurs à bien

comprendre le sens du texte original. À travers de cette définition, l'équivalence des deux
énoncés semble être le but d'une traduction. L‘énoncé sur lequel porte l‘opération
traduisant peut changer d‘un mot, d‘une phrase jusqu‘à un œuvre.
Le verbe « traduire ằ apparaợt pour la premiốre fois en franỗais en 1539, et le nom
traduction en 1540. Nous voulons noter que le mot « traduction » décrit non seulement
l'opération de traduction, mais représente également le produit fini.
Comme nous avons dit ci-dessus, il n‘existe pas jusqu‘à nos jours de définition
fixe de la traduction, ce qui justifie l'existence de opinions différentes sur ce sujet. Les
experts ont donné plusieurs définitions. Nous allons citer quelques définitions de la
traduction sur lesquelles de nombreuses personnes s'accordent, tant d'un point de vue
général que professionnel.

1

Selon le dicionnaire Le Petit Robert version en ligne.

15


1.1.

La traduction au sens général

Selon une définition cité par C.R. Taber et E.A. Nida : « La traduction consiste à
produire dans la langue réceptrice le message de la langue source au moyen de
l’équivalent le plus proche et le plus naturel, d’abord en ce qui concerne le sens, ensuite
en ce qui concerne le style »2.
À travers de cette définition, nous pouvons observer le rôle écrasant du sens ; la
forme, le style, l'expression viennent ensuite. Ces deux personnes privilégient la
transmission du sens du texte original dans le texte traduit.

Selon A.V. Fédorov, « traduire c'est de faire de quelle sorte qu'une personne sans
savoir une langue étrangère puisse comprendre le texte original en cette langue ou
traduire c’est d’utiliser un moyen d’une langue pour exprimer avec exactitude ce qu’on
explique dans une autre langue tout en gardant le contenu et la forme. »
La définition suivante que nous voulons présenter est de M. Daniel Moskowitz
dans « Discours la Sociộtộ franỗaise des traducteurs (mai 1976) ằ : « la traduction est
un acte par lequel le traducteur doit comprendre pour faire comprendre à son lecteur
[…]. Le traducteur est un médiateur entre deux mondes, deux cultures, deux civilisations.
» Alors, selon lui, l'activité de traduction est considérée comme un acte de
communication, le traducteur comme l'intermédiaire dans les échanges de connaissances
entre les personnes de langues différentes.
J.R. Ladmiral définit la traduction comme « une activité humaine universelle
rendue nécessaire à toutes les époques et dans toutes les parties du Globe »3, sa finalité
étant de dispenser de la lecture du texte original. La traduction appart ainsi comme une
voie de communication, communication dont les gens ont besoin pour la vie quotidienne
et pour les échanges interculturels. Bref, un moyen d‘accès à une information en langue
étrangère.
1.2.

La traduction au sens professionnel

Edmond Cary a proposé une définition très pertinente, la traduction étant « une
opération qui cherche à établir des équivalences entre deux textes exprimés en des
langues différentes, ces équivalences étant toujours et nécessairement fonction de la
nature des deux textes, de leur destination, des rapports existant entre la culture des deux

2
3

C.R. Taber et E.A. Nida, La traduction : théorie et méthode, Londres, 1971, p.11.

J.R. Ladmiral, Traduire: théorèmes pour la traduction, Paris, 1979, p.28.

16


peuples, leur climat moral, intellectuel, affectif, fonction de toutes les contingences
propres à l’époque et au lieu de départ et d’arrivée »4.
Dans le livre « La traduction aujourd’hui », M. Lederer a donné une définition
exprime l‘activité de traduction et ses objectifs : « la traduction interprétative est un
processus de transfert de contenus notionnels et émotionnels d’une langue dans une
autre, effectué par un traducteur bilingue, totalement identifié à l’auteur du texte original
et conscient des réactions probables des lecteurs de son texte »5.
Enfin, dans le livre « Interpréter pour traduire » de Danica Saleskovitch et M.
Lederer, ils disent que « traduire ce n'est pas seulement transformer des signes en
d'autres de signes », « il faut au préalable, déterminer la signification pertinente de ces
signes pour trouver la correspondance dans l’autre langue ». Une fois levée la polysémie
des mots et l’ambiguïté des phrases, il ne peut être question pour le traducteur de se
lancer dans la rédaction du texte d’arrivée « tant que les signes linguistiques ne se
combinent pas en un message »6.
En définitive, la reformulation de l‘information d‘un code à l‘autre permet la
transmission du message contenu dans le texte source qui s‘effectue ainsi d‘une langue à
une autre langue. Cette transmission ne peut s‘effectuer qu‘une fois que, le sens des
signes et des phrases ayant été décrypté, les éléments composant le texte d‘arrivée réunis
par le traducteur forment un message cohérent.
2. La théorie interprétative de la traduction (TIT)
2.1.

Les trois niveaux de la traduction

Le texte peut être divisé en d'autres éléments plus petits : mot, phrase, paragraphe

ou texte. Il y a des niveaux de traduction qui correspondent à ces éléments. Chaque
niveau possède des caractéristiques différentes et bien entendu fait recours à différents
procédés de traduction. Nous allons analyser des exemples pour illustrer ces différents
niveaux et leurs influences sur la traduction.
Exemple:
You had too many tears.

4

Edmond Cary, Apud Sprová, Moscou, 1995, p.158.
M. Lederer, La traduction aujourd‘hui, Paris, 1994, p.17.
6
Danica Saleskovitch et M. Lederer, Interpréter pour traduire, Paris, 2001, p.15.
5

17


Au niveau du sémantisme lexical, qui est le niveau de la langue hors emploi, on
constatera que les correspondances en vietnamien de chacun des mots figurant dans cette
phrase peuvent être trouvées facilement dans les dictionnaires bilingues. Selon les
définitions du Dictionnaire Larousse version en lgine, cette phrase nous donne les
correspondances suivantes :
You = tu, vous
Had = avoir, se composer, comprendre, …
Too = trop, aussi, également, …
Many = beaucoup de, de nombreux, la majorité, …
Tears = larmes, blessures, déchirures, …
On peut observer que la recherche des éléments parallèles dans les dictionnaire
bilingues ne tient pas compte du cotexte, les mots qui l‘entourent ou du contexte, la

situation de communication.
Il n‘est pas facile de traduire correctement cette phrase si les mots se détachent du
contexte. Dans ce cas-là, la valeur du contexte est indéniable dans la traduction. Car le
mot « tears » dans l‘exemple ci-dessus peut être soit les larmes, soit les blessures ou les
dérichures. Si l‘on efface le contexte dans la traduction de cette phrase, cela causera alors
la phrase traduite. Et s‘il nous faut traduire cette phrase en franỗais, nous aurons au moins
trois possibilitộs.
Nous arrivons maintenant au deuxième niveau, c‘est le niveau de la mise en œuvre
d‘une langue. Nous trouvons qu‘avec la phrase anglais « You had too many tears », on
peut traduire « Tu as trop de larmes » mais aussi « Tu as trop de blessures » ou « Tu
as trop de déchirures ». Et ce sont trois phrases avec des sens complètement différents.
Le troisième niveau, c‘est le niveau du texte qui englobe les deux premiers
niveaux. À ce niveau, le sémantisme de la parole est complété par le savoir général et
contextuel du traducteur, c‘est-à-dire la bagage et le contexte cognitif. Avec cet exemple,
nous trouvons qu‘en anglais, le mot « tears » avec le sens des larmes n‘est pas utilisé
derrière le verbe « have ». Donc, on peut abandonner la possibilité « Tu as trop de
larmes ». En outre, La phrase « Tu as trop de déchirures » n‘a pas de sens. Il faut dire
« Votre chemise a trop de déchirures ». Alors, il n‘y a qu‘une possibilité, c‘est la
phrase « Tu as trop de blessures ».

18


2.2.

Le processus de la traduction

Un des points forts de la Théorie interprétative, c‘est qu‘elle, sur laquelle se
fondent les développements qui suivent, c‘est qu‘elle a établi le processus de traduction
au sens large du terme de 3 étapes : comprendre le texte original (La compréhension),

déverbaliser sa forme linguistique (La déverbalisation) et exprimer les idées comprises
et les sentiments ressentis dans une autre langue (La réexpression).
2.2.1. La compréhension
Nous arrivons maintenant à la première phase du processus de la traduction : la
compréhension. Bien que la compréhension ne soit pas un problème spécifique de la
traduction puisqu‘elle fait partie de tout acte de communication, nous allons parler un peu
de cette phase dont dépend le résultat de la démarche traduisante.
Nous voudrions commencer par répondre à la question « Qu'est-ce que la
compréhension ». Nous allons analyser la définition donnée par le dictionnaire Le Petit
Robert (version en ligne). On peut observer :
 Avoir une idée de ; saisir le sens de. Fait de comprendre qqch. ➙
compréhension. Comprendre une explication, une leỗon saisir. Tout
comprendre. Je ny comprends rien. Il comprend l’italien, mais il le parle mal. —
Comprendre qqn, ce qu’il dit, écrit.
 Se faire une idée claire des causes, des motifs de (qqch.). ➙ saisir, sentir. —
Comprendre que (+ SUBJONCTIF). Je ne comprends pas qu’il puisse s’ennuyer.
➙ concevoir.
 Se rendre compte de (qqch.). ➙ s‟apercevoir, voir. Elle comprenait enfin la
gravité de la situation. Ah ! Je comprends ! (→ j‘y suis, je vois !). Ça va, j’ai
compris. Comprendre pourquoi, comment (+ INDICATIF). Comprendre que (+
INDICATIF). Je comprends que tu n’es pas d'accord.
À travers cette définition très concise, on ne sait pas comment faire pour avoir «
une idée claire » ou « un sens clair » et pour « faire correspondre » une idée claire à
quelque chose. Selon 1'auteur de l‘œuvre intitulé « La traduction aujourd’hui » :
« Comprendre un texte c'est faire appel à une compétence linguistique et, simultanément,
à un savoir encyclopédique » [1 : 32]. Les auteurs de la théorie interprétative de la
traduction ont insisté sur l‘importance du « savoir encyclopédique » dans la
compréhension. En ce qui concerne, d‘un point de vue d‘apprenti de traduction, nous

19



proposons d'associer la définition de la compréhension à celle donnée par le professeur
M. Lederer.
a. L‟explicite et l‟implicite
Dans le livre « La traduction aujourd’hui », Marianne Lederer a écrit : « Tout
texte est un compromis entre un explicite suffisamment court pour ne pas lasser par
l’énonce de choses sues et un implicite suffisamment évident pour ne pas laisser le
lecteur dans l’ignorance du sens désigné pas l’explicite ». D‘après cette proposition, nous
constatons que dans le discours comme dans la langue, une partie explicite et implicite
est nécessaire pour la formation du sens. De nos constats aussi ce discoures est d‘insister
que, autant que le traducteur ait affaire avec deux langues qui expriment de faỗons
diffộrentes la même chose, le traducteur est censé extraire le sens et de le réexprimer dans
une deuxième langue avec des moyens spécifiques à celle-ci.
La traduction de l‘implicite en explicite est impérative. C‘est son manque qui
empêche l‘apparition d‘une utopie rassemblant les bons esprits et les forces qu‘ils
représentent dans un combat commun. Il faut continuer jusqu‘à ce que les enjeux
véritables apparaissent en pleine lumière. Il est difficile pour le traducteur de ne pas
expliciter un dialogue aussi concis, des phrases aussi brèves dont les connotations ne sont
pas toujours claires pour le lecteur franỗais ou vietnamien ou le lecteur de partout dans le
monde.
 Comprendre l‟explicite
Il y a toujours dans le discours comme dans la langue, une partie d‘explicite
infiniment plus petite que l‘implicite auquel elle renvoie et qui joue un rôle primordial
dans la construction du sens. Ce principe est une preuve en soi que la traduction ne peut
être une opération basée seulement sur les langues mais doit être plutôt une opération sur
le sens. Ce phénomène de la synecdoque exige du traducteur les connaissances
pertinentes à la compréhension du vouloir dire de l‘auteur, étant donné que les langues
n‘explicitent qu‘une infime partie des idées désignées.
 Comprendre l‟implicite

De même que la langue, la plupart des énoncés n‘explicitent qu‘une partie d‘une idée
pour transmettre l‘idée entière. Les énoncés sont fondés sur le savoir partagé par les
locuteurs. Un locuteur module son discours en fonction du savoir partage. Par exemple,
lorsqu'un médecin se joint à une réunion médicale avec des experts, il peut utiliser de
nombreuses terminologies médicales et sanitaires. Son discours témoignera d‘un niveau
20


de technicité plus élevée et certaines informations reposeront sur un savoir partagé qui
restera implicite. Cependant, s‘il parle avec un patient ou une personne qui ne comprend
pas ce domaine, il est obligé d‘utiliser des mots plus simples et plus appropriés pour
permettre à l‘interlocuteur de comprendre ce qu'il veut dire. De même si un professeur dit
à ses étudiants « Salle X, lundi matin », le message repose sur un savoir partagé parce
que les étudiants sont au courant du cours que il a avec eux les lundis matins. Le message
est donc « on se verra lundi matin à la Salle X ». Autrement dit, quand on sait, on n‘a pas
besoin de tout dire. En effet, l‘explicite ne dit jamais tout. Tout ce qui est du dit dans le
discours a toujours de l‘implicite.
b. Les compléments cognitifs
Un traducteur veut comprendre le message de l‘auteur, il doit avoir le désir de le
comprendre et posséder des connaissances adéquates. Il ne peut pas y avoir deux
cerveaux identiques. Le traducteur ne peut pas savoir tout ce que l‘auteur sait. Cependant,
ces connaissances doivent être suffisamment partagées pour que le traducteur puisse
comprendre les compléments cognitifs pertinents. Le sens d‘un texte est ce que l‘auteur
veut dire, ce que l‘auteur veut transmettre à travers les mots. Si le sens est bien compris,
il est le même pour tout lecteur, que les connaissances soient juste suffisantes pour le
saisir ou qu‘il dispose d‘un savoir qui lui permette de le corriger, de le contrer ou de le
compléter.
Nous voulons citer l‘opinion de Lederer pour clarifier cette petite partie : « Quand
les connaissances du lecteur sont telles qu'elles éclairent les mobiles d'un auteur et font
supposer ses intentions, elles lui permettent de soutenir ou de combattre sa thèse ou de

juger de la véracité d'un argument. Telle n'est la tâche du traducteur. Le sens une fois
transmis pas en traduction, donne au lecteur du texte traduit la possibilité de juger à son
tour de la véracité ou de l'exactitude d'une information ou d'un argument, de s'y rallier
ou de s'y opposer. Ceci dit, les interlocuteurs (et je parle ici aussi bien de l'écrit que de
l'oral) utilisent tous, les uns pour exprimer leur vouloir dire et les autres pour
comprendre le sens, une somme de connaissances variées et variables qui restent non
exprimentées ». [1 : 35]
2.2.2. La déverbalisation
La phase de déverbalisation est un apport extrêmement important de la Théorie
interprétative de la traduction à la traductologie. Au lieu de ne mentionner que la
compréhension et la réexpression, nous allons nous arrêter un moment sur ce qui se passe
dans le laps de temps entre la disparition des signes linguistiques et ce qui reste Pa la tête
21


du traducteur. Nous ne transmettons pas les mots d‘un texte, mais le message ou bien le
vouloir dire de l‘auteur, et pour dégager le sens de celui-ci recours à la phase de
déverbalisation.
Autrement dit, la déverbalisation est la phrase où le traducteur doit se détacher de
La forme linguistique et de la structure grammaticale de la langue dans le texte original et
s'efforcer de s'adresser aux lecteurs sous une forme qu‘il a compris, c'est-à-dire le
traducteur doit utiliser la manière de s'exprimer qu‘implique sa langue à lui. Ceci peut se
vérifier dans la vie quotidienne : par exemple quand quelqu‘un raconte une histoire aux
enfants, ces derniers en gardent un souvenir cognitif et oublient vite les mots utilisés par
le raconteur, la preuve en est que, dans la majorité des cas, ces enfants raconteront cette
histoire à une autre personne en employant ses propres mots.
2.2.3. La réexpression
La réexpression (ou reverbalisation) consiste à reformuler le sens du texte dans la
langue dans laquelle l‘on traduit. Comme le dit Marianne Lederer [1 : 47] : « Pour que le
lecteur suive un texte sans peine, il faut que celui-ci soit conforme aux habitudes de la

langue dans laquelle il est écrit. » Souvent, en étudiant et en pratiquant la traduction, le
traducteur reste bloqué sur une phrase ou une expression et se demande : « ça ne se dit
pas comme ça en norvégien » ou ô ce mot nexiste pas en franỗais ằ.
Laspect culturel est un facteur non négligeable dans le transfert du sens. Sans
prendre en compte cet aspect, la traduction peut facilement devenir « un texte franỗais
ộcrit en norvộgien ằ ou ô un texte anglais écrit en espagnol », où l‘on sent que le
traducteur n‘a pas déverbalisé le sens du texte, mais a traduit mot à mot.
Il faut néanmoins être vigilant et ne pas « surtraduire » et confondre le vouloirdire
de l‘auteur et son intention. Le vouloir-dire de l‘auteur constitue ce que l‘auteur luimême
cherche à communiquer. Il s‘exprime au moyen des mots qui lui permettent de décrire ses
sentiments. C‘est ce que lit et comprend le lecteur, et par extension, le traducteur qui est
lui-même un lecteur attentif du texte. L‘intention de l‘auteur est ce qu‘il veut obtenir avec
son texte. Cela peut être plus ou moins explicite, mais il cherche une action de la part de
celui qui lit le texte. S‘il dit « Cela fait des heures que je n‘ai rien mangé ! », son
intention peut être de dire qu‘il veut que quelqu‘un lui trouve quelque chose à manger. Ce
n‘est pourtant pas cela qu‘il faut traduire. Il ne faut traduire que le vouloir-dire : qu‘il a
faim parce qu‘il n‘a rien mangé depuis longtemps. Traduire l‘intention de l‘auteur revient
à surtraduire son texte et l‘activité du traducteur reste un peu plus compliquée.

22


2.3.

Les équivalences et les correspondances

La Traduction Interprétative est une traduction par équivalences, la traduction
linguistique est une traduction par correspondances.
(Lederer 1994 : 50)
Comme vous l‘avez vu, il existe deux approches de la traduction qui ont l‘une et

l‘autre leurs défenseurs : la traduction par équivalences et la traduction par
correspondances.
On a condamné depuis longtemps la traduction littérale (ou la traduction mot-àmot) et au début, un consensus pour la traduction par correspondances comme la meillere
méthode de la traduction a émergé. Selon les auteurs de la Théorie interprétative de la
traduction, la traduction par correspondances est une méthode intervenant partiellement
dans toute traduction, mais elle ne vaut pas à elle seule pour toutes les situations qu‘on
rencontre au cours d'une traduction. En tenant compte des limites de cette méthode,
Danica Saleskovitch a introduit la méthode de la traduction par équivalences afin de
combler la lacune dévoilée.
Dans son euvre « La traduction aujourd’hui », M. Lederer estime que la véritable
traduction n‘est concevable que par rapport aux textes, c‘est-à-dire dans le cadre d‘un
discours et en fonction d‘un contexte : « La traduction interprétative est une traduction
par équivalences, la traduction linguistique est une traduction par correspondances [.] la
différence essentielle entre équivalences et correspondances: « les premières s'établissent
entre textes, les secondes entre des éléments linguistiques, mots, syntagmes, figements ou
formes syntaxiques » [1:51]
Selon les recherches effectuées à l‘ESIT, la traduction par équivalences a une
validitė générale quelles soient les langues et les types de textes, littéraires et techniques,
textes de fiction ou de réalité. Quant à la traduction par correspondances, elle est
caractérisée par la recherche systématique de correspondances, s‘efforce de conserver des
signifiés en changeant de signifiants.
2.3.1. La traduction par équivalences
La traduction par équivalences est celle que prône la Théorie interprétative de la
traduction. Lorsque l‘on traduit, on traduit des unités de sens et non pas les mots. Le
transfert du sens par équivalence est une opération qui est valable que l‘on traduise des
textes littéraires ou spécialisés, quelles que soient les langues à partir et vers lesquelles
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l‘on traduit. L‘objectif de la traduction est de produire deux textes qui « présentent une

identité de sens, quelles que soient les divergences de structures grammaticales ou de
choix lexicaux. » [1 : 180]
Il convient cependant de faire une distinction entre l‘équivalence notionnelle et
l‘équivalence affective. L‘équivalence notionnelle reprend le texte et rend le même sens
que le texte de départ, mais sous une forme différente. Il s‘agit de produire un texte clair
et compréhensible pour le lecteur de la traduction, au moyen de choix qui fonctionnent
mieux dans la langue d‘arrivée pour produire un texte équivalent dans le sens, mais
différent dans la forme du texte de départ. L‘équivalence affective est l‘interprétation du
texte par le traducteur qui est « le lecteur par excellence du texte qu’il traduit » [1 : 43]. Il
traduit l‘émotion de ce qu‘il ressent et essaie de rendre celle-ci de la meilleure faỗon dans
la langue d‘arrivée pour donner au lecteur de la traduction la même représentation que
ressenterait un lecteur du texte original. Le traducteur réexprime les sentiments exprimés
dans la langue de départ. C‘est une opération d‘intuition, mais aussi une méthode
raisonnée, puisque le traducteur doit pouvoir s‘efforcer de comprendre et de transférer les
mêmes émotions dans une autre langue. « On ne lit pas un texte en appréhendant
successivement la signification de chaque mot mais en embrassant d’un regard agile un
ensemble de mots. » [1 : 44] C‘est cet ensemble de mots qui crée le texte et qui produit
les émotions que ressent un lecteur.
Certains traductologues contestent cette « liberté » que prend le traducteur quand il
s‘agit de « choisir » ses mots dans la traduction. Jusqu‘ó va la liberté du traducteur ? M.
Lederer précise que l‘on ne peut pas être libre quand il s‘agit du contenu du texte.
L‘objectif de la traduction est de rendre le contenu d‘un texte d‘une langue à une autre et
donc la traduction ne doit pas être libre [1 : 67]. Quant aux mots, le traducteur choisit les
mots qui rendent le contenu compréhensible dans la langue d‘arrivée pour recréer l‘esprit
dans sa propre langue.
2.3.2. La traduction par correspondances
Une traduction comprendra toujours des passages d‘équivalences et des passages
de correspondances. La correspondance se trouve entre les éléments linguistiques, tels
que les mots, les syntagmes et les figements, ce sont des mots et des phrases qui
correspondent d‘une langue à l‘autre. Cette approche « caractérisée par la recherche

systématique de correspondances, s’efforce de conserver des signifiés en changeant de
signifiants. » [1 : 53)

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Une traduction par correspondance ne résulte pas en un texte d‘arrivée clair et
compréhensif ; la traduction devient facilement lourde et moins intelligible. Cela est dû
notamment aux différences entre la langue de départ et la langue d‘arrivée – les
constructions de phrases, les règles grammaticales, l‘emploi de certains mots ne sont pas
les mêmes dans deux langues. Dans l‘enseignement des langues, la traduction par
correspondance est souvent un moyen utile pour l‘apprentissage d‘une langue étrangère
où le mot est au centre.
Néanmoins, il existe des passages où la traduction par correspondance est plus ou
moins obligatoire. Il s‘agit de mots choisis délibérément, de chiffres, de termes
techniques, d‘énumérations… Ces mots ont une signification particulière et trouvent leur
correspondance dans la langue d‘arrivée. Ces dénominations renvoient à un objet bien
déterminé dans les deux langues de la traduction et le traducteur peut se contenter de les
rendre par une correspondance.
3. La traduction littéraire
Traduire une œuvre, c‘est en réalité chercher l‘équivalence dans la différence. La
différence se trouve à tous les niveaux : culture, linguistique… Mais dans des proportions
inégales, ce qui fait qu‘au niveau fondamental qui se base sur l‘universalité de la pensée,
on peut espérer une équivalence à peu près identique, et au niveau sémantique où l‘on
doit obéir aux lois et règles de chaque langue, les possibilités d‘un correspondance se
trouvent inévitablement réduites, et on ne peut qu‘essayer de chercher une équivalence
dynamique, c‘est-à-dire une équivalence qui ne se limite pas au plan formel, mais touche
aussi les plans sémantique et pragmatique. Au niveau esthétique, qui se caractérise
essentiellement par la subjectivité, l‘affectivité et la créativité, la reproduction des valeurs
ou effets esthétiques et du pouvoir créatif langagier des traducteurs, par conséquent, le

degré d‘équivalence varie souvent d‘une personne à l‘autre et il n‘y a donc rien
d‘étonnant qu‘à ce niveau de traduction on parle de la créativité du traducteur.
Comme vous le savez, c‘est au début du 19ème siècle que le Vietnam a commencộ, de
faỗon systộmatique, prộsenter et traduire des uvres littộraires franỗaises. Et
actuellement que nous somme au 21ốme siècle, il y a beaucoup de méthodes pour faire la
traduction littéraire.
En principe, le traducteur observer une attitude objective et cacher le plus possible sa
personnalité, c‘est-à-dire qu‘il doit essayer de pénétrer objectivement dans l‘intention de
l‘auteur, et de faire sentir cette intention telle quelle aux lecteurs de la langue cible. Donc
nous devons réaffirmer que le style du traducteur est inévitable. Un texte sans style
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