DICTIONNAIRE
UNIVEIiSEL
m\mm
iTURELLe
RESUMANT ET COMPLETANT
lous
le;; faits présentés par
complètes de Buffon, et
les
—
les
Encyclopédies, les anciens dictionnaires scientiliques, les Œuvres
meilleurs traités spéciaux sur les diverses branches des sciences
Donnant la description des êtres et des divers phénomènes de la nature,
létymologie et la définition des noms scientifiques et les principales applications des corps
organiques et inorganiques à l'agriculture à la médecine aux arts industriels etc.;
naturelles;
,
,
,
,
PAR Mf.SSIElRS
ARAGU, AUDOUIN, BALÏDEMENT, BECQUEREL,
BIBRON, BLANCHARD, BOITARD, DE BRÉBISSON, AD. BRONGNIART,
i;. BROUSSAIS, BRULLÉ, CHEVROLAT, CORDIER, DECAISNE, DELAFOSSE,
DESHAYES. DESMAREST, J. DESNOYERS, ALCIDE ET CH. d'oRBIGNY, DOYÈRE,
DUCHARTRE, DUJARDIN , DUMAS, DUPONCHEL DUVERNOY MILNE EDWARDS,
EME DE BEAUMONT, FLOURENS, GERBE, GERVAIS, IS. GEOFFROY ST.-HILAIRE,
HOLLARD, DE JUSSIEU, DE LAFRESNAYE , LAURILLARD
i.EMAIRE, LÉVEILLÉ, LUCAS, MARTIN ST. -ANGE MONTAGNE,
PELOUZE, PELTIER, C. PRÉVOST, DE QUATREFAGES,
A. RICHARD, RIVIÈRE, ROULIN
SPACH,
VALENCIENNES ETC.
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n
f cipîig.
,
!.
IjIStb
DES ABREVIATIO^iS
EMPLOYEES DANS CET OUVRA(JE
(Les abréviations en petites capitales placées au
iniliquent la
Acal.
.
.
.
grande
commencement de chaque
classe à la(|iielieil appartient.
article
DICTIONNAIRE
UNIVERSEL
D'HISTOIRE NATURELLE.
VAIVIDE. Vanda.
— Genre de
bot. va.
famille des Orchidées, de la tribu des
dées, à laquelle
il
la
Van-
donne son nonn, formé
par M. Robert Brown
Botan. Beg., tab.
{in
506) pour des plantes herbacées, épiphytes
etcaulescentes, à fleurs brillantes, indigènes
des Indes orientales, dont certaines avaient
été décrites par Linné comme des Epidendrum. L'espèce sur laquelle le genre a été
basé est le Vanda Roxburghi Rob. Brown.
M. Lindiey a
voisines,
par leur aspect
général
et
par
Linné
leurs caractères, des genres Torenla
Bonnaya Link et Otto. Elles se distinguent
du premier par leur calice court, presque
égal, du second par leurs filaments antérieurs qui portent une anthère. Dans sa révision monographique des Scrophulariacées
(mDG. Prodromus,\Q\.X, p. 412), M.Bentham ne décrit pas moins de trente-deux
et
espèces de Vandellies, dont cinq imparfai-
215) dix
espèces de Vanda, parmi lesquelles quelques
unes sont cultivées dans les serres a Orchi-
tement connues. Ces espèces sont divisées
par lui en cin^ sections: a. Toreniodes; b.
Titlmannia; c. Ilyogcton ; à. Numularia;
dées, à cause de la beauté de leurs
e.
décrit (Orc/tîd.,
p.
fleurs.
Ellobum. C'est à
la
dernière de ces sec-
tribu de la famille des Orchidées, formée par
Vandellie diffuse,
Vandellia diffusa Linné, petite plante annuelle, couchée, très rameuse, qui est indi-
M. Lindiey
quée
(D.
VA\DÉES.
Vandeœ. bot.
tions qu'appartient
G.)
pu. — Grande
135), et dans la-
{Orchid., p.
quelle entrent des genres très
nombreux de
et
la
comme croissant à la fois à Madagascar
communément dans l'Amérique tropicale.
plantes épiphytes ou terrestres, tantôt pour-
C'est le Caa-Ataica de Pison. D'après
vues de pseudobulbes
cock,
sont surtout celles
(ce
M. Marlius,
etc., elle est
Han-
amère,
mu-
de l'Amérique), tantôt caulescentes (ce sont
cilagineuse, purgative, employée en décoclion
surtout celles de l'Asie), distinguées princi-
dans
palement par leur pollen céracé. Ces Orchidées, de formes très diverses, croissent en
très grande majorité dans les contrées inier-
que dans les maladies du
fournit le médicament connu à
sous le iKtm de Haimerada.
iropicales, et sont répandues en
peu près égal en Asie
tribu emprunte son
Rob. Br.
VAKDELLIE.
delli).
BOT. ru.
et
nombre
à
en Amérique. Celle
nom au
genre Vanda
(D.
Vandellia (dédié à
— Genre
de
la
LÉpiDOPE.
par Linné (Maniissa, p. 89), et dans le-
des
Indes orientales et de l'Amérique,
fleurs axillaircs, oppcsées
ou
T. lUI.
à
fasciculées, les
fcupérieures souvent rapprochées
en grappes,
Guiane
le
VANDOfSE.
Able,
le
Lepidopus a?-gy?eu4deCuvier.
Van-
quel sont comprises des plantes herbacées,
foie. Elle
la
(P. D.)
Trichiurus ensiformis de Vandelli,
que
famille des
continues et intermittentes,
VANDELLILS (du nom propre Vandelli).
poiss.— Nom générique donné par Shaw au
G.)
Scrophulariacées, tribu des Graiiolées, établi
les fièvres
ainsi
même
Vuy.
(E. Ba.)
POISS.— Nom vulgaire d'une
le plus dans les
celle qui multiplie
eaux douces de l'Europe,
le
Cyprinus leu-
tiscusde Lin. ILcuciscus vulgaris, Flemin.).
(E.Ba.)
*VA1\'ELLUS. OIS.—
Vanneau dans Liuué.
Nom latin du genre
(Z. G.)
1
2
VAN
VAN
•
VA\ESSE. Vanessa{aom
propre), ins.—
Genre de Lépidoptères diurnes, créé par Fabricius (in IlUgcr Mag., III, 1808), adopté
par tous les zoologistes, et placé par M. Boisduval dans la tribu des Nymphalides, tandis
que Duponchel en
fait le
type d'une tribu
Les Vanesses ont
les
antennes aussi lonterminées par
une massue allongée, ovoïde, jamais
aplatie
l'Inde
Amérique
en
,
en
et
Afrique.
Nous
almana
citerons aussi le Vanessa
originaire de la Chine
et qui a été figuré
,
de ce Dictionnaire, Insectes lé-
l'atlas
pidoptères, pi. 4.
(E. D.)
*VAIVESSIDES. Vanessidœ.
rigides,
le corps,
dans
aussi
dans
particulière, celle des Vanessides.
gues que
Le VuLCAiN, V. Alalanla Linné. Celte espèce, très commune en France, se trouvo
ponchel
(
— Du-
ins.
Cat. méth. des Le'pidopt. d'Eur.
1844) a créé sous ce
nom une
,
tribu de
palpes
en cuillère en dessous
plus longs que la tête, convergents,
Lépidoptères de la famille des Diurnes, et
velus jusqu'au bout; tète plus étroite que
qui ne comprend que le genre Vanesse.
ni creusée
une
fois
:
yeux pubescents
le corselet;
abdomen
robuste;
corselet très
;
que
plus court
— Voy.
ce
mot.
VA1\GA. Vanga.
les ailes
(E. D.)
—
ois.
Genre de
la
inférieures et caché entièrement par la réu-
famille des Lanidées, dans l'ordre des Pas-
nion des deux bords internes, qui forment
gouttière dans l'état de repos. Les chenilles
sereaux, caractérisé surtout
bc'c
robuste,
très
ont
échancrée en
la tête
ment,
cœur antérieurevelues ou
et le corps garni d'épines
rameuses d'égale longueur,
premier et
le
excepté sur le
dernier anneau,
qui en sont
dépourvus. Chrysalides anguleuses
la partie
supérieure de
la tête
,
arrondie, mais le plus souvent terminée
par deux pointes
;
le
crochu, fortement denté à
dibule inférieure
dos armé de deux ran-
la
soies raides.
Le genre Vanga indiqué par Buffon, mais
définitivement
établi
et
continent, et des îles les
plupart de ces chrysalides sont ornées de
pellent beaucoup celles des
ou d'argent,
et
parfois
même
:
dant
elles vivent
de préférence dans
sinage des habitations,
menades,
les
le voi-
les jardins, les
campagnes découvertes,
proetc.,
Ils
toutefois
que
les
le
et les endroits agrestes, excepté
Vanessa prorsa, qui n'habite
forêts froides et
est vif et rapide
On
,
humides. Leur vol
mais de peu de durée.
les
autres Oiseaux avec férocité,
de petites proies vivantes, vi-
ventordinairement sur
le
Less., Lanius curvirostris
pi. enl. 228),
la
,
Gmel. (Buffon,
Le Vanga
de Madagascar.
DESTRUCTEUR, V. destructoT
cap-gris
commun
des grandes
On peut citer comme espèces du genre,
Vanga a tète blanche, V. leucocephala
273), de
papillon est très
la lisière
rarement dans leur intérieur, et jamais dans les plaines et les champs cultivé's.
forêts,
du monde;
beaucoup sont ornées des plus riches couleurs.
L'Europe , d'après Duponchel et
M. Boisduval, en a douze, parmi lesquelles
nous ne citerons que les trois principales.
Le Paon de jour , Vanessa lo Linné. Ce
rap-
sont d'un caractère turbulent, acariâtre,
attaquent
trouve les nombreuses espèces de Va-
nesses dans toutes les contrées
mœurs
Pies-Grièches.
se nourrissent
etnesetrouventqu'accidentellementdansles
grands bois
l'ancien
plus reculées de
l'Inde et de l'Océanie, dont les
taches d'or
par
caractérisé
comprend des Oiseaux de
Vieillot,
gées de tubercules plus ou moins aigus; la
toutes dorées. Les espèces de ce genre ont
chacune leurs mœurs particulières
cepen-
man-
pointe, à
retroussée et aiguë à sa
pointe, à commissures garnies de quelques
ayant
quelquefois
par un
comprimé, recourbé,
très
Nouvelle-Hollande; et
{pi. enl.^
le
Vanga
V. chirrocephalus Less. (ZooL de
la Coq., pi. Il),
de
la
Nouvelle-Guinée, aux
alentours de Dorey, où
les
Papous
ment Pilhouù
la
le
nom-
(Z. G.)
VANGLIER.
Genre de
—
Temm.
Vanguieria.
famille
bot.
pb.
—
des Rubiacées, sous-
tout l'été aux en-
ordre des ColTéacées, tribu des Gueltardées,
La Belle-Dame, V. cardui Linné. Cette
formé par Commerson (ex Juss. Gênera
planlarum, p. 206). II comprend de petits
arbres de Madagascar, des Indes orientales
virons de Paris.
Vanesse, qui paraît presque sans interruption depuis le
commencement du printemps
et
jusqu'à
de l'été, est répandue dans
des baies arrondies, à cinq noyaux osseux,
la fin
toutes les parties
du monde.
du cap de Bonne-Espérance, qui donnent
comestibles chez certains d'entre «ux.
On eu
.
VAN
VAN
.
connaît aujourd'hui cinq espèces, parmi lesquelles la plus remarquable est
Vanguie-
le
Vahl, indigène de Madagascar,
culture l'a propagé dans les îles Mas-
ria edulis
d'où
la
careignes et en Cbiue. Ses fruits ont
seur
d'unepomme moyenne. On
gros-
la
mange
les
blets. Les nègres
devenus
lorsqu'ils sont
VA1\GL'ÏERA.
BOT.
ph.— C'est
en
G.)
(D.
sont très friands.
à tort
que
Persoon a ainsi modifié [Encheir., vol. I,
p. 45&) le. nom générique Vanguieria, Com(D. G.)
merson.
*VANIIALLIA.
— Ce genre de
BOT. PU.
fum
si
3
nom
de Vanille.
espèces de ce genre qui
recherché sous
L'histoire des
fournissent la Vanille
le
du commerce
,
a été
longtemps enveloppée d'obscurité; et,
même aujourd'hui, elle laisse beaucoup à dé-
fort
sirer
sous plusieurs rapports. Swartz, ayant
observé une espèce à pulpe parfumée, avait
supposé que
c'était elle
du commerce;
nille
il
qui donnait
l'avait
la
nilla aromalica. Elle correspondait à
dendrum Vanilla,
Lin.
Tous
Va-
nommée Va-
les
VEpi-
auteurs de
matière médicale et autres ont suivi Swartz
et
;
nous voyons aujourd'hui encore, dans des
Schultes Ois (System., vol. VII, p. 18) se
rattache comme synonyme au genre Bra-
ouvrages de
ganlia Loureiro, de la famille des Aristolo-
venantdu Vanilla aromatica, Swartz. Cependant cette espèce ne croît que dans l'Amérique méridionale et particulièrement au
Brésil, tandis que le commerce tire surtout
sa Vanille du Mexique. A peine une faible
quantité de Vanille préparée d'une manière
particulière arrive-t elle du Brésil en Portugal. Aussi M. Lindley ( Orchid, pag. 434)
dit-il avec raison: « 11 ne paraît pas qu'au-
G.)
(D.
chiées.
*VAIVHALLIA.
bot.
cr.— Nom d'homme
sous lequel L. Marchand a décrit le Conoplea cylindrica Pers., dans l'énuméralion
des plantes cryptogames du grand duché du
Luxembourg (Bijdrag. de natuurk. Wellens.
(Lév.)
Deei.,111, n» 3).
VARIERA.
sous ce
BOT. PH.
— Le genre
établi,
nom, par Loureiro [Flor. Cochinch.,
690) pour deux plantes qu'il nommait
Vaniera Cochinchinmsis et V. Chinensis, est
p.
rapporté
comme synonyme auxElaloslemma
(D. G.)
Forst.
VANILLE.
la famille
FaniHa. bot. ph.
— Genre de
des Orchidées, sous-ordre des Aré-
Ihusées, formé par Swartz {Flor. Ind.occident., vol.
111,
1518) pour des plantes
pag.
herbacées qui croissent en Amérique et dans
l'Asie tropicale, soit dans
les
fissures des
rochers, soit surtout en grimpant très haut
sur
les
arbres
;
leurs feuilles sont oblongues;
en
leurs grandes fleurs sont disposées
et présentent
épis,
un périanthe à folioles semun peu étalées;
blables entre elles, dressées,
un
labelle
luté au
aptère,
adné
à la colonne
,
plan
,
convo-
sommet; une colonne assez droite,
avec une anthère terminale, oper-
culaire, qui
renferme deux masses
pollini-
niques granuleuses. Le fruit de ces plantes
est
une capsule
très
allongée et en forme
de silique, à parois épaisses et charnues.
publication toute récente, la
commerce indiquée comme pro-
Vanille du
cune des Vanilles duBrésilformelasubstance
connue dans le commerce; on peut présumer certainement que le Vanilla aromatica
n'a aucun rapport avec les fruits qui sont
dans le commerce. » Au reste , cette espèce
a les feuilles ovales-oblongues
sessiles; ses
campanule avec
leur périanthe
et le labelle
lieu
acuminé, relevé dans son mi-
Quant aux Vanilles du Mexique,
connue
est
Vanilla planifolia
tab. 538),
dont
,
Andr. {Dolan. Reposit.,
acquiert une grande
longueur en grimpant sur les arbres; dont
les feuilles sont oblongues-lancéolés, planes,
légèrement striées; dont
les fleurs
un peu
obtuses, et le labelle
gues, dressées,
écbancré, crénelé, crispé, recourbé des deux
côtés , relevé dans sou milieu de lamelles
transversales
dentées. Ses fruits
1836
que
graines
petites. Cette
aussi
nombreuses
pulpe constitue
le
par-
blanches-
verdâtres ont les folioles du périanthe oblon-
avec
des
plus
la tige
serres chaudes. Dès
attachées
la
Vanille a fecilles planes,
la
pèce qu'on cultive
n'est pas
ont
folioles
sont cylindracées et fort longues.
mée, qui, d'après M. Splitgerber,
funicules auxquels sont
les
d'une ligne nue, saillante; ses capsules
courtes
les
acuminées,
ondulées, acuminées, révolutées au sommet,
Ces capsules, chez certaines espèces, renferment une pulpe délicieusement parfuautre chose que
,
fleurs vertes et blanches
,
,
sont cylindracés et très longs. C'est celte essuccès dans nos
,
M. Morren, de
en ayant fécondé les fleurs artificiellement, eo à obtenu un grand nombcu
Liège
,
YAN
YAN
4
d'une pulpe au
moins aussi parfumée que celle qui nous
vient du Mexique. Depuis cette époque, di«le
VANNEAU.
belles capsules remplies
vers horticulteurs ont reconnu, non seulefiient qu'il est facile d'obtenirainsi la fructification
de
Vanille, mais encore que les
la
donne alors sont de qualité
supéiieure.M. Morren a même démontré par
produits qu'elle
l'expérience
en Eu-
possibilité d'établir
la
rope des vanillères d'un très bon rapport.
Vanille à feuilles planes a été importée,
La
dans
années, dans
ces dernières
de
que
les Iles
l'archipel Indien, et c'est de l'Angleterre
sont partis
pieds qui ont servi à gratifier
les
ces contrées de ce précieux végétal.
est très
Il
probable que c'est encore cette espèce qui
fournit la plus grande partie de la Vanille
Vanellus. ois.
— Genre
de
familledes C/iaradridees du^rinceCh. Bo-
la
naparte, de celle des Pressirostres de G. Cu-
de l'ordre des Échassiers; caracté-
vier, et
par un bec court, grêle, droit, comprimé,
risé
deux mandibules
renflé à l'extrémité des
;
base du demi-bec supérieur très évasée
la
pur
prolongement du
le
narines
sillon
;
longitudinales
sillon nasal; des
un
un pouce
ouvertes dans
,
des tarses grêles, médiocres
;
touchant à peine à terre; des ailes aiguës,
première rémige
la
queue médiocre,
plus courte, les qua-
la
trième et cinquième
les plus
et le poignet
longues, une
Je
l'aile
armé
d'un éperon corné et aigu.
Les Vanneaux sont des Oiseaux sociables
qui vivent par troupes dans les terrains gras
du commerce. Néanmoins M. Schiede a siLinnœa , vol. IV p. 573 ) -Ipux
( in
et
humides, sur
les
habitudes des espèces étrangères ne sont
autres espèces dont les fruits seraient mêlés
pas encore parfaitement connues
dans
de celles que possède l'Europe.
que nous yoyons en France par
grandes bandes, fréquentent, les unes, les
gnalé
,
le
commerce
ce sont
:
le
à ceux de la précédente;
nommé
Vanilla saliva,
dans
le
pays Daynilla mansa, dont les feuilles sont
oMongues, charnues, les fruits sans sillons,
et le Vanilla sylvestris, à feuilles oblonsjues
lancéolées, et dont les capsules sont creusées
de deux
sillons.
Mais ces plantes sont
imparfaitement connues, et
la
très
dernière par-
voisinage de l'embouchure des fleuves.
cueillies
un peu avant
leur
ma-
turité. Afin de les
empêcher de s'ouvrir, on
les frotte d'huile de Ricin, ou autre. On conserve ainsi à leur péricarpe une certaine
mollesse. Ainsi préparées et séchées convenablement, ces capsules sont réunies par paquets de 50 à GO, soigneusement envelop-
pées et livrées ensuite au
commerce.— Tout
monde connaît l'usage que
ment de la pulpe de Vanille
le
font journelle
les
•
con6seurs,
les glaciers, les chocolatiers, etc. etc.
Quant
chenilles, les petits Colimaçons,
les
aux propriétés médicinales qu'on attribuait
est assez rare
dans l'ancienne médecine,
qu'on y ait recours aujour-
d'hui.
(P.
*VA1VIILL0SM.\.
BOT. PU.
D.)
— Genre pro-
posé par Lessing {Linnœa, vol. VI, p. G30),
«i conservé par M. Erullicher {Gênera plan-
tarum, n» 2204) comme sous-genre des
Vernonia Schreb., de la famille dps Composées, tribu des
,
Vernoniacécs.
(D.
G.)
, le frai des BaVers de terre qu'ils
de toutes sortes
et surtout les
et qu'ils font sortir
la
plus grande adresse,
de leur trou, en frap-
pant. le sol avec leurs pieds.
que
les
Vanneaux rendent de
On peut
dire
véritables ser-
vices à l'agriculture, en purgeant la
terre
d'une foule de petits animaux nuisibles.
Ils
ont pour habitude, lorsqu'ils sont repus, de
se rendre dans des fossés ou des mares, sur
les
bords sablonneux des fleuves,
les Bécasses,
terre.
nent
et,
comme
délaver leur bec souillé pai
D'un naturel
la fuite
danger, ou à
très farouche,
ils
la
pren-
moindre apparence de
vue du plus petit objet qui
à la
la
leur est suspect.
à celte substance
il
le
Ils
recherchent, pour leur nourriture, les Arai-
gnées,
savent extraire avec
Les capsules de Vanille destinées au com-
merce sont
maritimes, dans
acs salins, les grèves
traciens
à fouilles planes.
Si
n'en est
autres, les bords fangeux des
prairies; les
les Insectes
Vanille
il
même
pas de
comme un
la
bords des rivières
Celles-ci,
ticulièrement est regardée par M. Morren
simple synonyme de
les
Toutes
les fois qu'ils
prennent leur
essor,
Vanneaux poussent ordinairement un
petit cri. Celui du Vanneau huppé consiste
les
dans
les syllabes dix-huit
syncopées et pro-
noncées d'une manière brève. La
pèce a
un
vol vigoureux,
même
es-
de longue haleine.
Elle l'exécute quelquefois à de très grandes
hauteurs. Lorsqu'elle parcourt les prairies,
elle le fait
en voletant ou en se portant d'un
YAN
on
endroit à
un Oiseau
.lulre
dit BufTon
fort gai,
mouvement,
cesse en
mille façons en l'air;
dans toutes
YAQ
par petits sauts. «C'est
il
il
;
est sans
folâtre et se joue de
par instants
s'y tient
même
pl. 6, t. III),
V. Cayanensis G.
du
pl.
gal
C'e^t en février
rient, et, à celte
putent
que les Vanneau-x s'appaépoque, les mâles se dis-
possession des femelles avec achar-
la
nement. Leur nid, placé sur une
herbes
les
ou dans les joncs peu élevés, est simplement
composé de quelques brins d'herbe. La ponte
est de quatre à six œufs, et l'incubation de
En
environ.
naissant
pe-
les
sont assez forts pour suivre leur mère.
tits
Lorsqu'ils ont acquis toute leur force et leur
taille, ils se
à
réunissent par bandes de cinq
pour voyager
cents individus
six
qu'ils font
ordinairement vers
Cuv.
(Buff., pl. enl. 836),
Guiane.
la
et
le
Vanneau tricolore, V.
2o Espèces dont
le
pouce
est
à peine
les tarses réticulés, et les fosses
ble,
visi-
nasales
courtes.
,
(Genre
L'espèce unique de cette division est le
Squatarole gris. Squat, helvetica G. Cuv.,
Tringa helvelica Gmel. (Buff., pi. enl. 835),
des pays tempérés de l'Europe. Assez abondant en France et sur les côtes de la Hollande.
(Z. G.)
VAIV
ce
la fin d'octo-
Vanneau pluvier, ou mieux Sqda-
:
tarole, Squatarola G. Cuv.)
-
RHEEDIA.
formé
avait
,
bot. ph.
pour un arbre
ce
nom. Linné, en adoptant
Vanneaux,
si
difié
son
nom
de
la
donnait
il
ce genre, a
mo-
(D. G.)
Vanlanea. bot. ph. — Genre
famille des Tiliacées, rapporté avec
doute par M.
dans l'année.
peu connu
très
en Rheedia.
VA!ViTAl\ÉE.
on en
juge par ceux que possède l'Europe, a lieu
— Plumier
Martinique, un genre auquel
conséquent, assez recherchés, leur chair
étant généralement estimée.
lieux fois
tricolor
Cuv.), de
Java.
la
les
Le Vanneau
Horst. {Tringa macropterus G.
de
mue, dans
—
236), Tringa Senegala Gmel. du Séné;
bre. Ces Oi.seaux sont alors très gras et, par
La
Annu:,
petite élé-
vation, dans les prairies, dans
vingt jours
5
— Le Vanneau
GRivEiÉ, V. albicapillus YieîW. {Gai. dos Ois.,
ventre
le
de
Brésil et
en haut ou sur le côté, et les ailes dirigées
perpendiculairement , et aucun Oiseau ne
caracole et ne voltige aussi lestement. »
les situations,
d'Egypte.
Endiicher [Gen.
plant., n.
La plupart des Vanneaux faisaient partie
du genre Tringa de Linné; Brisson les en
5383) au sous-ordre des vraies Tiliacées,
tribu des Gréwiées. Il a été formé par Au-
sépara, ce qu'ont imité depuis les ornitholo-
pour
Guiane, à fleurs pentapétales,
polyandres, qu'il a nommé Vantanea Guianensis. On n'en connaît pas le fruit. (D. G.)
gistes.
G. Cuvier, prenant en considération
du pouce,
l'étendue
la disposition
qui recouvrent les tarses
les
,
des écail-
et la largeur
blet {Guian., vol. II, p. 572, tab 229)
un arbre de
VAPEUR.
VAPPON.
des fosses nasales, a introduit dans le genre
Vanneau deux
tribus,
que
les
méthodistes
modernes ont converties en genres. Nous
donc les Vanneaux comme il
diviserons
suit
:
le
pouce
est très
apparent,
ciendues jusqu'aux
deux
tiers
du
— Voy. météorologie.
Vappa.
ms.— Latreille
nom un
Pacbygaster Meigen {voy. ce
mot), créé précédemment.
VAQUETTE.
bot. ph.
A
:
Vanneau, Vanellus
Briss. et.Auct.)
cette division appartiennent le
(F. D.)
— Nom
vulgaire
que porte VArum maculalum dans certains
bec.
de nos départements.
(Genre
(IVouu.
1804) désigne
genre de Diptères de la
famille des Notacanthes, et correspondant
sous ce
tarses écussonnés, et les fosses nasales
1rs
MÉTÉOR.
Dict. d'hist. nat. de Déterville ,
à celui des
1" Espèces dont
la
Van-
VAQUOIS. Pandanus.
de
la
(D. G.)
bot. ph.
— Genre
famille des Pandanées à laquelle
il
— Le VanKeau a
donne son nom, formé par Linné fils (Swpplem., p. G4 et 424) qui le range dans la
Diœcie monandrie du système sexuel. Son
nom français est dérivé de celui de Vacoua
que ces végétaux portent dans l'Océanie. Les
végétaux dont ce genre est composé crois-
riEDs JAUNES, V. /?(Ji;t/>esSavig. {Egypte, Ois.,
sent naturellement daus les parties chau-
KEAC HUPPK, V. cristalus
Mey
(Buff., pi.
242) de tonte l'Europe mais principalement de la Hollande.
Parm les espèces
clrangèrcs, nous citerons
le Vanneau a
enl
—
:
ïCHARFK, V. cinctus Less. {Zool. de la Coq.,
pi.
415), des Malouines.
VAQ
VAR
de l'Asie et de l'Océaiiie. Leur tronc est
arborescent, mais forméd'un tissu peu consis-
porte de ces pays, en Europe, le café et la
6
«les
tant; de sa portion inférieure,
même à une as-
sez grande hauteur au-dessus
du
sol,
parlent
des racines volumineuses, qui ressemblent
souvent à de grosses cordes; leurs
feuilles
allongées, linéaires, lancéolées, embrassantes
à leur base,
généralement bordées de dents
le plus souvent
épineuses très piquantes, sont
disposées en spirales parfaitement manifestes
;
leurs fleups sont dioïques,
de spathes souvent colorées;
accompagnées
les mâles for-
ment un spadice composé, dans
lequel des
étamines, très nombreuses et serrées, recouvrent entièrement l'axe de l'inflorescence;
c'est
regardait chacune de ces
parce qu'il
étamines
comme une
fleur distincte et sépa-
que Linné fils a classé les Pandanm
dans la Diœcie monandrie. Les fleurs femelrée
de ces végétaux forment un spadice simon observeun grand nombre
les
ple dans lequel
de
pistils très serrés
dont
les ovaires, libres
ou soudés par groupes, renferment dans leur
loge unique un seul ovule ascendant, et
supportent des stigmates sessiles, distincts.
Le
fruit consiste
soudées entre
dans des drupes fibreuses,
elles
par groupes, et renfer-
mant, dans un noyau osseux, uniloculaire,
une graine unique, à lest membraneux.
plupart des autres denrées coloniales. Celle
un arbre qui s'élève de 18 à
20 mètres. Sur les pieds jeunes, ses feuilles
ont 2 mètres de long sur 1 décimètre de
large; elles restent au-dessous de ces dimensions dans les pieds adultes. Le VAQUOia comestible, Pandanus edulis Pet. -Th., est un
espèce forme
arbre spontané à Madagascar, dont
nes sont bonnes à manger. Ses
en grappes.
les grai-
fruits sont
(P.
D.)
—
VAR.IIRE.
BOT. PH.
L'un des noms
du genre Veralrum. Voy. vératre.
VARAIV. Varanus ( Les Arabes nomment
Ouaran l'espèce d'Egypte; ce nom, francisé
et latinisé, a fourni les dénominations génériques), rept.
Merren désigne, sous le nom
de Varan, un genre de Sauriens, dont MM.
français
—
Duméril
Bibron ont
et
fait le
type de leur
Varaniens [voy. ce mol). Les
famille
des
Reptiles
que comprend
ce genre ont élé, par
dans des groupes
parmi les Tupinambis par Daudin et Oppel ; parmi les Monitor,
par Cuvier et M. Gray ; ils rentrent dans les
genres Varanus et Psammosawus de M. Filzinger, et dans les Psammosaurus, HydrodiCférenls auteurs, placés
divers, et, par exemple,
saurus et Polydœdalus de
Wiegmann. Les
MM. Wagler
et
caractères génériques indi-
qués par
MM.
Pandanus çdoragrand arbrisseau ou petit arbre dont le tronc simple s'élève à 3 ou
4 mètres et porte une cime arrondie. Il croît
suivants
Écailles enchâssées à côté les unes
Dos de
la
aux Indes, dans l'Arabie, à
dans
Un
sous le cOu en avant de la poitrine.
rOcéanie. Ses feuilles linéaires sont garnies
La
de dents épineuses sur leurs bords et
long
polygones, très rarement bombées, et pres-
de leur côte médiane. Son spadice mâle est
de 2 ou 3 décimètres, de couleur orangé
que toujours une de ces plaques, circulaire
et un peu plus dilatée, existe sur le milieu
du crâne. Les espèces qui vont souvent dans
l'eau sont pourvues d'une poche ou espèce
remarquable par
d'évent qui sert à l'entrée des fosses nasales
L'espèce sur laquelle ce genre a été fondé
est le
Vaquois odorant,
lissitnus Lin. fils,
la
Chine
et
le
ovoïde, sessile, pendant. Ses fruits forment,
par leur réunion, une masse ovoïde, longue
foncé.
Cette
espèce est
l'odeur suave et très
spadices mâles,
forte qu'exhalent ses
:
des autres dans
la
peau, et entourées d'une
annulaire de très petits tubercules.
série
et
Duméril et Bibron sont les
pli
queue plus ou moins tranchant.
lête des
dont
la
Varans
est recouverte de plaques
position
dépend de
la
qu'un seul
fragment suffit pour parfumer agréablement
une chambre pendant longtemps. Aussi le
des ouvertures nasales elles-mêmes.
cultive-t-on pour ce motif dans les pays
chauds. Le Vaquois utile, Pandanus utilis Bory, est indigène de Madagascar et de
les
et qui est telle
néral, les espèces
position
En
gé-
du genre Varan sont ro-
bustes; et, après les Crocodiles, ce sont
Sauriens qui atteignent
l'île
les plus granLeur taille est élancée,
leur tête a la forme d'une pyramide quadrangulaire; leur cou est ailongéetarrondi;
aussi à
leur q^ueue très développée et de figure plus
Bourbon. On le cultive communément
l'île de France et aux Antilles, surtout en clôtures , et pour ses feuilles dont
ou fait des nasses ..dans lesquelles on trans-
des
dimensions.
ou moins triangulaire. Leurs dents varient
beaucoup de forme;
elles sont
de 20
ix
2i
VAR
VAR
en bas, et de 28 à 30 en haut. Aucun Varan
n'a de porcs cruraux.
Le nombre des espèces décrites
s'élève à
douze: quatre sont de l'Asie, trois de l'Afrique, quatre de l'Océanie; on ignore la
patrie de la douzième. Parmi ces espèces,
comme
Varan a
DEUX BANDES, VaranusbivUtatus, Dum., Bib.
nous citerons,
exemple,
le
{Tupinambis biviUatus, Kuhl et Boié Monitor à deux rubans, Cuv.), qui appartient à la
lionacées
en celui de Varennea. L'espèce
unique qui forme ce genre est un arbre du
Mexique, auquel le botaniste espagnol avait
,
donné le nom de Fiborquia polyslachya, et
qui est devenu, par suite de ce changement,
Varennea polyslachya DC.
le
des Varans aquatiques, et qui est
figuré dans l'atlas de ce Dictionnaire, Reptiles, pi. 4, fig. 2. C'est le type du genre
Hydrosaure de Wagler. Le dessus du corps
est brun ou noir, et une belle teinte jaune
de chaque côté du cou, un long
dessine,
ruban qui se prolonge jusqu'à l'œil, caractère que rappelle le nom spécifique. Cette
espèce se trouve à Java, dans les îles Philippines et aux Moluques.
(É. Ba.)
*VARA1\IEIVS.
— Famille
.
G.)
(D.
VARGASIE. Fargasia{Qom d'homme).
;
section
rf
que-Ortega avait donné à un genre mal
connu de la famille des Légumineuses-Papi-
PH.— De Candolle
BOT.
a établi, sous ce nom,
dans
la famille des Composées, tribu des
Sénécionidées, division des Galinsogées, un
genre voisin par ses caractères des Galinsoga
Ruiz et Pavon, mais distinct par les écailles
de son
ses
involucre
aigrettes
rayon, etc.
le
presque bisériées, par
au disque et au
Le type unique de ce genre est
différentes
Farg'asja Caracasana
qui,
comme
DC, herbe annuelle
l'indique son
nom
spécifique,
croît à Caracas.
de Sau-
Bertero avait proposé {ex Spreng. Syst.,
MM. Duméril et Bibron,
deux genres Varan et Héloderme. La caractéristique est indiquée dans
l'article Sauriens, page 383 du tome XI de
283 et 888) un genre de même
Guillemin rapportait avec doute
aux Banisleria, et que M. Endlicher rattache
avec hésitation, comme synonyme, au genre
riens
et
REPT.
établie par
comprenant
les
ce Dictionnaire.
VAREC
ou
(E.
VARECn.
bot.
vol.
[voy. ce
dont on
et
,
et
fait
la fa-
le rivage
,
usage, après, certaines prépa-
rations, soit pour engraisser les terres, soit
pour fabriquer de
VAREC A
ce
nom
BOT
la
Soude.
PH.
— Le genre formé sous
par Roxburg {Flor. ind., édit. Wall.,
vol. H, p. 445), est rattaché avec
doute par
M. Endlicher {Gen. plant., n. 5048) comme
synonyme au genre Pentaloba Lour., classé
à
la suite
de
la
famille des Violariées.
Quant au genre Vareca, formé par Gartner (De Fruclib., vol.
290, tab 60)
pour un végétal de Ceylan dont on ne connaît que le fruit et auquel le célèbre carpoI,
p.
allemand avait donné le nom de
Vareca zeylanica,U. Endlicher le range
avec hésitation dans la famille des Passiflologiste
rées, à la suite
florées.
de
la tribu des vraies Passi-
(D, G.)
VAREXIVÉE. Varennea (nom d'homme).
BOT. PB.
— De Candolle a cru devoir changer
{Mémoire sur les Légumineuses, XIV; Prodromus, vol. II, p. 522) le nom de Viborquia,
(U.
"VARI. MAM.
kis, \e
G.)
— Nom d'une espèce de Ma-
Lemurmacaco,L.
VARIATIO\S
notamment aux Fucus
mot) qu'on ramasse sur
famille des Sapinda-
la
cées.
vulgaires qu'on donne, sur les côtes de l'O-
mille des Algues
p.
Thouinia Poit., de
Ba.)
cr.— Noms
céan, à toutes les plantes marines de
II,
nom que
F. MAKI. (E.Ba.)
variétés,
et
bot.
—
L'influence des circonstances extérieures sur
plantes se manifeste fréquemment par
les modifications qu'elle détermine dans
les
leurs dimensions, leur couleur, leur aspect,
leur
port,
etc.
Ces modifications sont, en
général, tellement superficielles qu'elles dis-
paraissent avec
les
circonstances de sol,
d'exposition, de lumière,
d'humidité, etc.,
qui leur ont donné naissance. Elles consti-
tuent alors de simples Fariations sans importance réelle et qui,
nées sous une cer-
taine influence locale, disparaissent aussitôt
que cette influence cesse de se
Dans d'autres circonstances,
faire sentir.
l'action
des
causes extérieures qu'il est possible d'apprécier,
ou de causes obscures, inconnues même,
amène dans
les
plantes des modifications
plus profondes et plus tenaces.
la
Il
en résulte
formation des Variétés. Mais, parmi celles-
ci, il
existe
des différences marquées en
rai-
son de leurs divers degrés de persistance. Le
plus souvent les modifications
a
que
la
plante
subies et qui caractérisent une Variété
VAR
VAR
8
dans son espèce
,
moyen
vées au
peuvent bien être conserdes boutures et des mar-
cottes, ces niudes de multiplication n'étant
pas autre chose qu'une extension de la plante
même qui a été bouturée ou marcottée, mais
ne se tiansniettent pas par la voie des
semis. Ainsi l'on conserve facilement et l'on
elles
multiplie dans
les
boutures et des marcottes,
fleurs .doubles,
moyen
jardins, au
à feuilles
des
variétés
les
à
panachées, etc.
moyen
Mais, pour elles, les graines sont un
de multiplication inefficace ou, du moins,
extrêmement irrégulier. Il est, au contraire,
des variétés beaucoup plus persistantes et
qui se reproduisent régulièrement par
les
semis. Ces variétés, beaucoup plus Oxes que
précédentes, et dont nos jardins potagers
les
renferment tant et de si utiles exemples,
ont été distinguées par le nom de Races
(Slirpes). Cette distinction
de
trois degrés
dans
les changements que peut subir le type
d'une espèce, semble basée sur une observa-
tion exacte des faits;
dans tous
les
cas, elle
d'un usage commode. Malheureusement
est
elle n'est pas toujours
cile,
d'une application
fa-
parce qu'il n'existe pas de limites pré-
— L'Homme, nus eu regard du Règne
,
sidérations de la niéthode zoolo^ique
prendre
genre
le
néral des
Animaux.
En
de l'autre. C'est surtout relati-
que
à ces dernières
éprouvent journellement
les
les
botanistes
plus grandes
série
la
,
et
lui
effet,
l'Homme, par son organisation,
en un mot par son anatoraie et sa
physiologie, est un animal. Le plan de son
tion
,
organisme
le place
dans
le
type des Verté-
brés, et le développement de ce
ganisme en
fait
même
or-
un Mammifère. Parmi
les
Mammifères il se range, par sa génération,
au nombre des Mouodelphes: parmi les Monodelphes, au nombre des Onguiculés pour,
H
vus de trois sortes de dents.
melles pectorales et
Singes,
le
la
ma-
a les
verge pendante des
système dentaire des Singes de
l'ancien continent;
il
se rapproche plus en-
core des Orangs et des Chimpanzés par l'ab-
antérieures
vement
C'est ce qu'ont fait la
par ses fonctions de nutrition et de rela-
sence de queue,
et les races
com-
et les termes suivants.
d'un
proprement
,
système gé-
le
de marquer une certaine distance entre
dites
variétés
dans
de placer ce genre en tête de
côté,
les
Homo
plupart des naturalistes, en se conteniant
cises entre les variations et les variétés
entre
ani-
se rattache d'une manière si natuaux groupes supérieurs de celui-vi,
qu'on doit, en s'en tenant aux seules con-
mal
relle
,
la
la
ressemblance des mains
direction
des
des
poils
bras, etc. Mais à côté de ces analogies et
des rapprochements incontestables qui s'en
déduisent,
il
reste des différences
impor-
difficultés.
On
combien
doit être difficile, dans
un grand
de reconnaître si des plantes
très voisines, dont les formes se conservent
par les graines, sont des espèces distinctes
appréciées à leur juste valeur.
cas,
donc par rappeler les caruclères du genre
Homme; jetons un coup d'œil appréciateur
ou simplement des races différentes d'une
l'histoire
il
nombre de
même
conçoit, en elTel, sans peine
Toutes les fois qu'il est imremontera l'origine de ces formes
espèce.
possible de
végétales, la solution des difficultés qu'elle»
soulèvent, repose
sur
la
uniquement sur
d'appréciation des observa-
faculté
teurs.
VARICES.
MOLL.
— Ce mot
qui s'élèvent à
la
qu'on n'a peut-être pas toujours
Commençons
sur cette caractéristique, car en
abordant
de ce genre considéré dans sa diversité, nous avons besoin de le connaître
comme
unité,
comme
création spéciale, et
de savoir sa vraie place dans
le
système de
Nature. Nous devons tenir compte
ici de
deux ordres de caractères, des caractères
la
D.)
corporels et des caractères psychologiques.
employé
bourre-
Malgré l'harmonie qui existe nécessairement
entre l'organisation d'un être et son acti-
surface de
vité, ce n'est cependant ni dans les formes,
(P.
est
en conchyliologie pour désigner
lets saillants
le tact ei
tantes,
les
dans l'organisation que se révèlent com-
certaines coquilles et qui varient dans leur
ni
dispositions et leurs rapports.
plètement son caractère essentiel, non plus
LUSQCES
,
TRITON.
»VARICOilHI\US
nez), poiss.
— Voy. mol(E. Ba.)
{varix, varice;
p.'v,
— Genre de Cyprinoides(Rtippell,
Alus. Senck., Il, 1835).
(E. B.\.)
VAKIÉTÉS DE L'ESPÈCE DltMAlNE.
que
la
pèces
;
distance qui
le
sépare des autres es-
et les caractères tirés
de
l'activité
sont d'autant plus importants que cette activité s'élève, s'agrandit
davantage,
gage plus des circonstances du
e.t
se
monde
dé-
exié-
VAR
Linné
rieur.
VAR
après avoir inscrit le genre
,
Homo en
tête
ajouter
sentence de Solon
la
sum (I).
On peut
de ses Primates
,
borne à
se
Nosce
:
ip-
le
mais cet
avantage n'est peut-être pas aussi grand
qu'on le croirait au premier abord. En général
caracK^riscr
genre fiomo de
sommairement
manière suivante
la
le
:
TÈTE arrondie, plus développée dans sa
que dans sa
région sensoriale ou faciale; articulée avec
les vertèbres du cou par sa base.
partie cérébrale ou crânienne
Tbonc élargi aux épaules et au bassin
deux mamelles pectorales , écartées et sail;
lantes.
9
pement des organes des sens
il
,
se réduit à la
;
prédominance d'ac-
d'un sens spécial, de l'odorat chez le
Chien, l'Ours et d'autres Carnassiers; (fe
l'ouïe chez plusieurs espèces faibles et timitivité
la vue, comme chez
Oiseaux de proie. Un avantage de ce
genre , qui se rattache à une particularité
de mœurs, ne constitue pas une vraie supé-
des; plus rarement de
les
Chez l'Homme , d'ailleurs, les sens
mieux harmonisés entre eux plus modifiaplus propres à donner
la mesure des impressions, à discerner les
nuances , les harmonies ou les discordances
riorité.
,
Membres dissemblables. Les antérieurs ou
supérieurs, plus courts, impropres à la translation
du corps
mains
;
et seuls
,
terminés par des
postérieurs ou inférieurs termi-
les
bles par l'éducation
de
celles-ci
,
,
plus perfectibles enfin par cela
nés par des pieds, qui posent dans toute leur
seul
étendue sur
telligence supérieure, réunissent
le sol.
Station verticale
donnée par
harmoniques de
tions
la
tète,
du tronc
favorables pour se prêter secours et pour
et
points de la face
du système pileux
,
aux
aisselles
ou nul sur
le reste
,
au pubis
du
Intelligence dépassant les limites
monde
,
Langage
le
;
,
n'atteint pas le degré de sensibilité
,
la
Chauve-
Souris, et qui dirige le vol crépusculaire de
animal , nous- possédons plus
qu'aucun être vivant, le toucher actif, cette
ce singulier
application
cerveau des premiers Singes et celui des
sens cutané
puis des autres
Mam-
de
lion
,
éminemment
,
main humaine
la
instruments
la
conforma-
plus parfait de
dans notre puissance
le
ses
développement proportionnel du crâne et
de la face , ne sont pas à comparer avec les
différences que nous offrent le cerveau et le
crâne de l'Homme , mis en regard du cer-
d'attention
du crâne du Chimpanzé ou des
Orangs. Il y a ici de l'animal à nous un
gane industriel,
hiatus considérable; tandis que c'est
locomotrices, confiant celles-ci aux
le
et
une
suite de
dégrade
le
On
que chez
sait
p.ir
nuances nombreuses que se
système cérébral des Mammifères.
les
Singes supérieurs
la
dominée
par le crâne se projette avec l'âge , au-devant de celui-ci, en un véritable museau.
Plusieurs Mammifères semblent l'emporface, qui, d'abord, était assez bien
,
l'Homme sous
ter sur
le
rapport du dévelop-
,
et
première raisoa de sa
la
en
Il
vrai que
Manimaltn
physiques. et
Hymen
rt
dam
son tableau comparatif des carac-
ne mentionne que des particularités
s'exprime en ces termes Homo, silus ereclus.
,
îl
menstrua fieminaiiiiH.
T. XUI.
fé-
condité.
Pour donner à
tion et
comme
membre
main toute sa perfec-
la
organe
le
tactile et
comme
or-
Créateur affranchit
antérieur de
le
l'Homme de fondions
mem-
bres postérieurs en redressant le tronc dans
la direction
de ceux-ci. Ainsi
horizontale
du Quadrupède
,
à la position
et à la posture
oblique des premiers Singes, succède, à l'apparition de
qui porte
l'Homme, une
la tête
Tout s'harmonise dans
pour
la station
station verticale
directement en haut.
la
forme humaine
bipède et verticale. La tête
s'articule avec la colonne vertébrale,
(t)
tèrpsde-i
du
intelligente
qui trouve dans
mifères, celles qui leur correspondent dans
veau
nous
surface
si la
est
mo-
variété des
tout impressionnable qu'elle
générale qui caractérise celle de
libre.
,
la
desquelles
du pré-
articulé et varié.
Quadrumanes
milieu
appelés à vivre. Enfin
de notre peau
Les différences que nous remarquons entre
autres
au
circonstances
sommes
corps.
Sentiment
sensible.
Détermination
ral.
conditions les plus
les
nous mettre en rapport avec
Distribution spéciale
dans leur
apparente médiocrité
lequel est abondant sur la tête, sur quelques
sent et du
instruments d'une in-
les disposi-
des membres.
rare, court,
qu'ils sont les
non
tout à fait en arrière, mais par sa base et
de manière à se trouver en équilibre sur
:
celte colonne redressée; la face, inrérieure
2
VAR
VAR
au crâne, au lieu de se projeter au devant
de !ui, ramène les yeux, le nez et la bouche
à une direction qui ue se concilie qu'avec
racliis
la verticalité de la pose générale. Le
lui-même présente une suite de courbures
moins avancé et relativement court, par
la dépendance des doigts dans leurs mouvements c'est que la main de ces animaux
10
;
est
des actes de préhension qui
lirhitée à
mouvements d'ensemble.
n'exigent que des
parfailementcalculées pour amener le centre
de gravité à passer par l'axe du corps , cor-
Notre main
rigeant par ses inflexions sinueuses l'inégale
à
distribution des viscères renfermés dans
mieux opposable aux autres doigts, et chacun de ceux-ci se meut isolément avec plus
d'indépendance. La peau jouit ici d'une exquise sensibilité, surtout à l'extrémité de la
lé
du
sens du
thorax et dans l'abdomen. La direction
bassin , ses formes évasées dans le
diamètre latéral, sont parfaitement en rapport, non seulement avec la protection plus
complète que cette ceinture osseuse doit offrir, dans la position verticale, aux organes
du
bas-ventre, mais encore avec
la
nécessité
de fournir au tronc une large base de susten-
membres
infé-
toutes ces dispositions, le
sque-
tation par l'écartement des
rieurs.
Par
humain diffère beaucoup non seulement de celui des Quadrupèdes, mais aussi
de celui des premiers Quadrumanes. Il en
est de même pour les membres réservés à
lette
locomotion et devenus inférieurs. Placés,
nous venons de le dire, par l'évase-
la
comparée à celle des Singes
plus rapprochés de nous, est plus large
les
la
,
paume;
a
elle
le
face palmaire des doigts,
pouce plus long,
où cette membrane
repose sur une couche molle de tissu cellu-
En un mot,
graisseux.
laire
l'Homme
la
main de
plus heureuses disposi-
offre les
tions de souplesse et de vitalité pour palper
les corps,
mesurer leurs contours, apprécier
leurs formes et les accidents de leur surface,
et enfin
pour
les saisir, les
mouvoir
ment d'une
industrie aussi ingénieuse que
variée.
L'Homme ne
présente pas, sous le rap-
comme
port des organes de la vie nutritive,
une distance convenable, ces membres se terminent par un pied
plantigrade, qui pose sur le sol, non par sa
ractères particuliers comparables
ment
des hanches, à
comme
tranche externe,
celui de l'Orang
,
mais par sa face inférieure. Le pied de
l'Homme a des formes propres à notre espèce. Par la saillie du talon en arrière de
l'articulation de la
rieures
du corps
jambe,
les parties posté-
mieux appuyées
se trouvent
même
temps qu'un point d'attache solide
et saillant se présente à l'énorme tendon des
gros muscles. du mollet par la largeur de la
en
;
région plantaire
,
la
brièveté et la position
des doigts, tous placés en série décroissante
de dedans en dehors, enfin par la cambrure
interne du tarse, le pied
un organe de sustentation
à
la fois
humain devient
et
de déplacement
souple et bien posé.
Le membre thoracique, mis au service
exclusif de l'intelligence par la station verticale
celui
,
se termine, avons-nous dit,
du Singe, par une main qui
pendant
,
diffère ce-
à plusieurs égards, de celle déjà
parfaite des
les
comme
si
Orangs et des Chimpanzés. Chez
Quadrumanes, la main qui correspond a
que soient ses analogies avec
la nôtre, quelles
celle-ci, s'en distingue par la
courbure de
la région
longueur et
la
palmaire, par un pouce
et les
modifier, c'est-à-dire pour devenir l'instru-
d-es
ca-
aux précé-
dents. Sa circulation et sa respiration sont
celles des
res
Mammifères
,
avec quelques légè-
modifications de détail réclamées
la station bipède, le
volume du cerveau,
par
etc.
Ses organes digestifs sont conformés pour
un régime mixte, plus végétal qu'animal. Le
système dentaire, analogue, par le nombre
et par les formes générales des molaires et
des incisives, à celui des Singes de l'ancien
continent, s'écarte de celui-ci surtout par
les dimensions des canines, qui, chez nous,
ne dépassent qu'à peine les autres dents, et
n'exigent pas pour loger leur pointe un
espace vide à la mâchoire opposée. Avec nos
dents nous serions réduits à nous nourrir
de fruits, de racines, d'aliments faciles à
broyer ; nous ne pourrions couper les chairs
des animaux
pour
si le
les ramollir.
feu ne venait à notre aide
Mais avec
l'aide
du
feu
,
dont l'Homme seul connaît l'usage, que seul
il
sait produire et entretenir, notre
est
devenue omnivore,
mentaires
sfi
»spè
ses ressources ali-
sont accrues; elle a pu en
trouver sur toute l'étendue du globe
en
,
temps qu'elle a pu défier par son
industrie les rigueurs d'une température
même
polaire.
VAR
.
Pour trouver
la
VAR
mesure de
la
supériorité
de l'Homme , le caractère qui doit décider
de sa place dans la création, c'est à son activité, à ce qu'il y a de plus élevé, de définitif dans cette activité qu'il faut nous
Mais avant tout, et comme il s'ade caractériser l'Homme en présence
de l'animal, indiquons d'abord la limite
supérieure de l'activité animale.
refuser à l'animal. Mais quelles sont les
cette faculté de
semble.
Descartes, ni
même
plus sous ce rapport à
à ButTon
garde de vouloir rehausser
l'Homme en niant
;
nous n'avons
les
facultés de
l'intelligence des ani-
Quant
à l'intelligence
torise à penser
au-delà de
actuel
fait
choisir? Les voici, ce
la
que
,
l'aninfial s'élève
sphère du
sur des perceptions
sur des réminiscences
,
ralisation, et toujours d'un intérêt
et
j'en
progrès des éludes
le
;
nous a délivrés tout à
cartésien, de l'antithèse
la fois du dualisme
du corps et de l'âme,
des hypothèses insoutenables que cette
e'
doctrine nécessitait pour rendre compte de
du
que
ou sur des idées au premier degré de géné-
maux, encore moins en leur refusant un
plus là
jamais
fait sensible et
cette intelligence n'opère
;
me
ne nous au-
rien
principe animique. Encore une fois, nous
sommes
li-
mites, et par conséquent les vrais caractères
de cette intelligence, de ces sentiments, de
a'iresser.
Nous n'en sommes
affectifs, déter-
mination avec choix, voilà ce qu'on ne peut
git
ici
11
qu'à l'invention, sentiments
physiologique;
le
immédiat
soin de l'avenir est
confié à des instincts. En résumé, l'animal
se renferme dans le cercle de l'accidentel,
du contingent, et del'intérêtactuel; chez lui
faculté de généraliser est à peine ébau-
la
chée, et se
mesure à ce seul
intérêt.
des animaux depuis ses manifesta-
Les sentiments de haine et d'amour ne
tions les plus infimes jusqu'à sa plus haute
sauraient revêtir un caractère plus élevé,
l'activité
expression. Les travaux de G. Leroy, ceux
de Fr. Cuvier
,
si
bien analysés et mis en
lumière par M. Flourens
,
d'autres encore,
plus désintéressé que l'intelligence
sure de celle-ci. Enfin, quand
nous ont démontré jusqu'à l'évidence que
d'agir,
mots sensalion , inslinct et mouvement
ne résument pas tout ce qu'il y a de plus
éininentdans la vie de l'animal supérieur.
décide,
les
L'animal s'élève de
sensation à la spon-
la
tanéité instinctive, c'est-à-dire rigoureuse-
ment détermine, de
la
spontanéité instinc-
tive à l'action intelligente,
coordonnée à
la
simple sensalion
l'être
,
animé
s'é-
loigne ou se rapproche de l'objet qui l'im-
essionne en bien ou en mal
pi
:
par l'instinct
l'oiseau bâtit son nid, le Castor sa
demeure,
partout de
la
même
il
la
de ces mobiles; sa
désir le plus
le
énergique.
Nous retrouvons d'abord chez l'homme
données que la psychologie de l'animal
les
vient de nous offrir
,
avec
première
cette
différence, que, chez celui-là, les sensations
sont moins impérieuses et plus nuancées,
que
les instincts
n'ont qu'un rôle
momen-
sphère bien plus vaste et avec bien plus de
lui a fait connaître.
direction
,
i'aninyal
monte
sensation et de l'appétit au sentiment;
arrive à aimer,
le plus fort
spontanéité est décidée par
manière. L'intelligence
dangers que l'expérience
de
entraîné par
tané, que l'intelligence s'exerce dans une
permet au Chien , au Renard, au Singe de
combiner sa chasse ou sa maraude de manière à avoir le plus de chances en s^ faveur, et à mieux éviter les obstacles ou les
Dans une autre
hésite avant
il
et
Lapin creuse son terrier, et toujours
le
ce sont
quand il fait un choix, quand il se
que fait l'animal? que met-il en balance? à quel motif obéit-il? Il est suspendu
entre deux appétits, deux affections; il est
la
variabilité des circonstances et des lieux.
Avec
;
des sympathies ou des antipathies à la me-
à
haïr, à
nourrir une
sympathie reconnaissante ou une antipathie
puissance, que
un
affections revêtent
les
caractère plus noble, et
que
les
détermina-
tions sont plus libres.
Après avoir pourvu à ses premiers besoins
et à sa sûreté avec
une industrie déjà bien
supérieure à celle de l'animal le plus intelligent; poussé par
ci
ne connaît pas
l'observation
une
,
attentive
rancunière et vengeresse. Enfin, placé en
phénomènes qui
présence de deux partis à prendre,
Il
curiosité
l'Homme
des
que
se
êtres
celui-
livre
et
à
des
se présentent à ses regards.
semble choisir, et se détermine avec une
coordonne dans son souvenir
une multitude de faits, .source abondante
pleine spontanéité. Intelligence portée jus-
d'idées nouvelles sur lesquelles s'exerce son
il
il
hésite,
recueille,
il
VAR
VAR
12
imagina-
et qui alimentent son
jugement
de sa faculté
de connaître le place déjà bien en avant des
animaux; mais ce n'est pas assez pour lui
tion. Cet exercice désintéressé
de cette expérience, de cette étude immé-
lérêts, le
sentiment du devoir,
calme
et le
nouveau aux
affections intéressées
diate. L'intelligence de l'animal, soustraite
tère
au monde extérieur
nous partageons avec ce dernier.
par
la
et cessant d'être excitée
mo-
sensation, se repose. C'est à ce
ment que
de l'Homme prend son essor
celle
remords,
le
contentement dans radver7
site, enfin le sentiment religieux, mettent
entre nous et l'animal une distance incommensurable, et impriment même un caracle
que
Éclairé par des principes supérieurs
aux
mû
par
simples notions de l'intelligence,
L'Homme
des sentiments qui tendent à l'affranchir
se possède assez pour pouvoir se souvenir à
des sollicitations et des entraînements aux-
Se repliant sur lui-même, échappant au monde qui l'entoure pour en retrou-
l'action avec le
et déploie sa plus noble activité.
vitlonté.
ver
il
un autre au
pense,
compare,
dpd.ins de lui,
élabore
il
analyse,
il
les idées
abstrait,
il
il
réfléchit,
acquises,
il
il
quitte la
l'Homme
quels l'animal obéit,
sentiment
,
se décide à
non seulement
de sa spontanéité, mais d'une volonté libre,
il
obéit ou se refuse à son devoir sans con-
trainte extérieure, et accepte la responsabi-
de sa conduite.
faits particuliers pour s'élever
celle des faits généraux ; il
remonte du phénomène à sa loi, de la pure
diversité à l'unité; il ne perçoit plus, il
conçoit. Enfin, etc'estici que l'entendement
humain se sépare nettement de l'intelligence
se
des animaux, des idées universelles, pre-
rence entre ces sons, ces
cris, ces voix,
même
miers principes que l'expérience ne fournit
modulées,
humaine
parole
région des
lité
Enfin
rapidement à
viennent éclairer
pas, .vérités de raison,
d'en haut ce que
bas,
A
gine,
car
origine
la
sensation apporte d'en
l'Homme cherche une orin'imagine pas un fait sans
attribut lui désigne un sujet,
tout fait
;
il
tout
une substance, tout
efTet
une cause. Les
quelques animaux
,
communiquer,
leurs sentiments d'affection,
de frayeur;
s'appellent, se reconnaissent,
ils
et la parole
articulée, le langage
pas donnés par
Des mots qui ne sont
!
nature,
la
la
,
diffé-
car
ils
varient
d'un peuple à l'autre, d'une génération à
qui la suivent; des phrases d'une
celles
construction sinon arbitraire, du moins très
diversifiée aussi selon le génie des nations,
nous permettent
bonté ne nous sont pas données par
homme
pro-
expressifs,
de bien-être,
donnent des signaux. Mais quelle
notions de beauté, de vérité, de justice, de
les
peuvent se
à l'aide de sons
jusqu'à
d'échanger
d'homme à
nos pensées et nos senti-
l'âme humaine se montre en activité sous
ments les plus nuancés et les plus intimes.
Pour l'Homme toute chose, tout être à un
un mode
nom
cédés de l'intelligence proprement dite;
particulier
conception
simple
qui
rationnelle
comme
participe
perceution
celui-ci,
rapport avec un
morale;
la
du sentiment
lumineux comme
et
celle-là; c'est là ce qu'on
1.1
de
ici
pourrait appeler
elle
nous met en
monde inconnu de l'animal.
Ces notions supérieures, qui donnent à
,
et
il
n'est pas d'attribut, pas d'acte,
pas de manière d'être active ou passive, pas
d'idée générale qui n'ait
et aidé des signes
aux yeux
la
le sien.
seigne l'homme, une génération
pensée
et
Dès lors,
graphiques qui traduisent
langue parlée, l'homme en-
ses
connaissances
lègue
acquises
sa
à
humaine quelque chose d'absolu,
l'autre, le trésor intellectuel de l'humanité
tout ce qui vient d'en haut, ne permettent plus aux affections de n'être que
les entraînements de la sympathie ou les
s'accroît de siècle en siècle, et l'espère peut
la raison
comme
répulsions de l'antipathie.
L'amour
et
la
haine, connus de l'animal , s'élèvent dans
le cœur de l'Hotnme à une dignité toute
aux notions du
juste, du vrai, du beau, ils s'attachent aux
qualités morales ou à leur contraire , chez
nouvelle lorsque
,
associés
fournir
une
carrière de
qui contraste avec
la
perfectionnement
condition staiionnaire
des espèces animales.
En parcourant
tiques de
ainsi les traits caractéris-
l'Homme, en
les
plus beaux développements
comparant aux
de
la vie
ani-
nos semblables.
male pouvons-nous sincèrement ne voir
dans l'humanité qu'un progrès de l'animalité? Quelle est la transition graduée qui
tion
nous conduit
L'admiration , l'indignapour des actes étrangers à nos iu-
,
:
de
l'association
des
idées
VAR
VAR
rationnelle des
contingentes à rintuition
de
vérités absolues;
simple au
passion
la
d'une manière
13
remarquable.
assez
principales différences générales
spontanéité irré-
remarquons à
cet égard
fléchie à la volonté libre;
des variations
du développement
renferme dans
d'une vie qui se
présent et dans la sphère
crâne et de
sentiment moral; de
des
le
la
une
sensibles à
faits
toujours
l'avenir
cherche
vie qui
franchit
et
toutes
les
limites? Je trouve jusque dans l'irritabilité
du Polype
premiers éléments des aper-
les
ceptions de l'intelligence animale; mais où
voyons-nous
supérieur
l'animal
chez
éléments de
la raison
de
,
la
Evidemment l'Homme
la liberté?
les
moralité et de
n'est pas
l'animal parvenu à son plus haut échelon
l'humanité
de
la
un, règne,
est
:
règne définitif
le
création, sous des formes et dans
une
condition physiologique empruntées au rè-
gne qui
le
de celui-ci,
première des classes de
et à la
le
comme
nous
se présente à
comme
,
Règne humain
nécessairement
renfermé dans les limites d'une diversité
incomparablement moindre que la diversité
règnes inférieurs
qu'il s'agitd'un
déjà,
:
groupe
par cela seul
définitif, c'est l'unité
comme prédominante.
El rependant nous rencontrons ici une
qui s'annonce
dimensions proportionnelles
les
La
le
de cette
les os
,
région prennent un développement latéral
considérable. Le crâne se montre à son tour
plus ou moins allongé et élevé, tantôt étroit
et
comprimé aux tempes, tantôt globuleux,
d'autres fois ovoïde.
L'appréciation
de ces modifications gé-
nérales, leur analyse, leur mesure, ont été
Camper mesurait un angle facial, Daubenton un angle occipital, Cuvier comparait l'aire du crâne à celle de la face, Blumenbach préférait ce qu'il a nommé la
nnrma verticalis c'est-à-dire une vue de
la tète prise du vertex
M. Owen propose
de son côté des mesures prises à la base du
,
;
crâne
malgré
le travail,
les
d'autres
;
trous
occipital
mesure de
la
et
la position relative
auditif
la capacité
Parmi
ces
moyens
d'appréciation, les uns
nous en observons de générales, constituant
des groupe, assez fixes pour qu'on se soit
n'auraient que
de se suppléer au besoin, et
demandé
raux comprennent
véritables espèces.
du globe portent essentiellement sur
formes de
du
visage
la tète
sur
,
les
sur
la
mœurs,
,
et enfin
Ces différences forment
types
physiques auxquels correspondent à l'ordinaire des types intellectuels et
tout cela
les caractères
,
comme nous
de
le
moraux,
la société;
et
mais
verrons, n'admet
pas les rigueurs d'une formule scientifique.
1°
insuffisants
quand
doivent concourir et se
tenir compte que de ces derniers , et de
ceux seulement qui donnent de vraies différences générales et typiques. En consé«
système
le
des caractères qui déterminent des
par suite
D'autres
les détails qu'ils
mem-
proportions des
couleur de la peau
etc.
plus géné-
compléter réciproquement. Nous ne devons
sur le génie des peuples, leur élat social
leurs
les isolerait, et
les
les plus limités.
font ressortir, seraient
on
la tête,
mérite de se contrôler ou
osseuse, sur les traits
sur la stature, puis sur
,
le
au contraire, différents par
Les différences qui diversifient la popules
d'autres
aux mêmes parties de
se rapportant
n'auraient pas la valeur de
,
absolue du
crâne, etc.
considérations impor-
tantes auxquelles elles peuvent donner lieu,
s'ils
caractères
cherchent des
typiques dans l'étude de
dans
pileux
nom
disposition qu'on a désignée sous
des
,
des
face,
de prognathisme; ou bien
Sans parler des différences individuelles, qui ne doivent pas nous occuper dans
intérêt.
bres
du
au lieu
de demeurer dans la direction plus ou moins
verticale de la ligne qui descend du front
se projettequelquefois obliquement en avant,
variété digne à bien des égards de tout notre
lation
relatif
de celles qui affec-
essayées à l'aide de divers procédés.
d'animalité
ses caractères
par ses caractères propres,
lies
que nous
résultent d'abord
,
diverses régions crâniennes.
précède, au premier des types
ce type.
Par
tent
la face, et
Les
Les formes de la
tôle
osseuse varient
nous croyons devoir nous borner
quence
aux résultats fournis par l'angle facial de
Camper, par la nurma verticalis de Blumen,
bach
la
,
et
par
les
mesures comparatives de
base du crâne.
Angle facial. Si nous attachons quelque
importance à ce premier procédé, ce n'est
pas, on le verra tout à l'heure, que nous
puissions aujourd'hui lui accorder la signi-
VAR
VAR
14
que
tiiaiion
donnait Camper.
lui
Laissons
(l'abord parler cet illustre naturaliste.
Le caractère fondamental sur lequel
repose la distinction des nations peut être
rendu sensible aux yeux au moyen de deux
lignes droites, l'une menée du conduit auditif à la base du nez, l'autre tangente en
haut à
là racint
partie la plus
ij
front, et en
proéminente de
la
bas à
la
,
la tête étant
vue
profll , constitue , on peut le dire , le ca, non seulement
quand on compare enti^e elles les diverses
espèces d'animaux , mais aussi quand on
considère les différentes races humaines II
iiemble que la nature se soit servie àt cet
de
ractère dislinclif des crânes
angle pour établir les divers degrés dan^
règne animal
,
et établir
ascendante, depuis
les
le
uue sorte d'écheile
espèces inférieures
jusqu'aux plus belles formes qui se rencontrent dans
que
les
notre espèce. Ainsi
tètes
d'oiseaux
,
offrent
on verra
l'angle le
que cet angle devient de plus
en plus grand, à mesure que l'animal se
rapproche davantage de la forme humaine.
Il y a, par exemple, parmi les Singes, une
espèce chez laquelle l'angle facial a 42 degrés; chez un autre animal de la même famille, qui est un des Singes les plus semblables à l'Homme, cet angle est exactement de 50 degrés. Immédiatement après
vient la tête du Nègre africain , qui, ainsi
que celle du Kalniouk , présente un angle
de 70 degrés; enfin, dans la tête des hommes de l'Europe l'angle est de 90 degrés.
C'est de cette différence de 10 degrés que
dépend la beauté plus grande de l'Européen, ce qu'on peut appeler sa beauté complus petit
,
et
,
parative;
quanta
que, pour atteindre l'idéal
(les artistes grecs, nous aurions besoin de
franchir nous-mêmes une différenct de 20
européenne,
cette beauté absolue, qui
nous frappe à un si haut degré dans quelques œuvres de la statuaire antique (comme
dans la tête de l'Âpollou et dans la Méduse
deSisoclès), elle résulte d'une ouverture
et
un intervalle égal a
Camper mesure entre le Nègre et
autres degnés,
celui
le
que
Singe
plus voisin.
le
mâchoire
supérieure. L'angle qui résulte de la ren-
contre de ces deux lignes
mier des Singes du Nègre , que 10 degrés
nous conduiraient du type nègre à la forme
Écartons d'abord l'erreur de cette dernière
mesure,
qui
irait
et avec elle l'idét
humaines comme
maux
d'une gradation
jusqu'à présenter certaines variétés
Quand on
et nous.
supérieurs
des échelons entre
les ani-
n'étudie les Singes
Chimpanzé
le
et les
Orangs
,
que sur de jeunes individus, on trouve en
effet, l'angle facial très ouvert.
y contribuent, d'une part,
Deux causes
développe-
le
du cerveau et de sa boîte osseusr
qui est, en effet, très remarquable et très
inen
avancé; d'autre part,
l'état
proportionnel-
lement rudimeiitaire de la face à cette
même époque de la vie. De là la méprise
de Camper sur ces angles de 42 à 50 degrés, qu'il attribue à ces espèces de Singes,
pu, en procédant ainsi, atautres. Dans les
têtes adultes, au contraire, cet angle descend, selon M. Owen, à 35 degrés pour le
Chimpanzé et à 30 seulement pour l'Orang roux , c'est-à-dire à 35 degrés pour
l'un, à 40 pour l'autre, au-dessous de la
mesure donnée par Camper pour l'angle facial du Nègre. C'est qu'en s'éloignani du
et qu'il aurait
tribuer à la plupart des
,
premier âge,
la tête
demeurant
peu près stationnaire en ce
à
qui concerne
de ces Singes, tout en
volume
le
et
la
capacité
du
crâne (lequel s'accroît surtout par l'épaississement de ses parois et par
qui s'élèvent sur
les lignes
les
crêtes
d'insertion
des
muscles), prend un accroissement considérable dans
région
la
faciale,
c'est-à-dire
encore plus grande de l'angle, qui, dans ce
Tout ce qui appartient aux sens,
aux fonctions de la bouche, s'étend, se fortifie et deux mâchoires fortement armées se projettent au-devant du
cas, atteint jusqu'à 100 degrés. »
crâne, laissant celui-ci dans une positiou
Ainsi, d'après Camper,
le
degré d'ouver-
ture de l'angle facial donnerait la mesure
du développement du crâne,
et permettrait
de constater, à cet égard, une gradation
plus ou moins nuancée des Vertébrés ovipares à l'homme européen en sorte qu'une
dilléicuce de 20 degrés séparerait le pre;
maxillaire.
et surtout
;
reculée.
On
voit, par ce qui précède,
ture de l'angle facial se
que l'ouver-
proportionne chez
animaux non seulement au développement cérébral mais encore à celui de la
les
,
,
face, à lapfojection de celle ci en avant;
or, pour
que
cet angle pût
traduire
l'élc-
'
VAR
YAR
vation graduée des formes animales vers la
nombreuses observations de Blumenbach.
Le meilleur moyen d'embrasser d'un coup
forme hurisaine, il faudrait que les deux développements du crâne et de la fuce marchassent plus ou moins régulièrement à l'inverse l'un de l'autre; ce qui n'a
que
donc que
lieu
d'une manière générale. Ce n'est
dans un sens très large qu'il fautentendre
doctrine de
Camper
procédé à
la
gique. Mais
la
sur l'application de son
mesur* de
l'échelle
zoolo-
franchissant l'immense hia-
si,
tus qui sépare, sous ce rapport,
d'autres plus importants,
le
comme sous
règne animal
du règne humain nous essayons d'employer
,
l'angle
pour
facial
caractéristique
la
defe
d'œil le plus grand
de placer
zontale,
même
mais en
nègres, européennes, etc.
;
temps, et avec un peu d'at-
tention, nous reconnaissons
que ces modifi-
par celles de
cations sont déterminées
comme
plus ou moins verticale
ou abaissée de
la
ligne frontale, car, sous ce dernier rapport,
les différences
que
nationales sont bien moindres
les différences individuelles.
convaincre, qu'on ramène,
M. Bérard,
la
ligne
Pour
s'en
comme le propose
fronto-maxillaire de
cela a lieu lorsque ces crânes
mâchoire inférieure, puis
se placer de manière à amener l'oeil successila
vement au-dessus du vertex de chacun d'eux
de ce point, en
effet,
on
saisira
les
rences de forme qui contribuent
national,
la direction
ou de
par
diff('-
plus .nu
dépendent de
la
largeur
du contour ovale présenté
l'élroitesse
le
dans
le
puisqu'elles consistent
des os maxillaires et nia-
laires, soit qu'elles
vertex, soit enfin qu'elles se trouvent
la
bombée de
configuration aplatie ou
l'os frontal.
Nous verrons, en
la
mâchoire supérieure et non par une direction
la
de crânes que l'on veut
la série
reposent sur
dans
entre les têtes
im-
comparer de manière que les os malaires se trouvent sur une même ligne hori-
celui-ci, à quel résultat arrivons-nous?
rences notables dans l'ouverture de cet angle
détails
fournis par
têie osseuse est, selon cet illustre naturaliste,
caractère
à constater aussi des diffé-
nombre des
portants et caractéristiques
types de variété que nous rencontrons dans
Nous arrivons
15
que
effet,
point de
le
vue choisi par Blumenbach permet de constater des différences
ment typiques dans
importantes et vrai-
les
formes des régions
supérieures du crâne, dans
de
face.
la
de
les relations
formes avec quelques unes
ces
de celles
Mais ce serait anticiper sur
la
description des types que d'en dire davan-
moment.
l'angle sur l'épine nasale antérieure, point
tage en ce
de repère beaucoup plus fixe que le bord
alvéolaire on obtiendra la même ouverture, ou peu s'en faut, pour les têtes nègres
Mesures de la base du crâne. Ce que Blumenbach a fait pour la face supérieure de la
,
tête,
M. Owen
essayé pour l'inférieure,
convenu de nommer la
mais il s'est surtout appliqué
l'a
Somme
pour ce qu'on
toute, l'angle facial indique essentiellement,
base du crâne
dans
à faire ressortir par là les
et pour les lêtes
la
variété
de race supérieure.
des formes
typiques de la
est
;
grandes différen-
humaine
humaine, la direction verticale ou projetée de la mâchoire supérieure; c'est là sa
véritable signification
Ajoutons que, pour
ces qui séparent
mesure du prognathisme, nous
préférerions au procédé de Camper qui construit l'angle de manière à y renfermer toute
la ligne médiane de la mâchoire, celui de
M. Bérard qui laisse au dehors la partie du
maxillaire qui se projette au-devant de l'é-
Cette position est, en effat, un des détails
tête
obtenir
la
ici
encore
la tête
de celle des premiers singes, et à déterminer
en particulier
la position
auxquels on a attaché
dans
la
le
comparaison des
du trou
occipital.
plus d'importance
têtes,
parce qu'elle
au développement cérébral, et à la station plus ou moins horizontale, ou oblique, ou verticale du corps..
se
lie
intimement,
et
Chez l'homme, le trou
immédiatement derrière
la ligne
quantité.
en deux parties égales
diamètre
Forme verlicale. Ce n'est plus seulement
une 'igné de profil , ce sont les iimensions
postérieur de la
pine nasale antérieure; ce dernier procédé
met mieux en évidence
la projection et sa
J'une surface étendue qiie nous obtenons
par
méthodes qui suivent, et d'abord par
que nous recommandent le nom et les
les
celle
Chimpanzés,
d'environ un
le
base du crâne
celte ouverture
tiers
est placé
occipital
qui divise
;
antéro-
chez
les
est plus reculée
de ce diamètre.
Sœmnu-
ring pensait avoir constaté une différence à
cet égard, entre les crânes européens et
Us
VAR
VAR
16
cette
ractères plus généraux qui se retrouvent à
légère dilTérence à la projection de l'arcade
divers degrés et avec plus ou moins d'ensem-.
alvéolaire de ces derniers. Or, pour qu'il y
eût, dans une race, recul véritable du trou
caractères
crânes nègres
occipital,
M. Prichard attribue
;
non seuleportion du dia-
faudrait constater,
il
ment un allongement de la
mètre anléro-postérieur placée en avant de
mais encore un raccourcissement
absolu de la portion qui se trouve en arrière
ce trou,
;
car ce qu'il faut prouver, c'est
que
occipital est réellement plus près
trou
le
de l'extré-
mité postérieure du crâne dans une race que
dans l'autre. M. le professeur Bérard nous a
fourni des mesures comparatives de
du crâne qui donnent des
mêmes
la
base
dilTérences de ce
nombreuses populations. Ces
ble, chez de
concourent pour beaucoup à
la
physionomie physique des grands types de la
vatiété humaine, et leur valeur à cet égard
est à
de
peu près
la
même que
En
osseuse.
la tête
celle des
effet, les
formes
formes de
la
tête et les traits du >^sage sont nécessairement dans une dépendance réciproque des
plus prochaines
une mâchoire supérieure
saillante jette la bouche en avant; des pom:
mettes qui élargissent
remontent
le
haut
de. la face,
joues et ne peuvent moins
les
que d'agir sur
paupières,
les
et
ainsi de
peu-
quelques autres détails. Mais à ces modifi-
vent se reproduire dans chaque variété ty-
cations fondamentales s'en joignenid'autres,
genre. Mais
ces
différences
pique, en sorte qu'il serait difficile d'attribuer une importance du premier ordre au
déplacement que peut subir le trou occipital,
et j'ajouterai
aurait dans
lée
la
que
lors
même cause,
la
et qui portent sur le développe-
qu'il y
moins recu-
chose qu'on ne peut mieux comparer qu'aux
même
position plus ou
qui se rattachent moins immédiatement à
ment proportionnel des parties molles des
diverses régions du visage. Il y a ici quelque
de ce trou quelque chose de général
et
de
modifications des traits rattachées par les
caractéristique, encore faudrait-il se garder
médecins aux tempéraments
de voir dans un recul de quelques millimè-
Les divers types humains, sous ce rapport,
tres un indice de dégradation vers les espèces
quadrumanes ou quadrupèdes, avant d'avoir
constaté que les condyles de l'occipital ont
physiques, semblent représenter réellement,
même
en
temps changé de direction,
indiquent pour l'articulation de
le
et qu'ils
la tête
la
station verticale, car c'est
seulement que
la différence
deviendrait
comme on
déjà dit, des
l'a
généraux.
Ici
ici
de leur
effilées,
fixité habituelle, et
ne paraît pas, en dernière analyse, que
mieux constatées
et les plus
que,
comme
nous
de deux régions
d'une manière notable sur la capacité totale
de la boîte crânie'nne. A cet égard, les me-
seule et
Sœmme-
le
si
qu'on se demande
même
s'ils
du
corps. Les différences générales
formes de
lui
de Tiedemann qui consiste à remplir
crânes que l'on compare d'une graine
nue,
les
comme
le millet, et à
quantités contenues.
les
me-
peser avec soin
Tiedemann
a trouvé
appartiennent à une
espèce.
exactitude suffisante, et
procédé à en»-
aborigènes
3" Propo7-lions relatives des diverses parties
avons signalées dans
le seul
les
différents l'un de l'autre,
ring ne sauraient donner des résultats d'une
ployer pour obtenir cette exactitude est ce-
verrons bientôt en es-
quissant ces faciès qui rendent
remarquables qui nous soient offertes par la
comparaison des têtes osseuses, influent
sures géométriques qu'employait
qui rappellentcer-
du tempérament lymphati-
tains exemples
les différences les
tempéraments
formes faciales légères,
des
si-
gnificative.
Il
par l'ensemble de leurs caractères
une grande mobilité, comme en offrent les tempéraments nerveux; là des formes lourdes, épatées, qui sortent rarement
avec
cou une modification plus ou moins défa-
vorable à
comme
individuels.
la tête
les
que nous
proportions et les
sont accompagnées,
on peut aisément
comme
de quelques
variations correspondantes dans les formes
et
les
corps.
le prévoir,
proportions des autres régions
La longueur
relative
des
du
membres
par rapport au tronc dépasse dans certaines
ces quantités sensiblement égales pour les
races celle
différentes races.
tres,
2" Les traits du visage offrent, on le sait,
indépendamment de leurs innombrables dif-
deux ou plusieurs race^
férences individuelles et nationales, des ca-
proportionnelle de ses divisions principales.
et
que nous rencontrons chez d'aumême membre comparé dans
le
ofl'rira
rences assez constantes dans
la
des diffé-
longueur
YAR
VAVx
comparé au
par exemple,
L'avant-bras,
bras, se nionlre lanlôl égal à celui-ci, tanlot
long que
plus
lui
que
et les ditlérences
,
membre
Irouve place dans
certaines
supérieur
vent; toutefois
nuancées qu'on
présente à cet égard
drumanes.
le
en est de
Il
même
dimensions que présente
aurons enfin
des didérentes
parties mulles
Nous
bassin.
le
pour
l'occasion de citer,
les
membres
du tronc et des
quelques particularités qui entrent dans
la
de
la
à côté du
,
accompagne assez sou-
qu'il
ont paru indiquer un rapprocbeinent entre
certaines populations et les premiers Qua-
encore par gradations
c'est
passe de
cette disposition
chevelure, aux cheveux droits, grossiers
et plus
ou moins raidcs d'autres peuple-.
Quand on compare
deux
générales
familles
prognathisme
17
physique
portrait
le
sous
de cheveux
sortes
le
,
microscope ces
on ne reconnaît
entre elles aucune des différences qui distinguent si bien chez les Mammifères les
(aractérisiique ou des types principaux, ou
poils véritablement laineux, et susceptibles
de quelqu'une de leurs subdivisions.
de former un
4"
La
slalure
moyenne
beaucoup sans doute
mais
part;
des peuples varie
toute exajiération
,
les différences
a
qu'on remarque
Le
poil
des poils ordinaires.
feutre,
laineux est hérissé d'aspérités qui
manquent
a;ix
cheveux
les
plus crépus,
et
comme
les
ceux-ci sont à leur surface unis
sous ce rapport, se reproduisent plus ou
cheveux
moins dans
6" Couleur de la peau et de l'iris. On sait
combien varie dans l'espèce humaine la
couleur de la peau. Le blanc plus ou moins
mat ou rosé, le jaune paille ou café au lait,
les
divers types généraux, et ne
contribuent par conséquent en aucune ma-
On ne
nière à caractériser ceux-ci.
faire entrer la stature
raison
que dans
types nationaux
des
peut
compa-
la
et ici encore
,
différemes individuelles dépassent de
les
beaucoup les limites des différences dépeuple
à peuple.
nains et des géants,
y a des
Il
vers degrés, en
et entre ceux-ci des
seconde aux Palagons.
le
5°
Syslème pileux Ce système , qui chez
laisse plus ou moins à découvert
une grande
les
II
partie
du corps,
peuples du globe
diffère
la
offre chez tous
même
distribution.
par son abondance ou sa rareté
sur certaines parties, sur la face en particulier;
il
tantôt grossier,
est tantôt fin,
bouclé ou crépu et feutré
lisse,
toison
,
comme une
et ces différences sont surtout
remarquables pour
couleur varie,
la
le sait,
blement. Parmi ces différences
le
dire,
des peuples qui couvre
surface
la
du globe, et celui peut-être auquel on
plus arrêté pour
principales
races.
race noire
de
ces
,
la
nomenclature des
encore de la
race blanche , comme si
la
On
parle
épilhèles emportaient réellement
une limite
précise entre les
teint clair
et
ceux d'une couleur plus ou
moins foncée.
car
l'homme
hommes d'un
n'en est rien cependant
11
;
plus noir peut avoir les for-
le
;
ca-
les re-
telle est
les
hommes de même
remarque, sans
traits
principaux de
et de grandes diûérences
couleur. Toutefois cette
rien perdre de son impor-
tance, ne doit pas voiler ce qu'il y a de relations
véritables entre
la
couleur et des
presque
des types
toutes présente quelques exceptions à celte
règle, exceptions plus fréquentes
avec
elles touleune caractéristique et marquaient
noire, et dans
ou
le
s'est
la distinction, la défini-
pour
tion et par suite
est
tel
plus frappants de la di-
les
caractères plus réellement typiques:
foncée
cependant
chez quelques populations que chez
les auLa disposition laineuse des cheveux
XMI.
versité
nuances plus nombreu-
langue ne peut
la
des traits
souvent
de l'humanité est
T.
que
l'un
plus
milles
est plus près
de teintes
existent sous ces derniers rapports entre des
la
la
couleur, qui dans toutes les grandes fa-
tres
noir à di-
en est qui
iî
trouve dans plusieurs de celles-ci
même
le
série
mes de la tête,
l'Homme blanc,
Enfin,
ne comptent que peu ou point dans
ractéristique des races, parce qu'on
la
brun,
considéra-
chevelure.
comme on
très
le
un mot, une
différentes, présentant des termes extrêmes,
ses
l'Homme
cuivré,
l'olivâtre, le
ni peuple
mais il n'y a ni peuple nain
géant, car ce n'est qu'en exagérant beaucoup qu'on a donné la première de ces épithètes aux nations hyperboréennes, et la
,
les plus droits.
de constituer un caractère, et
il
est
humains qui sont constamment
teints de couleurs foncées , et les peuples
prognathes sont de ce nombre, taudis qu'il
n'en est qu'un qui parcoure toute l'échelle
le blanc des peuples de
des nuances entre
l'Europe et
le
noir dchcne. Ainsi
la
3
teiuie
VAR
VAR
18
de la peau peut avoir sa place
,
mais une
pement
moral
intellectuel et
et par suite
,
la caractéris-
sous celui de leur état social, sont dans une
tique des grands types de variétés. Les teintes
certaine corrélation avec les différences phy-
place très subordonnée dans
immédiatement
persistent au moins
noires se montrent presque
après
la
naissance et
pendant plusieurs générations,
chez
surtout
et
noirs prognathes, sous les ciels les
les
siques
unes
sans qu'on
,
et
puisse saisir entre
les
raison étiologique de
autres la
les
cette correspondance. Aux grandes différences
exemple, à
sociales, par
spon-
la civilisation
nomade
plus divers. Ces teintes semblent en outre
pénétrer bien au delà de la peau; le sang,
tanée et progressive
sperme comme le
les muscles, mais non
croyaient les anciens, ont une nuance plus
foncée chez les nègres que chez nous.
M. Flourens a cru même un moment que la
peau, chez les races colorées, offrait un élé-
vage, répondent, en général, de grandes
une couche propre à ces races
la nôtre, même aux indi-
sions de cette revue préliminaire et en quel-
le
ment
spécial,
à la vie
,
différences physiques. La diversité des apti-
tudes se retrouve aussi à côté de
la
que sorte abstraite des caractères qui
vidus et aux peuples de notre type dont la
peau se fonce plus ou moins; chez ceux-ci,
rencient les
de
plaçait le siège
la
coloration
dans une couche épidermique. Mais plus
tard il reconnut que l'organisation de la
peau
est la
même
que lorsqu'elle
et
d'un
même
effet
,
les
se colore
c'est
procédé
loppement de
en
chez tous
la
,
hommes
principaux
Il
en est
trois
à savoir par le déve-
couche pigmentale. C'est,
la quantité
à des différences dans
diffé-
humains à
types
eux-mêmes.
l'étude de ces types
qui ressortent au milieu et
au-dessus de tous
autres; ce sont trois
les
types de variétés de premier ordre. Je ne dis
car la race est une lignée
au sens historique du mot et
il se pourrait
que quoique marquée, en
général, d'une seule et même empreinte ,
pas trois races
à l'aide
diver-
nuancée des caractères nationaux d'une
même race. Mais il est temps que nous passité
etqui manquait à
M. Flourens
et
plus ou moins barbare, enfin, à l'état sau-
une famille
,
,
,
ne fût cependant pas nécessairement
renfermée dans les limites de
variation d'un type unique, tandis que d'un
elle
du pigment qui se forme se dépose et se
résorbe que sont dues les teintes variées que
et toujours
nous offrent et la peau et le sang.
Nous prendrons note ici d'un fait dont
autre côté plusieurs races pourraient bien
lïous ferons ressortir plus lard l'importance
générale; c'est ce que
,
c'estque, quelle que soit la couleur de
cette couleur est
différences
uniforme
,
qui
d'intensité
la
:
peau,
sauf quelques
rentrent
dans
revêtir les
de
caractères
même
la
variété
de ce travail
nous dira; mais celte réserve était nécesla suite
saire pour ramener à la seule signification
que nous puissions accepter en ce moment
dans notre rôle de naturaliste, les grandes
les auteurs dans le
une même règle pour toutes les races ; il
n'y a pas en un mot, dans le genre Homme,
divisions établies par
ce qu'on appelle en zoologie des livrées, des
genre
systèmes de coloration.
groupes principaux que Blumenbach
,
la
Ajoutons enfin qu'une teinte foncée de
peau entraine presque toujours , non
seulement les teintes noires des poils des
cheveux, mais aussi celles de l'iris; tandis que
les teintes claires, grises ou bleues de cette
,
Homme,
notamment
et
admis
vier et leurs successeurs ont
rattachant,
comme
médiaires
plusieurs
moins
,
dérivés ou
trois
les
,
,
comme
Cuen y
inter-
d'un caractère
types
saillant.
Ces trois groupes sont connus générale-
noms de
membrane ne se voient guère, comme
cheveux blonds ou roux, que chez les
Hommes à peau blanche. Chez ceux ci les
pienne ou nègre. Voyons quels sont leurs
couleurs des cheveux et de
caractères et quelles populations leur appar-
petite
ment aujoud'hui sous
les
caucasiquG, variété mongole, et variété éthio-
l'iris
varient
passablement l'iris est généralement bleu quand les cheveux sont blonds
plus rarement quand ils sont noirs.
en
effet,
:
Les différences que présentent entre elles
les diverses
populations du globe sous le
Mpport de leurs aptitudes, de leur dévclop-
les
variéié
tiennent, quelles se rattachent de près ou
de loin à chacun d'eux.
l.
TYPE OU VARIÉTÉ CAUCASIQUE..
Une
tête à
forme arrondie, dont
assez régulièrement ovoïde
,
le
domine
crâne,
corn-
VAR
plèiement
ni
VAR
ne faisant
la face; celle-ci
en avant, par
la
projection de
saillie
mâ-
la
et
19
les
noms de Basians
Cbumyks, sont turques;
d'autres parais-
l'intérieur,
connues sous
choire, ni sur les côtés par le développement
sent se rattacher aux nations sibériennes
des pommettes; un visage ovale, à traits mé-
d'autres encore, telles
diocrement prononcés, et offrant, entre au-
peut-être, les Géorgiens, semblent apparte-
tres détails, des yeux horizon tam et plus ou
moins largement découverts par les paupières; un nez plus saillant que large, une
bouche petite ou médiocre , à lèvres généralement minces; la barbe fournie, lesche-
nir aux peuples de souche ariane. Il est
donc permis de croire que le Caucase , au
lieu d'avoir été le berceau du type qui eo
porte le nom, fut peuplé, à diverses époques,
par des bandes étrangères, en voie de migration , ou qui y auraient cherché un refuge
après une défaite. Ce serait le cas > dit on ,
veui longs,
fins, droits ou
couleur variable
;
la
bouclés,
de
peau d'un blanc rosé
ou d'une teinte plus ou moins foncée, selon
le climat, les habitudes, le tempérament ;
tels
sont
physiques de ce pre-
les caractères
mier groupe. Ajoutez que
parmi
c'est
des Ossètes
que
comme
qu'on a considérés
,
;
les Ossètes, et,
des-
cendants des barbares de race germanique
connus dans
les
l'histoire sous le
déterminer, non
fallait
S'il
nom
le
d'Âlains.
premier
peuples de cette catégorie que nous rencon-
berceau, mais
trons, depuis l'antiquité, la plus haute cul-
sements des peuples de type caucasien , les
lieux où ces peuples ont commencé leurs
grandes vies nationales, avec les diverses
ture intellectuelle et morale, et aujourd'hui
la civilisation
la
plus avancée et la plus
le siège
des premiers établis-
progressive.
civilisations qui les caractérisent et les îut
L'épiihèle de Caucasique ou Caucasienne,
donnée par Blumenbach et Cuvier à la première variété typique du genre Homme, laisserait croire, ou que c'est dans la chaînedu
Caucase qu'il faut en chercher les exem-
fluences qu'elles ont exercées sur
placer ces établissements sur les rives des
situés
patrie primitive des nations de ce type.
Il
de
que parmi
peuplades qui ha-
les
bitent les deux versants du Caucase,
il
en
que les Tcherkesses ou Circassiens
au nord-ouest, et les Géorgiens au sud, qui
sont renommées pour la régularité de leurs
est, telles
traits
;
il
est
peu de voyageurs qui n'aient
confirmé ce que nous disent à ce sujet Pallas
et Klaproth. Mais on trouve ailleurs, et sur
une plus grande échelle, des peuples non
moins dignes de cette réputation, et qui par
leur importance auraient, plus que les précédents
le droit de donner leur nom à la
,
variété qu'ils représentent
bien. Serait-ce
si
donc que ces peuples, et tous ceux qui offrent à divers titres les
mêmes
seraient descendus des hauteurs
caractères
,
du Caucase V
Rien n'autorise cette hypothèse de Cuvier et
des auteurs qui ont pensé et dit avant lui
que
les
montagnes ont été
des hommes. Et d'abord
pandues sur
et
la
loin d'avoir le cachet
lité,
unes,
les
heureux pays
mer des Indes
et
Méditerranée. Les ethnographes nous
montrent
là
trois
antiques familles
,
d'où
semblent dériver, selon Prichard, au moins
tous les peuples de notre type, et, peut être,
ceux des autres.
Au
centre, la famille ara-
méenne ou sémitique, qui
a laissé ses
mo-
numents les plus anciens dans les vallées
de la Mésopotamie; à l'ouest, la race égyptienne
,
qui a prospéré dans
la
riche vallée
au sud-est la rare ariane , établie
à droite et à gauche de l'Indus.
Ce qui sépare le plus nettement ces trois
du Nil
races
,
l'autre
plus
d'une
;
ce sont leurs idiomes
:
d'une race à
l'organisme des langues diffère au
haut degré, tandis que les idiomes
même race ont, malgré leur diversiié,
des caractères frappants d'affinité originelle.
A ces
premières différences en correspondent
d'autres, dans les aptitudes et les disposi-
premier séjour
tions intellectuelles et morales. Enfin cha-
peuplades ré-
que race a des caractères physiques plus ou
moins déterminés, quoique rentrant dans le
habitables
chaîne caucasienne
d'une
telles
la
le
même
,
nationa-
paraissent d'origines diverses et étran-
gères. Les
la
au voisinage de
les
les diverses parties
aux limites de
l'his-
par l'induction rationnelle, à
grands fleuves qui arrosent
la
est certain
comme
toire,
modèles, ou que cette région est
plaires
l'homme
physique, nous serions conduits par
que
lés tribus
de
même
type général.
A
son tour elle se sub-
divise sous le triple rapport des idiomes, des
aptitudes et des traits
et se trouve
en races nationales
,
soumise à des conditions ejté-
VAR
VAR
20
rieures de variation
,
dont
doute, quelque chose de leur physionomie
les effets ira>er-
les ditrércnccs plus
sent, en quelque sorte,
anciennes et plus générales, et nous per-
de
riieiieni d'entrevoir les causes
propre; mais, sous la seule influence des
circonstances extérieures et
les traits et
celles-ci.
au milieu desqueU
pies
a. BACE STBO-ABABE CD SÉMITE.
Commençons
position
la
plus centrale. L'Arabie,
la
longtemps
par la famille qui occupe la
Mé.^opotaniie ont été
Syrie,
la
siège de ses plus
le
anciens établissements. Plus tard, elle a
colonisé quelques parties de l'Afrique.
Ce groupe comprend plusieurs nationales unes à peu près ou tout
lités distinctes
à fait éteintes
des Arabes
les
autres parvenues jusqu'à
conquises à des époques plus récentes.
L'Arabe,
de
l'indice
môme
ce
la
de vie
,
peu-
les
dans leur langage
plus étroite parenté. Toutefois
langage nous indique, par ses dif-
férents idiomes, quatre branches principales,
qui sont
:
V
la
branche araméenne, par-
lant le dialecte peut-être le plus ancien
syriaque, qu'on suppose avoir été
la
,
le
langue
d'Abraham et de ses descendants jusqu'à la
conquête du pays de Canaan 2° la branche
phénicienne et cananéenne à laquelle les
Israélites, au retour d'Egypte , empruntèrent l'idiome connu sous le nom d'hébreu
;
;
que nous pouvons l'observer
tel
de nos jours, soit en Asie, soit en Afrique,
fidèle
ples syro-arabes portent
vraisemblablement un représentant assez
des races sémites.
Du
reste sa physio-
nomie est caractérislique. Voici le portrait
que nous donne Fraser des Arabes orientaux
tels qu'il les a vus dans la partie
,
orientale de la presqu'île,
prement
dits sont, à
plutôt maigres
hommes
Les
nous avons
scheiks
que d'apparence robuste.
des classes supérieures que
eu l'occasion d'observer,
,
mince
et
,
le
avec une protubérance arrondie vers
,
,
colonies dans la province abyssinienne de
bres, grêles et peu musculeux
Tugray.
tits,
Nous n'avons point
front peu
sommet le nez aquilin la bouche et le
menton fuyants ce qui donne au profil un
le
contour arrondi plutôt que droit
,
le
caractère de figure. Le visage était
généralement long
élevé
les
avaient tous
leurs familles,
et
même
Les Arabes pro-
u
peu d'exceptions près,
3° la branche arabe 4*^ celle des Himyarites
ou Homérites de Ptolémée établis au sud
de la péninsule arab-que, et qui ont jeté des
;
même
peu près dans les mêmes conditions que
aux lieux qu'ils habitaient anciennement, sans parler des contrées qu'ils ont
est
de leur
peu à peu à
n'en est pas de
retrouvons nombreux,
et à
tance numérique. Malgré
la diversité
Il
les
jadis
nos jours sans avoir perdu de leur imporétat social et de leur genre
nous
:
vie,
vivent depuis
ils
se sont substitués
,
leur type national.
:
,
du genre de
autres caractères des peu-
les
,
enfoncés,
surtout
les
,
les
Leurs
noirs et brillants.
,
yeus
mem-
étaient pe-
mains, qui offraient
,
chez
l'origine
quelques uns, une délicatesse presque fémi-
unes sémites, les
autres camites. Constatons seulement que
nine. » Ce portrait est généralement con-
toutes paraissent être descendues des régions
geurs anciens et récents
syro-mésopoiamiennes
nous trouvons entre
par
à discuter
de ces diverses nations,
même
et
,
elles
qu'aujourd'hui
lien
le
famille d'idiomes et d'un
physique secondaire.
ici
les
A
ce
d'une
même
type
dernier égard
cependant, nous n'avons pas tous les éléments d'une parfaite certitude car, parmi
;
les
peuples syro-arabes,
les
Arabes et
les Juifs,
il
n'en est que deui,
qui nous soient bien
forme aux
détails
donnés par d'autres voya-
par M. Larrey,
,
Commission scientifique de r.Algérie que présidait M. Bory de
Saint-Viucent. Toutes les relations que nous
les
membres de
la
pouvons consulter s'accordent à nous reprécomme appartenant à la race arabe,
senter,
un
profil allongé
la
voûte crânienne
avec élévation notable de
;
un nez aquilin presque
sans dépression à sa racine (ses os propres
connus. Nous ne savons rien des caractères
sont plus longs que dans
physiognomiques des Phéniciens et des peuplades cananéennes, qui étant de souche
la
ligne des mâchoires
la
bouche petite,
camite
les
,
,
pouvaient difTércr des descendants
d'Abrahnm
et des î^utres tribus sémites.
Les Juifs, aujourd'hui dispersés parmi
toutes les autres nations, ont conservé, sans
autres races };
saillie
;
dents bien plantées;
yeux logés assez profondément malgré
peu de
«les
les
les
un peu rentrantes
le
des arcades sourciiières; puis
formes générales grêles, élégantes, par
con«<'quen(
peu de
tisru
cellulaire et de
VAR
VAR
fjraissp
un
des muscles énergiques sous
;
V'ilume tnédiocre; enfin des sens très aigui-
une
sés,
éminente, des senli-
intelligence
profonds, persévérants,
iiients à la fois vifs,
supplée chez eux au développement en vo-
lume. Les agriculteurs ou Fehias
grands
traire, sont plus
apparence plus robuste. Fuis
un peu sur
portés en religion jusqu'au plus ardent fa-
vie influe aussi
natisme. Larrey, qui a, plus qu'aucun autre
agissant sur l'expression de
auteur,
qui
professé la supériorité de la race
arabe sur toutes
autres, retrouvait cette
les
supériorité jusque dans le développement
des circonvolutions
tance des nerfs
cérébrales
la
,
de
,
chez
fiance,
d'une
la
genre de
le
les traits,
en
physionomie,
Bédouin
est celle de la déd'un caractère plus ou moins
le
et
au con-
,
et surtout
,
,
farouche.
En résumé,
consis-
la
race syro-arabe ou sémite,
la fibre
représentée aujourd'hui par les Juifs, par
musculaire, ceux du tissu osseux, le volume proportionnel du cœur.
Quelque prononcé que soit le type arabe
quelques débris des Assyriens relégués dans
dans l'ensemble de ses caractères
surtout p&T les Arabes nomades, qui mènent
que
les caractères
,
constance
soit sa
ne
il
,
,
et quelle
laisse pas-
que
les
montagnes du Kurdistan, par
Hy-
les
colonies africaines, mais
miarites et leurs
fidèlement depuis
plus haute antiquité le
la
de subir des modifications assez considéra-
même
bles sous l'influence de diverses causes plus
de circonstances climatériques assez diverses
ou moins
et qui n'ont
jiturSj
mat;
peau varie
la
ici
comme
,
la lumière et du cligénéralement plus foncée dans
les classes inférieures
dans
même
que dans
certaines
nubiennes
tribus
sang nègre. Plus au nord
femmes surtout
les
autres
,
jusqu'au plus beau noir
sans
,
et chez les
nous retrouvons
,
,
un mélange
y ait lieu de soupçonner
(ju'il
la
tou-
avec l'action de
elle est
et portée
(!e
Et d'abord,
faciles à apprécier.
couleur de
le teint
ciel,
genre de vie, nous offre, au milieu
de commun que la beauté du
un caractère morphologique prononcé,
uniforme
opiniâtre, empreinte originelle
d'une beauté incontestable, conservée par
,
une grande énergie
réaction
les
contre
la
par une force de
vitale,
nature qui a renfermé
modifications de celle empreinte .dans
ne
complètement
d'étroites limites, et
l'a
disparaître
,
jamais
même
tribus dispersées et soumises à
laissé
chez
les
l'influence
des Européens. Des différences assez nota-
prolongée de nouvelles causes. Et toutefois
bles existent, sous ce rapport, dans l'Yémen,
nous noserions affirmer que la victoire soit
toujours restée à cette heureuse nature des
çntre
les
habitants des côtes et ceux des
montagnes.
Les femmes arabes des con-
«
aux chaleurs, dit
Niebuhr, ont naturellement la peau d'uD
jaune foncé; mais dans les montagnes on
trouve de jolis visages , même parmi les
trées basses et exposées
paysannes.
fois
«
On rencontre
aussi quelque-
des cheveux plus ou moins clairs et des
yeux bleus ou
chez les Arabes qui ha-
gris,
bitent des régions tempérées.
En revanche
descendants de
perdre jusqu'à
,
et que,
n'ait
dans ses alté-
pu quelquefois se
disparaître dans
traits
les
d'un type très différent. Si ce fait s'est réalisé, pour des familles de vraie souche syroarabe, et l'on en cite des exemples,
il
prou-
verait qu'il n'est pas de barrières entre les
variétés
même
les
mieux caractérisées du
genre humain.
on signale des tribus du milieu du désert
syrien , qui ont les cheveux crépus et assez
analogues à ceux des nègres. D'autres
Sem
rations, leur type
(3.
BACE ARIANE.
Les ethnographes groupent sous
diffé-
les
dé-
premiers, les Bédau-
nominations de famille Indo-européenne,
Japélique, Ariane, de nombreuses populations du type caucasien, répandues des Indes
wis ou Bédouins, Ebn-el-Arab, enfants du
orientales aux limites occidentales de l'Eu-
désert, toujours err.ints
rope
rences, portant sur les formes et la stature,
se font
remarquer entre
et les sédentaires
:
les
les
Arabes nomades
et toutefois sup-
et qui couvrent le plateau de l'Iran,
Turkeslan, l'Arménie, l'Asie mineure,
toute l'Europe, quelques points de l'Afri-
portent très bien les fatigues et les priva-
que septentrionale, sans parler des colonies
bres,
sont plus
plus grêle
tions
que
autres
de leur genre de
ÉVMème nerveux
d'une complexion
petits,
les
et
de
agiles et très so-
,
,
vie.
L'éuergie du
la fibre
musculaire
,
le
lointaines
qui appartiennent
moderne de
celle race.
à
l'bistoiro
Quoique composée
Y AU
VAR
22
nombreux
d't^léments
«livcrsiCés
,
une par
famille ariane est
la
plus ou moins prochaines de
affinités
|(,'s
aujourd'hui très
et
idiomes, par ses Iradiiions historiques
ses
mythologiques
et
comme
,
par
caraclère
le
des nations qui s'y rencontrent.
prônerai
conceptions panthéistes
ses
elle a
,
marché de
improductives vers des terre»
steppes
plus fécondes, et là tantôt sous
sion, tantôt sous une autre,
une impui»
cherchant sa
voie encore inconnue, passionnée par l'art,
par
le
beau, sous
de
le ciel
la
Grèce, par la
et en
Rome, elle reçut de la race sémite
un ferment nouveau et régénérateur qui
dédaigné par celle-ci trop humain pour le
génie juif, donna bientôt une impulsion
puissante aux races de l'Occident. Le christianisme, malgré bien des résistances et de
général plus de vérités reçues que de vérités
graves altérations, a peu à peu pénétré ces
races de principes et de sentiments moraux
inconnus du monde ancien, et qui ont con-
Tandis que
sémites
langues
les
privées
,
et
abstraites
d'expressions pour les idées
métaphysiques, dénoncent des tendances et
des habitudes intellectuelles moins spéculatives que pratiques, en religion plus de
tradition et de foi
que de philosophie,
conduises,
les
idiomes indo-européens nous
disent que
les
peuples qui
côté de
sur
tradition, spéculé de
la
nature, sur
la
les partent,
la divinité,
Les sciences ont eu chez
ont à
bonne heure
sur
1
ment de
culture et de progrès, maii "es
dans
race ariane qu'elles ont ^r^nd
la
,
tribué pour beaucoup à leur supériorité.
hommt
Le type physique,
Arabes un mo-
les
patrie à
à
où
là
beauté
Perse
est
,
en Grèce,
que dans
ici
il
a tout son ca-
, en
au moins aussi parfait
formes
famille arabe. Les
ractère; toute sa
la
en Géorgie
,
aussi élégantes dans
travers des phases diverses, dans 'outes le»
sont aussi régulières
directions, et qu'elles ont atteint la préci-
aujourd'hui
une race que dans l'autre, mais elles ne
sont pas exactement les mêmes. La tête, la
face offrent des ovales un peu différents ,
et
de
des traits qui ne permettent pas de confu-
•!
va-
sion.
na
ja-
par l'ovale plus allongé de
sion
méthode,
la
,
philosophique qui
si
haut dans
l'homme
du penseur
Quant à
la
mais varié dans
la société
placent
l'estime
d'état.
dans
rie plus
l'élévation et la portée
les
l'état social
race ariane qu'il
la
race syro-arabe.
Ici, c'est
Indoue, divisée en castes infran-
En
général, le type arabe se distingue
cal
,
menton
le
peu plus fortes
dans ses immobiles
institutions. Ailleurs ce sont de grandes
monarchies conquérantes, ailleurs des républiques démocratiques ou patriciennes
l'œil
s'alTaisse
dans
vie énergique'et rapide.
Il
l'action
des
des bandes
Jusqu'alors nomades, les disciplinant peu à
|)cu
par
l'église, et
par
la
hiéxarcbie féodale,
émancipant ensuite l'homme de l'homme,
faiblesse de la force, pour
qu'à
la dignité
sable.
de
l'être
les
les
,
la
Le type arian a des
semble mieux préparé à subir
modificateurs
tant
qu'internes qui devaient agir sur
les
externes
dans
lui
conditions sociales et climatériques
verses
où
se trouvent les nations
si
di-
de cette
branche.
soumettre
La partie du cours del'Indus, quiavoisine
l'îndu-Cushou Caucase indien, paraît avoir
marche ascenparticiper peu à
cette
elle fera
autres races
,
dans toute
moral, libre et respon-
Pour accomplir
dante, à laquelle
peu
ne
la loi et à la justice sociale,
la
un
plus grandes
contours plus arrondis, plus souples, moins
décidés.
sol
les oreilles
grand , mais
les formes de l'Arabe annonce une
pement plastique de nos
nes modernes, fixant au
plus saillant, les lèvres
,
moins découvert. Tout
assises sur l'esclavage, puis tout le dévelop-
sociétés européen-
la face, le front
bieu voûté mais plus étroit et moins verti-
chissables et dont la civilisation, longtemps
slalionnaire,
,
famille ariane a été
du moins l'une des
de ces nations. De ce point,
été sinon le berceau,
patries antiques
de deux districts contigus
,
seraient
partis
d'abord, les Indous, qui parlent des dialectes
placée dans des conditions psychologiques
dérivés
physiques et géographiques en rapport avec
de l'Iran et de
ce rôle. Souple, active, intelligente, se lan-
gues issues du Zend, idiome qui a de nom-
çant volontiers dans
l'infini de ses désirs
de l'espace ouver devan. elle, quand
elle ne s'est pas abîmée dans le vide et en-
et
sevelie sous les
grandeurs écrasantes de ses
du Sanskrit,
la
et les anciens peuples
Bactriane parlant des lan-
breuses analogies avec
le
précédent.
Le rameau oriental ou indou
avancé du Penjab vers le Gange et
vers le sud, en subjuguant ou refoulant
Indous.
s'est
VAU
VAR
«me population plus ancienne, car les indigènes du Dekan , qui parlent un dialecte
tamoule, paraissent appartenir à cette race
vaincue. Les Indous proprement dits, les
en nous transportant sur des régions plus
élevées que les plaines de l'Indostan, nous
voyons déjà, dans la vallée de Cachemire, le
hommes
issus
deBrabma,
constituent réel-
lement un seul et même peuple par la langue, comme par les caractères physiques,
malgré leur division en castes, et bien que
supérieures, surtout celle
castes
les
des
Brahmines, soient plus particulièrement
tées
plus claire de
offrent
et
ci-
pour la régularité des traits et la teinte
la
un type de
peau.
Ces peuples nous
tête tout à fait
européen,
d'une belle conformation. On y remarque
prolongement de la région occipitale, le
23
beaucoup, et plus haut les
établies dans quelques
cantons de l'Himalaya, nous offrent la peau
blanche et les cheveux clairs , blonds ou
roux qui caractérisaient jadis plus que de
teint s'éclaircir
indbues
colonies
nos jours nos peuples
du Nord. Il existe
du Caucase indien, un
même origine que les Indous, les
Siah-Pôsh ou Kafirs(in6dèles) des Musulmans
voisins, parlant un dialecte dérivé du Sansdans un
peuple de
krit
;
district
ces Siah-Pôsh se distinguent des Indous
du Penjab
peu de développement des os malaires, une
et des plaines du Gange par la
blancheur et l'animation de leur teint, les
dépression assez ni.irquée entre
couleurs claires de leurs cheveux et leur
le
la
le
front et
racine du nez. Les trait» ont de
catesse
gueur,
nez est étroit dans toute sa lon-
le
;
la
minces,
déli-
la
bouche est petite avec des lèvres
menton, de forme arrondie, est
le
ordinairement marqué d'une fossette; de
grands yeux surmontés de sourcils arqués
et bordés
eui-mêmes de
longs
cils
des
,
taille est plutôt petite
,
dirait
un
peuple Scandinave. Burnes vit à Caboul un
homme
de cette nation qui avait des
d'une régularité rappelant le type
les Siah-Pôsh ont des
traits
Ajoutons que
grec.
coutumes
et
celles des
Indous.
se
ouest,
est
de
différentes
Médo-Perses indiquent
les
l'Iran
cêtres.
le
une mythologie
de
Branche iranienne. Tandis que les Indous
souviennent d'être descendus du nord-
médiocre* achèvent ce portrait.
La
que grande, les formes grêles. Les Indous de la plaine sont
généralement d'une faible complexion
et
l'énergie du système nerveux et des muscles
ne rachète pas chez eux , comme chez les
Arabes, le peu de développement de ceuxoreilles
On
belle et robuste complexion.
jeune
comme
Répandus
plateau de
la
la patrie
le
nord-
de leurs an-
jadis et puissants sur tout
Perse et bien au delà
jourd'hui leurs descendants,
sous
le
au-
,
nom
Une nourriture insuffisante et peu azoun climat énervant expliquent ce
genre d'infériorité. Les habitants des mon-
de Tajiks
Arabes et
tagnes sont, en effet, beaucoup plus robustes et jouissent d'une constitution très
pays voisins, et forment encore une popu-
différente de celle des Indous
prement
dits,
larité des
formes que nous remarquons dans
ci.
tée
,
Ceux-ci, sous l'influence d'un
se colorent de teintes
hommes
plus
du bas pays.
ciel
ardent,
ou moins fon-
les .villes
,
subjugués tour à tour par
les
de cette région et de quelques
ou Persans prn-
lation distmcte. Les Tajiks
les
les
Tartares, sont concentrés dans
bas -reliefs
ont conservé toute
des
antiques
la
régu-
monuments
l'a-
médo-perses, et dont rendaient témoignage
Dubois , et qui restent toujours exposés au soleil , n'ont la
peau guère moins noire que celle des habitants de la Caffrerie ou de la Guinée;
mais la teinte de la plupart des Brahmes,
une abondance remarquable du système pileux, distinguent
ce type du type indou, lequel rappelle bien
plus, par la variété des traits, ce que nous
cées.
«
Les
griculture
,
qui se livrent à
dit l'abbé
les
auteurs grecs. Une grande stature, un
proGl long et vertical,
Du
ou des personnes qui, par état, travaillent à l'abri du soleil ou mènent une vie
sédentaire, n'est pas, à beaucoup près,
si foncée. La couleur des Brahmes est celle
du cuivre jaune ou plutôt d'une infusion
claire de café; c'est la plus estimée
et les
jeunes femmes au teint de pain d'dpice, sont
voyons en Europe.
celles qui attirent le plus les regards. «
tions climaiériques,
,
Mais
reste, vers les régions
nord et sud orientales de l'Iran, ce type se
modifie plus ou moins;
lier à
il
Caboul qu'à Ispahan
est
,
moins régu-
et l'on
signale
grande diversité que présentent en général les Afghans. Ces différences s'explila
quent en grande partie par
celles des condi-
bien plus uniformes