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Báo cáo thực tập tốt nghiệp tiếng anh (36)

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REMERCIEMENTS
Nous tenons à remercier sincièrement Monsieur Tran Giang Nam, directeur
de recherche, ses aides et ses conseils précieux.
Nous voudrions adresser nos remerciements aux professeurs du
Département des Langues étrangères, surtout à ceux de la Section de Franỗais qui
nous ont apportộ leur enseignement avec dévouements durant notre formation
universitaire à l’Université de Vinh et la réalisation de la recherche.
Nos remerciements vont également à nos amis, notre famille les
encouragements, les aides dans la recherche de documentaire nous ont été très
précieux.

1


TABLE DES MATIÈRES
Page
INTRODUCTION

5

1. Motivations scientifiques …................................................................................5
2. Objectifs de la recherche ……………………………………….........................5
3. Cadre de la recherche …………………………………………...........................6
4. Méthode de la recherche …………………………………………......................6
5. Structure de la méthode ………………………………………………...............6
CHAPITRE 1. FONDEMENTS THÉORIQUES

1.1.La communication linguistique …………………………............................8
1.1.1. Les composantes de la communication linguistique................................8
1.1.2. Les fonctions du langage, proposées par Jakobson …… ........................8
1.2. Interpellatifs


1.2.1. La définition……………………………………………..........................9
1.2.2. La position de l’interpellatif dans la phrase……………........................11
1.2.3. Typologie de l’interpellatif………………………………

..................12

1.2.3.1. Nom propre avec ou non titre ………………….....................

12

1.2.3.2. Pronoms personnels ou indéfinis ………………............................ 13
1.2.3.3. Noms………………………………………… .................. ......... 13
1.2.4. Les fonctions de l’interpellatif…………………………...................

16

1.2.4.1. La fonction déterminative…………………………...................

16

1.2.4.2. La fonction interindividuelle………………………...................... 17
1.2.5. Facteurs influés sur l’utilisation des interpellatifs ……….

17

1.2.5.1. Rôle et statut social ……………………………......................…. 17
1.2.5.2. Contexte ……………………………………......................……... 18
1.2.5.3. Politesse …………………………………….......................……

18


CHAPITRE 2. OBSERVATIONS SUR LES INTERPELLATIFS FRANÇAIS ET
VIETNAMIENS
2.1. Similitudes ……………………………………………….................……

20

2.1.1. L’addition d’un nouvel élément avant ou après des interpellatifs..........20

2


2.1.2. La représentation de l’attitude, du sens des interlocuteurs…...................20
2.2. Différences……………………………….......................................................22
2.2.1. Pronoms personnels ………………………………….............................22
2.2.1.1. Première personne………………………….....................................22
2.2.1.2. Deuxième personne……………………………................................24
2.2.1.3. Troisième personne …………………………...................................25
2.2.1.4. “Nous” exclusif ou inclusif………………………............................26
2.2.1.5. Occupation de plusieurs personnes par une même pronom personne
2.2.1.6. Formes des interpellatifs………………………................................29
2.2.1.7. Pair de l’interpellatif dans la langue vietnamienne……....................30
2.2.2. Noms familiaux ……………………………………....................31
2.2.3. Nom et prénom ……………………………….............................34
2.2.4. Titres ………………………………..........…………….. ...........35
2.2.5. Absence des interpellatifs dans le vienamien ………......…… ... 37
CHAPITRE 3. QUELQUES PROPOSITIONS PÉDAGOGIQUES
3.1. Dans la communication …………………………………… ............39
3.2. Dans la traduction …………………………………………................40
3.2.1. Première personne …………………………………...................40

3.2.2. Deuxième personne……………………………………..............41
3.2.3. Troisième personne……………………………….......................42
3.3.Dans l’enseignement/l’apprentisssage……………………...................43
Quelques exercices ………………………………………………..............44
Suggestions ……………………………………………………….............47
CONCLUSIONS ………………………………………………………...............50
BIBLIOGRAPHIES……………………………………………….......................52

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INTRODUCTION
1. Motivations scientifiques
L'interpellatif est une activité effectuée au processus de la communication
dans toutes les communautés humaines. Son utilisation est un des facteurs le plus
important dans la stratégie communicative. Mais, chaque langue a son propre
système de l'interpellatif et son usage différent aussi.
Depuis longtemps, l'interpellatif est devenu l'objet de recherche des
linguistes du Vietnam et du monde sous l'aspect de la structure et de la fonction.
Dans l'évolution linguistique, le vocatif est étudié largement. Il est un point de
départ non seulement de la linguistique mais encore de la pragmatique, de la
socio-linguistique, de l'interculture. Mais maintenant, les théories de la
pragmatique, de la culture apportent une nouvelle direction à l'étude de
l'interpellatif.
L’homme veut exister, il doit communiquer et échanger les informations, les
expériences. Alors, la langue est un outil de communication important dans la vie
humaine. Elle est à la fois des résultats de la culture et un outil particulier pour
conserver, transmettre et créer les valeurs culturelles. À travers la langue, on peut
savoir des connaissances culturelles de l'individu et de la communauté humaine.
En plus, l'utilisation des appellatifs convenables est une des facteurs importants à

maintenir la conversation. Grâce aux interpellatifs employés par des personnages
de communication, on comprend l'identité culturelle de ce pays- là et les
connaissances de l'interlocuteur.
À partir des préoccupations scientifiques cimentionnộes, nous tenons
choisir ẫtude des interpellatifs franỗais et vietnamien” comme notre recherche.
2. Objectifs de la recherche.
Notre recherche décrit, analyse constrativement le systốme de linterpellatif
dans le franỗais et le vietnamien, sa fonction, son rôle dans la communication. À
travers ce résultat, l’auteur de recherche vise à:

4


- Dộcouvrir la culture des

franỗais et des vienamiens en basant sur

l’utilisation des interpellatifs.
- Dégager des convergences et des divergences dans l’emploi des appellatifs
de ces deux langues.
- Proposer les solutions à communiquer, à traduire et à enseigner/ apprendre
les vocatifs.
3. Cadre de la recherche
L'étude sur interpellatifs se trouve dans l'étude de la conversation. Un
dialogue peut se passer entre deux, trois ou plusieurs personnes. Mais dans le
cardre de la recherche, nous étudions seulement la conversation de deux
personnes.
Notre recherche étudie seulement les interpelltifs courants. À faute de
temps, des conditions de travail, nous ne pouvons pas examiner tous les
interpellatifs apparus nouvellement ou les argots.

4. Méthodes de la recherche
Pour réaliser cette recherche, nous appliquons les méthodes suivantes:
- Méthode analitique.
- Méthode statistique.
- Méthode comparative.
- Méthode descriptive.
- Méthode synthétique.
5. Structure générale de la recherche
À l'exception de l'introduction et la conclusion, notre recherche se compose
trois chapitres.
Dans le premier chapitre, nous voudrions vous présenter les fondements
théoriques sur la communication linguistique, les interpellatifs.

5


Le deuxième chapitre vous adresse nos observations et considérations sur
les interpellatifs vietnamiens et franỗais.
Nous rộservons le troisiốme chapitre donner quelques propositions
pédagogiques à enseigner/ apprendre le FLE et à traduire en vietnamien des
appellatifs.

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CHAPITRE 1. FONDEMENTS THÉORIQUES
Ce premier chapitre consiste à s’éclairir des théories fondamentales qui
servent de clés à notre recherche.
1.1. Communication linguistique
1.1.1. Les composantes de la communication linguistique

a. Le contexte est l’environnement non-linguistique à laquelle renvoie le
message. C'est aussi l'environnement qui permet de comprendre l'information, de
suivre la communication. C'est l'ensemble des conditions communes aux
interlocuteurs.
b. L'émetteur ou le destinateur est le sujet parlant (une personne ou un
appareil) qui prend la parole. Le locuteur est à l'origine de la communication, il en
est la source. On appelle encore l'émetteur l'encodeur
c. Le message est l'information transmise d'un émetteur à un récepteur au
moyen d'un canal.
d. Le récepteur ou auditeur est une entité à laquelle le message est destiné.
Le récepteur ou décodeur entend les sons émis par le locuteur et puis les
reconstitue à son concept.
e. Le canal ou médium est le support physique qui permet d'établir et de
maintenir la communication. Grâce à lui, le locuteur peut transmettre les
informations aux auditeurs et à l’inverse.
f. Le code est un répertoire de signes conventionnel associant signifiant et
signifiés. C'est un système de signes commun aux interlocuteurs et qui, par
convention, est destiné à représenter et à transmettre le message entre l'émetteur et
le récepteur.
1.1.2. Les fonctions du langage, proposées par Jakobson

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1. Fonction dénotative. Cette fonction est la fonction première du langage.
Elle est orientée vers le contexte extra-linguistique. Elle permet de véhiculer des
informations dans la communication entre les humains.
2. Fonction expressive: Cette fonction est centrée sur le destinateur. Celui-ci
manifeste l’attitude du destinateur grâce aux éléments prosodiques. On reconnt
cette fonction à travers l'intonation, des interjections, des jugons.

3. Fonction conative: Elle est rattachée au destinataire. Elle utilise la langue
comme un moyen d'incitation visant à diriger le récepteur à obtenir un certain
comportement en suscitant en lui réaction. Elle trouve son expression dans les
diverses formes d'interpellation: le vocatif, l'impératif.
4. Fonction phatique vise à établir ou à maintenir un contact entre l'émetteur
et le récepteur. Ainsi, il existe certaines formules stéréotypées comme: “Allô! Vous
m'entendez?”, “Tu vois”, “Alors”, etc.
5. Fonction métalinguistique: Elle utilise le code à expliquer le code (les
livres de grammaire, les dictionnaires, les lexiques spécialisés, etc) afin de vérifier
le code.
6. Fonction poétique: C'est la fonction esthétique ou ludique. Elle met
l'accent sur le message. Elle correspond à toutes formes d'intervention
linguistique: poésie, slogan, proverbe, chanson. Elle engobe l'étude du rythme,
rime, assonances, allitération….les procédés stylistiques pour un but purement
esthétique.
1.2. Interpellatifs
1.2.1. La définition
En linguisitique, on appelle l'interpellatif le cas exprimant l'interpellation
directe d'une personne (ou d'une chose) au moyen d'un appelatif (nom propre ou
terme d'adresse). Dans la langue indo-européenne flexionnelles, l’interpellatif se
caractérise par une absence de désinences propre.

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D'après le dictionnaire de la langue et culture anglaise, on définit:
“Interpellatif est une forme particulière d'un nom dans certaines langues comme
le Latin, utilisé quand on peut parler ou écrire à quelqu'un ou quelque chose”
(Dictionnaire de le langue et culture, Longman : 1476)
À sa part, Diep Quang Ban définit: “Les interpellatifs sont des mots

insignifiants. Ils sont utilisés comme les mots référentiels. Etude sur les vocatifs,
on aborde les pronoms réfléchis et réciproques”
(La grammaire du vietnamien : 509)
Le dictionnaire du Vietnamien général écrit : “Xưng hô là cách người khác
tự xưng bản thân mình hoặc gọi người khác trong giao tiếp hay trong thư từ”
(Từ điển Tiếng Việt cơ bản, NXB Hải Phòng)
Observant un conte humourique suivant :
“Le professeur: - Toto, pouvez - vous me dire certaines choses qui n'existent
pas il y a cent ans et qui existent à présent.
Toto : - Oui, monsieur, vous et moi, par exemple”
(Lưu Kiếm Thanh - À la leỗon dastronomie : 58)
Ce dialogue se passe entre deux personnages: Toto et son professeur.
Leur distance sociale est différente. L'un est professeur, l'autre est élève.
Alors, la langue utilisée est formelle. Le professeur s'adresse “Toto”, “vous” à
Toto. Cependant, Toto n'a pas la permission de l'adresser par son propre nom mais
par “monsieur”, “vous”. Alors, “Toto”, “vous”, “monsieur”, “moi” sont appelés des
interpellatifs.
L'interpellatif est non seulement un nom, une phrase nominale mais encore
un adjectif, un adverbe ou un pronom.
Des exemples illustratifs:
Ex : “Pierriot, votre devoir sur le chat ressemble, mot pour mot, à celui de
votre frère Jeannot?”
(Pierriot, bài tập làm văn tả con mèo của em sao giống từng từ với

bài

của anh trai em, Jeannot vậy ?
(Lưu Kiếm Thanh - Avec un même chat : 7)

9



“- Ô mon Dieu! Malheureux que fais - tu ?”
(Ôi lạy chúa tôi! Thật tồi tệ, anh đang làm cái qi gì thế này?)
“- Attention ce que vous dites, s'ỵl vous plt !”
(Hãy cẩn thận với những gì ơng nói đó!)
(Agatha Christie - Jeux de glaces : 83)
Tous les mots marqués ci- dessus sont appelés des interpellatifs.
En conclusion, l’interpellatif est auto-référence que le locuteur s’adresse
aux autres dans la communication. Il représente l’attitude, la relation entre le
destinateur aux destinataire et auditeur. Les noms, les pronoms personnels, la
phrase nominale voire un adjectif, un adverbe jouent le rôle comme un appellatif.
1.2.2. La position de l’interpellatif dans la phrase
L'interpellatif est placé librement dans la phrase. Nous voyons clairement à
travers des exemples suivants:
Ex : “- Papa, qu'est - ce que c'est que les fruits?”
(Bố ơi, đây là quả gì vậy ạ?)
(Lưu Kiếm Thanh - Dans le jardin :19)
“- Tu es difficile à vivre, Gogo.”
(Bạn thật là khó sống đấy, Gơgơ ạ!)
(Samuel Beckett - En attendant Godot : 140)
“- Voyons, Didi, ne sois pas têtu!”
(Ơ kìa Didi, đừng bướng bỉnh như thế!)
(Samuel beckett - En attendant Godot : 190)
Ainsi, l'interpellatif se place à l'initial, au milieu ou à la fin de la phrase. Il
se sépare le nom animé ou non-animé au reste par un virgule.
Ex : “- Écoute, Bob, ne te force pas et si même…..”
(Bốp hãy nghe này, cậu đừng tự ép mình, và ngay cả…. )
(Joseph Kessel - La rose de Java : 114)
“Bob” est celui qui est adressé. Son nom propre est séparé au reste de la

phrase par un virgule. Alors, “Bob” s’appelle un interpellatif.

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Non seulement dans le franỗais, l'interpellatif vietnamien modifie aussi sa
position dans la phrase.
Ex : “- Bác Độ, ba ơi! Bác Độ!
- Ối giời ơi! Anh! Quý hoá quá!”
(Nam Cao - Đôi mắt : 441)
C'est obligatoire de placer les interpellatifs après une pose.
En rộsumộ, dans tous les deux langues: le franỗais et le vietnamien,
l’interpellatif est situé à l’initial, au milieu, à la fin de la phrase. Il se sépare
toujours au reste de la phrase par un virgule, une pose.
1.2.3. Typologie des interpellatifs
Tous les deux langues franỗaise et vietnamienne ont des formes similaires.
1.2.3.1. Nom propre avec ou non titre
Un appellatif peut être un nom propre non ou avec titre comme: Alain,
Madame Dupont, oncle , Mi, anh Năm, etc.
 Un seul nom propre non titre:
Ex : “- Jean, quelle heure est - il ?”
(Jean, mấy giờ rồi?)
(Lưu Kiếm Thanh- M. Calino demande l’heure: 92)
“- Je te le donnerai, Charles .”
(Tôi sẽ cho anh, Saclơ ạ)
(Jean Anouilh - L'Alouette : 25)
En vietnamien :
- Thịnh ơi! Thịnh!
(Tơ Hồi - Dế Mèn phưu lưu kí : 21)
- A Phủ cho tơi đi.

(Tơ Hồi - Vợ chồng A Phủ : 14)

 Un seul nom propre avec titre:
“- Monsieur Pozzo ! Reviens ! On ne te fera pas de mal.”

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(Ơng Pozzo! Quay lại! Khơng ai hãm hại ơng đâu )
(Samuel Beckett - En attendant Godot : 140)
“- Silence, Frère Ladvenu ! Je demande ce que je juge bon de demander”.
(Im di, thầy dịng Latvơđuy! Điều gì tơi thấy cần thiết thì tơi hỏi).
(Jean Anouilh - L'Alouette : 36)
“- Thằng Học, thằng Hành đâu rồi?”
(Nam Cao - Sống mòn : 65)
“- Thằng Tnú đâu rồi? Cho nó ăn no rồi chớ ông Mết?”
(Nguyễn Trung Thành - Rừng xà nu : 40)
1.2.3.2. Pronom personnel ou pronom indéfini
Un interpellatif peut être un pronom personnel ou un pronom indéfini
comme: “je”, “tu”, “il”, “tao”, “mày”, “ai”, etc.
Par exemple :
“- On peut toujours essayer”.
(Chúng mình vẫn có thể thử xem)
(Samuel Beckett - En attendant Godot : 30)
“- Je te dépends de le toucher”.
(Tôi cấm cô khơng được động vào đó)
(Joseph Kessel - La Rose de Java : 138)
“- Vous avez à me fournir quelques explications”.
(Tôi u cầu ơng một vài lời giải thích)
(Joseph Kessel - La Rose de Java : 144)

“- À ! Mày … mày đấy à ?”
(Nam Cao - Mò Sâm panh : 465)
“- Vâng, tôi biết lắm chứ.Nhưng tôi đến để hỏi xem ơng đã sửa soạn gì
chưa?”
(Nam Cao - Đợi chờ : 484)
1.2.3.3. Noms
Quand un interpellatif est formé par un nom, il se divise en quatre formes.

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En premier lieu, les noms réfèrent aux relations familiales comme: “papa”,
“maman”, “grand- père”, “grand- mère”, “oncle”, “tante”, “frère”, “soeur”
dans le franỗais et b, m, cụ, dỡ, chỳ, bỏc, etc dans le vietnamien.
Ex : “- Papa, qu'est - ce que c'est?”
“- Oncle Emile, oncle Emile, il y a une souris dans le seau à lait”.
(Lưu Kiếm Thanh - Toto à la campagne : 62)
Une mère dit un jour à sa fille:
“- Marie, combien de temps as- tu fait cuire des oeufs ?
- Neuf minnutes, maman”
(Lưu Kiếm Thanh - Trois fois trois font neuf : 30)
“- Thầy bảo gì con cơ ?
- Con lên đây nằm thầy quạt cho !”
(Nam Cao - Nước mắt : 67)
“- Anh sống ở quê nhiều, anh có hiểu tâm lý của họ khơng ?”
(Nam Cao - Đôi mắt : 446)
En deuxième lieu, les noms réfèrent aux relations intimes, proximitives
entre les interlocuteurs : “mon chéri”, “mon amour”, “ma petite chienne”, “ma
vie”, “anh yêu”, “cưng”, “nàng”, etc.
Par exemple:

“- Ma vie, je t'aime”.
(Anh là cuộc sống của em)
(Joseph Kessel - La rose de Java: 128)
“- Adieu, mon ami chéri”.
(Giã biệt, anh bạn thân yêu).
(Collette S.G - La Vagabonde : 420)
“- Nàng?
Nàng là người ta mơ tưởng, nhớ thương?
Là người tiên ta tiếc bóng bao đêm trường?”
(Huy Thơng - Anh Nga : 106)
“- Thư của ai đấy, hở mình?”

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(Bài học quét nhà – Nam Cao : 275)
En troisième lieu, les appellatifs expriment le respect à l'interlocuteur dans
l'environnement de communication formel: sir, madame, gentlemen, monsieur
dans le franỗais et ngi, quý ông, quý bà dans le vietnamien.
Quelques exemples suivants l'illustrent :
“- Que diriez - vous d'un petit poker, gentlemen?”
(Các vị, chúng ta làm một ván pokê chứ?)
(Joseph Kessel - La Rose de Java : 58)
“- Et voici, miss…miss Florence”.
(Vâng…vâng…đây là cô Florence)
(Joseph Kessel - La Rose de Java : 9)
Dans le vietnamien:
“- Thưa tiên sinh, chúng tôi đi du lịch”.
(Tô Hồi – Dế Mèn phưu lưu kí: 66)
“- Ngài sắp diễn thuyết đấy”

(Những trò lố hay là Varen và Phan Bội Châu : Nguyễn Ái Quốc : 22)
En dernier lieu, les marques de profession ou statut sont utilisées comme un
vocatif. Ils nous aident à distinguer la valeur sociale même si la profession de
l’interlocuteur: monseigneur, monsieur le directeur, professeur et giám c, giỏo
s, ch tch, etc.
Par exemple:
- Garỗon, je ne peux pas manger cette soup”.
(Bồi bàn tơi khơng thể ăn món xúp này).
(Lưu Kiếm Thanh – Dans un restaurant : 93)
“- Mon Capitaine, peut- on dire qu’une chose est perdue quand on sait ó
elle est?”
(- Thưa thuyền trưởng, người ta có thể nói một vật bị mất khi ta biết nó ở
đâu không?)
(Lưu Kiếm Thanh - La cuillère n’est pas perdue : 68)
“- Vous pouvez enlever votre masque, docteur”.

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(Bây giờ ơng có thể bỏ cái mặt nạ ra rồi đó bác sĩ ạ).
(Lưu Kiếm Thanh - Toto est chez le docteur : 71)
“- Thì hơm qua ở nhà ông đại uý Xiêm cũng thế”.
(Nam Cao - Chú khì : 158)
En plus, l’interpellatif peut être une phrase nominale. Parfois, on ne sait pas
exactement qui parle ou fait quelque chose, on va utiliser la phrase nominale.
Par exemple :
“- Qui m’aide, s’ỵl vous plt!”
(Có ai giúp tơi với!)
“- Ai đứng chóp bu bọn này? Ra đây tao nói chuyện!”
(Tơ Hồi - Dế Mèn phưu lưu kí : 39)

En conclusion, les interpellatifs sont un système complexe. Quand nous
s’adressons à quelqu’un, on doit choisir prudemment des interpellatifs pour
communiquer efficacement.
1.2.4. Les fonctions des interpellatifs
La fonction principale des appellatifs est d’établir le rapport de contact et
d’entretenir la conversation entre les interlocuteurs. À côté de cela, les appellatifs
ont la fonction d’exprimer l’attitude, le sens et la place sociale des personnages.
1.2.4.1. Fonction déterminative
Dans la communication, on a toujours une critère à préciser la place de
l’interlocuteur et de soi- même. Pax exemple : âge, relation familiale, rapport
social, statut social. Les vocatifs utilisent à déterminer, c’est-à-dire que les
interpellatifs manifestent le statut du locuteur à l’allocutaire. Le destinateur
détermine sa valeur par rapport celle du récepteur choisissant les vocatifs
équivalents. En même temps, grâce aux appellatifs, le récepteur trouve l’attitude
de l’émetteur à soi.
La fonction déterminative aide l’auditeur à comprendre le statut social, la
relation, l’attitude des interlocuteurs.

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1.2.4.2. Fonction interindividuelle
La relation communicative est du rapport des interlocuteurs au message. Le
rapport interindividuel est la relation comparative dans la interaction: société,
connaissances, attitude des personnages.
Le lien interpersonnel influe, durant le processus communicatif, sur le
contenu et la forme des énoncés. Dans les langues, les appellatifs mettent la
pression de cette relation. Via les vocatifs, l’allocutaire comprend comment le
locuteur se définit son statut et la relation proximitive au destinataire.
Car l’implication agit fortement des vocatifs, on doit modifier souvent le

rôle de communication et des appellatifs afin de refaire le rapport interpersonnel.
En résumé, l’usage des interpellatifs est une stratégie de construire la
relation interindividuellle.
1.2.5. Facteurs influant sur l’utilisation des interpellatifs
L’usage des vocatifs manifeste l’identité culturelle et morale du participant
dans la communication. Une conversation efficace dépend de plusieurs facteurs
comme : le rôle de communication, le satutut social, le contexte, l’âge, le sex, etc.
Nous voudrions analyser quelques facteurs parmi eux.
1.2.5.1. Rôle et statut social
La communication se compose des facteurs: le personnage de
communication, la réalité abordée, la situation, le système de signe.
L’interlocuteur est un des facteurs importants. Ils sont le locuteur et le
destinataire. Une conversation se passe entre deux, trois ou plusieurs personnes.
Le locuteur est celui qui prend la parole et qui utilise la première personne.
L’allocutaire est celui à qui le locuteur s’adresse et qui le destinataire du message.
Ils changent toujours des rôles de communication. Dans le procèssus
communicatif, le destinataire peut jouer un rôle positif ou négatif. Il est positif s’il
change souvent le rôle du locuteur- récepteur et à l’inverse. La relation des

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interlocuteurs est étroite. C’est pouquoi, il faut choisir la forme et le contenu du
message convenables avant de l’envoyer. Il est nécessaire aussi de définir le lien
social pour utiliser correctement les interpellatifs.
En réalité, le rôle de communication représente

les rapports entre les

personnages: statut social, âge, sex, niveau, etc. Les rôles augmentent d’autant

mieux que les relations sociales sont diverses. Chaque rôle a la forme linguistique
différente.
1.2.5.2. Contexte
Le contexte est l’environnement qui permet de comprendre les
informations, de suivre la communication. C’est l’emsemble des donnés
communes aux interlocuteurs.
Ceux qui ont la haute position, la puissance choisissent largement des
vocatifs. Mais cela ne passe pas la limite du contexte. Alors, le contexte joue un
rôle important dans la sélection et l’usage des interpellatifs.
Pour exprimer l’attitude à travers appellatifs comme la proximité, la
politesse, la colère, le locuteur se détermine sa place et celle de l’interlocuteur
comptant sur l’environnement de communication.
Même un objet de communication, dans ce cas on utilise les interpellatifs
formels, l’autre cas, les interpellatifs informels choisis.
En conclusion, le contexte est une composante importante au procèssus
communicatif. À l’aide de cela, on comprend la relation, le statut social, l’âge
entre les interlocuteurs.
1.2.5.3. Politesse
Selon Nguyễn Quang (2003), “la politesse est un facteur principal influant
sur l’usage des interpellatifs dans la communication” . Ici, on veut aborder deux
sortes de politesse: la politesse positive et politesse négative.
Quand nous employons des stratégies communicatives qui insistent sur
notre différence pour l’allocutaire, en particilier au cas où il existe la distance entre

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locuteur et allocutaire, nous utilisons la politese négative et lorsque nous
employons les stratégies qui insistent sur la solidarité avec allocutaire, nous
utilisons la politesse positive.

L’auteur aborde aussi la notion de la face dans la communication. La face
est l’image de soi – même devant le public d’un individu et tout être social
possède deux faces : face négative et face positive.
- Face négative inflète notre droit de l’indépendance, de la liberté d’action
et notre besoin de ne pas être soumis d’autrui à une imposition
- Face positive reflète notre besoin d’être animé d’autrui et accepté dans un
même groupe social partageant les buts communs.

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CHAPITRE 2 : OBSERVATIONS SUR LES INTERPELLATIFS
FRANÇAIS ET VIETNAMIENS
2.1. Similitudes
Etude des interpellatifs nous permet de découvrir quelques points communs
de ces deux langues comme : la position, les types, les fonctions et même les
facteurs influant sur son utilisation. Ces similitudes sont illustrées clairement dans
le chapitre 1. En outre, nous ajoutons les convergences suivants :
2.1.1. L’addition à un nouvel élément avant ou après des interpellatifs
Ce fait a pour but de créer l’ouverture, l’intimité, la colère dans la
conversation, par exemple: “mon cher ami”, “ma chérie”, “petite folle”, “drôle
de gens”, “drôle de mousse”, “em tôi”, “anh nhà tôi”, “con mụ”, “thằng cha”,
etc.
Ex : “- Mon cher ami, j’ai oublié ma canne chez vous”
(Bạn thân mến của tôi ơi, tôi đã quên mất cây gậy batoong ở chỗ anh)
(Lưu Kiếm Thanh - Un homme distrait : 39)
“- Drôle de bâtiment! Drôles de gens!”
(Con tàu khốn kiếp! Những con người khốn kiếp!)
(Joseph Kessel - La Rose de Java : 42)
“- Anh Mèn tôi đây, anh Mèn mà tôi vẫn thường hay kể chuyện cho các bạn

nghe đó”.
(Tơ Hồi - Dế Mèn phưu lưu kí : 126)
“Người cảnh sát dẫn nó bỏ mũ xuống bàn thở mạnh một cái khoan khối
rồi chỉ tay qt:
- Ngồi vào xó kia ơn con!”
(Nguyễn Cơng Hoan - Thế cho nó chừa : 443)
2.1.2. La représentation de la nuance des interlocuteurs via les pronoms
personnels

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Dans l’anglais, le pronom personnel “you” est neutre. On ne sait pas
l’attitude de l’interlocuteur s’il n’y a pas de contexte. Diffộremment, dans le
franỗais et le vietnamien, les pronoms personnels manifestent le sens du locuteur
au destinataire. Si un franỗais sadresse tutoyer dans la communication, c’est-àdire qu’il n’y a pas de distance entre les interlocuteurs. Ils sont des membres dans
la famille ou des amis, lorsque les vietnamiens s’appellent “anh”, “em” , “con”,
“tao”, “tớ”, “cậu”, “mày”, “mi”, etc.
En plus, pour représenter la politesse, la distance entre locuteur et
allocutaire, les franỗais sappellent vouvoyer, et encore les vietnamiens
emploient les noms familliaux ou les noms professionnels: “ông”, “bà”, “ngài”,
“thủ trưởng”, “giám đốc”, etc.
+ représenter l’intimité:
Ex : “- Nous avons tout le temps, n’est-ce pas, Max?”
“- Pas trop ma chérie! Je suis si vieux, de puis que je vous attends”
(Chúng ta cịn chán thì giờ, phải khơng Max?
- Chả nhiều lắm đâu, em yêu ạ! Từ khi anh chờ đợi em, anh già quá mất
rồi)
(Collette S.G - La Vagabonde : 286)
“- Hừ…khơng dạy…mình cịn yếu lắm, cứ nghỉ ngơi bao giờ thật khoẻ, vả

lại lần này có khoẻ rồi tơi cũng chẳng để cho mình đi dạy học. Dạy học hại
người lắm…”
(Nam Cao - Cười : 38)
+ représenter le mépris:
Ex : “ - Anh…anh…anh chỉ là một thằng khốn nạn”
(Nam Cao - Đời thừa : 21)
“- Vous ne pouvez pas savoir combien je vous hais!”
(Các ngươi không biết ta căm ghét các ngươi đến chừng nào đâu)
(Joseph Kessel - La Rose de Java : 120)
+ représenter la colère:
Ex : “- Oses-tu bien après cela, partre devant moi?”

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(Đã như thế, mày còn dám dẫn xác về trước mặt tao à?)
(Molière - L’Avare : 94)
“- Lại lẻn đi chơi đấy, phải không? Con này chơi quen rồi! Về ngay đây,
tao bảo”.
(Nam Cao - Bài học quét nhà : 73)
+ représenter le respect:
“- Lạy ơng. Ơng thương phần nào con nhờ phần đó”.
(Nguyễn Cơng Hoan - Tinh thần thể dục : 156)
“- Vous voulez vous en débarasser?”
(Thế ngài định rũ bỏ hắn ta à?)
(Samuel Beckett - En attendant Godot : 68)
En conclusion, les auditeurs peuvent comprendre le comportement du
destinateur à l’allocutaire à l’aide des appellatifs.
2.2. Différences
Quelqu’un a constaté que la langue vietnamienne a plus des interpellatifs

que les autres langues dans le monde. Nous voudrions vous l’éclaircir dans cette
partie.
2.2.1. Pronoms personnels
2.2.1.1. La première personne
Une femme vietnamienne, selon le cas, prend des pronoms personnels
différents. Elle s’adresse:
- “Con” aux grand-parents, aux parents, aux professeurs (autrefois), aux
personnes respectables considérées comme ses parents.
Ex : “Thầy bảo con cái gì cơ?”
(Nam Cao - Bài học quét nhà : 67)
- “Cháu” aux personnes âgées, aux tantes, aux oncles, à ceux qui ont le
même âge aux grand-parents, aux parents.
Ex : “Vâng, cháu cũng đã nghĩ như cụ”.

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(Ngô Tất Tố - Tắt đèn : 22)
- “Em” aux grand-frères, aux grandes-soeurs, à ses cousins de la branches
ainée, à son mari, aux professeurs (au présent), à ceux qui ont plus âge.
Ex : “Hèn nào mà em thấy người thu tiền sang nay đã đến”.
(Nam Cao - Đời thừa : 15)
- “Chị” aux petits frères, aux petites soeurs,à ceux qui le locuteur considère
comme son petit frère, petite soeur.
Ex : “Làm gì! Đám cưới chú và cơ Phượng, chị cịn lên đây nữa mà”.
(Ma Văn Kháng - Mùa lá rụng trong vườn : 84)
- “Cơ”, “dì”, “chú”, “bác”, “thím” aux nièces, aux neveux.
Ex : “Cháu bán cho bác 1 kg gạo”.
- “Má”, “mợ”, “mẹ” aux enfants.
Ex


: “A! Mợ đây! Mợ đây mà! Ơi chao con tơi nó giật mình…Mợ

thương…”
(Nam Cao - Đời thừa : 21)
- “Tôi” à tout le monde.
Ex : “Để tơi ẵm nó ra giường này cho”.
(Nam Cao - Đợi chờ : 21)
- “Tao”, “ta” quand le locuteur est en colère ou veut exprimer la puissance.
Ex : “Mày đứng đấy à? Mày có qt ngay khơng thì chết với tao bây giờ.
Quét đi!”
(Nam Cao - Bài học quét nhà : 74)
Pourtant, pour exprimer tous ces sens en franỗais, je est la seule choisie.
Alors, c’est difficile de traduire correctement “je” en vietnamien. Ce pronom est
traduit par “tao”, “con”, “tớ”, “tôi”, “mình”, etc.
Ex : “Je crois qu’il t’écoute”.
(Tớ cho rằng hắn đang nghe cậu đấy).
(Samuel Beckett - En attendant Godot : 64)
“- Je vais vous répondre”.
(Ta sẽ trả lời)

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(Samuel Beckett - En attendant Godot : 64)
“- Je ne sais pas, monsieur”.
(Cháu không rõ thưa ông )
(Lưu Kiếm Thanh - Je suis fort comme un boeuf : 56)
“- J’ai pris un poisson énorme!”
(Tôi câu được một con cá cực to).

(Lưu Kiếm Thanh - Une photo de cinq kilos : 57)
“- Je ne saivais pas qu’il était malade”.
(Thậm chí em cịn khơng biết ơng ấy ốm nữa cơ)
(Lưu Kiếm Thanh - la leỗon dhistoire : 29)
2.2.1.2. La deuxiốme personne
Dans l’interaction père-enfant, mère-enfant, les parents à la famille
vietnamienne s’appellent à leurs enfants par “con”, “mày”. Si leurs enfants sont
mariés, on appelle “anh”, “chị” au Nord du Vietnam (autrefois)
Ex : “- Cám đấy mày ạ, hì! Ngon đáo để”
(Kim Lân - Vợ nhặt : 31)
À l’inverse, les enfants s’adressent à leurs parents par “mẹ”, “mợ”,
“ba”,“tía”,etc.
Ex : “Thầy có xơi cháo đậu để u con đi nấu?”
(Nam Cao - Sống mòn : 61)
Quand les vietnamiens parlent aux cousins, on appelle selon le rang: “chú”,
“thím”, “cậu”, “dượng”, etc. Parler à leurs voisins, on interprète selon âge: “cụ”,
“ông”, “bà”, “anh”, etc.
En revanche, à l’exception des interpellatifs aux parents, les franỗais ont
juste vous et tu à indiquer la deuxième personne.
Ex : “- Vous voulez que je me lève”
(Ngươi muốn ta đứng dậy đó hả?)
(Samuel Beckett - En attendant Godot : 78)
“- Tu as raté des choses formidables. Dommage!”

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(Cậu đã làm hỏng những thứ tuyệt vời. Đó thật là tai hại!)
(Samuel Beckett - En attendant Godot : 72)
2.2.1.3. La troisième personne

Ici, on aborde seulement la troisième personne au singulier. Il se compose
“il”, “elle”.
Le pronom personnel “il” désigne la personne ou la chose au masculin,
singulier. Le pronom personnel “elle” désigne la personne ou la chose au féminin,
singulier.
Les interpellatifs vietnamiens distinguent aussi le genre et le nombre. Pour
indiquer la troisième personne au singulier, masculin, on utilise “hắn”, “gã ”, “ông
ta”, “thằng ấy”, etc. Encore au troisième du féminin, on a des mots “con mụ”,
“thị”, “bà ấy”, etc.
En outre, il existe un pronom neutre “nó”. Parfois, l’auditeur ne définit pas
à qui et à quoi “nó” réfère au nom masculin ou au nom fộminin. Cela est contraire
au franỗais.
Ex 1 : La faim s’est faite sentir, la fatigue de Bob grandissait. Il a appellé,
crié. Il frappe les portes”.
(Cái đói đến quấy nhiễu chúng tôi, sự mệt mỏi của Bob ngày càng lớn.
Anh ta kêu, gọi, đập vào các cánh cửa).
Il est clair que il remplace Bob dans le franỗais. Mais dans le
vietnamien, si on traduit “il” par “nó”, on ne sait pas si “nó” renvoie à la faim, à la
fatigue ou à Bob.
Ex 2 : Il sort.
Dans le franỗais, on ne peut pas précisement si “il” indique le nom animé
ou non-animé sinon le contexte déterminatif. Cependant, au moins, on sait que il
réfère au nom masculin au singulier.
À l’inverse, en vietnamien, si on traduit cette phrase par “Nó đi ra ngồi”,
on ne détermine pas que “nó” indique le nom féminin ou masculin. C’est
pourquoi, on traduira exactement “Anh ta đi ra ngoài” pour éviter cette ambiguïte.

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En conclusion, “il”, “elle” porte le genre du nom qu’il remplace. Grâce à
cette proprieté, ils ne provoquent pas d’ambiguité dans la reprise anaphorique. Par
contre, en vietnamien, cette ambiguité peut être passée, généralement dans le cas
du pronom neutre “nó.”
2.2.1.4. “Nous” exclusif ou inclusif
“Nous” inclusif se compose le locuteur, l’allocutaire et l’auditeur. “Nous”
exclusif ne sont pas en présent du destinataire.
Comme nous le savons, dans le franỗais, nous exclusif ou inclusif est
exprimộ juste par “nous”. Mais dans le vietnamien, il y a assez de formes
indiquant le pronom personnel exclusif et inclusif.
Inclusif : Chúng tôi, bọn tôi, chúng tớ, chúng em, chúng con.
Exclusif : Chúng ta, ta, chúng mình.
C’est pourquoi, on a des erreurs dans la traduction de ces pronoms en
vietnamien. On ne distinguent pas “nous” exclusif et “nous” inclusif sinon le
contexte défini.
Ex : “Nous irons à Reine en voiture”
(Chúng ta sẽ đi thăm Reine bằng ô tô)
Ex : “Nous

passerons sur le jardin du Luxembourg pour aller à la

Sorbonne”.
(Chúng tôi sẽ đi ngang qua vườn Luxembourg để tới trường Sorbonne)
En vietnamien :
“- Chúng mình chẳng nên ni một thằng dế ốm. Thả nó đi Bé ạ!”
(Tơ Hồi - Dế Mèn phưu lưu kí : 33)
“- Thưa tiên sinh, chúng tơi có gặp ơng trời”
(Tơ Hồi - Dế Mèn phưu lưu kí : 66)
2.2.1.5. Occupation de plusieurs rôles par un même pronom personnel


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